Les solutions logistiques de Panalpina pour le secteur des
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Les solutions logistiques de Panalpina pour le secteur des
bdv_connect_1_f.qxp 21.4.2006 8:51 Uhr Seite 1 Le magazine Panalpina 1_2006 connect Les solutions logistiques de Panalpina pour le secteur des télécommunications bdv_connect_2-3_f.qxp 21.4.2006 8:52 Uhr Seite 2 page 4 Télécommunications page 10 Hydrocarbures Overseas: dans la cour des grands! Panalpina a racheté la société norvégienne Overseas Shipping Group. L’intégration de son agent de longue date sur le marché scandinave lui permet de renforcer sa première place mondiale dans la gestion des chaînes d’approvisionnement pour l’industrie des hydrocarbures. page 14 Gestion des chaînes d’approvisionnement Une équipe bien rodée Les services de transport logistique fournis par Panalpina en tant que Lead Logistics Provider du groupe technologique suisse Bühler, actif dans le monde entier. page 20 HSE page 24 Dans le monde page 31 Impressum 2 Innovant, mobile, en phase avec le client Panalpina est plus qu’un prestataire de transports. La société logistique exploite un réseau qui gère des flux de marchandises dans le monde entier et constitue un des maillons intégrés dans les chaînes de livraison complexes. Les moyens de communication modernes jouent un rôle essentiel dans le flot des informations. Panalpina n’est pas seulement un utilisateur, elle fournit les prestations les plus diverses à ce secteur. connect 1_2006 Priorité à la sécurité! L’engagement Health, Safety & Environment (HSE) de Panalpina. bdv_connect_2-3_f.qxp 21.4.2006 8:52 Uhr Seite 3 Chères lectrices, chers lecteurs, L’année 2005 restera pour nous un millésime palpitant et prospère. Après avoir fêté les 50 ans d’existence de notre groupe en 2004, nous avons inauguré un nouveau chapitre de l’histoire de notre société le 22 septembre 2005 avec un immense succès: notre entrée en Bourse! La cotation de 57,36% des actions nominatives a eu un retentissement considérable auprès des investisseurs. Le moment était parfaitement choisi et ils ont su voir que Panalpina avait les atouts en main pour une croissance profitable. Cependant, 2005 n’a pas été uniquement l’année de notre entrée en Bourse. Lors de la conférence de bilan du 17 mars 2006, nous avons présenté à la presse les résultats du groupe dont la hausse est une fois encore à deux chiffres. Le chiffre d’affaires (brut et net) a progressé de plus de 10% et le bénéfice du groupe a même grimpé de 20%. Notre croissance organique est à l’origine de quasiment tous ces résultats réjouissants. Ils reflètent d’une part la tendance économique positive que vit le secteur des transports et de la logistique et de l’autre, ils illustrent clairement le bienfondé de notre stratégie «Asset Light» et de notre concentration sur les industries-clés. Plusieurs pages de ce numéro y sont consacrées. Dans les pages 4 à 9, nous nous intéressons au développement phénoménal des télécommunications, dont l’histoire présente certains parallèles avec celle du transport. Les pages 14 à 19 dévoilent le secret de la longue collaboration réussie entre Panalpina et le groupe suisse Bühler AG, actif au niveau mondial. En outre, nous vous présentons la société norvégienne Overseas Shipping Group. Partenaire exclusif de longue date, elle est un spécialiste émérite de l’industrie des hydrocarbures et a rejoint récemment le groupe Panalpina. Enfin, nous vous expliquons aux pages 20 à 23 les efforts déployés par Panalpina en matière de santé, de sécurité et d’environnement. Gerhard Fischer Président du conseil d’administration connect 1_2006 3 bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:52 Uhr Seite 1 Retail & Fashion Télécommunications Innovant, mobile, en phase avec le client 4 connect 1_2006 bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 2 Quel est le lien entre les télécommunications et la logistique? D’une part, la société moderne et l’économie globalisée s’appuient pour l’essentiel sur le développement météorique des télécommunications. De l’autre, les flux mondiaux de marchandises permettent au système de fonctionner sans défaillir. Mais il existe d’autres dénominateurs communs. > connect 1_2006 5 bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 3 Télécommunications Retail & Fashion Martin Spohn Si l’on compare la version actuelle du «Communications Directory» (l’annuaire bleu du groupe Panalpina) avec les anciennes, on constate les changements intervenus dans le libellé des coordonnées de personnes-clés de l’entreprise. Aujourd’hui, le numéro de téléphone mobile est une évidence et dans de nombreux cas, on ne cherche même plus à atteindre son interlocuteur sur le réseau fixe. En effet, on peut accéder à sa boîte à lettres électronique quasiment partout dans le monde et répondre à des appels sur son portable quel que soit le lieu où l’on se trouve, au Kazakhstan, au Nigeria, au Brésil, en Chine, au Canada ou en Italie ou bien dans un hall d’aéroport, un restauroute, un chantier ou une salle de réunion! La société de communication est aussi une société mobile et le secteur logistique suppose que ses acteurs ne sont pas en permanence dans leur bureau. Ils doivent être là et quand le client le souhaite. De nos jours, les fuseaux horaires ne sont plus considérés comme des obstacles, car les flux de marchandises se déplacent trop rapidement. Un exemple manifeste et impressionnant nous en a été donné lors d’une récente visite à Bakou (Azerbaïdjan). British Petroleum construit là-bas une plate-forme offshore sur un vaste 6 connect 1_2006 site en faisant venir tous les éléments nécessaires à son installation et à son ancrage (cf. article aux pages 20 à 23 de ce numéro). Durant notre visite ou en déplacement sur le site, tous les responsables étaient en contact permanent les uns avec les autres pour prendre des décisions de dernière minute, répondre à des questions imprévues et fixer des réunions. Des échanges aussi fluides n’ont pas toujours été aussi aisés. On oublie presque comment on travaillait à l’époque où il n’y avait ni téléphones mobiles ni un système de messagerie électronique de portée mondiale. Or, cette époque n’est pas si lointaine et l’évolution dans ce secteur a connu une trajectoire phénoménale. Récemment s’est tenu à Barcelone le Congrès mondial 3GSM, un salon mondial consacré à la téléphonie mobile (GSM étant l’acronyme de Global System for Mobile Communication et représente env. 80% du marché mondial de la téléphonie mobile; «3» désignant le standard des téléphones de la troisième génération). Plus de 50 000 personnes avaient fait le déplacement alors qu’elles n’étaient que quelques douzaines en 1991, lors du premier congrès. Le système GSM reliera en 2006 près de 1,69 milliard de personnes et d’après le président de Nokia, Jorma Ollila, 795 millions de portables ont été vendus dans le monde en 2005. Si les espoirs des équipementiers se concrétisent, ce chiffre augmentera notablement ces prochaines années. Pas de logistique sans télécommunication Les transports et leur réalisation ont toujours été tributaires d’une bonne communication. Alors qu’autrefois, celle-ci se limitait surtout à l’échange d’informations entre l’expéditeur, le transporteur, les services douaniers et le destinataire, aujourd’hui une foultitude de personnes sont concernées. Panalpina est bien davantage qu’un prestataire de transports. La société est un opérateur qui gère des flux mondiaux de marchandises et constitue un maillon intégré des chaînes complexes d’approvisionnement. Il incombe à Panalpina de coordonner les délais de fabrication et de livraison avec de nombreux fournisseurs et de garantir un approvisionnement efficace des lignes de production et des marchés de vente. La société gère des processus mondiaux de chaînes d’approvisionnement et des systèmes de distribution fiables. En outre, elle doit concevoir des solutions adaptées, opti- bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 4 miser les interfaces, c’est-à-dire les réduire, organiser le suivi des marchandises globales et enfin, fournir des services complémentaires. Toutes ces tâches seraient impossibles à réaliser sans des moyens de communication modernes. Il faut cependant noter que le paysage de la logistique a été profondément bouleversé en très peu de temps, notamment en raison de l’externalisation et du Global Sourcing, deux phénomènes qui sont en quelque sorte nés du développement météorique des outils électroniques comme Internet. Autrefois, les données d’un envoi et la durée de son transport étaient transmises par courrier, puis par télégramme et télex. Aujourd’hui, les ordinateurs transmettent les informations, l’image et le son en quelques secondes aux quatre coins de la planète. Qui aurait pensé au début du siècle dernier que la télégraphie sans fil introduite dans la navigation allait supplanter les pavillons, les mâts de signalisation et les lampes? Qui ne connaît pas la célèbre photo de la salle des radios du paquebot Titanic? Début 1999, la télégraphie sans fil a dû faire place à un nouveau système mondial de détresse et de sécurité maritime (SMDSM), utilisé par tous les navires. Panalpina: toujours en pointe Panalpina a toujours été consciente de l’importance de systèmes de communication de qualité pour son activité et a