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journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces PARAISSANT Les Annonces sont -~^Um>veiê d-ottice rijlf^lWfetl«nno'nesontpaf {! dérangement pr lui. ha... Laïque Où vas-tu? demandais-je un jour à panique je rencontrai dans un chemin pire de causer un peu. j TOUS reçues à renls.... Je pourrais continuer l'énumération. Je ne veux point faire ici, comme le disait Barrés, dans une célèbre conférence sur les instituteurs, le procès de fous les maîtres d'école. Heureusement, il y a encore en ^MikiqM, Monsieur. Celte réponse m'étonna au premier abord. Sinos grandsparents,morts il y a seulement lzeans,avaientobtenu celte réponse, ils rents qui croient encore que la... laïque est p lint.Autrefois,on aurait dit simplement : je vais à l'école - ou bien — à l'école annule. » Mais maintenant l'enfant va à (a iaïgwe. Pourquoi ce nouveau mot 9 La réponse est l'école communale, on n'apprenait tes pas le catéchisme, ni l'histoire de Eglise, mais l'instituteur y faisait encore tire la prière, et ne craignait pas déparier cer quelquefois de Dieu ; on y inculquait à l'enle respect des parents, l'amour de la patrie et de tous les hommes, on y enseignait ijusliceet l'honnêteté. L'instiluteur,homme respectable et respecté, inspirait conûance à et remplissait, autant que possible, elques heures de la journée, le rôle des parents. peu, l'école communale s'est transen écols laïque La... laïque !!! Vous voulea une explication de ce mot qu'on idprononcer à chaque instant ?... La FÛICI : ïoiis avez souvent entendu parler de banprts laïques, de société de gymnastique laïI«,dediscours !oïg«e,même de processions les seules permises dans certaines fille). Vous avez au moins soupçonné ce qui passe dans ces réunions laïques, et ce 1™ a dit dans ces discours laïques : par là taevous pouvez vous faire une idée de ce ''est une école iaïgwe. A la tète de cette école, est un instituteur a, î»e, c'est-à-dire un instituteur libre- "W. protégé'par les francs-maçons et rsonne est inviolable. Il est le maître absolu di uns son école ; il peut maltraiter *. les battre jusqu'à les blesser, 11 «t arrivé, il y peu de temps, a d'Angers; il peut blasphémer le 11 lue les enfants ont appris à prier au JPJternel, il p t dire que le drapeau eu ^"IboBàpUiiterdaiisle fumier, 0 hlem <Monale au lieu des le* ^tiqué, etc., etc. Tout lui est I,? l U M " P ' «J? 6 'jeteur, tout est inutile, 1 0113 des arents admo " et ur ne sera même pas changé, à ue 1 ta pères de famille, vraiment Jel intérêt de leurs enfants, ne j nt c a °ntre ce mécréant et ne forcent colaire'0U autres m°yens> ^S"8 à les débarrasser kri^ V t0US fi^^ France ^ Jr K i pi" f es et de ce apa ui^ mettent 1 1, m me Pédant les CalmeS dôs cath *^W s';ln 85,111 Pas nn„ V qutnze ans > pro°liques, ne cr ai- jeunehommeàson retour Savoir!, M le ? dé la Vie ie s > sespoir ™"dent de leurs pa- l'Agence LE de DIMANCHE la l'école communale qu'ils ont connue autrefois, et je leur dis : Parents, qui êtes obligés d'envoyer vos enfants à l'école laïque, informez-vous de ce qui se dit en classe et ayez la courage d'user de vos droits, en mettant à la raison l'instituteur qui blesse l'âme de vos enfants. Veillez!! c'est un devoir, n'y manques pas. J. VEILLE. ce un nouveau discours èt a accordé, d'ac-1 cord avec le préfet et aux acclamations de tonte la population, un jour de congé aux écoles. j La journée de M. Chèron Paris. — M, Henry Chéron, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, a présidé, dimanche, la fête de la Société républicaine des conférences populaires, au Trocadéro.et la distribution des prix et le banquet ducon-, cours de musique, à Vincennes. — ♦ La Séparation en Suisse Genève. — Le grand conseil du canton de Genève a voté définitivement la suppression du budget des cultes par 60 voix contre 23 et 2 abstentions. Le référendum populaire sur cette lot constitutionnelle interviendra le 29 et le 30 i iuin. EJST RUSSIE tien simple : Parce qu'il y a une nouvelle kit. JOURS, à Presse, L'Angleterre, l'Espagne et la France Paris. — Le ministre des affaires étrangères communique la note suivante : « La France et l'Espagne ont échangé une noie pat laquelle elles se garantissent iriiituellbineuit le slatu quo dans les parties de la Méditerranée et de l'Atlantique qui intéressent les communications avecleurspossessions respectives (Canaries, Baléares, Algérie, Tunisie,/. H Uflt acte n'est pas une alliance. Il n'est aci'onipagnéd'aucune convention militaire. Il constitué un nouveau gage de paix, et, comme tel, il ne peut que rencontrer une approbation générale. '» L'Espagne et l'Angleterre ont échangé une note dans le même sens. j » Cet tains articles de presse ont peut-être nn peu exagéré la portée de cet accord, qui doit être réduit à ses justes proportions ; il est d'ailleurs fort loin d'être négligeable, car c'est un nouveau pas dans la voie de la politique essentiellement pacifique où la Franco s'est engagée. » Tout accord tendant au maintien du slahi qiu est nécessairement un accord pacifique et, dans ces conditions, il doit être accueilli favorablement par toutes les puissances. » Au surplus, les trois gouvernements de France, d'Espagne et d'Angleterre ont tenu à prouver qu'ils ne nourrissaient aucune arrière-pensée en communiquant les accords dont il s'agit à toutes les grandes puissances, immédiatement après les avoir signés ». Voici d'autre part, les instructions adressées par M. Piehon à nos ambassadeurs en les chargeant de communiquer l'accord et de la commenter aux gouvernements auprès desquels ils sont accrédités. j « La grande éten lue des cotes françaises et des cotes espagnoles, tant sur la Méditerranée que dans la partie de l'Atlantique qui baigne le littoral de l'Europe et de l'Afrique, I importance des possessions in-] bulairns de l'Espagne dans ces régions et, celles de nos domaines africains ont amené le gouvernement de la République et le. gouvernement espagnol à envisager l'uti lité d une entente au sujet des,.intérêts communs résultant de ceLle situation. » Ils ont conclu un arrangement en conséquence. I ~ Cet arrangement a pour but non seulement de maintenir un sla^i ##(MLUi< en raison de la proximité de nos possessions respectives, ne saurait être modilié sans, que des intérêts essentiels des deux puissances soient IJsésJ m.us surtout, en ce qui nous concerne plus particulièrement, d'assurer la sécurité d<; nos communications avec no.