Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli Création Théâtrale 2015

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t r a d u i t d e l’ a l l e M a n d pa r J e a n l a u n ay
l e s é d i t i o n s t h é ât r a l e s
Peepshow dans les Alpes
de Markus Köbeli
(éditions Théâtrales)
Traduit de l’allemand par Jean Launay
Création Théâtrale 2015
Contacts : [email protected] Anaïs Prat 06 24 95 36 76 Charlotte Humbert 06 87 02 25 67
www.lesfeebulleuses.com - Association Les Féebulleuses Château de Liviers 07000 Lyas
Peepshow dans les Alpes, de Markus Köbeli
Texte publié aux éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteur, avec le soutien du centre culturel Suisse de Paris.
Graphisme de l’affiche : Cécile Galicher
Sommaire
1 - Peepshow dans les Alpes............................p3
> L’intrigue...........................................................p3
> Une tragi-comédie universelle........................p4
2 - Mise en scène et scénographie.................p5
> Du théâtre dans le théâtre dans la ferme.......p5
> Une «mise en scénographie» sur tous les fronts p5
> Le jeu..................................................................p6
> La table des Holzer...........................................p6
> Esthétique et temporalité................................p7
> Lumière et son..................................................p7
3 - Le théâtre des Féebulleuses s’adapte à votre
terrain et joue avec lui!.....................................p8
> Une culture plein champ élevée en plein air....p8
> Une scénographie ouverte sur le lointain........p8
4 - Les Féebulleuses et Cie ..............................p9
5 - L’équipe.....................................................p10
6 - La Presse.................................................... p12
7 - Fiche technique, contacts..........................p13
Peepshow dans les Alpes
L’intrigue
Les Holzer forment une famille équilibrée : un père, une mère, un fils, une fille et un
grand père de 90 ans.
Devant leur ferme passe la route qui mène à un célèbre sommet. En face de chez eux les
touristes s’arrêtent par cars entiers avec pour unique et trivial objectif, la « visite » de l’urinoir local.
Cela donne une idée aux Holzer. Leur exploitation agricole ne rapportant plus rien, ils
sont tentés, pour gagner un peu d’argent, de mettre en scène leur vie de tous les jours
devant un public de touristes, toujours friands de pittoresque et de couleurs locales…
Cependant, la crainte de proposer un spectacle rébarbatif les amène à se demander au
préalable « Comment est-ce qu’on vit ? »… et c’est la révélation. Ils constatent amèrement
que leur existence est trop ennuyeuse pour être donnée en spectacle.
Ils oublient alors le reality-show et ressuscitent une vieille pièce de théâtre dans laquelle
l’un d’eux a joué jadis. Puis ils jouent Heidi et finissent par se prendre à ce jeu lucratif autant
qu’ils sont pris au piège de l’inconséquence de leur vie.
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Une tragi-comédie universelle
Peepshow dans les Alpes est généralement présentée comme une comédie rurale et en effet,
il s’agit bien d’une simple famille, dans une ferme de montagne, menant une vie frustre et
monotone.
Cependant, cette famille ressemble à d’autres, rurales ou citadines, dont le niveau de vie
a été miné par les crises successives, jusqu’au point de non retour où l’inévitable remise en
question des valeurs établies peut s’avérer dangereuse.
Pas simplement « rurale » donc, et pas juste une comédie, Peepshow dans les Alpes est
l’autopsie pathétiquement drôle d’une cellule familiale rongée par le non-dit et qui va devoir
se poser la question « Comment on vit ? » si elle ne veut pas être ridicule devant les touristes.
Cette question en amène d’autres :
Est-ce que notre vie est intéressante ? Est-il facile de sortir de l’anonymat ?
Ca veut dire quoi « c’était mieux avant » ?
Pourquoi les autres ? C’est quoi une maison ? Pourquoi une vache ?
Pourquoi la mémoire, les rêves…? Et pourquoi l’amour filial ?
D’ailleurs que devient l’amour après vingt cinq ans de vie familiale ?
