la grece antique - Science en toute conscience - E

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la grece antique - Science en toute conscience - E
LA GRECE ANTIQUE
Ou la civilisation hellénistique
Les trois Grèce
Le philosophe grec Platon disait que « les Grecs sont comme des grenouilles au bord d’une mare ». Il expliquait par cette
phrase que les grecs comme les grenouilles vivent sur les littoraux. Cela est dû au relief difficile. En effet, seules les
quelques plaines littorales sont cultivables. Mais, elles restent pauvres, incapables de nourrir tous les grecs (produisants
vignes et oliviers surtout). Ils ont donc été obligés de coloniser tous le bassin méditerranéen, afin de se procurer le
nécessaire pour vivre et se développer.
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RAPPEL définition d’une civilisation :
Une civilisation correspond souvent à un état c'est-à-dire une organisation
politique guidée par un chef souvent un roi ou monarque appelé pharaon en
Egypte.
La société est très hiérarchisée, au sommet un chef, un roi, un monarque absolu
souvent de droit divin et les prêtres qui organisent le culte des dieux (donc
religion polythéiste) et les scribes qui sont les seuls à utiliser l’Ecriture (la
première est née en Mésopotamie, dans le Croissant fertile dans la seconde
moitié du IVème millénaire avant notre ère), elle se nomme pictogramme). A la
base, les esclaves (Personnes non libres et sans droit) et les paysans
représentant 90 % de la population.
Ce peuple a développé des techniques (comme l’embaumement permettant de
conserver intact le corps des morts) et nous a laissé des monuments comme les
pyramides de Guizèh en Egypte, demeures d’éternité des pharaons.
Les premières civilisations sont nées en Mésopotamie, dans le Croissant Fertile,
au bord des trois fleuves : Nil, Tigre et Euphrate au IIIème millénaire avant
notre ère. Elles ont vu naître l’agriculture, l’élevage, l’écriture, les cités, la
métallurgie (le travail des métaux), l’orfèvrerie (travail de l’or), le commerce…
INTRODUCTION :
La Grèce se situe au Sud-est de l’Europe au bord de la Méditerranée.
Les paysages sont composés de montagnes à l’intérieur des terres et de plaines littorales. Ces reliefs difficiles ne permettent de
produire que de la vigne et des oliviers, obligeant les grecs à commercer et à fonder des colonies (de nouvelles citées) pour
survivre.
A l'époque antique, la Grèce n'est pas un Etat unifié, elle est composée de plusieurs centaines de petits Etats indépendants et
rivaux : les cités.
Chaque cité est composée d'une ville fortifiée et de la campagne alentour. Ainsi, le territoire de la cité d'Athènes s'étend sur
toute l’ATTIQUE (voir carte ci-dessous à droite )
Malgré les rivalités entre les cités, les Grecs se sentent unis par leur culture qui les différencie des autres peuples : les barbares. Les
Grecs parlent la même langue, ont la même histoire, celle d'Homère, la même écriture, les mêmes écriture, les mêmes dieux, les
mêmes fêtes, les mêmes adversaires, les Perses. Il existe donc une vraie civilisation grecque (langue, religion, art) qui se développe.
Pour les Grecs, l’origine de leur civilisation remonte à plusieurs grands événements fondateurs comme la guerre de Troie vers – 1 200
et la création des Jeux olympiques en – 776.
Arrivée des Achéens en Grèce
FRISE CHRONOLOGIQUE de la GRECE ANTIQUE
-1900
-1500
De -1900 à -1300
c’est la période
mycénienne
En -1500 c’est l’apogée
de cette civilisation qui
a dominé la Grèce.
Vers -1200 : se serait
déroulée la GUERRE
DE TROIE
Cette civilisation
s’effondre en -1100
Arrivée des Achéens en
Grèce
-1100
-900
PERIODE
ARCHAIQUE
Au VIIIème siècle av
notre ère : Poèmes
homériques.
Alphabet grec
Naissance des cités
grecques
-776 : 1er jeux
olympiques
Colonisation grecque
du bassin
méditerranéen. (ex
vers -600 fondation
de Massalia)
Invasion des Doriens
-500
PERIODE CLASSIQUE
de
-499 à -336
Guerres Médiques
contre les Perses (498 à -478)
Apogée d’Athènes de 478 à -431.
Guerre du Péloponnèse
(-431 à -404)
Lutte entre Athènes,
Sparte et Thèbes (-431
à -404)
Ces conflits marquent
le déclin, la chute
d’Athènes)
Vème siècle est l’époque
de Périclès et du
Parthénon
-100
An 0
LA GRECE EST
DOMINEE PAR
ROME
PERIODE
HELLENISTIQUE
-336à -216
Alexandre le
Grande de -336 à
-324 : conquête
d’un immense
empire de la
Macédoine à l’Indus
et fondation de
nombreuses cités
portant son nom
dont Alexandrie
d’Egypte.
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LEXIQUE SUR LA GRECE ANTIQUE
Acropole : Colline sacrée d’Athènes. On y trouve le Parthénon.
Aède : poète ambulant (se déplaçant) chantant les poèmes homériques.
Agora : La grande place de la ville d’Athènes, où les habitants se retrouvent pour discuter, faire
des achats au marché,…
Autel : Table en pierre située devant le temple d’un dieu et où on fait des offrandes et des
sacrifices pour le dieu
Barbare : un non grec (ex. : pour les Grecs, les Perses sont des barbares)
Cité : Etat indépendant constitué d’une ville fortifiée et de sa campagne alentour
Citoyen : Habitant d’une cité possédant des droits politiques (le plus souvent : le droit de voter,
rendre la justice)
Civilisation : vaste groupe d’hommes qui ont en commun les mêmes croyances, les mêmes goûts
artistiques, les mêmes techniques, la même façon de vivre.
Civilisation hellénistique : Civilisation des Grecs enrichie par les civilisations des pays conquis par
Alexandre le Grand et ses successeurs (du IVe au IIème avant JC)
Colonie : Cité fondée par un groupe de Grecs hors de Grèce autour du bassin méditerranéen (ex. :
Massalia ou Marseille)
Comédie : Pièce de théâtre destinée à faire rire. Premier auteur de comédie serait Aristophane
avec « les mouches… »
Culte : ensemble des cérémonies religieuses en l’honneur des dieux.