-» posées sions africaines de la Méditerranée et de l'ALIantique. » En vertu de ces instructions, la communication a été taile samedi, dans les diflérenies capitales. j -j M. VIVIAN! A CORBEIL Çprheii. — M. Viviani, ministre du travail, a présidé dimanche à Corbeil, une fêle de la mutualité. Reçu par MM. Dalimi. r. député, et Àutraiid, préfet de ScinectOise, M. Viviani a présidé un banquet mutualiste à la fin duquel il a lait un éloilient éloge de la mutualité et tracé le programme des réformes du gouvernement. Le ministre a inauguré ensuite à Essones la première maison construite par la Société des habitations à bon marché et a assisté à un punch populaire. Il apronon-. / Le manifeste impérial Saint-Pétersbourg. — Le texte du manifeste impérial, relatif à la dissolution, a paru à onze heures au Messager officiel. D'après ce document le tsar rappelle le rôle dévolu à la Douma, qui devait faire œuvre législative,examiner le budget.faire usage rationnel du droit d'interpellation et contribuera l'apaisement général. Le souverain reproche à « une partie considérable de la seconde Douma » d'avoir, au contraire, « contribué à la décomposition de l'Etat ». « L'accession de ces personnes à la Douma, déclare l'empereur, constitua un obstacle insurmontable à tout travail fructueux. Un esprit hostile fut apporté dans la Douma elle-même, et il empêcha l'union d'un nombre suffisant de ses membres qui voulaient travailler aux intérêts de la patrie. Pour cette raison la Douma, ou bien ne discutait pas les importantes mesures élaborées par notre gouvernement,ou bien en retardait la discussion, ou les rejetait, ne reculant pas même devant le rejet des lois qui panissient l'apologie manifeste des crimes et punissaient particulièrement les fomentateurs de troubles dans l'armée. » Ayant éludé le blâme des assassinats et des violences, la Douma ne prêta pas son concours moral au gouvernement dans le rétablissement de l'ordre, et la Russie continue à souffrir de l'opprobre d'une époque criminelle de désastres. » i Nicolas II s'explique ensuite sur les causes de la dissolution : « Un acte a été coin mis, qui est inouï dans les annales de l'histoire: les autorités judiciaires ont découvert un complot dans une partie de la Douma, contre l'Etat et le pouvoir du tsar ; mais lorsque notre gouvernement a demandé l'expulsion temporaire, jusqu'à la fin du jugement, de 5a membres de la Douma inculpés de crimes, et l'arrestation des plus compromis parmi eux, la Douma n'a pas exécuté immédiatement la demande légale des autorités, qui n'admettaient aucun délais. » i Ce que devra être la future Douma Dans la deuxième partie de son oukase, après avoir constaté que « la cause de l'insueccès, à deux reprises, de l'activité de la Douma, est due à ce qu'à la faveur de la nouveauté de ses travaux et de l'imperfection de la loi électorale, cette institution a accueilli dans son sein des membres qui n'étaient pas de vrais représentants des besoins et des aspirations populaires », le tsar l'ait connaître sa « décision de modilier le procédé même d'appel des élus du peuple à la Douma». » La Douma, déclare-t-il, appelée à raffermir l'Etat russe, doit être russe d'esprit. Les autres nations faisant partie de notre empire doivent avoir à la Douma des re-, présentants de leurs besoins, mais elles ne doivent pas y apparaître et n'y apparaîtront pas en nombre suffisant pour leur donner la possibilité d'être les arbitres de questions purement russes. » Dans les contins de l'Etat où la population n'a pas atteint un développement suffisant.les élections à la Douma doivent être temporairement suspendues. » Enfin il insiste sur ce point que les modifications électorales ne sauraient être introduites par la voie législative actuelle, la composition de la Douma n'étant pas satisf'tii Sci ii te Ce manifesté du tsar a été signé à quatre heures du matin, à la suite d'un rapport du procureur Kamychanski qui parait-il fit part au souverain de la résolution possible de la commission de la Douma de ne point Jivrer les députés accusés. et d'Avis Divers EXCEPTE 20, rixe de la Vicctoire. Lu abonnements et les insertions doivent Stre is . d'avance. BOREAUX : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR, SAUMUR France beaucoup de bons instituteurs : je veux seulement donner un conseil aux pa- Iraient cru avoir mal entendu, et n'auraient manqué de faire répéter la parole de LES Paris, Judiciaires Arrestations et perquisitions Saint-Pétersbourg. — La ville de Saint-, Pétersbourg est remplie de troupes, campées dans les principales artères. Des mesures extraordinaires sont prises pour assurer l'ordre et prévenir toute possibilité d'émeute. De nombreuses perquisitions et arrestations ont été opérées, la nuit dernière et aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, perquisitions et arrestations qui, toutes, étaient relatives à l'affaire des 55 députés compromis, dont un grand nombre sont déjà ar« rêtés. Conseil des Minisires •il* Graine d'ànaroliistoà "• iBrest. r- On .s'étonne qu'ire .nrofluîse*' de temps en temps dea,act黄43i)$iscit;. pline dans la flotte et dans l'armée. Voici un fait qui démontre que la semence anarchiste est plus profonde qu'on ne croit.'C'est dans une école de pupilles; de la marine qu'il vient de se produire,! à l'établissement de la Villeneuve, près! Brest. Cette école destinée à recevoir, à édu-j quer et à instruire les orphelins des ma-'", rins et soldats de l'infanterie coloniale, fut fondée en 1863 par l'impératrice Eugénie. Après des vicissitudes diverses elle compte aujourd'hui 490 élèves. A la suite de la laïcisation récente du personnel surveillant, une véritable, anarchie s'instaura dans l'établisse-! ment; les pupilles, gamins de sept à quinze ans au plus, se font tatouer les membres avec des inscriptions comme' celles-ci : « Mort aux vaches ! », « A bas les galonnés ! » ; ils chantent Y Interna-, tionale el la Carmagnole, conspuent et et insultent surveillants et surveillan-, tes. I Bref, une véritable mutinerie ayant éclaté parmi ces jeunes écervelés, l'autorité maritime vient de décider l'expulsion de dix huit élèves. Cette affaire scandaleuse produit un effet d'autant plus désastreux que l'école^ de la Villeneuve était jusqu'à présent' considéré comme une école modèle. I Us vont bien nos futurs marins ! / Ligue patriotiqja das j | ENTENTE CORDIALE.... sur le dos des Religieux Français I ni) -Ai IJjiI Paris. — Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis lundi,matiri eij, conseil à l'Elysée, sous la présidence de M . Fallières. Les ministres ont définitivement, arrêté an ensemble de mesures administratives-' et judiciaires destinées à assurer le respect de la loi dans les départements vitieole's dn Midi. j Des