UNIVERSITE D`A NTANANARIVO DEPARTEMENT GESTION
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UNIVERSITE D`A NTANANARIVO DEPARTEMENT GESTION
U N I V E R S I T E D’A N T A N A N A R I V O FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT GESTION ************* OPTION : Finances et comptabilité PROMOTION : TARATRA MEMOIRE DE FIN D’ETUDES DU SECOND CYCLE EN GESTION « Projet de création d’une Unité d’exploitation et de commercialisation d’holothurie dans le district de Nosy-be : Région DIANA ». Présenté par : MAHATODY Eric Sous la Direction de : Encadreur pédagogique Encadreur professionnel Monsieur RALISON Roger Maître de Conférence Chef de Département Gestion Monsieur RAKOTOARISOA Ghyslin Noël Propriétaire gérant MICROPROD A.U : 2005-2006 Date de soutenance : 31 Juillet 2006 REMERCIEMENTS Malgré les efforts qu’on a déployés, ce mémoire de maîtrise, n’aurait pu être mené à terme sans la collaboration d’autres personnes. Ainsi j’adresse mes sincères remerciements et entières reconnaissances à : Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur titulaire, Président de l’Université d'Antananarivo, Et aussi Monsieur ANDRIAMARO RANOVONA, Maître de conférence, Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie, Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Professeur au Département Gestion, Encadreur enseignant qui a bien voulu accepter de faire l’honneur, de présenter ce mémoire de fin d’études en gestion, Ensuite Monsieur ANDRIANTSEHENO DANIEL, Maître de conférence, Professeur au Département Gestion, Directeur des études et des recherches en gestion. Monsieur RAKOTOARISOA Ghyslin Noël, Encadreur professionnel qui nous a apporté sa forte contribution dès le début de nos recherches, malgré ses hautes et lourdes responsabilités. Elle nous a permis d’acquérir une excellence formation dans la gestion et la création d’entreprise, A tout le personnel de la CNRO (Centre National de Recherches Océanographiques) qui m’ont aimablement soutenu tout au long de mon stage. Tous nos amis pour leurs aides et leurs soutiens de toutes sortes, Enfin, j’adresse également mes remerciements et une profonde reconnaissance à toute ma famille : mes parents, surtout à : Ma mère : Madame : TIANAINA Isabelle Ma grande- mère : Madame : ARCELINE Antoinette Ma tante : Madame : R . Antoinette Sylvie à mes frères, mes sœurs, et notamment à Dieu, Seigneur tout Puissant. Merci LISTE DES ABREVIATIONS Ar : Ariary ANS : Achats Non Stockés C : Capital CNAPS : Caisse National des Prévoyances Sociales CH.FI : Charges Financières CH.EXP : Charges Exceptionnelles DAA : Dotation Aux Amortissements DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis E : Emprunt FDB : Fourniture De Bureau IBS : Impôt sur le bénéfice de sociétés INSTAT : Institut National de la Statistique IP : Indice de Profitabilité LMT : Long et Moyen Terme MMB : Matériel et Mobilier de Bureau M.O : Matériel et outillage MBA : Marge Brute d’Autofinancement OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise PIB : Produit Intérieur Brut PTT : Poste et télécommunication VAN : Valeur Actuelle Nette R.A.I : Résultat Avant Impôts RESP : Responsable SIG : Solde Intermédiaire de gestion SUP : Superviseur T.E : Total Encaissement T.D : Total Décaissement TRI : Taux de Rentabilité Interne TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée GLOSSAIRE Echinoderme : Animal marin pourvu d’une carapace complexe de nature calcaire qui se forme dans le tissu même de l’animal et non extérieurement à lui, comme le fait d’une coquille chez les mollusques. Eviscération : Amaigrissement Holothurie : Animal marin dont certaines sont consommées en Orient, sous une autre appellation Concombre de mer , Trépang ou bêche-de-mer. Lagune : C’est une dépression côtière au dessous du niveau moyen des océans ayant une communication permanente ou temporaire avec la mer, mais isolés de celle- ci par un cordon ou tout autre type de barrière littorale. Mollusque : Animal invertébré à corps mou, souvent recouvert d’une coquille, comme l’escargot, l’huître. Papille : Petite éminence sur la peau. Serpentiforme : qui a la forme d’un serpent. Tégument : Ensemble des tissus qui couvrent le corps des animaux. Tentacule : Appendice mobile de divers animaux (mollusques). Ventouse : Ampoule de verre dans laquelle on fait le vide et qu’on applique sur la peau pour y appeler le sang. Petite calotte de caoutchouc qui peut s’appliquer par la pression de l’air sur une surface plane : fixation à ventouse. Vermiforme : qui a la forme d’un ver. SOMMAIRE INTRODUCTION .............................................................................................. 1 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET............................ 4 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ....................................................................... 4 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE ..................................................................... 10 CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION......................................................................................... 19 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET ...................................... 24 CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ................................................................ 24 CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ..................................... 40 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ............................................................ 43 TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ................. 51 CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION ... 51 CHAPITRE II : ETUDE ET FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE ............... 63 CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET ............................................... 72 CONCLUSION GENERALE ......................................................................... 82 INTRODUCTION Depuis 1921 (1), sous la conduite du groupe Chinois et d’Hindous, les Malgaches se livraient déjà à la collecte d’Holothurie sur de nombreuses Côtes de Madagascar. Ces espèces sont localisées dans les différents habitats récifaux et lagunaires (Herbiers, Mangroves). A cette époque, la collecte d’Holothurie (Concombre de mer) s’effectue lors de la marée basse, sur les platiers. Les femmes et même les enfants peuvent les ramasser. En 1990, le marché mondial a connu une véritable explosion pendant laquelle l’exploitation des ressources halieutiques s’est développée et a occupé une place importante dans l’économie nationale malgache. .En effet, aujourd’hui, la valeur de l’exploitation de ce produit halieutique prend la seconde place après la vanille, et pourrait devenir une filière majeure. Actuellement, l’activité de pêche, devient une préoccupation importante du Gouvernement malgache dans son programme de développement économique rapide et durable .Ainsi, cette situation favorise la motivation des nationaux à s’investir davantage dans ce domaine aux fins de : - Créer des embauches et de réduire le taux de chômage - Participer à la création de projets influents la réalité économique à Madagascar. - Prendre part à la lutte de réduction de la pauvreté A ce sujet, il faudrait que les opérateurs nationaux de ce pays s’entraident dans la création de petites ou moyennes entreprises pour régler ce problème et pour leur permettre aussi de contribuer pleinement à la création d’emploi. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce thème à titre de projet qui s’intitule « Projet de création d’une unité d’exploitation et de commercialisation d’holothurie dans le district de Nosy-be : Région DIANA ». En effet, la potentialité de produit halieutique dit « holothurie » dans la région de Nosy-be ainsi que la forte valeur marchande ou commerciale de celle-ci nous ont conduit à orienter notre projet vers ce thème. La pêche traditionnelle des holothuries s’exerçait depuis plusieurs années sur la côte Nord-Ouest de Madagascar, c’est à dire à Nosy-be. Cependant, la maîtrise complète du système d’exploitation est loin d’être atteinte. : (1) : Petit G, 1930 1 Elle reste bloquée par : - l’absence d’encadrement entre les pêcheurs et les spécialistes de ce produit, ce qui entraîne la capture du sujet en dessous de norme marchande fixée par l’Etat (8 cm et plus à l’état sec) ; - l’insuffisance de coordination entre les opérateurs locaux aux applications des conventions de régularisation des achats qu’ils établissent. -l’absence d’amélioration des moyens et des techniques de pêche depuis sa première exploitation commerciale. Actuellement, la pêche se fait, en général, à la plongée en apnée, c’est-à-dire, avec : masque, tuba, et palme. De nos jours, il est très rare d’utiliser la méthode traditionnelle « la pêche à pied » c'est-à-dire le ramassage à la main sur les platiers. Sur le plan commercial, les produits vendus aux marchés extérieurs et intérieurs se présentent sous une seule forme : -Trépang ou holothurie séchée et entière. Le commerce extérieur est plus florissant que celui de l’intérieur quelques soient les types de produits. Cela confirme que le produit holothurie constitue une des principales sources de devises pour la région de DIANA, ainsi que pour le pays tout entier. L’objet de ce thème consiste à réaliser en priorité les objectifs sociaux de la région DIANA notamment la région d’exploitation car la création de ce projet dans le district de Nosy-be entraînera une évolution sur le plan économique de la région toute entière. L’intérêt réside dans le fait que ce projet de création d’une unité d’exploitation et de commercialisation de l’holothurie dans le district de Nosy-be permettra au propriétaire de disposer d’une entreprise intéressante dans la région DIANA. De plus, l’impact de la concrétisation du présent projet sur la vie socio-économique à l’échelon du Province autonome d’Antsiranana notamment sur l’ensemble de la population riveraine des deux façades maritimes Est (Océan Indien) et Ouest (Canal de Mozambique) est inestimable. En effet, - Les pêcheurs (plongeurs) traditionnels résidant dans les zones d’activité de la société trouveront un débouché sûr et permanent dans la vente de leur produit halieutique quelque soit l’importance de la quantité de la capture. - L’exploitation de la société entraînera la diminution de taux de chômage par la création d’emploi (temporaire ou permanent). 