fait œuvre de pionnier dans ce domaine. «Panalpina a privilégié très tôt l’informatique et la communication, les deux nerfs de la guerre dans le transport», peut-on lire dans l’ouvrage publié à l’occasion de l’anniversaire de Panalpina en 2004. On lit aussi qu’en «1970, l’équipement IBM situé auparavant chez Finatra AG, la société de contrôle du groupe, est déplacé au siège central de la holding, à Bâle. Il a ainsi permis de transmettre des évaluations aux succursales d’outre-mer. A la même époque, le département du traitement électronique des données voit le jour. En 1976 (c’est-à-dire longtemps avant que le gros du secteur lui emboîte le pas), un centre de communication Panalpina ouvre ses portes à Zurich avec deux missions à accomplir: assurer la communication à l’interne grâce à une solution spéciale fournie par la station terrienne PTT de Loèche* et fournir un moyen de communication en sus pour les clients Panalpina» (*Loèche est un village des Alpes valaisannes; PTT était l’entreprise nationale des postes et télécommunications en Suisse). Toutefois, Panalpina n’était pas seulement un usager des télécoms pour traiter ses propres affaires, mais a commencé très tôt à fournir des prestations au secteur luimême. Un des nombreux exemples est la station terrestre mentionnée plus haut, que Panalpina a transportée du Japon vers la Suisse. Par ailleurs, les succursales Panalpina au Canada, à New York et Panalpina Airfreight ont joint leurs efforts lors du deuxième amerrissage américain sur la lune en novembre 1969. En un minimum de temps, elles ont acheminé vers l’île de Guam une installation d’antennes directives provenant de divers centres de production au Canada et aux USA. Ce mandat était un projet hors pair en matière de gestion des chaînes > connect 1_2006 7 bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 5 Télécommunications considérable est également présent en Chine, un pays dont la taille fait de la communication un besoin de première nécessité (on n’est pas surpris de voir que la téléphonie mobile s’est rapidement imposée en Chine et pas uniquement dans les grandes agglomérations). Les analyses tablent sur une croissance des appels VoIP à 210 milliards de minutes d’ici à 2007 dans l’Empire du Milieu, ce qui correspondrait à des recettes de 8 milliards de francs suisses. En Chine, les appels interurbains sur le réseau fixe ont augmenté de 26,3% en 2004; les appels interurbains mobiles de 11,4% et les appels interurbains VoIP de 39%. d’approvisionnement, même si on n’en parlait pas encore en ces termes à l’époque. L’industrie des télécommunications fabrique des produits de haute qualité et investit des moyens considérables dans le développement des nouvelles technologies. Les sociétés actives dans ce secteur placent la barre très haut pour elles-mêmes et le moins que leurs clients attendent d’elles, ce sont des produits les plus modernes, les plus innovants et évidemment, les moins chers possible. C’est la raison pour laquelle ces entreprises comptent sur leurs prestataires logistiques, capables de répondre sans faille à leurs exigences et dont les structures sont garantes de solutions de transport rapides, fiables et internationales. Réseau global et connaissances industrielles Panalpina fait partie de ce groupe de logisticiens et compte parmi ses clients des sociétés de renom, équipementiers comme opérateurs. Panalpina est en phase avec eux en poursuivant une stratégie claire, qui cible les métiers de base du transport aérien et maritime et les solutions de chaînes d’approvisionnement afférentes. Parallèlement, elle se concentre sur des industries-clés définies dont font partie les télécommunications en tant que composant du segment high-tech. Panalpina peut s’appuyer sur une longue expérience et ses connaissances de l’industrie, grâce auxquelles ses spécialistes peuvent composer des solutions dotées d’une véritable plus-value et adaptées aux attentes des clients. Cette structure est soutenue par un système complet de gestion des grands clients (Key Account Management). Cette forme d’organisation permet à Panalpina de connaître sur le bout des doigts les tenants et aboutissants du métier de son client et de tous les acteurs concer- 8 connect 1_2006 nés en étant familière avec les rouages du secteur. Toute société désireuse d’aider son client doit pouvoir assimiler les mécanismes qui lui sont propres! Plus qu’un appel téléphonique! Alors que le logisticien n’a cessé d’étoffer sa panoplie de prestations, les télécoms ne sont plus simplement un opérateur qui permet «de passer un appel». Au contraire, les développements des dernières années se sont accompagnés de changements sociaux bénéfiques pour les particuliers, dans leur environnement privé comme professionnel. Des nouvelles sources de revenus ont alors surgi pour des secteurs de l’économie, car l’information est devenue plus rapide et plus transparente. La vitesse considérable du progrès technologique dans la téléphonie de réseau et la téléphonie mobile ainsi que les nouvelles générations de portables, dotés d’un nombre toujours croissant de fonctionnalités, présentent un potentiel de croissance phénoménal pour les équipementiers comme pour les opérateurs. La transmission téléphonique de photos, la gestion d’un agenda, l’envoi de courriels ou l’accès sans fil à Internet ainsi que l’utilisation du téléphone comme console de jeux, téléviseur ou lecteur MP3 créent de nouveaux besoins chez les consommateurs, que les opérateurs mettent un point d’honneur à satisfaire. Il en va de même pour téléphoner, regarder la télévision et travailler à l’ordinateur à l’aide d’un seul réseau Internet à haut débit. Le VoIP (Voice over Internet Protocol) ou la téléphonie par Internet ne cesse de gagner du terrain dans les pays industrialisés comme dans une foule de pays émergents. Aux USA, on a calculé que le nombre d’utilisateurs VoIP va passer ces prochaines années de 4 à 17 millions. Un potentiel Un métier purement global Quelques chiffres encore pour illustrer l’ampleur du marché des télécommunications: en 2005, près de 817 millions de portables ont été vendus dans le monde, soit un cinquième de plus par rapport à l’année précédente, selon une enquête réalisée par l’institut d’études de marché Gartner. D’après la Global mobile Suppliers Association (GSA), on compte 31 millions de nouveaux abonnés GSM par mois, c’est-à-dire 1 million par jour! Selon GSA, la croissance la plus forte est enregistrée en Afrique, en Amérique latine et en Asie. On constate ainsi que les pays industrialisés n’ont pas la prérogative en étant les premiers bénéficiaires de la technologie de télécommunication. On assiste au phénomène inverse, dans la mesure où les nouveaux produits ouvrent aux populations plus démunies ou rurales des opportunités qui étaient encore inconcevables il y a quelques années. Récompense d'un client aux USA En tant que société d’envergure globale, Panalpina évolue avec aisance dans le monde et était prédestinée pour devenir le partenaire des sociétés de télécommunications. Ainsi, sur la ligne entre Hong Kong et l’Amérique du Nord, elle coopère avec la société Adtran, qui lui a décerné l’an dernier le titre de «Outstanding Service Provider 2005». Adtran est un équipementier de pointe dans les télécommunications et fabrique une foule de produits qui vont des transmetteurs numériques aux routeurs en passant par des applications de sécurité pour Internet. En remettant ce prix, le client a récompensé l’extraordinaire qualité de service de Panalpina entre Hong Kong et Huntsville (Alabama). Les deux partenaires approfondiront leur collaboration à l’avenir. bdv_connect_4-9_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 6 Assistance au Nigeria … Au Nigeria, Panalpina a participé à la construction d’un réseau de télécommunications, permettant à des milliers de personnes d’accéder à la téléphonie mobile et à la télécommunication fixe. Ce projet a été réalisé à la demande de l’opérateur nigérian Globacom Ltd., qui a travaillé avec des spécialistes de différents pays. Numéro un mondial des solutions réseau, Siemens était une des sociétés impliquées dans la construction. Panalpina est un partenaire de longue date de Siemens. … et en Chine Panalpina est présente depuis 1976 en Chine, où elle exploite un réseau complet de succursales. Elle offre l’intégralité de sa palette de services et dispose d’un grand savoir-faire en matière de solutions logistiques complexes. Il était logique qu’un grand client confie un mandat important à Panalpina. La panoplie des prestations était variée. Panalpina a analysé la chaîne d’approvisionnement et a présenté des propositions d’optimisation. A l’aide des instruments informatiques EDITools, la transparence de la chaîne de livraison a été assurée et la société logistique a repris la gestion des retours et des pièces de rechange. De plus, Panalpina a consolidé et dédouané les produits, approvisionné les usines et les sites de projet et enfin organisé la disponibilité des produits auprès des fournisseurs. Bouquet complet de services Les solutions fournies par Panalpina à l’industrie des télécommunications englobent tous les services internationaux de transport et de logistique. Il s’agit notamment des envois maritimes LCL et FCL, des envois aériens y compris charters, des formalités douanières, du