instructions en ce sens ont été télégraphiées à l'issue du Conseil par les ministres intéressés, i '• san, sénateur d'Ille-et-Vilaine, Laya,1 Delsol, Dr Hamon. Au dessert M.de Chamaillard et d'au?! i très après, lui, ont bu à l'union de tousi les Français honnêtes sur le terrain de'; rÂxîlion libérale. j 1 Une très belle réunion générale, com-! prenant 2,000. personnes, a clôturé les travaux ,du congrès. , ( •Les auditeurs ont applaudi le pro-, , gramme politique et social de l'A. L. P. j qu'ils-se sont engagés à faire triompher eh toute occasion. Françaises ! Quimper. — Le Congrès provincial! de Quimper se clôture par une impo-j santé manifeslation. Quatre mille ligueuses, sous la prési-| dence de Mgr Dubillard, applaudissent avec enthousiasme les orateurs : la vi-' comtesse de VeIard,Mlle de Valettc,ba-; ron Xavier Beille, vicomte Henri du Rusquec qui, tour à tour, exposent la| situation des catholiques et leur devoir; de lutter avec courage et dévouement contre les adversaires de l'Eglise. Lecture est donnée d'une dépêche du SaintPère, bénissant les ligueuses bretonnes. Mgr.DubiUard propose une adresse de iélicitations à la baronne Reille.Elle est volée par acclamations. L'ACTION LIBÉRALE POPULAIRE Rennes. — La deuxième journée du: congrès régional de l'Action libérale! populaire a débuté par une réunion qui a eu lieu à 9 heures. A midi, un banquet de200 couverts a réuni les congressistes. M. de Chamaillard, sénateur du Finistère, présidait. A la table d'honneur étaient assis : MM. Ollivîer, député des Côtes-du-Nord. Brager de la Villemoy-, Le correspondant du Times à Paris dit1 tenir de bonne source que le gouverne-! ment français a procédé à la liquidation s de la propriété des Pères passionnistes anglais de l'avenue Hoche. Le gouverne-, ment français a remis au gouvernement! anglais la somme de 60,000 francs pour ! être transmise aux six anciens membres de la congrégation. Le gouvernement français a reçu une lettre, accusant réception de ce don et remerciant les autorités françaises de leur libéralisme, de la part des Pères passionnistes. | Est-ce que le gouvernement français traitera plus mal ses compatriotes que des étrangers ? Les liquidateurs ont tout ! l'air de tenir pour l'affirmative. Les Souverains Danois à Paris La soirée de dimanche ! Paris. — Les souverains danois ont quitté dimanche àcinq heures et demie le Champ' de courses de Longchamp et sont rentrés: directement au Palais Royal. i . Un léger incident s'est produit en face: la Cascade ; un des chevaux de la voiture' dé la reine est tombé, mais il a été relevé; aussitôt. Il en est résulté un petit retard dans le retour. j .Dimanche soir, les souverains ont assisté, aii palais du ministère des affaires êtran gères, au dîner et à la soirée offerts par M.! et Mme Piehon. u Le dîner a été suivi d'une réception, à' laquelle prêtaient leur concours la musi-, que de la garde républicaine et l'orchestre Desgranges. aA onze heures, les souverains ont rega-i ghô leurs appartements, accompagnés jus-! qu'au vestibule par le président de la Ré-: publique. ', M. Piehon, toujours un peu souffrant et ! qui n'avait pu qu'au prix d'iin effort sérieux assister au dîner, a dû se retirer | avant la fin do la réception. i -j j Lé dépai't Le roi de Danemark, seul et à pied, est ' sorti lundi matin pour faire un tour de ! promenade sur les boulevards. Il est ren- ! tré à 10 heures. H Peu après, le roi ot la reine, accompagnés ! de leur suite.se sont rendus à l'Elysée pour remercier le président de la République de l'accueil qui leur avait été fait pendant leur séjour en France. i LL. MM. étaientde retour au quai d'Orsay à 11 heures. A 11 h. 20 le Président de la République et Mme Fallières sont arrivés à la gare du. quai d'Orsay où ils ont été reçus par, M. Piehon dans un salon merveilleuse- : ment décoré où, entouré de tous les ministres, des présidents du Sénat, de la Chambre, du Conseil général et du Conseil municipal, ils attendent l'arrivée du roi et de la reine de Danemark qui arrivent un peu avant 11 h. 30. A il h. Xi, les souverains, précédés de-| M. Lépine et Mollard, se dirigent vers la ! gare.Le président donne le bras à la reine,,' qui porte une toilette grise, au corsage de laquelle sont épinglées deux minuscules|i décorations et une rose. Le roi porte le grand-cordon de la Légion d'honneur ; il donne le bras à Mme Fallières. Sur le quai, la garde républicaine avec|| musique et drapeau rend les honneurs aul moment où apparaissent les souverains et.; le président. Les tambours et clairons bat-, tentet sonnent aux champs. La musique, joue l'hymne danois et la Marseillaise, des : acclamations s'élèvent nombreuses. Le président serre longuement la main do la reine, qui échange ensuite d'aftec-! tueux adieux avec Mme Fallières. Le roi, s'entretient quelques instants avec !le président, puis les souverains prennent place]^ !j j j Il M.Boni de Castellane adresse une ques-' dans un wagon-salon ; le train se met en; marche aux accents de l'hymne danois, j tion au ministre des affaires étrangères sur le traité récemment signé entre la France et le Japon. i | L'orateur n'a jamais cru que les victoires japonaises fussent un danger pour nos li possessions d'Indo-Chine. ! « Saint-Sébastien. — Le secrétaire de police I Ce traité complète l'entente salutaire Jardel, de Bordeaux que l'on avait cru vicsurvenue entre l'Angleterre et le Japon. time d'un assassinat, vient d'être arrêté à Le sens de ce traité est éminemment paciPassagès (Espagne) ainsi que sa maîtresse fique. I Pépita Vicente. i Pendant la guerre russo-japonaise, la Il avait abandonné son poste et pris la France a fait tout son devoir à l'égard de luite après avoir soustrait une somme imson alliée la Russie. I portante qui lui avait été confiée par l'ami' |i L'orateur félicite le gouvernement. Le d'une de ses parentes. traité qui vient d'être signé complète la sécurité que nous valent l'alliance russe et l'amitié avec l'Angleterre et continue nos conquêtes d'Extrême-Orient. M. Paul Constans. — L'ordre du jour l M. Piehon, ministre des affaires étran-, gères, monte à la tribune. ;! Séance du malin du 17 juin 1907 S Le ministre donne lecture de l'accord intervenu entre le gouvernement de la RéLa séance est ouverte à '9 h. 15, soaa la publique et celui du Mikado. . I présidence de M. Fernand Rabier. h Cet accord se divise en deux parties, L'ordre du jour appelle la suite de la d'abord une partie politique, ensuite une discussion du projet de loi tendant à pré-| déclaration commerciale visant l'Indo-Chivenir le mouillage des vins et les abus do ne . sucrage. ! Cette