Démocratie : (du grec demos = " peuple " et kratos = " pouvoir ") : Régime politique dans lequel les
citoyens possèdent le pouvoir
Esclave : Personne qui n’est plus ou pas libre, qui appartient à un maître, et qui est considérée
comme un objet, sans droit.
Guerres médiques : guerres opposant les Grecs aux Perses, en –490 (1ère guerre médique) et en –
480 (2ème guerre médique). Autre nom des perses : mèdes d’où les guerres médiques.
Gymnase : école publique d’exercices physiques et intellectuels.
Héros : Personnage qui réalise des exploits surhumains, fait des voyages fabuleux, manipulé par les
dieux (ex. : Hercule, Persée, Achille, Ulysse sont des héros grecs). Après leur mort, certains sont
l’objet de culte et deviennent des demi-dieux.
Holocauste : sacrifice d’animaux en l’honneur d’un dieu, totalement brûlé.
Hoplite : Soldat grec combattant à pied (fantassin) et lourdement armé
Jeux Olympiques : Concours sportifs opposant les champions des cités grecques tous les quatre
ans dans le sanctuaire panhellénique d’Olympie, en l’honneur de Zeus. Les premiers eurent lieu en 776.
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Ligue de Délos : Entente militaire qui regroupe certaines cités grecques autour d’Athènes après la
victoire des Grecs contre les Perses en –479. Au départ, chacune des cités verse un tribut (une
somme) dans le trésor de Délos pour soutenir l’effort de guerre contre les perses. Puis après la
victoire, c’est Athènes qui récupère les tributs du trésor en échange de sa protection.
Métèque : Un étranger qui vit à Athènes, souvent artisan ou commerçant : il est libre mais n’a pas
de droits politiques
Mythologie : ensemble des légendes sur les dieux et les héros.
Ostracisme : Renvoi, à la suite d’un vote de l’Héliée, d’un citoyen, qui met en péril la démocratie,
en-dehors de sa cité pour une durée temporaire ou définitive
Panathénées : grandes fêtes en l’honneur d’Athéna.
Parthénon : à Athènes, le principal temple de l’Acropole, dédié à la déesse Athéna
Phalange : Troupe des soldats d’Alexandre le Grand, armés de longues lances appelées sarisses
Philosophie : (du grec : philos : amour et sophia : sagesse) c’est une recherche de la connaissance,
une réflexion sur les êtres et les choses. Socrate, Platon et Aristote furent les premiers et plus
grands philosophes de l’Antiquité.
Pnyx : Colline où se réunissaient les citoyens d’Athènes pour voter les lois dans l’Assemblée ou
Ecclésia (Assemblée des citoyens)
Polythéisme (du grec : poly plusieurs et theos : dieu): croyance en plusieurs dieux
Procession : défilé en l’honneur d’un dieu ou d’une déesse
Sacrifice : Offrande d’aliments faite à un dieu ou à une déesse (souvent des animaux égorgés sur
l’autel puis brûlés : holocauste).
Sanctuaire panhellénique : Lieu consacré au culte d’un dieu et entretenu par l’ensemble des cités
grecques (ex. : Olympie, Delphes).
Stratège : un citoyen élu (ils sont 10) pour un an qui commande l’armée de la cité et la gère.
Théâtre : Bâtiment en forme de demi-cercle où les Grecs assistaient à des pièces jouées par des
acteurs (toujours des hommes) portant des masques (des tragédies ou des comédies)
Tragédie : Pièce de théâtre racontant l’histoire dramatique d’un ou de plusieurs personnages. L’un
des premiers tragédiens fut Euripide.
Trière : Navire de guerre grec possédant trois rangs de rameurs superposés.
Tyran : homme qui prend le pouvoir par la force et l’exerce par la terreur

Pourquoi les grecs, mais aussi, les égyptiens, les
babyloniens…sont polythéistes?
Chaque dieu avait un rôle, une ou plusieurs fonctions permettant de
rassurer, de conseiller, de guider. Les sciences de l’antiquité sont
incapables d’expliquer les phénomènes naturels : tonnerre, séismes,
mort…Les dieux et les récits mythologiques (ensemble des mythes,
des récits imaginaires, des légendes d’une civilisation) sont là pour
donner une explication à ce que l’Homme et sa raison ne peuvent
comprendre.
 C’est pourquoi, il existe des oracles, des personnes faisant le lien
entre les hommes et les dieux. Exemple à Delphes, l’oracle
d’Apollon, la pythie, répondait aux questions des Hommes .
 Ainsi, il existe une INTERDEPENDANCE entre les Hommes et les
dieux. Ces derniers ont besoin des Offrandes des Hommes pour
exister. Les fidèles ont besoin de la protection, des conseils…des
dieux pour vivre.
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http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_arti
cle&id=667
QUELQUES EXEMPLES DE DIEUX GRECS : les grecs sont donc polythéistes :
Zeus
et ses deux frères Poséidon et Hadès se partagèrent l'univers et la répartition se fit par un tirage au
sort. Le domaine de la mer fut pour Poséidon et l'empire des morts à Hadès. Zeus devint le dieu souverain, le
Seigneur du Ciel, le dieu de la pluie, celui qui rassemblait les nuages et maniait à son gré la foudre terrifiante.
Son pouvoir éclipsait celui de toutes les autres divinités réunies.
Poséidon régnait sur la mer. Sur les deux rives de la mer Egée, les Grecs étaient marins; il était donc naturel
qu'ils aient pour le dieu de la mer un culte particulier. Poséidon épousa Amphitrite, petite fille d'Océan, le
Titan. Souverain de la mer, ce fut pourtant lui qui fit don du premier cheval à l'homme.
Hadès était parmi les Olympiens, le troisième frère, auquel le sort attribua le monde souterrain et le royaume
des morts. On le nommait aussi Pluton, le dieu des richesses et des métaux précieux enfouis dans la terre. Il
quittait rarement son sombre empire pour l'Olympe ou la terre et personne ne l'encourageait à le faire; sans
pitié mais juste. Sa femme était Perséphone qu'il enleva de la terre pour en faire la Reine des Enfers. Il était
le Souverain des Morts mais non la Mort elle-même que les Grecs nommaient Thanatos.
Artémis, sœur jumelle d'Apollon, fille de Zeus et de Léto, elle était une des trois déesses vierges de
l'Olympe. Elle était la déesse de la faune et de la flore, on l'honorait partout comme la protectrice de la
jeunesse. Comme Apollon était le Soleil, Artémis était la Lune.
