Imaginez maintenant

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Imaginez maintenant

WWW.IMAGINEZMAINTENANT.COM
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Toulouse – (p)réparation
Dossier de presse
Un événement piloté par le
CDC Toulouse/Midi-Pyrénées
Contact
Louise Alliot-Foucaud
05 61 59 59 62
[email protected]
5, avenue Etienne Billières
31 300 Toulouse
www.cdctoulouse.com
Sommaire
Imaginez maintenant, un événement national
• L’ambition d’ Imaginez maintenant
• Les institutions pilotes
4
4
4
(p)réparation, l’événement à Toulouse
• Le projet
• Le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
• Reconversion en Cité des Arts / Cité de la danse
5
5
6
6
L’hôpital La Grave
• Histoire du site
• Le carré historique comme théâtre de la manifestation
7
7
8
Programmation / Calendrier
• Quartier Saint Cyprien / Quai de l’Exil
- Paysages en exil, R. Bétillon et N. Dorval-Bory
- Passage, Doriane Roche
- Le Marchand de Sable est passé, Doriane Roche
9
10
• Port Viguerie
- Le Sucre du Printemps
- Concerts
16
• Carré historique
- Dispatchwork, Jan Vormann
- Danses libres, François Chaignaud et Cécilia Bengolea
- La vue du hublot, The Real Camille
- Direct radio de FMR, Olivier Gal
- Cuvée Imaginez maintenant, Camille Bauguil
19
• Chapelle Saint Joseph
- Low, Maxime Denuc
- Reverbe, choeur
- Essai Équivoque, Ode Rosset
- Infravoice, Atsunobu Kohira
- L’ Emballement des rêves, Paperdoll
25
• Cour Saint Joseph
- Save a product for 1€, 5.5 designers
32
• Cour Sainte Monique
- Débordement, Atelier Altern
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Imaginez maintenant Toulouse –(p)réparation
2
36
• Cour Sainte Anne
- Vases communicants, Théa Landerer et Oriane Zugmeyer
- Une part du gâteau, Céline Cadaureille
- Bowling, Marie Welles
- Treble, Etienne Rivière
- Là, grave…, Antoine Couret
• Cour de la Maternité
- Concerts des Siestes Electroniques
- Concours de Courts-métrages d’animation
42
• Cour Saint Vincent / Pavillon Lasserre
- Cette fête où l’on voulut nous voir danser, Formation Extensions
45
• Appartement de l’aumônier, bureaux, bibliothèque
- Le nouvel appartement privé de l’ancien aumônier, Rémi Groussin
- En déshérence, Marion Brusley
- Ça déborde !, Artistes circassiens
- SLEM3, Jan Vormann
47
• Couvent des Clarisses
- Kiosque, Pauline Prat et Marie-Johanna Cornut
- Ateliers vivants, Les Compagnons du Devoir
- Ferronnerie d’art, Benoît Hérouard
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Autour d’ Imaginez maintenant
• Les parrains associés au projet
• Le Comité artistique
• Les parrains porteurs de projet
• Les écoles associées
• Les structures associées
56
Partenaires
• Partenaires institutionnels
• Partenaires privés
• Partenaires média
64
Infos Pratiques
66
Crédits photographiques
68
3
Imaginez maintenant, un événement national
L’ambition d’Imaginez maintenant
Première édition d’un événement national en faveur de la jeune création, Imaginez maintenant
invite des jeunes créateurs de moins de trente ans , toutes disciplines et métiers d’art confondus
(arts plastiques, arts de la scène, musique, cirque, design, danse, mode, poésie, architecture, etc.)
à investir et détourner des lieux de patrimoine.
Conçue pour toucher un large public, cette manifestation se déroule du 1er au 4 juillet 2010 dans
neuf villes de France métropolitaine et d’outre-mer. Ce projet, initié par Martin Hirsch, alors Haut
Commissaire à la jeunesse, en partenariat avec le Conseil de la création artistique est mis en oeuvre
par le ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives dans le cadre du fonds d’expérimentation
pour la jeunesse. Il bénéficie du soutien de nombreuses institutions partenaires et des collectivités
locales et régionales dans les neuf villes.
Les institutions pilotes
Imaginez maintenant fut dès le début marqué par un impératif : mettre à disposition de jeunes
artistes, toutes disciplines confondues, un site patrimonial destiné à être réhabilité.
Les institutions en charge de la manifestation sont :
La Maison de la Culture d’Amiens
l’Artchipel - Scène Nationale de la Guadeloupe
Le CAPC – musée d’art contemporain de Bordeaux
La MC2, Grenoble
Les Subsistances , Lyon
Marseille-Provence 2013
Le Centre Pompidou - Metz
Théâtre National de Chaillot, Paris
Le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse /Midi-Pyrénées.
La ville de Toulouse a décidé d’inclure dans son programme culturel la transformation de l’hôpital
La Grave en Cité des Arts. Cette Cité comprendra une Cité de la Danse, portée par le CDC.
Dans ce cadre, le CDC Toulouse/Midi-Pyrénées a été encouragé à présenter sa candidature à
Imaginez maintenant, candidature qui a été retenue par les deux prescripteurs de la
manifestation : le Haut Commissariat à la Jeunesse et le Conseil à la Création Artistique.
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(p)réparation, l’événement à Toulouse
Le projet
Du 1er au 4 juillet 2010, le carré historique de l’hôpital La Grave, lieu emblématique du patrimoine
toulousain sera investi par une centaine de jeunes artistes et artisans, tous âgés de moins de 30
ans.
Danseurs, musiciens, compositeurs, paysagistes, architectes, graphistes, plasticiens, circassiens,
performers, dessinateurs, réalisateurs, tous ont répondu à l’appel à projet lancé par le CDC et ont
relevé le défi d’imaginer un projet sur mesure pour ce lieu si particulier. Un comité artistique s’est
réuni pour choisir les artistes les plus pertinents auxquels s’ajoutent les commandes et les projets
initiés par le CDC ou les parrains de la manifestation.
(p)réparation, tel est le sous-titre de cette première édition qui souhaite révéler, par le choix des
œuvres la dimension poétique du lieu, qui, en 2010, aborde un tournant décisif de son histoire
vers sa reconversion en Cité des Arts.
L’ouverture du site et l’accès aux œuvres seront gratuits (à l’exception de quelques concerts
nocturnes) pour permettre aux Toulousains de découvrir ou re-découvrir cette architecture dont ils
connaissent le dôme, devenu l’un des symboles de la ville.
Dans le quartier Saint Cyprien et au-delà, de nombreuses écoles sont associées au projet. Un
important chantier pédagogique est lancé avec une dizaine de projets : selon le niveau d’étude des
élèves (de la primaire au supérieur), et leur spécialité (artistique, manuelle, ingénierie, etc.), nous
leur proposons une collaboration avec un artiste, aussi simple soit elle, qui représente un
croisement de savoirs et de niveaux de savoir faire.
Le savoir-faire de jeunes artisans est également mis en avant, grâce à la collaboration de ces
derniers sur certains projets artistiques, et à l’occasion de démonstrations des jeunes Compagnons
du Devoir, dont les métiers sont directement liés à la construction, à la restauration du patrimoine
et aux métiers d’art.
La programmation s’articule principalement autour de la Chapelle de la Grave et des cours fermées
qui constituent le Carré historique. Mais déjà des artistes s’emparent de l’image de La Grave en bord
de Garonne pour la détourner. C’est donc au pied des remparts qu’Imaginez Maintenant commence.
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Le Centre de Développement
Toulouse/Midi-Pyrénées
Chorégraphique
Le CDC est une association loi 1901, qui a pour objet le rayonnement de toutes les formes de la
création, principalement dans le domaine chorégraphique, à Toulouse et dans la région MidiPyrénées, ainsi que sur le plan national et international. Le CDC est un lieu de :
- Diffusion de spectacle: principalement avec le Festival
International CDC
- Production : le CDC soutient les artistes en finançant leur projet
- Formation professionnelle : cours quotidiens de danse,
formation professionnelle de 2 ans (Extensions) et stages de
perfectionnement.
- Résidence d’artistes : 7 studios d’hébergements et un studio de
danse permettent d’accueillir des compagnies pour la création de
leur spectacle.
- D’éducation artistique : plus de 2000 élèves de Toulouse et de la
région Midi-Pyrénées sont sensibilisés chaque année à l’histoire
de la danse.
- Documentation : un centre de documentation lié au corps et à la danse est accessible au
grand public toute la semaine
L’organisation d’ Imaginez maintenant par le CDC s’inscrit dans le cadre de la préfiguration de la
Cité de la Danse au cœur de la Cité des Arts, sur le site de l’hôpital La Grave.
Reconversion Cité des Arts / Cité de la danse
L’histoire de l’hôpital de la Grave arrive à un tournant décisif : sa reconversion.
Il n’en reste pas moins un lieu architectural d’une rare beauté, dont les murs racontent à eux seuls
l’histoire chargée des siècles passés. C’est un patrimoine hospitalier à faire (re)découvrir,
particulièrement aux jeunes générations qui connaissent peu ce site hors du commun, pourtant
situé en plein cœur de Toulouse. La manifestation Imaginez maintenant permettra de réinvestir
l’espace de la Grave différemment, d’y apporter un regard neuf sous un angle artistique et
d’éprouver la reconversion de ce lieu en Cité des Arts.
La future Cité des Arts comprendra des espaces dédiés à la danse, projet porté par le Centre de
Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénes.
La future Cité de la Danse sera installée sur une partie réhabilitée dans une aile ancienne
correspondant actuellement à la cour Sainte-Anne et comportera une partie neuve pour la salle de
spectacle et les studios sur l’emplacement actuel du Pavillon Lasserre.
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Le site : l’Hôpital de la Grave
Historique
L’hôpital de la Grave est mentionné pour la première fois dans une charte de Raymond VI, comte de
Toulouse, en 1197. Si les bâtiments d’alors ont aujourd’hui disparu, son histoire sombre et pesante
reste ancrée dans ce lieu patrimonial unique. Au début du XX° siècle, l’établissement est peint par J.
Barbot comme « une masse de bâtiments où le soleil se hasarde rarement et où, sous les voûtes
silencieuses, le passant ne frôle que des malheureux au terme de leur chemin ».
Cette description lugubre fait référence aux origines de l’hôpital, qui, dès le Moyen-Âge, avait pour
vocation première l’accueil des pestiférés, des miséreux, des aliénés et des prostituées. Géré par
l’Eglise et diverses fondations religieuse jusqu’au XVIII° siècle, l’hôpital est plus un hospice qu’un lieu
de prise en charge médicale. Sa situation extra-muros en fait un lieu d’isolement privilégié, où sont
parqués alors toutes sortes d’indigents.
Les grandes épidémies, les guerres, la famine ont poussé l’hôpital à s’agrandir au fil des siècles. Son
architecture n’a cessé d’évoluer depuis 1508, date à laquelle il prend le nom d’hôpital St Sébastien,
ce saint étant le patron des pestiférés.
Au XVII° siècle, l’afflux massif de populations pauvres dans les centres urbains mène les autorités à
exercer la politique du « Grand Renfermement ». Le but affiché est alors de « soigner, nourrir,
instruire et relever le niveau moral des pauvres » par le travail et l’implication dans la vie collective.
L’hôpital change à nouveau de nom pour devenir l’Hôpital Général St Joseph de La Grave, Saint
Joseph étant le patron des travailleurs. Malgré de nombreux travaux d’agrandissement,
l’établissement est vite surchargé et la politique de « Grand Renfermement » évoque plus
l’emprisonnement et le travail forcé que l’élévation morale des plus démunis.
La Révolution Française de 1789 bouleverse la gestion de l’hôpital puisqu’elle entraîne la laïcisation
progressive de l’établissement, qui connaît alors de graves difficultés financières. En 1793, la
tristement célèbre « année terrible » de Victor Hugo, l’hôpital est rebaptisé « Hospice de
Bienfaisance ». Par patriotisme et idéologie républicaine, les religieuses sont chassées et leur
absence engendre une anarchie totale au sein de l’hôpital.
La Révolution marque aussi une rupture profonde de la pensée hospitalière. La notion d’aliéné
évolue favorablement, conduisant à un traitement plus humain et plus médicalisé de ces
infortunés. À partir du XVIII° siècle, l’hôpital ne cessera de progresser en matière de médicalisation.
Les asiles, prisons et mouroirs disparaîtront peu à peu, laissant place à des services de gériatrie, à
une maternité, une école d’infirmière etc…
L’ innovation et la recherche y prennent une place grandissante : en 1924 est inauguré le Centre
Régional Contre le Cancer (actuel Institut Claudius Régaud) et en 1934 apparaît le premier centre
de transfusion sanguine de la région.