lecture est accueillie par des apOn aborde l'examen de l'article 5, ainsi 1 plaudissements. . conçu : . À„_ut Cet accord, ajoute le ministre, a d abord « Le premier paragraphe de 1 article 7 de pour principe la garantie de l'integnte de la loi du 28 janvier 1903 est complété com-j la Chine, par conséquent il assure la paix me suit : « Le sucre, ainsi employé, sera de l'Asie frappé d'une taxe supplémentaire de 63 w. i Le Japon, répond ainsi, d'une façon pô-i par cent kilogs de sucre raffiné. Cette taxe remptoire, à ceux qui le soupçonneraient est due au moment de l'emploi. » d'entretenir des idées de conquête. Le 1 M. Delpien-e, par vote d'amendement, concours que les deux gouvernements se j demande d'insérer en tête, l'alinéa sm-, promettent est essentiellement pacifique. L'accord actuel s'ajoute à un accord russo?a °Les droits sur les sucres bruts et raffijaponais qui ne tardera pas à voir le jour. nés, de toute origine, livrés à la consomIl s'ajoute heureusement à l'entente avec mation, fixés à 25 francs par le premier' l'Angleterre et à l'alliance franco-russe. | paragraphe de l'article premier de la loi du 1 La partie commerciale de l'accord com28 janvier 1903 sont ramenés au taux de. lète l'accord politique. Le Japon avait, 118 francs par cent kilogs de sucre raffiepuis longtemps, conquis le droit de faire né. » partie du concert des grandes puissances. i M. Cniliaax, ministre des finances, deSans son concours à l'époque des troubles ; mande la disjonction de cet amendement,1 de la Chine, le ministre ne serait pas à 1% qui créerait pour le budget un déficit de tribune en ce moment. quarante à cinquante millions. | Le ministre termine très applaudi. i M. Hiliot, pour ne pas accroître les diffi, On reprend la discussion du projet relacultés dans lesquelles se trouvent les re-' tif au sucragedes vins. présentants du Midi, se joint au ministre M. Camuzet maintient son amendement des finances pour demander la disjonction.) ai fixera à 40 francs la surtaxe des sucres !La Commission du budget pourrait examiestinés à la chaptalisation et qui réduit à ner la proposition et voir s'il est juste de 2 francs l'impôt sur les sucres destinés à la ; maintenir sur un produit qui est un ali-j consommation. 'ment de première nécessité un impôt de M. Cailllaux prie M. Camuzet de retirer cinquante pour cent. { son amendement, la partie relative à la C'est une politique nécessaire, dans un détaxe étant inacceptable. I, pays démocratique, que de réduire la taxe i Le gouvernement et la commission acsur le sucre en attendant qu'on la supceptent le chiffre de 40 francs pour la sur-, prime. , . taxe. I i La disjonction acceptée par M. Delpierre,' Le chiffre de 40 francs est adopté par est ordonnée et l'amendement est renvoyé 3W voix contre 214, _._ ^ ù la Commission du budget. La fugue d'un policier j MBRE flBS DÉPUTES . I S d'Argelliers ; le tocsin sonnera aussitôt et tous les habitants accourront pour former des barricades. * On parle même de faire sauteries ponts si on vient arrêter Marcelin Albert. Il est 'certain qu'étant donnée la surexcitation Ides esprits, si l'on vient arrêter Marcellin * Albert, une véritable bataille s'engagera et qu'il pourra y avoir mortd'hoinmes. Beaucoup de paysans sont armés de fusils. i Envoi de renforts Béziers. — Les bruits les plus divers courent ici sur le moment, l'heure et la façon dont seraient arrêtés les membres du comité d'Argelliers. La seule chose certaine, c'est que des forces considérables de gendarmeries sont missé dans la région. Avignon.—Tous les gendarmes a cheval des brigades de Vaucluse, qui ne sont pas indispensables au service nécessaire pour assurer la sécuri é locale, ont été in-, vités à se tenir prêts à partir dans l'aprèsmidi. / Les incidents du I 2e Perpignan. -7- L'enquête ouverte àpro-j pos des'incidenls survenus au 12» d'infanterie a établi que quelques soldats ont chanté Y Internationale et proféré des cris il i ver.;. I Les réservistes sont demeurés tout à fait étrangers à l'incident et ne se sont pas départis du plus grand calme. f 11e dizaine de mutins ont été mis en prison. Nflfi'lrtmhè acelamn le colonel Mnrmet Narbonne. — Le colonel Marmet, du 100» de ligne, mis à la retraite d'office, est arrivé à .Narbonne, dimanche apiès-inidi. 1 La population entière s'est rendue devant son habitation, et l'a acclamé, mais il ne s'est pas montré. M. Ferroul, maire,est survenu et.devant le perron de la maison,' a harangué la foule. j Sus paroles ont été accueillies par les cris do : Vive Ferroul ! vive le colonel Marin-; : '!. rernan 1 80 Stadieu a engagé les nftuil'esuiuts au calme. 3 M. Gnnuraet demande que la surtaxe de C5 francs soit rabaissée à 40 francs. \ Après un échange d'observations entre MM. Janet et Cazeneiïve, ce dernier monte à la tribune, pour soutenir le chiffre de 6;> francs qu'il justifie, au nom de la Coin-j mission, pour combattre la fraude et rassurer les producteurs. I M. Ably déclare que ses collègues da I Midi et lui s'en tiennent au chiffre de 05 : francs proposé par la commission et le gouvernement. I Après une longue intervention de M.CaS zeneuve en faveur du droit de 63 francs, . la discussion se rallume entre le rapport teiir, MM. Pierre Dunuy, Dêlftuze, Jaule débat devient do plus en plus confus, ce qui amène cette interruption de M.' | ths ; I. MiMevoye. i1 — C'est de la poudre de sucre aux yeux ■ des électeurs ! ]' On vote sur la base complémentaire en commençant par le chiffre le plus élevé, c'est à-dire sur le droit de 65 francs par 100 kilogrammes. f La Chambre repousse le droit de 65 frj pour le sucre par 304 voix contre 255. j Séance de l'après-midi La séance est ouverte à 3 h. jrésidencede M. Brisson. 43 FiniLLKTON DR sous lai' l'Echo Saumurois QUERELLE DE FAMILLE PAR MARTHE LACHÈSE Par cela même que libre maintenant de ne plus comprimer sa colère, il l'exhalait, elle allait croissant. — Si j'avais su, reprit-il d'une voix stridente, quelle rencontre t'attendait ici, je t'aurais enfermée dans Chélif, je t'aurais emmenée au fond du Sahara I Elle ne répondit pas. La voiture, vigoureusement lancée, secouée par les cabots continuels des rues mal pavées, faisait un bruit insupportable. Marie, cependant, ne perdait pas un mot de ceux que la fureur arrachait à son père. Tout à coup, il lui dit : . — Ce soir, est-ce la première fois que tu rencontres ton cousin? — Non, répondit-elle. — Où l'as-tu vu encore ? Dis, avoue, j** Dans les salons que les officiers I LA CRISE VITICOLf Les instructions du gouvernement / Paris. — Dans les couloirs de la Chambre il se confirme que le Gouvernement a décidé lundi matin des poursuites contre les membres du Comité d'Argelliers. ii Des instructions ont été télégraphiées au procureur général de Montpellier en vue de l'ouverture d'une instruction judiciaire. i M. Jaurès a convoqué d'urgence le groupe socialiste pour examiner l'attitude à' prendre. / REGIONALE ±<U'<ki,m SE K. DÂVY itll«b* iUii*rtUjiiiïi, tiier ivir, i l » Ce «ustia, >8b Midi, Bareoifctrt SPTiCIES 18 Juin ïtaenaa.iwiMrt tu-dessus au dessus su-dessus 777 */* 0 */* Bâiss*, 3 m/a Teù)pér*tu?