Aphrodite, déesse de l'Amour et de la Beauté, elle séduisait et trompait chacun, tant homme que dieu; déesse
du rire, se moquant doucement de ceux que ses ruses avaient conquis. Elle est l'épouse d'Héphaïstos, le dieu
laid et difforme de la forge.
Hermès Zeus était son père et Maïa, fille d'Atlas, sa mère. Il était le message de Zeus. Il était le dieu des
voleurs. Il était encore le guide des morts, menant les âmes à leur dernière demeure.
Arès, dieu de la Guerre, fils de Zeus et d'Héra.
Héphaïstos, dieu du Feu, parfois dit fils de Zeus et d'Héra, parfois d'Héra seule, qui l'aurait ainsi mis au
monde en représailles de la naissance de la fille de Zeus, Athéna. Seul parmi les immortels, tous d'une beauté
parfaite, il était laid et difforme. L'Odyssée lui donne Aphrodite pour épouse. C'était un dieu aimable,
amoureux de la paix, populaire tant dans l’Olympe que sur la terre.
Déméter,
déesse du Blé, des saisons, des récoltes, fille de Cronos et de Rhéa. Mère de Perséphone, lors de
son enlèvement par Hadès, Déméter décida que pendant les 6 mois que sa fille passerait aux enfers, ce serait
l’automne puis l’hiver et pendant les 6 mois qu’elle passera auprès d’elle : le printemps et l’été. Selon cette
légende, les 4 saisons seraient apparues ainsi.
Apollon : Frère jumeau d’Artémis. Il est le dieu de la beauté, des arts, du soleil.
Dionysos : dieu de la fête, du théâtre, de la vigne
Athéna
Athéna (souvent surnommée Pallas), est la déesse de la sagesse, de la guerre, de la justice, des arts et de la
littérature. Athéna est sans aucun doute l'une des plus célèbres divinités de la Mythologie grecque.
La naissance d' Athéna, est assez originale : elle sortit de la tête de Zeus ! C'est de la tête du maitre des
dieux et des hommes que nait la sagesse !
Zeus, amoureux de la déesse Métis, maitre en toutes sagesses et en tout savoirs, décide de lui faire un enfant.
Gaïa, la Terre, qui avait le pouvoir de lire le destin annonça à Zeus qu'il faisait une terrible erreur : Ton fils va
te renverser du trône comme c'est arrivé à ton père, Cronos, et à ton grand père Ouranos. Zeus alors, sans
perdre un instant décida d'avaler Métis. Quelque temps plus tard, il commença à souffrir de terribles maux de
tête. Afin de s'en délivrer, Zeus ordonna à son fils Héphaïstos de lui ouvrir le crâne à coups de hache. De sa
tête, surgit soudainement Athéna, la déesse de la sagesse, qui apparut en guerrière portant un casque, un
bouclier et une longue lance.
Athéna salua tous les dieux dans un cri de victoire. Par sa venue au monde si originale et si triomphale, Athéna
devint l'enfant favori de Zeus. Il lui permit d'utiliser toutes ses armes et notamment sa foudre.
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QUELQUES INFOS SUR LES MYTHOLOGIES GRECQUES
Aux origines de tous les temps, pour les Grecs, régnait le Chaos, un effrayant mélange de terre, de boue,
d'eau, parcouru de tourbillons de vents et dévasté d'explosions et de tornades de feu.
Puis quelques temps après, naquirent du Chaos, la Nuit, la Lumière, le Tartare (situé dans les très
profondes entrailles de la terre, très vaste et profondément noire) et Gaïa (la Terre Mère). Gaïa créa
Ouranos (le Ciel) exactement de la même taille qu'elle et l'épousa.
De l'union de Gaïa et Ouranos naquirent de nombreux dieux : les 12 Titans, trois Cyclopes et trois
Géants.
Cronos, un des Douze Titans, prit le pouvoir, en enfermant les Cyclopes et les Géants dans le Tartare, et il
régna seul sur les dieux, à condition de ne pas avoir d'enfants.
Pour tenir sa promesse, Cronos décida d'avaler ses enfants dès leur naissance. Cette pratique ne plaisait
absolument pas à sa femme Rhéa !
A la sixième naissance, elle mit au monde des jumeaux. Cette fois, elle décida de remplacer un des bébés
par une grosse pierre enveloppée de lange. Cronos ne s'aperçut de rien et avala la pierre et l'autre bébé.
Le bébé sauvé par Rhéa s’appelait Zeus. Il fut élevé sur l’île de Crète, sans que son père Cronos connaisse
son existence.
Quelques années plus tard, Zeus était devenu grand et fort et il pensait de plus en plus à se venger de
son père Cronos, qui avait voulu le dévorer à sa naissance !
Pour cela, il entra à son service. Un jour, alors qu'il lui servait à boire, il lui donna une bonne rasade de
vomitif au lieu de vin. Cronos commença à vomir la fameuse pierre, puis ses autres enfants. Délivrés, ils se
révoltèrent aussitôt contre leur père : la guerre éclata.
Cronos appela à son aide les autres Titans. Zeus, de son côté, délivra du Tartare les Géants, les Cyclopes et
tous les autres prisonniers de Cronos et s'en fit des alliés.
Les Cyclopes qui étaient de bons forgerons, se montrèrent reconnaissants et fabriquèrent pour les dieux
des armes terribles : la foudre pour Zeus, un trident pour Poséidon et un casque qui rend invisible pour
Hadès.
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La guerre faisait rage, Zeus blessa Cronos qui s'enfuit et les trois frères (Zeus, Poséidon
et Hadès) se partagèrent le monde : Zeus obtint le ciel et le pouvoir absolu sur les
dieux, Hadès le monde souterrain et le royaume des morts ; quant à Poséidon, il
régnerait sur la mer et les eaux.
Zeus s'occupa alors d'organiser la demeure des dieux. Il choisit la plus haute montagne du
monde (connue à l'époque) : l’Olympe.
Les dieux vivaient sur l’Olympe dans des palais entièrement faits d'or, étincelants de
lumière et de majesté. Un large ciel bleu se déployait toujours au-dessus des palais. Il n'y
pleuvait jamais, ne ventait jamais, ne faisait ni chaud ni froid, l'été y étant éternel.
