analyse de l`effet de l`appui de gavi sur la performance

Transcription

analyse de l`effet de l`appui de gavi sur la performance
DEDICACES
A l’Eternel Dieu tout puissant, notre père et notre sauveur
C’est toi qui es ma force et le sujet de mes louanges ; c’est toi qui m’as soutenu et protégé durant
toutes mes études. Que ton nom soit glorifié à jamais et à perpétuité.
A la mémoire de mes feus parents, Monsieur Alexis et Madame Marie Thérèse ASSANA
EPIVAC
Année Académique 2008-2009
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Pour l’obtention du
DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE (DIU)
3ème CYCLE
« Organisation et Management des Systèmes Publics de Prévention Vaccinale
dans les pays en Développement »
Ce travail est le fruit de votre espérance et à travers cela, j’exprime tout l’amour que j’ai pour vous.
Que la terre vous soit légère.
A Mon épouse
Qui a souffert de mes absences répétées ; Je te renouvelle toute ma tendresse et mon affection, soit
honorée.
A Mes enfants
La facilité n’est pas une garantie dans ce monde. Le courage et la détermination viennent toujours à
bout de tout. Que ce travail vous serve d’exemple à dépasser. Profond amour.
A toute l’Equipe de la Direction Nationale du PEV
Pour votre disponibilité et votre contribution à la réalisation de ce travail.
Sincères remerciements
A Tous les membres de l’Equipe Cadre Préfectorale et Régionale
ANALYSE DE L’EFFET DE L’APPUI DE GAVI SUR LA
PERFORMANCE DU PEV EN CENTRAFRIQUE : CAS DU
DISTRICT SANITAIRE DE L’OMBELLA - M’POKO
Toute ma reconnaissance ;
A Tous les responsables PEV de l’Ombella M’poko
Profonde gratitude
A Tous les stagiaires de la 7
Présenté et soutenu le 24 Novembre 2009 à Ouidah
ème
promotion du cours EPIVAC.
En témoignage des encouragements et du soutien qui ont régné dans notre groupe lors du cours
présentiel et des formations à distance.
Meilleurs souvenirs
par
Docteur Alain Jean Michel ASSANA
Composition du Jury :
Président
Directeur de mémoire
Juge
: Simplice N’cho DAGNAN
: Auguste AMBENDET
: Florence ARESTOFF
2
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
ACD : Atteindre Chaque District
BAD : Banque Africaine de Développement
BCG : Bacille de Calmette et Guérin
BS : Boite de sécurité
BCR Bureau central de recensement
CCIA : Comité de Coordination Inter Agences
CDC: Center for Deaseas Control
CS : Centre de santé
CDF : Chaîne de Froid
CDMT : Cadre de Dépense à Moyen Terme
CMCA : Crédit Mutuel Centrafricain
CPEV : Centre PEV
CQD : Contrôle de la qualité des données sur la vaccination
CTAPEV : Comité Technique D’appui au PEV
CV : Couverture Vaccinale
DPEV : Direction du Programme Elargi de Vaccination
DMPM : Direction de la Médecine Préventive et de la lutte contre la Maladie
DSRP : Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté
DTC : Diphtérie Tétanos Coqueluche
EDS : Enquête Démographique et Sanitaire
FOSA : Formations Sanitaires
FV : Facteur de Vérification
GAVI: Global Alliance for Vaccines & Immunization (Alliance Mondiale pour la Vaccination et les
Vaccins)
GIVS: Global Immunisation Vision and Stratégies
MAPI : Manifestations Adverses Post Immunisation
NCE VVTE: Naissance vivante
NRSS SURVVT : Nourrisson survivant
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OSC : Organisations de la Société Civile
PED : Pays en Développement
PEV: Programme Elargi de Vaccination
PPAC : Pluri -Annuel Complet
PPAGV : Pluri- Annuel Global de Vaccination
PPTE : Pays Pauvre Très Endetté
PNDS : Plan National de Développement Sanitaire
PODAPEV : Plan d’Opération pour le Développement Accéléré du PEV
PS MP : Préfecture Sanitaire de l’Ombella M’poko
RNB : Revenu National Brut
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
A notre Maitre et Directeur de Mémoire, Docteur Marthe Sylvie ESSENGUE
Vous avez suscitez en nous le choix de ce thème lors du cours présentiel et vous l’avez si bien dirigé
en dépit de vos lourdes tâches. Nous avons une grande admiration pour votre sens d’organisation et
de rigueur dans le travail. Et vous n’avez pas hésité un seul instant à nous appeler au téléphone
quand cela est nécessaire. Votre sympathie nous a particulièrement marqué. L’une de nos plus
grandes joies restera certainement celle de vous avoir eu comme Directeur. Trouvez ici, chère Maître,
le témoignage de notre respectueuse considération.
A toute l’équipe de l’EPIVAC
Vous avez contribuez à notre formation. Trouvez ici l’expression de notre profonde gratitude.
Aux superviseurs EPIVAC
Sincères remerciements
Au Président de notre jury.
Vous nous faites un honneur en acceptant de vous porter juge de notre travail. Nous resterons
persuader que vos conseils et recommandations serviront à améliorer ce travail. Soyez rassurés de
notre profonde gratitude
Aux membres du jury.
En acceptant de participer à l’appréciation de notre travail, vous contribuez à le rendre plus
scientifique. Soyez rassurés que vos critiques et conseils contribueront à parfaire ce travail.
Hommages respectueux.
RCA : République Centrafricaine
SA : Stratégie Avancée
SM : Stratégie Mobile
SNIS : Système National d’Information Sanitaire
SSV : Soutien aux services de vaccination
TMN : Tétanos Maternel et Néonatal
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
VAR: Vaccin anti Rougeoleux
VAA: Vaccin anti amaril
VPO: Vaccin contre la Poliomyélite par voie orale
3
4
LISTE DES TABLEAUX
RESUME
Tableau I : Population totale de la Préfecture sanitaire et cible du PEV de 2001 à 2007
Pour répondre aux difficultés de tout genre que connaissent les services de vaccination des pays
en développement, un nouveau partenariat à été crée par GAVI en vue d’améliorer le système
vaccinal dans sa globalité. En voulant analyser l’effet de cet appui sur la performance du PEV dans
la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko (République Centrafricaine), la revue documentaire des
différents rapports sur les données de la vaccination et les documents comptables de financement
des activités pendant la phase GAVI ont été utilisés.
Tableau II : répartition des formations sanitaires par centre PEV et par stratégie Vaccinale.
Tableau III : Complétude des rapports des CPEV de la préfecture sanitaire par année
Tableau IV: Réalisation de la stratégie ACD par les CPEV dans la préfecture pendant la phase GAVI
(De 2005 à 2007)
Il en ressort qu’en 2003, un an après le début de l’appui de GAVI au programme, les indicateurs de la
préfecture sanitaire ne cessent de s’améliorer. La couverture vaccinale s’est nettement améliorée
pendant la période de l’appui de GAVI par rapport à la période antérieure .Elle est passée de 30% à
plus de 80 % entre 2003 et 2006, plus spécifiquement celle de DTC3 est passée de 27 % à 92,44 %
, le taux d’abandon en DTC a chuté de 48% à 9,65% et enfin, le nombre des centres PEV qui ont
franchi le cap de 80% de couverture est passé de 9 à 17 centres .En dehors de la couverture
vaccinale, l’étude a montré que :
• La stratégie « ACD » a démarré pendant l’appui de GAVI avec un taux de réalisation variant
entre 40 à 80 % ;
• Le système de collecte des données n’est pas trop performant mais meilleur par rapport à la
période d’avant l’appui de GAVI ;
• Le système d’assurance de la qualité des données introduit pendant la période de l’appui de
GAVI a eu un score satisfaisant : Le facteur de vérification obtenu est de 87,4 pour le DTC3
et l’indice de qualité est à 88%.
Tableau V : Affectation du fonds GAVI par rubrique et par année en FCFA
Tableau VI : Financement des activités du PEV par la communauté, l’Etat et les Partenaires par
Année en FCFA
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : l’indice de qualité de la PS MP au 1er semestre 2007
Graphique 2 :L’indice de qualité de la PS MP au 2
ème
semestre 2007
Graphique 3 : Données de précision en DTC3 en 2007 de la PS MP
Graphique 4 : Données de précision en DTC3 des centres PEV en 2007
Graphique 5 : Données de précision en VAR en 2007 de la PS MP
Par ailleurs, les fonds GAVI ont permis de financer les activités de stratégies avancée et mobile, la
formation des responsables PEV, les réunions de monitoring, l’achat du pétrole pour les réfrigérateurs
et congélateurs, l’achat des consommables (mèches et verres), l’entretien des moyens roulants
(véhicules de supervision et moto des centres PEV). Grâce à la spécificité des fonds GAVI
caractérisée par la souplesse et l’autonomie dans leur gestion au niveau du pays, ceci aura permis
de financer certaines activités qui n’étaient jamais financées par l’Etat ou par les partenaires
traditionnels tel que l’entretien du matériel roulant.
Ainsi, il ressort de cette étude que l’atteinte des objectifs de 80% en terme de couverture dépend
finalement d’un financement conséquent. L’appui de GAVI, ajouté à ceux des partenaires traditionnels
ont été très déterminant dans l’amélioration des performances du PEV dans la préfecture sanitaire de
l’Ombella M’poko. En conséquence pour pérenniser les acquis, il serait souhaitable de poursuivre le
partenariat jusqu'à l’indépendance vaccinale.
Graphique 6: Données de précision en VAR des centres PEV en 2007
Graphique 7: Evolution de la couverture vaccinale en BCG de la PSMP de 2001 à 2007
Graphique 8 : Evolution de la CV en VPO3 de 2001 à 2007 dans la PS MP
Graphique 9 : Evolution de la CV en DTC3 de la PS MP de 2001 à 2007
Graphique 10 : Evolution de la CV en VAR de la PS MP de 2001 à 2007
Graphique 11 : Evolution de la CV en VAA de 2001 à 2007 dans la PS MP
Graphique 12 : Evolution de la CV en VAT2+ de 2001 à 2007 dans la PS M
Graphique 13 : Evolution du taux abandon DTC-DTC3 de la PS MP de 2001 à 2007
Graphique 14 : Evolution du taux d’abandon BCG-VAR de la PS MP de 2001 à 2007
Graphique 15 : Affectation des fonds GAVI par rubrique à la PS MP de 2003 à 2007
Graphique 16 : Part des Fonds GAVI par rapport en l’ensemble du financement de la vaccination de
2003 à 2007 en FCFA
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : tableaux de couverture vaccinale
Annexe 2 : Questionnaire 1
Annexe 3 : Questionnaire 2 sur l’auto évaluation de la qualité des données
5
6
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Les maladies évitables par la vaccination restent l’une des causes majeures de morbidité, d’incapacité
et de mortalité dans la Région africaine. La rougeole et le tétanos néonatal en particulier sont à
l’origine des 11,4 millions de décès que l’on enregistre chaque année chez les enfants de moins de
cinq ans [20]. Les autres cas de mortalité infantile sont dus à la pneumonie, la diarrhée, le paludisme
et la sous-alimentation, qui sont étroitement liés à la pauvreté et aux conditions socioéconomiques
difficiles qui prédominent aujourd’hui.
INTRODUCTION
I GENERALITES
1.1 Le PEV
1.1.1 Historique
En effet, la couverture vaccinale, proportion d’individus vaccinés au sein de la population cible par un
antigène donné, est l’un des indicateurs les plus importants d’un programme de vaccination. En
République centrafricaine(RCA), le Programme Elargi de Vaccination(PEV) est créé en 1979 et
intégré dans le Plan National de Développement Sanitaire(PNDS) comme composante clé des Soins
de Santé Primaires.
