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Stations de travail Nouvelles Quadro professionnels pour répondre aux besoins métier Les bons outils pour les Solutions professionnelles d’entreprise Accélérez votre créativité au service de votre métier Des performances en hausse IDEAL POUR PREVAIL UTILISATION Audio & vidéo milieu de gamme ™ PERFORMANCES PROFESSIONNELLES Stockage soutenu Meilleure fiabilité Prise en charge de plusieurs systèmes d’exploitation Lancement rapide des applications CARACTERISTIQUES PRODUIT Capacités : 120Go, 240Go, 480Go Endurance élevée : certifié 3000 cycles pour s’adapter à des charges de travail variées Démarrage et chargement plus rapide des applications Taux de transfert : jusqu’à 550Mo/s en lecture et 520Mo/s en écriture IOPS aléatoire : jusqu’à 85 000 5 ans de garantie REFERENCE PNY 120Go – SSD9SC120GCDA-PB 240Go – SSD9SC240GCDA-PB 480Go – SSD9SC480GCDA-PB Capacités : 120Go, 240Go, 480Go PREVAIL ELITE ™ ENDURANCE ET FIABILITE ULTIMES Stockage extrême Audio/vidéo intensif, station de travail, serveurs et centres de données Endurance : Prevail Elite – Certifié 10 000 cycles - Durée de vie et fiabilité de niveau entreprise pouvant multiplier par 10 la durée de vie du lecteur. Fiabilité professionnelle Solution de stockage concue pour moins de latence, un démarrage plus rapide du système et des applications. Endurance et performances dignes des meilleurs serveurs et centres de données Taux de transfert : jusqu’à 550Mo/s en lecture et 520Mo/s en écriture IOPS aléatoire : jusqu’à 85 000 5 ans de garantie 120Go – SSD9SC120GEDA-PB 240Go – SSD9SC240GEDA-PB 480Go – SSD9SC480GEDA-PB Bienvenue dans ce TechGuide PC Expert ! ÉDITORIAL Cher lecteur, PNY, leader sur le marché informatique au niveau mondial depuis plus de 30 ans, n’a cessé de faire évoluer son offre en tant que fabricant et distributeur de solutions mémoires, graphiques et périphériques, en proposant des produits innovants et fabriqués selon les critères de qualité les plus exigeants. Les solutions PNY s’adressent tant au grand public qu’au professionnel, dans des domaines aussi variés que la photographie, le jeu, la conception graphique, le design 3D ou la mobilité. SOMMAIRE 4 Les nouvelles cartes NVIDIA Quadro de PNY 6 NVIDIA et PNY Un partenariat au service des besoins d’entreprise 8Le marché des Workstations 10Les GPU Quadro et leurs fonctionnalités avancées 12Les solutions Quadro au cœur des planétariums les plus sophistiqués 14Les nouvelles Quadro à l’épreuve des Benchmarks Au travers de ce Tech Guide, vous découvrirez des solutions complètes qui dynamiseront votre offre. En choisissant les produits PNY, vous faites le choix d’un fournisseur reconnu mondialement dont la priorité est de vous apporter un service de proximité et de vous accompagner dans le développement de votre activité. Jérôme Bélan CEO PNY PC EXPERT / PNY 3 TECHGUIDE Les nouvelles cartes NVIDIA Quadro de PNY Avec davantage de mémoire embarquée, des rendus plus rapides et plus précis, des performances boostées et une capacité à gérer davantage d’écrans, la nouvelle gamme Quadro prend les devants. Conçues pour une fiabilité extrême et les besoins professionnels, toutes ces cartes sont garanties trois ans.. À l’heure où la 3D Relief et l’ultra-haute définition 4K imposent une pression toujours plus lourde sur les performances d’affichage des logiciels de CAO, de création graphique et de montage vidéo, il est essentiel d’adapter les technologies à ces nouvelles charges et aux besoins de productivité croissants des créatifs et industriels. L es cartes Quadro sont bien davantage que des cartes graphiques. Ce sont des solutions professionnelles. Elles sont conçues comme un tout pensé, assemblé et fabriqué pour répondre aux exigences des métiers de la CAO, de la simulation, de l’imagerie médicale et scientifique, du cinéma et des arts graphiques. Ici, GPU, carte graphique, pilotes, SDK et logiciels forment un ensemble testé et certifié pour fonctionner de concert de façon optimale et fiable. C’est pourquoi NVIDIA s’est associé à PNY pour produire en exclusivité (pour l’Europe et les ÉtatsUnis), les solutions Quadro. Ce fort partenariat permet une meilleure intégration des composantes logicielles et matérielles. Il permet également de certifier les cartes sur les principaux progiciels du marché tout en simplifiant la tâche des éditeurs de logiciels qui peuvent optimiser leur code pour un seul modèle avec l’assurance de performances stables et prédictibles. Des cartes pour les pros Une gamme Next Gen Pour tout utilisateur professionnel, les performances insuffisantes, les crashs et instabilités, les artéfacts inattendus dans le rendu et les incompatibilités logicielles ont un impact direct sur leur productivité, la qualité de leur travail, et le respect de leurs deadlines. TECHGUIDE 4 PC EXPERT / PNY PNY et NVIDIA introduisent, en cette fin d’année, la nouvelle génération de cartes professionnelles Quadro qui procure environ 40 % de performance supplémentaire et double la capacité des jeux de données à traiter – pour le même prix. La nouvelle gamme La nouvelle gamme PNY « NVIDIA Quadro » NVIDIA Quadro K420 Cette carte « low profile » d’entrée de gamme, servie