« mînimidelaauit - «a-dessus 22 1727 &KUIM 14° Avis le délai d'un an à partir du jour de 1 emission des titres, sont remplacés par des autorisations de paiement vahbles pendant le délai de 6 mois qui suit 1 expiration du délai de prescription. Art. 33. Les mandats internationaux donl le dé'ai de validité est d'un an sont remboursés d'utfke aux expéditeurs dans le délai de 6 mois qui suivent l'expiration de ce délai de validité. Passé ce délai de six mois, les titres sont définitivement atteints par la prescription. A LA CHAMBRE Séance du 14 juin li A CRISE VITICOLE «V ' La Grande manifestation biocarde de dimanche Il résulte des compte-rendus de la ré« niondu Marché-Noir que le succès n'a pas couronné les efforts des 0r°anija leurs, malgré les frais de publicité autres qui y furent affectés. On avait invité les dames : [\ s'enes| trouvé sept, pas une de pluslPas UDed9 à M. Bouveri présente à l'article 6 l'amendement suivant : « L'emploi du sucre en vinification est interdit. » moins, et encore ces honorables per. M. le Ministre des finances déclare que sonnes eussent été mieux à leur place j la chaptalisation est dans certains cas soigner le pot gras du ménage ou a donabsolument indispensable.En Bourgogne, ner le biberon à leur petit dernier qu'à en Champagne, en Maine-et-Loire, dans l'Es! on fait des opérations tout à fait écouter pendant qualre longues heures licites qui exigent l'emploi du sucre ; des discours d'orateurs politiques, elles n'ont aucun rapport avec le sucrage Ces messieurs de la presse, a l'optiqaa clandestin. 1 Ce que l'article 6 prétend faire, c'est j complaisante, ont vu 650 convives. Ce prévenir lec inquiétudes des commernombre est plutôt exagéré..., car nous çants qui craignent toujours de voir jeter savons qu'il n'avait été dressé que 430 sur le marché des vins de sucre, et c'est couverts, et eucore furent ils tous ocpour cela que nous augmentons la taxe cupés?... sur le sucrage licite ; mais, sous peine de porter atteinte à la fabrication du ChamQu'on nous permette d'en Jouter. pagne et des autrdS vios mousseux, il Le modeste mais coûteux déjeuner de n'e.4 pas possib'e d'aller plus loin. chacun était inséré dans une bulle' Le ministre demande à M. Bouveri de ne pas insut r pour l'adoption de son fermée à clef sans doute — pour ce pas amendement. avoir à déplorer les... accidents da M. Pozzi d t que si on interdisait la banquet de Varrains. chaptalisation, ce serait du même coup supprimer les vins mous;eux de ChamDe sorte qie, en fait de plat cbaad, il pagne et de Maine-et-Loire n'y eut que des discours plus ou muioj M. Ferdinand Bovgère. — Au nom enflammés. D'aucuns ont jugé que c'était des représentants du département de insuffisant. Maine-et-Loire, je déclare qu'il ne nous est pas possible de nous associer à la En somme, quoi qu'en disent les orgaproposition de M. Bouveri. La grande nes blocards, la réunion de dimanche majorité de nos vins se passe très bien n'aura de retentissant que le bruit des de toute addition, mais le commerce des gros sous qu'elle va nous coûter, à nous, vios mousseux, exercé notamment à Saumur, e.-t pour notre région un auxicontribuables saumurois. liaire que nous ne pouvons sacrifier. Il est, en effet, régulièrement acheteur De notre envoyé spécial : d'une masse de vins légers qui s'écoule par son entremise. Il en allège le marché Tout Saumur était là. général des vins dont les cours s'élèvent Quatorze mille convives sur par suite de ce prélèvement. Il les transforme et les envoie au loin contribuer au 16.000 habitants de la cité. bon renom des vins français. Comme on ne pouvait compter sur kl Pour cette transformation, l'utilisation enfants, les malades et les vieillards et du sucre est deux fois nécessaire. On doit que, faute de place, on s'était dispe tout d'abord chaptaliser les moûts, puis, dans les caves du champagniseur, au d'inviter les fonctionnaires, c'était donc cours de ses diverses préparations, ajoula population entière qui mangeait du ter du sirop aux vins. curé dimanche. Par son addition, M. Bouveri exempte bien le champagniseur de la prohibition Si les journaux radicaux avaient laitl d'employer du sucre. Mais le texte prila moindre réclame on eût eu à héberger | mitif de son amendement interdit l'em50.000 citoyens, car il en serait venu ( ploi du sucre dans toute opération de environs. vinification, c'est-à-dire la chaptalisation. Quel succès, bone Dms I En un mot, il porle à une branche très Et les discours, donc ? Quels flots d*| importante du commerce français un coup loquence I On félicita le gouvernent funeste qui aurait sa répercussion sur sur sa bonne politique, notamment sar : l'ensemble du marché. Nous voterons * Argelliers. — La nouvelle selon laquelle: Marcellin Albert serait en fuite est exacte en partie. Le directeur du mouvement n'est plus chez lui, mais s'est réfugié à proximité d'Argelliers ; il est maintenant invi-i sible. Seuls les principaux membres de. son comité connaissent sa retraite. \ 1 Des postes de garde de jour et de nuit,1 auxquels sont adjoints des cyclistes,sont organisés dans tous les villages environnants et sont relevés toutes les deux heures. Si les gendarmes arrivent, les cyclistes iront aussitôt avertir la population. Suivant décret, la mise à exécution des dispositions contenues dans les art. 31, 32, 33 de la loi de finances 1907 ci-après, est fixée au 1" juillet prochain. Art. 31. Le délai des prescriptions des mandais-poste (qui était fixé à 3 ans par la loi du 4 avril 1898) est réduit de 3 à 1 an. Ce délai est également applicable aux valeurs de toute nature confiées à la poste ou trouvées dans le service. Ledélaid'uu an court pour les sommes versées aux guichet, à partir du jour de leur versement el, pour les autres, à partir du jour où elles ont été déposées ou trouvées dans le seryiee. Art. 32. Les mandats d'articles d'argent perdus ou détruits dont le paiement ou le remboursement est réclamé dans fréquentent et que, naturellement, nous avons fréquentés aussi. — Et tu savais qui il était? — Comment aurais-je pu l'ignorer? — Mais tu ne m'en as jamais parlé, jamais 