Virgule pour fermer une parenthèse

Transcription

Virgule pour fermer une parenthèse
Sarreguemines Agglomération
Mercredi 6 Avril 2011
NÉCROLOGIE
SOCIAL
Virgule pour fermer
une parenthèse
M. Didier Schneider
SARREGUEMINES. –
M. Didier Schneider est décédé à
Sarreguemines le 1er avril, à
l’âge de 40 ans. Né le
27 novembre 1970 à Sarreguemines, le défunt était célibataire
et avait une fille, Sandy. Il
demeurait à Sarreguemines.
Son corps a été crématisé dans
l’intimité familiale.
M. Raymond Kieffer
HERBITZHEIM. – M. Raymond Kieffer est décédé le 4 avril à
Sarreguemines, à l’âge de 73 ans. Originaire de Sarre-Union, le défunt
était né le 5 janvier 1938. Epoux de Mme née Françoise Zimmer, il
était receveur de la poste en retraite. Président de l’association de
pêche de Herbitzheim durant 21 années, M. Kieffer était président
d’honneur de l’APP. Depuis 35 ans, il était membre actif de la chorale
Sainte-Cécile de Herbitzheim et habitait dans la commune.
Ses obsèques seront célébrées ce vendredi, à 15 h, en l’église
catholique de Herbitzheim.
Nos condoléances aux familles.
casc
Foire de Hanovre :
l’Eurodistrict présent
epuis une dizaine
d’années, le cabinet Virgule œuvre dans le reclassement des salariés licenciés
dans le cadre d’un plan social.
Une obligation légale pour une
mission délicate… Il travaille également avec le Pôle emploi et les
travailleurs handicapés, via l’Agefiph.
« C’est un métier difficile, confie Daniel Roder, gérant du cabinet, mais c’est aussi un métier
riche au niveau humain. » Quand
il y a plan social, « il s’agit souvent de personnes qui ont 20, 25
ans de boîte, qui n’ont jamais fait
de CV », car ils n’ont eu qu’un
employeur. « On doit se mettre à
la portée des gens. 10 % sont
volontaires, motivés et viennent
avec des projets. Les autres sont
perdus… »
Faire le deuil
de l’entreprise
Première phase, faire le deuil de
son entreprise. « Il faut du temps,
de l’écoute, pour évacuer. Après,
on peut reconstruire un projet
professionnel. » Pour Daniel
Roder, « il ne faut pas brusquer
les choses, pour ne pas que la
personne ait le sentiment de subir
un 2 e échec ». Au sein de
l’antenne située en zone industrielle, sont présents un chef de
projet, une assistante administrative et des consultants, qui prospectent, mais aussi un psycholo-
(De gauche à droite) : Céleste Lett, député-maire de
Sarreguemines, Ronald Pofalla, ministre allemand, François
Fillon, Premier ministre, Charlotte Britz, maire de Sarrebruck et
présidente de l’Eurodistrict SaarMoselle et Pierre Lellouche,
secrétaire d’état (de dos) devant la Smart électrique. Photo RL
Plus grand salon de promotion des technologies dans le
monde, l’édition 2011 de la
Foire de Hanovre accueille la
France comme invité d’honneur. L’Eurodistrict SaarMoselle et l’Agence pour l’Expansion de la Moselle-Est
(Ageme) présents toute la
semaine sur le stand Prestige
de la France, feront la promotion du territoire transfrontalier. Etienne Laurent, directeur
d’Espace Entreprise à Sarreguemines, est chargé plus particulièrement de mettre en
avant la Communauté
d’agglomération Sarreguemines Conf luences et ses
atouts.
Lundi, Roland Roth, président et Céleste Lett, premier
vice-président et député-maire
de Sarreguemines se sont rendus sur place pour porter haut
les couleurs de l’intercommunalité et assister à l’inauguration de cette foire. Programmée le matin, elle a eu lieu en
présence de François Fillon,
Premier ministre et de Ronald
Pofalla, ministre de la Chancellerie fédérale, accompagnés
d’Eric Besson, ministre de
l’Industrie, de l’Energie et de
l’Economie numérique et
Pierre Lellouche, secrétaire
d’état chargé du Commerce
extérieur.
Lors de son passage sur le
stand SaarMoselle, la délégation franco-allemande s’est
arrêtée devant la smart électrique et a admiré son design
original.
La société Steeltech de Sarreguemines est également présente à la foire et Guy Zins,
directeur général a eu la visite
des élus de la Casc.
