droit de réponse

DROIT DE RÉPONSE
L’article passé dans le Chineur et Collectionneur a créé beaucoup de polémiques et je vous dois
des explications. Les adhérents les ont déjà eues dans l’éditorial de la revue. Je veux donc m’adresser aux
autres et surtout mettre les choses au point.
Ce n’est pas nouveau, cela s’était passé il y a un ou deux ans avec le bulletin et l’association, qui
avaient eu affaire à des attaques sur un autre site, dit “historique”. De nouveau des attaques cinglantes
sont dirigées contre l’association et moi-même. Bien entendu tous ces “commentaires” sont écrits par des
anonymes, un s’appelle “visiteur” et l’autre “Marie-Christine”. Il y a une règle lorsque vous faites des
critiques, quel que soit le média, c’est LE DROIT DE RÉPONSE. Or dans ce cas précis les réponses sont
filtrées par le gestionnaire et vous ne pouvez en aucun cas vous expliquer ou répondre aux attaques.
Rappel des faits : j’ai été contacté par la correspondante locale de cette revue pour apporter les
éléments pour un article sur Germaine Bouret. J’ai donc fourni une quantité très importante de photos pour
que la journaliste fasse son choix et son article. Je n’ai découvert le titre de l’article et son contenu que lors
de la parution. Il serait bien prétentieux de ma part de prétendre fixer le “vrai prix” des œuvres de
Germaine Bouret. De plus ce n’est pas moi qui ai fourni toutes les estimations. Ce sont des constatations de
ventes sur des sites d’enchères, de ventes aux enchères et un expert parisien. Il faut savoir, pour ceux qui
ne le sauraient pas, que vous ne maîtrisez pas la rédaction, ni le contenu, ni le titre d’un article. Vous
donnez des infos à une personne et la rédaction fait sa sauce et si possible du sensationnel. Le titre en
couverture était attractif, mais la photo mal choisie. Sur la vingtaine d’images de statuettes fournies, la
revue a choisi un modèle lui facilitant la mise en page mais qui serait plutôt dans la frange basse des prix
des statuettes. Qu’y puis-je ? Sur Ebay s’est vendu il y a deux mois une statuette avec 3 personnages,
3 000 euros. Je tiens aussi à dire que le gestionnaire de ce même site, que je pense intègre (le gestionnaire,
pas le site), du moins je l’espère, m’avait vendu il y a environ 10 ans une statuette 13 000 francs. Calculez
en euros ce que ça peut représenter aujourd’hui. Et moi je me fais traiter de spéculateur illusionniste !
C’est un peu gros !
De plus je ne comprends pas pourquoi ces attaques virulentes. “Visiteur” écrit “Un article qui a le
mérite de donner des prix "estimés" pour les dessins de G. BOURET. Néanmoins, certains d'entre eux sont
surcotés et totalement farfelus. Les "vrais prix" promis en couverture ressemblent plus à des illusions de
spéculateurs !”. Quant à l’autre anonyme “Marie-Christine” elle n’y va pas de main morte : “Cet article du
magazine Collectionneur Chineur donne des prix totalement faux et multipliés au moins par 3 ce qui a eu
pour conséquence de faire grimper la côte au détriment des collectionneurs. Ce n'est pas le reflet des ventes sur
ebay que je suis tous les jours. On se demande à quoi jouent les personnes qui ont participé à cet article !”.
Que connaît cette personne à l’œuvre de Germaine Bouret ? Que sait cette personne du marché des
originaux qui est très fluctuant ? Les maquettes d’affiches, telle celle de la Vittelloise a dépassé largement
les 5 000 euros en vente aux enchères. Que “Marie-Christine” aille se renseigner avant de critiquer.
D’autre part pourquoi ne pas s’adresser directement à la revue, c’est la procédure normale lorsque l’on
conteste un article. De plus il est bien connu que cela n’influence en rien le marché qui est fait d’offres et
de demandes. Vous n’obligerez jamais quelqu’un à payer un objet un certain prix s’il n’en a pas envie. De
même un marchand qui ne vend pas, ou qui a besoin d’argent, sera prêt à faire un sacrifice. Ce n’est pas un
article qui va faire changer la face du marché Germaine Bouret, d’ailleurs bien pollué par des
reproductions, y compris certaines totalement fabriquées et avec des légendes inventées, ce qui est une
atteinte grave à l’intégrité de l’œuvre de l’artiste. Et dire que ces cartes sont même vendues par des
personnes qui se prétendent amoureuses de l’œuvre de GB !
Par contre quand celle qui est appelée sur le même site “la meilleure ambassadrice de Germaine Bouret”
fait un article dans Le Chineur, avec des photos de très mauvaise qualité, estime les cartes en tissu
400 euros, voire 500, personne ne bronche. Dans mon article quand je ramène le prix de cette série de
cartes à 150/220 euros, ce qui est le prix actuel, on me demande à quoi je joue ! C’est un comble !
Que les donneurs de leçons aient, pour le moins, le courage de sortir de l’anonymat et de me contacter
directement. Assez de critiques sournoises ..... à moins que ce gens-là soient jaloux.
Et je signe, moi : Bernard Amigon, président de l’association des Amis de Germaine Bouret.