Crococycle 194 Janvier 2016 - Groupe Cyclo Nîmois
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Crococycle 194 Janvier 2016 - Groupe Cyclo Nîmois
LE CROCOCYCLE N° 194 Bulletin du GROUPE CYCLO NÎMOIS Fédération Française de Cyclotourisme Ligue Languedoc – Roussillon JANVIER - FÉVRIER 2016 LE MOT DU PRÉSIDENT Cher(e)s Ami(e)s, Voici la fin de l’année et le moment de renouveler votre adhésion au GCN. Vous avez reçu les bulletins d’inscription et les tarifs, et je vous engage à renouveler votre adhésion au plus tôt pour faciliter le travail (considérable avec 180 adhérents au Groupe Cyclo Nîmois) de notre trésorier et de notre secrétaire. Par ailleurs, l’Assemblée générale du club se tiendra le samedi 13 février, suivant la même formule que l’an passé, avec la « Bourse au matériel vélo », l’Assemblée Générale puis l’apéritif et le repas du club, et au même endroit. Vous recevrez les convocations en temps voulu. Mais d’ores et déjà retenez cette date sur votre calendrier. Lors de cette AG, il faudra renouveler quelques membres du CA qui sont démissionnaires et vous allez recevoir, avec ce numéro du Crococycle, un appel à candidature. Je vous incite fortement à vous porter candidat pour participer activement à la vie de votre club. Enfin je saurai rappeler à la fin de cette année et au début de la nouvelle, que ce qui fait la force d’un club, et donc du notre, c’est non seulement le nombre de ses adhérents, mais, surtout, leur implication active dans la vie du club, ainsi que la cordialité, l’amitié et le savoir-vivre qui doivent y régner. Je compte sur vous et sur votre engagement dans la vie de notre association. Et, bien sur, à toutes et à tous, je vous prie de recevoir mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année et je vous souhaite plein de belles randonnées en 2016. Bernard Deville Certains de nos adhérents ayant sans doute oublié le contenu de la Charte du Club, qu’ils ont signée, voici ce qu’écrit Paul Fabre dans son excellent livre de souvenirs « La sagesse du Puma »1: « Faut-il devoir rappeler que l’essence du cyclotourisme est dans la rencontre, les retrouvailles, le partage. Dans la course cycliste, le but est de se séparer des autres pour arriver avant eux ; dans le cyclotourisme, le but est de s’agréger aux autres pour être avec eux, tout au contraire ! A confondre les deux, on ne goûte ni au succès du coureur ni au plaisir du randonneur, hélas ! ». 1 Edité par la Fédération Française de Cyclotourisme. 13 NOVEMBRE 2015 Il se prénomme Greg. Pour ses 30 ans sa sœur lui a fait un beau cadeau, une place pour le concert des « Eagles of Death Metal », le 13 novembre 2015 au Bataclan. Il voulait simplement écouter de la musique, il a été une des proies de la poignée de brutes assassines qui venait semer l’horreur et a été très gravement blessé. Il se nomme Greg Demontoy et c’est le petit-fils de Monique MaurinDemontoy, notre amie cyclote. Nous avons tous été bouleversés par ce terrible attentat, mais avec ce qui vient d’arriver à notre amie, nous nous sentons encore plus proche des victimes. La violence des barbares prend soudain la forme d’un visage, celui de Monique, celui d'une mamie plongée dans le malheur et le chagrin. Nous lui adressons nos plus amicales pensées et souhaitons que la guérison de son petit-fils se fasse rapidement et dans les meilleures conditions qui soient.2 Le lendemain des attentats, juste avant le départ de la sortie club du samedi, notre président, Bernard Deville, a proposé aux cyclotes et aux cyclos présents de participer à une minute de silence en hommage aux martyres victimes d’une folle cruauté. Hommage partagé à l’unanimité. Merci à toutes et à tous. 13 NOVEMBRE : MESSAGE DE LA F.F.C.T. Suite aux terribles évènements survenus dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et dans sa région, la Fédération française de cyclotourisme, l’ensemble de ses dirigeants et membres de clubs, Comités départementaux et Ligues régionales, le personnel de la FFCT s’associent à la tristesse et au deuil des familles de victimes et de tous les Français. Ces attentats, acte de guerre, sont profondément choquants. C’est une attaque contre l’humanité et contre toutes les valeurs humaines, les valeurs sportives et olympiques. Nos pensées vont d’abord aux familles et amis des victimes tuées ou blessées dans ces attentats. Notre soutien va également au travail extraordinaire de tous ces hommes et ces femmes des services médicaux et des forces de sécurité qui assistent sans relâche la population. En cette période sombre, que nous ne souhaitions pas connaitre, nous devons nous rappeler le rôle essentiel de nos clubs