2 Le présent projet s’intéresse aux collectes de l’holothurie auprès des villages des pêcheurs, les conditionnements afin de parvenir à l’exportation vers l’extérieur. Durant la réalisation des travaux de recherche, nous avons choisi comme méthodologie : les enquêtes auprès des pêcheurs, des villageois, des opérateurs locaux, puis la consultation des documents auprès des divers établissements, et en particulier CNRO(Centre National de Recherches Océanographiques) . Nous avons traité les informations obtenues sur les lieux même et procédé ensuite à l’analyse afin de ressortir des bons résultats. Après cet aperçu général à caractère introductif, ainsi, nous allons tout d’abord nous intéresser à l’identification du projet où l’on rencontre des différentes composantes. Nous allons ensuite mettre l’accent sur l’environnement de l’holothurie ainsi que la faisabilité de ce projet. La seconde partie sera consacrée à l’étude technique afin de montrer toutes les différentes techniques de productions entretenues et les organisations nécessaires. Enfin, dans la dernière partie, nous allons procéder à l’étude financière relative aux investissements, à l’étude de faisabilité et de rentabilité et son évaluation nous aidera à mieux envisager la perspective de notre projet. 3 Ier Partie : IDENTIFICATION DU PROJET CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET Vu l’importance économique du produit holothurie sur le marché international, les pêcheurs malgaches cherchent à améliorer la condition d’exploitation de ce produit halieutique. C’est dans la région Nord Ouest de Madagascar (région DIANA) que l’on constate l’importance de la collecte d’holothurie en quantité et en particulier en qualité. Compte tenu de la valeur économique de ce produit, nous projetons ainsi de créer une unité de collecte, de traitement et d’exportation. Tout d’abord, nous allons entamer par la constatation d’histoire de la reconnaissance de la caractéristique morphologique et enfin nous allons déduire le but de notre projet. Section 1- Historique : La collecte d’holothurie existe depuis le début du siècle à Madagascar. A cette époque la collecte est pratiquée à pied (simple ramassage à la main durant la marée basse), même les enfants, les femmes peuvent les ramasser. Ce produit n’a pas encore eu de valeur commerciale en ce moment là dans notre pays. Quelques années plus tard (en 1990) le marché mondial de la bêche-de-mer a connu une véritable explosion. Cet échinoderme a été de tous temps très recherché par la civilisation asiatique. La population chinoise surtout, le consomme ou l’utilise traditionnellement. Les holothuries sont connues sous le nom : « concombre de mer », en latin « Cucumis marinus ».D’autres appellations : « Trépang » ou « Bêche de- mer », « Dingadingana », « Sea cuncumber » et sont considérées à tort comme toxiques. Certaines civilisations des îles Marchall et de Guan utilisent une variété d’holothurie afin d’empoisonner les poissons (2). Considérée comme un régénérateur corporel voire même aphrodisiaque, l’holothurie est comestible et consommée sous forme de produit sec (Trépang ou bêche-de-mer) obtenue par une préparation simple de cuisson et de séchage, elle est ensuite additionnée à divers plats et offre ainsi une marque de politesse envers les invités. D’autres part, elles sont mangées crues (Samoa, Wallis, Palau), grillées (Papousia-Nouvelle- Guinée) ou cuite dans du lait de coco (Fidji) . (2) : Smith, 1947 et Frey, 1951 4 Récemment, sur une île du Detroit de Torres, s’est installée une petite industrie pharmaceutique, utilisant des holothuries dans la composition d’un médicament destiné à soulager l’arthrite (Johannes,comm…,pers.) L’exploitation des holothuries à Madagascar servait à satisfaire les besoins locaux d’immigré asiatique, mais surtout à l’exportation vers les pays asiatiques. Les techniques étaient généralement enseignées dans l’ « île continent », par des chinois. Grâce à ces techniques Madagascar a un label acquis de savoir- faire. La demande est principalement chinoise et Japonaise et, ce depuis à fin de la seconde guerre mondiale et surtout depuis ces dernières années, nombreux pays tirent profit de cette ressource en l’exportant. Vu l’importance de la bêche-de-mer sur le marché international, le peuple malgache a découvert une autre technique plus sophistiquée pour pouvoir capturer ce produit. Les pécheurs utilisent les moyens d’embarcation comme : vedette, pirogue à moteur de grande puissance (+20 CV) avec de matériel de plongée scaphandre autonome : compresseur, bouteille, masque, tuba, palme). Actuellement, la législation malgache a interdit l’usage de scaphandre autonome. Il est important de souligner que l’utilisation de ce matériel permet facilement aux plongeurs de ramasser davantage ces produits au fond de la mer. Ce qui conduit à la rarification de certaines espèces. Conscient d’un tel phénomène, le gouvernement malgache a banni l’usage de scaphandre. Donc, désormais, les pêcheurs utilisent une simple plongée en apnée en employant des : masque, tuba, palme. S’ils plongent pendant la nuit, ils emploieront de lampe de poche bien cirée tout au tour. A Nosy-be la pêche à l’holothurie occupe 25 à 30% de la population totale. Les exportateurs locaux qui collaborent avec leurs clients étrangers mettent à la disposition des collecteurs de grosses sommes d’argent pour qu’ils organisent le ramassage d’holothurie dans les villages de pêcheurs. En effet, l’exploitation de ce produit n’est pas encore très connue du public malgache. Tout ceci explique que le marché de ce produit est encore vaste et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de monter ce projet de création d’une entreprise sur la collecte d’holothurie dans la région de Nosy-be. 5 1-1 Classification, Origine d’ holothurie : D’une manière générale, elle appartient à deux familles à savoir : -Holothuridae -Stichopodidae Famille : holothuridae ; genre : holothurie nobilis et holothurie fuscogilva : elles atteignent les meilleurs prix, mais elles sont en général assez peu abondantes , entraînant un effort de pêche élevé. Famille : holothuridae ; genre : holothurie scabra : leur cours est plus variable, mais leur abondance dans les zones littorales permet de les classer en première catégorie (espèce à forte intérêt commercial). C’est cette espèce qui fournit actuellement la grande majorité des captures mondiales. Dans plusieurs pays de l’Océan Indien c’est la seule espèce la plus exploitée. Famille : holothuridae ; genre : Thelenota ananas : l’intérêt de cette dernière dépend des variations du marché, où la demande a récemment beaucoup augmenté, mais ses cours restent inférieurs à ceux des espèces de la première catégorie, cela veut dire qu’elle est en deuxième catégorie (espèce à intérêt commercial moyen). Famille : stichopodidae ; genre : stichopus variegatus : cette espèce est effectivement de grande taille, a un tégument épais et est assez fréquente dans des eaux littorales. Elle est surtout très abondante et classée en quatrième catégorie à cause de son intérêt commercial très très faible. Parmi les 122 espèces d’holothuries recensées à Madagascar par Cherbonnier , dix (10) espèces seulement sont exploitées dans la zone de Nosy-be ou en général, dans la région de DIANA. . 1-2 : Délimitation de la région La région de DIANA se trouve au Nord-Ouest de Madagascar sur la longitude entre 48° et 49°30 E et la latitude entre 12° S au nord et 14° S sud. La côte de la région de Diana est limitée à l’Ouest par le canal de Mozambique. Cette région est traversée par la route nationale N° 6 provenant d’Antananarivo jusqu’à Diégo Suarez. Elle est composée de Diégo,Ambilobe, Ambanja et,Nosy-be. 6 Cette région donne en qualité et en quantité dans sa façade maritime un habitat aux holothuries avec un flux de courant équatorial stable et modéré sous influence de la mousson En général, les lieux où l’on effectue la collecte sont regroupés en trois grandes zones par rapport à Nosy-be : -Zone Sud-Est (zone d’Ambanja) : Nosy faly, Ankatafa………. -Zone Nord-Est (zone d’Ambilobe) :Port Saint louis, Nosy mitsio…….. -Zone centre de Nosy-be dont : Antanihely,Navetsy,Andilana,Sakatia…. -Zone Nord (Antsiranana) : Ampasindava,……… 1-3 Population Administrativement, la région de Nosy-be se divise en cinq (5) communes ou Firaisana dont on trouve le chiffre ou nombre de population dans le tableau (1). Autour de (3) trois grands sites qui s’est regroupé l’essentiel de la population à savoir : Hell- ville,la capitale administrative de Nosy-be ; Djamandzar ville sucrière reconnue partout pour la qualité de son rhum agricole et Ambatoloaka qui est le village des touristes. 7 Tableau N ° 01 : Population résident par sexe Faritany d’Antsiranana, district de Nosy-be AUTOCHTONES 0 à 5 ans 6 à 17 ans 18 à 59 ans ETRANGERS 60 et plus TOTAL ARRONDISSEMENTS 21 ANS et PLUS M F 2693 2844 5726 5851 5573 AMPANGORIANA 279 258 554 604 AMBATOZA- 202 213 645 1747 1778 494 5415 HELLVILLE TOTAL M F M F M F M F M F 5592 814 859 14788 15164 194 190 30336 486 527 127 132 1446 1521 15 10 2992 690 480 520 159 155 1486 1578 15 08 3087 3738 3857 3168 3280 437 463 9090 9378 135 108 18711 509 989 1088 814 878 297 325 2596 2800 08 04 5408 5602 116541 12090 10521 10797 1834 1934 29406 30441 367 320 60534 VAVY DJAMANDZAR BEMANONDROBE TOTAL Source : Mairie et District de Nosy- be. D’après le recensement de nombre de population par arrondissement dans le DISTRICT DE NOSY-BE du 31 DECEMBRE 2002. Pour sa popularité, l’île de Nosy-be attire énormément de touristes et aussi de nombreux migrants : venant d’autres régions ou de Faritany avec des coutumes et us différents :( comme par exemple les Antandroy ; des gens venant du Sud désertique de Madagascar) . Actuellement, plusieurs ethnies cohabitent dans cette région avec un pourcentage de plus en plus réduit de la tribu Sakalava. Section 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET Pour un projet, les caractéristiques dépendent de la fonction, de type d’activités choisies. Les principales activités pour notre projet sont basées sur la collecte et la commercialisation des holothuries dans les districts de la région de DIANA. Donc, les caractéristiques que nous verrons maintenant sont : la nature, l’objectif et l’intérêt du projet envers les agents économiques de la région d’exploitation. 8 2-1 : La nature du projet Le projet d’une entreprise a toujours des objectifs spécifiques pour ses activités. Donc, il cherche de profit en collectant des produits holothuries puis les transformes et en les commercialisant dans notre pays même ou vers l’extérieur. Le projet est donc, de nature commerciale. Alors, pour ce faire, il collecte le produit holothurie et traite avec certains conditionnements puis à vendre dans le pays national et les pays importateurs des holothuries ou trépangs. Dans notre cas, l’achat de matières premières s’effectue dans la région DIANA tout entière notamment auprès des pêcheurs de la région. 