La puissance de Zeus fut dès lors à peu près sans limites, et tous les dieux et déesses
durent jurer de lui obéir.
Zeus eut alors avec Héra de nombreux enfants : Athéna (qui serait sortie armée du
crâne de Zeus, avec sa lance et son casque), dominait sur la raison, les arts et les
sciences. Apollon, avec sa lyre et ses cheveux d'or, était le dieu du soleil, de la musique et
des arts. Il y avait encore l'austère Artémis, avec son arc aux flèches infaillibles, la déesse
des forêts et de la chasse, et la ravissante Aphrodite, la déesse de la beauté et de l'amour.
On pouvait voir aussi l'habile Héphaïstos, le dieu du feu et des forges avec son bâton qui lui
servait de canne et Déméter, coiffée d'épis dorés, la déesse de la fertilité. Nous
n'oublierons pas non plus le vif Hermès aux sandales ailées, le dieu du commerce et le
messager de Zeus, ni Arès le sanguinaire, cuirassé dans sa panoplie guerrière, le terrible
dieu de la guerre… Enfin, bien que ne le voyant rarement sur l'Olympe, Hadès était le dieu
des richesses souterraines et du royaume des morts.
Plus tard, Prométhée, fils du Titan Japet, créa le premier homme en le modelant dans
de la terre (glaise) : ainsi les Grecs pensent qu’ils ont été créés à l’image de leurs
dieux.
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L’Iliade et l’Odyssée fondement de l’éducation des grecs
1) Homère : Consulte ce site fort intéressant :
http://expositions.bnf.fr/homere/expo/salle1/index.htm
Pour les anciens Grecs, l'Iliade et l'Odyssée retracent l'histoire de leurs ancêtres. Ces deux
poèmes sont attribués à Homère (VIIIème siècle av JC), ils racontent l'histoire des héros,
hommes ou demi-dieux, qui ont accompli des exploits extraordinaires.
L'Iliade évoque la guerre de Troie, elle en raconte quelques journées de la dernière année. Cette
guerre avait opposé pendant 10 ans, au XIIIème siècle av notre ère les Grecs contre la ville de
Troie (Ilion), en Asie Mineure. Le prétexte est l’enlèvement « volontaire d’Hélène (femme du roi de
Sparte Ménélas) par Paris, prince de Troie.
L'Odyssée retrace le périple d'Ulysse (en grec : Odysseus) qui mettra 10 ans à retourner dans son
île d'Ithaque après avoir vaincu les Troyens. Il doit affronter la colère de Poséidon, pour avoir
« blesser » son fils le cyclope Polyphème.
L’Iliade comme l’Odyssée appartiennent à la civilisation grecque. En effet, tous les enfants
apprenaient à lire à l’aide de ces poèmes, et / ou les apprenaient par cœur et les réciter.
LES CINQ AGES DE L’HUMANITE SELON LES GRECS
REGNE DE
CRONOS
TEMPS DE LA RACE d’OR =
Hommes vivant comme des Dieux sans souci, dans la joie et dans
la paix.
TEMPS DE LA RACE d’ARGENT =
Crée par Zeus, une nouvelle race d’hommes qui restaient enfants
pendant 100 ans, refusaient d’honorer les Dieux, puis mouraient.
REGNE
TEMPS DE LA RACE de BRONZE =
Crée par Zeus, la seule préoccupation de ces hommes était la
guerre, tant et si bien qu’ils s’entretuèrent tous
DE
ZEUS
TEMPS DE LA RACE des HEROS =
Demi-dieux crées par Zeus, ils accomplissent de formidables
exploits mais comme ils n’étaient pas immortels, leur temps
s’acheva.
TEMPS DE LA RACE de FER =
Crée par Zeus, cette cinquième race est celle à laquelle les
anciens Grecs pensaient appartenir. Race qui malgré toutes les
souffrances et les malheurs que lui infligeaient les Dieux, avait
parfois droit à quelques bonheurs...
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Héraclès, héros
grec
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http://jeanclaudepothier.
emonsite.com/rubrique,lagwrac-h-deessemere,532328.html
Ajax,
héros de
l’Iliade :
http://www.de
voir-dephilosophie.com
/dissertationmythologieajax119265.html
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Qu'est-ce qu'un Héros ?
Les Héros ne sont pas vraiment des Dieux; au départ, ce
sont des hommes, mais le fait qu'ils aient accompli des
exploits extraordinaires leur donne un respect immense,
les Grecs les honorent comme des dieux après leur mort.
Certains sont nés de l'union entre un dieu et une
mortelle (demi-dieu), comme Héraclès ou Dionysos (ils
peuvent être admis dans l'assemblée des dieux
olympiens et deviennent quasiment de véritables dieux),
d'autres sont des humains à part entière,
comme Thésée et Oedipe.
Il y a deux sortes de héros :
- les héros d'origine poétique, communs à tous les
Grecs : par exemple les vaillants chefs guerriers de
l'Iliade et de l'Odyssée : Ulysse, Achille...
- les héros des cités qui ont accompli de grandes choses
pour leur ville : exemple
Thésée : c'est le fils du roi d'Athènes, Egée, il a tué le
Minotaure dans son Labyrinthe et ainsi délivré sa ville
d'un tribut sanglant (sept jeunes hommes et sept jeunes
filles devaient être livrés au monstre tous les ans).
Héraclès est le fils de Zeus et d'Alcmène fille du roi de
Thèbes (une mortelle), il accomplit 12 travaux au service
de l'humanité pour se purifier du meurtre de sa femme
et de ses enfants (sous un coup de folie provoquée par la
haine d’Héra, jalouse des infidélités de son mari).
Oedipe : fils du roi Laïos et de la reine Jocaste de
Thèbes, il triompha du sphinx qui terrorisait la cité de
Thèbes, mais il épousa sa mère et tua son père comme
l'avaient prédit les dieux et l'oracle de Delphes.
Désespéré par ses actes, il se creva les yeux et erra en
mendiant accompagné de sa fille Antigone.
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OU ET COMMENT LES DIEUX SONT-ILS HONORES?
Où les dieux sont-ils honorés?
- dans le foyer, dans chaque demeure : culte domestique
- dans la cité : culte poliade
- dans les grands sanctuaires panhelléniques (communs à tous les grecs) : Delphes,
Olympie, Epidaure...
Comment sont-ils honorés?
- par la prière
- par les fêtes ex : les Panathénées.