par son format compact et sa faible consommation électrique (41 W suffisent à l’alimenter), est essentiellement destinée aux terminaux de visualisation. Dotée de 1 Go de mémoire GDDR3, d’un GPU 400 MHz à 192 cœurs CUDA, elle propose une sortie DisplayPort 1.2 et une sortie DVI. NVIDIA Quadro K620 Autre carte d’entrée de gamme, cette K620 « Low Profile » est adaptée aux mini-stations principalement utilisés comme stations de visualisation ou comme stations secondaires de montage vidéo. Elle possède 2 Go de mémoire GDDR3 et s’appuie sur un GPU à 384 cœurs CUDA. Elle aussi possède une sortie DisplayPort 1.2 et une sortie DVI. NIVIDIA Quadro K2200 Avec la K2200 on entre dans le vif du sujet. Voilà un modèle milieu de gamme, bien adapté à l’édition vidéo et à l’animation 3D, qui s’appuie sur un GPU d’architecture Maxwell pour une consommation électrique mesurée (puissance requise de 68 W) malgré ses 640 cœurs CUDA. Elle embarque 4 Go de mémoire GGDR5 avec une bande passante de 80 Go/s. On peut directement y connecter trois moniteurs indépendants grâce à ses deux sorties DisplayPort 1.2 et sa sortie DVI. C’est la carte idéale pour tous les besoins traditionnels en matière de 3D et de modélisation. NIVIDIA Quadro K4200 Avec la K4200 débute le haut de gamme des solutions professionnelles. Destinée à la CAO, au design, à l’imagerie médicale, au broadcasting, à l’animation 3D, cette carte intègre 4 Go de mémoire GDDR5. C’est aussi le premier modèle « mono-slot » du marché capable d’accéder à toutes les fonctionnalités avancées de gestion stéréoscopique, de broadcasting (SDI) et de synchronisation (Quadro Sync), le tout à moindre coût. NIVIDIA Quadro K5200 La K5200 est promise à un bel avenir. Avec ses 2 304 cœurs CUDA, ses 8 Go de mémoire GDDR5 embarquée, sa bande passante de 192 Go/s, ce modèle propose toute une panoplie de solutions allant de modèles simples et économiques orientés visualisation à basse consommation, aux modèles offrant une puissance extrême et sans équivalent sur le marché pour satisfaire les nouveaux besoins imposés par l’ultra-haute définition et le Big Data notamment. Dénominateurs communs répond à tous les besoins avancés en matière de recherche, vidéo, modélisation et simulation et procure un gain de puissance remarquable par rapport à l’ancienne génération K5000. Aussi variés et complémentaires soient-ils, ces différents modèles possèdent des points communs fondamentaux. Tous permettent, avec un seul GPU, de gérer jusqu’à 4 écrans indépendants (en profitant du montage en série « daisy chain » du DisplayPort 1.2) et NIVIDIA Quadro K6000 Lancée plus tôt cette année, la solution Quadro K6000 demeure le fleuron de la gamme. Avec ses 2 880 cœurs CUDA, ce monstre de puissance se destine essentiellement à l’imagerie médicale et aux calculs scientifiques en double précision, autant d’applications qui ont réellement besoin des 12 Go de mémoire GDDR5 embarquée et des 288 Go/s de bande passante ! offrent des résolutions de 3 840 x 2 160 pixels à 60 Hz ou 4 096 x 2160 pixels à 48 Hz. Tous supportent la plateforme de calculs parallèles CUDA et son modèle de programmation. Tous proposent une compatibilité certifiée avec les standards professionnels OpenGL, DirectX, OpenCL et DirectCompute. Tous disposent de NVIDIA nView Workspace Manager pour agencer de façon intuitive les fenêtres entre les multiples écrans reliés à la carte. Et tous intègrent des fonctions d’administration avancées avec notamment la possibilité de configurer et surveiller le matériel au travers de Microsoft WMI et des outils de gestion de parc informatique. PC EXPERT / PNY 5 TECHGUIDE NVIDIA et PNY Un partenariat au service des besoins d’entreprise DIA iRay, NVIDIA Sync, NVIDIA CUDA, NVIDIA Mosaic). En outre, si NVIDIA confie la fabrication de ses composants grand public à différents fabricants d’Asie, celle des Quadro est le fruit d’un partenariat qualitatif avec PNY dans ses usines américaines. PNY, un siège européen en France L a magie des cartes Quadro n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’un partenariat exceptionnel entre deux acteurs majeurs de l’univers des Workstations et du rendu graphique professionnel. NVIDIA, l’inventeur du GPU Fondé en 1993 en Californie, NVIDIA est considéré comme l’inventeur du GPU. L’entreprise a largement contribué à faire du GPU, autrefois dédié à l’accélération graphique, un processeur universel placé au cœur de révolutions comme le traitement d’images (notamment en médecine), la reconnaissance visuelle, le Machine Learning ou la réalité augmentée. Si NVIDIA est réputé pour ses accélérateurs GeForce destinés aux ordinateurs et portables grand public, et très apprécié des hard core gamers, il est aussi un partenaire d’avenir pour toutes les entreprises. Avec des solutions comme son appliance GRID VCA, il installe aujourd’hui ses GPU au cœur des datacenters et invente les technologies qui permettent désormais d’héberger les Workstations dans le Cloud et d’afficher des rendus exceptionnels sur tous les appareils mobiles. Sa gamme de GPU Tesla révolutionne l’informatique parallèle et les calculs scientifiques et anime certains super-computers comme le Titan de Oak Ridge National