1 Cette fois encore, elle ne répondit pas. Il eut un ricanement effroyable d'ironie. — Tu n'osais pas I dit-il. Le silence de sa fille acheva de l'exaspérer. Il rugit : — C'est heureux que j'ai été prévenu et que je sois encore arrivé à temps pour vous voir vous regarder, vous sourire, comme, ma parole, le feraient deux amoureux I Mais ce joli manège va cesser I La voilure venait de s'arrêter. Ils étaient arrivés devant la maison du colonel.Marie avait elle-même ouvert la portière. Elle allait descendre. Il lui saisit le poignet et le serrant à l'en bleuir : — Oublie ce Roger I dit-il, :ar tu ne le reverras de ta vie. Nous partirons demain au point du jour. C'était l'instant de la séparation. La 1 —- Non, mais un cas pressant m'oporle de la maison s'ouvrait. Marie la 1 blige. franchit, non sans entendre la voix qui, — Mademoiselle paraît si fatiguée ! saccadée, répétait: — Je le suis, en effet ; mais ce ne — Tu ne le reverras jamais I sera rien.Donnez-moi ma robe de chambre. Elle monta l'escalier en se cramponnant à la rampe, car, à chaque marche, — Comment, Mademoiselle ne veut il lui semblait qu'elle allait s'affaiser sur pas se mettre au lit? elle-même. Elle parvint enfin à sa cham—' Pas encore. Je préfère m'asseoir un bre et, tout aussitôt, reçut les soins de moment auprès du feu. Je n'ai plus bela domestique qui vint l'aider à quitter soin de rien. Merci. sa robe de bal. Son trouble et sa pâleur La femme de chambre dut se retirer, ne pouvaient échapper aux yeux de de plus en pins stupéfaite, à demicette fille déjà surprise de cette rentrée inquiète, fort intriguée. Ce trouble, ce inattendue. brusque départ, tout cela paraissait si étrange I — Mademoiselle s'est donc trouvée sonffrante? Restée seule, Marie, chaudement en— Non, mais j'ai appris tout à coup veloppée, s'était jetée dans un fauteuil que je serai obligée de quitter Alger desans même songer à enlever les fleurs main matin de très bonne heure. qui ornaient ses cheveux. La douleur — Dés lors, Mademoiselle désire se submergeait son âme. Cette douleur reposer au lien de veiller tard... Madeétait immense, et dure, âpre, presque moiselle a-t elle donc reçu de mauvaises révoltée. Son bonheur allait-il donc être nouvelles de chez elle? Monsieur le mardévoré tout à coup comme la proie innoquis. .. cente sur laquelle bondit, dans la nuit, Les préparatifs de barricades donc contre sa proposai*. (Trè. très bienl) M. de Grandmaison s'associe a.». u ro les de ses collègues. *^ A la majorité de 387 voix contre tu 1 amendement da M. Bouveri 0M r«poussé. l'hyène ou le chacal? Dans son poir elle était contente d'être seule, qui que ce fût, même ceux qui savaient son secret, sa Charlotte par exemple, même, s'il avait pu apparaître, le PefJ de Boisnellier. En elle, l'ouragan ej s'était déchaîné restait plus libredebattr les remparts sacrés de son âme. Terrible, il se rnait à l'assaut. Coma» le soldat de garde éveillé toolàeojft trouvait devant lui la conscience, la lutte furieuse, meurtrissante. • derrière le murmure, le blasphème ej . de se glisser et d'amener avec i l haine contre celte tyrannie qui jouer de ses coups. Qu ai-je f»»pour être encore frappée? », frappée à mort... ^ Mais il est une présence ' leî pent interrompre et dont J^ devraient toujours se souvenir-av ^ Dieu est à qui, penché sur IJJ* versée, entend le cri da son ^ « Ayez pitié de moi, pitié de moi \ » 535***reDt"raDÇalse a état de notre marine de gaerre; ^ discipline daos l armee ; ;£r«éde la rae pour tous les L L é t prospérité du commerce français, £ le co^erce des vins dans le rédaction de nos impôts, etc. adresse fut envoyée aux députes pour les féliciter de s'être vote tentation de traitement. L i I La salle croulait sous les applaudisseLa température de la salle était d'une henr délicieuse et les relents de frjic e mêlés aux parfums de verveine ffliré grisaient les convives. _ _ Cependant la chaleur communtcative gtson effet. moment, l'ineffable Bohoche A ce maint y aller de son speech, mais la blinde générale était telle qu'on dut le persuader d'y renoncer. Daos on dernier discours, un orateur Ittapl son verre s'écria : A Delpech ! -...Ala ligne ? demanda Bobiche. Et tomme l'orateur précité lui exprimait le pourquoi de cette question : à la ligne, Boboche, ingénument, répond : -Citoyenorateur, je vous entends dire : Adèle pèche Je pense que vous parlez de votre jpoose, et je demande si c'e^àla ligne. Et, dans un sourire fine nent mystétitox, il ajouta : C'est a'ijoord'hui l'ouverture I * * * Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Saumur. Saumur, le 16 juin 1907. Le dimanche 9 juin,vous trouviez pru ta - oh combien I — d'interdire aux catholiques de chanter dans les rues de Saumur, et, qui mieux est, votre... pruta y aidant, vous n'osiez même pas laireintervenir directement, si le besoin s'en était lait sentir, le commissaire taié, placé sous vos ordres. En un nouons vouliez et préfériez un décernent de forces étrangères à la locaitè que vous représentez si étrangeni, Pourquoi les gendarmes de Maine-etLoire, les commissaires spéciaux Foata, HiyoQoe et les casseroles subventionnées n'élaient-its là, dimanche dernier, pour empécber le drapeau français de se déployer dans les rues de Saumur, puisque m jours avant vous craigniez qu'il ne fol la cause de troubles? De plus, comme vous êtes mieux placé que personne pour enseigner les habitants dont vous gérez s intérêts, pouvez-vous nous dire qui «M I installation d'un plancher au Marmmm et les cartes de banquet de 11 Musique municipale ? »a\ bteu l'honneur de vous saluer. UN CONTRIBUABLE. A Brossay Le « uiaseit mamcipal de Brossay vient « supprimer la subvention à l'institu9 ™ < subvention qu'il accordait depuis ^quarantaine d'années. m U j ™> Prise sur l'initiative de . adjoint, fut provoquée par ordler 1(a f 86 8001 déroulés derDière jï itiy DSCeU8 ^ commune. La majorité gîtants avait mal accueilli l'attitude eit Nos comPMrlote)i T ' 31 nm Publie avec son . «. leauccôsde notre compatriote s e «Grand-Prix de Paris «wV Ci de Vincennes, nn consiste en : grand succès qni La fanfare de Saint-Florent s'est mesurée victorieusement, en première division, contre la musique municipale de Fécamp. Société Colombophile le « Messager Sanmurols» Etat-Civil de Saumur er prix da lecture à vue; 1«* prix d'exécution; Ier prix d'honneur, avec nombreuses palmes, médailles, plus la coupe offeih par le ministre de la Guerre. 1 Concours de St-Cloud 2 juin. Lâcher 4 h. 45. Temps couvert sans brume. Distance 265 kilomètres à vol d'oiseau. Vitesse du 1", 767ra 40 à la minute. 1erBerlhieu, 10 h. 30 19". 