2-2 : Le but et objectif du projet L’objectif du projet est de créer une unité d’exploitation, de collecter jusqu’à 3 000 kg par mois et de produire une quantité maximale de trépang dont 48 000 kg par an et après on les commercialise sur le marché local ou international. Donc, nous avons besoin de stratégies comme la reconnaissance des communes et des districts productifs des holothuries dans la région de DIANA pour avoir de plus en plus de matières premières. Alors, l’objectif du projet est de développer la pêche de produit halieutique dans la région de DIANA et le district d’exploitation en améliorant la qualité de production et de réduire les coûts d’exploitations afin de satisfaire les besoins et les attentes des clients que ce soit nationaux ou internationaux. Elle a pour but lucratif et aussi de devenir une grande entreprise sur le plan de collecte et de commercialisation dans le district de Nosy-be et même dans la province autonome d’Antsiranana. 2-3 : L’avantage du projet La réalisation de ce projet dans le district de Nosy-be contribue : - A la création d’emploi au niveau de la zone d’exploitation et surtout dans la région DIANA. - A l’assurance des générations futures - Pour les fournisseurs d’accroître son chiffre d’affaire et sa vente - Pour les clients, obtenir le maximum de satisfaction sur l’amélioration de qualité de produit offert et l’augmentation de production - Pour l’Etat, d’augmenter sa caisse à l’aide de paiement des taxes et impôts, des droits et surtout l’entrée de devise. 9 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE : Pour ce chapitre, nous entamons directement la description du marché ciblé notamment le domaine d’exploitation du projet, la clientèle cible et la part du marché visé. Ensuite, nous analyserons la situation de l’offre locale et de la demande dans la région de DIANA et aussi ce qui est en dehors de la région c’est-à-dire les régions dans la province autonome d’Antsiranana ou de Mahajanga. Enfin, nous adoptons la politique marketing et stratégique du projet. Tout d’abord, voyons la description du marché ciblé. Section 1 : La description du marché ciblé La description du marché ciblé nous amène à étudier : - Le domaine d’exploitation du projet - La clientèle cible - La part du marché visé. 1-1 : Domaine d’exploitation du projet Le domaine d’exploitation du projet se trouve dans le district de Nosy-be, région DIANA. Nous n’avons pas fait ce choix au hasard car nous avons constaté que les entreprises qui pratiquent ce genre d’activité non pas satisfaisantes même en matière de la quantité aussi bien qu’en qualité. Les entreprises font de l’exportation et de l’importation de ces produits halieutiques mais toutefois beaucoup d’entre eux trouvent des difficultés ce qui entraîne une lourde conséquence sur la collecte c’est-à-dire que leur collecte devient irrégulière. Ainsi, les pêcheurs (plongeurs) subissent les conséquences car le prix de ce produit ne cesse de diminuer. Notre projet va toujours se démarquer de ses concurrents visà-vis du prix, de la qualité. Donc, les pêcheurs et les collecteurs trouveront un débouché sûr et satisfaisant en notre projet. 10 1-2 : La part du marché ciblé Notre projet vise jusqu’à 72 % du marché dans la région d’exploitation. Alors, cela montre que les concurrents dans la région n’occupent qu’environ de 28 % du marché global de la région. Donc, pour satisfaire les besoins des clients, nous allons proposer un prix Ar 8 000 d’achat d’un kilogramme du produit. Voici le tableau montrant la comparaison du marché : Tableau N °02 : Part du marché visé : Services Le projet par rapport à la région DIANA Part du marché 72 % Observations Exportation des trépangs après traitement auprès des débouchés extérieurs. (marché Asiatique et Européen). Les concurrents par rapport à la région DIANA 28 % Vente des trépangs après traitement auprès des clients nationaux. Par rapport à la province autonome d’Antsiranana 49 % Exportation de trépangs après traitement aux débouchés extérieurs. Source : D’après mon enquête. Ce tableau nous montre que notre projet accapare jusqu’à 72 % du marché global dans la région DIANA et que les concurrents disposent que de 28 %. Et dans la province autonome d’ Antsiranana, notre projet occupe environ 49 % de la part du marché. Section 2 : Analyse de l’offre Cette analyse de l’offre nous permet d’évaluer la situation d’offre locale et de voir aussi jusqu’où va la capacité des concurrents dans la région d’exploitation du projet et ceux en dehors de la zone d’exploitation. 11 2-1 : La situation de l’offre locale de la région d’exploitation D’ après notre enquête effectuée dans le district de Nosy-be, elle nous a permis de connaître la situation de l’offre locale en matière d’holothurie. Alors, nous constatons que le marché est encore non saturé ou plus précisément encore vaste. 2-2 : Analyse de la concurrence Nous allons étudier successivement les concurrents qui existent dans la région et ceux en dehors de la région d’exploitation du projet. Tout d’abord, commençons par les concurrents qui existent dans la région. 2-2-1 : Les concurrents dans la région d’exploitation Pour cette matière d’exploitation d’holothurie, on trouve quelques concurrents dans la région d’exploitation ou dans le district de Nosy-be mais, les qualités et les quantités laissent à désirer, alors, ils ne peuvent pas encore couvrir la demande du marché. Leur production annuelle moyenne est présentée comme suit : Tableau N ° 03 : Production annuelle moyenne des concurrents Sociétés Santi Importexport Perle Trade Tanjona Odile Fakrou Localisations Nosy-be Nosy-be Ambanja Nosy-be Quantités 2002 95 739 24 300 9 820 29 610 2003 201 426 29 260 104 557 Source : D’après mon enquête. Nous pouvons dire d’après ce tableau que, la production des concurrents locaux est encore insuffisante par rapport à la demande des clients. Maintenant, nous allons voir les concurrents en dehors de la région d’exploitation. 12 2-2-2 : Les concurrents en dehors de la région d’exploitation D’après ce que nous avons constaté, on trouve deux concurrents en dehors de la zone d’exploitation plus précisément dans la province de Mahajanga ; à savoir : la TNT et le PONT BLANC. Pour ces concurrents, le problème reste le même que ceux des concurrents dans la région d’exploitation c’est-à-dire que, les qualités et les quantités de produit de ces entreprises ne sont pas satisfaisantes et entraînent la chute ou la diminution d’effectif des clients de ce produit halieutique. Voici donc, le tableau montrant la production annuelle moyenne des concurrents en dehors de la région d’exploitation. Tableau N ° 04 : Production annuelle moyenne des concurrents hors de la région d’exploitation Entreprises Localisations Quantités 2002 2003 TNT Mahajanga 109 120 308 240 PONT BLANC Mahajanga 98 340 280 850 Ce tableau nous montre que la production annuelle des concurrents en dehors de la région d’exploitation ne peut encore couvrir les besoins des clients même en matière de la qualité. 2-3 : Forces et faiblesses des concurrents Il y a une principale force qui s’impose sur la position des concurrents, surtout ceux qui sont en dehors de la zone d’exploitation c’est-à-dire, les concurrents de la région de SOFIA et du MELAKY parce qu’ils se situent presque dans la périphérie d’autres régions où se trouvent de nombreux produits holothuries. Quant aux concurrents dans la région d’exploitation, ces concurrents ne couvrent pas les besoins des pêcheurs (plongeurs) en matière de quantité ( les offres sont supérieures à la demande ) ou en matière du prix ( le prix est trop bas ) ,ce qui entraîne la démotivation de ces derniers, cela veut dire aussi que les offres sont supérieures à la demande. 13 Quant à la faiblesse, elle s’impose en particulier sur la qualité de service rendu par les pêcheurs et entraînant la diminution progressive de matières premières, de même pour les clients. De plus, en matière des infrastructures routières dans la région d’exploitation ou en générale dans la région DIANA, elles sont insuffisantes et mauvaises ce qui entraîne la difficulté pour l’évacuation de matière première. Cette situation favorise aussi la diminution de la production dans la région en générale. Section 3 : Analyse de la demande Avant de créer un projet, on devra analyser d’abord le volume de la demande dans la région d’exploitation et les besoins des clients importateurs. Alors, pour bien maîtriser le marché, il convient de déterminer les besoins réels des clients et d’étudier la situation globale de la demande dans la région d’exploitation. D’abord, nous allons voir la demande globale de la région. 3-1 : La situation globale de la demande dans la région D’après notre enquête, nous avons constaté que la pêche est la seconde activité de la population dans la région d’exploitation. Donc, la production augmente de plus en plus mais le problème s’impose sur le manque d’infrastructures routières dans les différentes communes de la région et entraîne une difficulté pour les pêcheurs de transporter ses matières premières et ses produits dans les districts. Les entreprises ou les collecteurs profitent de cette situation en diminuant le prix de ce produit auprès de pêcheurs. D’après les données que nous avons collectés, la production n’arrête de s’accroître au cours de trois (3) dernières années. Par contre, les demandeurs ne cessent pas de diminuer pour la raison de la qualité c’est-à-dire, qualité non satisfaisante et aussi la difficulté pour le transport de produit car la voie routière est très très mauvaise. Donc, voici le tableau montrant la situation globale de la demande durant les années 2003,2004. 14 Tableau N ° 05 : Situation globale de la demande (en tonne) Districts Années AMBANJA 2003 302, 910 2004 415, 618 NOSY-BE 516, 430 610, 810 ANTSIRANANA 593, 214 640, 120 MAHAJANGA 686,536 730, 160 2 099, 090 2 396, 708 TOTAL Nous pouvons dire d’après ce tableau que la situation globale de la demande ne cesse d’augmenter durant ces deux années 2003et 2004. Ceci explique que la production est insuffisante pour couvrir les besoins des collecteurs dans la région. Maintenant, voyons les besoins des clients ciblés dans la région. 