1.1.2 Objectifs mondiaux
1.1.3 Axes stratégiques
1.2 Présentation du soutien GAVI
1.2.1 Acronyme
La RCA a voulu donc à travers le PEV, qu’en tout temps et en toute période garantir une
meilleure survie à ses enfants afin de réduire le risque de contracter les maladies évitables par la
vaccination. C’est dans ce contexte que le Gouvernement a élaboré, adopté et mis en œuvre avec
l’appui de ses partenaires au développement le Plan d’Opération pour le Développement Accéléré du
PEV (PODAPEV) 1986 –1990. Ceci a permis de vacciner un peu plus de 75% des enfants de moins
d’un an contre les maladies cibles du PEV [2]. Parallèlement à cette augmentation de la couverture
vaccinale, on notait une baisse du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans (212 ‰ d’après
RGPH 1988 contre 157 ‰ en 1995 selon EDS 1994/95), ce qui a permis à la RCA d’obtenir la
médaille d’or qui lui a été décernée par l’UNICEF, lors du sommet mondial de l’enfance tenu à NewYork en 1987.
1.2.2 Objectifs stratégiques de GAVI
1.2.3. Domaine de soutien de GAVI
1.2.3.1. Conditions d’obtention du soutien
1.2.3.2. Les critères
1.2.4 Exigences en matière de gestion
1.2.5 Suivi du soutien
1.2.6. Directives pour l’utilisation des fonds GAVI en République Centrafricaine
II METHODOLOGIE
2.1 Type d’étude
Malheureusement à partir de 1996, la couverture vaccinale va connaître une baisse
progressive pour atteindre moins de 50% pour tous les antigènes jusqu’en 2001. Cette situation avait
amené le Gouvernement et ses partenaires (OMS et UNICEF) à procéder à une revue externe du
PEV en 2002 dont les résultats ont permis, d’une part, de doter la RCA d’un plan pluriannuel 2003 –
2007, et d’autre part, de bénéficier de l’appui de l’Alliance Mondiale pour la Vaccination et les Vaccins
(GAVI) à partir de 2003.
C’est ainsi que la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko comme les autres préfectures sanitaires du
pays, a eu à bénéficier de l’appui de GAVI. Ces fonds ont été orientés dans le financement des
activités de vaccination afin d’augmenter la performance du PEV. D’autre part, la fin de la phase I de
l’appui de GAVI en 2005 motive une analyse des actions mises en œuvre pour sauvegarder les
acquis et améliorer le système. Quel est donc l’effet de l’appui de GAVI ?
.
La revue de la littérature révèle qu’il ya relativement peu de travaux consacrés à l’analyse de l’effet de
l’appui de GAVI sur la performance du PEV en Afrique et moins encore en Centrafrique. C’est dans
ce cadre que s’inscrit la présente étude en République Centrafricaine plus particulièrement dans la
préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko. Pour ce fait, nos analyses ont porté sur la situation avant et
pendant la phase GAVI sur cette performance.
2.2 Cadre opérationnel de l’étude
2.2.1. Infrastructures routières
2.2.2. Organisation
2.2.3. Structures sanitaires
2.2.4. Ressources humaines
2.3. Période d’étude
2.4 .Population d’étude
2.5 Technique de collecte des données
2.6 Traitement et analyse des données
2.7. Difficultés rencontrées
III. RESULTATS
IV DISCUSSIONS
V. CONCLUSION
VI. RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Hypothèse de recherche
La présente recherche se fonde sur l’hypothèse selon laquelle l’appui de GAVI est susceptible
d’améliorer la performance du PEV.
7
8
OBJECTIFS
Au plus tard en 2015(selon le cas) :
•
Pour réaliser cette étude, nous nous sommes fixés les objectifs suivants :
2.1 OBJECTIF GENERAL
• Analyser l’effet de l’appui de GAVI sur la performance du PEV dans la préfecture sanitaire
de l’Ombella M’poko
2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
•
•
•
•
•
•
•
•
Apprécier la mise en œuvre de l’approche « ACD » pendant l’appui de GAVI ;
Décrire la coordination des activités et la méthode de collecte des données ;
Décrire le système d’assurance de la qualité des données de la vaccination ;
Comparer la couverture vaccinale avant et pendant GAVI ;
Décrire la méthode de gestion des fonds GAVI ;
Déterminer la part de l’appui de GAVI dans le financement des activités de vaccination ;
•
•
I.GENERALITES
Maintenir la couverture vaccinale. La couverture vaccinale instaurée en 2010
conformément à l’objectif fixé aura été maintenue.
Réduire la morbidité et la mortalité. A l’échelle mondiale, la morbidité et la mortalité infanto
–juvéniles dues aux maladies à prévention vaccinale auront diminué de deux tiers au moins
par rapport aux taux de 2000.
Garantir l’accès aux vaccins et leur qualité. Toutes les personnes pouvant prétendre aux
vaccinations prévues par les programmes nationaux auront été vaccinées au moyen de
vaccins de qualité garantie et conformément aux calendriers nationaux en vigueur.
Adopter de nouveaux vaccins. Dans les cinq ans suivant leur adoption dans les
programmes nationaux, les nouveaux vaccins auront été administrés à toute la population
pouvant y prétendre.
Disposer de moyens de surveillance et de suivi suffisants. Tous les pays se seront dotés
à tous les niveaux des moyens de surveiller les maladies à prévention vaccinale en se fondant
sur l’identification des cas, avec confirmation en laboratoire si nécessaire, afin de mesurer la
couverture vaccinale avec exactitude et de faire bon usage des données ainsi obtenues.
1.1. LE PEV
1.1.3. Les axes stratégiques :
1.1.1. Historique et résultats :
Immense réussite scientifique, la vaccination a permis d’éradiquer la variole, de réduire
considérablement la morbidité et la mortalité par diphtérie, coqueluche et tétanos, et l’on est en
passe, grâce à elle, d’éradiquer la poliomyélite [15].
La stratégie mondiale définit 4 grands axes et 24 stratégies :
•
L’axe stratégique 1 : « Protéger davantage de personnes dans un monde qui
change» regroupe les principales stratégies permettant de mettre les services de vaccination
à la portée d’un plus grand nombre de personnes, en particulier les personnes difficiles à
atteindre et celles qui peuvent prétendre aux vaccins nouvellement adoptés.
• L’axe stratégique 2 : « Adopter de nouveaux vaccins et de nouvelles
technologies » répond à un double impératif, celui de promouvoir la mise au point de vaccins
et de technologie hautement prioritaires et de permettre aux pays de prendre des décisions et
des dispositions concernant leur adoption.
• L’axe stratégique 3 : « Intégrer la vaccination, les interventions sanitaires apparentées
et la surveillance au sein des systèmes de santé »met l’accent sur la façon dont la
vaccination contribue à renforcer le système de santé tout entier en développant les
ressources humaines, en améliorant la logistique et en attirant des ressources financières. Le
but est d’associer la vaccination à d’autres interventions salvatrices afin de réduire plus
rapidement la mortalité infanto-juvénile. Les stratégies qui s’articulent autour de cet axe visent
aussi à améliorer la surveillance des maladies et le suivi des programmes dans le but de
renforcer les programmes de vaccination mais aussi l’ensemble du système de santé et
d’inclure la vaccination dans les plans de préparation aux situations d’urgence et dans les
opérations menées lors de crises humanitaires complexes. ;
• L’axe stratégique 4 : « Vacciner dans un monde interdépendant » repose sur le principe
qu’un accès équitable aux vaccins et au financement et l’égalité d’accès à l’information sont
dans l’intérêt de tous les pays. Les stratégies qui s’articulent autour de cet axe visent à faire
prendre conscience, pour mieux y parer, des conséquences qu’ont dans tous les pays, les
problèmes et événements mondiaux sur l’approvisionnement en vaccins, le financement, la
collaboration des partenaires, la communication et la préparation aux épidémies.
Chaque axe stratégique fait l’objet d’un bref exposé des connaissance actuelles , de l’expérience
acquise et des principaux enjeux, suivi de l’énoncé des buts concrets, stratégies et principales
mesures à envisager dans les plans stratégiques nationaux. Les stratégies préconisées définissent
ainsi un cadre de planification et de budgétisation aux niveaux national, institutionnel et local. Elles
sont destinées en outre à servir de cadre à l’appui des partenaires. L’idée est d’indiquer ce qu’il
convient de faire et comment y parvenir, les pays restant libres de choisir leur stratégies en fonction
de leurs moyens, de leurs priorités et des ressources dont ils pensent pouvoir disposer.
Depuis sa création en 1974, le Programme Elargi de Vaccination (PEV) donne des orientations et fait
des recommandations aux autorités nationales sur la façon de concevoir, mettre en place et gérer
efficacement les services de vaccination pour administrer les vaccins indispensables. Dans les
années 80, l’action menée partout dans le monde pour instaurer la vaccination universelle des enfants
s’est traduite par la création de systèmes nationaux de vaccination et une hausse rapide de
couverture vaccinale.
Le PEV a été recommandée par la 40ème Assemblée Mondiale pour la Santé par sa résolution AMS
29.63.et intégré dans le système national de développement sanitaire comme composante clé des
Soins de Santé Primaire.
Aussi, la déclaration du sommet mondial pour l’enfant, demande aux états signataires qu’en tout
temps et toute période, de garantir une meilleure survie à l’enfant afin de réduire le risque de
contracter les maladies évitables par la vaccination [12].
Les services de vaccination doivent être assurés en continu puisqu’il nait chaque année plus de 100
millions d’enfants, qui tous ont besoin d’être vaccinés. De plus, du fait de la mondialisation, la
communauté internationale a tout intérêt à ce que les vaccins existant soient largement utilisés et de
nouveaux vaccins rapidement mis au point contre les maladies émergentes. Grâce aux services de
vaccination solides que de nombreux pays ont mis en place ces dernières années, plus de 70% de la
population mondiale visée est aujourd’hui vacciné.
1.1.2. Objectifs mondiaux de la décennie (GIVS):
Entre 2006 et 2015, tous ceux qui interviennent dans la vaccination et la mise au point de produits
apparentés doivent s’employer à réduire la morbidité et la mortalité en atteignant les objectifs suivants
[16] :
Au plus tard en 2010 (selon les cas):
• Accroitre la couverture vaccinale. Les pays auront instauré une couverture vaccinale d’au
moins 90 % au niveau national et d’au moins 80% dans toutes les circonscriptions ou entités
administratives équivalentes.
• Réduire la morbidité et mortalité rougeoleuse. A l’échelle mondiale, la mortalité par
rougeole aura diminué de 90% par rapport au taux de 2000.
9
10
1.2. PRESENTATION GENERALE DU SOUTIEN DE GAVI
3. Éléments permettant de s’assurer que le soutien demandé à GAVI est complètement synchronisé
avec les procédures de planification et de budgétisation nationales.
4. Existence d’un plan pluriannuel global pour la vaccination, synchronisé avec le plan stratégique
pour le secteur de la santé, couvrant les aspects suivants :
1.2.1. Acronyme GAVI :
• Global Alliance for Vaccines and Immunization
• En français : Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination
Initiée par la fondation GATES en juillet 1999 à seattle aux USA, le lancement a eu lieu lors du forum
Economique mondial en Janvier 2000 à Davos en Suisse. L’alliance est composée des partenaires
traditionnels et des nouveaux partenaires (partenariats du secteur public et privé) qui partagent en
commun [3]:
• Une Analyse de la situation
• Une Vision
• Une série d’objectifs stratégiques
L’alliance renferme des Etats en développement et industrialisés, les Agences des Nations Unies
(OMS, UNICEF), les banques de développement (groupe Banque mondiale, BAD, Asian B), les
industries pharmaceutiques et biomédicales, les instituts techniques de santé publique (US CDC), les
fondations (Bill and Melinda Gates, Rockefeller, Mérieux, UN Foundation…),les ONG(Fédération des
professionnels de santé…) et les institutions de recherche (Institut Pasteur, Universités…)
• une analyse de situation du programme de vaccination ;
• des analyses rigoureuses des coûts et financements présents et futurs du programme ;
• un plan de réduction des pertes vaccinales et des taux d’abandon, et une stratégie d’amélioration
de la sécurité des vaccinations.
