Les fantômes de la crique : remix DOSSIER DE PRESSE - Art-Cade

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Les fantômes de la crique : remix DOSSIER DE PRESSE - Art-Cade
Les fantômes de la crique : remix
Pierre PAUSELLI & Antoine GRULIER
invités par
Pascale STAUTH & Claude QUEYREL
Exposition du 28 août au 19 septembre 2015
DOSSIER DE PRESSE
art-cade
*
*galerie des grands
bains douches
de la Plaine
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À la question que produire ? il n’y a plus de réponse naïve possible.
Comme c'est à la seconde fois qu'on tombe amoureux, que la première fois est toujours dans la
seconde, il n'y a plus d'origine, mais des reprises, des contextes ou des recyclages. Où il apparaît que
jouer c'est rejouer et présenter, représenter sans représentation originelle. Come-back permanent
d’un motif égaré, il n’y a plus à produire d’objets, mais à construire des dispositifs de devenir, une
chambre d’échos qui développe autrement notre idée de l’œuvre.
Blocnotes n°3, Frank Perrin, 1993
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SOMMAIRE
Informations sur l’exposition5
Note sur l’invitation de CQPS faite à A. Grulier et P. Pauselli 6
Note d’ A. Grulier et P. Pauselli 8
Oeuvres dans l’exposition de Pauselli & Grulier
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Oeuvres dans l’exposition de Stauth & Queyrel
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Chronologie et éléments iconographiques “Les fantômes de la crique”
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Biographies des artistes16
La galerie Art-cade18
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Informations sur l’exposition
>Exposition du 28 août au 19 septembre 2015
>Vernissage le jeudi 27 août à 18H30
>Nuit des galeries le samedi 29 août jusqu’à 22H
>Ouverture du mardi au samedi de 15h à 19h et sur rdv
Contact Presse:
Pauline LAVIGNE DU CADET
[email protected]
04 91 47 87 92
06 43 97 58 91
Espace presse sur www.art-cade.org
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Note sur l’invitation de CQPS faite à A. Grulier et P. Pauselli pour le
cycle de programmation “Duos” à la galerie Art-Cade :
août – septembre 2015.
Couples
Le projet “Les fantômes de la crique” se développe autour de la figure d’un couple,
celui formé par les artistes Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, et à partir de la
maison qu’il construisirent lors du séjour sur l’île de Minorque de 1932 à 1934 .
À travers cet épisode, nous avons entrepris un travail qui croise le parcours de
plusieurs artistes qui, confrontés à des situations d’exil et en retrait des centres
artistiques, ont été amenés à appréhender leur histoire personnelle et artistique
de façon différente.
Dans ces conditions, la figure archétypale du couple occupe souvent une place
particulière :
-Ainsi, Max Ernst et Léonora Carrington qui s’installent à St Martin d’Ardèche en
1938 et réalisent un ensemble de sculptures et de peintures sur les murs intérieurs et extérieurs de la maison qu’ils habitent.
-Wols et Gréty Dabija qui se marient lors de l’internement de Wols au Camp des
Milles en 1940, cette union lui permettant d’être libéré en devenant citoyen français.
-Ou Jean Arp et Sophie Taeuber qui, après avoir construit leur maison-atelier à Clamart en 1929, s’exilent à Grasse en 1941. Sur place, ils constituent avec S. Delaunay, A. Magnelli une “colonie d’art” et réalisent des oeuvres collectives.
Le dialogue ouvert avec ces couples s’est matérialisé dans une partie de nos travaux exposés au Musée de Minorque, à la Fondation Hartung-Bergman et en gare
SNCF de Marseille via “Gares & Connexions”.
Duos
Depuis une vingtaine d’années, nous avons travaillons dans des contextes qui
ne relèvent ni du seul monde de l’art, ni d’une pratique solitaire, en essayant de
prendre en compte une certaine altérité, à l’intérieur de notre couple et au-delà.
- Ainsi, notre première exposition en tant que couple, organisée chez nos parents
respectifs.
- Une exposition personnelle à la Galerie R. Pailhas, associée avec une présentation dans une boutique de mode où nous avons travaillé avec une styliste.
- Notre projet “Des Costumes pour Marseille” qui a tenté de systématiser cette
démarche en proposant à des personnes, des entreprises ou des collectifs d’intervenir à l’intérieur d’une proposition artistique.
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Lorsque la Galerie Art-Cade nous a sollicité pour participer à sa programmation
“Duos”, il nous a semblé intéressant de remettre en jeu une partie de notre production récente (“Les fantômes de la crique“) en offrant la possibilité à deux
jeunes artistes (Antoine Grulier et Pierre Pauselli) dont une partie de l’activité
créatrice est commune, de réinvestir certaines de nos réalisations.