Cette foire aux questions tourne rapidement au remue-ménage. Un grand vent s’engouffre dans la ferme. Les cinq membres de la famille vont décoller…
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Mise en scène et scénographie
DU THEATRE DANS LE THEATRE DANS LA FERME
Dans la vie des Holzer, le théâtre se dissimule sans cesse à l’intérieur du théâtre et l’action
de Peepshow dans les Alpes fonctionne comme les poupées gigognes.
Par exemple, lorsqu’un membre de la famille observe les autres dans leur quotidien afin
d’en évaluer le niveau d’intérêt, il se comporte en « public ». Pour lui ce qu’il voit du tableau
familial est assez désespérant. Pour le « vrai » public en revanche, l’ensemble devient grotesque et beaucoup plus drôle.
A la vie comme à la scène, les Holzer règlent parfois leurs comptes pendant un « show »,
devant les touristes. Le drame familial se dissimule alors dans la comédie qui se réfugie à
son tour dans la farce, pour ressurgir à la surface d’une réalité où la trivialité le dispute au
ridicule.
UNE «MISE EN SCENOGRAPHIE» SUR TOUS LES FRONTS
Nous voulons que les Holzer soient cernés et leur vie privée jetée en pâture au public sans
aucune échappatoire possible. Nous avons donc décidé de placer les acteurs dans l’inconfort
d’une disposition quadri-frontale.
Pour eux, pas de « face », pas de « fond », pas de « jardin » ni de « cour ». Les yeux sont
partout. Pas non plus de « quatrième mur » dans cette maison sans murs où les dossiers de
chaises, munis de petits rideaux, servent de fenêtres qu’on peut porter à la main…
Les meubles sont ajourés afin de laisser libre le regard du public. Dans ce langage à la
fois réaliste et absurde se construit une scénographie où l’espace du public et l’espace privé
des Holzer s’entremêlent : les couloirs de la maison traversent les rangs de spectateurs et
le public installé tout autour de la scène devient une enceinte vivante qui se substitue aux
murs.
Ponctuellement, les spectateurs peuvent incarner les touristes présents à leurs shows,
mais l’instant d’après redevenir de « simples » spectateurs, voyeurs de la vie intime des
Holzer…
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LE JEU
Si la « quadri-frontalité » reste une contrainte de taille pour le jeu, elle libère pourtant les
acteurs de nombreuses contingences inhérentes à la théâtralité frontale classique. Dans cet
espace en « 3D », le jeu s’affranchit progressivement acte après acte, tout comme la parole
se libère chez les Holzer au fil des scènes.
Les comédiens se voient proposer une série de challenges intéressants. Ils doivent traverser cette histoire tels des funambules sur un fil tendu entre un huis-clos familial et les
spectacles qu’ils donnent pour les centaines de touristes qui les visitent chaque semaine.
Le plus drôle est que les Holzer n’ont à priori aucune aptitude à interpréter des personnages de théâtre. Dès lors, ce sont les comédiens qui doivent désapprendre à jouer pour
donner toute l’envergure drôle mais pathétique des Peepshow à la Holzer ; « jouer faux »
pour rester crédibles en quelques sortes.
LA TABLE DES HOLZER
La table des Holzer mesure 4 mètres de long. Elle est disposée au milieu d’un plateau de
6,50 mètres par 4 mètres : la maison des Holzer, leur principale pièce à vivre. C’est ici qu’ont
lieu les repas et les maigres conversations où ils s’échangent sobrement la parole.
Pour mieux se donner en spectacle, les Holzer vont se servir de cette grande table comme
d’un théâtre de tréteaux. Ils vont l’investir, l’envahir et la piétiner, dégradant ainsi un des
derniers symboles de l’unité familiale déchue.
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ESTHETIQUE ET TEMPORALITE
Chez les Holzer, le temps semble parfois s’être arrêté. Le grand père et les parents Holzer
sont d’une autre époque, perdus dans ce monde dont ils ont peur et qu’ils préfèrent commenter de loin. Chez eux rien n’est vraiment « ancien » ni vraiment « moderne », si bien
qu’au premier coup d’œil, on peut se demander si l’action se situe au milieu des années 80,
juste avant les années 2000, ou bel et bien au 21ème siècle…
Nous voulons laisser planer ce doute, abandonner le spectateur à une sensation d’anachronisme afin que progressivement cette famille se retrouve «hors du temps », oubliée de
tous, juste une étape sur la route qui mène à un sommet célèbre.
