Bastons entre ados la sortie du coll e

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Bastons entre ados la sortie du coll e
Bastons entre ados à la sortie du collège
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Bastons entre ados à la sortie du collège
Actualités
Posté par : bluphi1914
Publiée le : 22/05/2008 02:50:00
Une histoire de cœur qui foire. C’est l’engrenage infernal. Ça s'est
passé au collège Varèse, dans le 19e arrondissement de Paris. Que font les
pères
?
Des cris, des hurlements. Ils sont une bonne cinquantaine. De jeunes ados, capuches sur la
tête pour certains, casquettes pour d’autres, ou tête nue. Ils sont noirs africains
en grande majorité. Et ils avancent vers un but précis l’air
déterminé. Des émeutes urbaines, en plein jour ? Non pas ce mardi 13 mai dans
l’après-midi. Il s’agit d’un règlement de compte de collège
àcollège. Tout a commencé par une histoire de cœur. Sarah du collège
Varèse sortait avec Mamadou du collège Brassens. Elle s’est lassée et a
rompu avec lui pour sortir avec Byllale, du même collège qu’elle. Mais le petit
souci, c’est que Mamadou est encore amoureux de Sarah, et quand il apprend
qu’elle est avec un autre gars, il le prend très mal. Il recontre d’abord son
son rival afin de s’en expliquer avec lui. Ils se retrouvent sur Msn* et reprennent leur
discussion. Mais là, ça devient plus agressif, àtel point que Byllale, pas très
possessif, dit àMamadou : « T’as qu’àla reprendre ta meuf, si tu la
kiffes tant. » Mais c’est trop tard. Mamadou a la rage au cœur et commence
àinsulter tous les élèves de Brassens de tafioles, tapettes et autres mots
castrateurs. Byllale réplique qu’il n’est pas « un pédé »,
n’entend pas se faire injurier de la sorte. Il l’invite àvenir régler ça
devant le collège « entre hommes », non mais ! Mamadou ne se le fait pas
répéter deux fois et c’est ainsi que le lendemain, il débarque avec 50 de
ses potes armés de bombes lacrymogènes, de marteaux, de casseroles, de
couteaux… afin d’affronter Byllale. Quelques jeunes d’une cité
avoisinante, informés par les petits frères du spectacle àvenir ce jour, arrivent
aussi pour assister au « match ». Ce qui fait qu’il y a 70 ados àpeu près
devant le collège Varèse à16h30, àla sortie des cours. La directrice qui
n’a pas encore remarqué ce qui se passe devant son établissement, est
alertée par les cris et appelle la police mais ne sort pas àl’extérieur du
collège. Une voiture de police arrive une heure après et tout le monde se disperse ou
part en courant. La police n’interpelle personne. Le lendemain, les ados sont revenus
àla même heure. Même cinéma, la police qui se montre et tout le monde qui
repart. Des élèves me donnent leur avis sur cette affaire : « C’est que des
blédards, ils se tapent que quand ils sont en groupe, ces Africains. Quand ils sont tout
seuls, ils ferment leur gueule ! Ils ont balancé de la bombe lacrymo pour rien, t’en
avais un qui tenait un marteau dans la main comme un con. Comme il y a souvent des tapes
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(bagarres) entre grands des cités du 19, les petits essaient de les copier. Hier, ils
étaient làet tout àl’heure encore il y avait un troupeau qui était revenu
pour continuer l’affaire. Je sais qu’ils reviendront. Il y avait des filles qui
regardaient la scène et un renoi (garçon africain) les a agressées verbalement en
les menaçant de leur envoyer des fatous (bandes de filles africaines spécialistes des
bagarres de rue et passages àtabac, réputées pour se battre comme des mecs).
»
Sylvie, une maman du quartier, a assisté aux deux scènes. «
J’hallucine, les filles restaient lààles regarder au lieu de rentrer chez elles ou
d’appeler àl’aide. Les gens passaient la tête baissée comme si la
rue appartenait àces gamins. La police qui vient et qui n’embarque personne, les
jeunes qui se marrent de cette situation. J’ai appelé le collège car je suis
très inquiète pour mes enfants qui devront l’intégrer un jour. J’ai le
sentiment qu’ils essaient de couvrir l’affaire. » Ils ne convoquent aucun
parent pour parler de cette situation ou les faire venir aux heures de sorties pour
réinstaurer leur présence et leur autorité. Ils ne parlent pas de cette violence. Il
faut la voir pour y croire ! Les parents qui visitent le collège ne sont pas informés des
difficultés que traverse l'établissement. Les directeurs semblent perdus, pourquoi ne
pas faire une association de pères pour qu’ils surveillent leurs gosses dans la rue
?! Ils sont responsables de cette situation. Comment accepter que leurs gosses crachent sur les
gens ou aient des comportements irrespectueux au dehors ? Ceux qui veulent s’en
sortir devront prouver qu’ils valent mieux que ça. » Ce sont toujours des
associations de femmes qui bougent pour lutter contre les violences. Les pères doivent
reprendre l’éducation de leurs enfants en main et cesser de les laisser livrés
àeux-mêmes dans la rue. Les enfants font ce qu’on leur laisse faire.
C’est tellement plus facile de les laisser tous seuls dehors, plutôt que des les
garder àla maison et trouver de quoi les occuper ! » Nadia Méhouri *Msn : ou
Messenger, mode de communication moderne pour discussions en ligne très utilisé par
les jeunes http://20minutes.bondyblog.fr/news/ba ... os-a-la-sortie-du-college
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