contrôle de l’inventaire et de la gestion des commandes, de la gestion des stocks et d’un nombre considérable de services à plus-value. Ces derniers sont fréquemment fournis pour certaines activités. En effet, il n’est pas rare que des collaborateurs Panalpina soient «implantés» chez le client, autrement dit, qu’ils travaillent pour lui sur place ou dans ses locaux. En tant que professionnel au bénéfice de 30 ans d’expérience, Panalpina possède une connaissance profonde des industries et elle est représentée par ses propres succursales dans les marchés stratégiques du globe. Grâce à son système centralisé de gestion des capacités, Panalpina est aussi en mesure de mobiliser des capacités supplémentaires pendant la haute saison. Ce facteur est essentiel, lorsqu’on sait combien les importateurs et les détaillants ont besoin d’être approvisionnés à temps. Dotée de sa propre division Projets, Panalpina est également un partenaire privilégié des opérateurs, qui peuvent notamment compter sur son savoir-faire durant la phase de mise en route dans des régions souvent reculées, où l’infrastructure est défaillante. Dans de tels cas, les experts de Panalpina sont avec les équipes de projet sur place, inspectent la situation sur les chantiers et organisent la distribution fine et la livraison des pièces nécessaires. Au regard de la valeur des produits concernés, il est important d’appliquer des concepts de sécurité pendant le transport et le stockage. Panalpina a mis en place un programme de sécurité rigoureux, qui prévoit la certification des installations et la formation du personnel. connect 1_2006 9 bdv_connect_10-13_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 1 Hydrocarbures Overseas: dans la cour des grands! Basé à Oslo, Overseas Shipping Group a rejoint l’an dernier le groupe international de transport et de logistique Panalpina. Le rachat du spécialiste norvégien des services pour l’industrie des hydrocarbures a été rétroactif au 1er janvier 2005. Etant donné qu’Overseas est un partenaire exclusif de longue date de Panalpina, cette transition devrait se passer sans encombre. 10 connect 1_2006 bdv_connect_10-13_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 2 Rolf Sulser «Notre collaboration avec Panalpina s’est approfondie au fil des ans; nous sommes devenus son agent exclusif et elle est devenue notre premier partenaire», explique Tore Ruud, ancien copropriétaire et directeur exécutif d’Overseas Shipping. Tore Ruud est l’archétype du gentleman norvégien, grand, serein, réfléchi et étonnament spontané lorsque quelque chose lui tient à cœur. A la question des caractéristiques propres à sa société Overseas Shipping, il n’hésite pas une seconde: «Notre société ne dispose pas d’un énorme capital. Nos biens propres se limitent à quelques meubles, des ordinateurs, nos systèmes informatique et bureautique, c’est tout!» En réalité, le plus grand capital d’Overseas réside dans l’expérience accumulée durant deux décennies par ses employés. «Nous connaissons notre métier sur le bout des doigts», déclare Tore Ruud. «C’est ce qui explique pourquoi nous n’hésitons pas à acheter, louer ou nous procurer un équipement ou un service qui nous permettent de garantir une excellente qualité de prestation.» Cette philosophie qui privilégie un minimum d’actifs correspond à celle de Panalpina. En phase avec son temps L’industrie des hydrocarbures est le principal métier d’Overseas. La société y réalise en effet 70% de son chiffre d’affaires. Mais cela n’a pas été toujours le cas. Overseas Shipping a été fondé en 1976 par Horst Meissner, un Allemand qui avait émigré en Norvège avec sa famille. Il a développé son entreprise pour en faire l’un des principaux agents maritimes du pays. Tore Ruud a consacré 30 ans de sa vie à Overseas. «J’ai collaboré avec Meissner pendant 20 ans, en qualité de membre du conseil d’administration uniquement; je n’ai pas travaillé activement au sein de son entreprise», indique-t-il. «Mon partenaire et moi avons racheté Overseas il y a dix ans.» A l’époque, le monde des agents maritimes était en ébullition. Les compagnies maritimes remplaçaient leurs agents par leurs propres succursales. Elles procédaient ainsi de manière redoublée dans des points maritimes importants. > connect 1_2006 11 bdv_connect_10-13_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr Seite 3 Hydrocarbures «Le secteur des transports, notamment celui des projets, offrait pour notre société de meilleures possibilités, dans la mesure où elles étaients plus sûres», indique Tore Ruud. Il est manifeste que son choix fut le bon au moment où il l’a décidé. Pendant les dix années durant lesquelles il a dirigé la société, ses effectifs sont passés de quatre à quarante. Le chiffre d’affaires annuel a explosé, passant de 8 à 200 millions de couronnes norvégiennes et chaque année, Overseas dégageait un bénéfice. «Aujourd’hui, Overseas fait partie des premières entreprises de transport ‹moyennes›», explique-t-il. «Nous nous concentrons sur les projets liés aux secteurs pétrolier et gazier, et particulièrement le secteur ‹amont›, c’est-à-dire l’exploration et la production. Au début, les plates-formes proches du littoral nous confiaient des mandats importants, notamment pour Wilrig au Nigeria. A l’époque, nous collaborions déjà étroitement avec Panalpina.» Le pétrole et le gaz, poids lourds A l’époque comme aujourd’hui, Overseas transportait tous les équipements imaginables pour le secteur des hydrocarbures. «Nous collaborons étroitement avec FCM Engineering, à Houston (Texas)», indique Tore Ruud. La société américaine est l’un des géants de la branche. Afin de répondre à ses attentes très élevées, Overseas possède 12 connect 1_2006 Tore Ruud, directeur d’Overseas depuis plusieurs années. un bureau à proximité de la succursale FMC à Kongsberg, près d’Oslo. «Nous effectuons toutes leurs missions de transport, y compris les importations, les exportations et toutes les formalités. Ce travail est aussi réalisé avec l’appui de Panalpina», ajoute Tore Ruud. Overseas Shipping a également installé un bureau dans les locaux du groupe norvégien Aker Kvaerner. Située sur le site du hangar à Egersund, cette succursale est dirigée par Thor Høiland. «Nous utilisons leur système informatique pour travailler», explique-t-il pour illustrer à quel point Overseas est en symbiose avec ce client. «Nous répondons à ses besoins de transport, réglons les formalités douanières, les autres documents et nous venons de reprendre la facturation interne du matériel que le hangar d’Egersund expédie à ses sous-traitants dans toute l’Europe.» Aker Kvaerner est le numéro un norvégien de la construction d’installations pétrolières et gazières. La société a joué un rôle essentiel dans le développement de l’exploitation pétrolière en Mer du Nord, puisqu’elle a construit des plates-formes complètes et des balises flottantes de chargement pour les navires pétroliers. Actuellement, le groupe norvégien fabrique notamment des systèmes de ventilation et de canalisation sousmarins destinés à relier des puits de pétrole éloignés à une plate-forme centrale. Un secteur qui ne cesse de gagner en importance est celui du remplacement des éléments de plate-forme usés par de nouvelles pièces préfabriquées, contenant des matériaux plus modernes ou des logements mieux adaptés. La spécialisation d’Aker Kvaerner est synonyme de nombreux chargements surdimensionnés ou pondéreux. «Nous nous rendons très souvent chez le fournisseur et à destination pour vérifier les dimensions, le poids et les voies d’accès possibles», explique Thor Høiland. Overseas établit une liste d’itinéraires de transport possibles et organise les moyens de transport et de transbordement nécessaires, de même que les spécialistes sur place. Ce «sur place» peut être la Mer bdv_connect_10-13_f.qxp 21.4.2006 8:53 Uhr houleuse de Barentz, la Mer Caspienne ou une usine de soudage en Pologne. Tous ces efforts visent évidemment à fournir la meilleure solution de transport possible à Aker Kvaerner afin de lui créer un avantage concurrentiel. «Ce n’est pas nouveau pour nous, mais l’appartenance à Panalpina nous ouvre des ressources supplémentaires», confirme Thor Høiland. Ces ressources lui permettent de proposer des options complémentaires au client. Les activités de la succursale d’Overseas à Egersund pour le compte d’Aker Kvaerner constituent 99% de son chiffre d’affaires. Cela n’empêche pas Thor Høiland de vouloir se diversifier: «Nous vendons notre savoir-faire en matière de transports pondéreux sur le marché; chaque client peut utiliser nos prestations spécifiques.» Diversification et synergies La diversification est également un mot-clé pour Tore Ruud. «Avec le concours de Panalpina, nous pouvons développer notre secteur de transport traditionnel et gagner en importance dans notre secteur spécifique, le pétrole et le gaz.» En Norvège, Panalpina n’est pas connue comme spécialiste du transport de détail, remarque Tore Ruud. Ceci devrait changé rapidement, parce que Overseas Shipping vient de changer leur nom en Panalpina AS. Leur présence forte dans le marché local est maintenant relié avec le nom Panalpina. Seite 4 «En tant qu’entreprise moyenne de 40 employés, nous n’avons pas les moyens de proposer tous les services aux clients et de participer à chaque mise au