Labs. Mais le fabricant est aussi très présent au cœur des stations de travail. Selon l’institut JPR, NVIDIA animait 81 % des Workstations fin 2013. Sa gamme Quadro (dont les processeurs à architecture Kepler embarquent plus de 7 milliards de transistors) est certifiée par le plus grand nombre d’ISV et d’éditeurs qui en exploitent les fonctionnalités originales (NVITECHGUIDE 6 PC EXPERT / PNY Créé en 1985 aux USA par Gadi Cohen, PNY Technologies est l’un des plus grands fabricants mondiaux de périphériques pour ordinateurs et pour la mobilité. Son usine ultra-moderne de 56 000 m2 à Parsippany dans le New-Jersey (USA) produit des extensions, cartes et clés mémoire et bien sûr des cartes graphiques autour des technologies NVIDIA GeForce, NVS et Quadro. Réputée pour la qualité de fabrication de ses produits, l’entreprise est devenue le partenaire exclusif de NVIDIA sur les marchés américains et européens des Workstations lors de la l’introduction de la toute première génération de solutions Quadro. PNY a ouvert sa filiale européenne PNY EMEA dans la région bordelaise dès 1994, afin de répondre aux besoins du marché européen. Cette proximité lui permet aujourd’hui d’établir des liens privilégiés avec les revendeurs français et d’offrir un support personnalisé et en français aux partenaires ISV et intégrateurs qui embarquent les cartes NVIDIA Quadro de PNY au cœur de leurs solutions professionnelles. Parce que qualité rime avec fiabilité Le concept même de Quadro n’admet aucun compromis sur la qualité de la solution, aussi bien dans sa partie logicielle que matérielle. Quadro est le fruit d’un partenariat industriel entre PNY et NVIDIA afin de s’assurer que tout le processus de sa conception à sa distribution en passant par sa fabrication respecte un cahier des charges rigoureux. La « reliability first » est au cœur des préoccupations de l’engineering, de la sélection des pièces, composants et matériaux, de la réalisation des pilotes, des tests et bien sûr du support, un point sur lequel PNY est très attentif avec des équipes dédiées Quadro basées à son siège social européen de Bordeaux. Lors de leur fabrication, les cartes Quadro de PNY sont soumises à des tests intensifs qui vont jusqu’à vérifier leur tolérance aux chocs, aux vibrations et aux élévations de températures excessives. Chaque évolution des pilotes Quadro est soumise à 9 000 heures de tests, mais elle doit aussi passer les certifications des principaux partenaires ISV à commencer par Adobe, Autodesk, et Dassault Systèmes. INTERVIEW CROISÉE Stéphane Quentin de NVIDIA France, Laurent Chapoulaud de PNY Technologies France Quelle est la stratégie qui guide la gamme NVIDIA Quadro ? SQ : Depuis l’origine, l’idée fondatrice des Quadro n’est pas d’offrir simplement du hardware mais tout un environnement cohérent avec notamment une attention particulière portée sur les interactions entre le GPU et les logiciels professionnels qui l’exploitent. Comment se traduit le partenariat entre PNY et NVIDIA autour des Quadro ? LC : PNY Technologies est le partenaire exclusif de NVIDIA pour l’ensemble des cartes QUADRO additionnelles pour stations de travail, sur l’Europe et les États-Unis. À ce titre PNY se charge de la promotion, de la mise sur le marché et du support avant-vente et après-vente des cartes Quadro et de l’ensemble de la gamme professionnelle NVIDIA comprenant également les cartes TESLA pour calcul haute performance et les cartes GRID pour solutions graphiques de virtualisation. Quelles sont les forces de PNY en tant qu’acteur sur le marché professionnel des stations de travail ? LC : Des cycles de vie très longs, une garantie de 3 ans avec possibilité d’extensions de garantie, une prise en charge de toutes les marques de stations de travail y compris des installations les plus complexes, des ingénieurs d’applications de terrain dédiés à Quadro, une certification des procédures de support logiciel (et de suivi des bugs), l’existence d’options de remplacement élaborées pour les déploiements critiques… Clairement, PNY délivre à ses clients professionnels un niveau de service et d’engagement sans égal. Ajoutez à cela le support technique gratuit et un support avant-vente avec assistance à la configuration du système et vous serez convaincu de notre engagement indéfectible envers la satisfaction de nos clients. Quels sont les atouts phares de la nouvelle gamme Quadro ? SQ : Outre les gains de performance, les principaux bénéfices sont la possibilité de travailler sur des Data Sets deux fois supérieurs à la précédente génération et des capacités de calcul plus élevées. Les nouvelles Quadro permettent également d’accéder à la virtualisation avec cette idée de disposer de stations de travail Quadro qui peuvent interagir à distance avec des PC, Macs et tablettes. LC : Cela permet de visualiser des modèles 3D toujours plus complexes et de réaliser des rendus 3D de meilleure qualité dans des temps plus réduits. Cela dit, la gestion d’un grand nombre d’écrans en résolution 4K, avec une qualité d’image encore supérieure, est aussi un atout phare de la nouvelle gamme. Qu’est-ce qui fait leur spécifité par rapport aux cartes GeForce ? LC : Sur les cartes grand public (GeForce) NVIDIA fabrique le cœur de la carte (le GPU) et laisse l’ensemble de ses partenaires (dont PNY) fabriquer leurs propres cartes autour de ce GPU. D’où les différences de prix et de qualité entre les différents partenaires. Les cartes professionnelles QUADRO sont conçues, fabriquées et testées dans leur globalité par NVIDIA. Le design complet de la carte est fait par NVIDIA et chaque composant est qualifié. Le niveau de qualité qui en résulte est donc bien supérieur aux cartes grand public leur permettant ainsi d’être utilisées en environnement professionnel 7 j/7 24 h/24. SQ : Il ne faut pas voir les cartes Quadro comme des cartes graphiques, mais comme des solutions professionnelles d’entreprise pour résoudre des problèmes métiers. Elles sont le fruit d’énormément de ressources d’ingénierie au niveau des pilotes et des moteurs. L’acte d’achat démarre par une volonté de trouver la solution idéale pour le logiciel utilisé et les besoins d’affichage particulier du client. PC EXPERT / PNY 7 TECHGUIDE Le marché des Workstations 2014, l’année record Le marché des stations de travail n’a jamais été aussi florissant. Un marché qui se démarque fortement de celui plus traditionnel du PC par les exigences de leurs utilisateurs. Il en résulte des spécificités parfois encore mal comprises par les directions informatiques et financières… L e marché des « Workstations », ou stations de travail en français, est un marché qui ne cesse de croître alors même que celui du PC reste morose malgré une relative reprise depuis la mise au rebus de Windows XP. Selon l’institut JPR, ce marché a même rarement été aussi actif. Alors qu’il avait cru en moyenne de 8 % en 2013, il affiche une croissance à deux chiffres depuis le début 2014, réalisant des records au second trimestre. En un trimestre il s’est ainsi écoulé plus d’un million de Workstations soit une augmentation de 11,5 % par rapport à l’année précédente. Qu’est-ce qu’une Workstation aujourd’hui ? La différence entre un PC et une Workstation n’est pas toujours très claire dans l’esprit des utilisateurs, d’autant que ces machines partagent des composants similaires. Similaires, certes, mais pas identiques. Car conçues pour des usages professionnels avancés, elles utilisent des composants plus performants et plus fiables. Leur architecture est pensée et optimisée pour les logiciels auxquels elles sont destinées. Parce que les workloads confiés aux Workstations les conduisent à fonctionner à plein régime, souvent 24 h/24, 7 j/7, leur conception s’apparente en réalité bien davantage aux serveurs qu’aux PC avec des redondances au niveau des alimentations et du stockage ainsi qu’une maintenance simplifiée (alimentation plug & play, remplacement des disques sans outillage). Les Workstations sont ainsi généralement construites autour : - d’un ou deux processeurs de type Intel Xeon, autant pour leur performance que pour leur fiabilité, - d’une vaste capacité mémoire (souvent avec correction d’erreurs ECC embarquée), - d’une capacité disque étendue et protégée en RAID, - et d’une ou plusieurs cartes GPU professionnelles à l’instar des NVIDIA Quadro. Plus que tout autre composant, ce GPU est l’élément central qui fait la différence avec sa puissance spécialisée pour les traitements professionnels (OpenGL, OpenCL, CUDA) à la base des workloads singuliers confiés aux Workstations (simulation, rendu en ray-tracing, imagerie médicale, traitements vidéos temps réel, etc.). La productivité, seule mesure pertinente Nombre d’entreprises et de DSI mesurent assez mal l’avantage fondamental des workstations sur des PC traditionnels. Certaines, sous la pression de leur contrainte budgétaire, visent les solutions au plus bas coût d’acquisition en perdant de vue, qu’en matière d’informatique professionnelle, la seule mesure qui compte vraiment c’est la productivité. Les utilisateurs de Workstations, ingénieurs, graphistes, designers, statisticiens, médecins, animateurs, sont par nature des employés aux salaires élevés qu’il faut garder toujours opérationnels et productifs. Le coût d’inactivité de tels collaborateurs – parce que leur ordinateur, leur principal outil de travail, est en panne ou rame excessivement à chaque traitement de fond – dépasse allègreTECHGUIDE 8 PC EXPERT / PNY ment les quelques centaines d’euros qui différencient un PC d’une Workstation. Il ne s’agit pas ici de s’intéresser au nombre de calculs vectoriels ou de polygones réalisés par seconde, mais à quelle vitesse le travail peut être concrètement réalisé (en tenant compte des aléas de l’électronique) et avec quelle qualité de rendu au final. Chaque nouvelle génération de Quadro, animant chaque nouvelle génération de Workstations, vise avant tout à améliorer la productivité, en réduisant les goulets d’étranglement, en accélérant les traitements et en optimisant les workflows afin de satisfaire des deadlines toujours plus serrées. De l’importance des certifications Dans un tel contexte, il faut des Workstations – et par voie de conséquence des GPU – conçues pour répondre à ces besoins spécifiques. Non seulement les NVIDIA Quadro sont conçus pour être efficaces et fiables, mais ils sont surtout calibrés pour produire des