L’hôpital de La Grave connaît aujourd’hui un nouveau tournant de son histoire. Il devrait être en
partie reconverti en Cité des Arts. Si son passé a marqué à jamais ses murs, c’est sous une nouvelle
lumière qu’il devrait bientôt rayonner…
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Le carré historique comme théâtre de la manifestation
L’un des enjeux d’ Imaginez maintenant est d’investir un lieu du patrimoine. L’hôpital de La Grave,
lieu emblématique de Toulouse apparaît comme un terrain formidablement riche d’histoire, propre
à inspirer de nombreux créateurs. C’est un jeu subtil et poétique qui va s’opérer durant ces quatre
jours, un va-et-vient constant entre le passé et l’avenir, entre un passé sombre et fermé et un avenir
plus ouvert, qui reste à imaginer.
L’hôpital de La Grave, situé sur la rive Gauche de la ville, quartier St Cyprien, s’étend sur près de six
hectares mais la manifestation ne portera que sur le Carré historique. Ce Carré historique
comprend, depuis l’entrée principale située sous le Pont Saint Pierre, la Chapelle et son Dôme, les
quatre cours anciennes avec leurs galeries, le Pavillon Lasserre et une partie de l’Escoussière, la rue
interne longeant les anciens remparts Saint Cyprien avec l’école des sages femmes, le tout aux
abords directs de la Garonne. Ce carré constitue un théâtre idéal à la manifestation.
L’Es c ou ss ière
Tour Tail l ef er
ENT RÉE
8
Programmation / Calendrier
Programme sous réserve de modifications. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles (sauf les concerts) JEUDI
ER
1 JUILLET
VENDREDI
2 JUILLET
SAMEDI
3 JUILLET
DIMANCHE
4 JUILLET
11h-18h30
11h-18h30
11h-18h30
Paysages en exil,
paysage, architecture
QUAI DE L’EXIL
11h-18h30
Le Sucre du Printemps, danse
PORT VIGUERIE
21h
Beat Torrent – Minimal Orchestra – Ina
Cesco, concerts
The Dodoz – Cats on trees – Mr Browne,
concerts
PORT VIGUERIE
Danses libre, danse
LA GRAVE
Low, concert
CHAPELLE ST JOSEPH
Reverbe,
concert a capella
Essai Equivoque,
mât chinois
20h, 21h30,
23h
20h, 21h30,
23h
PORT VIGUERIE
19h
CHAPELLE ST JOSEPH
14h, 18h,
21h
15h30, 20h,
22h
14h, 16h,
18h
15h30, 17h,
22h
14h, 16h,
18h
15h30, 17h,
22h
15h, 17h,
19h
16h30, 18h,
20h
CHAPELLE ST JOSEPH
14h30, 19h
14h30, 21h
14h30, 21h
15h30, 21h
Save a product for 1€, vente-performance
COUR ST JOSEPH
12h-21h
12h-21h
12h-21h
12h-21h
Ça déborde !, performances circassiennes
BUREAUX (Inserm)
18h-22h
18h-22h
18h-22h
18h-22h
Bowling, installation
COUR STE ANNE
20h-00h
20h-00h
20h-00h
20h-00h
Milkymee – Principles of geometry, concerts
COUR DE LA MATERNITÉ
Abstraxion – Onra, concerts
La terre tremble – Pierre-Yves Macé, concert
Cinéma, projection de courts-métrages
d’animation
Concours de courts-métrages d’animation,
Prix du Jury et du Public
19h
Vente aux enchères, Compagnons du Devoir
17h30
Ateliers vivants, démonstration des savoirsfaire des Compagnons du Devoir
Cette fête où l’on voulut nous voir danser,
danse
COUVENT DES
CLARISSES
11h-20h
11h-20h
11h-20h
11h-20h
PAVILLON LASSERRE
22h-00h
22h-00h
22h-00h
22h-00h
Direct radio FMR, avec Olivier Gal
TOUR TAILLER
17h-19h
17h-19h
17h-19h
17h-19h
20h, 21h
20h, 21h
20h, 21h
22h-00h
22h-00h
22h-00h
22h-00h
J-3 : LUNDI 28 JUIN
Quai de l’Exil républicain : 22h Lancement de la mise en lumière du nuage de brume de Paysage en exil
TOUTES LES INSTALLATIONS SONT OUVERTES DU 1ER AU 4 JUILLET – DE 11H À MINUIT
Passage – Doriane Roche (signalétique au sol)/ Dispatchwork – Jan Vormann (pansements de legos)/ Infravoice
– Atsunobu Kohira (installation sonore)/ L’emballement des rêves – Paperdoll (boutique éphémère)/
Débordement – Atelier Altern (paysage)/ Vases communicants - Théa Landerer et Oriane Zugmeyer
(sculpture/installation in situ) / Une part du gâteau - Céline Cadaureille (sculpture) / Slem3 – Jan Vormann
(sculpture) / Le marchand de sable est passé – Doriane Roche (graphisme – projet pédagogique)/ Etienne
Rivière (installation)
Pour les visites de groupe et les scolaires, vous pouvez vous inscrire :
Pethso Vilaisarn - ligne directe : 05 61 59 59 61 - [email protected]
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Saint Cyprien – Rive gauche
©DR
Saint-Cyprien est un quartier toulousain situé sur la rive gauche de la Garonne.
Longtemps laissé à la merci des eaux fluctuantes de la Garonne, ce quartier est un lieu important de
l’activité fluviale et a accueilli une population modeste composée notamment de pêcheurs et de
mariniers.
Un des passages les plus marquants de son histoire fût la Retirada.
En février 1939, la chute de la Seconde République espagnole et la victoire du général Franco
entraînent un exil massif de républicains espagnols.
L'entrée en guerre de la France, en septembre 1939, accentue la répression envers les exilés dont
certains seront déportés vers les camps d'extermination nazis. Le statut de réfugié politique ne leur
sera accordé que le 15 mars 1945. Ils sont environ 25 000 à être restés faisant ainsi de Toulouse la
ville la plus espagnole de France. En 2009, à l’occasion de l’anniversaire de la Retirada, une plaque
commémorative vient baptiser « Quai de l’Exil Républicain espagnol » le prolongement du Port
Viguerie.
C’est dans ce quartier riche d’histoire qu’ Imaginez maintenant s’installe. Autour de l’hôpital, un
projet de signalétique urbaine guide le public vers le lieu de la manifestation. L’événement sera
rendu visible de la rive Droite par un projet de paysage et par les soirées prévues Port Viguerie.
Imaginez maintenant Toulouse –(p)réparation 10
Paysage
Raphaël Bétillon et Nicolas Dorval-Bory
Paysages en exil
Quai de l’Exil
©Bétillon et Dorval-Bory
Paysages en exil cherche à créer, le long de l’hôpital de la
Grave, un voyage expérimental dans lequel le visiteur est
invité à explorer un paysage improbable, condensation
de climats, mélange de natures du monde entier.
Le projet trouve sa genèse dans la description du
phénomène des plantes vagabondes par Gilles Clément :
« Les plantes voyagent. Les herbes surtout. Elles se
déplacent en silence à la façon des vents. On ne peut rien
contre le vent. En moissonnant les nuages, on serait
surpris de récolter d’impondérables semences mêlées de
loess, poussières fertiles. Dans le ciel déjà se dessinent
d’imprévisibles paysages.»
Dans un espace d’acclimatation, des jeunes pousses de
plantes médicinales sont préparées dans une longue
serre agricole. Après en avoir choisi l’une d’elles « à
l’aveuglette », le visiteur poursuit son parcours et
pénètre dans un épais nuage, une fine brume née de la
pulvérisation de la Garonne, sur la passerelle Viguerie.
Au sortir de ce sentier vaporeux, un jardin collectif
l’accueille afin de planter la jeune plante qu’il a
transportée jusqu’ici.
Éléments biographiques
Raphaël Bétillon (1980) est un
architecte diplômé de l'école
d'architecture de Toulouse. Il
s’intéresse, entre autres, au design,
à l’art, au paysage et enseigne en
Licence d’Arts Appliqués, Université
Toulouse le Mirail.
Nicolas
Dorval-Bory
(1980),
également architecte, a étudié
dans les écoles d’architecture de
Toulouse puis de Paris Val-de-Seine.
Fasciné par l'art contemporain, la
science et le paysage, il privilégie
une approche climatique de
l'architecture.
Le Lycée Agricole d’Auzeville associé au projet Paysages en
exil de Raphaël Bétillon et Aurélien Dorval-Bory
L’École Agricole d’Auzeville a accepté de jouer le jeu et de s’associer au projet Paysages en exil.
Déjà, en commençant par lire ou relire Gilles Clément… Ce célèbre ingénieur agronome, jardinier,
paysagiste, botaniste et entomologiste dont les écrits ont inspiré ce projet. Puis en apportant avec
leurs professeurs leurs connaissances : se documenter sur les plantes médicinales et leurs vertus,
aider Raphaël Bétillon et Nicolas Dorval-Bory dans le choix des essences, qui doivent être adaptées
au climat toulousain. Enfin en passant à la réalisation : faireer les semis, les mettre sous serre, les
arroser et les soigner jusqu’à ce qu’elles soient prêtes pour le 1 juillet.
Les élèves sont également présents pour
activer cette installation pendant les quatre
jours de la manifestation : expliquer au public
la démarche, leur remettre leurs précieux
paquets, les guider si nécessaire lors de la
plantation dans le jardin collectif … Ils
deviennent les acteurs de l’histoire.
Paysage
St Cyprien
Doriane Roche
Passage
© Doriane Roche - Passage
Partant des marquages blancs des passages
piétons, Passage est un projet de signalétique au
sol, qui a pour objectif de souligner la couture entre
le site de la Grave et son espace environnant. Les
passages piétons sont parasités et bousculés
comme pour signifier la transformation du site et
reconversion future.
Ce projet détourne la signalétique urbaine
existante, l’intervention fait office de signalétique
et permettra d’annoncer en amont l’événement à
l’échelle de la ville, mais aussi à une échelle plus
large, grâce aux vues satellites qu’elle va générer
via Google Earth.
Doriane Roche (1986) est diplômée de
l’Ecole Supérieure de Design de RhôneAlpes. Elle suit actuellement un master
professionnel Projets Culturels dans
l’Espace Public à Paris1 PanthéonSorbonne, afin de développer et
d’enrichir
ses
expérimentations
graphiques dans l’espace public : Une
notion de graphisme de territoire
qu’elle engage en 2008, avec DansezMaintenant !, travail sur le signe
dansant, prenant la forme de parcours
chorégraphiques dans la ville.
Graphisme
La Grave
Doriane Roche
Le Marchand de Sable est passé
©DR
En fin de soirée, les portes de La Grave se refermeront sur Imaginez maintenant. Afin d’accompagner
en douceur le public vers la sortie, Doriane Roche propose un projet poétique et ludique : chaque
spectateur se verra remettre une carte postale sur laquelle figurera un dessin d’enfant. À l’approche
de la nuit, il traversera un couloir sombre, simplement éclairé à la lumière noire. Cet éclairage fera
apparaître une image voilée. Il s’agit par le biais du dessin de donner à voir l’expérience et
l’impression de l’enfant par rapport à ce lieu de patrimoine qu’est La Grave.
10 écoles primaires de Toulouse et le lycée des Arènes associés au projet
Le Marchand de sable est passé de Doriane Roche
©DR
10 classes de ces écoles primaires participent
à la création de Doriane Roche, Le marchand de
sable est passé. Le projet pédagogique Le
marchand de sable est passé propose de
travailler en collaboration avec une dizaine de
classes d’école primaire toulousaines. L’idée
est de mettre en place un atelier, encadré par
un créateur et un instituteur, où les enfants
sont invités à créer des formes. L’atelier
pédagogique commence par une visite de la
Grave où les enfants (re)découvre le site et son
patrimoine. Cette sortie est suivie d’un temps
de création, mené par Doriane Roche et Mahé
Chemelle, où chaque enfant exprimera par le dessin son ressenti par rapport au lieu, son histoire et
les personnages qui ont marqué La Grave (ex. Infirmières, militaires, religieux, Danseurs). Les
dessins réalisés par les élèves sont ensuite imprimés sur un format carte postale, avec une encre
phosphorescente qui dévoilera, une fois le marchand de sable passé, les réalisations des enfants. Le
second temps est celui de l’événement où le résultat de cette collaboration est présenté et offert. Du
1er au 4 Juillet, à leur sortie du site, les spectateurs reçoivent chacun leur carte, de la main des
médiateurs. Les lampes noires situées sur le chemin de la sortie dévoilent le soir venu les dessins
imprimés en encre phosphorescente. Pour mener simultanément les ateliers avec les élèves
concernés par le projet de Doriane Roche, des élèves de la section communication visuelle du Lycée
des Arènes sont associés.
©DR
Concerts et spectacles Port Viguerie
© Pierre Ricci : Photolosa
Le port fluvial de Saint Cyprien doit son nom à Jean Viguerie, chirurgien-major de l’Hôtel Dieu au
XVIII° siècle. L’homme fut un des premiers à pratiquer la dissection de cadavres lors de leçons
d’anatomie.