- par les libations (offrandes sous la forme de liquide) et les sacrifices (holocaustes)
- par les concours sportifs : Jeux olympiques, pythiques... et artistiques : théâtre,
poésie, musique... dans les sanctuaires.
Temple de
Segeste en
Sicile
http://www.parisphoto.net/sicilesegeste.php
ATHENES et son apogée au Vème siècle avant notre ère :
D'où vient le nom d'Athènes ?
Selon la légende, deux grands dieux se disputaient la protection d'une petite ville. Cécrops, le roi de cette
ville, cherchait en effet à lui donner un nom. Il décida que ce serait la divinité qui ferait le présent le plus
utile aux autochtones qui remporterait le "concours". Poséidon, le dieu des océans, fit jaillir des roches de
l'acropole une fontaine d'eau salée, il promit aux athéniens de leur donner la maîtrise des mers. Athéna,
quant à elle, offrit un olivier, et promit de donner aux habitants la sagesse, la science. Le roi, pour
départager les deux concurrents, fit appel à son peuple pour qu'il votât. Les hommes choisirent Poséidon, et
les femmes Athéna ; mais il y avait dans l'assemblé plus de femmes que d'hommes. Ainsi, la déesse
victorieuse donna son nom à la cité.
Cette légende sert « de prétexte » : les Anciens s'en sont servi afin d'expliquer pourquoi les femmes
furent, par la suite, interdites de vote, bien sûr, mais aussi, par exemple, celui de donner leur nom à leurs
enfants. La suite du récit raconte donc que Poséidon, furieux après sa défaite, menaçait de ravager le pays,
les hommes intervinrent pour l'apaiser, en interdisant aux femmes ces privilèges.
Poséidon
: http://missiontice.ac-
besancon.fr/ecole_fontaine_ec
u/Present/Activites/odyssee/T
extes/dieux/poseidon.htm
Athéna :
http://religion.mrugala.net/
Grece/Minerve.htm
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La cité au centre du monde grec
La Grèce des cités et des héros
Au VIIIème siècle avant JC, la Grèce est divisée en cités
(Petits états formés d'une ville et de sa campagne alentour,
sous une même autorité) indépendantes, séparées par des
montagnes et la mer. Elles comportent toutes : une agora,
centre politique et économique et une acropole, centre
religieux.
RAPPEL : Opposés entre eux, les Grecs sont unis par la
culture: ils parlent la même langue, ils connaissent tous les
poèmes d'Homère, l'Iliade et l'Odyssée. Ils commercent
Ils croient aux mêmes dieux et aux mêmes héros. Les dieux
comme Zeus, ou les héros, comme Héraclès, sont identiques
aux hommes (même apparence, mêmes qualités et défauts).
Ils interviennent tout le temps dans leur vie.
Les Grecs se retrouvent dans des grands sanctuaires
panhelléniques (Espaces consacrés à un dieu, commun à tous
les grecs), comme Delphes ou Olympie, pour honorer leurs
dieux.
Au Vème siècle av n-è, Le centre de la ville est l'agora, la
place publique, entourée de bâtiments officiels politiques : les
sièges de la Boulé (conseil qui prépare les lois), de l'Héliée
(tribunal de justice), des stratèges. L'agora a aussi une
fonction économique, le marché s'y installe, c'est également
un lieu de rencontres pour les promeneurs.
L'Acropole : la colline où se trouvent les temples
La Pnyx : la colline où se réunit l'Ecclésia, l'assemblée des
citoyens.
(Le mot "Pnyx" signifie "l'endroit où l'on est serré", Périclès,
Démosthène, Thémistocle... y prononcèrent de grands discours).
L'Aréopage : la colline d'Arès où l'on juge les criminels.
(lieu consacré à Arès, le dieu meurtrier)
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Cité et gouvernement : Les grecs inventent nos régimes politiques.
« La plupart des cités ont à l’origine soit à l’origine une forme de gouvernement appelée
oligarchie où seule quelques familles peuvent gouverner, soit une monarchie où le pouvoir
appartient à une dynastie (suite des rois d’une même famille), dont un des membres, le roi
exerce le pouvoir. Mais il arrive qu’un homme s’empare du pouvoir par la force (et l’exerce
par la terreur) et gouverne seul. C’est un tyran qui crée une tyrannie. Aux alentours de -500,
le tyran est souvent chassé du pouvoir et la direction de la cité revient alors à l’ensemble
des citoyens : la démocratie s’impose ».
Aristote, « La politique »
NOM : MONARCHIE
Etymologie : Du grec monos (seul) et arkhos (guide)
Définition : Régime politique où un monarque ou roi appartenant à une dynastie (lignée de
souverain, appartenant à la même famille et se succedant de père en fils en général) possède
tous les pouvoirs.
NOM : OLIGARCHIE
Etymologie : Du grec oligos (quelques-uns) et arkhos (guide).
Définition : Régime politique où quelques privilégiés, quelques familles (élites, aristocratie)
possèdent tous les pouvoirs.
NOM : TYRANIE
Etymologie : Du grec turannos (usurpateur)
Définition : Un homme s’empare du pouvoir par la force et s’y maintient par la terreur.
NOM : DEMOCRATIE
Etymologie : Du grec demos (peuple) et kratos (force)
Définition : Régime politique où le peuple possède le pouvoir qu’il exerce directement comme
en Grèce antique ou par le biais de représentants élus lors des élections.
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La Méditerranée : un espace grec.
Les grecs vivent, commercent et s’étendent autour du BASSIN MEDITERRANEEN. Ils échangent avec les autres peuples de cet
espace, les ibères, les étrusques, les numidiens…
Le commerce sert à importer ce que l'on ne trouve pas en Grèce. Alors que la cité est basée sur l'agriculture, la terre grecque n'est
pas très fertile (plaines étroites, reliefs accidentés à l’intérieur). C’est pourquoi, ils ont fondé des colonies. (D’autres raisons existaient
en dehors de fuir la misère. La recherche de l’aventure ou la fuir une tyrannie sont d’autres causes).