résultats prédictibles et d’une qualité irréprochable sur les applications auxquelles ils le se destinent (AutoCAD, Maya, 3DS Max, Catia, Solidworks, Adobe CC, etc.). Cela signifie que non seulement ils incorporent des fonctionnalités spécifiques (Quadro Sync, Quadro Mosaic, profondeur couleur en 30 bit plutôt que 24, etc.) mais surtout qu’ils sont testés, paramétrés et au final certifiés pour tirer le meilleur de plus de 200 applications. Réciproquement, ces logiciels exploitent les spécificités des GPU Quadro pour optimiser l’exécution de leurs traitements et tirer profit de leurs fonctionnalités avancées. Déploiement et administration Les utilisateurs de Workstations sont typiquement des personnes qui manipulent de l’information critique pour le business de l’entreprise. Qu’il s’agisse de protéger la sécurité des propriétés intellectuelles ou de préserver les heures de travail réalisées des conséquences d’un incident matériel, les Work stations doivent être simples à maintenir, administrer et sécuriser. Si la simplicité de maintenance et la sécurisation dépendent intrinsèquement de la conception du boîtier (remplacement des alimentations, disques et mémoires sans outillage) et des technologies annexes embarquées (vPro, Bitlocker, SecureBoot, etc.), l’administration impose d’avoir un regard complet sur la machine y compris sur son étage graphique. Ce qui requiert des outils adéquats. Seuls les GPU professionnels comme les Quadro bénéficient du toolkit « NVIDIA Display & GPU Management » qui permet de configurer, mettre à jour, analyser et surveiller à distance l’étage graphique d’un parc de Workstations. Au travers de WMI (Windows Management Instrumentation) et des outils classiques de surveillance de parc informatique, les administrateurs peuvent analyser l’état de santé des GPU et des écrans, anticiper les pannes, recevoir des alertes en cas de surchauffe par exemple, et analyser les usages afin de vérifier que des machines ne sont pas excessivement saturées ou sous utilisées par exemple. Vers la virtualisation des Workstations Avec l’intégration des technologies « GPU passthrough » et « virtualGPU » de NVIDIA, de plus en plus d’entreprises s’interrogent sur l’opportunité de virtualiser les stations de travail au sein de serveurs dans les datacenters. L’objectif n’est pas de remplacer toutes les stations de travail physiques, mais plutôt d’apporter des solutions complémentaires pour consolider les équipements les moins utilisés et concrétiser de nouveaux scénarios. Cette virtualisation permet notamment de conserver les données les plus sensibles dans le datacenter et d’éviter échanges et transferts risqués, de mieux appréhender les pics d’activité en jouant sur l’élasticité des VM, et surtout de matérialiser toutes sortes de scénarios mobiles où l’on est amené à montrer/animer/éditer des modèles en 3D depuis des tablettes ou des ordinateurs nomades. PC EXPERT / PNY 9 TECHGUIDE Les GPU Quadro et leurs fonctionnalités avancées Pour beaucoup, le GPU est ce circuit magique au cœur des PC qui anime des mondes virtuels en 3D chaque année un peu plus réalistes. Mais c’est bien plus que cela… Tellement plus. I l est vrai que le rendu des merveilles de la nature désormais virtuellement retranscrites par les ordinateurs est de plus en plus bluffant. Que ce soit la complexité des reflets de l’eau ou des rides d’un visage, la richesse des effets de lumière, le mouvement des herbes, des feuillages ou d’une chevelure… Les ordinateurs sont désormais capables de simuler le réel avec une véracité qui confine à la perfection. Fidélité et fiabilité S’il fallait autrefois, des heures voire des jours entiers pour afficher de telles représentations virtuelles du réel, les GPU actuels se révèlent désormais capables de les générer et de les animer en quasi temps réel alors même qu’on leur demande désormais de produire des images en 4K stéréoscopique. Si les accélérateurs graphiques grand public n’ont que faire de la précision d’affichage et se focalisent uniquement sur la vitesse sans se soucier des artéfacts et approximations qui peuvent en résulter, les GPU professionnels (et les pilotes graphiques qui les contrôlent) se concentrent à l’inverse sur la précision du rendu et la fiabilité des résultats obtenus. Pour autant, les performances restent un sujet essentiel, car dépendent TECHGUIDE 10 PC EXPERT / PNY d’elles la productivité des utilisateurs et le confort d’utilisation de leur station de travail. Pouvoir se déplacer en temps réel dans la représentation virtuelle d’un futur bâtiment ou d’un prototype de véhicule se révèle aujourd’hui essentiel pour convaincre les clients de la pertinence du projet. Pouvoir ajuster en temps réel les effets de lumière ou les mouvements de caméra d’une animation en image de synthèse pour une publicité ou un film simplifie évidemment le travail des graphistes-animateurs, mais améliore aussi la productivité et diminue les coûts en réduisant les délais de production. Des bêtes de calcul parallèle Mais aujourd’hui, les GPU ne sont plus uniquement des accélérateurs graphiques. Ils intègrent des centaines voire des milliers de cœurs pensés pour le calcul parallèle (là où les CPU classiques se