5. Un compte-rendu satisfaisant sur l’utilisation du soutien de GAVI dans le rapport annuel de situation
(condition de la poursuite du soutien).
1.2.3.1.3. Les critères spécifiques d’évaluation pour l’approbation des demandes de soutien des
pays : En plus des 5 critères ci- dessus
Critères spécifiques d’évaluation pour l’approbation des demandes de soutien des pays
Service de vaccination :
1.2.2. Objectifs stratégiques de GAVI
•
•
•
•
•
•
Améliorer l’accès aux services de vaccination fonctionnels et pérennes ;
Etendre l’utilisation des vaccins surs, utiles, coût –efficacité ;
- Hépatite B, Haemophilus influanzae b et fièvre jaune
Soutenir les initiatives nationales et internationales ;
- Eradication (poliomyélite) élimination (tétanos) contrôle (rougeole) des maladies à
prévention vaccinales ;
Accélérer développement et introduction des nouveaux vaccins (Rotavirus, pneumocoque et
méningocoques A) ;
Accélérer la recherche et le développement ;
- Vaccins prioritaires des PED (VIH/SIDA, paludisme tuberculose)
Faire de la couverture vaccinale
- Un Indicateur central de performance des systèmes de santé
- Une Clé de voûte pour concevoir et apprécier l’aide internationale
Objectifs annuels d’augmentation du nombre d’enfants destinés à recevoir les trois doses du
vaccin DTC.
•
Un plan visant à élargir l’accès à la vaccination.
Sécurité des injections :
•
Soutien de GAVI approuvé pour une autre catégorie de soutien.
•
Plan d’action visant à améliorer la sécurité des injections et la gestion sans risque des
déchets pointus et tranchants.
Vaccins nouveaux ou sous –utilisés :
•
La couverture vaccinale nationale pour les trois doses du DTC doit être supérieure à 50%
(sauf dans le cas du vaccin contre la fièvre jaune).
•
Acceptation du financement conjoint du vaccin par le gouvernement dès le début du soutien.
•
Accord en vue de la réalisation d’évaluations régulières concernant la gestion des vaccins.
•
Plan et budget pour l’introduction du nouveau vaccin ;
•
Raisons de l’introduction des nouveaux vaccins.
•
Activités préparatoires et budget pour l’introduction des nouveaux vaccins.
Renforcement de système de santé
Capacité du système à assurer la vaccination ;
Durée sur 3 à 5 ans selon le Plan Pluri -Annuel Complet(PPAC) ou encore appelé plan PluriAnnuel Global de Vaccination(PPAGV) en fonction du Cadre de Dépense à Moyen
Terme(CDMT) et du Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté(DSRP)
Organisations de la société civile
Soutien pour renforcer la coordination et la représentation des organisations de la société
civile (OSC) dans tous les pays remplissant des conditions requises ;
Soutien pour aider les OSC à mettre en œuvre la proposition pour un soutien au renforcement
du système de santé ou du Plan Pluri Annuel Global
•
•
1.2.3. Le soutien disponible auprès de GAVI alliance s’effectue dans les
domaines suivants :
•
•
•
•
•
•
soutien aux services de vaccination ;
soutien à la sécurité des injections ;
soutien aux vaccins nouveaux ou sous-utilisés ;
soutien au renforcement de système de santé
Soutien aux organisations de la société civile
•
•
1.2.3.1. Conditions d’obtention d’un soutien
1.2.4. Exigences en matière de gestion
1.2.3.1.1. Conditions générales
Seuls les gouvernements nationaux peuvent présenter des demandes.
Les pays doivent remplir les conditions pour bénéficier du soutien de GAVI, c’est-à dire que leur
Revenu National Brut(RNB) par habitant de 2003 devait être égal ou inférieur à $US 1000.
Les pays doivent expliquer dans leurs propositions comment ils envisagent de planifier et de gérer les
fonds SSV, la manière dont les fonds seront détenus, qui autorisera le déblocage des fonds et fournir
également une brève description des systèmes de gestion financière.
Dans les pays qui n'ont pas d’approche sectorielle (SWAp) pour le secteur de la santé (ou
d'organisme national de coordination du secteur de la santé), la question de l’établissement des
priorités en matière d’utilisation des fonds sera généralement abordée au sein du CCI A (les comptesrendus devront alors être annexés au rapport annuel de situation) et les fonds seront gérés par le
biais d'un compte bancaire tenu par le gouvernement. Dans les pays qui ont une approche sectorielle
ou un mécanisme/comité équivalent, l'utilisation des fonds peut être étudiée par ce groupe au niveau
sectoriel, qui sera chargé de la coordination des fonds.
1.2.3.1.2 Critères généraux d’évaluation pour l’approbation des demandes de
soutien des pays :
1. Comité de coordination inter agences (CCIA) opérationnel.
2. Demande présentée par le ministère de la santé et entérinée par le ministère des finances et l’organisme
national de coordination compétent.
11
12
1.2.5. Suivi du SSV
1.2.6.2.2. Procédures de conservation et de décaissement des fonds
1.2.5.1. Rapport annuel de situation
Pour ce qui concerne le financement GAVI, les différentes requêtes établies pour le financement des
activités doivent être obligatoirement validées par la signature du Président du comité Technique
d’Appui au PEV.
Ces requêtes sont ensuite transmises au Ministre de la santé Publique et de la Population, Président
du Comité de Coordination Inter Agences pour la décision de financement.
Les Fonds sont logés à l‘ECOBANK dans le compte n° 360.630.164 01 B. Le chéquier et le journal de
caisse où sont enregistrées les entrées et les dépenses sont détenus par l’adjoint administratif à la
Direction de la Médecine Préventive et de la Lutte contre la Maladie (DMPM).
Après avis favorable du Ministre de la santé Publique et de la Population, Président du Comité de
Coordination Inter Agences (CCIA), un chèque est libellé pour être signé par les co-signataires
autorisés
Le chèque établi par l’Adjoint Administratif, pour toutes dépenses doit revêtir deux signatures
conjointes selon l’une des combinaisons suivantes
L’obtention de toute forme de soutien de GAVI est subordonnée à la réception par l’Alliance de
rapports annuels de situation satisfaisants. Il incombe au gouvernement de remettre à GAVI ces
rapports annuels de situation, entérinés par le CCIA. Tous les rapports annuels de situation seront
examinés par le Comité d’examen indépendant. La présentation des rapports annuels de situation doit
être réalisée en conformité avec les procédures de planification et d’établissement de compte-rendu
existantes dans les pays. Les rapports doivent contenir des informations sur les progrès réalisés en
matière de mise en œuvre du soutien de GAVI quel qu’il soit dans l’ensemble du pays, ainsi que des
données sur les taux de couverture vaccinale. Chaque année, des primes fondées sur les résultats
sont octroyées aux pays afin de les récompenser pour avoir vacciné un nombre élevé d’enfants
comparé à l’année précédente. Cette prime s’élève à 20 USD par enfant supplémentaire vacciné.
1.2.5.2. Contrôle des fonds de GAVI
Lorsque GAVI apporte des fonds au pays plutôt qu’un soutien en nature, l’organisation de contrôles
financiers doit être clairement définie. GAVI demande en principe que les contrôles s’insèrent dans les
systèmes existants de contrôle des comptes du gouvernement ; toutefois, GAVI peut demander un
contrôle ponctuel si l’utilisation des fonds lui paraît préoccupante ou si les pays ne rendent pas
compte en temps voulu de l’utilisation des fonds.
Titulaire /titulaire : Le Ministre de la santé et le représentant de l’OMS
Titulaire /suppléant :
• Le Ministre de la santé et un premier Délégué du Représentant de l’OMS
OU
• Le Ministre de la santé et un deuxième Délégué du Représentant de l’OMS
OU
• Le Représentant de l’OMS et Le Secrétaire Général de la santé ;
1.2.5.3. Contrôle de la qualité des données sur la vaccination (CQD)
GAVI demande généralement qu’il y ait une vérification externe des systèmes d’établissement de
rapports utilisés pour déclarer le nombre d’enfants vaccinés avec les trois doses du DTC. La date de
cette vérification indépendante sera fixée en concertation avec le gouvernement et une équipe d’audit
externe examinera les rapports des districts et des établissements de santé dans un échantillon de
districts, conformément à la procédure habituelle de l’OMS pour les CQD. Le CQD a été mis au point
par l’OMS pour évaluer la qualité du système d’information sanitaire des pays et pour vérifier
l’exactitude des données administratives déclarées. Le rapport de CQD sera communiqué au
Secrétariat de GAVI par la société d'audit engagée.
Tous les pays continuant à bénéficier de fonds SSV sont tenus de réaliser un second CQD une année
après l’approbation d’un nouveau SSV, ou quatre ans après le dernier CQD satisfaisant. Le but de ce
système est de permettre aux pays de déterminer les améliorations possibles dans la gestion du
système d’information et également de rassurer GAVI et les autres intervenants sur l’exactitude des
données.
Suppléant/suppléant
• Le Secrétaire Général de la santé et un premier Délégué du Représentant de l’OMS
OU
• Le Secrétaire Général de la santé et un deuxième Délégué du Représentant de l’OMS
OU
•
Le Directeur Général de la santé et un premier Délégué du Représentant de l’OMS
Ou
• Le Directeur Général de la santé et un deuxième Délégué du Représentant de l’OMS
Les achats sont payés 50% à la commande et 50% à la livraison. Il est dressé un procès verbal visé
par l’Adjoint Administratif de la Direction de la Médecine Préventive et lutte contre la Maladie, le chef
de Service du PEV et le magasinier du PEV.
1.2.6. La mise en œuvre de l’appui de GAVI en République Centrafricaine
1.2.6.2.3. Mécanisme de contrôle et de suivi
La République Centrafricaine a soumis à l’alliance Mondiale pour les vaccins et la vaccination sa
première requête en 2002 en vue de bénéficier de l’introduction du nouveau vaccin dans le
Programme Elargi de Vaccination. Les conditions nécessaires étant réunies, le pays a pu bénéficier
des fonds en 2003 lors de la phase I.
Pendant la phase II en 2006, une seconde soumission a été acceptée au guichet du renforcement du
système de santé.
Le comité Technique d’Appui au PEV (CTAPEV) produira des rapports trimestriels sur l’état
d’exécution technique et financière.
Ces rapports seront soumis au CCIA pour appréciation. Des contrôles internes de gestion seront
effectués par l’inspecteur central des services de santé ou l’inspection centrale des finances.
Un audit externe annuel sera réalisé à la fin de chaque exercice ;
1.2.6.3. Au niveau périphérique :
1.2.6.1. Directives pour l’utilisation des Fonds GAVI en République
Centrafricaine
Les ressources financières allouées par la Direction du PEV sont déchargés par le Chef de section
administration et gestion de la préfecture sanitaire et logées au Crédit Mutuel Centrafricain
(CMCA).Ces fonds seront dépensés selon les procédures suivantes :
• Elaboration d’un micro plan validé par l’Equipe Cadre de la préfecture;
• Signature de l’ordre de décaissement par le Médecin Chef de la préfecture sanitaire ;
• Retrait au CMCA: sur signature conjointe du Chef de la Préfecture Sanitaire et du Chef de
Section Administration et Gestion;
• Enregistrement dans le Journal de caisse de la préfecture de la préfecture sanitaire
• Décharge au bénéficiaire;
• Réalisation des activités;
• Production des justificatifs qui seront transmis après vérification et approbation à la direction
du PEV.