Depuis avril 2014, nous mettons à disposition de ces deux artistes des documents
photographiques de notre travail en cours, en leur proposant de les exploiter
comme matériau de production.
Ce mouvement d’interprétation à partir de documents constitue l’un des principaux axes du projet «Les fantômes de la crique”. En partant d’un matériau historique, nous avons envisagé notre travail, non comme un instrument de l’exploration du passé, mais plutôt comme un médium afin d’en mesurer l’actualité dans
sa réactivation contemporaine.
Celle-ci, procédant par interprétations, prend donc des distances avec ses modèles et ne recherche pas de stricte fidélité ou conformité.
En ce sens, l’invitation, faite à un duo (et non à un couple), à de jeunes artistes (et
non de notre génération) nous semble capable d’amener autant d’éléments hétérogènes mais voisins qui permettent de mesurer des décalages, des distorsions
mais aussi de trouver des points d’échos, de synchronisations. Tout ce vocabulaire
d’actions, constitue un pan très fertile de la création que la musique actuelle,
à travers les remix, exploite et que nous proposons ici d’offrir à interprétations
plastiques.
Des usages
L’exposition à la galerie Art-Cade n’est ni monographique ni collective. En proposant au duo de s’approprier certains de nos travaux qui ont pour objet d’autres
couples historiques, des croisements s’opèrent avec des temporalités et des pratiques différentes ; un ensemble d’auteurs s’y retrouve donc, de fait, exposés.
En plus des réalisations d’A. Grulier et P. Pauselli à partir d’éléments piochés dans
notre iconographie, nous proposons d’installer 3 éléments en plaques de polycarbonate (“bibliothèque“, “table de cuisine“ et “cheminée“) qui constituent des
parties de la maison d’Hartung et Bergman construite à Minorque. Ils sont proposés comme supports pour certaines de leurs productions : céramiques, éditions,
etc. Comme le sombrero qui, « pendu au dossier » des chaises, fait que celles-ci
« ne sont plus seulement des chaises* », ces trois modules sont mis à disposition
afin que le duo les soumettent à des usages variés et inédits.
Enfin, notre série de tabliers, costumes réalisés pour interpréter certains couples,
seront exposés pour la première fois, ainsi qu’une version blanc opale de nos
“Sémaphores“ qui utilisée dans ce contexte, renforcera ainsi la présence fantomatique, de nos objets en regard de ceux d’A. Grulier et P. Pauselli.
L’ensemble de ces protocoles d’appropriation constitue l’objet et l’ambition de
cette invitation, l’exposition en sera le laboratoire.
Claude Queyrel et Pascale Stauth, décembre 2014.
* W. Benjamin, Ibiza, 1932
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Notes par P.Pauselli & A. Grulier
«-Nous sommes un duo homme/homme dont le travail est basé sur une relation “symbiotique” c’est à dire,
que les influences et capacités techniques de chacun sont aussi indispensables à l’un comme à l’autre pour
faire naître cette troisième personne.
-Nous utilisons le trivial, le kitsch et la culture populaire (télévision, internet) comme outils dans notre pratique.
-Nous n’avons pas toujours les même influences, ce qui parfois nourrit le travail et parfois crée un conflit
entre les façons de faire et de penser de chacun.
Les correspondances entre notre duo et le leur sont que nous travaillons sur les mêmes notions qui sont la
réinterprétation contemporaine de l’idylle artistique d’Hartung & Bergman en y intégrant une réflexion sur
l’exil, le paradis, la maison, le voyage etc...
Héroïsation du trivial/Antidote de la dérision.
Travailler à deux signifie aussi prendre le parti du pluriel contre le singulier. C’est à dire accepter sans cesse,
dans le processus de l’oeuvre une divergence qui, à partir d’une intention commune, se manifeste dans
l’expression ou dans l’interprétation.
Intégrer l’incertain, le doute, la contradiction, le refus d’univocité. L’ équilibre d’un projet construit par deux
points de vue est toujours périlleux et instable mais dynamique et le rend captivant par la menace de son
effondrement, l’oeuvre avance comme une conversation.
Il y a une volonté de déceler ce qui est véritablement subtil dans le banal; non pas en le sublimant mais en
imposant des comparaisons.»
Dessins Pauselli & Grulier
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Oeuvres dans l’exposition de Pauselli & Grulier
La mise en place de l’exposition débutera avec la résidence
d’A. Grulier et P. Pauselli dans la galerie. Ils installeront leur
campement dans le jardin, exilés volontaires pendant la dizaine de jours précédant l’ouverture de l’exposition.