LUMIERE ET SON
Le son et la lumière sont restitués avec des sources intégrées à la scénographie, à partir
de ce que l’on trouve dans les maisons : lustres et autres beaux abat-jours, tourne-disque,
chaine hifi.
Le public et les personnages baignent dans la même lumière.
L’ensemble est manipulé par les comédiens en direct sur le plateau.
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Le théâtre des Féebulleuses s’adapte
à votre terrain et joue avec lui!
UNE CULTURE PLEIN CHAMP, ELEVEE EN PLEIN AIR
Notre direction artistique s’attache à jouer du théâtre en plein air et à créer du lien avec
l’environnement local et ses habitants. Nous défendons un théâtre de proximité, contribuant à élargir le champ des possibilités culturelles en milieu rural car le théâtre est un
vecteur de rencontres, de débats, et de chaleur humaine.
Notre spectacle peut être joué en salle, en champ, en église, chez l’habitant, en rue, en
cour, en grange, en grenier, en cave, en terrain de sport, en jardin…
Dans le texte les touristes viennent visiter un lieu-dit sur la route des Holzer. Nous en
profitons donc pour tenter d’adapter chaque représentation au patrimoine local.
Ainsi les Holzer sont chez vous et vous regardez chez eux.
UNE SCENOGRAPHIE OUVERTE SUR LE LOINTAIN
En extérieur, l’espace de jeu n’a pas de limite, puisque au-delà des couloirs qui mènent
derrière le public, le jeu continue. Les personnages peuvent arriver de l’horizon. Dans ce cas
l’espace environnant devient un élément indissociable de la scénographie.
Le plateau est un tout : scènes, abords, place du public et l’espace après celui ci, jusqu’aux
maisons voisines et jusqu’au bord du village. Le dispositif scénographique est un terrain de jeu
pour les représentations sur des places de villages et autres terrains remplis d’histoires et de
patrimoine.
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Les Féebulleuses et Cie
L’association Les Féebulleuses organise depuis 2010 le festival pluridisciplinaire du même
nom au château de Liviers à Lyas en Ardèche. Elle offre chaque année à ses festivaliers
une création unique de spectacle vivant. Pour perpétuer cette tradition en 2015, l’équipe a
proposé de réunir les compétences de ses membres pour réaliser une création théâtrale au
château. Au cours de résidences, scénographes, comédiens, techniciens, metteurs en scène
ont travaillé ensemble pour créer un moment théâtral surprenant, autour du texte Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli.
Les premières représentations ont eu lieu lors de la 6ème édition du festival les 5 et 6
septembre 2015, sur une terrasse en contrebas du château.
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L’équipe
Le père - Christophe Mirabel
Comédien et metteur en scène
22 ans après sa sortie de l’école de la Comédie de Saint-Etienne,
Christophe Mirabel a joué dans une soixantaine de pièces, participé à une dizaine de créations collectives, mis en scène cinq
spectacles, écrit des textes, donné des cours en milieu scolaire,
carcéral ou associatif, tourné dans deux films et une dizaine
de téléfilms, participé à la fondation de deux compagnies et
à l’organisation du festival Les Féebulleuses depuis 5 ans…
La mère - Virginie Desprès
Comédienne et metteur en scène
Elle joue avec la Cie l’Echappée belle depuis 1998 dans
des pièces de théâtre jeune public ou adulte, des farces
médiévales, du théâtre gestuel sans parole. Elle a organisé
deux tournées en roulottes avec une trentaine d’artistes
venus de tous les milieux artistiques. Elle a créé le festival
« Cabrioles » en 2003 à Saint Michel de Chabrillanoux (07),
festival de spectacles vivants dédié au jeune public.
Le fils - Romain Bressy
Comédien
Sorti de la formation de théâtre Arts en scène à Lyon,
il travaille avec des metteurs en scènes tels que Catherine Hargreaves et Christian Taponard. Il se frotte aussi
bien à des rôles comiques, avec des pièces courtes d’Eugène
Labiche, que dramatiques. Il transmet également sa
passion du théâtre aux plus petits à travers plusieurs pièces
jeunes publics. En 2014 il rejoint la troupe du Théâtre
National Populaire dirigée par Christian Schiaretti.