La scène installée en plein air Port Viguerie accueillera une soirée de danse et deux soirées de
concert. Ces soirées sont organisées en partenariat avec l’association Reg@rts. L'ambition de cet
événement est de mettre en exergue la créativité de la jeunesse locale et de lui donner les moyens
d'exprimer l'ensemble de son talent dans des conditions professionnelles.
Danse
Port Viguerie
Le Sucre du printemps
Jeudi 1ER juillet – 21h-22h
© Christophe Trouilhet : Photolosa
27 jeunes danseurs : Agathe Brasseur, Agathe Mercier, Audrey Souellé, Audrey Toffoli,
Ayoub Mjouti, Catherine Suorm Tep, Charlotte Maquère, Charly Delporte, Laure Cosquer, Cynthia
Stribick, Cyrielle Pailhes, Emelyne Gilabert, Emilie Mitrano, Gabrielle Lejeune, Guilhem Chatir,
Illiass Mjouti, Julie Dumas, Julie Quelvennec, Julien Raso, Laurie Masse, Manon Privé, Mathilde
Lala, Morgan Mazerm, Pablo Claite, Salomon Mpondo-Dicka, Sixtine Bortolussi, Yannis Gaspard.
Marraines : Marion Muzac/Chorégraphe et Rachel Garcia/Scénographe
Dans le cadre idyllique des bords de Garonne, vingt-sept jeunes danseurs de l’agglomération
toulousaine, qui se sont rencontrés lors de la création du spectacle de danse Le Sucre du printemps
de Marion Muzac et Rachel Garcia, enflammeront la scène sur la musique de Stravinsky le 1er
juillet.
Le Sucre du printemps est une proposition originale de réécriture des fragments de la partition
chorégraphique de Nijinski à partir des matériaux de danses actuelles propres à la génération des
adolescents. Vingt-sept jeunes danseurs de l’agglomération toulousaine se confrontent à cette
œuvre mythique pour récréer une culture fantasmagorique, une sorte de nouveau folklore.
Durée : 50 minutes
Réservation obligatoire : 05 61 59 98 78
Production déléguée : CDC Toulouse/Midi-Pyrénées. Coproduction : Association MZ Productions ; CDC Toulouse/MidiPyrénées ; L’Usine, Lieu Conventionné pour les Arts de la rue. En partenariat avec le Théâtre Jules-Julien. Ce projet
reçoit le soutien de la ville de Toulouse et du Conseil Régional Midi-Pyrénées.
Musique
Concerts
Port Viguerie
© cinqcinqproduction
Les 2 et 3 juillet seront réservés aux concerts. Se succèderont sur scène les espoirs des musiques
actuelles régionales, particulièrement novatrices. Cet événement, représentatif de la diversité des
cultures et des pratiques, se déclinera sur plusieurs thèmes musicaux, en deux soirées durant
lesquelles les publics les plus variés pourront satisfaire leur curiosité. Parrainées par de jeunes
artistes de renommée nationale ces soirées offriront au public toulousain un espace de découverte
propice à l'émerveillement et à la propagation des nombreuses vertus du cinquième art.
2 juillet
20h : Beat Torrent
21h30 : Minimal Orchestra
23h : Ina Cesco
3 juillet
20h : The Dodoz
21h30 : Cats on Trees
23h : Mr Browne
Entrée payante :
5€ en prévente (hors frais) dans les magasins Fnac et sur
Digitick.com
8€ sur place
Sortie définitive
L'association REG@RTS produit le
festival Electro Alternativ et
collabore avec de nombreuses
structures locales (le Bikini,
Camino, Issiminta...) dans la
mise en œuvre de leurs
évènements d'un point de vue
logistique ou administratif. Cette
association est particulièrement
active dans le domaine de la
découverte et de la promotion des
jeunes artistes locaux depuis
presque dix ans.
Le carré historique
©DR
Composé de quatre cours fermées, le carré historique est la partie la plus ancienne de l’hôpital La
Grave. Le long des galeries aux voûtes vieillies, on découvre des traces d’une histoire millénaire.
Certains artistes ont choisi d’investir le lieu dans son ensemble, en déambulation ou au travers de
multiples apparitions.
Ainsi, Jan Vormann va tenter de panser les murs de cet hôpital avec des Legos, pendant que
François Chaignaud et Cécilia Bengolea partiront à la rencontre du public dans les couloirs, les
galeries, les cours.
Pour présenter tous ces projets in situ, il fallait une signalétique particulière ; The Real Camille nous
propose de découvrir les œuvres et le lieu de manière légère et poétique.
Olivier Gal quant à lui animera une émission de radio en direct des vieux murs de La Grave, et
participera à ouvrir ce lieu emblématique. Enfin, une viticultrice engagée, Camille Bauguil,
proposera une cuvée spéciale Imaginez maintenant.
D’autres artistes ont fait le choix de se concentrer sur un espace particulier.
Arts plastiques
Jan Vormann
La Grave
Dispatchwork
©DR
Jan Vormann a gardé une âme d’enfant … il répare les murs du monde entier avec des pansements
de Legos : fissures, cavités, corniches, sont comblées à l’aide des petits modules colorés connus de
tous …
Après Bocchignano, Tel Aviv, Berlin, Amsterdam,
Belgrade, Arnsberg, Saint Petersbourg, Zurich,
Quito, Jan Vormann propose d’investir le site de
Jan Vormann(1983) est un artiste allemand.
la Grave. Au détour d’une galerie, à l’angle d’une
Depuis 2006, il enchaîne les expositions et
cour ou dans les endroits les plus improbables
performances aux quatre coins du monde. Il a
de l’hôpital de la Grave, il réalise ces petites
notamment exposé au Viennese Soulfood
maçonneries éphémères, comme pour contrer
Festival (Autriche), à la galerie Graznava de
l’usure du temps.
St Petersbourg (Russie), et à la galerie Darom
de Tel Aviv.
Performance
François Chaignaud et Cécilia Bengolea,
avec Suzanne Bodak, Lenio Kaklea et Mickaël Phelippeau
La Grave
Danses libres
2 juillet – à partir de 19h
©Monot
Célèbre dans l'entre-deux-guerres pour ses
récitals, François Malkovsky est une figure
singulière et méconnue de l'histoire de la
danse. À la recherche d'un idéal de liberté, sa
danse s'inspire des figures sculpturales
antiques et de son analyse instinctive des
mouvements de la nature et des animaux.
« Cette découverte nous a procuré
l'impression grisante – que doivent ressentir
des archéologues qui exhument de nouveaux
sites – de découvrir un patrimoine
insoupçonné. Le répertoire de François
Malkovsky est composé de danses très brèves,
généralement des soli ou des duos, liées à un
thème ou une expression (la mer, la jeunesse,
la chanson matinale) et accompagnées au
piano. Par sa danse, il souhaitait représenter
un corps libre et joyeux et idéaliser un
mouvement naturel et sans entrave [... ].
Notre projet est de reconstruire un récital de
danses libres, tel que Malkovsky en donnait.
Redonner de la visibilité à ce répertoire a un
intérêt historique mais aussi esthétique. »
François Chaignaux, à propos de sa découverte
du répertoire de Malkovsky.
François Chaignaux proposera ses danses
libres dans plusieurs lieux de l’hôpital de La
Grave, en soirée.
François Chaignaud(1983) est diplômé du
Conservatoire National de Région de Rennes
en danse classique et contemporaine et du
Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris.
Il est l'interprète de chorégraphes comme
Emmanuelle Huynh, Gilles Jobin, Boris
Charmatz, Alain Buffard, Tiago Guedes,
Aydin Teker, Alice Chauchat.
Il a créé Duchesses en août 2009, en
collaboration avec Marie-Caroline Hominal.
Il s'initie à la danse libre de François
Malkovsky et participe à des spectacles de
cabaret aux Etats-Unis. Co-fondateurs de la
compagnie VloVaJoV Pru, Cecilia Bengolea
et François Chaignaud collaborent depuis
2005, créant notamment Miranda remix,
Pâquerette (création antipodes'08) et
Sylphides (création antipodes'09, prix
2009 de la révélation chorégraphique du
syndicat de la critique), ainsi qu'un travail
de restitution des danses libres de François
Malkovsky.
Graphisme
The Real Camille
La Grave
La vue du hublot
©The Real Camille
Afin de guider le public dans ce vaste lieu qu’est
La Grave, The Real Camille propose un projet de
signalétique original et poétique. L’image
principale de la manifestation est un ciel
nuageux mais ensoleillé vu à travers une fenêtre
circulaire. Ce visuel sera présent sur les
éléments visant à mieux comprendre les oeuvres
et à circuler dans l’hôpital.
Les nuages inspirent la légèreté. L’image est en
noir et blanc pour la rendre presque abstraite et
superposée à un aplat de couleur. Le fond rosejaune se fond parfaitement dans le paysage de
brique de La Grave.
The Real Camille (1981) est une illustratrice
et designer graphique sortie de Saint-Martins
à Londres. Elle gagne son pain dans la
publicité mais travaille la nuit sur des projets
qui l'intéressent plus. Elle vit et travaille à
Londres depuis 1999.
Radio
Olivier Gal
La Grave et 89,1 MHZ
Direct radio de FMR
Durant les 4 jours de la manifestation, Olivier Gal, journaliste, animera une émission de radio. Ce
programme sera retransmis en direct sur les ondes de la radio associative FMR.
Interviews d’artistes et d’artisans, chroniques sur la manifestation seront au programme de cet
événement au cœur de La Grave.
Du 1er au 4 juillet
De 17 à 19h
Radio FMR
Radio associative
toulousaine créée en 1981, FMR
est présente sur 89,1 MHZ.
FMR a pour ambition la promotion
de la diversité culturelle et a opté
depuis longtemps déjà pour le
décloisonnement. À l’origine
essentiellement musicale, sa
grille s’est élargie à toutes les
disciplines artistiques : cinéma,
spectacle vivant, arts plastiques
etc.
Viticulture
Camille Bauguil
La Grave
Cuvée Imaginez maintenant
©DR
Respecter le plus possible ce terroir pour permettre la
meilleure expression de l’encépagement gaillacois, c’est
la volonté clairement exprimée de Camille Bauguil.
Depuis les vendanges 2007, les raisins du Castel de
Brames sont vinifiés au domaine en suivant une
méthode artisanale particulièrement originale, qui
favorise les arômes tout en permettant d'extraire le
maximum de couleur et de structure des baies de
raisins.
Ce vin en harmonie avec la nature, Camille Bauguil l’a
proposé pour une cuvée spéciale Imaginez maintenant.
Le Castel de Brames Blanc Sec
Le Blanc Sec 2009 est un assemblage de loin de l'oeil
(cépage gaillacois traditionnel 30%) et de sauvignon
(70%). Les raisins ont été ramassés à maturité
optimale, et le vin nous révèle des arômes de fruits
exotiques avec un bon équilibre en rondeur et acidité.
C'est un vin qui peut se boire légèrement frais à l'apéritif
ou en accompagnement avec du poisson, de la viande
blanche ou encore du fromage.
Camille Bauguil (1981) s’est
lancée dans la viticulture en
2003. Titulaire d’un BTS trilingue,
elle rêvait de voyage. Aujourd’hui,
c’est au cœur de son domaine
qu’elle déclare : « Je voyage sans
me déplacer, au travers de ce que
m’enseigne la vigne ».
Professionnelle engagée, Camille
veut préserver un terroir viticole
ancien et continuer à faire vivre le
métier tout en respectant le
rythme de la Nature et de
l’Homme.
Elle travaille à son compte, à
Castel de Brames.
Le Castel de Brames rouge tradition 2008
Ce vin rouge est un assemblage des deux cépages
traditionnels de gaillac: le fer servadou que l'on appelle
brocol (40%) et le duras (30%) ainsi que de la syrah
(30%).
Le Brocol apporte la puissance sauvage, le Duras la
finesse et la Syrah la charpente. C'est un vin jeune et
fruité qui peut s'apprécier pour les repas de tous les jours et même à l'apéritif.
La Chapelle Saint Joseph
© DR
Sous l’impulsion de Monseigneur Henri de Nesmond, archevêque de Toulouse, les directeurs de
l’hôpital de La Grave organisent une loterie et décident, en 1719, de la construction d’une chapelle.
Cet édifice mettra près d’un siècle à apparaître dans le paysage toulousain : la première pierre est
posée en 1758, mais la Révolution interrompt les travaux entrepris selon les plans de Jean Nelli. La
construction ne s’achèvera qu’en 1845. Construite sur un terrain mouvant car inondable, la
Chapelle sera rénovée de 1935 à 1972.
C’est un édifice remarquable par son plan centré et son dôme couvert de cuivre. Sa silhouette
caractéristique est aujourd’hui l’un des points de repère du paysage emblématique des bords de
Garonne.
La Chapelle reste cependant méconnue et fermée au public. L’acoustique étant caractérisée par une
forte réverbération du son, deux projets musicaux sont spécialement conçus pour la Chapelle Saint
Joseph, l’un pour la voix et l’autre pour instruments. Ces deux projets associent pleinement, dans
leurs réalisations, les élèves du Conservatoire National de Région de Toulouse.