contentent la plupart du temps de 4 cœurs – le plus puissant des CPU actuels, l’Intel Xeon E5v3 comptant 18 cœurs). Aujourd’hui, NVIDIA, au travers de son architecture de calcul parallèle CUDA, maîtrise la puissance des GPU pour leur faire réaliser des tâches autres que purement graphiques (l’un des super-computers les plus puissants de la planète utilise des GPU NVIDIA pour offrir 27 pétaFLOPS de puissance). CUDA est notamment disponible sur les GPU professionnels Quadro et ce modèle de programmation est utilisé par Adobe et d’autres éditeurs pour accélérer les calculs d’effets spéciaux sur les logiciels de retouche d’image ou de montage vidéo. Ces technologies permettent surtout d’utiliser le même GPU pour réaliser le rendu de modèles 3D mais aussi pour les analyser et les simuler. Un atout considérable à l’heure du Big Data. CUDA est également au cœur de l’algorithme de rendu en ray-tracing de NVIDIA, dénommé iRay, aujourd’hui utilisé par nombre de logiciels tels que 3DS Max, Maya ou Catia. En outre, les GPU Quadro supportent aussi OpenCL (Open Computing Language), le standard de programmation des systèmes parallèles hétérogènes. La vidéo aussi requiert de la performance Ce serait aussi une erreur de croire que les GPU ne sont capables que de générer des mondes virtuels. Ils savent également travailler en temps réel sur les flux vidéos. Avec l’arrivée de la 4K dans les productions télévisuelles, et l’utilisation de plus en plus fréquentes des résolutions 6K ou 8K pour la masterisation cinéma, les besoins de puissance pour manipuler de tels flux sont désormais critiques. Tous les Quadro de nouvelle génération embarquent ainsi un encodeur H264 dédié et une accélération matérielle du rendu de deux flux Blu-ray simultanés (pour du PiP par exemple). Les K2200/K4200/K5200 disposent également d’une technologie « GPUDirect for Video » qui permet au fabriquant de matériels vidéos (notamment en broadcasting) d’envoyer directement vers le GPU et de récupérer directement depuis le GPU, un flux vidéo sans passer par le CPU et la mémoire RAM centrale des machines. Un atout technique qui évite d’introduire des délais et latences dans le traitement des images vidéos. Fonctions spéciales pour usages professionnels Indispensables aux calculs de simulation, à la génération d’images de synthèse et aux traitements des flux vidéos, les GPU professionnels sont également indispensables à la gestion des écrans et projections de grande taille. Ils embarquent en effet des technologies indispensables pour gérer des murs d’écran (Quadro Mosaic) ou synchroniser à l’image près des projecteurs pilotés par des machines différentes (Quadro Sync). C’est l’union de ces deux technologies qui permet d’animer des murs vidéo, des écrans de plus de 30 mètres dans les stades ou des planétariums numériques. Jusqu’ici, ces technologies n’étaient accessibles qu’au haut de gamme. Elles sont aujourd’hui intégrées dès les modèles K4200, ce qui permet notamment, en équipant une seule et même machine de 4 cartes Quadro K4200, de piloter directement un mur de 16 écrans avec un budget bien plus abordable que précédemment. De Kepler à Maxwell Les Quadro K4200, K5200 et K6000 s’appuient sur l’architecture GPU « Kepler » introduite dans la précédente génération. Cette architecture se focalisait sur la qualité du rendu (bindless texture, antialiasing FXAA et TXAA), la performance et les capacités de calcul parallèle avec l’introduction de GPU Boost (pour adapter dynamiquement les fréquences et voltages des cœurs en fonction des charges et de la température) et de Dynamic Parallelism (permettant au GPU d’accélérer les boucles imbriquées et de gérer les threads sans passer par le CPU). Mais avec ses Quadro K620 et K2200, NVIDIA commence à insuffler sa nouvelle architecture GPU « Maxwell » au cœur des solutions professionnelles. S’appuyant sur les innovations introduites dans Kepler, Maxwell bénéficie d’un design repensé des SM (Streaming Multiprocessor) qui améliore drastiquement l’efficacité énergétique. Ainsi, la K2200 se montre sur certains traitements 80 % à 90 % plus rapide que l’ancienne K2000 tout en conservant la même alimentation mesurée (moins de 70 W) ! On peut s’attendre à voir l’architecture Maxwell se généraliser à terme sur toutes les Quadro. Si ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, c’est parce que Quadro n’est pas qu’un GPU, c’est une solution qui, en tant que quelle, englobe tout un écosystème qui doit être cohérent. L’introduction de Maxwell sur le haut de gamme n’aura de sens que lorsque l’écosystème logiciel et CPU (via l’introduction des Intel Xeon E5v3 par exemple) sera arrivé à maturité. PC EXPERT / PNY 11 TECHGUIDE Les solutions Quadro au cœur des planétariums les plus sophistiqués La société française RSA-COSMOS fait rêver et voyager à travers l’univers des millions de spectateurs dans le monde. Ses planétariums s’appuient sur des compétences uniques, des logiciels exclusifs et la puissance des solutions NVIDIA Quadro… Damien Pelisse, Directeur technique de RSA Cosmos, a bien voulu répondre à nos questions et partager son retour d’expérience. Comment fonctionne votre solution ? Un animateur manipule notre logiciel