festival du film d`architecture

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FESTIVAL DU FILM D'ARCHITECTURE
Organisé par la Maison de l’Architecture de Lorraine du 12 au 14 octobre 2015,
en partenariat avec le CCAM - Scène Nationale de Vandœuvre.
Pour sa deuxième édition, le Festival du Film d'Architecture organisé par la Maison de l’Architecture
de Lorraine prend ses quartiers au CCAM - Scène Nationale de Vandœuvre avec une programmation
riche :
•
Deux soirées projection documentaires avec rencontre-débat.
•
Deux séances pour un ciné-concert exceptionnel avec une création inédite de
Chapelier Fou sur « La Jetée » de Chris Marker.
•
Une projection expérimentale en flux continu sur Tokyo pendant les 3 jours du festival.
•
Une exposition jumelée « Fragile(s) » autour de la notion d’architecture fragile avec une
série photographique de Jean Revillard et une action architecturale de Guilhem Vincent.
•
Des projections en matinée dédiées aux scolaires les lundi 12 et mardi 13 octobre.
D’une durée d’une heure environ, ces séances sont constituées de courts-métrages et de
mini-documentaires dont l’objectif principal est d’éveiller le jeune public à l’Architecture par
des approches diverses et ludiques.
•
Un atelier d’initiation au vidéo-mapping
Festival en entrée libre ; exceptions faites :
- du ciné-concert« La Jetée » de Chris Marker par Chapelier Fou :
entrée payante, sur réservation
- de l’atelier « vidéo-mapping & architecture » :
gratuit, sur réservation.
Organisé par la Maison d’Architecture de Lorraine, le Festival du Film d’Architecture est une
coréalisation Maison de l’Architecture de Lorraine / CCAM - Scène nationale de Vandœuvre avec le
soutien du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de Lorraine, de la DRAC Lorraine, de la
Région Lorraine et l’aimable participation de la Galerie Jacques Cérami (Charleroi, Be).
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FESTIVAL DU FILM D'ARCHITECTURE
SAMEDI 10 OCTOBRE
09:00 > 17:00 — INITIATION
P.10
Atelier « Mapping-vidéo & Architecture »
LUNDI 12 OCTOBRE
P.08
P.07
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P.05
09:45 > 11:00 - PROJECTION RÉSERVÉE AUX PRIMAIRES (DÈS 8 ANS)
« Berlin Block Tetris » de Sergej Hein
UrbAnima #1 : « Une ville » d’Emmanuel Bellegarde
UrbAnima #1 : « Walking » d’Alexandre Bayle
« Et si on vivait dans 1m2 ? » d’Isabelle Foucrier & Nathalie Van Batten
« Villa Savoye LEGO Architecture » de François Xavier Perrot
14:30 > 15:45 - PROJECTION
« Tokyo : Grande ville, petits espaces » de Sean Dash
20:00 — INAUGURATION DU FESTIVAL + PROJECTION + RENCONTRE-DÉBAT
P.05
« L'orchidoclaste » de Laetitia Masson, suivi d’un débat avec Jean-Michel Léger
MARDI 13 OCTOBRE
P.08
P.07
P.08
P.07
09:45 > 11:00 — PROJECTION RÉSERVÉE AUX PRIMAIRES (DÈS 8 ANS)
« Berlin Block Tetris » de Sergej Hein
UrbAnima #1 : « Une ville » d’Emmanuel Bellegarde
UrbAnima #1 : « Walking » d’Alexandre Bayle
« Et si on vivait dans 1m2 ? » d’Isabelle Foucrier & Nathalie Van Batten
14:30 > 15:45 — PROJECTIONS
P.05
« Tokyo : Grande ville, petits espaces » de Sean Dash
19:00 — CINÉ-CONCERT INÉDIT (CRÉATION 2015)
P.04
« La Jetée » de Chris Marker, par Chapelier Fou
Chapelier Fou, Matt Elliott, Maxime Tisserand
21:00 — CINÉ-CONCERT INÉDIT (CRÉATION 2015)
P.04
« La Jetée » de Chris Marker, par Chapelier Fou
Chapelier Fou, Matt Elliott, Maxime Tisserand
MERCREDI 14 OCTOBRE
20:00 — PROJECTION + RENCONTRE-DÉBAT
P.06
« Espaces intercalaires » de Damien Faure
EN CONTINU, DURANT TOUTE LA DURÉE DU FESTIVAL :
EXPOSITION « FRAGILE(S) » À LA GALERIE ROBERT DOISNEAU DU CCAM
P.09
Jean Revillard « Jungles » / Photographie
Guilhem Vincent « Images publiques » / Action architecturale
P.06
« Tokyo Reverse » / Duo SANDL
PROJECTION EXPÉRIMENTALE DANS L’ESPACE BAR DU CCAM
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CINÉ-CONCERT
Création 2015 / Inédit.