pour le partage des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Le cyclotourisme participera toujours à rassembler les peuples et les communautés, à apporter la Paix. 2 Greg, au moment où nous écrivons (mi-décembre) est tiré d’affaire, mais il risque de garder un lourd handicap à l’œil, sans oublier les suites psychologiques. POUR PÂQUES, FAITES LES TRACES VELOCIO… C’est l’Audax Club Parisien qui organise les samedis et dimanche de Pâques cette épreuve baptisée « Les Traces Vélocio » en hommage au « Père » du cyclotourisme, Paul de Vivie dit Vélocio. Elle permet de rejoindre le lieu de la concentration pascale qui sera Gigondas dans le Vaucluse en 2016. Règlement : Tout licencié à la F.F.C.T. peut participer à cette organisation par équipes de 2 à 6 personnes. Le lieu de départ et le parcours sont laissés à l’appréciation des participants. La distance minimum est de 201 km, le maximum de 360 à faire en un jour et demi. Le départ est fixé à partir de 6 h quel que soit le lieu. Pour des raisons de sécurité, le parcours sera neutralisé durant la nuit (de 22h à 6h). Les participants devront être présents sur le lieu de la concentration au plus tard le dimanche à 11h. La carte de route devra comporter 4 contrôles au minimum (en dehors de ceux du départ et de l’arrivée) espacés de 50 km chacun. L’engagement est fixé à 9.50 euros, donnant droit à la carte de route, à la médaille souvenir et à la plaque de cadre. Si vous êtes tenté par l’aventure, le Groupe Cyclo Nîmois organise une séance d’information, en vue de former une ou des équipes, le samedi 16 janvier à 17 h au local du club : 48, bd Sergent Triaire à Nîmes. Renseignements auprès de Michel Jonquet 04.66.29.45.38. On peut se rendre à la concentration internationale de Pâques en Provence à Gigondas le dimanche, sans pour autant faire les Traces. Cela vous permettra de découvrir ou retrouver l’ambiance particulière de cette immense fête du cyclotourisme. De même, les sorties/entraînement seront ouvertes à tout le monde 1° NOVEMBRE 2015 Sortie pour tous au GCN. Il y avait finalement un peu de monde, au départ à Saint-Etienne-du-Grès. Trop peu, à dit le président, mais entre membres du GCN, quelques civils, et les trois marcheurs, nous serons une vingtaine à prendre le casse croute sous les arches de l’aqueduc qui alimente les meuneries romaines, près du Barbegal. Pour les chasseurs de cols, deux au programme, celui de Sarragan, avec sa belle montée dans les pins et sa vue sur les Baux, et celui de la Vayède, mondialement connu pour ses lacets dans les parkings des Baux et son arrivée sous la forteresse. Pendant ce temps, les marcheuses, parties de l’aqueduc, faisaient une boucle sur Fontvieille, et le moulin de Daudet. Après le café à Maussane, une partie rallongeait un petit peu, tandis que le reste de la troupe se rendait directement sur le lieu de rencontre. Un petit tour à pied vers les meuneries romaines, et nos trois marcheuses arrivent pile poil, presque en même temps que le groupe qui avait rallongé, guidés par Bernard. La journée est superbe, pique-nique, et on repart vers Montmajour, où il faut bien dire que c’est le couac de la journée : le site est fermé car jour férié ! Je n’avais pas lu jusqu’au bout : les sites MONUM sont bien gratuits les premiers dimanche d’octobre à avril « sauf jours fériés ».Je me fais chahuter un peu (c’est mérité), et on va boire le café à Maussane, après un arrêt au fameux moulin. On retrouve ensuite les marcheuses pour une halte à la chapelle Saint-Gabriel, bien illuminée par un beau soleil. Bref, tout le monde à l’air bien content de sa journée, en rechargeant les vélos à Saint-Etienne, et il y a même certains « invités » qui m’ont demandé comment cela se passait au club. On les y verra peut-être un jour. Rendez vous le dimanche 6 décembre pour la deuxième édition « MONUM », toujours dans le même esprit de découverte du cyclotourisme, vers le Fort Saint-André de Villeneuve-lèsAvignon.Texte et photo Pascal PONS GRIMPER LES COLS À VÉLO SOUS OXYGÈNE C’est un cas hors norme que celui de Philippe Poncet, 56 ans, insuffisant respiratoire depuis 2008. Victime d’une BPCO3 associée à un emphysème il vit sous oxygène avec une capacité respiratoire limitée à 50%. Loin de se laisser abattre, il commence dès 2009 un réentraînement à l’effort. « La phase de reconditionnement physique a été très dure. C’est comme si on vous demandait de monter plusieurs étages alors que vous étouffez déjà au bout de trois marches », explique-t-il. Une réduction chirurgicale de son emphysème lui permet alors d’aller plus loin. Le hasard faisant bien les choses, l’un de ses pneumologues, le