3-2 : Les besoins des clients ciblés Dans notre cas, en premier lieu la construction des infrastructures dans la région d’exploitation est prioritaire pour qu’on puisse attirer les clients que ce soit locaux ou étrangers à acheter notre produit à bon prix. D’une manière générale, parmi les produits et services offerts un client cherche à procurer le maximum de valeur ajoutée. Dans les limites de ses efforts, de son information, d sa mobilité et de son revenu, il cherche à maximiser cette valeur ajoutée. Il cherche toujours à satisfaire son besoin, quand le produit offert délivre effectivement la valeur ajoutée, la satisfaction naîtra. Cette satisfaction est le sentiment d’un client résultant d’un jugement comparant les performances d’un produit à ses attentes. On ne doit pas se contenter de la satisfaction d’un client car il peut se révéler infidèle, donc, on cherche toujours le niveau maximum de ses satisfactions. Si les clients sentent très satisfaits, ils resteront toujours fidèles. Alors, la manière la plus sûre de mesurer le réel impact de la satisfaction de la clientèle est de mesurer sa satisfaction vis-à-vis des concurrents car quand il sent un maximum de satisfaction, cela n’importe pas forcement qu’il est plus satisfait. D’où, nous devons trouver et nous avons besoin d’acheter des matières exigées conformes aux besoins des clients et de conditionner les produits avant de les vendre. 15 Section 4 : Stratégie et politique marketing envisagées Les éléments collectés par l’étude de marché doivent être traités pour permettre à l’entreprise de définir son plan d’action commerciale sur le marché. Ce plan d’action s’articule autour de quatre variables du marketing mix , à savoir : le produit, le prix, la distribution et sa promotion ou sa communication et enfin la stratégie adoptée. 4-1 : Le marketing mix 4-1-1 : La politique de produit La politique de produit a pour objectif d’améliorer la position du projet et de la relation privilégiée envers les pêcheurs en vue d’obtenir un maximum des matières premières, de même pour les produits sur le marché. En ce qui concerne notre future entreprise, elle porte sur : - la collecte des produits holothuries - la commercialisation de production du trépang. Pour sa politique en matière de garantie et de service après vente, l’entreprise peut se débarrasser de ses concurrents. Par sa politique d’achat de matière première, elle doit conformer au besoin exigé par les clients (mesure : longueur, gabarit), l’entreprise peut se différencier de ses concurrents. Par le positionnement du produit, l’entreprise se différencie de ses concurrents dans l’esprit du consommateur. 4-1-2 : La politique du prix Il n’y a rien à dire sur le prix car c’est la demande auprès de pêcheurs ou la demande des clients ainsi que les prix appliqués par les concurrents qui le « règlemente ». Nous serons obligés de nous alléguer avec le prix pratiqué sur le marché. En effet, le prix du produit trépang varie selon la localité et les clients. Dans la capital, le prix d’un kilogramme du trépang varie de Ar 10 000 à Ar 35 000. Quand auprès des pêcheurs ou la région d’exploitation, le prix d’un kilogramme varie de Ar 5 500 à Ar 25 000 pour notre qualité de produit. 16 4-1-3 : La politique de distribution Le canal ou circuit de distribution est un moyen permettant de rendre accessible aux clients les produits. La politique de distribution est en fonction de la quantité à acheter par les clients. Donc, pour cela, l’entreprise fixe un barème pour les clients. Par exemple : pour un client qui achète plus de 150 kg, la livraison des produits est assurée par l’entreprise. L’unité se rapproche de son marché sans intermédiaire. La livraison se fait sur le lieu ou à domicile même des clients. Elle permet alors, de satisfaire au maximum le besoin des clients sans intermédiaire pour qu’ils restent toujours fidèles. 4-1-4 : La politique de communication Cette politique sert à faire connaître le produit au public, notamment aux importateurs. Donc, la communication a pour objectif de créer les conditions favorables à l’achat des produits proposés par l’entreprise. Pour une entreprise, la communication est très nécessaire par rapport à la publicité car on peut vendre les produits sans faire la publicité mais jamais sans communication. Pour notre cas, les clients satisfaits du service de notre entreprise forment une autre communication. C’est-à-dire, c’est une publicité de bouche à oreille. Les informations transmises ont bien souvent une grande influence sur les attitudes et les comportements du public du fait que leur source apparaît plus désintéressée et objective que l’entreprise ellemême. Tous ces actes peuvent être des véhicules de communication. 4-1-5 : La politique de promotion C’est un ensemble cohérent des efforts déployés, d’une part pour organiser et pour conduire la campagne de vente et d’autre part pour stimuler les achats des consommateurs et l’efficacité des revendeurs. Les cibles actions promotionnelles sont essentiellement de deux types : les consommateurs finaux pour essayer le produit et les intermédiaires pour les inciter à pousser le produit vers le consommateur. Nous utiliserons donc comme moyen pour la promotion la réduction du prix jusqu’à 15 % pour les clients qui achètent plus de 350 kg et aussi pour les clients qui achètent plus de 200 kg ont une réduction de 6 % et on emploie un système de cadeau comme de : T-Shirt, Casquette, Porte –clé qui porte la marque de l’entreprise à offrir aux clients. 17 4-2 : La stratégie La stratégie adoptée par l’entreprise est à la fois Push et Pull. Push car l’objectif de l’entreprise est de faire pousser les produits vers les clients c’est-à-dire que l’entreprise assure la présentation des produits auprès des clients. Elle s’appuie essentiellement sur les atouts offerts aux clients ; Pull car le but du projet est d’attirer les clients vers l’entreprise. Donc, il n’y a pas de problème pour la publicité de produit. La stratégie pull consiste à faire demander les services par les clients. Les éléments moteurs principaux sont la politique de communication, notamment la promotion. En principe, les stratégies pull sont plus avantageuses pour la publicité de service dans la région d’exploitation, dans la mesure où elles donnent l’indépendance vis-à-vis des clients mais, elles ne sont pas toujours applicables soit parce qu’elles exigent des grosses sommes d’argent soit parce qu’elles poussent certaine qualité des services. Donc, les clients attendent toujours et ont une grande confiance à l’agence pour guider son choix. 18 CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS , LES CRITERES D’EVALUATION Cette théorie classique comporte quatre (04) critères tels que : la Valeur Actuelle Nette (VAN), le Taux de Rentabilité Interne (TRI) , la Durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) et l’Indice de Profitabilité (IP). Section 1 : LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET 1-1 : La valeur actuelle nette 1-1-1 : Définition et formule C’est la différence entre la somme des marges brutes d’autofinancement (MBA) actualisée et la somme des capitaux investis actualisés (C). L’actualisation se réalise au taux (t), taux de rentabilité exigé par l’entreprise pendant les années de projets (j). VAN = j=n ∑ MBA j ( 1 + i )- ⁿ - C i=1 Avec : MBA : Résultat net + Amortissement i : taux d’actualisation n : année ou durée du projet C : capital investi. 1-1-2 : Interprétation La VAN ou valeur actuelle nette peut être positive, nulle ou négative. Si VAN > 0, la rentabilité est supérieure aux taux exigé t, VAN = 0, la rentabilité est égale au taux exigé t, VAN < 0, la rentabilité est inférieure au taux exigé t. 19 1-2 : Le taux de rentabilité interne ( TRI ) 1-2-1 : Définition et formule Le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux d’actualisation qui donne une valeur nette actualisée égale à 0 ou indice de profitabilité égale à 1. 0= j=n ∑ MBA j ( 1 + i )- ⁿ - C i=1 Avec : MBA = marge brute d’autofinancement i = taux d’actualisation C = capital investi n = durée du projet. 1-2-2 : Interprétation L’indice de profitabilité i peut être supérieur, égal ou inférieur au taux exigé t. Si i > t, la somme de MBA est supérieure au capital investi. i = t, la somme de MBA s’égalise au capital investi, i < t, la somme des MBA est inférieure au capital investi, donc le projet n’est pas rentable dans ce cas. 1-3 : L’indice de profitabilité ( IP ) 1-3-1 : Définition et formule Il se définit par rapport entre la somme des marges brutes d’autofinancement actualisées et la somme des capitaux investis actualisés. VAN + C IP = ----------------------C 20 1-3-2 : Interprétation Si IP > 1, l’investissement est rentable avec le taux exigé IP = 1, l’investissement est égal avec le taux exigé IP < 1, l’investissement n’est pas rentable avec le taux exigé. 1-4 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) 1-4-1 : Définition et formule Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) est représenté par le temps au bout duquel le cumul de marge brute d’autofinancement est égal au montant du capital investi. j=n ∑ MBA ( 1 + i )-ⁿ = C i=1 1-4-2 : Interprétation De deux investissements, celui qui est risqué est celui qui présente le délai le plus court ( plus le délai est court, plus le projet est rentable ). Section 2 : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET 2-1 : La pertinence Ce projet rapporte un grand développement de la population, non seulement sur le plan social mais également sur le plan «économique de la région d’exploitation et même pour notre nation toute entière. 21 2-2 : L’efficacité du projet On atteint l’objectif sans tenir compte des moyens utilisés ou les coûts de réalisation, en ce moment donc, notre projet est efficace. Donc, la population de la région d’exploitation attend toujours l’efficacité du projet. Il est possible d’atteindre les résultats escomptés, étant donné l’opportunité du projet, tant au niveau des produits exploités qu’au niveau du marché. 2-3 : L’efficience Notre projet est efficient si on atteint les objectifs fixés en tenant compte la minimisation des coûts ou de moyens utilisés c’est-à-dire, qu’on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou le rendement est performante. Donc, le projet est efficient s’il aboutit à de bon résultat en réduisant les moyens ou les matériels utilisés. 2-4 : La durée de vie du projet La durée de vie d’un projet dépend de sa rentabilité, s’il est rentable nous pouvons prolonger la durée d’exploitation et même créer un autre investissement à d’autres activités. Mais actuellement, la durée prévue est de cinq ans, à condition que ce projet soit rentable de façon efficience et efficace au cours de son exploitation. 2-5 : L’impact du projet 2-5-1 : Impact économique Le domaine économique est l’un des plus grands critères d’évaluation, parmi les environnements de notre projet. Les valeurs ajoutées apportées par chaque entreprise ou entité économique constituent le produit brut permettant de déterminer le taux de croissance «économique du pays. Par ailleurs, l’holothurie fait partie des ressources halieutique génératrices des devises. Elle constitue un produit noble donc, économiquement il est intéressant d’exploiter cette source de devise en créant des entreprises dans la région d’exploitation et aussi dans notre pays pour l’exploiter. 