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SANGRE
AMAT ESCALANTE
un film de Amat Escalante
Né à Barcelone en février 1979, Amat
Escalante vit au Mexique depuis son plus jeune
âge. Très Jeune il se passionne pour le cinéma
et réalise un premier court-métrage à 14 ans.
Quelques années plus tard et après avoir été déçu
par différentes écoles de cinéma, il achète sa
première caméra 16 mm et l’inaugure en réalisant
son second court-métrage, AMARRADOS*.
Le film remporte plusieurs prix dans des festivals
internationaux. En 2003, il commence l’écriture
de SANGRE*, son premier long-métrage, qu’il
réalisera l’année suivante. Entre temps, il travaille
comme assistant réalisateur sur le long-métrage
BATALLA EN EL CIELO de Carlos Reygadas.
PROJECTIONS
SCREENINGS
Projections de presse :
Mercredi 11 mai à 14 h 30
Salle Bazin
Press screening :
Wednesday May 11 at 2:30 pm
Salle Bazin
Projection officielle :
Jeudi 12 mai à 17 h 00
Théâtre Claude Debussy
Official screening :
Thursday May 12 at 5:00 pm
Claude Debussy Theater
4
Born in Barcelona in 1979, Amat Escalante
soon moved to Mexico. Early on, he is fond of
movies and directs his first short film at 14. A few
years later, after disappointing experiences at
different films schools, he acquires a 16 mm camera
and shoots his second short, AMARRADOS*.
The film receives critical acclaim and goes on to
win several awards in international festivals. In
2003, Amat begins to write his first feature,
SANGRE*, which he directs a year later. In
between, he works as assistant director to Carlos
Reygadas on the feature film BATALLA EN EL CIELO.
*AMARRADOS (16 min - 2002)
*SANGRE (90 min - 2005)
ARTISTIQUE / TALENT
Cirilo RECIO (Diego) Laura SALDAÑA (Blanca)
Claudia OROZCO (Karina)
TECHNIQUE / TECHNICAL
Réalisateur/Director : Amat Escalante
Scénariste/Script : Amat Escalante
Chef opérateur/Image Cinematographer :
Alex T. Fenton
Chef opérateur Son/Sound : Raúl Locatelli
Directrice artistique/Artistic Director :
Daniela Schneider
Chef Monteur/Editing : Amat Escalante
Assistant réalisateur/Assistant Director :
Pedro Aguilera
Directeur de production/Line Producer :
Paola Herrera
Une Production/Produced by Mantarraya,
Tres Tunas, No Dream Cinema
En Association avec/In Association with
Ad Vitam Production, Estudios Churubusco Azteca
Avec le soutien de/With the support of
Hubert Bals Fund & Eugene Carpenter Jr.
Produit par/Produced by Jaime Romandia,
Amat Escalante, Carlos Reygadas
Mexique -France - 2005
35 mm - 1:2.35 Scope Couleur - Dolby SR
Durée/Length : 1 H 30
Distribution France
AD VITAM
6 rue de l’école de médecine
75006 Paris
Tél. : 01 46 34 75 74
Fax : 01 46 34 75 09
[email protected]
Relations de presse France
AGNÈS CHABOT
6 rue de l’école de Médecine
Tél. : 01 44 41 13 48
Fax : 01 46 36 82 53
[email protected]
Tél. Cannes : 04 93 68 40 36
International Sales Agent
FUNNY BALLOONS
6, La Croisette (4th floor)
Phone: 04 93 68 50 26
Les photos du film sont téléchargeables sur
The pictures of the film can be downloaded on
International Press
EMMANUELLE ZINGGELER
Paris Fax: 01 42 33 34 99
Cannes Fax: 04 93 68 50 26
Phone: 06 07 84 66 06
Cannes address:
c/o Funny Balloons
6, La Croisette (4th floor)
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www.advitamdistribution.com
TRES TUNAS NODREAM CINEMA
SANGRE
Un film de Amat Escalante
Après leur journée de
travail, Diego et Blanca
se
couchent
sur
le
canapé et regardent des
«télé novelas» ou font
l’amour sur la table de la
cuisine.
Pour eux, le sexe et
la télévision sont des
activités interchangeables.
Quand
Karina,
fille
d’un premier mariage
de Diego, débarque en
quête d’affection, Diego
se retrouve pris entre les
crises de jalousie de sa
femme et le désespoir de
sa fille. Un événement
e x t ra o r d i n a i r e
va
le
pousser à agir comme il
ne l’a encore jamais fait.