Les différents moments de cette résidence seront traités
comme matière de leur travail plastique. Le séjour dans le
lieu permettra de constituer une partie de l’exposition avec
ce qui sera récolté dans les rues alentour, à la manière du
naufragé sur une île, qui va chercher sur la plage ce que
l’océan lui amène du monde.
Une partie des propositions sera réalisée sur place :
- Le titre LES FANTÔMES DE LA CRIQUE : REMIX peint sur le
mur du fond à partir du dessin des modules architecturaux
de la maison d’Hartung et Bergman.
Draps sérigraphiés Pauselli & Grulier
- La construction des éléments d’architectures revus par A.
Grulier et P. Pauselli (naveta, tente et maison brulée).
Le tissu des tentes dressées dans le patio pour dormir, symbolisant le voyage, sera en hommage aux peintures de Hans
Hartung et celles d’Anna Eva Bergman. Il reprendra aussi les
symboles des tabliers de Pascale Stauth et Claude Queyrel
durant leur voyage à Minorque.
Croquis réalisés par Pierre Pauselli
et Antoine Grulier
- PYRAMIDE :
Cette sculpture est inspirée d’une photo de Stauth &
Queyrel prise à Minorque. Elle vise à créer un faux monument sublime et fébrile, traitée avec des problématiques
de peintures. Elle sera construite pierre par pierre avec
divers matériaux.
Croquis de Pauselli & Grulier
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-MONSTRES, TROLLS, APOLLONS:
Récupération et réinterprétation en argile cuite des collections de galets de Hartung & Bergman. Cette série
stimule et motive leur pratique déjà établie de la céramique dans la création de “monstres” et a un lien
direct avec les mêmes notions de spontanéité et recherches picturales qu’ils travaillent dans leurs dessins
et peintures.
«Un monde ignoré vu par Hans Hartung»
«Céramiques», P. Pauselli et A. Grulier, 2015
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-MAISON FANTÔME:
Inspirée de l’architecture de la maison/atelier d’Hartung & Bergman lors de leur exil à Minorque, cette
réplique quasi proportionnelle d’une maison venant de brûler serait une réinterprétation en volume d’une
peinture produite en 2013 par Pauselli & Grulier.
“Winter Fell 2” 190 x 167cm
P. Stauth et C.Queyrel se servent aussi de cette maison/atelier
comme point de départ de leur production plastique
-CORRESPONDANCE CARTE POSTALE/IMAGES/TEXTES ETC...
Elaboration d’une édition et/ou d’une série de dessin ayant comme leitmotiv
les images d’archives du voyage à Minorque de Stauth et Queyrel pouvant
être retravaillées avec le même procédé que la série de fanzines.
Cette organisation collective de type gigogne, ne vise pas d’emboîtement, mais plutôt un fonctionnement
en parallèle qui permet de mesurer des décalages et des distorsions, et de trouver des points d’échos et
de synchronisations.
L’ensemble de ces protocoles d’appropriation et d’interprétation constitue l’objet et l’ambition de cette
invitation.
L’exposition en sera le laboratoire.
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Oeuvres de Stauth & Queyrel
- 10 tabliers, broderie et assemblage sur coton, 120 x 100 cm
- 16 sémaphores en polycarbonate
blanc opale, 230 x (+/-) 150 cm
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Chronologie et éléments iconographiques “Les fantômes de la crique”:
Minorque 1934
Sur la côte nord de l’île de Minorque, le couple d'artistes Anna-Eva Bergman et Hans Hartung construisirent
une maison-atelier conçue à la fois comme une proposition architecturale, un outil de travail et le décor de
leur vie quotidienne. Ce séjour insulaire fut de courte durée, mais il constitua pour les deux peintres une
expérience particulière, rapportée par A.-E. Bergman en ces termes : Et c'est ainsi qu'Adam et Ève quittèrent
le Paradis, un plat de poissons et deux pommes à la main ; conscients qu’ils avaient eu largement leur part
de l’arbre de la sagesse.
La maison-atelier
De dimension assez modeste, la maison proposait une série d'aménagements qui permettait de moduler
l'espace suivant les tâches à effectuer. Ainsi, le lit devenait un divan dans la journée, la chambre faisait office
de salle de séjour lors des repas, grâce à des portes coulissantes, etc. Sur un périmètre réduit, sans eau courante ni électricité, les artistes, qui dessinèrent eux-mêmes la maison, avaient cherché à optimiser au maximum leur espace pour en faire un outil adaptable à leurs désirs.