22 2-5-2 : Impact social Un autre avantage de ce projet ; c’est sa capacité de créer des emplois. Il offre davantage de possibilités d’embauche pour les habitants de la région d’exploitation et aussi dans notre pays en général. La création d’emploi par le biais d’embauche de personnels va réduire la pauvreté qui est aussi la politique générale de l’Etat actuel. A cet effet, nous allons participer à l’amélioration de niveau de vie de la population dans cette région de DIANA, malgré l’effectif de la population est peu nombreux, une partie de chômage pourra être résolue. Ce projet met en évidence aussi l’amélioration des conditions d’existence des pêcheurs traditionnels car, il fait partie de l’application d’une Gestion Intégrée des Zones Côtières dans la recherche d’un développement durable. D’après cette première partie, nous pouvons dégager que l’holothurie constitue l’un des sources de revenus dans cette région, pourquoi pas pour Madagascar. En somme cette première partie met en exergue l’intérêt du projet et l’opportunité présentée par l’installation de cette unité de production. Nous avons pu avoir des connaissances générales sur les enjeux du projet, il est temps maintenant d’entrer dans la conduite du projet, laquelle constitue la deuxième partie de notre travail de recherche. 23 DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION Dans ce chapitre, nous parlerons des ressources nécessaires à mettre en place pour la réalisation du projet telles que les ressources humaines, matérielles et financières au sein de l’entreprise puis nous allons étudier les caractéristiques d’approvisionnement du projet telle que le mode d’achat de matières premières à adopter, le processus de collecte et le critère d’évaluation des stocks. Voyons tout d’abord les ressources à mettre en place. Section 1 : Les ressources à mettre en place : Nous avons besoin des moyens financiers, humains et matériels afin d’atteindre notre objectif. Alors, pour cela, il est essentiel de faire un recrutement au sein de l’entreprise puis d’acheter des matériaux nécessaires pour le fonctionnement de l’activité. 1.1-Ressources humaines : Nous allons recruter des personnels nécessaires à chaque poste de travail au sein de l’entreprise avec une meilleure condition de coût et de qualité pour notre projet. Il est nécessaire de placer les employés dans des conditions favorables à un travail efficace et fiable au niveau de chaque poste de travail, afin d’atteindre un maximum de service en vue de récupérer de façon optimale les montants des capitaux investis, de concevoir le poste de travail de manière à éviter tout gaspillage de temps et d’équipement. Pour cela, elles sont composées : d’un gérant propriétaire, du personnel de service administratif et financier, du personnel de service commercial, du personnel de service production, des ouvriers. Donc, nous allons citer ci-dessous le profil exigé pour le recrutement au sein du projet ainsi que les qualités du gérant propriétaire. 24 Gérant : - Avoir un diplôme de maîtrise en gestion ou économie ou équivalent, - Avoir des connaissances en matière d’exploitation halieutique, - Maîtrise de l’outil informatique, - Avoir plein d’expérience, - Sens de l’organisation et de leadership, - Méthodique, - Dynamique. Personnel du service administratif et financier : - Avoir un diplôme de Bacc+ 3 en gestion au minimum - 2 ans d’expérience au minimum, - Maîtrise parfaite de l’outil informatique, - Maîtrise des logiciels sages SAARI, ou ciel compta, - Avoir un sens de l’organisation - Dynamique. Personnel du service commercial : - Avoir un diplôme supérieur en marketing - Sens de négociation et de communication - 2 ans d’expérience dans un poste similaire, - Avoir le sens de responsabilité et d’organisation. - Maîtrise de la langue française et anglaise Le personnel du service production - Avoir une capacité technique sur la collecte - Avoir une expérience professionnelle en matière de ressource halieutique - Avoir le sens d’organisation - Dynamique 25 Ouvriers : - Avoir d’expériences professionnelles pour le traitement des crevettes, - 2 ans d’expérience au minimum - Apte, - Dynamique Chauffeur : - Avoir de permis de conduire ABCD, - Avoir un diplôme B.E.P.C - Apte - Expériences 2ans au minimum. Gardien : - Avoir un diplôme de CEPE au minimum, - 4ans d’expériences dans un poste similaire, - Connaissance en arts martiaux sera un atout, - Dynamique, sérieux et Honnête. 1.2-Ressources financières : Il s’agit de la capacité en ressources financières pour le financement du projet. Ces ressources sont constituées en partie par les apports mis à la disposition du gérant propriétaire ou encore les apports propres. Une autre partie sera constituée par un emprunt contracté auprès d’un organisme financier comme la banque ou autre institution financière. 1.3-Ressources matérielles : Après le recrutement, nous avons besoin des matériels pour les installations, le traitement et les conditionnements. Nous allons donner ci-après la liste des matériels importants utilisés pour le projet. 26 Matériels et mobiliers de bureau : - Bureau : 01 - Tables : 05 - Armoire : 01 - Chaises : 10 - Machine calculatrices : 02 Matériels informatiques : - Ordinateurs : 02 - Machine photocopieuse : 01 - Imprimantes : 02 - Onduleurs : 02 - Perforateurs: 02 Matériel de transport : - Vedette hors bord 250 CV : 02 - Voitures : 02 Equipement nécessaire au traitement et au conditionnement : (à l’Usine) - Bassines (2 / 1) : 02 - Gony ou sac de « vinda » : 500 - Balances bascules : 01 - Balances portables : 03 - Soubiques : 20 - Serpillières : 40 Tenues de travail : - Masque respiratoire : 50 - Combinaisons : 50 - Paires de gants latex : 50 - Botte plastique : 50 27 Section 2 : Caractéristique de produit halieutique : holothurie 2-1 Différentes espèces exploitées à Nosy-be On a trouvé de différentes espèces exploitées dans la région de NOsy-be : Tableau N ° 06 : Les différentes espèces exploitées NOMS SCIENTIFIQUES NOMS VERNACULAIRES ACTINOPYGA ECHINITES PANTHOUF / JOBY RAKOKO ACTINOPYGA MILIARIS TROKENA / KAKI HOLOTHURIA ATRA STYLO HOLOTHURIA FUSCOGILVA KOJAHAPA HOLOTHURIA FUSCOPUNCTATA GOAKABE HOLOTHURIA SCABRA TRICOT HOLOTHURIA NOBILIS BENONO / MARONONO STICHOPUS HORRENS TARETRY STICHOPUS VARIEGATUS TRACTEUR THELENOTA ANANAS RASTA/BROSSE Source : Circonscription pêche maritime de Nosy-be Hell-ville 28 Tableau No 07 – Quantité de trépangs exploitées (Séchés) dans la région de Nosy-be Année 2001 2002 2003 Janvier 12359 1500 833 Février 7050.5 1300 5154 Mars 6250 1733 3300 Avril 3600 5966 2150 Mai 3951 4745 12200 Juin 6049 7469 7532 Juillet 5220 7505 26388 Août 7252 17052 11900 Septembre 4280 11362 2909 5132.5 16067 11540 Novembre 3167 14580 7850 Décembre 3830 6460 15508 TOTAL 68141 95739 107264 Mois Octobre «Source : Circonscription pêche maritime de Nosy-be Hell- ville et enquête » Comme nous l’avons pu constater pendant notre enquête dans la région de Nosy-be, il existe dix (10) types d’espèces exploitées, mais notre projet s’intéresse particulièrement sur les 5 espèces suivantes : -Holothuria nobilis (Benono / Maronono), qui devient de plus en plus rare actuellement -Holothuria scabra (Tricot) -Holothuria fuscogilva (Kojahapa), qui est exploité massivement. -Thelenota ananas (Rasta / Joby rangoko) -Stichopus variégatus (Tracteur) 29 2-2 Particularités générales sur le caractère morphologique Holothuria nobilis (Selenka, 1867) (Benono / Maronono) Morphologie : Grande holothurie de forme ovale, face dorsale bombée, face ventrale aplatie .Tégument lisse et épais .Bouche ventrale entourée d’un double cercle de grosses papilles et pourvue de 20 grands tentacules. Anus subdorsal armé de 5 fortes dents et entouré de courtes papilles. Face dorsale couverte de petits podia courts, cylindriques, à petite ventouse.6 à 10 grosses verrues latérales, disparaissant complètement chez les animaux conservés, limitent la sole ventrale. Podia ventraux très nombreux, minces, courts et repartis uniformément sur tout le trivium. Tubes de Cuvier nombreux et très fins. Coloration : Variable, allant du noir au blanc tacheté de noir ou de brun sur la face dorsale. Les juvéniles sont plus clairs. Face ventrale noire à grisâtre. Papilles de la couleur du tégument correspondant, ventouse des podia jaunâtre à brune. Tentacules gris jaunâtres. Taille maximale : 50 cm de long, 15 cm de large. Tégument 10 à 12 mm d’épaisseur. Ecologie : Holothuria nobilis vit dans les zones peu ou non soumises aux apports terrigènes et peu exposées des platiers, sur les débris coralliens ou dans les herbiers, entre 0 et 40 m de profondeur. Le corps est généralement recouvert d’une mince couche de sable. Même soumise à une manipulation brutale et prolongée, cette espèce n’expulse que très rarement ses tubes de Cuvier. On la trouve tout autour de la Nouvelle-Calédonie, particulièrement sur la côte ouest. Distribution géographique : Espèce commune dans toute la zone de l’Indo Ouest Pacifique tropicale. Elle est l’espèce d’holothurie la plus recherchée pour la fabrication du trépang. 30 Holothuria scabra (Jaeger, 1833) (Tricot) : Morphologie : Corps ovale, aplati ventralement, dos bombé en général fortement plissé. Tégument rugueux .Bouche ventrale entourée d’un collier de papilles et possédant 20 petits tentacules. Anus terminal, bordé d’une vingtaine de longues papilles. Face dorsale couverte de minces et minuscules papilles parmi lesquelles s’intercalent de gros podia. Face ventrale couverte de petits podia à large ventouse. Pas de tube de Cuvier. Coloration : Extrêmement variable. Face dorsale crème olivâtre ou brune parcourue de nombreuses tâches claires. Face ventrale blanchâtre piquetée de noir. Certains animaux sont noirs, d’autres grisâtres. Il existe des spécimens intermédiaires plus ou moins flammés de marron ou de jaune. Podia noirâtres. Tentacules jaunâtres ponctués de marron. Taille maximale : 40 cm de long, 14 cm de large. Tégument 5 à 10 mm. Ecologie : Holothuria scabra a une large répartition bathymétrique de 0 à 270 m de profondeur. Elle est peu répandue en Nouvelle-Calédonie. Elle vit enfouie assez profondément dans le sédiment pendant la journée. Elle n’a été récoltée de nuit, vers 15 m de profondeur, que dans la baie Iré, au sud de l’île, sur le fond de sable grossier, légèrement vaseux. Distribution géographique : Cette espèce a été signalée en mer Rouge, aux Seychelles, dans le golfe du Bengale, en Indochine,en Australie, aux Philippines, aux Célèbes, en Chine et au Japon. Holothuria fuscogilva (Cherbonnier, 1980) (KOJAHAPA) Morphologie : Grande espèce à tégument très épais, rugueux. Bouche ventrale, entourée d’un cercle de longues papilles jaunâtres. 20 grands tentacules. Anus terminal armé de cinq fortes dents. Face ventrale couverte de courts podia très serrés. Flancs ornés, de chaque côté, de 5 à 6 grosses verrucosités coniques. Dos portant un mélange de podia et de papilles très petit, très dispersés. Pas de tubes de cuvier. 