Critique du film Vipère au poing.

Transcription

Critique du film Vipère au poing.
Clara Gay
3°3
Aurore Guee
Critique du film Vipère au poing.
Dans cette adaptation cinématographique datant de 2004, Philippe de
Broca reprend avec brio l’histoire qu’a écrite Hervé Bazin. Elle
raconte la vie de Jean Rezeau et de ses frères à la Belle Angerie
durant l’entre deux guerres. Suite au décès de la grand-mère, leur
vie tourne au drame avec le retour de leur mère, qu’ils surnommeront
très vite Folcoche (contraction de « folle » et de « cochonne »). Ils
sont en effet en proie à sa haine et à ses abus de pouvoir. Ces
mésaventures feront finalement murir Jean.
Philippe de Broca exprime à travers ce film les relations, souvent
difficiles, entre parents et adolescents, en allant jusqu'à montrer la
violence et la maltraitance des enfants.
Ce film est construit sur le principe du flashback. La scène qui ouvre
le film est une scène qui montre Folcoche vieille et mourante, aux
cotés de Jean. Par la suite, Jean nous raconte son enfance dans un
premier flashback, dans lequel s’en trouvera un second : le fameux
épisode de la vipère, cependant modifié par rapport à celui du livre: il
apparaît tardivement (au cours d’un repas) et Jean ne tue pas la
vipère.
Le narrateur utilise une voix off, qui représente Jean adulte, pour
raconter les péripéties de son enfance. Cela apporte un aspect
inattendu au film: on peut grâce à ce procédé voir sa perception des
événements, ses ressentiments, ses émotions…
De plus, l’acteur Jules Sitruk, qui incarne Jean, provoque une
certaine émotion chez le spectateur, en interprétant aussi bien des
scènes comiques (lorsque Jean et ses frères font une série
d’enfantillages dans le but d’agacer leur mère, par exemple) que des
scènes dramatiques (l’émotion que l’on ressent dans les yeux de Jean
lorsque sa mère le frappe).
Cependant, l’interprétation de Catherine Frot, très théâtrale, semble
presque caricaturale et exagérée. De plus, il y a souvent des zooms
effectués sur son visage, ce qui affirme encore plus ses expressions
souvent froides et dures.
Pour conclure, cette adaptation reflète totalement le chef d’œuvre
littéraire d’Hervé Bazin. Il est tout autant bénéfique de voir le film
que de lire le livre !

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