De nombreuses colonies ont été crées dans la période du VIIIe au VIe siècles avant JC. Elles étaient fondées sur les rivages de la
Méditerranée à la mer Noire (Platon comparait le peuple grec à "des grenouilles autour d'un étang"). Bien que la cité nouvelle fut
indépendante, elle gardait des relations privilégiées avec la cité-mère. C’est le cas de Massalia avec Phocée
La création de nouvelles cités permettait une expansion territoriale, économique et culturelle. En effet cela contribuait à la diffusion
de la culture grecque. La nouvelle colonie conservait les mêmes dieux, le même régime politique (oligarchie pour Massalia et Phocée), les
mêmes loisirs (stade, théâtre…)
Les cités de Grèce continentale (Grèce et Grèce d’Asie Mineure) importaient de leurs colonies des marchandises essentielles: céréales,
huile d'olive, vin poisson. Le commerce secondaire concernait les bijoux, les vases... mais aussi le bois, le minerai, le marbre, le verre, les
fourrures et les esclaves.
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Un exemple de fondation Massalia la phocéenne :
En -600, des phocéens menaient par Protis quittent leur cité pour fuir l’oligarchie, la misère
(surpopulation et terres pauvres) et rechercher l’aventure.
Selon la légende, Ils vont accoster à l’embouchure du Rhône. Là, ils rencontrent le roi des
Ségobridges, Nannus. Ce jour, il doit marier sa fille Gyptis. Selon la coutume, elle doit
donner un verre d’eau à l’homme de son choix, se sera Protis. En cadeau de mariage, il reçoit
une terre, aujourd’hui, le quartier St Jean à Marseille, entre Vieux Port et Panier.
Cette nouvelle cité indépendante, colonie de Phocée, se nomme Massalia. Elle va se
construire sur le modèle des autres cités grecques avec une agora, une acropole, un stade,
un théâtre...Ils vont honorer les dieux grecs. Ils vont reprendre l’oligarchie phocéenne avec
à la base 600 aristocrates.
Ils vont se développer grâce au commerce d’où la création de monnaie.
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ATHENES au Vème siècle av n-è:
La cité d’Athènes se situe en
ATTIQUE
L’unité de la cité d’Athènes et
de ses habitants :
La cité d’Athènes en fête :
les Panathénées : voir diapos
27 et 28
30 000 personnes (sur les 300 000 de
l'Attique) vivent dans la ville d'Athènes. Les
artisans sont nombreux, ce sont pour la
plupart des métèques (des étrangers), ils se
regroupent par quartier selon leur métier :
les forgerons près du port du Pirée, les
potiers au Céramique, les tanneurs sur les
bords de la rivière Illisos... Il y a aussi 110
000 esclaves (1/3 de la population de
l’Attique), ils appartiennent soit à l'Etat,
soit à un maître
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Les origines de la puissance athénienne
Introduction :
Au VIème siècle, les cités grecques d’Asie Mineure sont attaquées par les PERSES
Ces guerres se nomme les guerres médiques car les perses s’appellent aussi les MEDES.
Les guerres Médiques :
Au VIème siècle av JC, les Perses, encore appelés Mèdes, soumettent les cités grecques d'Asie
Mineure,
En 499 av JC, les cités grecques d'Ionie (littoral d'Asie Mineure) se soulèvent contre le roi Perse Darius.
La ville grecque de Milet est prise et rasée en -494 par les Mèdes, les Grecs de « GRECE et de GRANDES
GRECE » accordent leur soutien aux cités grecques d'Asie Mineure.
La 1ère guerre médique : En -490, Darius débarque en Attique, dans la plaine de Marathon, avec 50000
hommes. Athènes, seule (Sparte hésitait à intervenir), réussit à refouler les Perses avec ses
10000 hoplites (fantassins ou soldats à pieds, armés de lance, de bouclier…), c'est la victoire
de Marathon.
La 2ème guerre médique : En -480, Xerxès, le fils de Darius, veut venger son père, il débarque en Grèce
et se heurte aux 300 Spartiates de Léonidas au défilé des Thermopyles (Film « 300 »). La résistance
héroïque des 300 Spartiates (qui se font tous tuer au combat) ne fait que retarder la prise d'Athènes qui
est incendiée (notamment l’Acropole, Alexandre le Grand au milieu du IVème siècle av n-è vengera Athènes
en brûlant Persépolis) par les Perses. Mais Thémistocle, par un stratagème ingénieux et grâce à ses
trières, détruit la flotte perse à Salamine, Athènes a sauvé une deuxième fois les Grecs du
péril barbare.
Quelles sont les conséquences des guerres médiques?
Pour les Grecs, la victoire remportée sur l'immense empire perse est un signe de la supériorité de leurs
dieux, de leurs institutions, de leur... civilisation sur les barbares.
Athènes, devenue une puissance maritime (grâce à sa flotte de trières), regroupe autour d'elle les
cités qui craignent une nouvelle attaque perse. Ainsi naît la ligue (l'alliance) de Délos. Chaque cité de
la ligue doit payer un tribut (un impôt) à Athènes pour équiper une flotte de guerre et utiliser sa monnaie.
Mais le trésor gardé dans l'île de Délos, puis à Athènes, sert surtout à construire de beaux monuments sur
l'acropole d'Athènes en reconstruction après les désastres commis par les Perses. Cette volonté de
domination athénienne (impérialisme) provoque des résistances et des jalousies; entre Sparte et Athènes,
s'ouvre une période de rivalité qui affaiblit la Grèce et débouche sur une guerre entre Athènes et Sparte :
LA GUERE DU PELOPONNESE . C’est la fin de l’APOGEE d’ATHENES.
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La démocratie athénienne :
Au Vème siècle avant J.C, Athènes est une démocratie, ce sont donc les citoyens qui gouvernent la cité. Il y avait
environ 250 000 à 300 000 habitants:
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CITOYENS : 40 000 : LIBRES CITOYENS (habitant admis à participer aux affaires de la cité).
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FEMMES ET ENFANTS : 110 000 : LIBRES NON CITOYENS
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Pour être citoyen au Vème siècle av JC, il faut être né légitime (officiellement) de père et mère athéniens, à 18 ans avoir
effectué son service militaire de 2 ans (éphébie).
Le citoyen a des DROITS :
- celui de participer à la vie politique (droit de voter et d'être élu magistrat).
- celui de posséder de la terre.
Mais il a aussi des DEVOIRS :
- il doit défendre la cité.
- il doit prendre part aux fêtes religieuses.
- il doit participer aux dépenses de la cité s'il est riche (les liturgies).
- il peut être désigné (par tirage au sort) comme juge au tribunal de l'héliée.