Mardi 13 octobre 2015
Deux représentations : 19:00 + 21:00
Sur réservation (www.centremalraux.com / 03 83 56 15 00)
Tarifs : 4€ > 17€.
« La Jetée » de Chris Marker, par Chapelier Fou
avec Chapelier Fou, Matt Elliott, Maxime Tisserand
Film français réalisé en 1962 par Chris Marker, ce chef-d'œuvre expérimental est en fait, à
l'exception d'un seul plan filmé, un photo-roman comme l'appelait lui-même le réalisateur.
Sur la jetée d'Orly, un jeune garçon est frappé par le visage d'une femme qui voit mourir un
homme. Nous sommes dans les bunkers de Chaillot, juste après la troisième guerre mondiale.
Des savants post-nucléaires traquent le passé dans les rêves d'un cobaye humain pour
capturer l'espace-temps, le voyage dans le temps étant devenu à la fois le seul espoir et la
seule issue qui reste aux survivants...
Ce moyen-métrage angoissant et mystérieux « commenté » ici en live par Matt Elliott, est
l'occasion d'une création originale par Chapelier Fou accompagné par le clarinettiste et
saxophoniste Maxime Tisserand. Lumineux et sombre, minimaliste et grandiloquent, un
voyage unique dans les profondeurs d'une ville post-apocalyptique.
Création originale présentée pour la première fois.
Durée : 60 mn
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PROJECTIONS GRAND PUBLIC
Lundi 12 octobre 2015
20:00 – Inauguration du festival + projection
« L'orchidoclaste »
[Laetitia Masson, 2009 - Documentaire - 52 mn]
Portrait atypique de l’Architecte Rudy Riciotti] + Rencontre-débat à l’issue de la projection
avec Jean-Michel Léger, sociologue, enseignant et chercheur en Architecture.
C’est en lisant un article de Libération que Laetitia Masson tombe sur le portrait d’un homme
étrange, un architecte du nom de Rudy Ricciotti…. Il vient de recevoir le grand prix de
l’architecture et ce qu’elle lit dans cet article fait écho à tout ce qu’elle pense de la société, de
l’art, de la politique… bref de la vie !
Elle le pense architecte rebelle lui se définit comme un orchidoclaste.
Un terme qui, effectivement lui sied à merveille.
Et pas seulement parce qu’il signifie : « le briseur de testicule »… mais aussi pour sa forme
parce que ce terme est un terme pseudo-scientifique créée par dérision… pour la beauté du
geste…
Dans ce documentaire, "l’orchidoclaste", Laetitia Masson nous livre l’homme dans sa plus
intime intimité… mais surtout dans sa vérité à l'état brut...
Lundi 12 + Mardi 13 octobre 2015
14:30 > 15:45 – Projection
« Tokyo : Grande ville, petits espaces »
[Sean Dash, 2008- Documentaire - 52 mn]
Tokyo, la plus grande capitale du monde, est confrontée à un problème de taille :
l'espace. Mais les urbanistes japonais ne manquent pas d'idées. Visite guidée.
Comment accueillir six fois la population parisienne dans une ville qui, intra-muros, fait à peine
trois fois la taille de Paris ? C'est toute la problématique de Tokyo qui, avec ses
50 000 habitants au kilomètre carré, souffre d'une densité hors norme. Les architectes
nippons relèvent avec brio ce défi en rivalisant d'inventivité pour optimiser l'espace. Le
documentaire entraîne ainsi le téléspectateur dans l'inextricable lacis de constructions,
mélange hétérogène de gratte-ciel ultramodernes et de frêles bicoques hors d'âge. L'étonnant
le dispute au classique, le beau au laid. Mais tous ces édifices ont un seul et même objectif :
investir le moindre espace urbain. Et le résultat, qui en dit long sur la société japonaise, est
pour le moins surprenant…
Gagner de la place
Telle une plante, les « maisons bonsaïs » prennent racine sur quelques mètres carrés de
bitume pour s'épanouir en hauteur. À l'intérieur, tout a été pensé pour donner une illusion
d'espace : étages multiples, pièces décloisonnées et multifonctionnelles, rangements malins,
fenêtres largement ouvertes sur l'extérieur pour lutter contre la sensation d'enfermement...
