L`éclair
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12 - L’Éclair L’Éclair Journal officiel du Forum local d’Edmonton (22 février 2013) Ce journal a été réalisé par les 16 jeunes, sous l’encadrement de Philippe de Montigny, qui ont participé à un atelier de journalisme lors du Forum local. Rires jusqu’aux larmes avec Hughie Batherson Dans le cadre du 5e Forum local d’Edmonton, lors de la cérémonie d’ouverture, M. Hughie Batherson a su motiver des jeunes de partout en Alberta à vivre leur francophonie et à affirmer leur identité francophone. Belle attitude = succès! Voici la nouvelle formule que nous a proposée M. Batherson, qui n’est non pas un mathématicien, mais plutôt un francophile passionné, tout simplement. Originaire de la Nouvelle-Écosse, il a inspiré des jeunes francophones et francophiles en partageant son cheminement vers une vie presque entièrement vécue en français. « Ma motivation intégrative est que j’ai commencé à aimer la culture, les gens et les francophones! », a partagé M. Batherson, qui a appris la langue française à 18 ans. En effet, M. Batherson n’a appris le français qu’à l’université. Selon lui, le français est une passion qui lui a ouvert des portes et a élargi ses horizons. Il a partagé ses expériences avec sa famille, pendant son adolescence et au cours de sa vie professionnelle. Aujourd’hui, il continue à vivre sa fierté d’être bilingue en tant que membre du conseil d’administration du Français pour l’avenir et doyen adjoint aux affaires étudiantes à l’Université SainteAnne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse. Pendant sa conférence, il a souligné d’ailleurs que le cadeau qu’il a reçu — soit d’apprendre à parler le français — il souhaite le transmettre à son enfant. Non seulement a-t-il détendu l’atmosphère avec son sens de l’humour spontané, mais il a aussi inspiré les jeunes à affirmer leur fierté, qu’ils soient francophiles ou francophones. « L’humour n’a pas d’âge, la langue n’a pas d’âge, la musique n’a pas d’âge. Tout le monde devrait avoir accès à une éducation en français et en anglais », s’est exclamé M. Batherson, lorsqu’on lui a demandé si le français était un privilège ou un droit. Si M. Batherson a su créer de l’engouement auprès des participants au Forum local d’Edmonton, c’est certain qu’il retournera dans l’est avec le souvenir marquant d’une jeunesse albertaine énergique et motivée. - Hazeleen Arellano et Constanza Castro L’Éclair - 11 2 - L’Éclair 5e Forum local d’Edmonton du Français pour l’avenir Un rassemblement par et pour les jeunes qui prend de l’ampleur Le 22 février dernier, 230 élèves d’expression française provenant de 19 écoles secondaires de la région métropolitaine d’Edmonton, de Jasper et du Centre-Est se sont rassemblés au Campus Saint-Jean pour la 5e édition du Forum local d’Edmonton. Ateliers interactifs, conférence, cabane à sucre et spectacle de musique ont figuré au programme de l’événement, qui a vu son taux de participation doubler depuis l’année dernière. Initiative du Français pour l’avenir, organisme national sans but lucratif qui promeut les avantages du bilinguisme auprès des élèves du secondaire, les Forums locaux ont lieu tous les ans dans une vingtaine de villes à travers le Canada. « Le but du Forum est de vous fournir la chance d’en apprendre davantage sur les nombreuses opportunités qui existent pour étudier, voyager, travailler et vivre en français, » a articulé Éric Lamarre, maitre de cérémonie et artiste invité, lors de la cérémonie d’ouverture. Le conférencier Hughie Batherson, un anglophone ayant appris le français à l’Université Sainte-Anne en NouvelleÉcosse, a partagé ses expériences d’apprentissage du français et les portes qui se sont ouvertes à lui. « Le français est très présent