SYNOPSIS
After work, Diego and
Blanca lie down on the
couch and watch «tele
novelas» or make love on
the kitchen table.
Fo r
them,
sex
and
watching TV are two
interchangeable activities.
When
Karina,
Diego’s
daughter from a past
marriage, comes to him
in search of acceptance,
Diego
finds
himself
caught between a jealous
wife and a daughter
in desperate need of
guidance.
An astonishing turn of
events will lead Diego to
behave in a way he never
had before.
Comment est née l’idée du film ? Ce projet est né en marchant dans les rues de Guanajuato,
où j’habite, en écoutant les gens parler dans les bus et en observant ce qu’ils mangent, ce qu’ils
jettent. Les différences sociales et économiques dans mon pays ont créé un déséquilibre
culturel, économique et humain flagrant. Cela engendre le désenchantement et la frustration
d’une population désormais incapable de prendre en charge son propre avenir. Ces gens
ont perdu toute capacité et tout désir de communiquer rationnellement avec les autres et
particulièrement avec leurs proches.
Qu’elle est, selon vous, l’influence des feuilletons télévisés sur les gens les plus simples ?
Les gens, tout au moins à Mexico, regardent les feuilletons télévisés tous les soirs et ils se
mettent même à parler et à se comporter comme les personnages de ces séries. Cela explique
pourquoi la plupart des dialogues de mon film pourraient être extraits directement de l’un de ces
feuilletons, ce qui est à la fois absurde et ridicule. Je suis convaincu que cela envahit les gens
à un degré qui échappe à tout contrôle car ces feuilletons sont généralement porteurs d’un
message fort sur le plan moral.
Votre personnage principal, Diego, a toujours l’air d’être sur le point d’exploser, mais il
semble aussi se retenir en permanence. Pourquoi cette attitude ? C’est de cette façon que je
vois le monde d’aujourd’hui, toujours sur le point d’exploser, alors qu’en fait rien ne semble se
passer. Diego se contente d’absorber tous les problèmes auxquels il se trouve confronté et, une
fois qu’il ne peut plus supporter cette situation, il se comporte avec une grande stupidité sous le
coup de la peur. C’est très frustrant. Il n’explose pas, parce qu’il a trop peur de ce que pourrait
engendrer une telle réaction.
Pourquoi avez-vous utilisé le Cinémascope pour filmer une histoire aussi intime ? J’apprécie
ce format pour sa façon de remplir l’espace d’un écran de cinéma. J’ai découvert qu’en utilisant
de longues focales en intérieur, ce format me donnait une forte sensation de claustrophobie
et en même temps, il m’offrait la possibilité de donner une grande impression de liberté et
une vision panoramique dans les extérieurs de la fin du film, au moment où le monde semble
s’ouvrir. J’aime la façon dont ce format coupe la tête et le corps et je l’ai utilisé dans cet esprit.
Par ailleurs, il correspond parfaitement aux plans du long divan sur lequel sont vautrés en
permanence les deux personnages.
INTERVIEW
Where does the idea of the movie come from? This idea for the project came to me while
walking down the streets of Guanajuato, where I live, riding the public buses, observing
what people eat and throw away. The obvious social and economic differences in my country have
created a great cultural, economic, and human imbalance. This led to disenchantment and
frustration in a major sector of the population, which, in a sense, becomes unable to take
charge of its own destiny. These people have lost the ability and even the desire, to communicate
rationally with their fellow beings, especially their closest ones.
From your personal point of view, what is the influence of telenovelas on people? Many
people, at least in Mexico, watch telenovelas every night and sometimes start talking and acting
the way the characters do. That is why most of the dialogue in my movie could be straight out
of one of these shows, it is ridiculous and absurd. I believe this is invading people’s lives to a
level that is out of control and these telenovelas always have very strong moral messages.
Your main character, Diego always seems on the verge of exploding, but he doesn’t. Why
not? That is the way I see the world right now, a world about to burst but where, at the same
time, nothing seems to happen. Diego just absorbs all the problems around him and once he
can’t take it anymore, he does a very stupid thing out of fear. He does not explode because he
is too scared of what might happen. It is very frustrating.
What made you choose to use Cinemascope to tell such an intimate story? I like that
format and the way it fills the screen of a movie theatre. I found that by using a long lens in
interiors, it gave me a very claustrophobic feeling while also allowing me to achieve a very free
and panoramic sensation in the exteriors, at the end of the movie when the world seems to open
up. Also the long couch the two characters are always on fits perfectly with this format.