En vue de préserver les règles de transparences, les normes comptables dans la gestion des fonds
alloués par GAVI à la République Centrafricaine pour le renforcement des services de vaccination, les
directives ci-après doivent être scrupuleusement observées.
1.2.6.2 Au niveau central :
1.2.6.2.1. Elaboration des plans d’action
Pour la mise en œuvre du plan pluriannuel du Programme Elargi de vaccination, le service PEV
élabore des plans d’action annuels. Chaque plan d’action annuel est accompagné d’un budget de
mise en œuvre, faisant ressortir clairement les contributions des différents partenaires y compris
celles du gouvernement.
13
14
II. METHODOLOGIE
2.2.3. Structures sanitaires
2.1 Type d’étude
La Préfecture Sanitaire de L’Ombella M’poko dispose de 69 formations Sanitaires (FOSA), toutes
catégories confondues dans lesquelles les soins curatifs, préventifs et promotionnels sont dispensés
aux communautés. Ces FOSA sont réparties de manière suivante :
• 00 Hôpital Préfectoral ;
• 24 Centres de santé ;
• 40 Postes de Santé.
Il s’agit d’une étude rétrospective de l’effet de l’appui de GAVI sur la performance du PEV.
2.2 Cadre opérationnel de l’étude
Notre cadre d’étude est la Préfecture Sanitaire de l’Ombella M’poko
2.2.3.1. Formations Sanitaires privées
• 4 Dispensaires Privés ;
• 1 Poste de santé privé.
La Préfecture Sanitaire de l’Ombella M’poko est l’une des deux préfectures constituant la Région
sanitaire N°1.Elle est située au Centre sud de la R épublique Centrafricaine. Elle est limitée :
• Au Nord par les Préfectures Sanitaires de l’Ouham et Ouham Pendé ;
• Au Sud par les préfectures sanitaires de la Lobaye et la République
Démocratique du Congo ;
• A l’Est par la préfecture sanitaire de la kémo ;
• Et à l’Ouest par les préfectures de la Nana Mambéré et Mambéré Kadéi.
Son chef lieu se situe dans la sous préfecture de Bimbo, faubourgs de Bangui la capitale. Il existe
aussi des zones excentriques isolées, à savoir le secteur fleuve (amont et aval) et le secteur forêt
d’accès difficiles pendant la saison pluvieuse.
La population totale en 2009 est estimée à 399.770 Habitants [sources : projection du Bureau Central
de Recensement (BCR) de l’année 2003] sur une superficie de Superficie : 31.835 Km² soit 9
habitants au Km² et un taux d’accroissement annuel de 2,5%.
Sur le plan administratif, la préfecture de l’Ombella M’poko compte 6 Sous Préfectures (Bimbo,
Damara, Bogangolo, Boali, Bossembélé et Yaloké) et 09 communes dont une est une commune
d’élevage, et enfin environs 400 villages.
2.2.3.2. Centres PEV
Parmi les 69 FOSA de la préfecture, 24 sont des centres PEV et assurent donc la vaccination des
enfants cibles du programme.
2.2.4. Ressources humaines
Le personnel de santé toutes catégories confondues qui intervient dans les activités de soins curatifs,
préventifs et promotionnels des systèmes de santé dans la Préfecture de l’Ombella M’poko se repartit
comme suit :
• 6 Médecins
• 2 Techniciens Supérieur de Santé
• 3 Techniciens Supérieur de Laboratoire
• 1 Technicien Supérieur en Anesthésie Réanimation
• 18 Infirmiers Diplômés d’Etat
• 24 Sage Femmes Diplômées d’Etat
• 5 Assistants d’Assainissement Diplômés d’Etat
• 16 Assistants de Santé
• 15 Assistantes Accoucheuses
• 13 Assistants d’Hygiènes
• 11 Aides - soignants
• 5 Aide sociales
• 82 Agents de Santé Communautaires
• 53 Matrones Accoucheuses
• 9 Secrétaires
• 7 Chauffeurs
• 12 Garçons/filles de salle
• 15 Veilleurs
2.2.1Infrastructures routières :
La préfecture est traversée par trois grandes voies routières avec 3 routes bitumées chacune sur au
moins cent kilomètres, des pistes rurales dont quelques unes sont impraticables, notamment l’axe
Bimbo Sakaï, Bimbo M’boko, secteur forêt, Batayanga et Pindao, et d’autres difficilement praticables.
Enfin il existe la voie fluviale sur l’Oubangui.
2.2.2. Organisation
L’organisation du système de santé en République centrafricaine est du type pyramidal avec trois
niveaux : central, intermédiaire et périphérique ou opérationnel.
La Préfecture Sanitaire est l’unité opérationnelle de l’organisation sanitaire. Elle Correspond à la
circonscription administrative d’une Préfecture.
L’Equipe Cadre de la Préfecture Sanitaire est chargée de planifier, mettre en œuvre, coordonner et
suivre les activités de la Préfecture Sanitaire conformément aux directives régionales.
Elle est responsable de l’utilisation de toutes les ressources humaines, matérielles et financières de la
Préfecture Sanitaire.
La Préfecture Sanitaire est placée sous la responsabilité d’un Médecin Chef de Préfecture Sanitaire.
Et Le Bureau de Santé de la Préfecture ou l’Equipe Cadre de la Préfecture Sanitaire comprend trois
sections :
- Une Section Soins et Supervision ;
-
2.3 Période d’étude
Nous avons utilisé les données de la période allant de Janvier 2003 à Décembre 2007
comparativement avec celles de 2001 à 2002.
3.4 Population d’étude
Elle est constituée de Centres PEV de la Préfecture Sanitaire de l’Ombella M’poko avant et pendant
la Phase GAVI.
Une Section Planification et Programmation ;
- Une Section Administration et Gestion.
L’équipe de la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko est composé de 12 personnes.
3.5 Technique d’enquête
Basée sur la revue documentaire. Pour cela, nous avons eu à recenser au niveau de la Préfecture
Sanitaire de l’Ombella M’poko, de la Direction Régionale de Santé N°1 et de la Direction du PEV, les
différents rapports sur les données de la vaccination et les documents comptables de financement
des activités pendant la phase GAVI.
Deux questionnaires ont été utilisés. Le premier prend en compte les informations sur la démographie,
les formations sanitaires et les centres PEV, la stratégie ACD et les données de la couverture
vaccinale. Pour le second, nous avons utilisé les outils des indices de qualité du système comportant
une fiche sur la précision des données et une autre fiche sur la qualité des données (CQD).
15
16
Ces outils (carnet de bord) à chaque niveau ont été utilisés pour la collecte des données. Les
données vaccinales et de gestion de stocks ont été recomptées et enregistrées dans le carnet de bord
puis dans un outil Excel permettant le calcul des indices de qualité et le facteur de vérification.
3.4. Application de l’ACD pendant la phase GAVI dans la préfecture:
2.6 Traitement et Analyse des données
Tableau IV: Réalisation de la stratégie ACD par les CPEV dans la préfecture pendant la phase GAVI
(De 2005 à 2007)
Les informations ont été collectées à l’aide d’un questionnaire. Le traitement a été manuel. Les
graphiques et tableaux ont été réalisés avec le logiciel EXCEL.
Composantes
2.7. Difficultés rencontrées
Le système d’archivage et les outils de collecte des données utilisés n’ ont pas permis de collecter
certaines informations. Il est par exemple difficile de retrouvé les enfants vaccinés par sexe et par
stratégie vaccinale dans les fiches de rapport mensuel. Et les documents archivés de 1990 à 2000 ont
été pillés lors des successifs troubles militaro-politique qu’a connu le pays.
Stratégies avancées
Supervisions
Réunions Monitoring
Réunions de
coordination
Prévues
Réalisées
4420
60
10
20
2618
31
4
16
Taux
réalisation
59,23%
51,6 %
40 %
80 %
III. RESULTATS
3.5. Le système d’assurance de la qualité des données
3.1. Données démographiques :
Tableau I : Population totale de la Préfecture sanitaire et cible du PEV de 2001 à 2007
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
POPULATION
339.076
347.896
356.815
365.737
374.880
377.421
384.704
NCE VVTE
11.867
12.176
12.488
12.800
13.121
13.210
13.465
NRS SURVVT
10.307
10.576
10.847
11.118
11.396
11.474
11.695
Qualité des données PS OMBELLA M'POKO 1er
Semestre 2007
10,00
Sécurité
vaccinale
8,00
6,00
Monitoring et
utilisation
4,00
Tableau II : répartition des formations sanitaires par centre PEV et par stratégie
Vaccinale.
EFFECTIF
69
24
24
6
L’indice de qualité est à 77%
•
Les composantes de la
connaissance et
l’enregistrement sont bien
maîtrisées.
•
La planification, le monitoring,
la supervision, la sécurité
vaccinale et la gestion des
vaccins sont des composantes
où il reste des efforts à
déployer.
Planification/inf
odem
3.2. Données sur les formations sanitaires(FOSA)
FOSA
Nombre de FOSA
Nombre des CPEV
Nombre des CPEV en SA
Nombre des CPEV en SM
•
2,00
L'enregistreme
nt
-
Connaissance
%
Rapportage/arc
hivage
100
25
Gestion des
vaccins /CDF
Supervision
3.3. Collecte des données :
Tableau III : Complétude des rapports des CPEV de la préfecture sanitaire par année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Rapports
attendus
160
172
180
170
196
209
208
Rapports
parvenus
139
137
118
150
172
200
202
Taux de promptitude
Taux de complétude
44,73%
40,62%
56,43%
58,56%
6145%
68,39%
59,67%
86 ,87 %
79,65 %
65,55 %
96,23 %
98 ,75 %
100 %
98,11 %
Graphique 1 : l’indice de qualité de la PS MP au 1
semestre 2007
17
er
18
Graphique 3 : Données de précision en DTC3 en 2007 de la PS Ombella M’poko.
Qualité des données PS OMBELLA M'POKO 2ème
Semestre 2007
•
L’indice de qualité est à 88%
•
Les composantes de planification,
de la gestion des vaccins, du
rapportage et l’enregistrement sont
bien maîtrisées.
Planification/info
dem
10,00
Sécurité 8,00
vaccinale
6,00
4,00
2,00
L'enregistrement
-
2500
2000
Monitoring et
utilisation
•
Le
e monitoring, la connaissance, la
supervision et la sécurité vaccin
vaccinale
sont des composantes où il reste
des efforts à déployer.
FV : 87%
Discordance : 13%
1500
Connaissance
1000
Rapportage/arch
ivage
Gestion des
vaccins /CDF
500
Supervision
0
CS BIMBO
Graphique 2 :L’indice
L’indice de qualité de la PS MP au 2 eme
semestre 2007
CS DAMARA
CS BOALI
CS
BOSSEMBELE
Régistre de vaccination
Fiche de pointage
Rapports CS retrouvés au district
Courbe de suivi des CV
Graphique 4 : Données de
précision en DTC3 des centres PEV
en 2007.
La précision des données
DTC3<1 par source
VAR<1 par source
9 000
10 000
9 000
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
-
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
Total CSI (Rapport Total CSI (Rapport Masque de saisie
CSI)
Synthèse)
(informatisé)
Total CSI (Rapport Total CSI (Rapport
CSI)
Synthèse)
PS OMBELLA M'POKO
Masque de saisie
(informatisé)
PS OMBELLA M'POKO
19
20
Graphique 5 : Données de précision en VAR en 2007 de la PS Ombella M’poko
Nombre d’enfants vaccinés par le VPO3
2000
VPO3
1800
90
1600
80
1400
70
1200
60
1000
50
FV : 83%
Discordance :17%
800
40
VPO3
30
600
20
400
10
200
0
Nombre
d’enfants
le DTC3
2001
2002 vaccinés
2003 par
2004
2005
0
CS BIMBO
2006
2007
CS DAMARA
Graphique
8 : Evolution
de la CV
Nombre d’enfants
vaccinés
paren
le VPO3
DTC3 de 2001 à 2007 dans la PS MP
Régistre de vaccination
Fiche de pointage
Rapports CS retrouvés au district
Courbe de suivi des CV
Graphique 6: Données de précision en VAR des centres PEV en 2007.