Pr Brambilla, est le fils d’un ancien champion cycliste4. Il se prend au jeu d’un projet audacieux : faire à vélo, sous assistance respiratoire, l’ascension du col de l’Espigoulier, une montée de presque 14 km à 4% de moyenne avec un passage à 10%. « C’était en 2012. Quand j’ai vu le col, j’ai regretté d’avoir dit oui (…). Ca a pris des mois d’entraînement, et j’ai fait l’ascension en octobre 2013, aidé par un ancien du Tour. » Peu après, il crée l’association 02 & Cie, avec pour objectif de créer des événements sportifs pour et avec des personnes atteintes d’insuffisance respiratoire, autour d’un credo, le dépassement de soi-même. En octobre 2014, Philippe établit le premier record du monde de l’heure sous oxygène 23.8 km - au vélodrome d’Hyères, puis un record de vitesse à Grenoble en juin 2015, et franchit le Galibier… « Derrière cette vitrine, il s’agit surtout de donner de la visibilité à cette maladie dont on parle peu, et d’obtenir de l’Etat la mise en place d’une vraie stratégie de prévention et de réhabilitation de la BPCO. » D’après un article signé M.L. dans le Figaro du 30 novembre 2015 ***** TELETHON MARGUERITTES 28-11 2015 Pour cause d’élections régionales nos amis de Marguerittes avaient avancé d’une semaine le point café qu’ils organisent habituellement en faveur du Téléthon, la salle dont ils ont l’usage n’étant point libre ce jour là. Malheureusement un manque de signalisation a égaré une partie des pelotons nîmois qui ont un peu - beaucoup tourné en rond dans Marguerittes avant de trouver le site du rendez-vous. Ce qui a fait que nous avons été moins nombreux qu’en 2014 à acheter un café en ce samedi. Petite et regrettable erreur qui devrait être corrigée dès l’an prochain. 3 La définition scientifique de la BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive) est la suivante : « maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement réversible des débits aériens ». 4 Il fut, entre autres, 3e du Tour de France 1947 et vainqueur du classement de la montagne. SORTIE D’AUTOMNE EN CEVENNES 24 NOVEMBRE 2015 Comme souvent, les absents ont eu tort, inquiets des températures annoncées5. Au départ de Génolhac, bien sûr, nous n’avons pas eu très chaud pour aller chercher la « montée du Bimbe », 3 km plus bas. Mais la route était sèche, les risques nuls. Les deux grimpettes à 15% pour rallier Aujac avec un saute-mouton sur la Cèze ont eu raison de nos derniers frissons. Puis, après Aujac, la route devient presque un sentier (bien goudronné), pour grimper tranquillement en balcon à Malons, avec des vues superbe sur le Rocher-de-l’Aigle, sous le Cassini enneigé. André en a même profité pour crever afin de profiter un peu plus du paysage. Là, on n’avait que 24km, mais 800m de dénivelé ! Encore une superbe route surplombant la haute vallée de la Gagnière, route trop peu empruntée, hélas, par la gent pédalante, qui permet de rejoindre la route qui vient des Vans, en passant par Brahic, village paumé Ardéchois. La vue sur le Vercors et le massif de Chartreuse, enneigés, est superbe ; « On mange là », propose Didier. C’est tout de suite accepté. Même le chien du coin était d’accord, « Les visites sont rares, ici », nous a-t-il dit en grignotant quelques croutons de pain. Après le repas, on redescend vers Bessèges en évitant le sillage d’André qui avait marché dans une crotte du chien précité. Florian lui conseille de jouer au loto, c’est surement son jour de chance ! Café à Bessèges, et direction Peyremale pour prendre la très jolie, quoiqu’un peu pentue, route qui mène direct au Col de Portes. Là haut, on monte encore un chouia pour basculer sur Champclauson et La Grand Combe. Un dernier petit effort pour arriver au col de la Croix-des-Vents, pour éviter la grande route, et on redescend par la D 217 (très peu connue), pour arriver à Alès par Malataverne et Cendras juste à temps pour choper le train de 16h41 pour Nîmes. Le nombre de voitures, hors arrivée Alès, à du avoisiner la dizaine. On est tranquille, en cette saison, en Cévennes ! Pascal Pons 5 La météo annonçait des températures négatives et possibilité d’un peu de neige (NDLR) LA GRANDE ESCAPADE… Serge savourait son privilège. Alors que la France entière grelottait sous un épais tapis de neige, son bon vieil Aigoual avait organisé la résistance et les lourds nuages d'hiver, venus du sud-ouest, s'étaient écrasés contre ses flancs aveyronnais et lozériens, autorisant les basses Cévennes et le littoral gardois à conserver un ciel bleu et des routes sèches. Faisait pas chaud pour autant, mais le plaisir de s'aérer sur sa bicyclette dans une petite tournée de 2/3 heures adoucissait