à la largeur du pays, mais il est invisible », a exprimé le fier Néo-Écossais, originaire de la rive sud de la baie Sainte-Marie et présentement administrateur du Français pour l’avenir. « Je vous encourage d’aller trouver ce français et à participer dans la francophonie. » Les participants avaient justement l’opportunité de sélectionner deux ateliers parmi une douzaine au choix, touchant une variété de domaines qui piquent l’intérêt des jeunes. Quidditch, arts culinaires, danse folklorique, débat, improvisation, leadership et journalisme ne sont que quelques-unes des options d’ateliers qui figuraient au menu de la journée. Les participants ont également eu l’occasion de se sucrer le bec avec une délicieuse tire d’érable préparée par Les Bûcherons. Plus d’une centaine d’élèves ont pu explorer les opportunités offertes au Campus Saint-Jean en ce qui a trait aux programmes d’études, aux laboratoires de sciences, aux bourses étudiantes, aux voyages et aux échanges. La popularité de ces ateliers annonce un avenir prometteur pour le seul campus universitaire francophone dans l’Ouest canadien. « Le Campus Saint-Jean est un de mes choix pour l’université et je voulais voir ce qu’ils offraient, a raconté Suanny Dugarte, élève en 12e année à l’école Harry Ainlay d’Edmonton. Je pense que c’était une bonne expérience. » Katherine St-Gelais, élève en 10e année à l’école des Beaux-Lacs de Bonnyville, était du même avis : « La partie la plus mémorable était de visiter le Campus Saint-Jean. Pour mon avenir et ma francophonie, cette expérience m’a aidée à découvrir quelle université j’aimerais fréquenter et tous les avantages de garder mon français. » Formule gagnante, la majorité des animateurs d’ateliers et des artistes invités étaient dans la tranche d’âge secondaire ou universitaire, avec l’ensemble des organisateurs sous l’âge de 30 ans. Cette formule d’événement Le Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA) est une semaine pleine à craquer d’activités stimulantes pour les jeunes en 11e année. Chaque année, 30 élèves bilingues de partout au Canada sont sélectionnés pour être des ambassadeurs du Français pour l’avenir. Tandis que certains préparaient des mets santé ou improvisaient des scénarios loufoques, 16 jeunes journalistes couvraient l’événement pour produire, en partenariat avec Le Franco, un journal intitulé L’Éclair, une nouveauté non seulement au Forum local, mais également pour l’ensemble des Forums locaux organisés à l’échelle du pays. Le nom du journal s’inspire de la rapidité d’exécution des tâches dans la salle de presse, comme les journalistes n’avaient que deux heures pour recevoir une formation, réaliser des entrevues et rédiger leurs textes. Le FNJA s’installe au bord du Pacifique Le FNJA est leur occasion de se rassembler, d’échanger leurs idées et de partager leurs expériences d’apprentissage du français, tout en s’amusant. « Ne pas y aller serait une perte », a avoué Eric Doucet, un membre de l’équipe d’animation du FNJA 2012 qui s’est tenu à Edmonton en août dernier. par et pour les jeunes a assuré la pertinence des activités proposées. Pour conclure les festivités, les participants ont pu entendre Éric Lamarre et un groupe musical fusionné de l’école secondaire de Beaumont. Une trentaine de prix de présence (disques d’artistes francophones, sacs de fromage en crotte, cannes de sirop d’érable, certificats cadeaux chez la Maison Simons, Best Buy et Packrat Louie ainsi qu’un iPad mini) ont été remis à la cérémonie de clôture. Les jeunes albertains d’expression française du sud de la province pourront également se réjouir du Forum local de Calgary, qui aura lieu le 23 avril prochain à l’Université de Calgary. Le Français pour l’avenir organise également le Forum national