2e Proust, 10 h. 39' 44". 3e Niveleau, 10 h. 40' 15". 4' Membrolles, 10 h' 50' 17". 5e Reoaume, 10 h 51 36". 6e Raimbauli, 10 h. 54' 56". 7e Mazé, 11 h. 12' 18". 8e Coûtant, 12 h. 05' 05". 0 *****Il ' ' " 6n3 9 8 Sl dont les H'Iaire-St-Flore.H %1m »*", au concours musical ^raml? Le 17 ju n. — Paul-Louis-Marie Laplanche, rue d'Orléans. 47. Jeanne Pengueo, rue Nationale, 50. Raymond-Auguste Mêrae,chemin Charnier. Caisse d'Épargne de Saumur SÉANCES DES 13, 15 ET 16 JUIN 1907 Sous la présidence de MM. Clin, Bonneau et Humée. Versements de 59 déposants, 13 nouveaux : 23 965 fr. 09 Remboursements : 20.413 fr. 86 id. d'intérêts : 0.000 role ; Ivrogne peu commode Louis-Marie Le Picard, originaire des Côtes-du-Nord, a le vin plutôt méchant. Dim.nchj, il se trouvait à Nueil en état d'ivresse et, aux observations qui lui furent faites, il répondit par des outrages. Procès-verbal lui fut donc dressé pour ivresse augmenté d'outrages et rébellion envers les représentants de l'autorité. Coups de couteau Hier matin, vers deux heures, un sieur Stéphane, carrier à St-Bartbélemy, a été lardé de quatortorze coups de couteau, rue du Maine, à Angers. On lui a volé les huit sous qu'il avait en poche. On a transporté la victime dans nu état pitoyable à l'hospice. 3ROOIUIN i i Le grand rôle que le Midi a toujours joué dans notre histoire, et surtout dans l'histoire de nos discordes civiles, rend tous les esprits attentifs. ! C'est le Midi qui a brisé les liens qui attachaient à la France une monarchie quinze fois séculaire ; c'est le Midi qui, depuis trente ans, peuple nos assemblées de sectaires Francs-Maçons. Si le Midi, éclairé eulin, pouvait, aujourd'hui, nous délivr. i du joug odieux des coquins qui nous persécutent et qui nous ruinent ! : Cette pensée, encore indistincte et confuse, commence à s'éveiller dans lésâmes. Les nouveaux fédérés du Midi bénélicieut d'une sympathie dont on ne s'explique pas bien toujours les raisons, mais qui grandit tous les jours.On les admire et on iesaime ' parce qu'on leur est reconnaissant d'essayer de l'aire quelque chose. / DuGaulois, M. L. Desmoulins : ' Il est, paraît-il, question d'arrêter « le rédempteur » M. Marcellin Albert, cl loi est, en ce moment, l'état d'esprit de bon nombre de citoyens que cette mesure violente leur apparaîtrait comme une sorte do coup d'Etat. ! Dans le grand conflit qui se prépare entre les pouvoirs publics et les viticulteurs du Midi, c'est certainement à ceux-ci que vont toutes les sympathies I Ces « révoltés », qui ont cependant la t - te fort rapprochée du bonnet, se montrent autrement sages que les amis de M. Jaurès et les auxiliaires du gouvernement ; ils proclament leurs revendications avec un calme relatifque ne montrent pas, en semblable occurrence, les grévistes affiliés à la Confédération générale du travail. j i La dissolution de la Douma ! De M. Ernest Judet, dans Y Eclair : l En mettant l'intangibilité de ses membres au-dessus des lois, au-dessus des pour-, suites, en prétendant à une immunité inqualifiable pour les conspirateurs et les meurtriers, elle (la Douma) a rais tous les torts de son côté; elle a rendu son renvoi indispensable et la seconde dissolution ne m* f>K®&.<m m M complices inter- .. DEINIERS. COURANT. .. . 25 35 23 30 25 55 25 50 23 75 23 70 PROCHAIN . 4 DERNIERS. ÀV01KES (les 100K- nets) SEIGLES (leslOOkll. neis) 20 50 20 40 75 19 75 18 GO 18 55 PROCHAIN.. i De Y Humanité, M. Jean Jaurès : Non : ce n'est pas dans des poursuites qu'est le remède à la crise. L'essentiel, c'est d'aboutir à une loi terme et nette, il est impossible que la gravité de la situation ne suggère pas aux représentants du .Nord et du Midi les termes d'un accord loyai et efficace. C'est à ce haut arbitrage ualioual que le gouvernement devrait s'employer, non à préparer des actes d'accusation qui ne feront qu'exaspérer les esprits. De M. Drumont, dans la Libre Pa- Un jeune cuisinier de Saumur, Arsène Chaynès, n'a pas pourvu sa « bécane » de l'appareil avertisseur exigé par la loi. Cette omission lui vaut une contravention. 32 83 32 75 33 10 32 95 31 53 31 50 POURANT ... 30ORAKT... La crise viticole . >>-/.- ,• Du Rappel, M. L. Puech : * ( Que les « quatre départements fédérés » soient en état de révolte ouverte, déclarée,1 j violente, bien aveugle ou bien prévenu qui voudrait en disconvenir. Les comités qui élèvent la prétention do s'imposer non seulement aux régions sucrières dont les intérêts économiques, à certains égards, sont contraires aux leurs, mais à d'autres régions viticoles, à la France tout entière, et qui posent à l'Etat un audacieux ultimatum, sont des insurgés. Il n'y a pas d'autres termes pour caracteriser'leur attitude. L'obstination concertée des corps élus n'a rien de commun avec l'exercice du droit de grève. C'est un crime délini paV la loi, passible des peines les plus sévères. Les meneurs, sans doute, n'ont pas encore t'ait appel à la contrainte matérielle. Ils n'en ont pas les moyens. Mais ils se sont proclamés indépendants de tout lien civique; ils bafouent les injonctions les plus légitimes de l'autorité; ils se déclarent prêts à opposer la force à la force. C'est une situation révolutionnaire qui ne peut pas durer. Police «le* blcyclettes Néanmoins procès-verbal lui fut dressé par le gendarme toujours sans pitié. FARINES FLEURS (les 100k.) BLÉS (100 Kilos nets.) | 19 25 19 25 19 75 19.. 17 75 17 75 COURANT... 20 DERNIERS. PROCHAIN. 4 . DERNIERS. WÏÏLÊslë COLZA (100 K. 101 compris) HUILES de LU / Comme il fallait s'y attendre, la réouverture des granls magasins du ParisElégant, qui a eu lieu samedi dernier, a eu le plus grand succès. Les rayons de lainages, de lingeries, des cotonnades, d'ameublement et les toiles, ainsi que les rayoos de confections pour Dames et d'Habillements pour Hommes, on eu particulièrement la faveur du pub'ic. Les superbis primes offertes comme souvenir à tout acheteur, ont également eu beaucoup de succès. A ce sujet M. Gerbault a décidé de continuer à donner ces primes toute la semaine afin que tous les clients en profitent. Jeudi prochain de superbes ballons seront donnés aux enfants. Un cultivateur d'Allonnes, M. Louis Trémureau, a été surpris par les gendarmes, alors qu'il chassait en temps prohibéjau lieudit le Bois du Courbet. Le délinquant s'excuse en disant qu'il tirait sur des tourterelles ravageant ses semailles. Du 17 Juin 1907 i Travers la Presse — Un succès bien mérité Délit de chasse Bulletin Commercial La Caisse paie le jour même de la demande les Remboursements jusqu'à 150 fr. La Caisse paie 3 fr. pour cent. Félicitation aux organisateurs de et t