3.6.
6. Données sur le nombre d’enfants vaccinés et les couvertures vaccinales (CV) par
antigènes et par année
92
DTC3
Nombre d’enfants vaccinés par le BCG
66
27
39
27
17
35
100
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Graphique 9 : Evolution de la CV en DTC3 de la PS MP de 2001 à 2007
80
60
90
40
20
61
42
74
87
Nombre d’enfants vaccinés par la VAR
BCG
64
36
120
0
100
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
80
60
VAR
40
20
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Graphique 7:: Evolution de la couverture vaccinale en BCG de la PSMP de 2001 à 2007
Graphique 10 : Evolution de la CV en VAR de la PS MP de 2001 à 2007
21
22
Nombre d’enfants vaccinés par le VAA
3.7.. Données sur les taux d’abandon par année
Taux d’abandon DTC1-DTC3
90
60
80
70
50
48
60
50
40
89
40
74
40
39
37
VAA
34
30
30
20
32
10
38
TX ABAND DTC
47
40
20
25
10
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
11
9
0
Graphique 11 : Evolution de la CV en VAA de 2001 à 2007 dans la PS MP
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Graphique 13 : Evolution du taux abandon DTC
DTC-DTC3
DTC3 de la PS MP de 2001 à 2007
Nombre de femmes vaccinées par la VAT2+
Taux d’abandon BCG-VAR
VAT2+
35
50
30
45
40
25
35
20
30
25
47
15
20
10
15
28
10
5
TX ABAND BCG-VAR
VAR
VAT2+
15
7
18
5
15
10
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
-5
Graphique 14 : Evolution du taux d’abandon BCG
BCG-VAR
VAR de la PS MP de 2001 à 2007
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Graphique 12 : Evolution de la CV en VAT2+ de 2001 à 2007 dans la PS Ombella M’Poko
23
24
3.8.. Données sur le financement du fonds GAVI
Tableau V : Affectation du fonds GAVI par rubrique et par année en FCFA
Fournitures
injection
Maintenance et
frais généraux
Formations
Stratégies
avancées
Réunions de
coordination
Supervisions
Equipement de la
CDF
Multiplication
supports collecte
TOTAL
2003
0
2004
0
2005
0
2006
159.440
2007
0
TOTAL
159.440
1.053.000
585.535
0
907.000
2.720.180
5.265.715
0
1.004.500
0
1.004.500
0
0
2.205.600
1.004.500
1.786.405
740.000
3.992.005
3.753500
0
0
0
1.880.755
1.880.755
0
640.000
450.000 F
0
0
0
811.000
0
900.000
.000
889.165
2.161.000
1.529.165
281.030
0
0
570.150
362.005
1.213.185
2.978.530
2.040.035
0
5.657.690
9.278.510
19.954.765
Communautaire
26%
11%
Etat
Partenaires
GAVI
Graphique 16 : Part des Fonds GAVI par rapport en l’ensemble du financement de la
vaccination de 2003 à 2007 en FCFA
Fournitures injections
6%
5%
78%
1%
8%
2%
15%
Maintenance et frais généraux
formations
stratégie avancée
9%
Réunions coord
20%
19%
supervisions
Equipement CDF
Multiplication supports
Graphique 15 : Affectation des fonds GAVI par rubrique à la PS MP de 2003 à 2007
Tableau VI : Financement des activités du PEV par la communauté, l’Etat et les Partenaires par
Année en FCFA
Année
2003
2004
2005
2006
2007
TOTAL
Communautaire
498.575
548.720
680.965
721.320
820.280
3.269.860
Budget de l’Etat
1.435.500
1.002.000
1.879.305
994.570
1.657.430
6.968.805
Budget des partenaires
7.445.875
40.758.395
25.541.215
15.300.335
17.711395
106.757.215
25
26
IV. DISCUSSIONS
Ce résultat montre que des efforts restent à faire car aucune composante n’a été réalisée au delà de
80%. Même si ce résultat pourrait justifier en partie la bonne performance réalisée au niveau de la
couverture vaccinale en 2006, qui malheureusement n’a pu être maintenu en 2007 en raison de la
grève du personnel qui a duré un trimestre et de la rupture en carburant (pétrole, Gasoil et super).
D’autre part, les activités de communication en faveur du PEV ont été diversement réalisées par les
centres PEV mais les rapports exploités ne nous permettent pas de mesurer le taux de réalisation.
Notre objectif étant d’analyser l’effet des fonds GAVI sur la performance du PEV dans la Préfecture
sanitaire de L’Ombella M’poko, nos analyses vont porter sur les aspects suivants :
La qualité et la validité des résultats ;
La vérification des hypothèses de recherche et l’atteinte des objectifs de l’étude qui sont :
• La mise en œuvre de l’approche « ACD » pendant l’initiative GAVI ;
•
La description de la coordination des activités et du système de collecte des données ;
• L’appréciation du système d’assurance de la qualité des données de la vaccination ;
• La comparaison de la couverture vaccinale avant et pendant GAVI ;
• La description de la méthode de gestion des fonds GAVI ;
4.2.2 Le système de collecte des données.
La préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko dispose de 24 centres PEV où se mènent les activités de
vaccination.
Rapportage : À la fin du mois, les responsables des centres de vaccination compilent leurs données
dans un canevas mensuel standard qu’ils envoient au niveau de la préfecture sanitaire. Et
parallèlement une copie doit être adressée à la base de la sous préfecture où dépend le centre. La
préfecture sanitaire à son tour compile ces données et les envoient à la Région Sanitaire et au niveau
central et un résumé trimestriel est envoyé au bureau national du Système National d’Information
Sanitaire (SNIS). La date limite de réception des rapports des centres de santé est fixée au 5 du mois
et celle de la préfecture sanitaire au niveau central au 15 du mois suivant. Les données
radiophoniques sont utilisées pour pallier aux difficultés d’acheminement et problèmes de promptitude.
Les Centres de vaccination peuvent modifier et mettre à jour leurs données rapportées par voie
radiophoniques. Cependant, il n’y a pas de procédures claires d’enregistrement et dates limites de
mise a jour des données au niveau central.
La comparaison des résultats avec ceux d’autres études
4.1 La qualité et la validité des résultats ;
L’utilisation d’un questionnaire pour la collecte des données au niveau de la Préfecture sanitaire suivi
de l’exploitation des supports de collectes des données archivés à la base de la Région Sanitaire N°1
et au service de gestion des données de la Direction nationale du PEV, ont permis de décrire le
système puis de calculer des indicateurs pour apprécier la performance du PEV.
Le choix de la Préfecture sanitaire de L’Ombella M’poko comme cadre d’étude se justifie par le fait
qu’elle a une expérience dans la mise en œuvre de l’appui de GAVI.
D’autre part, la fin de la phase I de l’appui de GAVI en 2005 motive une analyse des actions mises
en œuvre pour sauvegarder les acquis et améliorer le système. Ceci étant, les résultats présentés
concernent la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko ; par conséquent ils ne peuvent être extrapolés
à d’autres Préfectures sanitaires de la Région sanitaires N°1 ou de la Centrafrique. L’extension de
l’étude à au moins trois Préfectures sanitaires peut permettre une comparaison des résultats en vue
de tirer des conclusions plus larges.
4.2.3. Traitement des données : le responsable PEV préfectoral qui est chargé de la réception et du
traitement de tous les rapports puis de l’acheminement de la synthèse à la Région Sanitaire et au
niveau central. Au niveau central, les données vaccinales sont présentement traitées par le service de
suivi et de gestion des données à la direction du programme Elargi de vaccination. Le partage des
données, et la mise à jour ne sont pas encore réglementés entre les deux niveaux. Il n’y a pas aussi
de réseau de partage d’information établi.
Peut être source de biais :
Le Médecin Chef de la Préfecture sanitaire responsable de l’étude est encore en fonction dans la
Région ; ceci peut être source de biais.
L'utilisation des données administratives pour estimer la couverture présente des avantages ; la
méthode utilise des chiffres qui sont déjà collectés régulièrement et les données peuvent faire
remarquer les problèmes dans la prestation de services. Mais les estimations de couverture basées
sur les données administratives peuvent être biaisées lorsque la taille de la population cible n'est pas
juste ou, de manière plus courante, lorsque les comptes rendus sur le nombre de doses administrées
sont incomplets ; Cela peut mener à une surestimation ou à une sous estimation de la couverture.
4.2 VERIFICATION DES HYPOTHESES, ATTEINTE DES OBJECTIFS ET COMPARAISON DES
RESULTATS
Dans notre étude, le taux de promptitude bien qu’améliorée pendant l’appui de GAVI (de 44% en
2001 avant l’appui de GAVI à 68 % en 2006) reste encore en deçà de l’objectif de 80% jusqu’en
2006. Plusieurs facteurs expliquent cette contreperformance entre autres l’absence de radio de
communication dans toute la préfecture, la lenteur des responsables des centres PEV dans la
rédaction des rapports et parfois c’est la rupture de support de collecte qui a été corrigée avec l’appui
de GAVI. Au Niger, la promptitude des rapports des districts est presque la même que celle observée
dans l’Ombella M’poko : de 50% en 2003 et 67% en 2005[13].
Notre étude a également montré que la complétude est meilleure que la promptitude dans la
préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko. Le taux de complétude des rapports varie de 65,55% en
2003 à 97,11% en 2007.De manière générale, ce résultat montre que le système de collecte des
données n’est pas encore performant.
4.2.1. La mise en œuvre de la stratégie ACD.
4.2.4. Les réunions de coordination
Pour parvenir à un accès durable et équitable à des services de vaccination de bonne qualité et
accélérer les progrès vers l’objectif 80/80, les partenaires de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la
vaccination ont proposée en 2002 une nouvelle approche appelée « Atteindre chaque district » ; [13].
Dans la préfecture Sanitaire de l’Ombella M’poko, avant l’appui de GAVI, il n’existait pas la
stratégie ACD ; la composante stratégie itinérante était appliquée dans les centres PEV où les
comités de gestions appuyaient financièrement les activités planifiées, mais pas à un rythme régulier
et soutenu.
La stratégie ACD a démarré effectivement en 2005 dans tous les centres de vaccination
c'est-à-dire pendant l’appui de GAVI et ceci après une formation de tous les responsables PEV et la
révision des outils de collecte des données, de supervision et du monitoring. Toutes les préfectures
sanitaires doivent faire figurer dans leur plan d’action cette nouvelle stratégie. Et nous avons observé
que parmi les composantes mises en œuvre dans la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko. La
stratégie avancée a été réalisée dans plus de la moitié des cas (59%) et la supervision formative dans
51% des cas.
La réunion de coordination a lieu une fois par trimestre de manière rotative dans les deux préfectures
de la Région sanitaire N°1. Cette réunion regroupe tous les responsables des centres PEV, les
responsables des formations sanitaires au niveau sous préfectoral, les membres de l’Equipe Cadre de
la Région et des deux préfectures sanitaires. Sont également conviés, le Directeur du PEV et le chef
de service de suivi et gestion des données à la Direction Nationale, les points focaux PEV de l’OMS
et UNICEF.
L’objectif de la réunion est :
• D’évaluer la performance du système de la surveillance active intégrée des maladies et du
PEV de routine du trimestre passé ;
• D’évaluer les recommandations de la dernière réunion de coordination ;
• De valider le plan d’action du trimestre suivant.