ENVIRONNEMENT médiathèque
Habitat et énergie :
conseils écolos
« Les panneaux proposent des
astuces toutes simples pour tendre vers des économies d’énergie, commente Julien Lesot,
chargé de communication à la
médiathèque. Des choses de
tous les jours, comme baisser le
chauffage la nuit, ou des alternatives à la voiture, etc. »
La médiathèque joue le développement durable : elle
accueille jusqu’au 9 avril une
exposition intitulée Habitat et
énergie. Au rez-de-chaussée,
des panneaux explicatifs qui
s’adressent plutôt aux adultes ;
à l’étage, des dessins colorés
attirent le regard des enfants.
Médecins
Régime général et SSM :
en l’absence du médecin
traitant, tél. 0 820 33 20
20. En cas d’urgence,
appeler le 15.
Plus théorique ou plus ludique,
le but reste de sensibiliser le
public à la question des ressources énergétiques, et à leur utilisation dans les logements ou les
transports.
S u r u n e t a b l e vo i s i n e ,
l’équipe de la médiathèque propose également une sélection
de livres et DVD aux titres évocateurs : Un monde sans eau,
Globalisation : le pire est à
venir…
L’exposition est visible jusqu’au 9 avril, dans le cadre d’un
partenariat avec l’Adil 57 et
l’Espace info énergie de Moselle-est.
Reste donc au cabinet à accompagner les salariés. « L’important
est de définir un projet professionnel. », explique Daniel Roder.
« On ne doit pas se dire qu’on est
prêt à faire n’importe quoi. Lorsque les gens savent ce qu’ils veulent faire, 8 fois sur 10, ça marche. » Mais il y a quelques
obstacles à surmonter… « Lorsqu’ils ont un niveau de rémunération intéressant, il est difficile de
se dire qu’on va se retrouver au
Smic… »
Pour retrouver un travail, les
petites annonces ne suffisent
pas. « 80 % des emplois potentiels
sont dans le "marché caché", soit
parce que les entreprises ne communiquent pas, soit parce qu’elles
ont supprimé leurs annonces. »
Le Pôle emploi et la presse
représentent 15 % des possibilités. En attendant, « il y a un
travail de remise en confiance, la
formalisation d’un CV, de lettres
de motivation, ou encore la mise
en place d’un plan de formation ».
Le cabinet Virgule est parvenu
à fidéliser un réseau d’entreprises, « car on leur présente des
gens qui ont à 80 % le profil
recherché ».
Dentiste
Appeler le 15.
L’industrie repart
Le « marché caché »
« C’est un métier difficile, mais riche sur le plan humain »,
explique Daniel Roder, gérant du cabinet Virgule. Photo RL
Sur le secteur, le cabinet
Virgule est intervenu dans le
cadre de plans sociaux chez
Johnson Controls, Fermoba,
Fuji, Fonderie Lorraine,
Dehlinger, Fasa OM… Avec à
la sortie, des cas de figure
très différents selon les entreprises traitées.
Dans le cas de Fasa OM,
« c’était dur, car l’employeur
avait mis la clé sous la
porte », emportant les machines en République Tchèque.
Problèmes
avec Fermoba
Chez Fermoba à Petit-Réderching, le reclassement a
posé beaucoup de problèmes, car la majorité habitait
le secteur immédiat. « Ils
travaillaient au pied de leurs
maisons et parfois n’avaient
pas de permis. » Les 28
salariés ont envoyé 217 candidatures spontanées, pour
142 réponses et… 21 entretiens. « Il y a des emplois,
mais qui ne correspondent
pas toujours aux gens. » L’un
des salariés a ouvert un
tabac-presse dans la commune. « C’est assez courant
comme choix. » Un autre
s’est lancé dans la création
d’une entreprise de service, à
savoir le nettoyage et l’entretien des tombes dans les
cimetières.
Un créneau qui trouva sa
clientèle. Un fan de country
a pour sa part décidé de faire
JUSTICE
Après une année difficile, le
marché de l’emploi s’anime à
nouveau, même si « majoritairement, les entreprises passent par
de l’intérim ou des CDD ». Les
carnets de commande se remplissent, mais il s’agit de besoins à
court terme.