concours», avoue Tore Ruud. «C’est le dilemme du transporteur moyen. En rejoignant un groupe d’envergure, de nouvelles opportunités s’ouvrent à nous et nous pouvons élargir notre activité de transport traditionnelle au-delà des 30 pour cent de chiffre d’affaires actuels.» Un autre sujet figure en priorité sur la liste de Tore Ruud. Il se sent directement responsable du bien-être d’une centaine de personnes, c’est-à-dire ses employés et leur famille. «Lorsque Panalpina nous a présenté sa proposition, nous savions qu’il était quasiment impossible de la refuser», souligne-t-il. Faire partie d’un grand groupe est bénéfique pour la société, pour ses collaborateurs et pour le groupe repreneur. «Je pense aussi qu’il y a une différence entre être un agent Panalpina ou faire partie du groupe Panalpina.» Qu’en est-il de ses plans personnels? «Pour le moment, je compte rester à bord, en qualité de ‹directeur national pour la Norvège› », déclare Tore Ruud. Après réflexion, il ajoute une observation très personnelle: «J’ai maintenant 63 ans. A mon âge, on ne rencontre guère de clients de la même génération. Ils sont tous plus jeunes, ont d’autres conceptions, d’autres intérêts et les circonstances sont différentes.» C’est justement pour cette raison que Tore Ruud souhaite attirer des collaborateurs plus jeunes dans son entreprise. Des gens capables de développer leurs propres idées et désireux de les concrétiser sans ménager leurs efforts. Egersund Egersund se trouve du côte ouest de la Norvège, approximativement 75 km au sud de Stavanger. Egersund est connecté par train avec Stavanger et Oslo et par ferry avec le Danmark (Hanstholm/Jutland). Dans le temps Egersund etait un centre important pour la pêche et la poterie industrielle. Aujourd’hui 550 des environs 10’500 habitants travaillent pour Aker Kvaerner. Plus ou moins un quart de la population sont directement dépendant de cette entreprise. connect 1_2006 13 bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:54 Uhr Seite 1 SCM Le centre de la logistique de transport de Bühler à Uzwil (Suisse): la halle de chargement. 14 connect 1_2006 bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:54 Uhr Seite 2 Rudolf Münger, directeur de la distribution de Bühler AG et Rolf von Allmen, Head of Logistics & Supply Chain Management du Regional Centre Europe & AIMEC de Panalpina (de g. à dr.). Une équipe soudée Le groupe technologique international Bühler a mis au concours sa logistique de transport en 2003. Panalpina a remporté ce processus de sélection et est depuis Lead Logistics Provider du groupe. > connect 1_2006 15 bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:54 Uhr Seite 3 SCM Les appareils à cylindres sont un des composants des moulins fabriqués par Bühler. Michèle Thüring Basé à Uzwil (Suisse), le groupe technologique Bühler a passé sa logistique au crible en 2003 pour constater qu’il travaillait avec près de 220 sociétés de transport et de logistique dans le monde. Il a alors décidé de recentrer cette partie de ses activités et de nommer un Lead Logistics Provider (LLP), chargé du secteur des installations et des pièces de rechange Bühler. Trois points étaient essentiels: premièrement, le nouveau partenaire devait assurer la coordination mondiale des transports (transports d’appro- Markus Stieger, directeur Logistics Services chez Bühler. 16 connect 1_2006 visionnement et à compte propre, distribution). Deuxièmement, Bühler recherchait un partenaire doté d’un réseau mondial, dont il pouvait utiliser l’infrastructure logistique. Troisièmement, le concept LLP visait une optimisation des processus, à savoir la réduction des délais de livraison, l’accélération des processus et une nette amélioration de la qualité. La conjonction de ces trois points devrait entraîner une baisse des coûts, dans la mesure où le volume de fret annuel de Bühler se situe entre 50 et 80 millions de CHF. Dès le départ, la barre était haute: un projet ambitieux, qui pose des enjeux certains à Bühler et au nouveau partenaire logistique. Avant de former l’équipe de Bühler et de Panalpina destinée à relever ce défi, Markus Stieger, directeur Logistics Services de Bühler, a baptisé le projet Magellan, du nom du célèbre navigateur portugais qui fut le premier à faire le tour du monde au 16ème siècle. Comme le symbolise ce nom, les responsa- bles s’embarquent dans une grande expédition de longue haleine. L’équipe logistique de Bühler a souligné dès le départ que l’objectif recherché était une collaboration à long terme, c’est-à-dire un partenariat. Panalpina Lead Logistics Provider Cela fait des dizaines d’années que Bühler est un client important de Panalpina Suisse et c’est ce qui lui a valu d’être invitée à participer à l’adjudication LLP en 2003, qu’elle a remportée. Pourquoi avoir choisi Panalpina? Rudolf Münger, directeur Distribution chez Bühler, énumère plusieurs arguments positifs: «Au regard de la collaboration de longue date que nous avions avec Panalpina, nous connaissions sa performance et sa philosophie de la qualité. Nous savions qu’elle possède une longue expérience en matière de projets et d’installations et un réseau de transport mondial, émaillé de succursales aux quatre coins du globe.» Un grand nombre de postulants n’étaient pas en mesure de bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:54 Uhr fournir le paquet complet de services exigé par Bühler dans la mesure où ils sont spécialisés dans une niche. «Nous recherchions un partenaire logistique mondial, capable de traiter notre secteur Installations et Pièces de rechange et l’avons trouvé avec Panalpina», précise M. Münger. Et M. Stieger ajoute: «Nous avons besoin d’un partenaire logistique qui comprend notre métier complexe. C’est pourquoi la compréhension de notre activité et la capacité de réponse étaient plus importantes que le prix. La première question que nous avons posée aux candidats était la suivante: comment comptez-vous résoudre notre logistique de transport? La réponse de Panalpina nous a immédiatement convaincus.» Rolf von Allmen, responsable du projet Magellan chez Panalpina, se souvient: «Nous avons indiqué que nous ne disposons pas seulement du réseau mondial et du savoir-faire mais que notre expérience nous permettait de répondre aux besoins spécifiques de logistique de transport exprimés par Bühler.» Seite 4 Etant donné qu’il est impossible de passer de 220 partenaires de transport à un seul du jour au lendemain, les deux parties ont réalisé une étude préliminaire au sens d’un projet pilote, de janvier à juin 2004. Tous les processus et les coûts ont été passés au crible et des tests effectués sur des trajets déjà effectués par Panalpina. Les résultats de ce projet ont ensuite formé la base du contrat de collaboration et la mise en route concrète a été abordée progressivement. Pièces des quatre coins de la planète En Europe, les principales usines Bühler se trouvent à Uzwil, Madrid et Braunschweig ainsi qu’en Inde (Bangalore) et en Chine (Wuxi et Shenzen). Le groupe technologique délimite six plates-formes logistiques: Europe, Amérique latine, Amérique du nord, Afrique du Sud, Chine et Asie du SudEst. A ce jour, le concept LLP a été mis en place sur trois plates-formes, les autres devant suivre d’ici fin 2006. Panalpina sera alors responsable de la chaîne de transport de Bühler à l’échelle globale. La panoplie de ses prestations regroupe l’éventail complet de l’offre du logisticien. Panalpina traite pour le compte de Bühler le fret maritime et aérien et les transports de projets, les transports locaux, le dédouanement, etc. En tant que LLP, Panalpina utilise, coordonne et pilote une foule de services de transport en faisant appel à des sous-traitants choisis avec Bühler. Les mandats sont des transports d’approvisionnement et à compte propre ainsi que la distribution. Panalpina regroupe les marchandises des fournisseurs chez Bühler, les transports entre les succursales de Bühler et la livraison des machines au départ d’usine chez les clients de Bühler. A quoi ressemble une opération typique? Bühler reçoit une commande de moulin de farine, pesant entre 500 et 600 tonnes, avec un volume de 2000 mètres cube. Les principaux composants du moulin (p. ex. les appareils à cylindres du moulin) sont fabriqués à Uzwil > Le groupe technologique Bühler fabrique des installations pour la production des pâtes. connect 1_2006 17 bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:54 Uhr Seite 5 SCM Bühler possède son propre terminal de conteneurs sur le site de l’usine à Uzwil (Suisse). Il permet un transbordement optimal de la route sur le rail et un (dé)chargement efficace des conteneurs de 20 et 40". tandis que d’autres pièces proviennent de Braunschweig et/ou de Madrid. Il faut ajouter les livraisons de fournisseurs soit à Uzwil soit directement sur un lieu de groupage défini (p. ex. un port d’Europe du Nord) ou alors directement chez le client de Bühler. Panalpina veille à la consolidation de ces livraisons individuelles, leur transport maritime et le transport de l’installation complète chez le client. Un autre élément central est la logistique des pièces de rechange. Situé à Uzwil, l’entrepôt centralisé de Bühler est complété par des entrepôts plus petits dans les centres de distribution régionaux des six plates-formes mentionnées plus haut. Le recentrage de la gestion des pièces de rechange, l’approvisionnement des centres régionaux et le recadrage de la logistique des pièces de rechange seront autant d’enjeux à relever pour l’équipe Magellan ces deux prochaines années. Fonction-clé de l’informatique Le projet de refonte de la logistique des transports a bien progressé, à la satisfaction de tous les intéressés quant aux progrès déjà accomplis et avec le ferme espoir que le rollout pourra être conclu fin 2006, comme prévu. Quels sont les défis pour l’avenir? Le responsable de Magellan définit trois éléments fondamentaux: la transparence, la souplesse et l’interconnexion, c’est-à-dire l’intégration des systèmes d’information. 