Avant et pendant l’appui de GAVI, cette réunion a toujours été financée par l’OMS y compris les
activités de surveillance active intégrée des maladies. Nous avons souhaité élargir cette réunion à
tous les responsables PEV avec l’appui des fonds GAVI, mais la Direction du PEV n’a pas encore
répondu favorablement à cette demande jusqu’à maintenant. Par contre, en 2007, les fonds GAVI ont
27
28
permis d’organiser deux réunions semestrielles de monitoring au niveau préfectoral regroupant tous
les responsables des centres PEV afin d’harmoniser les données collectées.
4.2.5.2. Rapportage et Enregistrement : Il a été constaté une uniformité des formulaires des
rapports au niveau de la préfecture sanitaire. Ces supports ont été multipliés grâce à l’appui de GAVI
et disponibilisés dans tous les centres PEV. Le registre des stocks (vaccins, seringues et les autres
consommables) était à jour et il existe un tableau de bord d’enregistrement des dates de réception
des rapports des Centres de vaccination. Mais bien avant l’appui de GAVI, l’improvisation des Centres
de vaccination en outils de gestions et d’enregistrement de vaccination ont pallie au manque
d’approvisionnements en outils standardises par la préfecture sanitaire. Ceci a conduit a des différents
types de format de registre et de cahiers ou fiches de pointage utilisés par différents centres de
vaccination.
4.2.5. Le système d’assurance de la qualité des données de la vaccination
Malgré l’importance que revêt ce système d’assurance de la qualité des données, avant l’appui de
GAVI, le contrôle de la qualité des données du PEV ne se fait que lors des Audits externes ceci par
manque de formation et par absence d’outils de collecte validé et disponible au niveau du pays. C’est
ainsi qu’en 2007, avec le soutien des fonds GAVI, tous les Médecins Chef préfectoraux et les
responsables PEV ont été formés à l’utilisation de ces outils de Contrôle de la Qualité des
Données(CQD).
4.2.5.3. Archivage : La saisie et l’archivage des données ne sont pas efficacement faits dans la
préfecture sanitaire. Les données du PEV sont archivées soit chez le Médecin chef, soit chez le
responsable PEV, soit chez le Point focal de surveillance (surtout pour les années antérieures à 2003
c’est à dire avant la période de soutien par des fonds GAVI). Une amélioration progressive a été notée
pendant la période l’appui par GAVI car toutes les données sont maintenant archivées et gérées par
le responsable PEV.
La République centrafricaine a finalement validé et adopté en 2007 le CQD qui comporte 8 volets : 1)
Planification/information démographique, 2) Monitorage /Utilisation, 3) Connaissance, 4) Gestion des
vaccins et chaines de froid, 5) Supervision, 6) Rapportage et archivage, 7) Enregistrement et enfin 8)
Sécurité vaccinale. Le facteur de vérification calculé à partir de données recomptées de DTC3<1
constitue l’indicateur de base d’appui GAVI [21].
Dans notre étude, un des aspects principaux de la précision des données est la discordance des
données en DTC3 trouvées dans tous les centres de vaccination mesurée par le facteur de
vérification.
Le facteur de vérification (FV) est le ratio des doses de DTC3<1 recomptée au niveau des centres de
santé à celles notifiées au niveau des échelons immédiatement supérieurs. Dans la préfecture
sanitaire de l’Ombella M’poko, il a résulté du recomptage à partir des cahiers de pointage et/ou des
registres de vaccination et les chiffres dans les rapports de synthèse mensuels au niveau de la
préfecture sanitaire. Le facteur de vérification obtenu est de 87,4 pour le DTC3
en 2007. Etant
donné que les indices de qualités du système n’ont été introduits que pendant l’appui de GAVI, plus
précisément en 2007, il est donc difficile de discuter de la qualité des données de la préfecture
sanitaire avant GAVI.
4.2.5.4. Monitorage et Evaluation : Il a été constate une insuffisance de monitorage des indicateurs
de performance et une insuffisance de supervision des Centres de vaccination dans la période avant
GAVI. Et ce manquement a été corrigé en partie pendant le soutien GAVI où les rapports de
supervisions sont disponibles.
Signalons cependant qu’en 2004, lors des Audits externes sur le contrôle de la qualité des données
du pays, le facteur de vérification était à 82,6 au niveau national pour le DTC3. Le résultat obtenu
dans la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko de 87,4 en 2007 malgré la discordance des
données au niveau de la préfecture sanitaire s’avère de la pondération de sous rapportage dans les
Centres de vaccination à couverture vaccinales élevées (Boali, Damara, et Yaloké) avec le sur
rapportage dans les Centres de vaccination à couverture vaccinales faibles (Bimbo et Bossembélé).
Cette discordance est également relevée au niveau des fiches de pointages et les registres de
vaccination. Le plus souvent, l’agent oublie de transcrire les données des fiches de pointages dans le
registre après les séances de vaccination et à la fin du mois, il fait la synthèse à partir des fiches de
pointage.
Il a été constaté une cohérence entre les données des rapports mensuels au niveau des centres de
vaccination, le niveau sous préfectoral avec celui de la préfecture sanitaire retrouvés au service de
suivi et des gestions des données à la direction du Programme Elargi de Vaccination.
4.2.5.6. Sécurité vaccinale
4.2.5.1. Le Contrôle de la Qualité des Données (CQD)
4.2.6. La comparaison de la couverture vaccinale avant et pendant GAVI
Le Contrôle de la Qualité des Données a été mise au point par GAVI pour évaluer la qualité du
système d’information sanitaire d’un pays et vérifier l’exactitude des données administratives notifiées
[21]. Le CQD est réalisé pendant la première ou la deuxième année du financement dans les pays
bénéficiant du soutien de GAVI. En Centrafrique, de même que pour la précision, le CQD n’a jamais
été utilisé avant l’appui GAVI au niveau de la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko en audit interne
pour les mêmes raisons évoquées ci-haut.
Dans notre étude, l’indice de qualité est à 77% au premier semestre 2007 et à 88% au second
semestre. En 2004, lors des Audits externes sur le contrôle de la qualité des données du pays, l’indice
était à 55 % au niveau national. Ce résultat est le tout premier indice de la préfecture observé en
audit interne après la validation de l’outil. Avec un gain d’environ 10 points sur le premier semestre et
un écart d’au moins 30 points par rapport au score du niveau national, cela montre qu’il y a eu des
améliorations pendant le soutien GAVI.
Ceci étant, pour cette rubrique, nos discussions vont concerner les différentes composantes du CQD
ci dessous :
La couverture vaccinale est un indicateur clé du PEV. Avant la phase GAVI en 2001, lorsqu’on
observe la couverture vaccinale pour tous les antigènes, la tendance de la courbe est décroissante
partout en 2002 (de 40% à 16%) avant de remonter en 2003 .Par contre, la couverture en VAT2+ a
une allure légèrement croissante de 7% en 2001 à 9% en 2002.Les crises militaro-politiques de 2001
à 2002 ont eu un impact négatif sur la couverture vaccinale. La situation d’urgence, l’instabilité et
l’insécurité qui ont régné dans la moitié du pays ont entravé fortement la mise en place d’activités
régulières de vaccination. L’autre problème est la pénurie des fonds pour financer les activités de la
vaccination de routine. A cela s’ajoute aussi la pénurie de personnel sanitaire capable de mettre en
œuvre les activités de vaccination au niveau de la préfecture sanitaire.
4.2.5.5. Planification et informations Démographiques
Les données démographiques (populations cibles) prélevées des directives nationales sont utilisées
au niveau de la préfecture sanitaire. Les données sont calculées au niveau des districts, sont traduits
en ressources de gestion pour le monitorage et le calcul des objectifs et performance. Ces données
sont également exploitées pour la planification des différentes stratégies, des commandes de vaccins
et matériels de vaccination. Cette pratique n’a pas changé avant et pendant l’appui de GAVI.
La sécurité des vaccins dans la préfecture de l’Ombella M’poko comme dans le pays en général est
assurée par l’utilisation des seringues autobloquants, des boîtes réceptacles, et le suivi des
procédures de vaccination. Tous les Centres de vaccination sont approvisionnés en seringues
autobloquants, des boîtes de réceptacles, et des accumulateurs de froid. Ce système mis en place en
1999 a été renforcé pendant l’appui de GAVI où on a noté l’absence de rupture de stock de ces
intrants. Cependant il a été constaté des ruptures prolongées de consommables des réfrigérateurs
(brûleurs et mèches) qui heureusement n’ont eu des effets sur la qualité des vaccins.
Par ailleurs dans le cadre de la sécurité vaccinale, tout cas de manifestations adverses post
immunisation (MAPI) doit être notifié et investigué pour en découvrir la cause et y apporter une
correction. En Centrafrique, il n’y a pas de document de procédures mais il existe des directives
nationales pour le rapportage et le suivi des MAPI.
Avec la relance du PEV par des efforts intensifiés dans le renforcement des systèmes et la
mobilisation des communautés en 2003, et le début de l’appui GAVI, on a noté une augmentation
progressive de la couverture vaccinale et ipso facto une baisse du taux d’abandon.
29
30
Depuis 2003, les indicateurs de la préfecture sanitaire ne cessent de s’améliorer. La couverture
vaccinale passe de 30% en 2003 à plus de 80 % en 2006, celle de DTC3 passe de 27 % en 2003
pour atteindre 92,44 % en 2006 , le taux d’abandon en DTC passe de 48% en 2003 à 9,65% en
2006 et le nombre des centres de vaccination qui ont franchi le cap de 80% passe de 9 à 17 . Cette
performance qui a été retrouvée au niveau du pays a valu l’obtention du prix de l’excellence de
HARWARD décerné à la République Centrafricaine en 2006 par TFI, d’autre part, cette situation a
permis l’introduction du vaccin pentavalent dans le pays en Septembre 2008 et le pays a été approuvé
pour l’introduction du vaccin contre le pneumocoque (PCV10) en 2010.
Nous pensons que le retour à la stabilité après ces troubles qu’a connu le pays, l’appui subséquent
des ONG tant nationales qu’internationales dans le pays en période post conflit, le dévouement des
agents vaccinateurs ajouté bien entendu à l’appui de GAVI, ont été des facteurs clés de cette
performance.
Les résultats obtenus sont presque identiques à ceux des provinces de Mahajanga et Toamasina à
Madagascar où la couverture vaccinale a chuté en dessous de 40% en 2002 pendant les crises
politiques et économiques. Puis remonte progressivement en 2003 avec le soutien GAVI [10]. Ce
résultat a été obtenu aussi au NIGER. Avec la relance du PEV en 2002 et le début de l’appui GAVI, la
couverture vaccinale passe de 52% en 2003 à 62 % en 2004, le taux d’abandon passe de 32 % en
2003 à 18 % en 2004.[14] ; Au Mali, de 1999 à 2002 ,il y a eu une augmentation de la couverture
vaccinale quelque soit l’antigène (DTC3 de 38% en 1999 à 66% en 2002) avec l’appui des fonds
GAVI[19].
En outre, nous avons observé que le budget de l’état n’a pas augmenté pendant la période de soutien
GAVI. Plusieurs raisons ont été évoquées, entre autres le manque de suivi de la ligne budgétaire
alloué par le gestionnaire du Ministère de la santé, les difficultés de décaissements au niveau du
trésor public. Cependant, chaque année, le montant alloué est en hausse dans le budget de l’état. Et
si l’état ne réagit pas promptement aux nouvelles donnes, il se posera un problème de pérennisation
des acquis à la fin de l’appui de GAVI. Mais fort heureusement, depuis septembre 2009, la
République Centrafricaine a atteint le point d’achèvement des PPTE, ce qui a pour conséquence
l’annulation de toutes ses dettes ; cela présente une opportunité pour le Gouvernement de réorienter
ses dépenses vers les secteurs prioritaires qui sont la santé et l’éducation et enfin dans un avenir très
proche, permettre au pays d’arriver à l’indépendance vaccinale.