Les secteurs porteurs sont
l’industrie (production, maintenance…), avec sur le secteur
Continental et Fonderie Lorraine,
qui ont d’ailleurs embauché quelques anciens Johnson. « Le sanitaire et le social marchent bien,
mais cela implique des formations lourdes, jusqu’à trois ans. »
On note aussi les domaines du
transport et du BTP, « mais ce
sont des emplois difficiles d’accès
lorsque l’on vient de l’industrie ».
Autre possibilité, la création
d’entreprise. Il y a là aussi des
mesures d’accompagnement
(hors indemnités). « Il faut bien
définir le projet, réaliser une étude
de marché, faire des démarches
administratives… Il y a une formation obligatoire de trois à cinq
jours. » 8 à 10 % des effectifs se
tournent vers ce choix de création.
Sur deux ans, le cabinet Virgule
a accompagné 400 à 450 personnes. Une grande partie d’entre
eux a pu retrouver un travail. Et
enfin tourner la page…
de la vente en ligne. Pour des
gens qui d’habitude dansent
en ligne, ça se tient.
Bar et franchise
Daniel Roder cite également le cas d’un salarié qui a
ouvert un bar à pâtes à Sarreguemines, de deux femmes
qui ont choisi le statut
d’auto-entrepreneur, pour se
lancer dans le conseil, en
logistique et transport et en
comptabilité. « Elles ont
trouvé un employeur, puisque
leur statut le permet. » Une
autre « avait bien anticipé la
chose » et a ouvert une franchise Jeff de Bruges en
Alsace bossue.
Chez les ex-Fuji, un salarié
farschviller
Le tribunal a condamné un Farschvillerois à trois mois de prison ferme
pour violences conjugales et menaces au couteau
Le couteau pour
« discuter »
Le prévenu de 36 ans opine
du chef, mais désigne une cicatrice sur sa propre main. Il
reconnaît tout, sauf d’avoir mis
la lame sur la gorge de la jeune
femme. « Le couteau était une
forme d’intimidation, parce que
j’essayais d’avoir une conversation avec "cette dame", justifie-t-il. Je suis quand même
parti trois mois de la maison
parce que je n’arrivais plus à
discuter avec "cette personne". »
Son casier judiciaire comporte déjà des mentions pour
menaces de mort (il est en
récidive), abandon de famille
et violation de domicile, mais
sans lien avec la victime.
L’expert psychologue a estimé
qu’il banalisait ses actes.
L’avocate de la défense, Me
Alles, oppose le rapport de
l’association Proximité, qui
note « qu’il regrette ». « Quand
on lit les déclarations de la
victime, on est effrayé, reconnaît-elle. Mais après on voit
que le certificat médical ne
donne que deux jours d’ITT… »
Un certificat qui relève des
ecchymoses et traces de strangulation, des plaies à la main
mais pas au cou. « Il reconnaît
que ça a débordé, il ne s’est pas
enfui quand il a vu les gendarmes », poursuit l’avocate du
prévenu. Quant à un autre couteau planté dans une porte et
aux fenêtres cassées dans le
Ambulances
Appeler le 15.
Gendarmeries
Sarreguemines : 67, rue du
Maréchal-Foch, tél.
03 87 95 22 88 ou 17.
Police
Sarreguemines : 26, rue
Poincaré, tél. 17 ou
03 87 98 42 54.
Sapeurs-pompiers
Permanence : tél. 18.
FOOTBALL
ASF-Thionville
ce soir
Ce mercredi à 20 h, les équipes IA de l’ASF 93 et de Thionville seront aux prises au stade
de la Blies dans un match de
mise à jour de Division d’honneur. Des protagonistes qui,
totalisent le même nombre de
points (27), synonyme de la
sixième place. Une partie qui
s’annonce intéressante à plus
d’un titre. Si les dirigeants
locaux déplorent le choix de la
date et de l’horaire (tardif), ils
espèrent voir leur team repartir
du bon pied.
CINÉMAS
Michel LEVILLAIN.
Coups et menaces de
mort devant sa fillette
otre ex-compagne dit
que vous lui avez mis des
coups et l’avez prise à la
gorge dans le salon. Elle est
allée dans la cuisine avec
l’enfant, vous l’avez poussée au
sol, résume Thierry Lefevre,
président du tribunal correctionnel de Sarreguemines. Elle
vous a jeté une chaise, puis est
allée s’enfermer dans la chambre avec la petite en disant
qu’elle allait appeler les gendarmes. Vous lui auriez dit :
"Si tu fais ça, je vais te tuer".