l'inconvénient des doigts gourds et des orteils gelés. D'ailleurs, la petite pause-café à Sauzet lui avait fait le plus grand bien, rétablissant la circulation dans ses extrémités. Après tout, un inconvénient divisé en deux temps n'est plus qu'un demi inconvénient, et un demi inconvénient partagé entre dix orteils, dix doigts, un nez et deux oreilles ce n'est plus grand chose, mathématiquement parlant, parce que physiquement… Il salua le propriétaire du bistro en sortant et repartit en direction de Saint-Bauzely, poussé par un vent glacial. Il disparut peu après le croisement de Montignargues… +++++ Les trois Alésiens décidèrent, peu après Générargues, de rentrer directement par SaintJean-du-Pin; la route était à l'ombre et des traces de gel traînaient encore par plaques sur la chaussée, juste ce qu'il fallait pour s'émietter la gaufrette après une glissade acrobatique. Un petit tour en hiver, d'accord, mais le froid en Cévennes, aussi basse soit la montagne, faut pas en abuser. Alors, tant pis pour le crochet par Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille et sa belle forêt. A bien réfléchir, pour tester la période glaciaire en direct, ils essaieraient une autre année. Emile tendit son bras droit et s'engagea le premier sur la D 50. Le conducteur d'une voiture poussive fut la dernière personne à les apercevoir, à moins de deux kilomètres du sommet de la côte qu'ils n'atteignirent pas. +++++ "Onze cyclistes au total, me précise le commissaire l'air abattu en regardant par la fenêtre la neige qui commence à tomber. Huit d'entre eux se sont évaporés dans la journée d'hier, deux autour de Bagnols, un à Beaucaire, trois vers Alès, les deux derniers au sud et au nord de Nîmes, et trois autres ce matin, un vers Sauveterre, un à Saint-Chaptes et le dernier à la sortie de Milhaud, entre la boulangerie et son domicile. Tous se sont complètement volatilisés, sans laisser de trace, sans bruit, sans témoin. Une histoire de fous ! Aucun n'avait de point commun avec les autres, ni politique, ni professionnel, ni relationnel. Tous avaient l'air d'avoir une vie familiale normale, en tout cas pas de quoi quitter leur foyer. Et puis un, à la rigueur, je pourrais le concevoir, mais onze ! Je ne comprends toujours pas ce que je fais dans ce bureau et ce que j'ai à voir dans cette histoire. "Je cherche, continue le policier, dans toutes les directions. Comme ils étaient tous à vélo au moment de leur disparition, que vous êtes cyclotouriste et secrétaire de club, j'espérais que vous pourriez m'apporter des éclaircissements." J'aimerais bien, je connais presque tous les disparus et Serge est un de mes amis les plus chers ; je les rencontre parfois lors de concentrations, points café, randonnées diverses, mais non, à ma connaissance, ils n'ont vraiment pas le style à faire des escapades autres que cyclistes. Timidement, je demande : "Qu'allez-vous faire maintenant ?" " Pour le moment, me répond-il, et avec l'accord du préfet, interdire la pratique du vélo dans le département jusqu’à nouvel ordre et poursuivre mon enquête. Vous vous rendez compte, ajoute-t-il, tous mes hommes sur les dents un 24 décembre. Quel fichu réveillon en perspective... et quel fichu métier, … Il s'ébroue et ajoute : " Prévenez vos adhérents de ne plus sortir jusqu'à ce qu'on y voit plus clair et soyez prudent." J'enfonce mon bonnet sur la tête, boucle mon cache-nez autour de mon cou et glisse mes petites mimines dans de gros gants de laine avant d'enfourcher mon vélo de ville pour rentrer chez moi deux kilomètres plus loin. L'Aigoual a fini par céder totalement et la neige tombe drue maintenant depuis une demi-heure, blanchissant la chaussée et limitant ma visibilité à quelques petits mètres. Il aurait pu me relâcher plus tôt, le poulet... ça va pas être de la tarte pour rentrer à la maison… Je peux encore pédaler mais style "patineur débutant", en faisant bien attention à mon équilibre bougrement instable d'abord, aux rares voitures, à peine visibles et audibles dans ce grand cocon blanc, ensuite. La nuit est tombée et certains ahuris roulent pleins phares m'éblouissant abominablement, comme l'imbécile qui arrive en face de moi. Je baisse la tête encore plus, comme ça j'ai vraiment l'air d'un coureur, mais la lumière persiste, s'amplifie, m'entoure, m'absorbe... je réalise brusquement que c'est à mon tour de... en pleine ville... un soir de Noël... Il est fou ce mec... ! Je veux crier mais c'est déjà trop tard et je m'évanouis. +++++ Je me suis rarement senti aussi bien; un réveil serein a succédé à un sommeil profond, je ne sais pas où je suis mais le transat est confortable. "Ah ! Vous êtes