18 connect 1_2006 «Notre objectif logistique se décline en trois points: plus vite, plus fiable et moins cher», indique M. Stieger. M. Münger ajoute: «L’informatique est la clé de la réussite du projet.» Un projet fascinant par ailleurs pour M. von Allmen. De nouvelles questions ne cessent de surgir du fait de la dynamique de marché, de la complexité du métier et de la force d’innovation de Bühler. «Après deux années de travail, nous ne naviguons pas en eau calme, mais devons constamment faire face à de nouveaux défis logistiques.» Lorsque le concept LLP sera finalisé fin 2006, les trois messieurs n’auront pas le temps de s’ennuyer, puisque la logistique continuera à être optimisée et affinée. Une discussion avec Markus Stieger, Rudolf Münger et Rolf von Allmen donne l’impression que chacun connaît le rôle de l’autre et que tous travaillent main dans la main vers le même objectif. On a devant soi une équipe soudée de trois marins qui dirigent le navire par beau temps comme dans les tempêtes. En visitant régulièrement les succursales dans le monde pour présenter et expliquer leur philosophie de transport, ils ont réussi à enthousiasmer tous les participants au projet Magellan et à le faire progresser avec dynamisme. Bühler AG Bühler est un groupe technologique mondial dont la création remonte à 1860. Il fournit des machines, des installations et des procédés à ses clients de l’industrie agro-alimentaire, de l’industrie chimique et de la coulée sous pression. L’entreprise suisse est leader mondial de l’industrie agro-alimentaire, du génie des procédés chimiques et de la coulée sous pression. Le groupe a trois secteurs d’activité: la division Grain Processing fabrique des installations pour le traitement des céréales, notamment des moulins à farine, des installations de fourrage, de silos clés en main, de malterie et de broyage ainsi que des rizeries et des installations de tri chromatique. La division Engineered Products développe des installations et machines de production pour le cacao, le chocolat et les pâtes alimentaires ainsi que l’enduction. La troisième, Die Casting, fabrique des installations de coulée sous pression. Les quelque 6100 employés dans le monde ont généré en 2005 un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de CHF. bdv_connect_14-19_f.qxp 21.4.2006 8:55 Uhr Seite 6 La halle de montage des machines de coulée sous pression chez Bühler à Uzwil (Suisse). connect 1_2006 19 bdv_connect_20-23_f.qxp 21.4.2006 8:55 Uhr Seite 1 HSE La sécurité avant tout! Health, Safety and Environment (HSE): trois secteurs devenus indissociables du quotidien professionnel. Panalpina modèle son engagement rigoureusement sur les besoins de ses clients et se crée ainsi des atouts concurrentiels. Martin Spohn En pénétrant dans la succursale de Bakou, en Azerbaïdjan, on constate à quel point HSE (Health, Safety and Environment) n’est pas une vaine promesse chez Panalpina. Les prescriptions de sécurité et les règles de comportement accompagnent le visiteur en permanence. Les marches sont recouvertes d’un matériau antiglissant, des miroirs placés dans la cage d’escalier évitent les incidents douloureux et les «BP’s Golden Rules of Safety» sont affichées bien 20 connect 1_2006 en évidence sur le mur. A chaque étage travaillent des personnes qui ont été formées aux premiers soins et à la lutte contre les incendies, et en cas d’urgence, il est avéré que tous les employés savent exactement quelles mesures prendre. Des exercices sont organisés périodiquement afin de tester leur réactivité et de la maintenir à l’avenir. Il ne s’agit pas d’un faux-semblant, mais de mesures inhérentes au quotidien professionnel et à la culture d’entreprise. «Tous les collaborateurs ont suivi une formation HSE et ont été testés individuellement», explique Afgan Mustafayev, HSE Manager Central Asia. «Les gens comprennent que HSE est un facteur essentiel dans leur travail!» Il ne s’agit pas uniquement d’observer des prescriptions de sécurité élémentaires, mais d’utiliser avec parcimonie le matériel de bureau tel que le papier et les piles et de les éliminer dans le respect de l’environnement. bdv_connect_20-23_f.qxp 21.4.2006 8:55 Uhr Pertinence économique des investissements Panalpina Asie centrale est certifiée ISO 14 001 et OH 18 000 et ne lésine pas à la dépense pour cet engagement. «Chaque année, nous investissons près de 600 000 dollars US pour la santé, la sécurité et l’environnement en Asie centrale», souligne Mario Kropf, directeur de Panalpina Asie centrale. Mais il serait erroné de considérer ce secteur uniquement comme un facteur de coûts. Une stratégie HSE systématique présente un potentiel considérable qu’il convient d’exploiter. «En appliquant notre politique, nous avons aussi créé une plusvalue pour l’entreprise», ajoute-t-il. «Lorsque nous travaillons dans un souci écologique et éthique, nous fournissons une contribution au développement du pays». En outre, cette stratégie est économiquement pertinente. En sachant utiliser les ressources de manière intelligente, on économise beaucoup d’argent et on réduit considérablement les absences pour cause d’accident ou de maladie. Par ailleurs, l’absence d’accidents et une gestion parcimonieuse entraînent une hausse de l’efficacité et par conséquent, de la productivité, indique Lynsey MacIver, Head of Corporate HSE au siège central, à Bâle. «De plus, nous voulons que nos employés puissent tra- Seite 2 vailler dans un environnement sûr!», affirme-t-elle. Un avis partagé par Murad Housseinov, Business Unit Manager à Bakou. Il explique qu’il serait inapproprié et dangereux de faire des économies dans le domaine HSE. «Il faut savoir que les clients, surtout le client principal de Panalpina Azerbaïdjan, le groupe pétrolier britannique British Petroleum (BP), n’attend rien de moins que le strict respect de tous ses règlements!» Les locaux administratifs ont même dû être rénovés et réaménagés selon les directives de BP. «Nous modernisons les bâtiments et les moyens de transport. Nous avons par exemple installé des dispositifs de protection sur les camions pour les chauffeurs et dans le bâtiment, nous avons installé des sorties de secours, des échelles d’incendie, des extincteurs, etc.» Partout dans le monde, Panalpina adopte une stratégie «Asset light», c’est-à-dire un capital et des infrastructures propres réduits. Cette politique garantit à la société une extrême souplesse et elle est en mesure de fournir ses services là où le client en a besoin. Cela signifie également que Panalpina travaille dans une foule de domaines avec des soustraitants ou Subcontractors. Les standards élevés de qualité sont garantis par un système de «premier de la classe», grâce auquel Panalpina collabore avec les meilleurs prestataires. C’est un élément d’une grande importance pour le HSE: tous les sous-traitants doivent répondre aux exigences de qualité de Panalpina, qui assume l’entière responsabilité envers son client. Etroite coopération avec les sous-traitants Mais comment fait Panalpina pour que ses partenaires soient irréprochables? «Nous leur faisons passer un examen scrupuleux et nous les soutenons activement», explique Lynsey MacIver. «Concrètement, ils doivent compléter un formulaire exhaustif, et nous vérifions que les informations indiquées sont réellement appliquées dans la pratique, nous les observons et nous notons leurs performances. Lorsque nous constatons que l’élève peut mieux faire, nous l’aidons à corriger ses lacunes. C’est ce qu’attendent de nous nos clients!» affirme la chimiste de formation, originaire d’Ecosse. Afgan Mustafayev confirme: «Il est important pour nous de soutenir nos soustraitants par le biais de formations ou d’une aide financière afin d’améliorer HSE dans son ensemble. Il est nous est même arrivé de fournir des équipements de sécurité à des partenaires dans le port sibérien de Nakhodka!» > connect 1_2006 21 bdv_connect_20-23_f.qxp 21.4.2006 8:55 Uhr Seite 3 HSE 22 Mario Kropf, directeur de Panalpina Asie centrale. Mike McCormack, British Petroleum. Murad Housseinov, Business Unit Manager Panalpina Bakou. BP’s «Golden Rules of Safety» chez Panalpina Bakou. Lynsey MacIver, Head of Corporate HSE au siège central, à Bâle. Afgan Mustafayev, HSE Manager Central Asia. Le client détermine «Chez Panalpina, HSE est clairement calqué sur les attentes du client; nous ne voulons pas rédiger un pavé de principes théoriques, qui ignorent totalement les besoins des clients. Il est important de connaître leurs exigences et de s’y conformer!», déclare Lynsey. Les clients du secteur des hydrocarbures font valoir les exigences HSE les plus strictes. Elle constate cependant