d’exploration spatiale, SkyExplorer, depuis un terminal déporté pour prodiguer son enseignement de façon interactive. Les images sont calculées en temps-réel et projetées sur un écran hémisphérique. Le public est ainsi immergé dans l’espace. R SA Cosmos imagine, crée, conçoit et réalise des planétariums depuis 30 ans et a accompagné le tournant numérique de la fin des années 90 qui a vu les planétariums remplacer leurs salles de projection optique par des salles multimédias imagées par des simulations 3D temps réel générées par ordinateurs. Fabricant de solutions optiques, numériques, full dômes 3D, hybrides et portables, RSA Cosmos sait aujourd’hui répondre à tous types de projets et équipe plus de 150 planétariums à travers le monde. La société est notamment le maître d’œuvre du premier planétarium 4D d’Europe, construit en 2011 dans le parc d’attraction Rainbow Magic Land à Rome. Elle anime également le premier planétarium 3D ouvert en France, à Saint-Étienne. L’entreprise a créé ses propres outils logiciels de simulation et de projection 3D (SkyExplorer et DomeManager) pour répondre aux besoins très spécifiques des planétariums. Elle emploie à son siège en France, près de Saint-Étienne, des dizaines d’ingénieurs qui développent et enrichissent continuellement ces outils en partenariat avec l’INRIA, le CNRS, l’Institut de Physique du Globe de Paris et les Observatoires de Paris et Marseille. TECHGUIDE 12 PC EXPERT / PNY Une telle projection implique-t-elle des contraintes particulières ? Évidemment, techniquement, l’utilisation d’un écran hémisphérique change beaucoup de choses. Dans les applications classiques et les jeux, les développeurs utilisent des astuces pour cacher des éléments et ne se préoccupent pas des éléments placés hors du champ de vision du moniteur. Dans une projection à 360° en permanence, il est plus difficile de tricher et l’univers présenté doit être exempt de défauts dans son intégralité. SkyExplorer permet de se promener des confins de la galaxie jusqu’à l’échelle moléculaire, d’un seul tenant, sans aucun temps de chargement ni saute d’images. Ce qui nécessite bien évidemment une puissance de calcul phénoménale et requiert une qualité de rendu irréprochable. Comment exploitez-vous les GPU ? Contrairement aux apparences, on est ici dans un univers très différent du jeu vidéo. On manipule des univers 3D à très très grande échelle (là où les jeux se confinent à des univers finis et restreints). Une quantité innombrable de manipulations et de calculs sont directement réalisés dans les cartes graphiques au lieu du CPU, notamment pour tout ce qui est positionnement en temps réel des objets astronomiques. Par exemple, dans SkyExplorer, on peut afficher les quatre cent mille astéroïdes connus à ce jour et ceci à 60 images/s. En réalisant tous ces calculs au niveau GPU, on évite les transferts incessants avec le CPU et les données demeurent au plus près de l’affichage. Sur SkyExplorer, les GPU Quadro sont donc utilisés non seulement pour le rendu des images mais aussi pour tous les calculs scientifiques. On utilise également les « shaders » GPU pour calculer des modèles de terrain très détaillés avec des simulations atmosphériques et de lumières réalistes. Quelles fonctionnalités des cartes Quadro sont essentielles à votre solution ? Nous utilisons une fonctionnalité extrêmement particulière des cartes NVIDIA Quadro : c’est l’extension NVIDIA Sync qui permet de synchroniser à l’image près (grâce à du frame lock) les différents projecteurs. Il faut bien comprendre que pour générer une image hémisphérique de plus de 25 mètres de diamètre, il est impossible d’utiliser un seul projecteur. Pour couvrir l’intégralité du dôme, on utilise donc plusieurs vidéo-projecteurs (jusqu’à 8) reliés à plusieurs générateurs d’images (jusqu’à 24) qui doivent impérativement fonctionner de manière totalement synchrone pour proposer une image cohérente sur toute la surface du dôme. Toutes les images générées indépendamment par les différentes machines génératrices d’images (machines comportant, chacune, plusieurs cartes Quadro) peuvent ainsi être envoyées simultanément aux vidéo-projecteurs. En quelque sorte, ce mécanisme original permet de synchroniser tous les GPU bien qu’ils soient hébergés sur des machines séparées et différentes. Quels types de solutions Quadro utilisezvous ? Jusqu’ici nous utilisions des cartes Quadro 5000. Nous sommes actuellement en train de qualifier les nouvelles cartes Quadro 5200 qui s’intégreront rapidement à nos machines génératrices d’images. Qu’attendez-vous de la nouvelle génération de cartes Quadro ? L’arrivée de ces nouvelles cartes est un enjeu capital. Le logiciel SkyExplorer évolue au gré des découvertes scientifiques et de l’incorporation de nouvelles données toujours plus précises et détaillées. On a donc besoin de toujours plus de puissance pour offrir des simulations sans cesse plus réalistes. La quantité de mémoire doublée au sein des nouvelles Quadro est, en ce sens, un autre atout important pour nous. Avec les gains de performance des cartes Quadro 5200, on va désormais pouvoir passer à seulement deux machines par projecteur 4K ce qui contribuera non seulement à réduire