31 Coloration : Dos gris brun, parsemé de petites tâches blanches ; flancs avec de grandes taches blanches piquetées de marron se réunissant parfois en longues plages, d’où sortent de grosses verrucosités coniques. Ventre uniformément marron clair à podia jaune foncé. Tentacules gris jaunâtres. Taille maximale : 50 cm de long, 13 cm de large. Ecologie : Holothuria fuscogilva est une espèce fréquente vivant entre 10 et 45 m tout autour de la Nouvelle- Calédonie, aux abords des passes et dans tous les endroits soumis aux courants de marée, dans les lagons sur des fonds meubles ou sur des fonds durs à dalles coralliennes ;holothuria fuscogilva se trouve aussi parfois sur la pente externe lorsqu’elle est située sous le vent, dans des lieux ou la sédimentation est plus importante. Dans ce cas, cette espèce n’a pratiquement jamais de taches blanches, certains spécimens sont presque totalement noirs. Distribution géographique : Espèce récemment découverte en Nouvelle-Calédonie. Stichopus variegatus (Semper, 1868) (TRACTEUR) : Morphologie : Grande holothurie au corps quadrangulaire, à section grossièrement carrée. Tégument rugueux. Face dorsale bombée, face ventrale aplatie. Bouche ventrale entourée d’un cercle de papilles coniques. Anus terminal. 20 tentacules. Face dorsale couverte de nombreux tubercules à peu près disposés sur 8 rangs, parmi lesquels sont dispersées de plus petites papilles. Les flancs sont également garnis de papilles verruqueuses. Face ventrale parsemée de petit podia. Coloration : Extrêmement variable. L’ensemble du corps est généralement gris vert à jaune, parsemé de points marron foncé ou noirs. Parfois, présence de tâches marron, grises ou rouilles, sur les plus jeunes spécimens. Tentacules jaunâtres à grisâtres. Taille maximale : 45 cm de long , et 13 cm de large. Tégument 9 mm d’épaisseur. Ecologie : Stichopus variegatus vit dans les endroits peu agités des lagons, soumis aux apports terrigènes, entre 0 et 30 m. Cette espèce est commune tout autour de la NouvelleCalédonie. Période de reproduction : Février. 32 Distribution géographique : Cette espèce a été découverte aux Philippines où elle peut atteindre 90 cm de longueur. Etant donné sa coloration très variable, elle a donné lieu à la création de nombreuses espèces ou variétés. Elle est commune dans toute la zone tropicale de l’Indo-Ouest-Pacifique, y compris la mer Rouge et l’Australie. Thélenota ananas (Jager, 1833) (RASTA/ BROSSE) Morphologie : Grande holothurie d’aspect très caractéristique. Tégument lisse et épais. Bouche ventrale entourée d’un cercle de papilles plus développées dorsalement. 20 grands tentacules. Anus terminal. Face dorsale bombée entièrement couverte de grandes papilles foliacées. Face ventrale bordée par de grandes papilles coniques et possédant de grands podia répartis sur tout le trivium, cependant plus nombreux sur les radius. Coloration : Face dorsale orange rougeâtre à marron foncé, avec des zones interstitielles noires entre les papilles. Face ventrale rouge orangé, à podia orange vif. Tentacules bruns. Taille maximale : 70 cm de long, 15 cm de large. Tégument 15 à 20 mm d’épaisseur. Ecologie : Thélenota ananas vit généralement entre 2 et 30 m sur des fonds durs de dalles indurées, éboulis et de gros débris coralliens, et parfois sur des fonds sableux propres, à proximité des massifs et pâtés coralliens. Cette espèce est présente tout autour de la NouvelleCalédonie, elle est abondante sur certains plateaux, à proximité des passes. Distribution géographique : Cette espèce est commune dans l’Océan Indien- Seychelles, Mascareignes, Maldives- à Java, en Indonésie, dans le nord de l’Australie, dans les îles du Pacifique Ouest- Guam, Navigateurs- et au Japon. 2-3 : Pêche aux holothuries Comme la plupart des activités halieutiques existant à Madagascar, la pêche à l’holothurie est du type traditionnel Cela signifie que le mode de production ou de capture est essentiellement individuel. En général, la pêche aux holothuries n’exige pas à priori une formation ou qualification particulière. D’où, il est évident qu’on trouve sur le terrain tous les types de pêcheurs. Pratiquement, on peut distinguer trois (3) types de pêches aux holothuries : -La pêche traditionnelle 33 -La pêche intermédiaire -La pêche professionnelle Cette distinction a été collectée après des enquêtes menées auprès de 25 pêcheurs, groupe de pêcheurs ou société d’exploitation de trépang. Donc, les résultats ne sauraient être considérés tout simplement à titre d’information car l’effectif de personne interrogée est faible et que certaines questions restent sans réponses, donc on peut pas permettre de dégager une information suffisante. Voyons les différents types de pêches aux holothuries : 2-3-1 : LA PECHE TRADITIONNELLE La pêche traditionnelle a été pratiquée depuis longtemps. Cela veut dire qu’elle est la plus ancienne méthode et tout le monde peut la pratiquer. Cette pêche s’effectue à la marche ou à pied sous forme de ramassage. En général, les pêcheurs font le ramassage des individus qui sont restés dans les eaux peu profondes lors de la marée basse. Elle est généralement effectuée par les femmes et les enfants. Actuellement, cette pratique disparaît progressivement, car les holothuries se retirent vers la mer plus profonde. Donc, on ne peut plus les ramasser en mains sur les platiers. Il faut plutôt plonger au fond de la mer pour pouvoir les récolter. Par conséquent, la pêche traditionnelle n’est plus praticable à l’ère actuelle dans la zone Nord Ouest de Madagascar. 2-3-2 : LA PECHE INTERMEDIAIRE La pêche intermédiaire est la plus pratiquée en ce moment dans toute l’île. Il s’agit donc de la pêche en apnée, qui s’effectue à l’aide d’équipements sommaires de plongée tels que : le tuba, palme, masque. Les apnéistes (4 ou 5 personnes) sont assistées par une embarcation légère type pirogue, balancier ou petit bateau à moteur (15 à 20 CV) ; les zones de prospections sont plus souvent comprises entre 8 à 25 m maximum de profondeur et se situent à proximité du rivage car les profondeurs dépassant les 25 m sont difficilement accessibles pour les plongeurs en apnées. Tout au long de l’année, les pêches ont lieu et les produits sont vendus vivants ou traités aux collecteurs. Les quantités obtenues pendant la récolte varient généralement, autour de 3 à 15 kg vivants ou après la première cuisson par marée. 34 2-3-3 : LA PECHE PROFESSIONNELLE Même si elle ne peut être qualifiée de type industriel, la pêche professionnelle a peu de chose à voir avec les deux (2) types de pêches citées au dessus. Il s’agit d’une pêche sousmarine effectuée à l’aide de scaphandre autonome (bouteille, compresseur, tuba, masque, palme). Cette activité est donc généralement pratiquée par des personnes ayant de moyen financier car les matériels utilisés sont de matériels lourds et coûteux, ainsi qu’une embarcation sûre avec un moteur puissant. Pour cette pratique, les zones de prospection sont localisées dans des distances situées à plusieurs milliers de kilomètres. Il faut faire 2 h ou 3 h de navette sur vedette pour y joindre. Et la profondeur à plonger varie entre 25 m à 50 m et même parfois plus. Pour cette forme de pêche, nous avons pu constater que les quantités des holothuries obtenues sont plus nombreuses que celles des deux autres précédentes. A noter qu’un plongeur pourrait au moins capturer entre 100 à 200 pièces par jour. Ce type de pêche est souvent effectué par des grandes sociétés étant donné que le travail nécessite de nombreuses personnes reparties de la façon suivante : des équipes regroupées au moins dans trois (3) vedettes dont chacune est composée de 5 à 6 plongeurs y compris un commandant avec 1 ou 2 aides ; une dizaine d’hommes qui s’occupent de débarquement, de la cuisson et du séchage ; une dizaine de femmes employées de façon temporaire pour l’éviscération ; ainsi que quelques personnes pour l’administration et du gardiennage. Actuellement ce type de pêche est strictement prohibé par l’autorité compétente car il est l’origine de la raréfaction de tous les individus vu qu’ il s’ agit d’ une forme de pêche utilisant une méthode plus développée , plus sophistiquée par rapport aux autres. - Pêcheurs Tableau N ° 08- Effectif des pêcheurs dans les zones de Nosy-be : Année 2002 2003 Djamandzar 142 203 Ambatozavavy 113 150 Ampangorina 38 86 Village 35 Bemanondrobe 76 94 Les populations dont plus de 20% sont des pêcheurs, sont composées de plusieurs communautés ethniques : les Antakarana, les Sakalava, les Tsimihety, et les Tatsimo (originaire du Sud). En général, les jeunes gens membres d’une famille participent activement à la pêche. Signalons au passage que les hommes se consacrent à la pêche aux holothuries aussi bien pendant le jour que dans la nuit. Mais, quant aux femmes, elles pratiquent surtout la pêche à pied c’est- à- dire un simple ramassage et joue un grand rôle pour le nettoyage de produit. Et parfois, même les enfants à partir d’un certain âge (10 à 12 ans) s’initient et même participent déjà à cette activité socio – économique. 2-4 : ASPECT SOCIO - ECONOMIQUE ET CULTUREL DE LA PECHE 2-4-1 : Aspect socio- culturel : A noter que, les Malgaches accordent une place importante aux activités culturelles et traditionnelles. Ils attribuent par exemple une valeur primordiale aux activités sociales comme mariage, fête rituelle, fanompoana Mpanjaka, entraide… A cet effet, nous tenons à informer ici que pendant la période où l’une de ces activités se produisent dans leur propre village ou le village voisin, les gens se désintéressent de leurs activités quotidiennes entre autres les pêches. La présence de chacun est obligatoire. Le fait de ne pas se conformer à cette loi sociale ne constitue pas un délit pénal, mais justifie seulement l’écartement d’un individu vis-à- vis de la communauté villageoise. On rencontre dans certain lieu de captivité, l’interdiction de plonger à cause de « TANY MASINA ou TANY FADY ».Il y a des jours pendant lesquels on peut travailler (de plonger) et d’autres qu’on ne peut pas. Quelques fois aussi, il y a ce qu’on appelle : « DINA » interdisant de plonger. 36 2-4-2 : Aspect socio- économique : La pêche, joue un rôle très important dans la vie sociale et économique car elle est surtout source de revenu dans la famille, elle est aussi source d’emploi. D’après ce que nous avons vu, les notions des us et coutumes y sont encore mêlées, dans l’exploitation des holothuries dans la région de Nosy-be. 2-5 : Le processus de traitement et de conditionnement 2-5-1 : Traitement - Différentes phases 1-Ebouillantage : - dès le retour de la pêche - durée : 2 ou 3 minutes dans l’eau de mer - but : éviter la longue agonie des holothuries qui les assèche et les rend unitilisables. 