éveillé !" Je tressaille, un homme sans âge est entré dans ma chambre sans faire de bruit, son visage est doux et agréable. "Levez-vous et venez, ajoute-t-il sans hausser le ton, le patron vous attend." Je ne me reconnais pas, j'obéis et le suis sans discuter, sans poser de questions, sans me rebeller. Tout me semble si paisible autour de moi que je ne ressens nulle inquiétude. Nous traversons rapidement un hall impressionnant surplombant ce qui me semble être une usine immense où s'affairent des milliers d'ouvriers puis, par une lourde porte, nous pénétrons dans un salon aux tons clairs. "Salut, Michel ! Tu as failli être en retard." Je sursaute, l'homme qui vient de m'interpeller est installé en face de moi dans un fauteuil de qualité, un grand sourire éclairant son visage. C'est Serge, le premier des disparus, un de mes plus vieux amis. Autour de lui, assis en éventail, les dix autres "victimes" devisent paisiblement. Il reste un siège libre à côté de Serge et je m'y installe après avoir salué les autres cyclos. "Il t'a attrapé à temps, reprend mon ami avant que je n'aie eu le temps de l'interroger, avec cette tempête, on pensait qu'il ne trouverait plus un cycliste sur la route. Heureusement qu'il restait un fada pour pédaler sur la neige et que c'était toi." Je fais une grimace; question compliment, j'ai entendu plus aimable. Serge ne fait pas attention à ma mimique et continue sur sa lancée. Tu comprends, à onze, pour le boulot qui nous attend, ce n'était pas bon pour l'équilibre, il fallait qu'on soit douze, bien entraînés, alors j'ai pensé à toi et je t'ai signalé tout de suite. Même si tu n'étais pas sorti en ville on aurait trouvé le moyen de te faire venir ici." Je l'interromps : "Quel boulot ? Quel ici ?" "Ah ! C'est vrai, tu viens d'arriver, tu n'es pas encore au courant…" Il n'a pas le temps de continuer, un brouhaha vient interrompre notre conversation saluant l'entrée d'un homme grand et fort. Ma mâchoire en tombe d'étonnement en le reconnais sant et je me frotte les yeux pour réaliser que je ne rêve pas. J'ai devant moi le père Noël… "Tout d'abord, commence-t-il, je tiens à vous renouveler mes excuses pour la façon un peu cavalière avec laquelle je vous ai fait venir ici. Mais croyez bien que seule l'urgence de la situation m'a contraint à une telle extrémité. Si vous le permettez, dit-il en me désignant d'un geste vif de la main, je vais résumer à nouveau et rapidement la situation pour notre ami Michel qui vient d'arriver. Avant hier, une épidémie de fièvre cervidale a brusquement atteint mon équipage de rennes, couchant toutes mes bêtes sur le flanc. A deux jours de Noël ! Dans un si court délai je n'avais pas le temps de monter en Laponie pour recruter et former un nouvel attelage pour tirer mon traîneau et distribuer les cadeaux attendus cette nuit par les enfants sages. C'est alors que depuis mon usine secrète du Jura6 j'ai pensé à vous, les cyclos, pour les remplacer : sportifs, écologiques, non polluants, silencieux,7 habitués des grandes distances, vous étiez parfaits pour cette tâche. J'envisageais alors de vous grappiller subrepticement un peu partout dans l'hexagone, mais avec cette fichue neige nationale il n'y a que dans votre département que j'ai pu trouver des cyclistes et les "recruter" aux dépens, hélas, de la discrétion." "Pourquoi sommes-nous douze ?" demande un grand brun dont j’ai oublié le nom. Le Père Noël soupire et précise : "Ma troupe est composée normalement de six rennes, mais les tests de résistance me l'ont confirmé, le " cyclus ordinarus" est bien moins tonique qu'un renne et j'ai dû doubler le nombre des animaux, dont j'ai besoin habituellement pour la nuit de Noël, par des cyclistes." Il jette sur notre groupe un regard bienveillant et ferme, lève les sourcils et demande : "Pas d'autres questions ?"Je suis bien trop sidéré pour parler et les autres "invités" approuvent ce qui vient d'être dit. "C'est bien ! Messieurs, conclue-t-il, je vous remercie. Vos vélos interstellaires vous attendent. N'oubliez pas de mettre vos tenues et d'emporter vos bidons. Il est bientôt minuit dans le Pacifique, départ dans dix minutes pour un petit circuit de 45 000 bornes environ. Je ne conteste rien. Je ne discute pas. Je me lève avec mes camarades et demande à Serge, qui semble au courant, de quels vélos, quels bidons et quelles tenues il s'agit. " Ben, me répond mon ami, de bicyclettes spéciales à compensateur de gravitation pour rouler dans le ciel, de bidons remplis d'un nectar à base d'extraits de filaments d'étoiles, de jus de voie lactée et de suc de rayons de soleil, très fortifiant8 pour la nuitée de pédalage qui nous