les frais de maintenance mais aussi les coûts d’acquisition. Vous ouvrent-elles d’autres opportunités ? La fonction de synchronisation indispensable à la projection hémisphérique est désormais disponible dès les modèles Quadro 4200. Cela va nous permettre, pour les applications et les planétariums qui ont besoin de moins de puissance, de proposer des solutions plus accessibles. Il en résulte un avantage compétitif important. Car le marché mondial des planétariums numériques est extrêmement concurrentiel. Le logiciel est ce qui fait notre force et notre spécificité, mais nous avons besoin de cartes performantes et de les exploiter au mieux pour proposer les meilleures images et se démarquer de la concurrence, tout en étant capables de proposer des configurations adaptées au mieux aux besoins et aux budgets des prospects et clients. Qu’est-ce qui démarque ces solutions Quadro des autres cartes graphiques à vos yeux ? Ces solutions professionnelles se démarquent par deux qualités essentielles : la pérennité des technologies et la fiabilité. Pouvoir travailler directement avec PNY est aussi un gros atout pour notre entreprise. Grâce à eux, on peut aisément qualifier les nouvelles cartes dès leur disponibilité. On peut aussi à travers eux s’adresser directement à NVIDIA et obtenir des retours rapides et concrets sur les problèmes rencontrés. C’est important pour nous cette proximité. Et c’est aussi un gros avantage de ces cartes professionnelles : on a accès à un support de qualité et à notre écoute. PC EXPERT / PNY 13 TECHGUIDE Les nouvelles Quadro à l’épreuve des Benchmarks l Plus de performance pour mieux appréhender les nouveaux workloads. Telle est la promesse des nouvelles cartes Quadro. Mais comment les innovations de cette nouvelle génération se traduisent elles concrètement ? Réponses avec quelques benchmarks à l’appui… Le gain de performances demeure la principale motivation à la modernisation des machines et au remplacement des cartes graphiques. Si les performances sont intrinsèquement liées aux évolutions de l’architecture des GPU, elles dépendent également d’autres facteurs tels que la mémoire utilisée, la bande passante allouable entre le GPU et la mémoire, la qualité des pilotes graphiques, les accélérations matérielles incorporées au cœur du GPU ou de la carte. Elles dépendent aussi fortement de la qualité des SDK fournis par NVIDIA et de la capacité des éditeurs à les adopter pour optimiser le code de leur logiciel afin qu’ils exploitent les différentes accélérations et optimisations spécifiques au GPU. Autrement dit, si les performances théoriques des nouveaux GPU demeurent une mesure intéressante, rien ne reflète mieux les gains en matière d’expérience utilisateur que de mesurer les gains réels obtenus sur les applications elles-mêmes ; aujourd’hui, celles d’éditeurs comme Autodesk (3DS Max, Maya, AutoCAD), Dassault System (Catia, SolidWorks). Davantage de puissance pour une productivité accrue et un plus grand confort Évidemment, plus un GPU dispose de cœurs, de mémoire graphique dédiée et de bande passante sur ses bus, plus il est capable de traiter un nombre TECHGUIDE croissant de données. Comparée à l’ancienne génération de cartes Quadro (les K600, K2000, K4000 et K5000), et pour le même prix, la nouvelle 14 PC EXPERT / PNY génération de cartes Quadro propose le double de mémoire et entre 75 % et 100 % de cœurs CUDA supplémentaires. Il en résulte une capacité immédiate à générer plus rapidement des scènes plus larges, à traiter des volumétries deux fois plus grandes de données, à afficher en temps-réel avec une meilleure fluidité des univers 3D toujours plus complexes. Non seulement la productivité augmente, mais les designers, graphistes et ingénieurs gagnent en confort d’utilisation sur leurs logiciels préférés (ici, plus de puissance se traduit directement par davantage d’interactivité et de réactivité). Gains en pratique Mais les accélérations sont encore plus spectaculaires dès lors que les logiciels exploitent spécifiquement les fonctionnalités des nouvelles Quadro. Par exemple, la Quadro K4200 affiche un gain de 80 % sur le benchmark Arion par rapport à la génération K4000. 80 % c’est aussi le gain de temps pour générer une scène en « iRay » sous 3DS Max et Maya. De même, la solution K5200 se montre 44 % plus rapide pour générer un rendu sous 3DS Max et 36 % plus véloce pour appliquer des effets sur des flux vidéos 4K sous Adobe Premiere Pro CC 2014 que la précédente génération K5000. Face à la concurrence Sur le marché des cartes accélératrices à moins de 500 euros, la Quadro K2200 s’affirme comme la nouvelle référence pour tous les traitements de modélisation et d’animation d’images de synthèse. Même la Quadro K620 permet aujourd’hui de modéliser des objets complexes sous SolidWorks avec une interactivité maximale tant ses performances sont en progrès par rapport à l’ancienne génération. Sur le marché des cartes hautes performances, les nouvelles K4200, K5200 et K6000 se montrent largement plus véloces que leurs concurrentes (avec un gain moyen d’environ 40 %) aussi bien sur les rendus 3D que sur la manipulation de flux vidéo en ultra-haute définition. PC EXPERT / PNY 15 TECHGUIDE