2-Eviscération : Les holothuries sont éviscérées, ensuite nettoyées soigneusement et rincées abondamment à l’eau de mer. 3-Première cuisson : - dans un demi fût coupé dans le sens longitudinal. - Durée : 1 heure à 1h 30 avec l’eau de mer. 37 4- Enfouissement : - dès leur sortie de cuisson, alors qu’ils sont encore très chauds, les corps sont placés dans du sac de jute, soigneusement fermé ; - le sac est enterré dans le sable à une profondeur de un (1) mètre environ. Il est conseillé d’arroser le fond du trou avec une partie de l’eau de cuisson. . durée : 16 à 24 heures . but : maturation. 5- Nettoyage des corps : Dans de l’eau de mer qu’on a mis dans du bac en bois. 6- Seconde cuisson : - dans de l’eau de mer préalablement bouillie. . dans un demi fût . durée 30 à 45 minutes . but : affinage. 7- Séchage : - sur des claies de séchage, - séchage au soleil 10 à 15 jours. 8- Sélection : Les produits séchés sont sélectionnés et groupés en trois catégories selon la taille et la qualité de présentation. Nota : La préparation de 100 kg d’holothuries fraîches se fait environ 30 minutes par 4 ouvriers qui éviscèrent et lavent pendant qu’un autre s’occupe du chauffage de l’eau. 38 9- Rendement : 100 kg de produits frais donnent 25 à 30 kg de produits séchés. 2-5-2- Conditionnement 2-1 : Emballage : Les sacs de jute sont utilisés tant pour le stockage que pour l’emballage. Des soubiques tressées avec des fibres de « vinda » (fibres locales) pourraient être également utilisées pour l’emballage. Pour l’exportation, on utilise des sacs de jute à double paroi. 2-2 : Stockage : Dans un endroit très sec, bien aéré et bien abrité. Nous allons entamer ci-après une étude concernant la capacité de production envisagée. 39 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE Section 1 : Capacité de production de l’unité On entend par la capacité de production, c’est la quantité produite techniquement ou encore la quantité qui est possible de produire techniquement. Donc, notre collecte donne 12 000 kilogrammes (Douze mille kilogrammes) chaque année. L’unité de production fonctionne vingt (20 ) jours par mois durant douze mois car la campagne pour le produit halieutique holothurie s’ouvre douze mois sur douze mais ,seulement nous devons suivre les règle imposées par la loi comme : la taille maximale vivante à capturer c’est de 11 cm. On éva lue alors le rendement annuel : 20 jours * 50*12 = 12 000 kg par an. Section 2 : Programme de production et de vente 2-1 : Programme de production Nous avons envisagé le programme de l’activité sur cinq ans Voici donc, un tableau qui montre le programme de production sur cinq années successives : Tableau N ° 09 : Plan de production durant cinq années de son exploitation Année 1 Collecte (kg / j) 50 Quantité produite 12 000 2 120 28 800 3 150 36 000 4 200 48 000 5 200 48 000 40 Donc, d’après ce tableau nous constatons que la production durant cinq année successives est entre 12 000 à 48 000 kg . 2-2 : Chiffre d’affaires prévisionnel Maintenant nous rencontrons les chiffres d’affaires de l’unité durant cinq périodes. L’analyse du prix de produit est plus importante car elle nous permet d’établir une prévision sur les chiffres d’affaires en fonction de la quantité produite. D’après notre enquête menée sur place, le prix est varié suivant les collecteurs et entre Ar 7 000 à Ar 9 000 pour notre qualité de produit. De ce fait, notre prix sera évalué à Ar 8 000 le kilogramme. Tableau N° 10 : Chiffre d’affaires prévisionnel de la première année d’exploitation Désignation Trépangs secs Quantité (kg) 12 000 Prix unitaire(en Ar) 8 000 Montant ( en Ar) 96 000 000 D’après ce tableau, le chiffre d’affaires de la première année est de Ar 96 000 000. 2-3 : Le chiffre d’affaires des quatre dernières années D’après la première méthode, on obtient : Tableau N ° 11 : Chiffre d’affaires des quatre dernières années Année Prix unitaire (en Ar) 8 000 2 Quantité 28 800 Montant 230 400 000 3 Quantité 36 000 4 Montant 288 000 000 41 Quantité 48 000 5 Montant 384 000 000 Quantité 48 000 Montant 384 000 000 Section 3 : Plan de consommation de matières premières 3-1 : Dépense de pré exploitation Les dépenses qui se font avant l’exploitation constituent le frais de pré exploitation. Ils seront donc à financer avec investissement de départ. Ces dépenses s’élevant à Ar 1 360 000 sont considérées comme frais d’établissements. Elles s’amortissent durant les cinq années et ces amortissements constituent des charges annuelles. Ces charges se calculent comme suit : 1 360 000 * 20 % = Ar 272 000 3-2 : Dépense en matières premières L’achat de matières premières est limité à 30 % du chiffre d’affaires, soit Ariary 28 800 000 pour la première année et Ariary 115 200 000 pour la cinquième année. 3-2-2 : Coût des emballages Pour les emballages, nous avons envisagé d’utiliser des petits cartons et le coût de celui-ci s’élèvent à Ar 950 000. 42 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE Dans notre cas, nous allons voir successivement l’organigramme et l’organisation administrative choisie en examinant notamment, la façon dont l’unité de structure gère ses activités. Section 1 : Organigramme Elle permet au responsable de connaître exactement la structure de l’entreprise et s’il a été élaboré avec soin, nous avons effectivement une image précise des différents services du projet et des liens organiques pour éviter les conflits d’autorité interne c’est-à-dire entre les personnels, d’identifier les responsabilités des personnels, de constater les anomalies de l’organisation. Figure N ° 01 : Organigramme Gérant Service Exploitation Service commercial Production Service Administratif et comptable Transport 43 Section 2 : Organisation administrative 2-1 : Organisation juridique Pour toute société désirant exercer une activité économique dans le territoire Malgache l’organisation est obligatoire, et aussi doit le faire dans le cadre d’une société Malgache dont le siège, les systèmes et les comptabilités sont établies à Madagascar. Notre société est une société à responsabilité limitée ( SARL ) et le texte régissant la société à responsabilité limitée sise dans le milieu économique malgache est daté de la loi du 07 mars 1925. Nous tenons à signaler que ce texte a pris ses sources dans le droit Français, et que la formalité de création d’une société, dépend de son statut juridique. Toutefois, les procédures y afférentes sont les suivantes : - Dépôt de statut au tribunal du commerce - Immatriculé au registre de commerce au tribunal de commerce - Déclarer l’existence fiscale aux services fiscaux - Publicité d’annonce légale de la création et de constitution de la société dans un journal quotidien - Déclaration d’existence aux bureaux des sociétés - Formalité de prévoyance sociale à la CNAPS (Caisse national de la prévoyance sociale) - Formalité de médecine d’entreprise à l’OSIE (Organisation Sanitaire Inter Entreprise). Répartition du capital : SARL Les apports propres se détaillent comme suit : Capital social : Ar 23 000 000 Compte courant du promoteur : Ar 45 000 000 Nous tenons à signaler que le compte courant du promoteur ne portera d’intérêt afin de ne pas observer l’exploitation. Il sera remboursé qu’après l’amortissement total du crédit à moyen terme. 44 2-2 : Organisation fonctionnelle 2-2-1 : Le gérant Il se trouve à la tête de l’organisation de l’entreprise c’est-à-dire, il dirige l’ensemble du projet. Ses fonctions principales consistent à assurer : - La bonne marche de l’entreprise, - L’harmonisation et la coordination des tâches, - La gestion des ressources humaines, - Les relations exterieures, Le statut sur la décision des achats et ventes, - La recherche de financement nécessaire, - L’élaboration de la politique générale et stratégie de l’unité, - La gestion financière. 2-2-2 : Le service administratif et financier IL assure : - La déclaration fiscale et relation avec l’administration, - La direction du projet en cas d’absence du gérant, - La gestion de la trésorerie - Le paiement de diverses charges, - La tenue de la comptabilité de l’unité. 2-2-3 : Le service commercial Ce service assure : - L’élaboration de la politique commerciale de l’unité, - La tenue du fiche de l’évolution du marché, - L’information sur les technologies modernes, - La communication avec les circuits commerciaux, - La réalisation de toutes les études sur les besoins des consommateurs ainsi que les prix, - La conception et la mise en œuvre de la stratégie de communication globale de l’unité (externe, interne), - La responsabilité de contrôle et de l’impact de ces communications. 45 2-2-4 : Le service exploitation Il assure : - La surveillance de la réalisation de programme de production, - L’approvisionnement des matières premières nécessaire, - La gestion de stock, - La surveillance sur le programme de transport, - L’assistance technique des ouvriers, - La gestion des techniques sur la collecte, - La gestion des énergies. 2-3 : L’attribution des tâches et le profil du personnel Pour qu’on puisse atteindre les objectifs fixés, il faut bien définir les tâches et exiger le profil des personnels correspondant aux postes à distribués. 2-3-1 : Le gérant Il assure les fonctions du gérant cité précédemment. Il doit être un meneur d’homme et ayant : - La capacité de négociation, - Un diplôme de maîtrise en gestion ou en économie, - La maîtrise de l’outil informatique, - La connaissance technique minimum, - 2 ans d’expérience dans le poste similaire. 2-2-3 : Le personnel du service production C’est un superviseur qui assure le contrôle et l’assistance technique depuis la collecte du produit jusqu’à l’arrivé dans l’usine de conditionnement. Il contrôle aussi, le chargement et la durée du trajet. Il doit avoir une expérience en matière de ressource halieutique et aussi une très bonne connaissance en la matière. 46 2-2-3 : Le personnel du service commercial Il assure les fonctions citées ci-dessus. Il doit avoir : - Un diplôme supérieur en marketing, - Le sens de négociation et de communication, - La maîtrise de la langue française et anglaise. 2-2-4 : Le personnel de service administratif et financier Une secrétaire comptable qui s’occupe de la comptabilité et du secrétariat. Elle doit avoir : - Une diplôme au minimum Bacc + 3 en gestion, - Maîtrise parfaite de l’outil informatique, - 2 ans d’expérience au minimum, - Maîtrise des logiciels Sages Saari ou ciel compta, - Maîtrise de la langue française et anglaise, - Un sens de l’organisation. Un planton qui se charge de la distribution des courriers. Deux femmes de ménages qui s’occupent de nettoyage et deux gardiens qui garantissent la sécurité de l’enceinte. 