des jeunes ambassadeurs, qui se tiendra à Vancouver du 22 au 27 aout 2013. « Ici à Edmonton, j’en reviens pas, le dynamisme! J’ai constaté tout de suite qu’il y a une francophonie très présente et beaucoup d’enthousiasme », a avoué M. Batherson, qui est resté au Forum local jusqu’en fin de journée. « J’ose croire que c’est comme ça un peu partout à travers le Canada, mais c’est très évident à Edmonton. Je crois que l’avenir est très prometteur ici. » - Philippe de Montigny Le groupe d’ambassadeurs au FNJA 2012. Crédit photo : Sébastien Guillier-Sahuqué « C’est intéressant de voir tous les différents parcours et les différentes expériences avec le français que tous les ambassadeurs ont vécus. Ils viennent de partout au Canada, c’est un groupe diversifié avec une passion commune pour le français, » a-t-il ajouté. « J’ai aimé rencontrer plein de gens d’autres provinces », a exprimé Hazeleen Arellano, ambassadrice du FNJA 2012. « Apprendre à m’engager dans des activités a élargi mes horizons », ajoute-t-elle. Les participants proviennent d’écoles francophones ou alors de programmes d’immersion française et de français de base, ce qui est à la fois un défi et une richesse du FNJA. Les ambassadeurs, par l’entremise d’un contrat d’engagement, deviennent donc des représentants du Français pour l’avenir et des agents spéciaux du bilinguisme dans leurs écoles et leurs régions respectives. C’est à la cérémonie de clôture de l’événement que les ambassadeurs partagent leurs idées et leurs initiatives à entreprendre durant l’année scolaire. Le prochain Forum national des jeunes ambassadeurs aura lieu à Vancouver du 22 au 27 août 2013. Les élèves en 11e année inscrits à un programme de français sont fortement encouragés à postuler. Une expérience à ne pas manquer! - Gabriel Kreiner L’équipe journalistique du Forum local d’Edmonton Photo de groupe : (première rangée) Constanza Castro, Sydney Jerome, Siara McHarg, Isaiah Daiz, Daylen Mackey et Philippe de Montigny; (deuxième rangée) Mady Bouchard, Breanna Pileggi, Hazeleen Arellano, Isabelle Favis, MaryJayne Bannerholt, Marika Lemire, Chardae Sundal, Gabriel Kreiner, Martin Kreiner, Sophie Bergeron et Catherine Gagnon. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le journal Le Franco. 10 - L’Éclair L’Éclair - 3 Vox populi Le « coming out » de la francophonie : comment affichez-vous votre fierté de parler français? La francophonie est invisible aux étrangers : c’est notre identité secrète. Au dernier recensement de 2011, 81 085 Albertains avaient le français comme langue maternelle, donc ce ne serait pas surprenant de croiser quelques francophones ici et là à travers la province. Nous faisons partie d’une minorité linguistique officielle étroitement unie. Par contre, comme minorité « invisible », on ne se reconnait pas à vue d’œil. Il faut prendre des initiatives pour démontrer qu’on est francophone et fier de l’être. Selon notre mentor en journalisme, Philippe de Montigny, être francophone ne se limiterait pas au fait d’avoir le français comme langue maternelle. « J’ai la profonde conviction qu’on ne nait pas francophone, on choisit de le devenir! Chacun peut vivre sa francophonie à sa façon », a-t-il affirmé. Nous avons demandé à certains jeunes de l’Alberta comment ils représentent leur francophonie au grand public. Voici ce qu’ils nous ont répondu : « Simplement, en parlant français. Je participe aux activités culturelles francophones et je commence toujours par « Bonjour » lorsque je parle au monde. » Thomas Pomerleau, 11e année École Maurice Lavallée, Edmonton participant aux activités francophones. Nous avons également lancé un projet avec Action/Réaction de Francophonie jeunesse de l’Alberta. » Emerson Ostrander, 10e année École Desrochers, Jasper « Je commence des conversations en français avec des gens quand je reconnais leur accent. C’est toujours le fun ces occasions-là! » Gavin Forcade, 12e année École Alexandre-Taché, Saint-Albert « Je représente ma francophonie en parlant en français et en demandant aux autres s’ils le parlent aussi. » Dannick Pomerleau, 12e année École Maurice-Lavallée, Edmonton - Catherine Gagnon et Martin Kreiner « Je démontre ma francophonie en Jeunes leaders en action Parmi les ateliers offerts au Forum local d’Edmonton, il y avait un volet leadership animé par Paul Kopjar, animateur-formateur de Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA). Ce dernier dirigeait une session le matin qui a regroupé près d’une trentaine de participants. « J’aime beaucoup travailler avec les jeunes. Je vois beaucoup de potentiel avec eux et il y a une possibilité de développement et de croissance à cet âge », a affirmé Paul. « Avec les adultes, c’est possible absolument, mais ils sont en général un peu moins ouverts à l’idée », ajoutet-il. Paul Kopjar avait une vision particulière pour son atelier de leadership : « Mes objectifs étaient de discuter avec les participants et leur permettre de s’évaluer, d’établir le sens d’équipe et de voir comment mettre tout cela ensemble. » Les élèves semblent avoir apprécié leur expérience. « D’être dans l’atelier de leadership, tu apprends à partager avec les autres. Pour moi, le leadership m’aide à approcher de nouvelles personnes et à développer de nouvelles amitiés », a déclaré Natasha Brown de l’école J.H. Picard. « Cela me donne plus de confiance et m’aide à diriger d’autres personnes vers des directions positives, » a-t-elle ajouté. - Siara McHarg et Chardae Sundal Chronique Les possibilités de parler français : quels sont les avantages du bilinguisme? Une quarantaine de pays – dont le Canada – ont le français comme langue officielle. Cependant, le français est la langue maternelle de 22,3 % de la population canadienne. Au secondaire, nous avons suivi le programme d’immersion française et, bien que nous n’ayons pas encore fini l’école, c’est difficile de comprendre les avantages du bilinguisme dans le « monde réel ». Nous avons interviewé deux intervenants – un du milieu secondaire et l’autre du milieu universitaire – afin de mieux comprendre qu’est-ce qu’une deuxième langue peut nous apporter. Mark Babin, chef du département de langues à l’école Strathcona Composite High School, pense que la connaissance de plusieurs langues est un cadeau. « J’ai eu le privilège d’avoir été élevé avec les deux langues officielles à la maison. Ça n’aurait pas été naturel [de parler seulement une langue] », a-t-il élaboré. Selon lui, il voit clairement une différence entre les cours de français pris comme option et les cours plus poussés qui visent l’acquisition de la langue. « Mais si ce n’est pas le français, ça devrait être une autre langue… espagnol, allemand, quoi que ce soit, a précisé M. Babin. Parler plus qu’une langue, c’est un cadeau. » Nous avons également interviewé Danielle Leclerc, coordonnatrice de la vie étudiante au Campus Saint-Jean, et nous lui avons demandé si le bilinguisme lui a aidé dans son cheminement personnel et professionnel. Bien qu’elle envisageait devenir vétérinaire, son apprentissage de l’anglais l’a aidée à travailler en Alberta et, bien sûr, sa langue maternelle (le français) l’a menée vers des emplois tels que Francophonie jeunesse de l’Alberta, la Fédération du sport francophone de l’Alberta et, enfin, le Campus SaintJean. Bien que plusieurs élèves se roulent souvent les yeux par rapport aux langues secondes, il est clair que cet apprentissage peut les aider sur le plan personnel, professionnel et social, tout en créant des souvenirs inoubliables. -Daylen