Au regard de ces deux pièces musicales, Ode Rosset, artiste de mât chinois propose une autre
interprétation du lieu. Jouant, cette fois-ci, sur le sentiment de vertige ressenti face au Dôme, et
l’envie irrésistible de lever les yeux au ciel, elle trouble la perception du public en défiant les lois
élémentaires de la pesanteur.
Face à l’entrée de la chapelle, à l’extérieur, faisant écho aux trois projets de la Chapelle, l’œuvre
discrète Infravoice, du Japonais Astunobu Kohira, fera trembler le sol du jardin face à l’entrée de la
Chapelle.
Musique
Chapelle St Joseph
Maxime Denuc
Low
© Fabien Turchet / Pauline Hisbacq
Pièce pour 4 jeunes trombonistes et réverbération – Création
Low est une oeuvre contemporaine composée spécifiquement par Maxime Denuc pour le Dôme de La
Grave. Utilisant l'histoire de l'hôpital comme fil conducteur de la pièce, il compose un drone pour
vents, prenant pour amplificateur naturel la réverbération du lieu.
L'idée étant de transformer une masse sonore cloisonnée dans un espace harmonique réduit vers
une matière libre, étendue spectralement, marquant le changement de direction du lieu au travers
des années.
La jeunesse et la fragilité des interprètes apportera un décalage à la radicalité de la composition et
s'opposera en tout sens à la puissance architecturale du Dôme.
1er juillet
14h – 18h – 21h
2 juillet
14h – 16h – 18h
3 juillet
14h – 16h – 18h
4 juillet
15h – 17h – 19h
Durée : 10 minutes environ. Entrée dans la limite des places
disponibles.
Avec le soutien des Siestes Electroniques et du Conservatoire
National de Région.
Après avoir étudié le piano
classique dès le plus jeune âge,
Maxime Denuc (1983) commence
la composition électronique en
autodidacte
durant
son
adolescence. Dès 2004, il travaille
avec le chorégraphe Samuel
Mathieu et crée la musique des
pièces Game, Yan et Generic-X , en
2009 au Japon. Il intègre la classe
de composition de Bertrand
Dubedout au Conservatoire de
Toulouse en 2005 et étend ses
recherches
aux
timbres
instrumentaux. L'année suivante,
il crée avec Raphaël Hénard le duo
Plapla Pinky, qui se produit en
France et à l'étranger.
Musique
Joël Suhubiette (parrain),
12 jeunes chanteurs, un jeune compositeur et
un jeune chef de chœur
Reverbe
Chapelle St Joseph
Joël Suhubiette, le célèbre chef du chœur toulousain « Les Eléments » a accepté d’être l’un des
parrains de la manifestation. Après avoir visité le lieu, il a imaginé un programme a capella sur
mesure, conçu spécialement pour être interprété par 12 jeunes chanteurs, la plupart issus du
Conservatoire et dirigé par un chef de chœur du CNR de Lyon. Détournant la contrainte des huit
secondes de réverbération, ils invitent ensemble le public, placé au centre et encerclé par les
chanteurs, à vivre une expérience sonore unique... Ils remontent le temps en interprétant deux
œuvres anciennes de Guillaume Boni (1530 – 1594), grande figure du patrimoine musical
toulousain, qui a été maître de la chapelle à Saint Etienne et contemporain du début de la
construction de la Chapelle de La Grave (1578). A ce programme vient s’ajouter la commande d’une
création à un jeune compositeur contemporain du Conservatoire. Un voyage a capella autour de la
transmission et de la création. Ce projet est, pour l’occasion, inscrit au programme pédagogique
des élèves chanteurs du Conservatoire.
1er juillet
15h30 – 20h – 22h
2 juillet
15h30 – 17h – 22h
3 juillet
15h30 – 17h – 22h
4 juillet
16h30 – 18h – 20h
Durée : 10 minutes environ. Entrée dans la limite des places disponibles.
Coproduction : Imaginez maintenant et le Chœur de Chambre Les Eléments.
Avec le soutien du Conservatoire National de Région.
École associée à ces deux projets : Le Conservatoire
National de Région
Projet pédagogique avec 4 à 6 élèves âgés de 12 ans, jouant d’un cuivre
La créativité par le jeu
Par le jeu, les enfants découvrent une façon différente de composer et de jouer qu’ils n’ont pas
encore eu l’occasion d’expérimenter à leur niveau. D’autant que l’enseignement du trombone
commence tardivement par rapport à un instrument plus classique, à cause du poids de
l’instrument et du souffle à produire. A cet âge (avant 12 ans), un tromboniste n’a généralement
pas d’aisance dans le jeu et c’est une donnée entièrement prise en compte par le compositeur. La
pièce qui leur sera proposée sera rythmiquement simple tout en arrivant à trouver une musicalité
dans la forme.
Projet pédagogique pour 10 chanteurs du Conservatoire.
Joël Suhubiette travaillera avec dix jeunes chanteurs du CNR à partir d’une partition a capella de
Guillaume Boni et d’une partition commandée pour l’occasion à un jeune compositeur de l’école.
Cirque
Ode Rosset
Essai Equivoque
Chapelle St Joseph
Un mât planté au centre de la
chapelle, une installation en soi…
comme pour signifier l’envie de
s’élever et de crever le ciel, comme
pour défier la lourdeur de cette voûte
céleste. Il faut bien sûr un brin de
provocation pour oser s’installer
simplement là, à cet endroit, au cœur
de la Grave. Pourtant dès qu’Ode
Rosset entre en scène, le souffle est
coupé.
Elle ose défier l’apesanteur et conçoit
cette performance comme une
exploration des vertiges. Elle joue,
dans un savant mélange de force et de
douceur, avec les accélérations, les
chutes - tantôt lentes ou rapide s’amuse avec l’espace avec une grâce
et une aisance inégalée, presque
innée.
© DR
1er juillet
14h30 – 19h
Artiste spécialisée au mât
chinois, Ode Rosset (1986)
pratique cet art depuis 7 ans.
Considérant l’art comme un
langage universel, Ode Rosset
s’enrichit de ses voyages et
rencontres.
La contradiction entre la force, les
chutes,le vide et la douceur créent
autour de ses performances un
vertige grisant.
Depuis plusieurs années, l’artiste
explore des lieux inédits, chargés
d’histoire, de mythes, de
croyances, dont elle s’inspire.
2 juillet
14h30 – 21h
3 juillet
14h30 – 21h
4 juillet
15h30 – 21h
Installation
Atsunobu Kohira
Infravoice
Jardin - Chapelle St Joseph
© Production Le Fresnoy
« Parler vers le sous-sol et sentir la terre.
La voix plonge au sous-sol, le corps reste sur la
terre. »
Face à l’entrée de la Chapelle, dans le jardin, sera
installé Infravoice, un instrument sonore inventé par
Atsunobu Kohira, inspiré par ses expériences de
tremblements de terre au Japon. Il s'agit d’évoquer
ici le rapport entre l'homme et la terre.
Cet instrument permet de moduler la voix pour
atteindre les fréquences sonores d'un tremblement
de terre. Le foyer est enterré profondément à la
verticale de la position du microphone afin que le
tremblement de la voix puisse se propager dans le
sol. Le fait de sentir la vibration en surface dévoile un
écho qui monte de la terre.
Atsunobu Kohira (1979) est né à
Hiroshima au Japon, il étudie en
France, d’abord à l’Atelier Chardon
Savard à Paris, puis à L’Ecole
Nationale Supérieure des BeauxArts de Paris, et finit sa formation
au Fresnoy - Studio National des
Arts contemporains à Tourcoing. Il
participe à des expositions comme
Ososphère à Nantes en 2009,
Panorama11 au Fresnoy ou encore
Solo show à la Gallerie G à
Hiroshima.
Production : Le Fresnoy - Studio national, 2009
Design - Graphisme
Paperdoll
Jardin – Chapelle
St Joseph
Entrée
L’ Emballement des Rêves
© DR
Revisitant le traditionnel "museum shop"
L'emballement des rêves se présente sous la forme
d'une vaste installation proposant un parcours
ludique accessible pendant les 4 jours de la
manifestation.
Le visiteur est invité à s'approcher de ce grand
cube de toile blanche et à en faire le tour, circulant
de vitrine en vitrine et découvrant au fur et à
mesure l'univers des designers à l'origine du projet.
Telles une suite de cabinets de curiosités, ces
vitrines sont autant de petits mondes poétiques,
habités de créatures de papiers, de motifs rétros,
de typographies nouvelles et de dessins tous
simples : une accumulation de vaisselle, de cartes,
de bijoux, de lampes, de carnets, de sacs... Des
objets connus, revisités, ou plus inattendus,
conçus spécialement pour l'occasion. S'il souhaite
en faire l'acquisition, il lui suffit de saisir une des
cartes mises à disposition et de cocher le numéro
correspondant. À la fin du parcours, il la remet au
guichet prévu à cet effet.
"Pouvoir emporter un petit bout de rêve",
voilà l'idée qui à poussé cinq amies
parisiennes à se retrouver autour d'un
projet commun et à proposer pour la
première fois au grand public leurs
créations. Les 3 soeurs Lavat, (19801984-1986) après des études de design
et de graphisme ont déjà travaillé
ensemble ou individuellement pour de
grandes marques. Elles présentent ici le
fruit de leur imagination débordante,
un univers unique en son genre.
Béatrice Robert (1980), diplômée de
lettres et d'histoire, apporte une
dimension à la fois conceptuelle et
littéraire au projet. Enfin, Laurène
Chesnel (1980), formée à Olivier de
Serres, se charge des illustrations et de
la supervision de la fabrication grâce à
son expérience en agence de
communication.
Cour Saint Joseph
© DR
L’entrée de la cour saint Joseph porte sur son fronton les lettres de l’hôpital. Au-dessus de ce fronton,
une croix de fer forgé rappelle les origines religieuses du lieu.
Les bâtiments qui bordent cette cour ont été construits au XIX° siècle. Trois d’entre eux portent une
devise latine de l’époque qui évoque la pitié, la pieuse charité ou encore le soin aux orphelins. À
l’intérieur de la cour, face à l’entrée, une horloge surmontée d’un carillon fut placée en 1857.
La statue centrale représente Saint Joseph. Dans la religion chrétienne, Saint Joseph est l’époux de
Marie et le père nourricier de Jésus-Christ. Il est le saint patron des familles, des artisans, des
travailleurs, et des mourants.
La légende raconte que lors de la terrible inondation de 1875, qui ensevelit une bonne partie de
l’hôpital sous les eaux, la statue Saint Joseph serait le seul élément à avoir été épargné.
L’une des galeries jouxtant cette cour abritait l’atelier du tailleur, sorte de manufacture où malades
et indigents travaillaient tout le jour.
C’est l’équipe des 5.5 designers qui investira cette cour en proposant une grande vente-performance
au cours de laquelle le public aura l’occasion pour 1€ symbolique de sauver des objets de leur
destruction.
Design
Cour St Joseph
5.5 designers
Save a product for 1€
© 5.5 designers
En 2004, un grand groupe verrier français contacte les 5.5
designers pour dessiner une collection d’art de la table. Ces
produits étaient destinés à satisfaire les nouveaux
comportements culinaires liés au phénomène du «fooding».
Deux ans de travail ont été nécessaires pour élaborer une
collection de 5 objets en mélamine colorée pour le moment de
l’apéritif. À quelques jours du lancement, un changement en
interne provoque l’arrêt net de la commercialisation de la
gamme. Les 45 000 produits étaient pourtant fabriqués,
emballés, étiquetés et prêts à rejoindre les rayonnages des
grands magasins. Invités par la marque à venir constater la
destruction du stock, les 5.5 designers prennent alors la
décision de racheter l’ensemble de la marchandise pour la
diffuser à travers leur propre réseau commercial. En
parallèle, l’équipe organise des « missions de sauvetage
ponctuelles » où chaque produit est vendu 1€ symbolique.
Cette démarche marque un refus du gaspillage dans une
société de plus en plus concernée par la cause
environnementale, mais également une réflexion sur la
responsabilité du designer sur ses produits, qui dépasse la
simple recherche esthétique en montrant qu’il peut proposer
des alternatives commerciales en début comme en fin de vie
d’un objet.
Éléments biographiques :
5.5 designers est un cabinet de
recherche et de consultation en
design crée en août 2003 par
Vincent Baranger, Jean-Sébastien
Blanc, Anthony Lebossé, et Claire
Renard. Les 4 designers se sont
rencontrés durant leurs études à
l’école Nationale supérieure d’Arts
Appliquée et de Métier d’Art
(ENSAAMA) à Paris. Leur premier
projet Réanim qui a donné
naissance à la médecine des
objets marque le début de leur
ascension dans le monde du
design. Aujourd’hui ils vivent et
travaillent à Paris et multiplient
les collaborations avec les
grandes marques.
Cour Sainte Monique
© DR
Derrière la chapelle, accessible à pied seulement et fermée par de grandes grilles de fer forgé se
trouve la cour Sainte Monique.
