« Si vis pacem , para bellum / si tu veux la paix prépare la guerre
Transcription
« Si vis pacem , para bellum / si tu veux la paix prépare la guerre
« Si vis pacem , para bellum / si tu veux la paix prépare la guerre ; Cedant arma togae / les armes le cèdent aux toges » ??? Quel fatra ! pourtant tout est si simple : le terrorisme permanent qu’exerce depuis 60 ans la dissuasion nucléaire militaire entre états - étendu par abus médiatique à tout ce qui touche à l’énergie nucléaire, sans s’étendre cependant aux applications médicales - a inversé le concept : qu’est ce qu’un « terroriste » ?: c’ est celui aujourd’hui qui ,n’ayant pas la bombe atomique imagine, ce fou , qu’il aurait le droit de l’avoir , tout simplement ; et celui qui l’a , le lui refuse et doit montrer sa force pour en profiter naturellement en presque toute impunité .le sang des innocents dans le « dommage collatéral » est alors une preuve nécessaire toujours effroyable mais admirée de la puissance, donnée évidemment aux seuls élus , par quelque lointaine Providence … dans sa grande sagesse … ce point d’ailleurs complique alors la chose :car le discours devient :.. « Ma Providence » est meilleure que la vôtre car elle m’autorise à avoir ce que vous n’avez pas …: la guerre de religion est donc devenue totalement intrinsèque au débat et le débordement est même oint :ainsi les bâtons transformés en serpents de Moïse l’emportèrent en les mangeant sur ceux des prêtres du Pharaon capables du même prodige - selon la bible légendaire . c’est pourquoi l’accès à l’outil du terrorisme suprême est aujourd’hui interdit par une « communauté internationale » soumise - vae victis - livrée aux exactions de tous genres et à la rhétorique des oligarques qui l’ont . « Déjà en 1139, le concile de Latran avait frappé d'anathème ceux qui se servaient des arbalètes, armes cruelles entre toutes, à moins que ce ne soit … contre les Infidèles ».Laetitia Bianchi ; mais après tout il ne faut pas désespérer : car le statut du terroriste est évolutif ,en l’obtenant le fou change avec l’accès à l’outil qu’il convoite , fondamentalement il devient un interlocuteur valable … cela a toujours été : les armes sont les seuls instruments qui fondent les lois des sociétés humaines structurées afin de passer du désordre civil à une certaine paix temporaire ; ; les peaux de lapin - ou autres - des juges et divers acteurs , et les costumes ad hoc dont ils s’affublent , n’y changent rien ; le besoin d’afficher ces oripeaux est significatif de cette extra humanité ;ou plutôt inhumanité revendiquée : qui veut alors faire l’ange fait très bien la bête. Revenons au cœur du problème :comment le petit chien peut il admettre que l’os du gros chien qui le ronge lui soit interdit à jamais ? La Fontaine ou Esope ont tiré de ce type de problème des leçons de sagesse , plus ou moins utiles dès lors qu’elles ne changent rien. les lois non écrites d’ANTIGONE l’emportent alors , et le feront toujours , à la conquête sans fin de la dignité .rêvée ; il est contraint de japper et d’aller avec ses moyens propres , qui seront évidemment « inqualifiables » : innommables ; mais ces moyens existent et sont depuis toujours totalement évidents . ainsi le kamikaze inspiré -et aussi le hachischin du Vieil Homme de la Montagne dont parle Marco Polo est il un sauvage qui enfreint les « lois » de la guerre et les droits de l’homme , selon la terminologie utilisée par ceux qui ont les moyens physiques légitimés de pratiquer le « vae victis » ; avant l’arbalète, il y a eu la hache de guerre qui était aussi, mais pas seulement … une hache de paix … la différence entre guerre et paix est ténue :l’une et l’autre étant naturellement liées et consubstantielles : relire donc Clausewitz et surtout Sun Tzu « La guerre est père de tout, roi de tout, a désigné ceux-ci comme dieux, ceux-là comme hommes, ceux-ci comme esclaves, ceux-la comme libres. » Héraclite - fragment 53 – « Πόλεµος πάντων µὲν πατήρ ἐστι, πάντων δὲ βασιλεύς, καὶ τοὺς µὲν θεοὺς ἔδειξε τοὺς δὲ ἀνθρώπους, τοὺς µὲν δούλους ἐποίησε τοὺς δὲ ἐλευθέρους. »