qu’un nombre croissant de sociétés d’autres secteurs passent leur politique HSE au crible et cherchent de nouvelles solutions. Lynsey MacIver leur prodigue des conseils et est parfois invitée à faire une allocution ou une présentation à ce sujet. «L’attitude face à HSE a nettement changé ces dernières années; aujourd’hui, les sociétés traitent cette question de front et ne se contentent pas de demi-mesures. Cela est dû aussi au fait que davantage d’intervenants sont partie prenante dans les chaînes complexes d’approvisionnement qu’autrefois. Ceux qui garantissent des standards élevés à leur client exigent la même chose de leur four- nisseur et celui-ci en fait de même de ses partenaires et ainsi de suite.» Lynsey a accumulé plusieurs années d’expérience, puisqu’elle a suivi des cours HSE en Ecosse, après avoir travaillé dans des sociétés énergétiques à Aberdeen à l’issue de ses études de chimie. «J’apprécie beaucoup l’attitude positive envers HSE que j’observe chez Panalpina. Dans d’autres sociétés, nous avons souvent rencontré une résistance, contrairement à Panalpina, où il y a pléthore d’enthousiasme et de coopération. Je mets cela sur le compte d’une philosophie axée sur le client. Dans leur propre environnement, les gens constatent l’avantage de cette politique et la satisfaction accrue de leur clientèle.» re. En effet, ceux qui sont incapables de satisfaire les attentes élevées de BP ne feront pas affaire avec le groupe ou s’ils le font déjà, ils perdront leurs contrats. En matière de sécurité, de santé et de protection de l’environnement, BP applique clairement une politique de tolérance zéro et intègre HSE à chaque fois qu’il publie un appel d’offres. L’importance de HSE est considérable. Lors de la mise au concours pour le projet de centrale de Shah Deniz, en Azerbaïdjan, par exemple, HSE était pondéré de près de 30 points en pourcentage, un chiffre nettement supérieur au prix des services de transport. Shah Deniz est un immense gisement de gaz à condensats sur la mer Caspienne, à une centaine de kilomètres de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. BP dirige le projet (comportant plusieurs phases) de mise en valeur et d’extraction du gaz. Le groupe britannique construit une plate-forme offshore de grandes dimensions, avec tous les éléments nécessaires pour son installation et son ancrage, notamment 3 flotteurs connect 1_2006 BP à Bakou: le facteur de succès HSE Le rythme est donné comme toujours par les sociétés d’hydrocarbures, comme le montre l’exemple de BP en Azerbaïdjan. Pour BP, une bonne organisation HSE n’est pas la cerise sur le gâteau, tout au contrai- bdv_connect_20-23_f.qxp 21.4.2006 8:55 Uhr de 1500 tonnes chacun. Dès le départ, Panalpina a été un partenaire fiable dans ce projet important. Elle a fourni un appui logistique à BP dans tous les domaines (notamment la livraison continue des équipements individuels) et transporté 35 000 tonnes de marchandises par avion ou par bateau, navire fluvial, train et camion depuis plusieurs pays vers le chantier de Bakou. Sur la plate-forme proprement dite, une équipe de quatre employés Panalpina travaillent comme «Implants» chez BP. A Bakou, Panalpina exploite une aire de transbordement et un entrepôt, équipé entre autres d’un bâtiment couvert pour le stockage provisoire. Ce site répond en tous points aux critères HSE les plus sévères. Nous avons pu le constater en personne lors de notre visite. Après l’identification, nous nous dirigeons vers le bâtiment principal où on nous remet un casque, des lunettes de protection, des gants et des chaussures de sécurité. Dès l’instant où des marchandises sont déplacées sur le site ou que d’autres manutentions sont effectuées, toute personne se trouvant hors des locaux administratifs doit porter cet équipement de sécurité. Il va sans dire que l’entrepôt est équipé d’extincteurs et d’autres dispositifs de sécurité. Tolérance zéro Sur le chantier de construction lui-même, le régime est encore plus sévère. La plateforme construite sous l’égide de British Petroleum devrait servir à pomper le gaz de la mer Caspienne à compter de cet été. Nous y arrivons après avoir passé une sorte de barrière. Bien entendu, nous avons été préalablement annoncés et nous présentons nos badges à l’entrée. Notre accompagnateur nous attend déjà: durant notre passage sur le site, nous ne pourrons pas nous déplacer seuls, c’est la règle. L’explication nous est fournie par une vidéo d’information de 15 minutes qui nous est diffusée. Elle montre les risques, les prescriptions et les règles de comportement à observer. A la fin, nous confirmons l’avoir visionnée en signant un document. Ce programme court est effectué au soulagement de tous. Il est réservé aux personnes présentes sur le site, mais nous ne pourrons pas nous rendre sur la plateforme. Si cette visite avait été prévue, nous aurions dû suivre un cours de quatre heures! Après le contrôle de nos bagages (une petite caméra, un équipement photo et nos sacs contenant l’équipement de sécurité Seite 4 mis à disposition par Panalpina Bakou), nous nous dirigeons vers les bureaux pour enfiler la combinaison, les chaussures, les lunettes, le casque et les gants de protection. Mike McCormack, Project Procurement Logistics Manager, nous souhaite la bienvenue et nous rappelle les principales règles de comportement à respecter. Responsable de toute la logistique de ce projet de Panalpina, Mike est le premier contact sur place et s’exprime calmement mais fermement. «La santé, la sécurité et la protection de l’environnement sont essentiels pour nous et c’est pourquoi nous ne cessons de déployer nos efforts dans ces domaines. Il est évident que nous exigeons la même chose de nos prestataires logistiques et que nous définissons nos exigences dès la publication de l’appel d’offres. Nous communiquons ainsi clairement qu’il faut satisfaire des critères très élevés pour pouvoir travailler avec BP.» Comprendre l’importance de HSE En tant que premier logisticien sur le projet Shah Deniz, nous supposons que Panalpina a rempli les exigences requises. Mike McCormack le confirme en ajoutant que le strict respect des directives est contrôlé. «Nous attendons d’une entreprise comme Panalpina qu’elle comprenne et qu’elle assimile l’importance de HSE pour BP. La tolérance n’a aucune place dans ce domaine!» Nous pouvons constater de visu que BP montre l’exemple. En effet, le port de l’équipement de protection est obligatoire sur l’ensemble du chantier, sauf dans un couloir dont le périmètre a été clairement défini et où se trouvent les installations sanitaires. Nous repérons une boîte aux lettres dans laquelle les employés sont priés de glisser d’une part, leurs propositions d’amélioration et de l’autre, de dénoncer les comportements fautifs. «Il ne s’agit nullement de dénoncer ses collègues de travail, mais uniquement d’éviter les accidents. Nous y sommes parvenus, car depuis 500 jours, personne ne s’est blessé gravement au point de manquer une journée de travail. Nous en sommes fiers», souligne Mike McCormack, dont le casque est orné de cinq étoiles. Chacune d’entre elles symbolise les excellents résultats dans le secteur HSE. Ceux qui portent ces cinq étoiles ne doivent pas pour autant se reposer sur leurs lauriers ou lâcher du lest. Tout comportement fautif est sanctionné par le retrait d’une ou de plusieurs étoiles. HSE chez Panapina Chez Panalpina, une très grande place est accordée au secteur HSE (Health, Safety and Environment), notamment en raison de sa prédominance dans les transports et la logistique pour l’industrie des hydrocarbures. Corporate HSE produit les manuels, conçoit les programmes de formation et met les outils nécessaires à la disposition des organisations locales. En outre, il définit les programmes HSE obligatoires, formule les normes applicables et organise des audits internes et externes. Panalpina concentre son action sur divers éléments relevant des secteurs respectifs concernés, c’est-à-dire la santé, la sécurité et l’environnement: – contrôle médical – sécurité du transport – équipement de sécurité – formation en matière de traitement des matières dangereuses ou dans un environnement potentiellement dangereux – scénarios en cas d’urgence – solutions de transport durables – traitement systématique des ressources et du matériel Une des clés de voûte de la stratégie HSE de Panalpina est la certification des organisations locales selon la norme ISO Standard 14 001 (environnement) et OHSAS 18 001 (santé et sécurité). Il n’est pas rare que les clients exigent ces certificats dans les adjudications de mandats et qu’ils soient une condition requise pour présenter une offre de services. Le processus de certification suppose un test individuel auquel doivent se soumettre tous les collaborateurs à tous les échelons des unités examinées. En 2005, des succursales en Afrique occidentale de l’Ouest, dans la CEI, en Scandinavie et en Asie centralie ont reçu un certificat ISO. En 2006, ce sera au tour de filiales du nord et du sud de l’Afrique occidentale de l’Ouest, du Royaume Uni et de l’Irlande, du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est. En outre, Panalpina se mobilise pour des initiatives HSE au sein de la communauté d’intérêts Freight Forward International (FFI), basée à Bruxelles. Les mesures prescrites au sein de