Dans la religion chrétienne, Sainte Monique, mère de Saint Augustin auquel elle a dévoué sa vie, est
la protectrice des mères et des veuves. Elle est invoquée pour le bon déroulement des
accouchements. Ce n’est donc pas un hasard si elle jouxte les bâtiments de la maternité.
L’Atelier Altern y propose un projet hybride entre paysage et installation, sans restructuration,
mais par l'acte d'un simple apport sur le tracé originel de la cour Sainte Monique.
Paysage
Cour Ste Monique
Aurélien Zoia et Sylvain Morin
Débordement
© DR
Sur le dessin classique d’inspiration du Jardin
d’Eden, la cour Sainte Monique abrite en son
centre un bassin aujourd’hui tari. Quatre
chemins en guise de fleuves du Paradis, et pour
autant, une fontaine sèche qui subsiste comme
point majeur de la composition…
Débordement, c’est la suggestion d’une réalité
tout autant nouvelle qu’évocatrice de sens
primaires du lieu. C’est l’expression cinétique
d’un retournement, une inondation de
mouvements ondulatoires qui recouvre un
espace, au-dessus duquel flotte un nuage de
silhouettes aquatiques, à la fois diaphanes et
scintillantes.
Il s’agit avant tout d’un travail basé sur une
démarche paysagiste élémentaire : celle de
s’émouvoir de l’ordinaire, du commun ou du
banal, par l’expression de l’extraordinaire, voire
du merveilleux. Ainsi, par un simple champ de
bâtons de bois se déployant sur la cour, la
transformation s’opère, et le regard change. En
un jeu d’ondulations, les sticks ligneux émaillent
l’espace comme un motif densément répété,
organisant en surface le dessin dynamique de
vagues contenues par les murs.
Porté par le mouvement, l’œil s’abaisse et se
relève, jusqu’à distinguer une nuée de poissons
aux contours discrets, qui, par le plexiglass,
accrochent temporairement la lumière à la
refléter, ou la laissent discrètement passer au
point de se faire oublier…
L’Atelier Altern a été fondé par Aurélien
Zoia (1983) et Sylvain Morin (1983),
tous deux ingénieurs paysagistes
diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure
de la Nature et du Paysage de Blois. En
2008, après avoir travaillé auprès de
professionnels du paysage, de l’art, de
l’architecture, de l’environnement et de
la maîtrise d’ouvrage, ils décident de
créer leur propre structure, l’Atelier
Altern. Dans cette agence, l’analyse et la
conception sont menées de manière
prospective et sensible, avec une
conscience
résolument
pratique,
innovante,
esthétique,
et
environnementaliste.
Les deux concepteurs y conjuguent avec
passion leur intérêt pour l'art,
l'urbanisme, les sciences sociales et
l'ingénierie environnementale, le tout,
au service du projet de paysage. Ils
travaillent actuellement dans le Nord de
la France et développent leurs
interventions sur l'ensemble du territoire
national,
pour
le
compte
de
commanditaires publics ou privés.
Cour Sainte Anne
.
© DR
Si Sainte Anne n’apparaît pas dans la Bible, elle est citée dans plusieurs évangiles apocryphes
comme étant la mère de Marie et donc grand-mère de Jésus-Christ. Le Moyen Âge marque l’apogée de
son culte, puisque de nombreuses œuvres la représentent alors avec Marie et l’enfant Jésus. Ces
représentations, appelées « trinités mariales », en référence à la Sainte Trinité, sont interdites par
l’Eglise pour éviter toute confusion théologique.
La cour Sainte Anne est la plus petite des cours de l’hôpital La Grave. Elle accueillera néanmoins
deux projets : une sculpture au sol et une œuvre plastique.
Arts plastiques
Cour Ste Anne
Théa Landerer et Oriane Zugmeyer
Vases communicants
© DR
Vases communicants est une réalisation in situ,
prenant en compte l’histoire du lieu et les
circulations que suggère son architecture. Ce basrelief en pleine terre est une sculpture à l’échelle 1
des voûtes de la galerie adjacente. Modelée par un
travail de damage, la terre exhume les formes sous le
niveau du sol, supposant un travail de
découvrement proche de celui de la fouille
archéologique. Cette œuvre est marquée par le
contraste qui existe entre les formes du bas-relief,
denses, pleines et ancrées dans le sol et des objets
en céramique reprenant ces mêmes volumes
retournés, mais avec des épaisseurs différentes.
Le surgissement de ces morceaux de galeries
enfouies pourrait laisser supposer que c’est tout un
bâtiment qui sommeille sous nos pieds, oublié
depuis bien longtemps dans les profondeurs de la
terre.
Théa Landerer (1985) a achevé ses
études à l'Ecole d'Art de Toulouse en
2008. Elle a depuis développé un
travail de sculpture qu'elle complète
par diverses expériences liées à la
céramique, la maçonnerie, la
boulangerie, l'image.
Oriane Zugmeyer (1988) est
étudiante en quatrième année dans
la même école. Elle a participé au
projet photographique "Etat des Lieux
d'un Territoire qui change", et a suivi
la réalisation du projet Coauteurs,
ateliers ouvrant une correspondance
entre un groupe de détenus et une
classe de terminale.
Elles tentent actuellement de
développer au Maroc un travail
conjoint lié à l'architecture et aux
arts décoratifs.
Sculpture
Cour Ste Anne
Céline Cadaureille
Une part du gâteau
© DR
Dans la cour Sainte-Anne, un socle de brique
orphelin semble avoir perdu sa statue. Cet
étrange élément évoque à Céline Cadaureille les
plateaux des pièces montées sur lesquels on
dispose les pâtisseries dans les mariages. Afin
d’égayer cette petite cour où tant de malheurs se
sont croisés, la plasticienne propose une
sculpture qui ne présente qu’une part du gâteau,
la partie supérieure. L’ensemble devient ainsi
une curieuse pièce montée, gourmande et
aguicheuse, le temps du festival d’Imaginez
maintenant.
Après un Master recherche (DEA) d'arts
plastiques à l’Université Toulouse Le
Mirail, Céline Cadaureille (1981)
obtient en 2006 un DNSEP aux BeauxArts de Toulouse, avec les félicitations.
Elle obtient en 2009 un Doctorat en
arts plastiques à l’Université Toulouse
Le Mirail sur le thème de « L’Obscénité
et les limites du voir ». L’exposition
Vice-versa en 2009 lui est consacrée à
la galerie d’art contemporain de La
Fabrique Culturelle du Mirail,
présentant ses sculptures et ses
dessins et elle a participé à de
nombreuses expositions collectives, en
France, mais aussi en Italie.
Installation plastique
Cour Ste Anne
Marie Welles
Bowling
er
Du 1 au 4 juillet – 20h-00h
©Marie Welles
Dans une des galeries qui encadrent la Cour Ste
Anne, Marie Welles propose un bowling. Sur une
piste de 13 mètres, les spectateurs pourront
tenter d’atteindre les quilles. Un écran diffusera
les scores de chacun et le gagnant remportera un
trophée, créé par la jeune artiste.
Un projet de l’association Point de Fuite.
Marie Welles (1986) est étudiante
aux Beaux-Arts de Toulouse en 5ème
année. Elle a travaillé à la galerie
Sollertis (Toulouse) à l’occasion des
Printemps de Septembre 2008 et
2009. Décembre 2009, elle participe
à l’exposition Il n’y aura pas de crise
de foi cette année qui se tient à
Bordeaux.
Durant l'été 2008, elle participa à
une exposition de photographie à Foz
Calanda en Espagne.
Installation
Cour Ste Anne
Etienne Rivière
Treble
©DR
Le projet d’ Etienne Rivière se présente sous la forme de trois armatures de lits d’hôpital en tuyaux
de cuivre, plongés dans un bassin circulaire recouvert de carrelage blanc et rempli de lait.
Il s’agit d’un travail sur l’absence, la tension, la fragilité, la transmission d’énergie, la circulation, la
maternité et la féminité.
L’installation sera éclairée par un néon circulaire suspendu au dessus, au centre du bassin.
Rappelant les lits d’un dortoir d’hôpital ou d’une salle d’opération, les carcasses sembleront flotter
sur une nappe de lait. La forme du bassin induit une circulation du spectateur qui se lit dans les
matériaux utilisés (le cuivre, ainsi que le gaz contenu dans le néon).
La couleur blanche du lait et des carreaux est une référence au monde hospitalier.
Mais aussi, à la maternité…
Le lait serait, selon certaines croyances, un symbole lunaire. Sur le plan spirituel, le cuivre est un
puissant outil de méditation, il est en quelque sorte un conducteur vers le ciel. Il est
symboliquement un medium de passage d’énergie. Aussi sur le plan physique, il atténue les
rhumatismes articulaires ; purifie le sang en chassant les toxines.
Cette installation, invite par son calme et sa sérénité à une sorte de méditation.
La forme du bassin induit une circulation du spectateur qui se lit dans les matériaux utilisés (le
cuivre, ainsi que le gaz contenu dans le néon).
Titulaire d’un Baccalauréat professionnel EDPI (Etude et Définition
de Produits Industriels), Etienne Rivière (1981) a multiplié les
expériences professionnelles. Conception de prototypes, création
graphique, modélisation… Au travers de ces projets, le jeune
artiste a acquis des techniques variées telles que le travail du bois,
le moulage ou la fresque. Il a participé en 2009 à l’exposition
"Diplômés 2009" de l'Ecole des Beaux Arts de Valenciennes, à la
galerie du VIA (Paris) pour "Les écoles de Design 2009" ainsi qu’à La
Châtaigneraie (Belgique).
Projections
Cour Ste Anne
Antoine Couret
Là, grave…
©Antoine Couret
Dans un couloir discret, Antoine Couret propose une projection où l’incongru et l’absurde se mêlent
pour proposer une vision décalée, revisitée, de l’hôpital La Grave. Suite d’images fixes, ce film met en
scène des occupations intempestives du lieu par des corps figés qui semblent s’effondrer
subitement. Dans ce jeu permanent avec la gravité, l’artiste semble vouloir illustrer une chute
brutale et inévitable. Là ? Grave !
Antoine Couret (1981) est actuellement danseur au sein de la
formation professionnelle du CDC Extensions. Titulaire d’un DNSEP
d’Expression Plastique obtenu en 2007 à l’école nationale d’Art de
Paris-Cergy, il a travaillé notamment comme médiateur au Palais
de Tokyo et comme costumier pour l’émission A prendre ou à
laisser.En 2004, il a été interprète pour le chorégraphe Daniel
Doebbels, en 2006 performer pour le chorégraphe Toméo Vergés. En
2010, il a créé une performance pour les Hors Lits de Toulouse et
travaillé avec Christian Rizzo pour la production du Théâtre du
Capitole Erwartung…
Cour de la Maternité
©DR
Jusqu’au XIX° siècle, la maternité de Toulouse était située à l’Hôtel Dieu Saint Jacques, mais le fort
taux de mortalité, qui touchait tant les mères que les enfants, poussa les dirigeants à délocaliser
ce service à l’hôpital La Grave.
Cette époque est marquée par les progrès considérables réalisés en obstétrique et par la véritable
révolution que constitue la pasteurisation. Dans les galeries jouxtant la cour de la Maternité,
l’hygiène devient primordiale, la gynécologie et l’obstétrique évoluent. Proche de la faculté de
médecine d’alors, cette clinique accueillait régulièrement des étudiants, qui venaient assister aux
accouchements.
Dans cette cour très fermée se tiendront des concerts et un concours de courts-métrages.
Musique
Concerts des Siestes Electroniques
Soirées coréalisées avec les Siestes Électroniques
Dans la cour de la maternité, une petite scène sera installée pour des concerts coréalisés avec les
Siestes Electroniques. L’ambiance sera à la détente et à la convivialité, privilégiant un rapport
intimiste du public avec les groupes invités. La programmation est volontairement éclectique avec
des concerts live de musique contemporaine, de jeunes groupes de nouvelle chanson française, de
folk, de hip-hop, de musique électronique. Les groupes pressentis sont en partie originaires de
Toulouse, mais aussi d’Angleterre, d’Autriche et bien sûr du reste de la France.
2 juillet
20h : Milkymee
21h : Principles of Geometry
3 juillet
20h : Abstraction
21h : Onra
4 juillet
20h : La terre tremble
21h : Pierre-Yves Macé
5€ par concert
Dans la limite des places disponibles.
Structure toulousaine, les Siestes
Electroniques essaient, année après
année, de susciter la curiosité de leurs
spectateurs et de continuer à représenter
un évènement à part, festif, agréable,
simple et ouvert autant qu’intransigeant.
Concerts exceptionnels, soirées club et
après-midis musicales gratuites, offrent
ainsi autant d’écrins au meilleur des
musiques actuelles. La programmation y
est riche, parfois exubérante, toujours
pétillante et ose sans complexe le grand
écart des genres, un crossing-over inédit
des périodes et des familles musicales.