Minorque 2014
Le couple d’artistes C. Queyrel et P. Stauth ont choisi de réactiver cette aventure lors d’un séjour au printemps
2014 sur les lieux même de la maison aujourd’hui disparue. Accompagnés de leurs éléments d’alphabet, les
sémaphores, ils ont voyagé et séjourné en camping-car, outil privilégié pour retrouver la dimension aventureuse de la vie d’H. Hartung et A.-E. Bergman à Minorque. Durant ce séjour, ils ont confronté leur pratique
artistique aux paysages et aux souvenirs en questionnant les rapports que l’art entretient avec des pans de
production peu interrogés dans le champ esthétique : les rapports entre intimité et exposition, domesticité
et création, désoeuvrement et production, etc.
Ce sont ces imbrications, entre l'art et la vie, qui sont mises en scène ensuite, dans une série d'agencements
à partir des sémaphores et du fantôme de la maison de Minorque. Cette expérience a donné lieu à une série
d’expositions à Antibes et Minorque en 2014 et en 2015, à Nice et Marseille.
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Fondation Hartung-Bergman, Antibes 2014
La maison minorquine des années 30 a fait l’objet d’une réinterprétation par C. Queyrel et P. Stauth à partir des archives (photographies, plans, dessins et textes) conservées à la Fondation Hartung-Bergman à
Antibes. Les artistes l’ont décomposée en 21 modules cubiques, 12 pour le rez-de-chaussée, 9 pour l’étage,
chaque module étant le sujet d’usages, de fonctions et de fictions. Ces modules permettent de multiples
combinaisons de formes et d’espaces. Les 21 modules ont été fabriqués en maquette et dix ont été réalisés à l’échelle 1 (210 x 210 x 230 cm). Durant le mois d’août 2014 et la résidence-exposition à la Fondation
Hartung-Bergman, C. Queyrel et P. Stauth les ont déployés dans les espaces intérieurs et extérieurs de la
propriété.
Musée de Minorque, Mahon 2014
“Els fantasmes de la cala”
exposition du 12 septembre au 30 novembre 2014
Mise en espace des modules et des sémaphores dans les salles du musée de Mahon.
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Gare Saint Charles 2014-2015 “Aller-retour(s)”
18 montages ont été réalisés à partir d’images du couple Hartung et Bergman et de quelques autres grandes
figures de l’art des années 30-40*, mises en regard avec des réalisations contemporaines de P. Stauth et C.
Queyrel. Dans le cadre de sa programmation hors les murs, le FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur accompagne
le projet “Les Fantômes de la crique” de P. Stauth et C. Queyrel en proposant le projet dans le programme
“Gares & connexions” de la SNCF. 7 de ces “Aller-retour(s)” sont exposés dans la salle Arthur Rimbaud de la
gare de Marseille.
* Raoul Hausmann, Vera Broïdo et Hedwig Manckiewitz, Alexandre Rodchenko et Varvara Stepanova, Jean
Arp et Sophie Taeuber, Max Ernst et Leonora Carrington, Wolfgang Schulze (dit Wols) et Hélène Marguerite
Dabija (dite Gréty), etc.
FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur 2015
Exposition du 16 janvier au 28 février 2015
Après des recherches dans les archives de la Fondation Hartung-Bergman, le séjour à Minorque en campingcar, la résidence à Antibes puis les expositions au Musée de Minorque à Mahon et à la Gare Saint-Charles à
Marseille, Pascale Stauth et Claude Queyrel investissent le plateau expérimental du Frac Paca.
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Biographies des artistes
Pascale Stauth née à Toury en 1965 et Claude Queryel né à Gap en 1964, travaillent et vivent à Marseille.
Leur première exposition en tant que couple est organisée chez leurs parents respectifs en 1989. Puis, une
exposition personnelle à la Galerie R. Pailhas, associée avec une présentation dans une boutique de mode où
les artistes ont travaillé avec une styliste.
1994-95 Exposition à Frais Vallon, Galerie marchande de Frais Vallon, Marseille
Des Costumes Pour Marseille, Galerie Pailhas, Hôtel Meurice, FRAC PACA, Espace Mode Méditerranée,
magasin C&A, présentation DCPM au “Xe Salon International des Jeunes Créateurs de Mode”, Hyères
1993 Stand, Panoplie, Catalogue, Galerie Pailhas, Paris - Marseille ; boutique Casablanca, Marseille (catalogue) Les Tapis Volants, Lycée Champollion / FRAC Languedoc Roussillon, Montpellier
1991 Exposition Universelle, Galerie de la Vega,.
À partir de l’expérience singulière d’un travail artistique à deux, Pascale Stauth et Claude Queyrel ont développé une réflexion autour des représentations du couple.