cette association vont plus loin que les législations adoptées dans de nombreux pays. connect 1_2006 23 bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 1 Dans le monde Le président du conseil d’administration de Panalpina, Gerhard Fischer, inaugure avec plaisir le nouveau centre logistique avec Raj Siriram. Partenariat avec Siemens en Afrique du Sud Afrique du Sud Safcor Panalpina, l’agent sud-africain de Panalpina, a inauguré un nouveau centre logistique à l’aéroport international de Johannesburg, en septembre 2005. Il totalise 10 000 mètres carrés dédiés à la logistique et 1700 mètres carrés de bureaux et a été conçu avec le concours de Siemens South Africa, client de Safcor Panalpina. Siemens occupera 60 pour cent de la surface logistique; Hewlett-Packard et d’autres clients high-tech de Safcor Panalpina les 40 pour cent restants. Ce nouveau centre logistique est synonyme d’un pas de géant pour Safcor Panalpina. «Le volume de fret aérien a augmenté vertigineusement ces 20 dernières années, mais la marchandise arrivant ici, à l’aéroport international de Johannesburg, était toujours traitée dans des installations désuètes», explique Philip Womersley, président de Safcor Panalpina. «Nous pouvons désormais transférer directement la marchandise dédouanée dans notre centre logistique. Nous réduisons ainsi le trajet d’une part et de l’autre, le traitement est bien plus sûr qu’auparavant. Nous pouvons assurer le suivi de bout en bout de la marchandise et procéder à sa livraison», ajoute-t-il. Avec ce nouveau centre logistique, Safcor Panalpina pose ainsi la base d’un traitement sûr, très pointu et efficace de toutes les questions logistiques en Afrique du Sud. En effet, les multinationales confient de plus en plus leurs systèmes complexes de chaînes d’approvisionnement à des sociétés logistiques afin de pouvoir se concentrer sur leur métier de base. Safcor Panalpina complète donc la panoplie logistique complète du groupe Panalpina de manière optimale à l’aéroport international de Johannesburg. 24 connect 1_2006 Safcor Panalpina travaille depuis plusieurs années pour la filiale sud-africaine du groupe Siemens AG, basé à Berlin et à Munich (Allemagne). Fondé il y a plus de 150 ans, Siemens compte parmi les premières sociétés mondiales d’électrotechnique et d’électronique, présente dans près de 190 pays. Les métiers du groupe sont l’information et les communications, les automatismes et le contrôle, l’énergie, les transports, les solutions médicales et l’éclairage. Siemens est en Afrique du Sud depuis plus de 105 ans. «L’exemple de cette co-entreprise illustre nos efforts au service de clients prestigieux tels que Siemens afin d’harmoniser notre offre avec leurs besoins», affirme M. Womersley. Safcor Panalpina assure l’intégralité de la logistique pour Siemens South Africa: réception de la marchandise, contrôle qualité, stockage, préparation des commandes des clients Siemens, préparation pour traitement ultérieur, livraison aux clients Siemens, inventaire des stocks et traitement des retours. Lors de l’ouverture du centre logistique, Raj Siriram, Divisional Managing Director of Siemens L & A, a expliqué qu’en confiant sa logistique pour l’Afrique du Sud à Safcor Panalpina, Siemens innovait. La collaboration entre Siemens et Safcor Panalpina représente un véritable partenariat et les deux partenaires ont consenti des investissements substantiels afin de travailler ensemble sous cette forme. Siemens a fourni par ailleurs la technologie utilisée dans le centre logistique. Initialisée par Bidvest (dont fait partie Safcor Panalpina) et son partenaire commercial, Airports Company of South Africa (ACSA), la construction du centre logistique avec bureaux a été réalisée par Safcor Panalpina et Siemens South Africa. bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 2 De g. à dr.: Philip Womersley, Raj Siriram et Gerhard Fischer. connect 1_2006 25 bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 3 Dans le monde www.panalpina.com/heliship Canada Panalpina vient de lancer la rubrique Internet www.panalpina.com/heliship, gérée par Panalpina Helicopter Shipping Division à Vancouver (Canada), responsable de l’ensemble des prestations relatives au transport d’hélicoptères. Les spécialistes de Panalpina réunissent plus de 30 ans d’expérience dans ce domaine. Ils connaissent parfaitement les besoins de ce secteur de l’aéronautique auquel s’adresse leur offre. En liaison avec le réseau mondial de Panalpina, la division Panalpina Helicopter Shipping assure le transport maritime ou aérien des hélicoptères, des pièces de rechange et des composants vers la destination souhaitée. Elle offre la panoplie complète des prestations de Panalpina: du planning minutieux de l’itinéraire à l’assurance de transport, en passant par le transport en camion à l’aéroport ou au port, la surveillance du chargement et les formalités douanières et enfin, le contrôle du déchargement et la livraison au client. Hélicoptères palettisés Brésil/Luxembourg/Canada A la demande de son client AcroHelipro Global Services, la division Helicopter Shipping de Panalpina à Vancouver a transporté par avion deux hélicoptères Sikorsky S76 défectueux. En collaboration avec Panalpina Brésil, les 2 appareils de près de 13 mètres de long ont été chargés sur des palettes à Rio de Janeiro et expédiés ensuite à l’aéroport de Viracopos. Leur vol s’est poursuivi dans un Boeing 747-400 de 26 connect 1_2006 Cargolux vers Seattle (via Luxembourg), où Panalpina Vancouver a réceptionné le fret précieux pour l’acheminer vers l’atelier de réparation au Canada. Bien épaulés par leurs collègues de Rio, Viracopos, Luxembourg, Seattle et Vancouver, les spécialistes Helicopter Shipping de Panalpina ont assuré l’entière organisation de ce transport. bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 4 Hélicoptères dans la cale Singapour/Canada La division Helicopter Shipping de Panalpina Vancouver a transporté par voie maritime, avec le concours de Panalpina Singapour, un hélicoptère civil S-61N entre Singapour et Vancouver (Canada), pour le compte de Heli-One, filiale de CHC Helicopters International. Mesurant 16,0 m x 3,0 m x 4,5 m, l’appareil a volé de la Thaïlande vers la base aérienne de Seletar, à Singapour. Panalpina était responsable de la coordination de ce transport complexe. Elle a fourni notamment une grue de 20 tonnes afin de démonter les pales. Outre la sélection du transporteur approprié pour ce chargement inhabituel, Panalpina a réglé les formalités douanières. Quant au transport proprement dit, l’équipe de Panalpina a dû relever plusieurs enjeux. Les questions de sécurité, l’itinéraire optimal et les restrictions de hauteur et de largeur ont dû être résolus pour permettre le transport de l’hélicoptère sur une plate-forme surbaissée de la base aérienne jusqu’au port. Une escorte policière a permis de garantir un déroulement sans encombre du transfert. Enfin, l’hélicoptère a été treuillé à l’aide d’un câble de 200 m et chargé dans le cargo. Grâce à l’autorisation des responsables portuaires, les ingénieurs de CHC ont pu assister au chargement et contrôler le placement et l’arrimage de l’hélicoptère dans le navire. Composée de membres de la Helicopter Shipping Division de Panalpina Vancouver et de Panalpina Singapour, l’équipe a effectué ce transport à l’entière satisfaction de CHC Helicopters International. connect 1_2006 27 bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 5 Dans le monde Eléments lourds sur le Danube Autriche/Belgique/Iran La société Schoeller Bleckmann Nooter Apparatetechnik GmbH (SBN) est un fabricant mondial d’appareils pour l’industrie des engrais. A la demande de SBN, Panalpina Linz a chargé sur le Danube, en décembre 2005, quatre éléments lourds destinés à une usine sur deux navires en route pour Anvers: un réacteur de 370 tonnes et 30 200 mm x 4500 mm x 5300 mm, un condensateur de 310 tonnes et 18 500 mm x 4100 mm x 6400 mm, un stripper de 218 tonnes et 13 500 mm x 4300 mm x 4300 mm et un laveur de 82 tonnes et 8500 mm x 3600 mm x 4100 mm. Arrivée à Anvers, la marchandise a été transbordée sur un cargo. Les éléments étaient les pièces maîtresses d’une usine d’engrais (ammoniaque/urée) en Iran, construite par le Japonais Chiyoda Corp. Yojohama. «Etant donné que le niveau du Danube en décembre dernier était bas, nous avons dû utiliser deux navires pour ce transport», explique Peter Gahleitner, de la direction de projet chez Panalpina Linz. Grâce à la bonne coordination des partenaires impliqués dans cette opération, notamment la société Felbermayr, la compagnie fluviale Panta Rhei et le centre de transbordement à Anvers, les éléments sont arrivés comme prévu à Anvers et ont poursuivi leur voyage vers l’Iran, leur destination finale. Tout est bien qui finit bien Autriche/Italie/Albanie Dans le cadre d’un projet de centrale de la société Va Tech T & D, à Vienne, Panalpina Vienne a été choisie pour assurer divers transports vers l’Albanie. Le mandat comprenait l’enlèvement de marchandises sur plus de cent camions d’Autriche, d’Allemagne et d’Italie ainsi que leur livraison par camions bâchés sur divers chantiers de construction à Selita, Traktori, Shhkozet, Kavaja, Shkodra, Fiber et Tirana, où un site-tampon devait être installé. L’itinéraire via Trieste/Durres était obligatoire. De nombreuses