Par ailleurs, les autres partenaires du PEV, ont financé les activités de vaccination supplémentaires
(Journées Nationales ou locales de vaccination), la stratégie « ACD », les réunions de coordination,
l’achat des vaccins, une partie des consommables.
En effet, vue les résultats enregistrés suite à l’estimation faite par le secrétariat GAVI, 48 pays ayant
bénéficiés du soutien aux services de vaccination, ont vue leur couverture vaccinale augmentée ;
l’exemple de Burkina Faso qui a reçu en 2001 et 2002 le soutien GAVI et par la suite à vue une
élévation du nombre d’enfants vaccinés en DTC3 [5], il en est de même pour le Libéria dans la même
période.
4.2.2.5. Le financement GAVI
Le financement de GAVI qui ne représentait que 15% de l’ensemble des financements de la
vaccination, a contribué à améliorer la performance du PEV de la préfecture sanitaire de l’Ombella
M’poko. Cependant, les fonds sont alloués le plus souvent tardivement et les activités sont financées
de manières irrégulières, il faut attendre quelques semaines ou quelques mois pour recevoir la
tranche suivante. En 2005, aucune activité n’a été financée. La lenteur dans les procédures de
virement des fonds au niveau du secrétariat de GAVI a été évoquée comme principale raison.
Mais une fois alloués, ces fonds ont été orientés dans le financement des activités de stratégies
avancée et mobile, la formation des responsables PEV, les réunions de monitoring, l’achat du pétrole
pour les réfrigérateurs et congélateurs, l’achat des consommables (mèches et verres), l’entretien des
moyens roulants (véhicules de supervision et motos des centres PEV) etc.
Au Mali, ces fonds ont permis en 2001[19]:
• D’améliorer le système d’information sanitaire et à acheter des ordinateurs au niveau du
District ;
• D’acheter des équipements de transport : voitures, scooters, motos et bateaux à moteur ;
• De payer les activités de proximité de vaccination, il s’agissait en effet de financer les micro
planifications soumis au district et
• De former le personnel…
Rappelons que la RCA était divisée en zones post conflits ou zones d’urgence et zones hors conflit.
Et chaque partenaire dispose d’une zone d’intervention où il oriente son financement. La Direction du
PEV joue alors le rôle de coordination. C’est ainsi que les fonds GAVI ont permis de financer l’achat
du pétrole en plus des autres intrants dans les zones non couvertes et celles non appuyées par
L’UNICEF. L’OMS étant co-signataire du chèque de l’appui de GAVI, il n’a pas eu de chevauchement
de financement des activités si non une complémentarité remarquable et ce d’autant que toutes les
décisions sont prises lors des réunions de CCIA où les partenaires habituels sont parties prenantes.
Il est important de souligner qu’avant et pendant l’appui de GAVI, tous les financements des activités
de vaccination octroyés par les partenaires passent par la direction du PEV avant d’arriver au niveau
opérationnel.
31
32
V. CONCLUSION
VI. RECOMMANDATIONS
Au terme de cette étude, nous pouvons affirmer de façon globale que l’appui de GAVI a contribué à
améliorer la performance du PEV de la préfecture sanitaire de l’Ombella M’poko, ceci malgré le fait
que ce financement ne représente que 15% des ressources financières obtenues pendant la période
concernée.
Les résultats obtenus montrent que :
• La stratégie « ACD » a démarré pendant l’appui de GAVI avec un taux de réalisation variant
entre 40 à 80 % ;
• Le système de collecte des données n’est pas trop performant mais meilleur par rapport à la
période d’avant l’appui de GAVI ;
• Le système d’assurance de la qualité des données introduit pendant la période de l’appui de
GAVI a eu un score satisfaisant : Le facteur de vérification obtenu est de 87,4 pour le DTC3
et l’indice de qualité est à 88%.
La couverture vaccinale s’est nettement améliorée pendant la période de l’appui de GAVI, ce qui a
permis l’introduction du vaccin pentavalent dans le pays en Septembre 2008 et le pays a été approuvé
pour l’introduction du vaccin contre le pneumocoque (PCV10) en 2010.
Au terme de cette étude, nous formulons les suggestions suivantes
6.1. Au Gouvernement :
•
•
•
Alléger au niveau du Trésor public les procédures de décaissement des fonds alloués au
PEV ;
Respecter les engagements pris dans le cadre de cofinancement en phase II de GAVI;;
Octroyer un crédit de fonctionnement aux préfectures sanitaires ;
6.2. A la Direction du PEV
•
•
•
•
Aussi, l’apport des partenaires dans le financement des activités de la vaccination a
augmenté contrairement à celui de l’Etat qui a plutôt diminué. En vue d’assurer la pérennisation des
performances acquises par le PEV, il est à espérer que la part de financement de l’Etat va s’accroître
progressivement durant la période de stabilité que connait actuellement le pays.
Financer de manière régulière la stratégie « ACD » ;
Allouer à temps les ressources financières aux préfectures sanitaires ;
Renforcer et encourager l’autonomie du service PEV préfectoral en matière de traitement de
données, monitorage et évaluation, supervision et rétro information à tous les échelons ;
Etablir une procédure de rapportage des cas de MAPI et des centres de référence de
traitement de MAPI.
6.3. A la préfecture sanitaire
•
•
•
•
Quant à l’appui de GAVI, sa spécificité est la souplesse et l’autonomie dans la gestion des fonds au
niveau du pays à tel enseigne qu’il permet de financer toutes les activités de vaccination y compris
l’entretien du matériel roulant, rubrique qui n’a jamais été financée ni par l’Etat, ni par les partenaires
traditionnels.
Consolider les acquis de l’appui de GAVI ;
Assurer le suivi du plan de réduction du taux d’abandon ;
Assurer de manière régulière le contrôle de la qualité des données à chaque niveau ;
Doter les centres PEV en outils d’archivage ;
6.4. Au centre de vaccination
Aussi satisfaisant qu’ils soient, ces résultats ne doivent pas nous faire oublier que tel n’est pas partout
le cas, et qu’un progrès substantiel doit être réalisé afin d’atteindre les objectifs du millénaire.
•
Enfin, ce travail mérite d’être poursuivi et élargi à d’autres préfectures sanitaires afin de tirer des
conclusions représentatives pour tout le pays
•
Monitorer et évaluer les indicateurs de performance de manière régulière (taux de perte, taux
d’abandon, couvertures vaccinales, etc.) avec représentations graphiques ;
Etablir des mécanismes d’interactions actives avec la communauté en matière de vaccination.
6.5. Au Secrétariat de GAVI
33
•
Accélérer les procédures de décaissement des fonds au niveau du secrétariat afin d’éviter
les ruptures dans l’exécution des activités programmées au niveau des préfectures sanitaires;
•
Mettre en place un mécanisme de dialogue avec les bénéficiaires du niveau opérationnel ;
34
ANNEXES I
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Tableau VI : Nombre d’enfants vaccinés par le BCG et la CV par Année
1. Centrafrique. Rapport sur l’enquête de couverture vaccinale, MSPP, UNICEF, USAID, OMS et
OCEAC, Bangui, 1991)
2. Centrafrique. Rapport MSPP/DMPM/SPEV, 2003
3. Document d’évaluation de l’appui GAVI aux services de vaccination
4. Documents électroniques
www.izf.com
5. Documents électroniques
www.who.int./ publications/en/
6. GAVI Alliance
Manuel des procédures en usage pour les demandes de soutien et le suivi, 2008
7. GAVI Alliance
Directives relatives aux propositions des pays en vue d’un soutien : aux services de vaccination, à la
sécurité des injections et aux vaccins nouveaux ou sous-utilisés. juillet 2007
8. GRACE C, VIVIKKA M, et al.
Evaluation of the GAVI Alliance phase 1Performance (2000-2005)
Abt Associates Inc, October 2008
9 .J.L Robinson et Dr J. Stephen Robinson, D’Albon et Malaku
Rapport sur le modèle Indonésien
Project Concern International 1993
10. Madagascar. Rapport de la situation à GAVI et au fonds mondial pour les vaccins. Avril 2005
11. OMS
Evaluation rapide de la surveillance des maladies évitables par la vaccination
Ed OMS. Genève 2001
12. OMS
Vaccins et vaccination, la situation mondiale
Ed OMS UNICEF Genève 1996
13. OMS/AFRO.
Mise en œuvre de l’approche atteindre chaque district. Guide pour l’équipe de gestion des districts
sanitaires. 06. Février 2004
14. OMS/UNICEF/CDC/USAID/IMMbasics.
Résultats de l’évaluation de l’approche « atteindre chaque district » (ACD) en Afrique 2007
15. OMS/AFRO.
Stratégies régionales visant à renforcer les programmes de vaccination, 2002
16. OMS/Unicef et partenaire.
La vaccination dans le monde : vision et stratégies 2006-2015 (GIVS)
17. OMS
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18. Rolland L.
Vaccins et vaccinations
Ed. Ellipses Paris 2002
19. TAMOKWE M I
Comparaison de la couverture vaccinale avant et après la mise en place de GAVI au Mali de 1999 à
2002
Thèse Méd. BAMAKO ,2005 ;
20. UNICEF
La situation des enfants dans le monde
Ed : UNICEF, Palais des nations Genève 10, Suisse 2001
21. World Health Organization (WHO). The immunization Data Quality Audit (DQA) procedure
WHO/V&B/03.19.WHO:Geneva;2003
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Nombre enfants
4.938
4.205
6.493
9.476
8.393
11.893
11.704
CV
41,61 %
35,53 %
61,44 %
74 %
63,97 %
90,03 %
86 ,92 %
Tableau VII : Nombre d’enfants vaccinés par le VPO3 et par Année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Nombre enfants
3.271
2.034
3.398
4.932
4.678
9.521
7.085
CV
27,56 %
16,70 %
27,20 %
38,53 %
35,65 %
82,98 %
60 ,58 %
Tableau VIII : Nombre d’enfants vaccinés par le DTC3 et par Année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Nombre enfants
3.253
2.027
3.432
4.954
4.573
10.607
7.677
CV
27,41 %
16,64 %
27,48 %
38,70 %
34,85 %
92,44 %
65,64 %
Tableau IX : Nombre d’enfants vaccinés par le VAR et par Année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Nombre enfants
3.789
3.125
5.067
7.832
6063
11.996
9.059
CV
31,92 %
25,66 %
40 ,57 %
61,18 %
46,21 %
104,55 %
77,46 %
Tableau X : Nombre d’enfants vaccinés par le VAA et par Année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
35
Nombre enfants
3.783
3.028
4.801
5.997
5.256
10.216
8.706
CV
31,87 %
24,86 %
38,44 %
46,85 %
40,06 %
89,04 %
74,44 %
36
ANNEXE II
Tableau XI : Nombre de femmes enceintes vaccinés par le VAT2+ et par Année
QUESTIONNAIRE
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Nombre FE
1.442
1.193
1.865
4.039
3.430
4.193
7.183
Préfecture sanitaire de :
Année :
CV
7,08 %
9,79 %
14,68 %
18,41%
15 ,25 %
27,77 %
46,68 %
I. AVANT LA PHASE GAVI
1) Population totale :
2) Population cible :
• Naissance vivante :
• Nourrisson survivant :
Tableau XI : Taux d’abandon DTC et par année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
3) Nombre des formations sanitaires :
4) Nombre des centres PEV :
% DTC1-DTC3
39,40
40,02
48
34,6
36,68
9,65
11,03
COLLECTE DES DONNEES :
Tableau XII: Taux d’abandon BCG-VAR et par année
Année
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
% BCG -VAR
23,36
25,68
33
17,31
26
-0,87
10,40
•
Existence des outils de collecte des données :
•
•
•
•
•
Disponibilité de support de rapportage :
Nombre des rapports d’activités attendus dans l’année :
Nombre des rapports d’activités parvenus dans l’année :
Nombre de retro informations prévues dans l’année :
Nombre de retro informations réalisées
QUALITE DES DONNEES :
• Nombre de DQS prévus dans l’année :
• Nombre de DQS réalisés dans l’année :
• Résultats obtenus:
SUIVI :
• Nombre de supervisions prévues
• Nombre de supervisions réalisées :
• Nombre de monitoring prévus :
• Nombre de monitoring organisés
• Nombre des réunions de coordination prévues :
• Nombre de réunions de coordination réalisées :
5) Total enfants vaccinés en stratégie avancée:
• BCG :
• VPO1 :
• VPO3 :
• DTC1 :
• DTC3 :
• VAR :
• VAA :
Total enfants vaccinés en stratégie fixe :
•
BCG :
• VPO1 :
• VPO3 :
• DTC1 :
• DTC3 :
• VAR :
• VAA :
Taux d’abandon
37
38
ANNEXE III : QUESTIONNAIRES AUTO EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES
II. PENDANT LA PHASE GAVI
Auto-Evaluation de la Qualité des données
République Centrafricaine, 2007
1) Année :
2) Population totale :
Région Sanitaire N°
Préfecture Sanitai re/Arrondissement……………………… Centre PEV visité :____________________________________________
Date de la visite: __________________
3) Population cible :
• Naissance vivante :
• Nourrisson survivant :
Question
Instructions
(Si oui, …)
Réponse
Oui/Non/N
A
Poids
Planification/informations démographiques :
4) Nombre des formations sanitaires :
5) Nombre des centres PEV :
6) Nombre des centres PEV mettant en œuvre la stratégie ACD :
Existe-t-il un plan d’action ou d’un microplan du responsable
PEV pour l’année en cours?