Si le citoyen manque à ses devoirs ou met la démocratie en danger, il peut être exilé, c'est l'ostracisme.
Elles n'ont aucun droit civique, elles sont soumises à l'autorité de leur mari, sortent peu et s'occupent des travaux ménagers,
le gynécée, une pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Leur seul privilège est de transmettre la citoyenneté.
Xénophon parle "La divinité, selon moi, a adapté la nature de la femme aux travaux et aux soins de l'intérieur et celle de
l'homme aux travaux du dehors".
METEQUES : 40 000 : LIBRES NON CITOYENS
Ce sont des hommes libres, des étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes. Ils paient une taxe spéciale mais
peuvent s'enrichir dans l'artisanat ou le commerce. Ils n'ont aucun droit politique, ne peuvent posséder de la terre
mais ils sont soumis aux mêmes impôts et militaires que les citoyens
ESCLAVES : 110 000 : NON LIBRES
Ils ne sont pas libres, ce sont des prisonniers de guerre ou ils ont été enlevés (hommes, femmes ou enfants) par des pirates. Ils
ont été achetés par leur maître (citoyen, métèque, ou l'Etat), ils travaillent à la maison, aux champs, dans les ateliers, ou pour la
ville (agents de police, cantonniers...). Les travaux les plus pénibles leur sont réservés, dans les mines du Laurion par exemple (on
les considère alors comme des "outils animés"). Les esclaves n'ont aucun droit mais ils peuvent être affranchis par leur maître.
Ils peuvent aussi gagner leur liberté et devenir métèques dans des circonstances exceptionnelles, par exemple quand ils sont
mobilisés pour faire la guerre, comme à Marathon. Les esclaves sont très nombreux car le travail manuel est mal considéré et
chaque famille essaie d'en posséder. Certains sont instruit, le pédagogue, (ancêtre du prof !!!!!!) par exemple, conduit les garçons
à l'école, il assiste aux cours et sert de répétiteur.
L'esclavage apparaît comme normal et n'est nullement remis en cause. Selon Aristote : "parmi les instruments, les uns sont
inanimés et les autres animés... l'esclave est un objet de propriété animé« .
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La base de la démocratie : l’Ecclesia
L’assemblée des citoyens, l’ECCLESIA,
se réunit sur la colline de la PNYX, au
moins quatre fois par mois. Là, chaque
orateur (personne prononçant un
discours devant une assemblée) a le
même temps de parole grâce à la
clepsydre (horloge à eau) et s’adresse à
l’ensemble des citoyens. Un gardien de
l’ordre est là pour que chacun respecte
les règles de la démocratie. Chaque
citoyen peut participer au débat pour
donner son avis.
Les citoyens à l’Ecclesia votent les lois,
les déclarations de paix et de guerre à
main levée, à la majorité des voix. Ils
tirent au sort, tous les ans, les
magistrats (citoyen choisi pour exercer
une fonction publique…). Exemple : les
stratèges (10 dirigeants élus par
l’Ecclesia et chargés de l’armée, de la
flotte, des relations avec les autres
cités, des fêtes religieuses). Périclès : a
vécu au Vème siècle av n-è et fut l’un
des plus grands orateurs athéniens. Il
fut élu 14 fois stratège et forma la
flotte militaire formée de trières, base
de la puissance de la cité.
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Les origines de la démocratie à Athènes :
Avant le VIIe siècle avant JC, le régime politique d’Athènes était oligarchique, c'està-dire que quelques familles gouvernent : les meilleurs, les élites, les aristocrates)
gouvernaient la cité car ils possédaient la terre et dominaient ainsi les citoyens
pauvres.
Mais dès le VIe siècle, et notamment pendant les guerres médiques du Vème siècle,
les athéniens du peuple, les plus pauvres, (rameurs des trières, paysans, artisans…)
gagnent progressivement le droit de participer aux assemblées, aux décisions
politiques athéniennes, à égalité avec les citoyens riches : c’est le régime politique
appelé : la démocratie.
Elle est garantit par l’ostracisme qui permet d’exiler, à la suite d’un vote des membres
de l’ecclesia, les personnes mettant en péril la démocratie (en voulant par exemple la
renverser pour imposer une tyrannie). Il existe aussi la clepsydre donnant le même
temps de parole par exemple à l’accusé et à l’accusation. Enfin, afin que le vote soit
secret (sans aucune pression), le vote se fait à l’aide de jeton (troué ou non selon ce
que l’on vote).
Athènes a inventé la démocratie. Mais celle-ci est incomplète,
limitée puisqu’elle concerne seulement 40 000 citoyens sur 300 000
habitants. Elle exclut les femmes athéniennes, les métèques, les
esclaves, largement majoritaires dans la cité
Résumé sur Alexandre le Grand
- Alexandre le Grand (Pella, - 356Babylone, - 323) devient roi de
Macédoine en – 336, en succédant à
son père Philippe II. Sa mère est
Olympias.
- Ambitieux, cultivé (élève
d’Aristote), il est d’abord maître de
la Grèce puis décide de lancer une
expédition contre les Perses. Il est
un grand admirateur d’Achille et de
l’histoire de son peuple : les grecs.
- Après avoir franchi le détroit du
Bosphore, il est vainqueur des perses
sur les bords du Granique (334), puis
à Issos (333), entre en Syrie, soumet
la Phénicie (prise de Tyr) et
conquiert l’Égypte, où il fonde
Alexandrie.
- Lors d’une nouvelle campagne il
écrase de nouveau l’armée perse près
d’Arbèles (331) et poursuit sa
conquête en prenant Babylone, Suse
et Persépolis (où il brûle le palais du
roi des perses comme il a brûlé
l’acropole d’Athènes).
Il adopte les coutumes perses, porte le diadème et demande qu’on le vénère comme un dieu.

- Avançant vers les limites du monde connu en Orient, il franchit l’Indus et bat le roi indien Pôros (326), mais doit
regagner Suse car son armée refuse de le suivre plus loin.

- Dans les territoires conquis il veut mélanger la culture grecque et la culture orientale. Il épouse d’ailleurs deux
orientales. Il fonde de nombreuses villes portant son nom, il ne reste plus qu’Alexandrie d’Egypte. Mais l’on peut voir à
travers les textes, les plans de ces villes, le souci d’Alexandre, de mélanger les cultures, le cosmopolitisme.