attend, et d'habits de Père Noël en laine de la constellation du Bélier, doublés avec de la fourrure de la Grande Ourse pour que nous ne prenions pas froid. Tu as de ces questions simplettes… " Les grandes pelisses rouges nous attendent à côté de magnifiques randonneuses de la même couleur. Nous nous équipons deux par deux et le Père Noël m'installe au deuxième rang, à côté de Serge, derrière deux colosses cévenols qui ouvriront le chemin. Il nous harnache solidement devant son traîneau, s'installe sur son siège et lance un "Hue Biquette!" tonitruant accom6 7 8 Et comme elle est secrète nous ne vous donnerons pas l'adresse. Sur ce point, nous remarquerons l'ingénuité du Père Noël : c'est bavard les pelotons cyclos. Ce produit ne serait pas dopant. pagné d'un claquement de fouet au-dessus de nos têtes. Devant tant de désinvolture, nous nous retournons et, lui jetons un regard noir, annonciateur d'un mouvement de grève sur le tas. Il en rougit de confusion et bafouille: "Excusez-moi, Messieurs, l'habitude…" puis, avec un petit sourire crispé, il reprend : "Quand vous voulez, chers amis." Alors, comme un seul homme, nous nous penchons en avant, appuyons sur les pédales et partons pour la plus grande et la plus belle de nos randonnées. En un instant, nous jaillissons du cocon douillet où nous étions installés pour nous retrouver au-dessus d'une multitude d'îles du Pacifique d'où résonnent les premiers douze coups de minuit de notre périple. Tout au long de notre expédition ce battement métallique des cloches éparpillées sur notre bonne vieille terre sera notre musique, notre mélodie accompagnatrice, notre harmonique partition. Chants puissants ou timides, harmonieux ou dissonants, en carillons ou solitaires ils ajouteront un récital à la magie de notre aventure. Nous méritons bien ce rêve éveillé; nous pédalons vigoureusement, guidé par notre pilote, plongeant à des vitesses folles vers les toits où, d'un geste ferme et sûr, il jette dans les cheminées les monceaux de cadeaux qu'il puise dans son sac inépuisable; puis nous remontons vers les étoiles avant de replonger vers un autre pays, une autre ville ou une maison isolée, en un toboggan infini. Je me tourne vers Serge pour lui faire partager mon bonheur en un clin d'œil complice et il me sourit dans sa barbe. La barbe ! Je réalise brusquement que j'ai oublié de mettre ma barbe blanche avant de partir ! Je me tourne vers le Père Noël pour lui signaler mon étourderie, mais je suis caché par les huit autres cyclistes qui me suivent et qui montent vers le ciel comme s'ils avaient fait celà toute leur vie. C'est une catastrophe ! Un Père Noël sans barbe ! Je ne suis plus crédible ! Je hurle pour me faire entendre : "Ma barbe ! Ma barbe! Ma baaaaarbe….." +++++ … "Ca va, il se réveille." J'ouvre un œil, puis l'autre. Geneviève est près de moi entourée de la smala familiale. Je m'assois dans le lit et appuie mon dos contre un oreiller. "Qu'est ce qui arrive ?" "Je n'y comprends rien, me répond mon épouse assise sur une chaise au pied du lt, de toute ma vie je ne t'ai jamais vu comme ça, j'ai même failli appeler le docteur. - Pourquoi ? - C'est arrivé hier, lorsque tu es revenu du commissariat ; tu as été te coucher immédiatement et il nous a été impossible de te réveiller. Mine de rien tu as dormi profondément, plus de trente heures d'affilée, comme si tu étais tombé en hibernation. Elle soupire, de soulagement plus que d'autre chose, avant de me fixer bizarrement et de me lancer d’une voix rien moins qu’aimable: "Où alors tu n’as jamais été à la police et tu as pris la cuite du siècle avec ton ami Serge". Elle soupire à nouveau, un peu plus fort, et ajoute. En tout cas, te voilà bien puni, tu as raté le réveillon familial." Elle se lève de sa chaise et m'annonce: "Je vais te préparer un café". Elle s'éloigne, marque un temps d'arrêt, revient sur ses pas. "Au fait, reprend-elle, c'était quoi ton rêve, cette histoire de barbe que tu bramais en te réveillant?" Je crains trop de lui paraître risible avec mon songe ridicule et fais une moue signifiant mon ignorance. Je profite du retrait de ma famille pour me lever tranquillement, mais je suis à peine assis sur le bord de mon lit qu'une mince silhouette que j'aime se profile dans la porte d'entrée et qu'un trottinement léger annonce la venue de Jeremy. De toute la force de ses quatre ans il se jette dans mes bras pour un gros câlin d’amour. Je laisse faire, j'adore ce genre de cadeau. Puis mon petit bonhomme me regarde, les yeux encore plus brillants que d'habitude, un large sourire illuminant sa frimousse. - "Je t'ai vu Papy !" me dit-il. Je réponds : "Ben, moi