Cinéma
Cinéma d’animation
Soirées de projection réalisées en partenariat avec La Ménagerie de Tournefeuille
Sous le ciel étoilé des chaudes soirées d’été, installé dans la cour de la maternité, le public
découvrira une quinzaine de courts-métrages de films d’animation. Ces films sont sélectionnés à
partir du concours lancé en février avec La Ménagerie de Tournefeuille auprès de jeunes candidats
sortant d’écoles ou simplement autodidactes utilisant toutes sortes de techniques (dessins
animés, animation en volumes, etc.)
À l’issue des 4 jours, un jury sélectionnera les 3 lauréats.
1, 2, 3 juillet
22h-00h : Projections des courts-métrages
4 juillet
19h : Prix du Jury et du Public
22h-00h : Projections des courts-métrages
Entrée gratuite. Dans la limite des places disponibles.
La Ménagerie de Tournefeuille
Créée en 2000, La Ménagerie
(association Loi 1901) est un collectif
d'artistes et de techniciens passionnés de
cinéma d'animation. L'association promeut la
création artistique comme lien social, vivier
culturel d'échanges et support pédagogique
privilégié. La Ménagerie a pour vocation de
créer des films d'animation et d'en encourager
la pratique. Ses activités sont de l’ordre de la
production de films d'animation, d’actions de
sensibilisation, de formation à l'animation et
de spectacle en image par image, et de
développement d'outils de création.
Le Pavillon Lasserre / Cour Saint Vincent
©DR
Le dortoir des Sœurs donnait sur la cour Saint Vincent. Lorsqu’il se passait quelque chose d’anormal
la nuit, un malade « de confiance » venait sonner la cloche attenante à leurs chambres.
Le pavillon Lasserre fut construit dans les années 1960, et est désaffecté depuis près de 20 ans.
C’est dans cet espace que se tiendra la future Cité de la Danse. En guise de préfiguration Extensions,
la formation professionnelle du CDC Toulouse/Midi-Pyrénées investira le bâtiment pour une
performance de danse imaginée sur mesure.
Performance / Danse
Formation Extensions
Cette fête où l’on voulut nous voir danser
Pavillon Lasserre
(titreerprovisoire)
Du 1 au 4 juillet – 22h-00h
©DR
Formation Extensions : Antoine Couret, Jean David, Anne Deroo, Clément Garcia, Maxime Guillon,
Olivia Lioret, Ignacio Lopez, Yuta Ishikawa, Luvyen Mederos, Angèle Talou, Pierre Vu Van Kha.
Parrains : La Compagnie Androphyne – Pierre Johann Suc et Magali Pobel
La compagnie Androphyne encadrera la formation Extensions, dans un projet pédagogique de fin de
stage.
Les 11 jeunes danseurs investiront le pavillon Lasserre, pour une représentation tout en ombre et
lumière. Le public sera en effet à l’extérieur, dans la cour Saint Vincent, et pourra voir et apercevoir
les corps en mouvement par les vitres du bâtiment. Des projections vidéo des corps en mouvement
proposeront au public la scène sous un angle différent.
Appuyé sur les notions de temps et de mouvement, le projet propose de jouer sur la temporalité, sur
l’histoire du lieu tout en créant un va-et-vient entre exhibition et espace privé par le biais de
reconstitutions intimistes.
La Formation Extensions
La formation professionnelle Extensions est encadrée par le
CDC Toulouse/Midi-Pyrénées et existe depuis plus de 10 ans.
Elle est ouverte aux jeunes danseurs contemporains. Chaque
année, une dizaine de danseurs enchaîne stages, ateliers de
recherche, de composition, d’improvisation, et cours
techniques afin de perfectionner son art, aux côtés de
chorégraphes et d’intervenants divers. À partir de la rentrée
prochaine, la durée de la formation Extensions passe de huit
mois à deux années.
Appartement de l’aumônier, bureaux, bibliothèque
©DR
L’aumônier était le prêtre rattaché à l’hôpital. Il célébrait les messes, baptêmes et enterrements
dans la chapelle. Il disposait d’un appartement extrêmement vaste, aujourd’hui quasiment vide et
comprenant une petite chapelle privative. C’est cet espace intime qu’investissent Rémi Groussin et
Marion Brusley, en donnant vie au lieu au travers de vidéos et d’installations sonores. Les actuels
bureaux accueilleront le Lido, pour des représentations circassiennes tandis que dans la
bibliothèque, Jan Vormann maintiendra en vie des bulles de savon.
Vidéoprojections et performances musicales
Appartement de l’aumônier
Rémi Groussin
Le nouvel appartement privé de
l’ancien aumônier
© Rémi Groussin
Rémi Groussin investit l’appartement de l’aumônier avec
poésie et légèreté. Loin de dénaturer le lieu, l’artiste s’adapte
à l’espace, au mobilier, aux objets dispersés. Il y intègre des
projections vidéo réalisées avec différents protagonistes
dans le lieu même, mais dans des temps différents. Ces
vidéos se confrontent à des actions en direct de personnages
bien en chair. Le tout crée un rythme particulier et conduit à
une réflexion sur la temporalité de ce lieu.
Le soir du vernissage, l’artiste mettra en place des
expériences sonores avec des musiciens.
Le dernier jour, Rémi Groussin proposera une course de vélo
originale mettant en scène deux intervenants. Ces derniers
seront dos contre terre, le vélo suspendu sur leurs corps et ils
pédaleront à vide.
Rémi Groussin (1987) poursuit
aujourd'hui ses études aux Beaux
Arts de Toulouse. Ancré dans des
luttes de temporalités, en direct
ou bien montées, son travail
vidéographique prend place dans
des espaces, où toutes les
actions, les formes, les rythmes
s'entrecroisent, se répondent,
ouvrant une visibilité sur nos
rapports à se mouvoir.
Installation sonore
Marion Brusley
Appartement de l’aumônier
En déshérence
© Marion Brusley
Dans une des petites pièces de l'appartement,
seule une chaise est installée, face au mur.
Un casque d'écoute est accroché devant elle.
Elle fait partie de tous ces objets abandonnés dans
cet appartement vide, comme en attente d'un
nouveau propriétaire.
Pour écouter ce qui se passe dans le casque, le
spectateur est invité à s'asseoir sur la chaise.
A travers cette bande-son, il s'agit de faire voyager
le visiteur dans différents univers et d' imaginer les
choses décrites par ces gens lorsqu'eux-mêmes ont
pris le temps de s'asseoir.
Marion Brusley (1986) est une jeune
artiste qui vient de finir ses études à
l'École des Beaux Arts de Toulouse. Ses
objets ou résidus d'objets empruntés à
la vie quotidienne et à l'industrie sont
modifiés, déplacés, de façon à ce que
leur statut s'en trouve mis en question.
Il s'agit dans sa démarche de tenir
compte aussi de la part participative
du spectateur, de l'échelle du corps et
du temps et des possibilités critiques
et poétiques qui se dégagent de ces
manipulations. Ses pièces sont en
quelque sorte des re-créations, des
remakes, des traductions, qui
abordent des thèmes récurrents tels
que le sens et le non- sens ou encore
l'absence.
Cirque
Bureaux
Le Lido
Ça
déborde !
er
Du 1 au 4 juillet – de 18h à 22h
© DR
Onze artistes de cirque - acrobates, jongleurs, contorsionniste ou fil-de-fériste mais également
comédiens, danseurs et musiciens - issus de la formation du Centre des Arts du Cirque de Toulouse
investissent un étage de La Grave durant une performance de 4 heures.
Au premier abord c’est un univers étrange et décalé qui s’offre à voir. Mais dans l’intimité de cette
curieuse société, il se dégage un certain bonheur et une belle humanité. Bien que chaque
personnage soit physiquement emprisonné et/ou dérangé, les actions qu’il exécute et l’univers qu’il
construit sont une échappatoire vers la liberté. Tous acceptent cette situation, pour laisser place à
la rêverie et à cette douce folie, si agréable.
Le spectateur, s’immisçant dans leur intimité, se retrouve alors mêlé à cette étrangeté joyeuse.
Cette proximité avec les acteurs influence sans conteste son parcours. Il sera pris par les mains de
portiers et surpris par divers évènements. Dans cet espace-temps particulier, il est rendu actif, libre
d'aller et de venir, d'assister aux performances prévues ou simplement de visiter le lieu.
Sous chaque œil et à chaque moment c'est un spectacle unique qui se joue. Ainsi du premier au
quatrième jour le spectateur pourra revenir, et assister à d'autres formes, étayant sa vision globale.
Réalisé avec le soutien du Centre des Arts du Cirque de Toulouse – Le Lido
Installation
Bibliothèque
Jan Vormann
SLEM3-Soap Bubble Life Extension Machine
©DR
SLEM3, est le nom barbare de cette machine inventée Jan Vormann pour maintenir en vie une bulle
de savon. Face aux machines très sophistiquées qui existent dans les hôpitaux pour maintenir la
vie artificiellement, cette machine paraît bien désuète… mais elle s’avère désarmante par sa
simplicité et sa fragilité, son apparente inutilité et sa grande capacité à faire rêver.
Jan Vormann(1983) est un artiste allemand.
Depuis 2006, il enchaîne les expositions et
performances aux quatre coins du monde. Il a
notamment exposé au Viennese Soulfood
Festival (Autriche), à la galerie Graznava de
St Petersbourg (Russie), et à la galerie Darom
de Tel Aviv.
Couvent des Clarisses
Au XV° siècle, le vieux couvent des religieuses Bénédictines est cédé par le Prieur de la Daurade aux
religieuses de St François. Ces nouvelles Clarisses, sont désignées comme les Dames de La Porte,
dites Minourettes ou encore Tièrcerettes.
Aidées des Capitouls et de différents ordres religieux, les Clarisses rebâtissent totalement leur
couvent au XVII°. Après la Révolution, le couvent est investi par des militaires et devient l’Hôpital
Christophe Colomb. Enfin, en 1797, l’espace est annexé par l’Hôpital La Grave et consacré aux
aliénés.
L’hôpital de La Grave couvre alors 6 hectares et devient le plus grand établissement hospitalier de
la ville.
Le XVIII° siècle marque un tournant décisif dans le traitement de la folie. Sous l’influence du Dr Pinel
notamment, qui laisse son nom au Pavillon pédo-psychiatrique actuel, les aliénés sont désormais
considérés comme des malades et font l’objet de nouveaux traitements médicaux qui ne cesseront
d’évoluer. Ce changement majeur entraîne la fin des cachots et dessine la nouvelle architecture du
couvent : des cours entourées de cabanons où les malades pouvaient circuler sans chaînes.
Installation
Pauline Prat – Marie Johanna Cornut
Kiosque
Devant les pigeonniers
© Prat et Cornut
Au cœur de l’un des espaces verts de La Grave apparaît
un kiosque entièrement fermé.
Sa présence est incongrue ; il est sur pilotis, une fine
fumée s’en échappe. L’édicule tranche avec l’espace
environnant. Cette sculpture représentant une
architecture destituée de sa fonction habituelle
convoque une scénographie particulière. Ses qualités
étranges et festives rentrent en écho avec le statut de la
bâtisse en pleine reconversion. Sa présence éphémère
contraste avec le caractère historique de l’hôpital La
Grave.
Un projet de l’association Point de Fuite .
Marie-Johanna Cornut (1986) finit
son cursus scolaire à l'école
Supérieure des Beaux Arts de
Toulouse.
Son travail a plusieurs facettes. Elle
s'intéresse aux différentes formes de
représentations comme l'évènement,
l'action, la performance.
D'autre part, elle questionne le
rapport entre sculpture, installation
et architecture.
Pauline Prat est née à Foix le 16 mai
1986. Elle étudie aux Beaux Arts de
Toulouse depuis 2004.
Son travail se caractérise par la
pratique de médium variés tels que
l'écriture, le dessin, le web,
l'installation, la sculpture, et
l'architecture.
Ferronnerie d’art
L’ Escoussière
Benoît Hérouard
Ferronnerie d’art
©Bernard Delorme
Au sein de l’atelier Benoît Hérouard, ferronniers d’art et
métalliers s’appliquent à créer, concevoir et réaliser des
ouvrages d’excellence.
Lancé à la recherche d’un équilibre sans concession
entre harmonie des proportions, finitions irréprochables
et sécurité sans faille, l’Atelier Benoît Hérouard est à la
fois gardien du patrimoine et défenseur des métiers
d’art.
Au cours des balades dans les styles et les techniques,
l’exigeante passion qui anime l’atelier crée une alchimie
entre le respect des traditions et un esprit d’avantgarde. C’est ainsi que par la maîtrise des artisans d’art
l’ouvrage devient œuvre grâce à une (p)réparation
minutieuse où chaque détail est mis au service de
l’harmonie d’un ensemble.
Durant dix ans Benoît Hérouard
[1980] a parfait son art du métal
dans différentes villes de France
avant d’ouvrir son atelier de
ferronnerie d’art, il y a cinq ans,
au cœur du quartier SaintCyprien sur la rive gauche de
Toulouse.