- Alexandre meurt à Babylone en – 323. Après sa mort, son vaste empire est divisé entre ses généraux qui deviennent
les rois (successeurs) à la tête des royaumes hellénistiques (de culture grecque).
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Alexandrie d’Égypte, capitale du
monde hellénistique
Alexandrie d’Égypte, fondée par
Alexandre le Grand, devient le plus grand
port de Méditerranée et la capitale du
monde hellénistique. Elle était célèbre
pour son phare et sa grande bibliothèque.
- Alexandrie se situe au Nord-Ouest de
l’Égypte, dans le delta du Nil. Plusieurs
éléments relevés sur son plan montrent
que c’était une ville grecque : par exemple
le temple de Poséidon, le gymnase, le
théâtre.
- D’autres éléments étaient égyptiens,
comme les temples dédiés à Isis et à
Sérapis.
- Alexandrie était célèbre pour ses
édifices somptueux, ses maisons et son
phare (l’une des « sept merveilles du
monde »).
- La ville était considérée comme la
capitale intellectuelle du monde car elle
accueillait les savants de toutes origines.
- La bibliothèque d’Alexandrie contenait
des livres « des quatre coins de la terre »
(parchemins).
Les styles architecturaux

Chapiteau de type dorique : Comme le PARTHENON
Il est d'apparence assez simple. Les colonnes des temples doriques n'avaient pas de bases ; elles possédaient de seize
à vingt cannelures ("traits" verticaux de la colonne) : leurs arêtes étaient vives. Elles avaient 16 rayons (divisions
horizontales). On peut facilement reconnaître ce style grâce au chapiteau.
Le style ionique
Ce style, peu utilisé pendant l'antiquité, a toutefois été repris pour des monuments modernes. Les colonnes
possédaient 24 cannelures, 18 rayons et avaient des bases.
Le style corinthien
Souvent utilisé par la civilisation romaine, ce style se remarque surtout par la forme de son chapiteau. Une colonne a
24 cannelures et 18 rayons, mais pas de base.
.
Trois styles
architecturaux
Les temples représentaient les maisons des dieux : c'est là qu'on faisait des offrandes pour attirer la
protection des dieux ou les remercier (nourriture, objets précieux...). Il y avait généralement un autel devant
chacun des ces édifices : ils servaient aux sacrifices d’animaux plus ou moins gros selon les moyens des fidèles.
On en tuait parfois jusqu'à cent : cela s'appelait une hécatombe ("hecaton" signifiant en grec "cent"). Ils
brûlaient les chairs (cela s’appelle un holocauste) pour que la fumée monte jusqu’au dieu et le nourrisse.
LE PARTHENON
Les Panathénées sont les fêtes en l'honneur de la déesse de la cité : Athéna. Il en existait deux. Les petites Panathénées se passaient
toutes les années. Les grandes Panathénées se déroulaient tous les quatre ans. Ces fêtes prennent un éclat particulier. Pendant les
trois premiers jours, les Athéniens organisent des concours sportifs et musicaux. Le quatrième jour, un long cortège emprunte la voie
sacrée, il part du quartier des Céramiques, traverse l'agora et gravit les pentes de l'Acropole ; des jeunes filles apportent, pour
revêtir la statue en bois d’olivier d'Athéna, le péplos, une tunique sacrée tissée par les arrhéphores (fillettes choisies dans la bonne
société athénienne).
Cette fête a été représentée sur la frise des Panathénées que l’on trouve autour du Parthénon. Elle a été sculptée sous la direction
de Phidias. Ces sculptures sont considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de tous les temps. Malheureusement, il ne reste
plus sur le Parthénon que quelques plaques sur le côté ouest, les autres ont été dispersées : une vingtaine se trouvent au musée de
l'Acropole, une au Louvre, à Paris, et le reste (la plus grande partie) au British Museum, à Londres.
Les Panathénées sont les fêtes en l'honneur de la déesse de la cité : Athéna. Il en existait deux. Les petites Panathénées se passaient toutes les
années. Les grandes Panathénées se déroulaient tous les quatre ans. Ces fêtes prennent un éclat particulier. Pendant les trois premiers jours, les
Athéniens organisent des concours sportifs et musicaux. Le quatrième jour, un long cortège emprunte la voie sacrée, il part du quartier des
Céramiques, traverse l'agora et gravit les pentes de l'Acropole ; des jeunes filles apportent, pour revêtir la statue en bois d’olivier d'Athéna,
le péplos, une tunique sacrée tissée par les arrhéphores (fillettes choisies dans la bonne société athénienne).
Cette fête a été représentée sur la frise des Panathénées que l’on trouve autour du Parthénon. Elle a été sculptée sous la direction de Phidias. Ces
sculptures sont considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de tous les temps. Malheureusement, il ne reste plus sur le Parthénon que
quelques plaques sur le côté ouest, les autres ont été dispersées : une vingtaine se trouvent au musée de l'Acropole, une au Louvre, à Paris, et le reste
(la plus grande partie) au British Museum, à Londres.
La fête des Panathénées prend donc deux grandes dimensions :
- religieuse, avec les concours poétiques, gymniques et surtout avec les offrandes et les sacrifices
à Athéna.
- politique, avec le rappel des devoirs du citoyen : militaires, politiques, religieux.
Mais cette fête ne s'adresse pas seulement aux citoyens, elle a pour but aussi de rassembler toute
la cité, de montrer son unité. Ainsi, tous les habitants de la cité, métèques compris, et leurs alliés
sont présents, les esclaves y sont admis. La fête est donc une forme d'intégration, d’unité. Le
Parthénon est un monument exceptionnel, tout d'abord par la qualité de son architecture (l'ordre
dorique) et de ses décorations.
Ensuite, la frise des Panathénées est riche d'enseignement sur la vie des Athéniens au Vème siècle
av JC. Le Parthénon a une fonction religieuse et politique affirmée, il symbolise la puissance
d'Athènes et glorifie la démocratie.
La science est née de l'observation de la nature. Elle est apparue pour la première fois en Mésopotamie, au cœur
des civilisations sumériennes et babyloniennes, à la même époque que l'invention de l'écriture au milieu du IVème
millénaire avant notre ère soit vers -3500. Mais souvent, les historiens disent que la science est née avec les
philosophes (Philos amour, Sophia sagesse : recherche de la connaissance) grecs du VIème siècle avant notre ère.
Elle commence en Grèce, en Ionie, à Milet.

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