aussi je te vois !" - Non, pas maintenant, hier. - Moi aussi je t'ai vu hier. - Pas hier, hier ; hier de cette nuit. Je fixe d'avantage mon petit bouchon et une légère sueur commence à perler au-dessus de ma glabelle. Je demande : "Comment ça, cette nuit ?" Il plisse ses yeux d'un air coquin. "Eh bien, quand maman et papa m'ont envoyé au lit, j'ai d'abord fait semblant de dormir et puis je suis allé à la fenêtre de ma chambre pour guetter le Père Noël." - Et alors ? - Alors, juste comme j’allais m'endormir pour de vrai, j'ai entendu la sonnette du vélo et j'ai vu arriver le Père Noël avec son grand chariot. Il était tiré par des cyclistes et pas par des rennes comme la maîtresse nous a raconté, les grands ça dit parfois n'importe quoi, et c'est là que je t'ai aperçu avec tes copains, tu tirais le traîneau, tu rigolais et c'est toi qui faisais tinter ton grelot, même que le Père Noël t'a fait les gros yeux en posant un doigt sur sa bouche. Ce que t'étais amusant. Heureusement que je suis assis, car je sens mes jambes se dérober sous moi. J'avale ma salive pour pouvoir encore parler. - Et qu'est ce qui te fait croire que c'était moi ? - Oh ! C'était facile de te reconnaître, tu étais le seul à ne pas porter une barbe blanche. Jeremy se love un peu plus contre moi et me fait un gros bisou de tendresse avant de me demander dans l'oreille. "Dis Papy, quand je serai grand, est-ce que je pourrai tirer le chariot du Père Noël, moi aussi…? " Michel JONQUET BIENVENUE ! Les derniers mois de l’année 2015 ont vu l’arrivée de 8 nouveaux adhérents, venus rejoindre notre association. Nous leur souhaitons une longue route en notre compagnie et de partager nombre de kilomètres avec le Groupe Cyclo Nîmois. Bienvenue au dernier arrivé : André Roux ASSEMBLEE GENERALE DE LA F.F.C.T. MONTPELLIER 5 et 6 décembre 2015 C’est un évènement exceptionnel qu’a connu notre ligue avec cette A.G, présidée par le président fédéral Dominique Lamouller. Notre club y était représenté par le secrétaire. POINT CAFÉ D’ARAMON 29-11-2015 Les nîmois n’étaient pas absents de cet amical point café étant 6 sur une quarantaine de participants. Merci à celles et ceux qui sont allés représenter le club. COMMANDE DES TEXTILES 2015. Cette opération, qui sera désormais annuelle, était attendue par de nombreux gécénistes puisque c’est plus de soixante pièces, partagées entre les maillots et les cuissards, qui ont été commandées, ainsi que 20 paires de gants. Prochaine commande en octobre 2016. SORTIE-DÉCOUVERTE DU GCN: ARAMON – FORT ST ANDRE 6 décembre 2015 Une fois de plus, les météo-pessimistes ont eu tort. Remarquez bien que si je n’avais pas organisé la balade, je ne serais peut-être pas venu non plus, les quelques gouttes matinales n’étant guère engageantes. Mais bon, une quinzaine de personnes étaient sur le parking du collège d’Aramon à 9h30. Cinq menées par notre courageux président en direction de Villeneuve lès Avignon, pour une balade à pied à travers les belles ruelles de la ville et le long du Rhône. Les autres, une dizaine, s’élançant bravement à l’assaut des 85m du Col de Dève, en direction de la Fontaine du Buis, traversant ensuite la N100, avant de rejoindre, par de petites routes colorées, le village de Pujaut, où le café fut un peu dur à trouver à cause des travaux. Descente sur Four et l’ile de la Barthelasse, toujours par des routes de 2m de large, arrivant ainsi sur Villeneuve par la rive gauche du canal. On se retrouve pile à l’heure du casse croûte, avec les marcheurs, sous la tour Philippe-le-Bel, et, vous ne le croirez pas, le soleil arrive en force : 18° à l’ombre ! Nicole en profite pour se découvrir une crevaison, et on a pu assister aux brillants exploits techniques d’Auriane et de son collègue Damien, qui passait par là. Ces deux là suivent un stage de mécanicien vélo, et ont donc œuvrés sous l’œil des professionnels du cyclotourisme que nous sommes. Belle expérience, avec trois démontages, car les chambres à air de secours étaient d’un age antédiluvien, et donc percées d’avance, ou avec la valve fichue. (Là, j’ai un peu honte : c’étaient les miennes !). Bref, une fois l’hilarité du moment atténuée, nous prenons le café en ville avant de visiter le Fort St André, presque sous la canicule. Beaux bâtiments, et panorama sympa depuis les remparts, la visite a ravi tout le monde. C’est vrai que, finalement, on connait peu ce qui est à coté de chez nous. Retour à Aramon par les bords du Rhône et Saint-Pierre-la-Vernède, la réparation a tenu, et personne ne s’est perdu. Bilan : belle journée ! À la prochaine ! Texte et photos : Pons Pascal PLEIN CADRE - OLIVIER PELLENC 1. Qui es-tu? Olivier PELLENC, 42 ans, célibataire, de 0 à 15 ans à Dieppe (Seine Maritime) et de 15 à 31 ans à Lyon et nîmois depuis 2004. 