Le billet du coordinateur : INDIANAPOLIS FDIC 2008 USA
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Le billet du coordinateur : INDIANAPOLIS FDIC 2008 USA
Le billet du coordinateur : INDIANAPOLIS F.D.I.C. 2008 USA, ou le pays de toutes les démesures : L’Oncle Sam décrit souvent les villes Européennes comme « charmantes », ce qui revient à dire probablement « petites » : Petites villes, petits immeubles, petites voitures, petites échelles, petits camions rouges et petits débits ??? Indianapolis est une ville moyenne de 1,5 millions d’habitants, avec en son centre : « Downtown », le quartier d’affaire ou se déroule le F.D.I.C.. Les trottoirs larges comme nos départementales longent les axes urbains tirés au cordeau vers les 4 points cardinaux. Le quadrillage en règle de downtown forme des « blocs », ce qui permet une navigation aisée. On ne compte pas en numéro d’immeuble mais en blocs. « F.D.I.C. ?, 3 blocs sur West Avenue et vous prenez à gauche sur Central pendant 2 blocs »…Ce que l’on ne ressent pas devant le petit écran, et que l’on apprend assez vite sur place, c’est que le bloc peut lui aussi être démesuré, et quand au bout de 5 blocs et 2 kilomètres on découvre l’entrée du INDIANA CONFERENCE CENTER, on comprend que le stand partenaire qui nous accueille, « juste à coté de l’entrée », doit être encore à un kilomètre. Dans le RCA DOME, (http://www.stadiumsofnfl.com/afc/RCADome.htm) dédié habituellement au football Américain, se concentre une quantité surprenante d’inox, de chrome, de gyrophares. Le complexe me parait immense mais mon guide m’apprend qu’il est trop petit pour permettre aux COLTS d’Indianapolis d’accueillir le SUPERBOWL. Son grand frère de 63 000 places est donc en construction à quelques blocs de là, et celui la disparaitra l’année prochaine. Les camions présents sur les stands sont rutilants, suréquipés en tuyaux lovés, et respectent le mythe. Ils sont assez « rustiques » et la multitude de coffres cache une « tonne » dont la contenance est dérisoire par rapport au volume de l’ensemble. C’est une surprise quand on connait le goût prononcé pour l’attaque massive de nos cousins d’Amérique, mais cela confirme l’omniprésence des hydrants dans les villes. Le GPM est la monnaie hydraulique locale, et son cours est en dollars, ce qui en fait à priori un produit bon marché. Dès lors, la tendance est plutôt à une utilisation importante au dire des « firefighters » locaux, ce qui ne manque pas de créer quelques dégâts collatéraux sur les structures. La culture de la grosse lance et de l’attaque extérieure reste solidement encrée dans les mentalités, et les assureurs militent probablement pour un peu de changement au pays ou l’argent est roi. Ce constat effectué, les premières présentations de nos recherches aux pompiers, techniciens ou responsables scientifiques du nouveau monde auraient pu lancer un froid voir surprendre : optimisation ?, efficience des moyens ? : drôles d’Européens !. Je me rends rapidement compte que le froid lancé vient plus de mon accent « frenchy » qu’au contenu de ma présentation. La famille des pompiers a bien les mêmes préoccupations, les mêmes problématiques ici ou là, et chacun salut le programme comme étant une vraie innovation pour plus de sécurité, une meilleure compréhension des phénomènes et peut être moins de dégâts des eaux. De nombreux contacts ont été noués ou confirmés à cette occasion et de nombreuses idées ont germé. Rendez vous est pris l’année prochaine pour cette fois ci une présentation des résultats. Gaetan MITANCHEZ Coordinateur PROMESIS