Quant aux plus mal lotis, ils se contentent de studios minuscules logés dans d'étranges
structures qui, par leurs formes bizarroïdes, s'adaptent à la moindre parcelle restée libre. Et
quand la place vient à manquer, c'est à l'extérieur que les Tokyoïtes trouvent la solution : les
bains publics font office de salle de bains et les « love hôtels » de chambre à coucher. Les
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rues sont autant de pièces à vivre que chacun annexe comme son intérieur. Quand on sait
que la population mondiale va augmenter d'un tiers en cinquante ans, le modèle architectural
de la ville de Tokyo pourrait bien s'exporter au-delà des frontières du Japon.
Mercredi 14 octobre 2015
20:00 – Projection + rencontre-débat
« Espaces intercalaires »
[Damien Faure, 2012 - documentaire - 56 mn]
Le corbeau, le maître de Tokyo, est capable d'appréhender la ville dans sa globalité puis la
parcourir dans ses plus petits interstices. Au début, le champ urbain se voit comme un espace
à trois dimensions, puis en prolongeant le regard, de nouveaux lieux apparaissent. Tokyo se
métamorphose. Ces espaces nous révèlent une vision différente de la cité, peuplée
d'architectures singulières et de personnages qui habitent la ville autrement.
Du lundi 12 au mercredi 14 octobre 2015
Diffusion en continu, dans l’espace bar du CCAM
« Tokyo Reverse »
[Duo SANDL (Simon Bouisson et Ludovic Zuili), 2014 - expérimental - 550 mn]
« Tokyo Reverse », ce sont 9h10 hypnotiques d’un programme mettant en scène un jeune
photographe français de 28 ans, Ludovic Zuili, air illuminé et casquette vissée sur la tête, que
l’on regarde déambuler "en reverse" à travers les rues de la ville nippone. Inspirée des
télévisions scandinaves et d’un concept qui cartonne en terme d'audiences en Norvège — la
“Slow tv“, cette vidéo expérimentale risque de bousculer quelque peu vos habitudes. A des
lieues de la logique du cliffhanger inhérent à la série télé depuis les années 80-90, la
“téléscargot” a abandonné coups de théâtre et intrigues haletantes pour prendre son temps.
Les Tokyoïtes reculent, le temps s’inverse, les trains reviennent dans les gares, la vapeur
retourne dans le bol de riz et les vagues prennent forme petit à petit sur la plage avant de se
perdre au large. Simon Bouisson, qui a filmé cet anti-périple, commente : « la Slow TV a
quelque chose de fascinant pour le spectateur, elle transforme le petit écran en une nouvelle
fenêtre sur le monde ».
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PROJECTIONS SCOLAIRES
Lundi 12 + Mardi 13 octobre 2015
Projection réservée aux scolaires à partir de 8 ans
« Et si on vivait dans 1m2 ? »
[Isabelle Foucrier & Nathalie Van Batten, 2010 - documentaire multimédia - 11 mn]
Depuis l'Antiquité, les penseurs autant que les architectes réfléchissent à la cité idéale. Car
l'imaginer, c'est surtout l'occasion de repenser l'organisation sociale, politique et économique
d'une communauté humaine. Toutes deux journalistes et passionnées d’architecture, Nathalie
Van Batten et Isabelle Foucrier se sont demandées elles aussi à quoi pourrait ressembler la
ville du futur, et surtout, comment la percevraient ceux qui y devront y vivre. En suivant les
pérégrinations du jeune Gaspard et ces conversations avec de grands architectes
contemporains, « Et si on vivait dans 1m2 ? » pose la question de l'espace dans les villes et
des grandes problématiques écologiques auxquelles nous devrons faire face.