Mackey et Isaiah Daiz Poursuivre sa passion : « Il faut continuer! » Un étudiant du Campus Saint-Jean a animé la foule lors de sa prestation musicale lors du spectacle en aprèsmidi au Forum local d’Edmonton organisé par Français pour l’avenir. Passionné de musique, Éric Lamarre a suivi diverses formations à la voix et à la guitare. Il se dit musicien depuis 12 ans et il écrit, entre autres, des chansons à intention humoristique. Il a d’ailleurs fait rire les jeunes aux éclats avec son répertoire loufoque, qui parle notamment de son amour pour la mère d’un de ses amis. « Mon but ultime est de composer des chansons pour faire rire les spectateurs », a-t-il révélé en entrevue. Malgré les divers défis qui s’offrent à Éric, il persévère dans la poursuite de cette passion et encourage les autres à faire de même, soit poursuivre leurs propres rêves jusqu’au bout. « Il faut continuer! », s’exclame-t-il. Il souligne également l’importance de la communauté francophone dans son développement musical. « Je fais seulement des spectacles en français. Il y a beaucoup d’opportunités. » Son spectacle a été précédé par la fusion de deux groupes musicaux de l’école secondaire de Beaumont : Féminin Pluriel et Essence. Malgré leurs styles très différents, passant de morceaux bruyants et énergiques à des solos détendus et humoristiques, les prestations du groupe de Beaumont et du charismatique Éric Lamarre ont été bien reçues par les participants du Forum local. - Mady Bouchard 4 - L’Éclair L’Éclair - 9 Lors du Forum local, tenu le 22 février dernier, les participants ont eu l’occasion de se sucrer le bec avec une délicieuse tire d’érable préparée par Les Bûcherons. Le Nutella, un sujet chaud Pendant le Forum local, une vingtaine d’élèves ont envahi la salle de conférence du Pavillon Lacerte pour l’atelier de débat, où ils étaient très enthousiastes à l’idée de débattre au sujet des vérités et des scandales entourant un produit populaire, le Nutella. L’atelier de débat a servi d’aperçu pour encourager les jeunes à s’intéresser au Parlement jeunesse de l’Alberta (PJA), simulation parlementaire organisée par Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA), l’organisme porte-parole de la jeunesse albertaine d’expression française. Les deux animateurs de l’atelier ont été choisis non seulement pour leur bagage d’expérience avec les Parlements jeunesse, mais aussi à cause des rôles qu’ils joueront au PJA 2013 : Samuel Gagnon sera notre très honorable premier ministre et Colin Champagne, quant à lui, sera notre honorable chef de l’opposition. Durant cet atelier, les animateurs ont expliqué aux jeunes certains règlements qu’ils doivent respecter durant une session parlementaire. Notamment, il faut remercier la présidence de la chambre avant de débuter son discours, vouvoyer pendant toute délibération et, enfin, porter une tenue vestimentaire convenable. Après avoir entendu les règlements principaux, les jeunes ont commencé à débattre, entre autres, de leur opinion au sujet du Nutella. En écoutant les points de vue des deux côtés, nous avons observé des arguments très particuliers. Par exemple, les jeunes qui se sont prononcés en faveur du Nutella ont dit que, grâce aux noisettes, il est une excellente source de protéines, chose idéale pour bien commencer la journée. De l’autre côté de la médaille, nous avons entendu des raisonnements contre le Nutella. Par exemple, un jeune a mentionné : « Moi, je suis contre, car j’ai entendu dire que c’est seulement du chocolat donc c’est pour cela qu’il n’y a aucune source de protéines. » Pour conclure, la plupart des jeunes se sont mis d’accord pour dire que le Nutella est à la fois une bonne source de protéines et un produit tout à fait délicieux. Les élèves en débat ont également