destinations étaient très difficiles d’accès en raison du manque d’infrastructure en Albanie. Les envois traités par le site-tampon ont finalement été livrés à temps sur les chantiers par A & A, partenaire de Panalpina à Tirana. Citons notamment la livraison en plate-forme surbaissée de onze transformateurs, pesant entre 50 et 55 tonnes chacun, à partir de l’Italie via Trieste-Durres. Il a fallu suivre des détours ou même préparer des voies d’accès étant donné le mauvais état des routes. Panalpina était responsable du transport, mais aussi de l’installation des supports des transformateurs. Selon l’espace disponible sur le chantier, le déchargement a été hydraulique ou par grue. Etant donné que l’Albanie manque de spécialistes du déchargement hydraulique, ces derniers ont dû être envoyés de l’étranger. Afin d’éviter les retards, l’arrivée des remorques a été minutieusement coordonnée avec l’intervention de l’équipe 28 connect 1_2006 de montage. Le destinataire des marchandises, Kesh Tirana, a confié le dédouanement à A & A, l’agent de Panalpina. Les trois partenaires, Va Tech T & D, A & A Tirana et Panalpina Vienne, ont assisté au montage réussi des supports des transfos. Les délégués de Va Tech, A & A et Panalpina sur le site en Albanie. bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:56 Uhr Seite 6 Sport automobile: A1 GP Cup of Nations Afrique du Sud /Indonésie/Mexique/USA /Chine La série A1 Grand Prix est la coupe du monde du sport automobile, une série où pilotes et nations se mesurent les uns aux autres. A1 Grand Prix réunit 25 nations, qui représentent près de 80 pour cent de la population mondiale. La série est déterminée d’une part par la technologie et l’innovation et de l’autre par le succès, qui repose sur la performance du pilote. En effet, le courage, la compétence et l’adresse sont la clé de la victoire ou de l’échec. A la demande de l’organisateur de la série A1 Grand Prix, Panalpina Airfreight Management Ltd., à Luxembourg, a transporté les voitures de course des équipes concurrentes durant cinq étapes du circuit A1, qui a démarré en septembre 2005. Après la course de Durban (Afrique du Sud) fin janvier, 250 tonnes de fret – voitures de course, pièces de rechange et équipement – ont été expédiées à Sentul (Indonésie), site de la course suivante. Trois vols spéciaux ont été affrétés pour cela auprès de MK Airlines. Afin de transporter cette précieuse marchandise, Panalpina Airfreight a collaboré avec Safcor Panalpina, l’agent de Panalpina en Afrique du Sud. Le Néerlandais Jos Verstappen, 34 ans, a remporté la course du 29 janvier 2006, à Durban, septième épreuve A1 GP. 100 000 spectateurs ont suivi la course principale dans les rues de Durban, où le pilote de Formule 1 Verstappen a accroché la première victoire au palmarès de l’équipe hollandaise. Huitième épreuve de la série A1 GP, la course Sprint de Sentul du 12 février 2006 a été gagnée par Nicolas Lapierre, de l’équipe française, devant la Grande-Bretagne et le Mexique. Le Français a récolté ainsi sa onzième victoire de la saison. Parti en deuxième position, il n’a pas fait de quartiers: dès le premier tour, il a doublé son concurrent, l’Anglais Robbie Kerr, pour rester en tête jusqu’à l’arrivée. La neuvième étape A1 GP s’est déroulée le week-end du 26 février 2006 à Monterrey (Mexique). Panalpina Airfreight a assuré encore le transport du matériel en affrétant deux avions, l’un d’Evergreen International Airlines et l’autre de Kalitta Air. Monterrey a été suivi par Laguna Seca (USA), site de l’avant-dernière course le 12 mars 2006. Enfin, la série A1 GP se termine à Shanghai (Chine), le 2 avril 2006. Là encore, Panalpina assure les transports. Le matériel coûteux est transporté par camion de Monterrey à Laguna Seca. Mike Zimmerman, Head of Event Logistics chez Panalpina Airfreight in Luxembourg, estime à 45 le nombre de véhicules nécessaires pour acheminer les voitures de course de toutes les équipes concurrentes. La société affrètera à nouveau deux avions pour le dernier trajet entre Laguna Seca et Shanghai. A la fin de la série A1 GP, les bolides prendront le chemin du retour en Europe avec Panalpina. connect 1_2006 29 bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:57 Uhr Seite 7 Dans le monde L’emblème de Bâle à Kunming Suisse/Belgique/Chine Le préparateur Daniel Oppliger a travaillé pendant 30 ans pour le Muséum d’histoire naturelle de Bâle (Suisse). Prenant une retraite anticipée volontaire, il a eu davantage de temps pour des projets et a aidé l’Institut zoologique de l’Académie chinoise des sciences à ouvrir un musée zoologique à Kunming. Ville millionnaire située à 1800 mètres d’altitude, Kunming est la capitale de la province du Yunnan, en République populaire de Chine. Cette province abrite une flore et une faune très riches et constituait donc le lieu idéal pour un musée zoologique. Un des emblèmes de Bâle, la fontaine au basilic vert foncé avec les armoiries de la ville, devait orner l’entrée du musée. M. Oppliger a mûri cette idée avec Daniel Meier, un des responsables des Amis du Muséum d’histoire naturelle de Bâle, et l’a ensuite présentée à l’exécutif bâlois. Ce dernier a financé la fontaine sans plus attendre. «La fontaine représente un dragon, symbole typique pour les Chinois comme pour les Bâlois», ont écrit les édiles bâlois dans un document officiel. «Le dragon symbolise d’une part les bons rapports entretenus par les gens de Kunming et de Bâle, et de l’autre la bonne coopération du musée zoologique de Kunming avec le Muséum d’histoire naturelle de Bâle». Karl Tschui, Panalpina Bâle, surveille le chargement de la fontaine. 30 connect 1_2006 Le dragon est en somme le trait d’union entre les deux villes et les deux musées et sert aussi à promouvoir Bâle dans la ville chinoise. Il a fallu expédier la fontaine en Chine pour l’ouverture du nouveau musée. Les initiateurs du projet ont contacté Panalpina, qui dispose de plusieurs succursales en Chine. Etant donné que le siège central de Panalpina se trouve à Bâle et qu’elle a donc un lien avec la fontaine au basilic, le logisticien a décidé d’effectuer ce transport gratuitement, au sens d’un parrainage. Sous la responsabilité de Karl Tschui, Panalpina Bâle, le transport de ce fret spécial a été assuré avec le concours de Panalpina Chine. La fontaine de 220 cm x 120 cm x 138 cm a d’abord été emballée dans une caisse pesant au total 585 kilos. Celle-ci a ensuite été chargée dans un conteneur qui a fait le trajet entre Bâle et le port d’Anvers (Belgique) en train. La société Cosco Container Lines l’a ensuite embarqué dans un navire à destination de Yantian (Chine). La fontaine a été finalement livrée en train à Kunming, où elle arrivée mi-janvier 2006 et remise immédiatement au musée zoologique. bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:57 Uhr Seite 8 En mémoire d’Otto Schmid et de Bernhard Handschin Nous déplorons le décès rapproché de deux personnalités dont les fonctions ont été étroitement liées à l’histoire de Panalpina. Elles ont consacré une grande partie de leur vie au service de la société et fourni une contribution majeure à sa réussite. Otto Schmid, ancien président de la fondation Ernst Göhner, actionnaire unique de longue date, devenu principal actionnaire aujourd’hui, est décédé peu avant son 75ème anniversaire. Il fut administrateur de Panalpina pendant 23 ans. Jusqu’à sa démission pour raison d’âge lors de la dernière assemblée générale, il était vice-président du conseil d’administration, une fonction qu’il a exercée avec beaucoup de compétence et une grande acuité. Bernhard Handschin est décédé à l’âge de 77 ans, pendant une randonnée en montagne. Jusqu’à son départ à la retraite en 1993, il avait occupé diverses fonctions dirigeantes pendant plus de 33 ans au département financier. Il a notamment été contrôleur en chef au siège principal du groupe et directeur financier de Panalpina Nigeria pendant de longues années. Ces deux personnalités nous manqueront et nous continuerons à honorer leur mémoire. Impressum: Droits, publication et édition: Panalpina Transports Mondiaux (Holding) AG, Viaduktstrasse 42, Case postale, CH-4002 Bâle. Internet: www.panalpina.com, téléphone ++41 61 226 11 11. Responsable du contenu: Martin Spohn, Corporate Communications. Rédaction: Martin Spohn, e-mail: [email protected], Michèle Thüring, büro:z GmbH, Berne/Bâle. Expédition: Monika Dups, e-mail: [email protected]. Périodicité: «connect» est publié plusieurs fois par an dans plus de 100 pays, en français, anglais, allemand, espagnol et chinois. Tirage: 60 000 exemplaires. Photos: couverture: büro:z GmbH; page 2, haut: Getty Images; page 3: Julian Salinas, Bâle; pages 4 à 9: Getty Images; page 7, haut: Keystone; pages 10 à 13: Rolf Sulser; page 14: Bühler; page 15: büro:z GmbH; pages 16 et 17: Bühler et Getty Images; pages 18 et 19: Bühler; pages 20 à 23: Peter Maurer, Weisslingen. Maquette et production: büro:z GmbH, Berne/Bâle. Impression: bdv, Bâle. Imprimé sur papier blanchi sans chlore. connect 1_2006 31 bdv_connect_24-32_f.qxp 21.4.2006 8:57 Uhr Seite 9 HSE chez Panalpina La responsabilité globale et stratégique est du ressort central de Corporate HSE, une fonction de direction subordonnée au Chief Operating Officer. L’Ecossaise Lynsey MacIver est la responsable Corporate HSE. > Article en page 20