Vous avez défoncé la porte,
vous l’avez mise à terre et
étranglée une seconde fois. Elle
s’est défendue à coups de pieds
et de poings. Alors vous êtes
retourné à la cuisine chercher
un couteau. Elle s’est blessée à
la main en essayant de vous
l’enlever. »
La fillette de dix mois est le
seul témoin de ces violences
qui ont eu lieu le 10 mars à
Farschviller, à l’heure du
dîner… Elle était dans les bras
de sa mère durant une partie
des faits.
URGENCES
Sarreguemines : appeler le
commissariat au
03 87 98 42 54.
Fonderie, Fermoba, Fuji, Fasa,
Johnson controls et les autres…
V
Des astuces pratiques invitent le lecteur à changer ses habitudes
quotidiennes pour économiser l’énergie. Photo Thierry NICOLAS
gue du tr avail, « car le
licenciement est traumatisant,
plus encore dans les petites entreprises ».
3
Pharmacies
Là où le cabinet Virgule passe, c’est généralement qu’il y a eu de la casse sociale. Mais le cabinet
de reclassement est là pour redonner confiance, espoir et souvent, une nouvelle chance.
D
ECONOMIE
reclassements professionnels
06
logement, « il n’est pas poursuivi pour ça et rien ne prouve
que c’est lui ».
L’enfant comme
« bouclier »
« Ma cliente a peur, il ne faut
pas grand-chose pour qu’il
explose, plaide Me Faltot pour
la partie civile. Il lui a dit
plusieurs fois d’aller poser la
petite, l’air de dire : "Tu as un
bouclier, laisse-la et tu vas
voir". » Elle demande 550 € de
dommages « pour les blessures
physiques et le traumatisme »
et 400 € de participation aux
frais de justice.
« Je ne sais pas s’il imaginait
qu’en la tabassant il allait
débloquer sa parole, enchaîne
Pierre Jund pour le ministère
public. Que le couteau ait été
brandi ou appliqué sur sa
gorge, ça ne change rien. » Il
requiert une peine de quatre
mois de prison, et rappelle que
tous les deux ou trois jours une
femme meurt sous les coups
de son compagnon en France.
Le tribunal prononce une
peine de trois mois de prison
ferme contre le père de famille.
Ce dernier devra aussi payer un
total de 850 € à la partie civile.
Estelle FERNANDES.
a créé une entreprise liée aux
espaces verts. Preuve d’une
grande diversité des activités.
Plus de la moitié
des Johnson reclassés
Après s’être occupé du premier plan social chez Johnson Controls, lors du rachat
de VB, le cabinet Virgule a
repris du service, ouvrant
une cellule en zone industrielle de Sarreguemines, pou
« être au plus près des salariés ».
Ils étaient 257 adhérents à
la mise en place de la cellule
de reclassement. La mission
concernant les moins de 50
ans a duré 15 mois et s’est
achevée fin mars. Pour les
plus de 50 ans, le cabinet
dispose de trois mois supplémentaires.
147 personnes ont retrouvé
une activité en un an : 62 %
en CDI ou CDD, 26 % en
formation de reconversion,
12 % par le biais de création
d’activité. La moitié d’entre
eux est restée dans le secteur
industriel, 10 % dans les
domaines de la santé, du
social. Restent les espaces
verts, les transports, les services…
« Parfois, ils ont envie de
trouver un emploi sécurisé,
en intégrant par exemple le
personnel municipal. » Pour
ne plus subir une nouvelle
épreuve…
Aujourd’hui
Titeuf à 13 h 45, 15 h 45, 17
h 30 et 19 h 45. Numéro
quatre à 14 h et 20 h. Le
flingueur à 14 h, 17 h 30
et 20 h. Les aventures de
Philibert à 14 h et 20 h.
Winx club 3D à 13 h 45,
15 h 45 et 17 h 30. Sucker
Punch à 20 h; Tous les
soleils à 16 h 30 et 20 h.
Bonobos à 15 h 45. Big
mamma: de père en fils à
14 h. Rango à 14 h, 16 h
30 et 20 h. L’agence à 16
h 30 et 20 h. Le mytho à
16 h 30. Le rite à 14 h.
Route irish (en vo sous-titrée) à 16 h 30.
Demain
Numéro quatre; Le flingueur; Les aventures de
Philibert; Sucker punch;
Tous les soleils; Rango;
L’agence; Route Irish (en
vo sous-titrée) : à 20 h.

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