La fille - Anaïs Prat
Comédienne
Comédienne, elle continue de se former via des stages de
clown et d’improvisation. Elle participe aux créations collectives de la Cie la 6ème Cervicale depuis 2010 qui créée des
spectacles sur commande pour différents lieux et villages.
Elle anime des ateliers théâtre pour enfants et adolescents.
Diplômée d’un master de Conception et Gestion de Projets
Culturels, elle a cofondé l’association Les Féebulleuses en
2009 où elle est actuellement coordinatrice pour le festival.
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Le Grand-père - Georges Minisini
Comédien et homme à tout faire
Comédien depuis sa prime jeunesse, il participe
activement à la vie de plusieurs troupes de théâtre
amateur drômoises. A la fois comédien et metteur en
scène, il s’est également formé à la régie lumière.
Charlotte Humbert
Scénographe
Charlotte Humbert est scénographe, plasticienne et technicienne. Diplômée des Beaux-Arts de Toulon, et de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle travaille en tant que
scénographe et technicienne pour des compagnies de théâtre et
plusieurs festivals en France et à l’étranger (MIMA, Décibulles,
Les Récréatrales…). Son travail de recherche artistique s’oriente
en particulier vers l’art in situ. Ses créations se confrontent à
des environnements aussi divers qu’un ancien château fort, une
ruelle en Afrique ou une friche industrielle. Elle travaille également comme muséographe
pour le musée du textile de Wesserling (68). Elle a cofondé l’association Les Féebulleuses en
2009 où elle travaille essentiellement à la coordination, la scénographie du site et à l’adaptation in situ des spectacles. Pour Peepshow dans les Alpes, elle a réalisé la scénographie.
Estelle Duriez
Scénographe
Vit et travaille entre Strasbourg et Ouagadougou. Estelle
Duriez est une artiste aux multiples casquettes. Son cursus
au sein de plusieurs écoles d’art l’amène à développer différentes pratiques, telles que la vidéo, l’installation, la scénographie et le documentaire. Au croisement de ces diverses
disciplines, elle signe des scénographies pour des festivals
en Afrique et en Europe, mais aussi pour des compagnies
de théâtre et des expositions. Dans le domaine de l’image,
elle réalise des vidéos pour les plateaux de théâtre, des vidéos d’art et finalise en 2012
son premier documentaire sur l’univers du spectacle et de l’enfance au Burkina-Faso.
Dans le cadre des Féebulleuses, elle conçoit et réalise les aménagements et la décoration du festival. Dans Peepshow dans les Alpes, elle est assistante à la scénographie.
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La presse
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Fiche technique
Jauge idéale: 150 personnes
Pour une jauge plus grande, nous contacter.
En plein air
Un espace plat, lisse et dur.
Espace de jeu : 6m X 4m
Espace minimum global avec placement du public : 12m x 10m
150 assises (chaises, bancs, petits bancs d’école, bottes de paille…)
Une arrivée électrique de 4 X 16A
En plein air, sur terrain ni plat ni lisse :
Possibilité de jouer sur un praticable de 6m x 4m, hauteur max 30cm.
Ou
Possibilité d’installer un plancher en bois de la Compagnie. (Devis sur
demande)
En salle
Un sol plat, de plain-pied.
Espace minimum global avec placement du public : 12m x 10m
150 assises (chaises, bancs, ...)
Puissance électrique requise : 4 X 16A
Lumière et son
Le spectacle est autonome en lumière et en son.
En pleine journée, il n’y a pas d’éclairage nécessaire. Besoin d’une arrivée
électrique dans tous les cas.
Toutes les données sont adaptables, nous vous invitons à nous contacter
pour voir ensemble les possibilités selon vos espaces.
Contact technique : Charlotte Humbert 06 87 02 25 67
Contacts/Diffusion
Tarifs : nous consulter, devis sur demande.
Anaïs Prat 06 24 95 36 76
Christophe Mirabel 06 75 75 77 17
[email protected]
www.lesfeebulleuses.com
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