2. Que fais-tu ou que faisais-tu dans la vie? Responsable juridique au sein d’une société nîmoise. 3. A quel âge as-tu commencé à faire du vélo et pourquoi ? A 6 / 7 ans avec mon papa. 4. Quel est ton premier souvenir associé au vélo ? Le premier vélo qu’il m’a offert ! Un vélo de course pour enfant - tout rouge – surprise de l’été et de retour de l’école…vélo dont il rêvait enfant qu’il n’a pas eu alors il me l’a offert….. 5. 6. 7. Depuis quand pratiques-tu le cyclotourisme? Depuis bientôt 14 ans. Depuis quand es-tu membre du Club? Depuis 2006. 8. Comment as-tu connu le Club? Par son président de l’époque, accueillant et charmant. 9. A ton avis, quelles sont les principales qualités du Club? Il réunit toutes les pratiques et met en avant la convivialité. 10. Ses gros défauts? Vouloir faire plaisir à chacun….. 11. As-tu déjà participé à la Direction du Club? Oui membre du CA depuis 2007. 12. Pourquoi? La vie du club m’intéresse. Il faut que les membres s’approprient le club qui est un bien commun ! 13. Combien as-tu de vélos et peux-tu en donner une brève description? Un VTT pour des déplacements urbains et un vélo de route pour la …route ! Description : 2 roues, un guidon, une chaîne, et des plateaux au nombre de trois ! 14. Si tu en avais les moyens, quel serait le vélo de tes rêves? 15. Un vélo avec un moteur invisible…..non je plaisante, pour le moment, le haut de gamme Canyon/Cannondale ….et pour mes vieux jours une belle randonneuse (je parle d’un type de vélo bien évidemment). 16. Quel est ton "palmarès"? La question appelle une réponse un peu narcissique… je préfère m’intéresser à ce que je n’ai pas encore fait ! Il reste tellement de régions, paysages à découvrir et de cols à grimper ! 17. Ton meilleur souvenir de cyclo? Ils sont nombreux. Les voyages itinérants (Corse, tour de Corse, grande traversée des Alpes…) : beauté des paysages et aventure humaine ! 18. Ton plus mauvais souvenir de cyclo? Trombes d’eau lors du tour du Massif Central pendant plusieurs jours d’affilés en itinérant… un cauchemar…. 19. Quelle est la côte ou la montée la plus sévère que tu aies grimpée ? La Luzette…. pas longue mais une fin difficile ! 20. Quel est ton point de chute (café ou restaurant) préféré ? Le marchand de nougat de Sault. 21. Quelle est la forme de cyclotourisme que tu affectionnes le plus? Celles des découvertes d’un coin de France avec des amis cyclos ! 22. Pour toi, quel est le paradis du cyclo? Cévennes, Vaucluse et les Hautes Alpes ! 23. Ton brevet ou ta randonnée préférés. Les Cévennes, été comme hiver elles sont praticables et enchanteresses (vers Anduze, Lasalle). 24. Tes objectifs pour les prochains mois? L’Etape du Tour de France 2016 avec quelques-uns de mes camarades du GCN. 25. Le brevet, la randonnée, le voyage que tu aimerais faire au moins une fois dans ta vie? Un Tour de France et enchaîner par le Tour des Alpes d’Europe, voir un tour d’Europe ! Cela doit être merveilleux de prendre son temps sans se soucier du compteur…. 26. As-tu un « accessoire essentiel », en dehors du vélo luimême bien entendu, pour faire du cyclotourisme et quel est-il ? Je suis gourmand… la pâte d’amandes….. 27. Quelle nouvelle loi créerais-tu pour améliorer le sort des cyclistes en ville, à la campagne ? Une loi obligeant les communes à créer des pistes cyclables. La sanction : le conseil municipal est à vélo et privé de voiture tant que….. 28. Quel est ton avis sur la revue CYCLOTOURISME? Je la lis toujours avec plaisir surtout les récits de voyages. 29. Et sur le Crococycle? Idem bonne revue ! 30. Quels sont tes autres loisirs : Le badminton - sport tonique et très ludique ! 31. Tes principales qualités et tes grands défauts ? Travailleur et serviable. Défaut : très, très, gourmand ! 32. Quel est l'homme ou la femme que tu admires le plus? Ni Dieu ni maitre…… 33. Que ne supportes-tu pas chez quelqu'un? Sa mauvaise foi. 34. Qu'est-ce qui te fait rire? L’humour 35. Qu'est-ce qui te rend triste? La tristesse de mes congénères…. 36. Qu'est-ce qui compte le plus pour toi dans la vie? De profiter de ses proches car le temps passe vite ! 37. Y a-t-il une question que tu aurais aimé qu’on te pose? « Tu m’aimes ? » 38. Et sa réponse? « Bicyclette, je t’adore ! » 39. Que souhaites-tu ajouter pour conclure cet entretien? Le vélo est une activité extraordinaire qui allie sport, rencontre, découverte – si un jour je ne peux plus pédaler je serai très malheureux. Pour terminer de manière plus légère – faites vous plaisir à vélo !!!!! Entretien avec M.J.