Le Centre PEV a-t-il une cible par type de stratégie:
2. fixe/avancée/mobile.
1.
Vérifier l’existence le plan d’action ou le microplan
Vérifier dans le plan d’action, le microplan ou le croquis de l’aire de
santé
Vérifier l’existence de la carte de l’aire de santé ou d’un croquis de son
rayon d’action?
Le Centre PEV dispose t-il d’une carte de l’aire de santé ou d’un
Eléments de vérification ; limites de l’aire de santé, la localisation des
3.
croquis de son rayon?
Formations Sanitaires, population par village, population d’accès
difficile, stratégie de vaccination pour atteindre tous les enfants et les
femmes enceintes?
Vérifier : 3,5% pour les naissances vivantes, 3,04% pour les
Le mode de calcul utilisé pour l’estimation de la population cible
4.
nourrissons survivants et 4% pour les femmes enceintes
des enfants de 0-11 mois et des femmes enceintes est-il connu ?
pour les naissances
Les objectifs des Couvertures Vaccinales sont-ils connus ?
5.
Vérifier dans le plan d’action
COLLECTE DES DONNEES
• Existence des outils de collecte des données :
• Disponibilité de support de rapportage :
• Nombre des rapports d’activités attendus dans l’année :
• Nombre des rapports d’activités parvenus dans l’année :
QUALITE DES DONNEES :
• Nombre de DQS prévus dans l’année :
• Nombre de DQS réalisés dans l’année :
• Résultats obtenus:
SUIVI :
• Nombre de supervisions prévues
• Nombre de supervisions réalisées :
• Nombre de monitoring prévus :
• Nombre de monitoring organisés
• Nombre des réunions de coordination prévues :
• Nombre de réunions de coordination réalisées :
Utilisation/Monitoring des données pour action
Une analyse des données du Centre PEV est-elle effectuée
6. périodiquement par l’équipe de la Formation Sanitaire et le
CONGES/COGES?
Existe-t-il un plan de travail issu des recommandations de
7.
l’analyse des données ?
3
3
3
3
3
Vérifiez dans les rapports ou procès verbaux de réunion
3
Si oui, vérifiez le plan de travail des 6 derniers mois.
3
40
6) Total enfants vaccinés en stratégie avancée:
• BCG :
• VPO1 :
• VPO3 :
• DTC1 :
• DTC3 :
• VAR :
• VAA :
Total enfants vaccinés en stratégie fixe :
•
BCG :
• VPO1 :
• VPO3 :
• DTC1 :
• DTC3 :
• VAR :
• VAA :
Taux d’abandon
39
Question
8. Existe t’il un graphique de suivi de la Couverture Vaccinale ?
9. Le taux d’abandon entre DTC1 et DTC3 est il suivi ?
Les recommandations issues des dernières supervisions ont-elles
10.
été suivies ?
Composante connaissance (calendrier vaccinale et maladies cibles)
11. Quelles sont les maladies cibles du PEV ?
12. Décrire le calendrier vaccinal du PEV
13. Qu’est-ce que la politique du flacon entamé ?
Composante gestion de vaccin et chaîne de froid
14. Suit-on les pertes de vaccins du centre de santé ?
Les fiches individuelles de gestion de stock de vaccins et
15. consommables de la vaccination pour l’année en cours sont-elles
disponibles et à jour ?
16. La périodicité des Commandes est elle respectée?
Y a-t-il concordance des quantités de vaccins et autres intrants
17. reprises dans les fiches individuelles de vaccins et le stock
physique ?
Le Centre PEV dispose –t-il d’un réfrigérateur et de deux portes
vaccins et d’au moins 16 accumulateurs de froid?
18.
Instructions
(Si oui, …)
Réponse
Oui/Non/N
A
Poids
Si oui, vérifiez le remplissage et la conformité aux normes c.a.d une
courbe des doses cumulées administrées
Vérifiez le graphique de suivi et les actions correctrices
3
Vérifiez les rapports de supervision et/ou cahier de supervision
3
Citez ces maladies
Vérifiez à partir du calendrier affiché ou dans le guide du PEV
Vérifiez à partir de deux antigènes (BCG et VAT)
3
3
3
Vérifiez dans le registre/cahier de gestion de vaccin et la fiche de
stock
Vérifiez la présence des fiches individuelles de gestion des vaccins et
consommables de la vaccination
Vérifiez si les derniers mouvements de vaccins sont enregistrés
Vérifiez la preuve des commandes mensuelle dans la fiche de
réapprovisionnement
Comptez les doses des vaccins/autres intrants
3
3
3
3
Question
D’autres produits en dehors des vaccins et les solvants ne sont
24.
pas conservés dans le réfrigérateur?
Composante Supervision Formative
Avez-vous reçu de la Préfecture Sanitaire au moins une
25.
supervision au cours du semestre ?
Le Centre PEV dispose-t-il d'un cahier de visite/supervision rempli
26.
à chaque supervision avec des recommandations?
L'équipe du Centre PEV a-t-elle mis en application les
27.
recommandations de la dernière supervision?
Composante Rapportage et Archivage
Les dates de remplissage et d’envoi des Rapports Mensuels de
28. Doses Administrées au district sont-elles mentionnées et
respectées ?
Une copie des Rapports Mensuels de Doses Administrées
29.
existe-t-elle au Centre PEV ?
Existe-il un stock suffisant des outils de gestion (Rapports
30. Mensuels de Doses Administrées, carnet de vaccination, fiches
de pointage, registres) ?
20.
Les vaccins sont-ils rangés dans le réfrigérateur et selon les
règles appropriées ?
21. La maintenance préventive est-elle assurée ?
22. Est ce que le Centre PEV dispose d’une source d’énergie ?
Fait-on le suivi des ruptures de stocks de vaccins du Centre
23.
PEV ?
Vérifiez le contenu du réfrigérateur
3
Vérifiez si les vaccins sont mis dans les compartiments appropriés.
Si oui, vérifiez la qualité de la flamme, l’absence de givre, la propreté
de la cheminée et le cahier de suivi de la CDF
Vérifiez le stock de pétrole, ou l’électricité ou le solaire
Vérifiez les fiches de stock et de commande de vaccins
3
Vérifier le l’existence du cahier de visite avec les recommandations
spécifiques à chaque visite
Vérifier dans le cahier de visite
3
Si oui, vérifiez si la conformité des dates : Au plus tard le 5 du mois
suivant pour le remplissage et l’envoi à la Préfecture Sanitaire
3
Si oui, Vérifiez l’existence de la copie
3
Si oui, vérifiez le stock
3
3
Composante Enregistrement
3
Vérifiez si la fiche existe, remplie deux fois par jour et affichée sur le
réfrigérateur
Vérifiez la fonctionnalité du thermomètre intérieur et extérieur
Poids
Vérifier le cahier de visite pour la période considérée
31. Les rapports sont-ils classés par ordre chronologique ?
Vérifiez l’existence physique de ces matériels
Réponse
Oui/Non/N
A
Vérifiez dans les différents classeurs
Le Centre PEV utilise-t-il une fiche de pointage pour chaque
séance de vaccination ?
Les fiches de pointage utilisées précisent-elles la stratégie de
33. vaccination ?
Vérifier le pointage des enfants et femmes lors de la dernière séance
de vaccination
Vérifier sur la fiche de pointage
Utilisez-vous des registres d'enregistrement lors des séances de
34. vaccination des enfants?
Vérifier l’existence et le remplissage correcte du registre de
vaccination
32.
La feuille de température existe-t-elle et est-elle correctement
19.
tenue et affichée sur le réfrigérateur?
Instructions
(Si oui, …)
3
3
3
3
3
41
35.
L’historique de vaccination d'un enfant peut-il être facilement et
rapidement retrouvé dans les registres?
3
3
Une nouvelle dose ne doit pas être enregistrée comme un nouvel
enregistrement complet mais inscrite à l’endroit où les doses
précédentes sont inscrites. Noter Non si le registre est utilisé comme
nouvel enregistrement pour toute vaccination.
3
3
42
Question
Instructions
(Si oui, …)
Réponse
Oui/Non/N
A
Poids
Composante sécurité de vaccination (sécurité des injections, destruction des déchets)
Existe-t-il dans le réfrigérateur du Centre PEV, des vaccins
périmés ou avec PCV virée ou encore le vaccin DTC en risque de
36.
congélation ?
La quantité de diluant correspond-t-elle à la quantité de vaccins
37.
du même fabricant ?
38. Existe-t-il un stock suffisant de réceptacles ?
FICHE DE COLLECTE NIVEAU CENTRE DE SANTE
Vérifier dans le réfrigérateur.
Si un seul flacon viré, périmé ou sans étiquette noter NON
Observer le rangement des vaccins dans le réfrigérateur, le DTC estil en danger de congélation
Si oui, vérifier dans les fiches de stock, registre et bons de livraison
3
Préfecture sanitaire de:
Vérifier le stock physique et les fiches de stock
3
Existe-t-il un système de gestion et d’élimination des déchets au
Centre PEV
40. Existe-t-il les outils de surveillance des de MAPI
Utilisation des réceptacles, brûlage suivi d’enfouissement ou
incinération
Vérifier la présence des fiches de notification et investigation
3
3
41. Les cas des MAPI déclarées sont-ils notifiés sur la fiche MAPI
Vérifier le nombre des cas des MAPI graves notifiés et investigués
3
39.
Existe-t-il un document de politique nationale ou des instructions
42.
écrites sur la sécurité des injections ?
43. Les cas des MAPI déclarés sont-ils notifiés sur la fiche MAPI
Date:
3
Vérifiez la présence de ces documents
3
Vérifiez le nombre des cas des MAPI graves notifiés et investigués
3
Enfants vaccinés
Centres de santé
Outils
DTC3
JAN FEV MARS AVR MAI JUIN TOTAL
VAR
JAN
FEV
MARS AVR
MAI
JUIN
TOTAL
Registre de pointage
Graphique de suivi
Rapport Mensuel
d'Activités (RMA)
Registre de pointage
Graphique de suivi
Rapport Mensuel
d'Activités (RMA)
43
44

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