« Une ville »
[Emmanuelle Bellegarde, 2011 - animation - 4 mn]
Avec la voix de Michael Lonsdale
Selon Yona Friedman, la ville est la première utopie par excellence. Mais qu'est-ce qu'une
ville ? Questions et observations construisent le portrait de la ville idéale. Réalisé en direct à
l’occasion d’une performance présentée pendant 24 heures dans le cadre du salon "Luxe et
développement durable" au Palais de Tokyo, ce film d'animation remixe, par le Tape Art
(« l’art du scotch »), le travail de Yona Friedman — textes et dessins.
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« Walking »
[Alexandre Bayle, 2004 - animation - 5mn]
Au fil des pas d'un promeneur, « Walking » propose un voyage sonore au cœur d'une grande
ville où le son est lumière… Film récompensé à Clermont-Ferrand 2007 par le prix SACEM de
la meilleure création sonore et à Auch, la même année, en tant que meilleur film de fin
d'études.
« Berlin Block Tetris »
[Sergej Hein, 2010 - animation - 1:20mn]
Le créateur russe de cette animation a voulu se moquer des bâtiments construits à l’époque
de l’URSS. Il dit que les bâtiments étaient tellement uniformisés qu’on pouvait parfois se
réveiller chez un ami dans une autre ville et avoir l’impression d’être toujours chez soi.
« Villa Savoye LEGO Architecture »
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[François Xavier Perrot, 2013 - animation - 2mn]
LEGO Architecture est une série de la marque Lego lancée en 2010 qui réunit à ce jour 26
bâtiments de renommée mondiale. Cette vidéo présente selon le principe du « stop motion »
la construction de la Villa Savoye construite par Le Corbusier de 1929 à 1931 à Poissy.
EXPOSITION
Du mardi 22 septembre au samedi 17 octobre 2015
Exposition présentée à la Galerie Robert-Doisneau du CCAM
Vernissage : mardi 22 septembre à 19:00
Entrée libre
« Fragile(s) »
Dans le cadre du Festival du Film d’Architecture, la Maison d’Architecture de Lorraine et le
CCAM-Scène nationale de Vandœuvre présentent, deux productions et démarches distinctes
autour de la notion d’ “architecture fragile” :
Jean Revillard « Jungles » (photographie)
Au commencement, « l'homme seul dans la nature, après s'être allongé sur l'herbe et
abrité dans une grotte, aurait imaginé son premier refuge en assemblant quelques
branches ». Mythe fondateur de l'architecture, la cabane primitive est un récit sans
cesse renouvelé. C'est pourtant bien ce même geste premier, dans une précarité
extrême et une urgence vitale, qui nous saisi dans ces "jungles" faits de bric et de
broc par les migrants bloqués à Calais. Jouant la carte de l'esthétisme, Jean Revillard
apporte ici une contribution forte à la contestation ; le flash entre chien et loup, intrusif
et violent, évoquant la persécution policière à laquelle ils sont soumis.
Les tirages de la série « Jean Revillard : Jungles » (World Press Photo 2008) sont aimablement mis à
disposition par la Galerie Jacques Cérami (Charleroi, Be).
Guilhem Vincent « Images publiques » (action architecturale)
« Où habitent les images ? »
Investissant la galerie avec le cinéaste Manuel Heidenreich, Guilhem Vincent propose
avec "Images Publiques" (2ème opus du cycle "Architecture fragile") d’habiter un
espace de travail. En installant divers dispositifs spatiaux et sociaux, ils interrogent le
rôle et la place des images à l’articulation des espaces, des corps et des identités,
comme média d’un partage de l’espace. Un chantier accessible dès le 12 septembre
et un blog à suivre (imagespubliques.tumblr.com).
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ATELIER « VIDÉO-MAPPING & ARCHITECTURE »
Samedi 10 octobre 2015
Atelier tous publics, dès 16 ans.
Gratuit, sur inscription (nombre de place limité)
Dans le cadre du Festival du Film d'Architecture programmé du 12 au 14 octobre 2015 au
CCAM, la Maison de l'Architecture de Lorraine et le CCAM - Scène nationale de Vandœuvre
proposent un atelier de pratique artistique tourné vers une sensibilisation aux questions de
l’urbanité et particulièrement de son appropriation active que permettent aujourd’hui les
nouvelles technologies (vidéo-mapping architectural).
Le champ de la projection vidéo et ses technologies offrent en effet aujourd’hui une nouvelle
grammaire visuelle, entre mise en valeur patrimoniale / architecturale et appropriation de
l’espace urbain comme territoire de « projection » ; au sens propre comme figuré.