participé à un exercice de polarisation et quelques activités stimulantes pour pratiquer leurs aptitudes d’art oratoire. - Mary-Jayne Bannerholt et Sydney Jerome 8 = L’Éclair L’Éclair - 5 Vox populi Pourquoi avez-vous choisi de participer au Forum local et pourquoi avez-vous choisi votre atelier? « C’est un excellent moyen de pouvoir rencontrer beaucoup de francophones et d’avoir la chance de parler en français. Ce Forum nous donne beaucoup d’idées pour l’avenir et de connaître les activités francophones qui se passent en Alberta. » « Je veux améliorer mon français. » « J’ai choisi l’atelier de Labo de Sciences parce que je suis intéressé à la science et aussi l’atelier de Quidditch, car j’aime Harry Potter. » Andrew Song, 12e année Old Scona Academic High School « Explorer le français un peu plus et pour apprendre différents aspects de La Cité francophone. » Marika Lemire, 11e année École J.H. Picard « J’ai choisi l’atelier de cuisine, car j’aime la nourriture et je ne sais pas comment cuisiner. » « Je veux pratiquer le français. » Daniela Fernandez, 11e année École J.H. Picard « Je veux rencontrer d’autres gens et connaître les opportunités que j’ai avec le français. » « Mes ateliers m’ont permis de mieux apprécier de nouveaux aspects culturels de la francophonie albertaine. » Tennessee Thibault, 11e année Ross Sheppard High School « J’aime parler en français et avoir la chance de participer à des évènements francophones. » « Je n’ai pas reçu les ateliers que je voulais, mais j’ai eu Leadership et Voyages/ Échanges et c’était amusant. » Kaiden Goguen, 11e année Ross Sheppard High School « J’ai choisi l’atelier de journalisme, car ça fait deux ans que je fais partie du programme de communication en technologie à mon école et j’aime bien interagir avec d’autres personnes. Aussi, la photographie me passionne beaucoup. » La nutrition, un passe-temps ou une profession? Les animatrices de l’atelier de cuisine au Forum local d’Edmonton ont toutes les deux une passion pour la bonne santé. Mélanie Légaré, qui avait l’intention de poursuivre une carrière en sciences, est nutritionniste de formation et Audrey LaBrie est blogueuse et photographe culinaire pendant ses temps libres. Ces deux jeunes femmes ont pour but d’améliorer la santé des gens et, ce, avec des mets à la fois délicieux et nutritifs. Au départ, Mélanie était inscrite dans un programme de sciences au Campus Saint-Jean. Lors d’un voyage au Guatemala son parcours académique a pris une autre direction. Les problèmes de santé qu’elle a vus sur place l’ont amenée à se spécialiser en nutrition. Selon Mélanie, avec la globalisation, les gens ne savent plus comment cuisiner, tel qu’illustré par leur consommation « J’ai choisi l’atelier de Quidditch parce qu’il n’y avait plus d’espace dans l’atelier de cuisine. » Peter Park, 12e année Old Scona Academic High School de mets emballés et pré-préparés au lieu de la « vraie nourriture ». Pour sa part, Audrey est étudiante au Campus Saint-Jean dans un programme d’éducation secondaire francophone en milieu minoritaire. Pour elle, la nutrition et la cuisine sont plutôt un passe-temps. Depuis qu’elle était jeune, cuisiner était un amour profond. À cause de ses « Mon professeur m’a suggéré le Forum pour améliorer mon français et pour connaître d’autres jeunes en Alberta qui parlent le français. Je vais continuer de parler en français à l’avenir parce que ça m’ouvre des portes et je vais avoir plus d’opportunités. » « J’ai choisi l’atelier de cuisine, car j’aime la nourriture et aussi l’atelier de Quidditch, car mon amie me l’a suggéré. » Jessy Lin, 11e année École J.H. Picard - Marika Lemire, Isabelle Favis et Breanna Pileggi restrictions alimentaires, Audrey cuisine pour elle-même pour s’assurer « d’avoir les éléments nutritifs nécessaires ». Quoi qu’il en soit, la nutrition est clairement quelque chose qui devrait préoccuper tout le monde, selon les deux animatrices. Elles voudraient améliorer la perspective des gens par rapport à leur santé. - Isabelle Favis, Marika Lemire et Breanna Pileggi 6= L’Éclair L’Éclair - 7 Revivez les délices gastronomiques du Forum local Pour la première fois au Forum local d’Edmonton, le comité local a choisi d’introduire deux ateliers de cuisine à sa programmation. En raison des places limitées, ces ateliers se sont remplis que quelques jours après le début de la période d’inscription et donc plusieurs participants ont été déçus de constater qu’ils n’en faisaient pas partie. Un des objectifs des animatrices de l’atelier était de montrer aux jeunes qu’il est possible de préparer des mets appétissants et nutritifs sans nécessairement dépenser des sommes astronomiques d’argent et de temps. Mélanie Légaré s’est penchée sur l’importance des légumineuses dans son alimentation. Audrey LaBrie a voulu, quant à elle, démontrer que la Salade niçoise : Mettez-y vos ingrédients préférés ou recréez la niçoise classique : laitue, jambon, thon, haricots verts, olives, fromage bleu et œufs. Vous pouvez aussi y ajouter des asperges, des avocats, des noix et du bacon, entre autres. Bref, tout ce que vous aimez. préparation de mets sains peut s’inscrire à l’horaire chargé d’un étudiant, sans représenter un énorme fardeau. « Croyez-le ou non, il y a beaucoup de jeunes qui adorent cuisiner. Beaucoup d’entre eux sont conscients de l’importance de bien manger et veulent apprendre à cuisiner des mets sains », a stipulé Mlle LaBrie. « Je crois qu’ils auront constaté que préparer sa propre nourriture ne prend pas toujours une éternité et qu’avec de la créativité, on peut concocter un repas nutritif sans dépenser une fortune », a ajouté l’animatrice. L’équipe de L’Éclair a cru bon de vous dévoiler les recettes proposées par Audrey LaBrie et Mélanie Légaré, animatrices des ateliers culinaires. - Philippe de Montigny Salade/salsa : 1 boîte d’haricots noirs, rincée 1 petite boîte de maïs 3 tomates Roma en dés 3 petits oignons verts, émincés 1 avocat, en dés 1 mangue, en dés 3 gousses d’ail, émincées 1 tasse de coriandre fraîche, émincée Huile d’olive (au goût) Jus d’un citron et d’une lime Sel, poudre de coriandre, poudre de chili (au goût) Tout mélanger les ingrédients dans un grand bol. Mariner au frigo pendant au moins une heure. Vinaigrette « Catalina » : 1/2 tasse de sucre 2 cuillères à thé de sel 1 /2 cuillères à thé de paprika 1/4 tasse de vinaigre 2/3 tasse de ketchup 1/2 tasse d’huile d’olive 1/2 oignon coupé en dés (au goût) Houmous santé 1 boîte de pois chiches, rincée 1/4 tasse de crème sûre légère (5%) 2 cuillères à table de tahini 1-2 cuillères à table de miel Jus d’un citron et d’une lime 2 cuillères à table d’huile d’olive 3 gousses d’ail, émincées Sel, poudre de cumin et de chili (au goût) Mélanger tous les ingrédients dans un robot culinaire et obtenez une délicieuse vinaigrette maison pour accompagner votre salade. Mettre tous les ingrédients dans un robot culinaire. Mélanger jusqu’à ce que le houmous soit lisse. Déguster avec du pain frais, des pitas ou des crudités. Audrey LaBrie vient tout récemment de lancer un blogue gastronomique (mademoisellegourmande.tumblr.com) où vous trouverez quelques-unes de ses créations culinaires et de ses recettes préférées. Passionnée par la santé publique, Mélanie Légaré est détentrice d’un baccalauréat spécialisé en nutrition. Elle espère poursuivre ses études à la maîtrise dans ce domaine. Quelques photos du Forum local Les photos qui ont servi à illustrer le journal L’Éclair ont été prises et sont une gracieuseté de Julianna Damer.