5, rue de l’Amiral Galache
31 300 Toulouse – France
Artisanat
Cour Sainte Germaine
Les Compagnons du Devoir
Ateliers vivants
Le site de l’hôpital de La Grave nous donne un très
beau prétexte pour mettre en valeur les métiers
liés à la construction et à la restauration du
patrimoine. Plutôt que d’exposer des objets finis
liés au travail de fer, du bois, du verre, pendant
les 4 jours, les Compagnons du Devoir
travailleront sous les yeux des visiteurs. L’accent
sera mis sur cette gestuelle. En s’inspirant du
site, ils réaliseront sous nos yeux des maquettes,
des dessins ou des modèles réduits. Ils vendront
leur production lors d’une vente aux enchères
exceptionnelle le dimanche 4 juillet à partir de
17h30, dont les bénéfices seront reversés au
Téléthon.
Au fil de la visite, les artisans au même titre que
les artistes sont mis en avant. L’enjeu de cette
manifestation est de valoriser la jeunesse
créative et tous les savoir-faire, dans un lieu
patrimonial. Les œuvres créées in situ ont
permis parfois la rencontre avec de jeunes
artisans, sans lesquels elles n’auraient jamais
vu le jour. Le lien existe depuis toujours,
simplement ici, il est révélé au public.
©DR
1, 2, 3 juillet
Les Compagnons du devoir
De 11h à 20h : Ateliers vivants, Cour Sainte Germaine
4 juillet
17h30 : Vente aux enchères, Cour de la Maternité
Les Compagnons du Devoir sont
des hommes de métier groupés en
une association de type loi 1901,
reconnue d’utilité publique. Ils
accompagnent
les
jeunes
artisans
vers
la
vie
professionnelle par le biais de
l’apprentissage. Ils organisent
également des colloques, des
rencontres, des conférences sur
les métiers, et publient thèses,
mémoires et études techniques.
Autour d’ Imaginez maintenant…
Les parrains associés au projet
Christian Rizzo
Styliste, sculpteur d’espace, artiste pluridisciplinaire,
Christian Rizzo se tourne vers la performance, le théâtre et la
danse dans les années 1990. En 2003, il est résident de l’École
supérieure des beaux-arts de Toulouse ; il reçoit le Grand Prix de
la critique du Syndicat professionnel de la critique dramatique
et musicale (2002-2003). En 2004, Christian Rizzo présente
Autant vouloir le bleu du ciel et m'en aller sur un âne. En
collaboration avec Caty Olive et Gérôme Nox. Il réalise la
scénographie de l'exposition Le cas du sac pour l'UCAD et Hermès
au Musée des Arts décoratifs de Paris, ainsi qu'une nouvelle
pièce dont le titre est Ni fleur, ni Ford Mustang pour le Ballet de
l'Opéra de Lyon. Il vient de présenter au Théâtre du Capitole la
mise en scène de l’opéra Erwartung.
Marc Claramunt
Paysagiste DPLG, Marc Claramunt dirige l'atelier PHUSIS,
paysagistes. Il est Vice-Président de la Fédération Française du
Paysage. Il est également Paysagiste-conseil de l’Etat et corédacteur en chef de la revue Pages Paysages.
Jérôme Delormas
Ancien directeur artistique du Centre d’art de la Ferme du
Buisson, il a dirigé l'Institut français de Bilbao et l'Institut
franco-japonais du Kansaï à Kyoto. En 2006, il est nommé à la
direction du Lux, scène nationale de Valence, et a codirigé en
2007 la sixième édition Nuit blanche, à Paris. Il a été directeur
artistique de Lyon 2013 – Capitale Européenne de la Culture et
sera le directeur général de la Gaîté Lyrique,
ancien théâtre
d'Offenbach en cours de rénovation dans le IIIème arrondissement
à Paris, voué à devenir un "lieu culturel dédié aux musiques
actuelles et aux arts numériques".
Le Comité artistique
La sélection des projets en arts plastiques a été opérée par un comité artistique constitué de :
Pascal Pique
Il a été chargé des expositions au Centre d'Art Contemporain Le
Consortium et au Centre Culturel Universitaire de l'Atheneum à
Dijon de 1989 à 1993, puis au Nouveau Musée/Institut d'Art
Contemporain à Villeurbanne de 1993 à 1997. Il est
actuellement Directeur du département « Art contemporain et
diffusion régionale » aux Abattoirs, Musée d'art moderne et
Centre d'art contemporain à Toulouse. Il y dirige depuis 1997 les
politiques d'acquisition et d'exposition. Pascal Pique est
également directeur du FRAC Midi-Pyrénées.
Manuel Pomar
Manuel Pomar est co-directeur du Lieu Commun – Espace d’Art
Contemporain de Toulouse.
PLAN-9 est l’association issue de la mutualisation des 3
associations, ALaPlage, Annexia et Volksystem. PLAN-9 propose
ses créations dans son espace le Lieu-Commun et hors les murs
(expositions, projections, concerts, médiation, ateliers
pédagogiques) et étend ses activités à des résidences, ateliers,
conférences, rencontres, accueil d’autres structures.
Michel Métayer
Michel Métayer dirige de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de
Toulouse. Enseignant en art et en littérature, il a organisé de
nombreuses expositions en France et à l’étranger, notamment
deux expositions consacrées à Blumenfeld, à Prague et à
Fribourg en Suisse
Les Parrains porteurs de projets
Joël Suhubiette
Parrain du projet Reverbe
Joël Suhubiette a créé en 1985 l'ensemble vocal "Les Eléments" puis en 1997 le choeur de chambre
"Les Eléments", ensemble d'une vingtaine de chanteurs professionnels. Avec ces formations, il
interprète principalement le répertoire du XX° siècle, passe des commandes à des compositeurs et
interprète la musique pour choeur d'aujourd'hui (Burgan, Hersant, Paulet, Pécou, Harvey, Ton That
Tiet...). Il dirige également l'oratorio baroque et classique et les oeuvres chorales avec ensemble
instrumental du XX° siècle. Il dirige également à Tours depuis 1993 l'Ensemble Jacques Moderna,
formé d'un choeur de 16 chanteurs professionnels et d'un ensemble d'instruments anciens
spécialisés dans le répertoire des XVI° et XVII°. Il a été pendant une dizaine d'années l'assistant de
Philippe Herreweghe au sein de la Chapelle Royale et du Collegium Vocal de Gand. En 2005, il est
lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral décerné par l’Académie des Beaux-Arts de
l’Institut de France et en 2006, il remporte la distinction « ensemble de l’année » aux Victoires de
la Musique classique.
Marion Muzac
Marraine du Sucre du printemps
Marion Muzac a étudié la danse classique au Conservatoire National de Région d’Aurillac. Après des
études universitaires en commerce et communication elle occupe le poste de médiatrice culturelle
au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse / Midi-Pyrénées et parallèlement bénéficie
des cours dispensés dans ce lieu. Une rencontre déterminante avec Louise Burns la décide à
poursuivre sa formation chez Merce Cunningham à New York. En 2002, elle fonde avec Jérôme
Brabant le «UND und ballet [...]» - Roomy Dancing, GALA et Pavillon. Elle collabore avec des
metteurs en scène pour le théâtre et l’opéra, notamment aux côtés de Mireille Laroche de la Péniche
Opéra et avec Marie-Christine Orry pour Un ange passe et les comédiens de l’Atelier Volant du TNT
Toulouse. Diplômée d’Etat en danse contemporaine et classique, elle enseigne au Conservatoire
National de Région de Toulouse depuis 1999. Actuellement, elle anime des ateliers de
sensibilisation à la danse dans les écoles primaires et collèges où elle présente le duo hero hero , créé
avec le saxophoniste David Haudrechy.
Rachel Garcia
Marraine du Sucre du printemps
Rachel Garcia est titulaire d’un DNSEP de l’Ecole Supérieure de Beaux Arts de Toulouse en design
d’espace. Elle s’est formée à la danse contemporaine au Conservatoire de Toulouse, dans la
Compagnie Colline à Istres, à New York chez Merce Cunningham et Trisha Brown ainsi qu’au CDC de
Toulouse et auprès de la Compagnie Damaged Goods, Meg Stuart. Depuis 2001, elle conçoit et réalise
des scénographies et des dispositifs plastiques pour la danse contemporaine. Elle collabore
régulièrement avec les chorégraphes David Wampach (Auto, Quatorze, Bascule, Circon c is), Hélène
Iratchet (Hommage d’un demi-dimanche à un Nicolas Poussin entier, Jack in the Box, En privé à
Babylone, Prestissimo), James Carlès (Opus 7, A love supreme) et l’association Voie E (Les Gens
pourront toujours dire que...), Aragorn Boulanger (de 0 à 1) et Heddy Maalem (Mais le diable
marche à nos côtés).
Compagnie Androphyne
Pierre Johann Suc et Magali Pobel – Parrains de Cette fête où l'on voulut nous voir danser
Depuis 1999, le duo chorégraphique Pierre-Johann Suc et Magali Pobel choisit d!investir la danse
dans tous ses états.
Solo, duo, installation, performance, vidéo... Androphyne fait peu cas des frontières disciplinaires
quand il s!agit d!envisager le geste chorégraphique au-delà de ses territoire et langage propres.
Depuis leur première création “Quelques gouttes de pluie bavardent en riant avant de sauter dans le
vide”, présentée au Centre National de Danse Contemporaine d!Angers et au Centre Chorégraphique
National d!Orléans, Pierre-Johann Suc et Magali Pobel ne se quittent plus. Enchaînant les créations
sur une endurante et viviﬁante respiration.
Les écoles
Pour la préparation en amont de la manifestation
ESC Toulouse – « Mécénez maintenant »
Des étudiants de l’ESC Toulouse ont élaboré un projet de mécénat, visant à recueillir des
financements pour la manifestation Imaginez maintenant.
IEP Toulouse
Une dizaine d’étudiants de l’IEP du Master Médias, Culture et société de la connaissance sont
mobilisés pour la réalisation de sujets audio, vidéo et écrits sur les artistes de la manifestation et
suivent l’avancée de leur création. Par exemple, un premier groupe réalise actuellement une « carte
postale sonore » sur les visites des groupes scolaires concernés par le projet de Doriane Roche. Ce
contenu qu’ils réaliseront d’ici la manifestation sera mis en ligne sur le site Internet d’Imaginez
maintenant.
Université Toulouse I
Avec le Master 2 Professionnel Administration et communication des activités culturelles, dans le
cadre d’un projet tuteuré professionnel, nous avons travaillé avec trois étudiants sur la
communication virale.
Pour la création de projets artistiques
Conservatoire National de Région
Le CNR est associé à deux projets qui vont prendre place dans la chapelle de La Grave : le premier est
une collaboration avec le parrain Joël Suhubiette et le second est une participation à la création de
Maxime Denuc, Low.
Lycée Agricole d’Auzeville
Le lycée Agricole d’Auzeville est associé au projet Paysages en exil. Après avoir planté et entretenu
les pousses de la serre, les élèves seront également présents pour activer cette installation pendant
les quatre jours de la manifestation : expliquer au public la démarche, leur remettre leurs précieux
paquets, les guider si nécessaire lors de la plantation dans le jardin collectif …
Ecole Lespinasse / Ecole Bonnefoy / Ecole Bonhoure / Ecole des Sept-Deniers / Ecole
Patte d’Oie
10 classes de ces écoles primaires participent à la création de Doriane Roche, Le marchand de sable
est passé.
Lycée des Arènes
Pour mener simultanément les ateliers avec les élèves concernés par le projet de Doriane Roche, des
élèves spécialisés en communication et graphisme du Lycée des Arènes sont associés.
Formation Extensions
Les 11 danseurs de la formation professionnelle Extensions du CDC Toulouse/Midi-Pyrénées
proposeront un projet de danse encadré par la compagnie Androphyne dans le pavillon Lasserre.
Les structures associées au projet
La Mission Locale de Toulouse – Antenne Bagatelle-Faourette
La Mission Locale de Toulouse est constituée en association loi 1901. L’équipe assure
une veille permanente pour apporter aux jeunes des informations pertinentes,
actualisées et adaptées à chaque situation, sur les domaines de l’emploi, de la
formation, du logement…. Pour permettre l’autonomie des jeunes face à ce
foisonnement d’information, favoriser l’accès aux droits, rendre le jeune acteur, la
Mission Locale propose et développe sur chacune des antennes « un espace
d’information » en libre accès ou accompagné.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la HauteGaronne
La Chambre des Métiers et de l’Artisanat assure, pour les artisans, les apprentis et
les organisations professionnelles de l'artisanat, une mission de formation, de
conseil, d'immatriculation des entreprises et de représentation auprès des pouvoirs
publics.
Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion
Sociale de Midi-Pyrénées
Direction Départementale de la Cohésion Sociale de Haute-Garonne
Ces deux services déconcentrés de l'Etat mettent en oeuvre le programme national
"Envie d'Agir !", qui donne l'opportunité aux jeunes de moins de 30 ans d'être
accompagnés dans leurs projets, et soutenus par deux dispositifs : "Défi Jeunes" et
"Projets Jeunes". En janvier 2010, la Mairie de Toulouse, l'Union Régionale des Caisses
d'Allocations Familiales, la Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées et le groupe Prémalliance
rejoignent l'Etat dans un club de partenaires visant à développer le programme "Envie
d'Agir !".
La DRJSCS et la DDCS ont diffusé l'appel à projet aux candidats et lauréats "Envie d'Agir !" qui
oeuvrent dans le domaine culturel et artistique, aux professionnels qui sont membres des jurys
"Envie d'Agir !", ainsi qu'aux réseaux associatifs avec lesquels elles coopèrent.
Le CROUS
Le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) est un
établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et
de l’autonomie financière, placé sous la tutelle ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche. Le CROUS remplit une mission de service public à
destination des étudiants. Son objectif est de donner à tous les étudiants les mêmes
chances d'accès et de réussite dans l'enseignement supérieur en améliorant leurs
conditions de vie quotidienne et à les associant à la politique commune, au sein du conseil
d’administration et des conseils de résidence.
FACE Grand Toulouse
FACE Grand Toulouse a été créé en 2001 sous l'impulsion du Grand Toulouse,
communauté d'agglomération et de la Fondation FACE en partenariat avec un
collège d'entreprises fondatrices. FACE Grand Toulouse facilite le rapprochement
des collectivités territoriales et des entreprises sur des valeurs communes en
faveur de l'emploi des personnes en difficulté. Nous rassemblons aujourd'hui une
centaine d'entreprises très diversifiées de par leurs secteurs d'activités et
leurs tailles : TPE, PME et grandes entreprises. Elles sont impliquées dans notre réseau par des
valeurs communes de solidarité, d'égalité des chances et d'égalité de traitement.
Les Compagnons du Devoir
Les Compagnons du Devoir sont des hommes de métier groupés en une association
de type loi 1901, reconnue d’utilité publique. Ils accompagnent les jeunes artisans
vers la vie professionnelle par le biais de l’apprentissage. Ils organisent également
des colloques, des rencontres, des conférences sur les métiers, et publient thèses, mémoires et
études techniques.
Respectant l’enjeu de cette manifestation qui est de valoriser la jeunesse créative et tous
les savoir-faire, dans un lieu patrimonial, les artisans d’art seront également mis en avant. Les
œuvres créées in situ ont permis parfois la rencontre avec de jeunes artisans, sans lesquels
elles n’auraient jamais vu le jour. Le lien existe depuis toujours, simplement ici, il est révélé au
public .
Office de tourisme
L'office de tourisme est un organisme local dont la mission institutive est l'accueil,
l'information et la promotion du tourisme sur le territoire de la collectivité qui
l'institue. Il contribue à coordonner les interventions des divers partenaires du
développement touristique local.
L’ Office de tourisme de Toulouse s’impliquera dans la formation des bénévoles
d’ Imaginez maintenant en organisant une visite historique du site de La Grave,
commentée par des guides agréés et proposera en juillet des visites guidées.
Mouvements d’Education Populaire
Les Francas
Mouvement d'éducation populaire créé en 1944, la Fédération
nationale des Francas est une association complémentaire de l'école,
reconnue d'utilité publique et agréée par les ministères de
l’Éducation nationale, de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la
Vie Associative.
Ils agissent pour l’accès de tous les enfants et de tous les adolescents à des loisirs de qualité, en
toute indépendance, et selon le principe fondateur de laïcité qui, au-delà de la tolérance, invite à
comprendre l’autre.
Dans le cadre du festival Imaginez maintenant, Les Francas de Haute-Garonne organisent un
rallye de découverte du patrimoine architectural de l’hôpital La Grave, avec des artistes
impliqués dans le projet. Il y aura 120 enfants de plusieurs centres de loisirs présents avec leurs
animateurs le 19 mai.
L’AFEV - L’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville
Créée en 1991, l’Afev est née de l’envie de lutter contre les inégalités
dans les quartiers populaires, et de créer un lien entre deux jeunesses
qui ne se rencontraient pas ou peu : les enfants et jeunes en difficulté
scolaire ou sociale, et les étudiants. L’action de l’Afev a évolué au fil
des années pour se concentrer aujourd’hui sur l’accompagnement individualisé, un projet qui réunit
un étudiant et un enfant, dans une approche d’éducation non formelle.
L’ AFEV a pour projet de faire travailler des binômes élèves/étudiants sur le travail de
médiation avec le public pendant Imaginez maintenant.
Associations partenaires
L’association Point De Fuite (PDF)
L’association Point de Fuite rassemble de jeunes professionnels de l’art
contemporain qui souhaitent insuffler une nouvelle dynamique dans la
ville de Toulouse et dans la région Midi-Pyrénées en soutenant et en
organisant, tout au long de l’année, de nombreux projets artistiques.
Du 1er au 4 juillet, l’association Point de Fuite présentera plusieurs
artistes : Rémi Groussin, Marion Brusley, Pauline Prat et MarieJohanna Cornut, Marie Welles.
Les Siestes électroniques
Festival dédié aux cultures émergentes, Les Siestes Electroniques
installe en cœur de ville le meilleur des musiques actuelles. Les
concerts se déroulent principalement l’après-midi, en plein air. Ils
sont complétés par des événements exceptionnels, organisés dans
des lieux atypiques, ainsi que par des soirées plus festives, des
ateliers pédagogiques et un volet exploratoire renouvelé chaque année (multimédia, art
contemporain, technologie…).
Les Siestes Electroniques programment 3 soirs de concerts dans la cour de la Maternité.
L’association Reg@rts
Créée en 2001, l’association Reg@rts tend à développer, diffuser et
promouvoir l’ensemble des activités liées à la musique ainsi que des
créations audiovisuelles et graphiques.
L’association produit le festival Electro Alternativ et collabore avec de
nombreuses structures locales (le Bikini, Camino, Issiminta...) dans
la mise en œuvre de leurs évènements.
L’association Reg@rts programme et encadre les concerts Port Viguerie.
La Ménagerie
Créée en 2000, La Ménagerie (association Loi 1901) est un collectif
d'artistes et de techniciens passionnés de cinéma d'animation.
L'association promeut la création artistique comme lien social, vivier
culturel d'échanges et support pédagogique privilégié. Ses activités
sont de l’ordre de la production de films d'animation, d’actions de
sensibilisation, de formation à l'animation et de spectacle en image
par image, et de développement d'outils de création.
Un concours de courts-métrages d’animation est organisé en
partenariat avec La Ménagerie de Tournefeuille auprès de jeunes
candidats sortant d’écoles ou simplement autodidactes utilisant toutes sortes de techniques
(dessins animés, animation en volumes, etc.). Les 15 courts-métrages sélectionnés seront
diffusés dans la cour de la Maternité, en soirée.
Partenaires institutionnels
Nationaux
Régionaux
Partenaires privés
Nationaux
Régionaux
Partenaires média
Nationaux
Régionaux
Infos pratiques
Du 1er au 4 juillet, de 11h à minuit – Hôpital Saint Joseph de La Grave, Place Lange, Toulouse
Accès
Venir en bus ou en métro
Métro ligne A – Arrêt St Cyprien République
Bus : lignes 3 et 66, ligne 66S en soirée – Arrêt St Cyprien République
Descendre la place St Cyprien et prendre rue du Pont St Pierre sur environ 200m, puis prendre à
droite rue Arnaud Baric. Prendre à gauche la rue des Novars et continuer tout droit Place Lange.
Pour consulter le réseau bus et métro : www.tisseo.fr
Venir en vélo
Station VélÔ’Toulouse n° 79 - Place Lange.
Pour consulter le réseau : www.velo.toulouse.fr
Venir en taxi
Station de taxis place Saint-Cyprien.
Stationnement à La Grave
Pas de stationnement au sein de l’hôpital. À l’extérieur, les possibilités de stationnement sont
limitées aux voies de proximité et aux emplacements proposés par le parking Vinci Roguet
(payant), place Saint-Cyprien.
Pour consulter le réseau des parkings : www.vincipark.com
Tarifs
La manifestation est totalement gratuite, à l’exception des concerts.
Billetterie des concerts :
- Les Siestes Électroniques : le jour même à l’accueil de La Grave, de 11h à minuit. Tarif :
5€/concert.
- Les concerts Port Viguerie : 5€ (hors frais) en prévente, dans les magasins Fnac ou 8€ sur
place
- Le Sucre du printemps : entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Réservations :
05 61 59 98 78
Informations et réservations
Contacter le CDC Toulouse/Midi-Pyrénées par téléphone : 05 61 59 98 78
www.imaginezmaintenant.com
www.cdctoulouse.com
Les visites
Fêter son anniversaire à La Grave c’est ludique et éducatif (à partir de 6 ans)
Partez à la découverte des jeunes créateurs selon un parcours pluridisciplinaire, dans un cadre
idyllique et découvrez les métiers de demain !
Après une visite dans les espaces d’exposition, les enfants se retrouvent au jardin Raymond VI pour
souffler les bougies.
Durée : 1h (pour la visite)
Gratuit
12 enfants maximum + présence de 2 adultes obligatoire
Les parents fournissent le gâteau et les bougies.
Visite quizz ( à partir de 8 ans)
Des visites commentées sont proposées pour des groupes d’enfants souhaitant partir à la
découverte du patrimoine de La Grave et des différentes œuvres proposées.
Durée : 1h
Gratuit
30 enfants maximum + présence de 2 adultes obligatoire
Visite apéro (à partir de 18 ans)
Découvrez autrement la jeune création en compagnie de vos amis à l’occasion d’une visite conviviale
du site inoubliable de La Grave et terminez par la dégustation de la cuvée Imaginez maintenant,
créée spécialement par Camille Bauguil (Castel de Brames – Gaillac)
Vendredi, samedi, dimanche, à partir de 18h
15 personnes maximum
Gratuit
Réservations auprès de Éléonore et Marie-Paule : 05 61 44 01 55
Crédits photographiques
SAINT CYPRIEN
© Pierre Ricci - Photolosa
PAYSAGES EN EXIL
Raphaël Bettillon et Nicolas
Dorval-Bory
©R. Bétillon et N. Dorval-Bory
LE MARCHAND DE SABLE EST
PASSÉ
PAYSAGES EN EXIL
PAYSAGES EN EXIL
PASSAGE
LE MARCHAND DE SABLE EST
PASSÉ
LE MARCHAND DE SABLE
EST PASSÉ
PORT VIGUERIE
LE SUCRE DU PRINTEMPS
LOW
ESSAI EQUIVOQUE
L’EMBALLEMENT DES RÊVES
COUR SAINT JOSEPH
Dorval-Bory
© R. Bétillon et N. Dorval-Bory
Doriane Roche
©DR
Dorval-Bory
© R. Bétillon et N. Dorval-Bory
Doriane Roche
©DR
CONCERTS
Ina Cesco
CHAPELLE SAINT JOSEPH
©cinqcinqproduction
©Pierre Ricci - Photolosa
INFRAVOICE
LA VUE DU HUBLOT
Atsunobu Kohira
©Production Le Fresnoy
Doriane Roche
© Doriane Roche
The Real Camille
©The Real Camille
Maxime Denuc
©F. Turchet/P. Hisbacq
Paperdoll
©DR
Doriane Roche
©DR
© Christophe Trouilhet Photolosa
Ode Rosset
©DR
©DR
Imaginez maintenant Toulouse – (p)réparation
68
SAVE A PRODUCT
5.5 Designers
©5.5 designers
COUR SAINTE MONIQUE
©DR
DÉBORDEMENT
Atelier Altern
© DR
BOWLING
COUR SAINTE ANNE
©DR
VASES COMMUNIQUANTS
LA PART DU GÂTEAU
Céline Cadaureille
©DR
Marie Welles
©Marie Welles
PAVILLON LASSERRE
KIOSQUE
APPARTEMENT DE
L’AUMÔNIER
LE NOUVEL APPARTEMENT DE
L’ANCIEN AUMONIER
Théa Landerer et Oriane
Zugmeyer
©DR
©DR
Pauline Prat et Marie-Johanna
Cornut
©Prat et Cornut
© DR
©DR
Rémi Groussin
© Rémi Groussin
EN DÉSHÉRENCE
CA DÉBORDE !
SLEM3
ATELIERS VIVANTS
COUVENT DES CLARISSES
DISPATCHWORK
LÀ, GRAVE...
DANSES LIBRES
Marion Brusley
©Marion Brusley
Plan de Baric et Virebent
© DR
Le Lido
©DR
Jan Vormann
© DR
©DR
Jan Vormann
©DR
Antoine Couret
©Antoine Couret
Bengolea, Chaignaud, Kaklea,
Bodak et Phelippeau
© Monot
69
FORMATION EXTENSIONS
FERRONNERIE D’ART
Benoît Hérouard
©Bernard Delorme
CUVÉE IMAGINEZ
MAINTENANT
Camille Bauguil
©DR
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Imaginez maintenant

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