Si le sens du « toucher » est souvent exprimé à travers de nombreuses créations, ce n’est pas
un hasard : il est désormais possible de faire « matière » plus que « fonction », de briser les
notions d’échelle et de s’approprier ce qui fait notre environnement.
Si les vidéo-projections et créations sur bâtiments peuvent parfois être une simple déclinaison
technologique du traditionnel «son et lumière», elles sont aussi pour beaucoup d’artistes et
collectifs (qui réunissent souvent en leur sein vidéastes, graphistes et architectes) l’occasion
de s’affranchir du cadre propre à « l’image-écran » pour développer un univers personnel
accessible à tous, sorti des espaces balisés comme peuvent être la salle de cinéma, la galerie
d’art... et investir le champ urbain comme le « street art » cherche à le faire autrement.
Le vidéo-mapping est aujourd’hui populaire car il sait satisfaire autant l’artiste, le politique, le
financeur et le public. Au-delà du décorum et prétexte spectaculaire, il faut aussi se pencher
sur les implications que cette pratique peut avoir pour les publics et leur cadre de vie, sur les
architectes (qui pour certain s’initient à ces technologies), sur les vidéastes qui réalisent un
rêve : donner vie à l’inanimé, proposer de relire notre environnement quotidien avec poésie.
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"IN_OUT //" - Projection monumentale de Jeff et Yoyo en façade de l'Hôtel de l'Aquarium (2008)
© Jeff & Yoyo (http://jeffetyoyo.jimdo.com/)
DÉROULEMENT DE L’ATELIER
Limité à un public de 12 personnes, cet atelier de 6h encadré par un binôme de professionnels — un
vidéaste (Vincent Vicario) et une architecte (Laetitia Cautero) — amènera les participants à travailler
la vidéo-projection sur des maquettes d’architectes. L’architecte présent durant l’atelier parlera de son
travail et des fonctions de ces échelles réduites.
La technique du vidéo-mapping sera abordée via un logiciel dédié et simple d’utilisation ; le propos
étant de saisir en quoi l’outil de travail de l’architecte peut être utilisé à des fins créatives et artistiques.
Œuvrant sur un rapport de projection et d’échelle, le vidéo-mapping permettra ensuite aux participants
d’y associer leur propre lecture de l’espace et des volumes proposés.
Cette lecture passera par l’utilisation d’images filmées durant l’atelier (avec des moyens de prises de
vues simples et communs tels le smartphone) ou par des images ré-employées pour ce qu’elles
évoquent en rapport ou en contre-point avec le projet architectural. Il s’agira donc d’initier une lecture
sensible d’un outil de travail, d’un projet architectural, existant ou imaginaire.
Le travail effectué fera l'objet d’une restitution publique à l'issue de l'atelier.
Les participants travailleront en groupe. Chaque groupe bénéficiera d’un vidéo-projecteur, d’un
ordinateur équipé, d’une connexion internet. Afin de travailler d’éventuelles prises de vues avec un
matériel léger et commun, les participants possédant un appareil photo-vidéo ou un smartphone
équipé sont invités à l’apporter avec les connectiques informatiques nécessaires. Le travail effectué
bénéficiera d’une restitution publique à l’issue de l’atelier.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
- Initier une réflexion autour de l’architecture, ses outils, ses modalités artistiques et fonctionnelles.
Et, par extension : prendre conscience de son environnement architectural.
- Pratiquer une expression plastique via l’outil vidéo.
- Découvrir les notions de perspective, d’échelle.
- Faire se croiser les disciplines — art et architecture — via les deux intervenants et leurs spécialités.
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INTERVENANTS
- Vincent Vicario (vidéaste & formateur audiovisuel vidéo, assistant d'enseignement vidéo à l’Ecole
nationale supérieure d'art de Nancy, diplômé d’un BPJEPS « animation culturelle cinéma »,
intervenant artistique vidéo depuis 2005) / www.vincentvicario.fr
- Laetitia Cautero, architecte professionnelle.
INSCRIPTIONS
Accessible sur inscription, dans la limite des places disponibles (12 participants maximum).
Informations et inscriptions auprès de La Maison d'Architecture de Lorraine :
contact [at] maisondelarchi-lorraine.com.