Collection publique:
Fonds Communal de la ville de Marseille
Artothèque de la ville de Caen
FRAC PACA, Marseille
Commande Publique
2010 À Marseille, la République reconnaissante, habillage du hall des Archives Départementales pour l’exposition “Jours de fête en Provence”, Marseille
2006 La grande Parade, 1% artistique groupe scolaire Cap Est, Marseille
2005 Cinémac/mécanic, rideau du cinémac, Mac Musée d’art contemporain de Marseille
1999 Un plan pour Saint-Antoine, réhabilitation d’un pont SNCF, St Antoine, Marseille
P. Stauth & C. Queyrel
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Antoine Grulier & Pierre Pauselli travaillent ensemble depuis 2012.
Ils ont établi un processus créatif où chacun tire partie des qualités et des défauts de l’un et de l’autre afin de
créer un équilibre où le figuratif et l’abstraction s’opposent systématiquement, créant un espace où l’organisation et la désorganisation s’entrechoquent.
Une collision entre la rigueur de Pierre et le souffle destructeur d’Antoine.
Leur travail est à mi chemin entre le vestige et le monument se propagent à travers toutes sortes de médiums
tel que le dessin, la peinture, la céramique, etc... Leur volonté a pour but de toujours mettre l’oeuvre en
doute et de briser les certitudes.
Tout deux baignés de culture Skate, de groupes de musique issus de la scène Lo-Fi « Do It Yourself» ainsi
que d’ambiance « post grunge » de la fin des années 1990 début 2000, ils s’emploient à célébrer la «loose»
comme esthétique mais aussi comme démarche. En effet, ils récupèrent les codes et les signes de la Culture
Internet, du fan art, des films et des séries, et s’en servent comme matière première dans leur travail.
Dans la culture d’aujourd’hui, celle du « FUN », du « WTF » mais aussi celle des 25 onglets internet ouverts,
il n’y a plus de frontières entre South Park et Matisse, entre Daniel Johnston et le Seigneur des Anneaux, ou
encore Philip Guston, le magazine « Thrasher » et Josh Reames.
Tout cela créant dans un même espace, un support visuel, critique et sonore se superposant, ne laissant plus
de place à la hiérarchie mais à une démarche globale où chaque sujet prend place dans un ensemble.
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Présentation de la galerie
Un lieu dédié à la création contemporaine
Véritable patrimoine de la ville de Marseille, l’espace des anciens Bains Douches de la Plaine situé au cœur
de la ville est devenu un lieu incontournable de la création artistique.
Art cade*, est une association loi 1901 où se concrétisent des projets transdisciplinaires dans un espace
très particulier. L’association a pour but de favoriser une implication avec les jeunes artistes, de proposer un
espace d’inscription et d’ouverture, de favoriser les rencontres, de développer un espace critique.
Dès sa fondation, en 1993, Art cade* aura été une association mettant en jeu la relation entre les artistes
invités et venus d’autres pays et son espace de métropole portuaire.
Pari tenu sur la longueur depuis ces vingt ans d’existence : expositions d’art contemporain et d’architecture,
performance, lecture, art culinaire, balade urbaine et expositions hors les murs (galeries nomades Archist).
Jardin de la galerie
vue de la galerie
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Un lieu d’échange et de découverte
La galerie des grands bains douches de la plaine se veut un lieu d’échanges autour de la création contemporaine.
Elle met en relation les publics et les oeuvres et permet d’aborder les processus de création et d’aller à la
rencontre de nouvelles démarches artistiques.
Dans un souhait de sensibiliser les publics les plus larges à la création en train de se faire, des actions de
sensibilisation adaptées à la particularité des projets ainsi qu’aux publics concernés permettent de faciliter
l’accès aux oeuvres, de fidéliser et d’élargir les publics.
Nous organisons ainsi des visites, des ateliers et des rencontres avec les artistes.
Rétrospective Claude McKay Atelier fev
2015
Atelier Pop-up / exposition «la ville est toujours la
ville de quelqu’un» avril 2015.
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art-­cade* est soutenu par le Conseil départemental des Bouches du
Rhône, la Ville de Marseille, la Région Paca, la Drac Paca. art-­cade* est
membre du réseau Marseille Expos et parisART.
art-cade
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*galerie des grands
bains douches
de la Plaine
35 bis rue de la Bibliothèque
13001 Marseille
ouvert du mardi au samedi
15 h - 19 h et sur rendez-vous
00 33 (0) 4 91 47 87 92
contact@art-­cade.org
www.art-­cade.org
@art_cade