intéressant tournoi. La même négligence de la part d'un nommé Vincent Poissonneau, domestique à Martigné-Briand, vaut à ce dernier la même contravention. nationaux de l'aiiarcnie russe, ceux qui ont besoin de l'entretenir et l'audace de s'en proclamer solidaires. En éludant, par des chicanes misérables, l'obligation d'être pour ou contre le régime des bombes, pour ou contre la suppression de l'empereur, elle a mérité le coup qui la frappe : la Russie aura le temps de se ressaisir. Elle comparera les promesses vaines des agitateurs avec les attentats dont ils n'ont pas eu le courage de se dégager. Espérons qu'un troisième essai sera le bon et que la nouvelle loi électorale, plus exacte, mieux conçue, plus équilibrée, donnera enfin à la Russie le contrôle parlementaire dont elle n'a eu jusqu'ici que la caricature, la démence et le scandale. < De l'Aurore, M. Maxime Vuillaume : ' La seconde Douma n'aura pas été plus heureuse que sa devancière. La voilà, elle aussi, dissoute par un ukase du tsar. La nouvelle n'est pas, à la vérité, pour surjprendre. Des bruits inquiétants couraient 'depuis plusieurs jours déjà. La déclaration lue par M.Stolypine à l'avant dernière séan-i ce était à elle sou le la plus précise,et aussi, la plus menaçante des déclarations de j guerre. L'ultimatum posé par M. Stolypine1 n'admettait pas la plus légère des hésita-J lions.Où la Douma accorderait immédiatement, sans discussion, l'arrestation et l'exclusion des députés incriminés, où elle était elle-même condamnée à périr. Lacon-] damnation est aujourd'hui prononcée. I NAISSANCES Coucours de Lille 16 juio. Lâcher 5 h. 10. Beau temps, vent sud. Distance 445 kilomètres à vol d'oiseau. Vitesse du 1er, 9I6ra 98 à la minute. !•» Niveleau, I h. 17' 27". 2e Berthieu, 1 h. 17 31". 3e Mazé, 1 h. 18' 17". 4e Coulant, 1 h. 18" 35". 5e Membrolles, 1 h. 19' 59". 6e Proust, 1 h. 39" 3". 7e Champion, 1 h. 42 09". 8e Renaume, 2 h. 17' 52". * 0 ^e série, puis à la fiuale ^crihr.fve offray'comre Pertes et Trouvailles Remettre au Commissariat une petite broche or, perdue rue des Payens. — Réclamer rue d'Orléans, 89, un gant de peau jaune, trouvé en ville. — Remettre à Mme Germon, 13, quai de Limoges, contre récompensera portemonnaie cuir noir, contenant 3 fr. qu'el'e a perdu. — Une montre argent a été perdue de la gare d'Orléans aux Huraudières. La rapporter à celte adresse à M. Michenot, concierge. 80 75 80 75 81 75 81 .. 81 75 81 50 ÎOURANT... PROCHAIN.. ; DERNIERS, 4 26 25 26 25 26 50 26 50 PROCHAIN.. 4 COURANT... PROCHAIN.. 4 DEIINIBKS DERNIERS. Mt2QLS (TlBIÉlIB.) SUCRES CI.ANCS (les lODk.J COURANT... 63 50 62 75 63 50 63 25 63 50 63 50 COURANT... PROCHAIN.. DSRNIERS. 42 87 43 25 43 25 43 62 38 37 38 62 : Lyonnais 1135, Société Générale 662, Société Marseillaise 860. Aucun changement sur les actions de nos grandes Compagn;es do Chemins de ftr, le Nord à 1770, l'Orléans à 1330, l'Omnibus à 935, le Métropolitain à 510, Thomson à 638. la So.-nowice un peu mieux à 1310. Le Rio a été très agité; après avoir coté 2080 il est descendu à 2050 et finit aux environs de 2072. Le marché minier toujours de plus en plus mauvais, Ranlmines 140, Goldfields 87. La Do Beers à 59-3. Le comptant en banquo est faible. Ifuanchaca 103.50, Tharsis 161, Cope Copper 263,50, Balia 638, Platine 505, Hartmann 610, Maltzofï'780, Laurium grec 67. DE LAVIGERIK, 14 place Vendôme, ParL1. BOURSE DE PARIS DBRNIKR COURS Rente française 3 0/0 — — Banque de France Comptoir national d'Escompte Crédit foncier de France Crédit Lyonnais Société Générale Est (action) Paris-Lyon-Médilerranée (action) Midi (action) Nord (action) Orléans (action) Ouest (action) Suez (action) Espagne extérieure 4 0 0 Ville de Paris 5 0/0 — — — — — 1869, 1871, 1876, 1896, 1905 4 3 4 4 0/0 0/0 0/0 0/0 Crédit foncier communales 1879 — foncières 1879 marché de La Vlllette ! Voulez - vous être bien coiffé ? Adressez ■ vous Du 17 Juin 1907 p\3J"| I>pMM VACHES .... TAUREAUX. VEAUX MOUTON»... UOKCS...... 2730 2501 1165 1030 293 267 4971 1810 15947 13950 2962 2962 1 70 1 1 70 1 1 34 1 2 10 1 2 30 i 1 84 t 93 95 96 25 3995 » 670 » 670 » 1140 » 661 » 880 > 1325 '» 1115 » 1774 » 1332 » 837 50 4490 » 92 75 525 » 465 » 405 » 525 » 367 25 379 » 475 » 500 25 tm—m. 50 128 i 43 1 16 i 22 1 12 1 90 1 70 1 94 1 80 1 76 0 68 t 20 à 1^8 06 à 1 76 02 à 1 48 50 à 2 26 70à 2 40 56» 1 88 L'UNION lagnie Anonyme d'Assurances contre l'Incendie AU FASH IONAB LE 4, place Bilange, SAUMUR Maison reconnue pour vendre le meilleur marché de toute la région. M. L1VERANI arrive avec un choix considérable de Panamas Exotiques, Colombiens, Péruviens, Guayaquil, depuis 15 francs. Panama Betsileo, le plus Hger du monde, prix I» francs Panama Florentin à 4.95. 1828 Capital social, Réserves et Primes Nouvelle Casquette pour auto, PEKIN-PARIS. Rayon spécial pour dames Chapeaux genre Chapelier - Mode 124 millions 646,570 Au dernier Cri Parisien. 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La nouvelle étant confirmée ce malin, c'était un fait acquis et les cours ont remonté. Ce mieux durera-t-il longtemps? Il faut tenir compte qu'à partir de demain, c'est le règlement des comptes débiteurs, que des queues de liquidation sont à craindre et amèneront probablement des ventes. Notre 3 0/0 se traite à 94,10 ex-coupon de 0,75, c'est-à-dire légèrement mieux qu'avaot hier, bien que le comptant soit toujours assez offert. L'Extérieure un peu mieux à 92,35. L'agio sur l'or à 11.90. Les Chemins espagnols plus fermes. Le Rosse nouveau reste aux envirnos de 85 fr. Le Con-olidé anglais à 8").50 Nos établissements de crédit un peu mieux, Banque de Paris 1437, Crédit La seule Maison à Saumur qui, s étant réservée le monopole des grandes marques, peut rivaliser avec les meilleurs détails parisiens. Imprimerie - Papeterie P. GODET, Saumur Place du Marché-Noir el 16, rue d'Orléans. 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Il appert, Que ladite dame a été déclarée séparée quant aux biens d'avec le dit sieur Gustave Edouard Alphonse Jean-Baptiste Moreau, son mari, défaillant. Pour extrait, rédigé par l'avoué S soussigné ayant occupe pour Mme Moreau sur la dite demande. Saumur, le 17 juin 1907. Signé : G. BARON. Assistance judiciaire. Décision du Bureau de Saumur, du W mars 1907. lilSlIIIE IflSIi PLACE IHBERT FILS , DE LACOSTE SAUMUR CONFISERIE DE CHOIX ET BOITES POUR BAPTÊMES chaque jour. L'effet de l'Electricité aur l'homme affaibli et épuisé lii|ll|||||l|Uffr*^^ Hl Cadeaux pour Marraines, Boîtes Jaques, Coffrets en satin et Bonbonnières porcelaines. Prix modérés. 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