Atelier de 6h programmé le samedi 10 octobre 2015 au CCAM - Scène nationale de Vandœuvre
Horaires : 9:00 > 13:00 + 14:00 > 17:00 / Public : Atelier ouvert à tout public, âgé de 15/16 ans
minimum, et présent sur volontariat et motivation personnelle et/ou collective. Aucune connaissance
préalable en architecture, vidéo,... n'est nécessaire.
Inscriptions d'ores et déjà ouvertes.
INFORMATIONS PRATIQUES
TARIFS
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Exception faite du ciné-concert :
« La Jetée » de Chris Marker, par Chapelier Fou
Deux séances : Mardi 13 octobre - 19:00 / Mardi 13 octobre - 21:00
Tarifs : 17€ > 4€.
ACCÉS
CCAM - Scène nationale de Vandœuvre
Rue de Parme, Vandœuvre-lès-Nancy.
Le CCAM est situé à proximité de l’Hôtel de ville de Vandœuvre.
Accès en bus par la ligne 4 (arrêt Parc des sports Nations) ou la ligne 7 (arrêt Fribourg).
Accès en tram par la ligne 1 (arrêt Vélodrome), puis longer à pied le boulevard de l’Europe sur
500m, en direction du centre commercial Les Nations.
RÉSERVATIONS
Information / Réservation : en ligne sur www.centremalraux.com
Renseignements : 03 83 56 15 00
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Enseignement supérieur, comités d’entreprise :
Virginie Hopé
virginie [at] centremalraux.com - 03 83 56 85 31
Scolaires, associations :
Hortense Perreaut
hortense [at] centremalraux.com - 03 83 56 84 24
RESTAURATION
Restauration légère, ambiance conviviale autour d’un verre les soirs,
accessible une heure avant et après les représentations.
LA MAISON DE L’ARCHITECTURE DE LORRAINE
La Maison de l’Architecture de Lorraine, association Loi 1901, a repris ses activités de manière stable
au milieu des années 2000 après une longue période d’inactivité.
Il existe une Maison de l’Architecture dans quasiment chaque région de France.
Elles sont fédérées par le Réseau des Maisons de l’Architecture, installé à Paris.
La création de Maisons de l’Architecture a été impulsée par le ministère de la culture au début des
années 2000 pour accentuer l’action culturelle autour de l’Architecture. Les Conseils régionaux de
l’Ordre des Architectes se sont alors mobilisés avec les Drac pour mettre en place des Maisons de
l’Architecture, structures associatives pour la plupart dont la mission est de rendre
l’architecture plus accessible au plus grand nombre.
Ne disposant pas de locaux spécifiques d’exposition, la Maison de l’Architecture de Lorraine va audevant des publics en investissant l’espace urbain.
Notre réseau de partenaires institutionnels et privés et les forces vives que nous mobilisons, en
particulier du côté des architectes locaux et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy,
nous permettent de concevoir et de réaliser des actions et des produits culturels souvent hybrides.
Notre action consiste aussi à croiser le dialogue avec les organisations, les associations et les
individus qui cherchent à toucher un large public sur les questions de l’architecture, de l’urbanisme et
du paysage. Il s’agit d’impulser, de fédérer et de démultiplier de façon opérationnelle toutes les
actions culturelles pertinentes autour de la culture architecturale au sens large.
ACTIONS
Éclectisme et accessibilité : depuis sa création, la Maison de l’Architecture a exploré de nombreux
moyens pour parler d’Architecture :
• Cycle cinéma / Débats
• Conférences
• Visites / déam(bus)lations
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• Production d’expositions éphémères et itinérantes
• Édition d’ouvrages et de dépliants
FINANCEMENT
La Maison de l’Architecture est financée par des subventions obtenues auprès de diverses
institutions, à partir de son programme d’action.
Nos principaux partenaires sont, la DRAC Lorraine, le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de
Lorraine, la Région Lorraine, le Réseau des Maisons de l’Architecture.
La Région Lorraine nous soutient pour le caractère régional de nos actions et nous sollicitons
ponctuellement d’autres collectivités locales ou partenaires privés sur des projets spécifiques.
CONTACTS
Sébastien Grisey / Directeur
06 63 62 46 11
contact [at] maisondelarchi.com
Cécile Lebert
06 67 45 07 10
cecile.lebert [at] maisondelarchi.com
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