2-4 : La gestion du personnel 2-4-1 : Charges du personnel Cette rubrique nous détaille la rémunération du personnel de l’unité. Il est bien à remarquer que pour subvenir à ses besoins en main d’œuvre, la société a adopté la politique de recrutement des saisonniers qui tient compte des calendriers de campagne de l’holothurie et ses besoins au fur et à mesure en main d’œuvre de l’unité. 47 Tableau N ° 12 : Salaire mensuel du personnel permanent Catégorie professionnelle Gérant Responsable commercial Superviseur et responsable de collecte Secrétaire comptable Planton Femme de chambre Gardien TOTAL Effectifs Salaire mensuel (en Ariary) 01 01 02 300 000 200 000 400 000 (200 000 / personne) 01 01 02 02 160 000 140 000 140 000 (70 000 / personne) 140 000 (70 000 / personne) 10 1 425 000 2-4-2 : La politique de motivation La politique de motivation est instituée pour encourager le personnel dans le but d’atteindre le maximum de production et le maximum de profit. Donc, la direction prévoit une augmentation de salaire de 12 % tous les trois ans. La prime pour le gérant n’est pas prévue car il sera bénéficié du résultat positif de la société. Cette prime sera repartie dans le tableau suivant : Tableau N ° 13 : Prime d’encouragement Catégorie professionnelle Responsable commercial Superviseur et responsable de collecte Secrétaire comptable Planton Femme de chambre Gardien TOTAL Montant (en Ariary) 20 000 20 000 10 000 5 000 10 000 10 000 75 000 Passons maintenant dans le tableau suivant qui montre les charges du personnel durant les cinq années successives. 48 Tableau N ° 14 : Charges de personnel sur cinq années Catégorie professionnelle Gérant Resp commercial Sup de collecte Secrétaire comptable Planton Femme de ménage Gardien Salaire 3 600 000 2 420 000 4 820 000 1 930 000 1 690 000 1 690 000 1 690 000 TOTAL CNAPS (13 % ) OSIE (5 %) TOTAL Général 1 480 000 17 840 000 2 319 200 892 000 21 051 200 300 000 200 000 400 000 160 000 140 000 140 000 140 000 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 3 600 000 2 420 000 4 820 000 1 930 000 1 690 000 1 690 000 1 690 000 3 600 000 2 420 000 4 820 000 1 930 000 1 690 000 1 690 000 1 690 000 4 032 000 2 708 000 5 396 000 2 160 400 1 891 600 1 891 600 1 891 600 4 032 000 2 708 000 5 396 000 2 160 400 1 891 600 1 891 600 1 891 600 17 840 000 2 319 200 892 000 21 051 200 17 840 000 2 319 200 892 000 21 051 200 19 971 200 2 596 256 998 560 23 566 016 19 971 200 2 596 256 998 560 23 566 016 Le montant de salaire de la première année se calcule comme suit : ( Salaire mensuel * 12 ) + Prime On constate qu’à partir de quatrième année, il y a une augmentation de 12 % pour le salaire de chaque catégorie professionnelle. Cette charge se calcule comme suit : (Salaire mensuel + augmentation de 12 % ) + Prime 49 Section 3 : Le chronogramme Tableau N ° 15 : Le chronogramme d’exécution des activités Rubriques 1- Montage du projet 2- Constitution des dossiers 3- Recherche de financement 4- Achat de matières premières 5- Installation 6- Recrutement 7- Début d’activité 8- Fin prévu d’activité J F M A M J J A S O N D 07 D’après ce tableau, nous avons remarqué que le montage du projet, la recherche de financement, l’achat des matériaux ainsi que le recrutement du personnel sont de deux mois chacun. Les constitutions du dossier, installation sont respectivement d’un mois chacun. Enfin, la durée prévue d’utilisation de capitaux est de cinq ans. Cette partie a été consacrée au différent processus de production pour la réalisation du projet et de compte tenu des moyens mis en œuvre. En fait, malgré la simplicité des installations, la capacité de production de l’unité assure le fonctionnement de l’atelier. En somme, l’activité de collecte de notre unité est au niveau pour satisfaire la collecte. Nous venons de voir la deuxième partie consacrer sur le point focal de l’investissement ; ainsi donc la troisième et dernière partie de notre travail concerne l’étude financière du projet. 50 12 Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET Dans une entreprise, la ressource financière tient une place importante. En tant que futur gestionnaire spécialiser en finance et comptabilité, nous intégrons dans notre recherche, l’étude et l’analyse de la situation financière. Cette recherche a pour objectif de faire un diagnostic de la situation financière de l’entreprise à un moment donné, compte tenu de ses perspectives d’avenir. Dans cette partie, nous pouvons fournir des documents nécessaires pour analyser la situation économique de projet. En premier lieu, nous allons voir les investissements qui engagent les ressources importantes ; En second lieu le financement et le remboursement des dettes ; Ensuite, passons à la gestion des ressources pour notre objectif et pour fournir les renseignements comptables nécessaires à une analyse financière. Enfin, nous analysons la faisabilité et la rentabilité du projet avant de dégager ses impacts. Chapitre1 : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION L’exécution du projet fait appel à des techniques adéquates mais il ne peut se concevoir que sans la mobilisation des capitaux nécessaires. Elle conduit à des choix financiers dont la récupération sera parfois durable. Dans ce chapitre nous évaluerons les investissements nécessaires et de déterminer le fond de roulement initial, et enfin le plan de financement de ses investissements. Section1 : Les investissements nécessaires : 1.1 : Le coût du terrain : Pour ce projet le terrain nécessaire à l’exploitation est de 500m2 de superficie et évalué à Ar 25.000.000,00 et apporté par le promoteur qui est en même temps le gérant de la société. 51 1.2 : Le coût des infrastructures : Construction : Ceci concerne le coût de construction pour l’unité de production. Les constructions sont constituées par un hangar et un bâtiment d bureau. Le hangar est divisé en trois compartiments à savoir, le premier est réservé à l’atelier de stockage et d’entretien qui est un peu plus grands ; le second est spécialisé pour le conditionnement et enfin la troisième est consacré pour l’entretien des matériaux de transports et autres. Donc, le coût total des constructions s’élève à Ar 40.000.000,00. Les constructions sont simplifiées et ne nécessitent pas des grands investissements. Le bâtiment de bureau coûte Ar 10.000.000,00 et le hangar s’élève à Ar 30.000.000,00. Elles ont une durée de vie probable de 10 ans. Donc l’amortissement annuel est de Ar 4.000.000,00 avec un taux de 10%. Matériel et Mobilier de Bureau : Les MMB ou Matériel et Mobilier de Bureau sont amortis sur cinq ans. Leur amortissement est égal à Ar 160.000,00 par an . Matériel et Outillage : La durée de vie probable de ce matériel est de 10 ans d’où l’amortissement annuel est de Ar 189.900,00. Pour le matériel informatique sa durée de vie est de 4 ans. Leur amortissement annuel est de Ar 759.500,00. D’où le total des amortissements des matériels et outillages s’élève à Ar 949.400,00 c'est-à-dire (759.500,00+189.900,00). Matériel de transport : Quant au matériel de transport, sa durée de vie est de dix ans. Son amortissement annuel est de Ar 4.988.300,00. Installation : Les installations s’effectuent sur cinq ans et le coût de la dépréciation est de Ar 202.000,00 par an. 52 Tableau n° 16 : Listes des matériels et outillages Désignation Quantité Prix unitaire (en Ariary)) Montant (en Ariary) Collecte : Balance bascule 01 500 000 500 000 Balance portable 03 10 000 30 000 - 853 000 Divers Entretien et stockage : Ficelles 250 544 136 000 Bassine (2 / 1 mètre) 02 190 000 380 000 Total 1 899 000 1.2.1 : Matériel et Mobilier de Bureau : Ce sont les matériels utilisés dans le bureau dont la liste comme suit : Tableau N° 17 : Liste des matériels et mobilier de bureau Désignation Quantité Bureau 01 Prix Unitaire (en Ariary) 170 000 Montant (en Ariary) 170 000 Armoire 01 180 000 180 000 Tables 05 50 000 250 000 Chaises 10 15 000 150 000 Machines calculatrices Total 02 30 000 60 000 810 000 D’après ce tableau, nous avons constaté que les coûts matériels et mobiliers de bureaux s’élèvent à Ar 810 000. 53 1.2.2. Matériels informatiques : Elles sont composées des : ordinateurs, imprimantes, onduleurs, machines photocopieuse et des perforateurs. Elles sont aussi mises à la disposition du gérant et le secrétaire comptable. Tableau N ° 18 : Les matériels informatiques Désignation Quantité Ordinateurs 02 Prix Unitaire (en Ariary) 700 000 Photocopieuse 01 900 000 900 000 Onduleurs 02 150 000 300 000 Imprimantes 02 210 000 420 000 Perforateurs 02 9 000 18 000 Total Montant (en Ariary 1 400 000 3 038 000 Ce tableau nous présente les coûts totaux des matériels informatiques qui s’élèvent à Ar 3 038 000. Ces matériels sont réservés pour le service administratif et financier du projet en vue de suivre la norme pour la comptabilité de la société. 1.2.3. Coût des installations : Ce sont les installations de téléphone, d’eau et électricité, ainsi que tous travaux complémentaires afférents à l’installation des matériels informatiques qui s’élèvent à Ar 1.010.000,00. 1.2.4. Coût des matériels de transports : Deux voitures 4*4 bâchées et deux petits bateaux à voiles sont nécessaires pour le déplacement sur les lieux de la collecte, même si elles sont en état d’occasion, pour éviter la location de matériel de transport. Elles sont estimées à Ar 49.883.000,00. 1.2.5. Frais de développement : Nous avons des immobilisations incorporelles. Elles n’ont pas d’existence matérielle. Pour notre projet, il s’agit des dépenses engagées qui s’élèvent à Ar 900.000,00. Elles seront amortissables sur cinq ans d’où la côte part s’élève à Ar 180.000,00. 54 1.3. Récapitulation des immobilisations : Ce sont les coûts totaux des immobilisations. Tableau N °19 : Récapitulation des charges : Désignation Montant (en Ariary) Immobilisations incorporelles Frais de développement Immobilisations corporelles Terrain Construction Matériel et outillage Matériel et mobilier de bureau Matériel informatique Installation Frais d’exportation Matériel de transport 900 000 25 000 000 50 000 000 1 899 000 810 000 3 038 000 1 010 000 1 440 000 49 883 000 Total 133 980 000 Vu ce tableau, nous avons remarqué que le coût des matériels s’élève à Ar 133 980 000. 1.4. Fonds de roulement initial et de pré exploitation : Il s’agit de montant couvrant les charges au moment de démarrage de l’activité jusqu’à la première vente qui se situe au moins au troisième mois de la première année. Ce fond est évalué à Ar 25.000.000,00 et constitué de : Eau et électricité : Ar 1 000.000,00 Cumul de soldes : Ar 24.000.000,00 55 Section 2 : Plan de financement : Le plan de financement est un tableau prévisionnel et a pour but de faire apparaître les variations des ressources financières de l’entreprise au cours d’une année d’exercice ou des années d’exercices. La majorité des établissements financiers exigent toujours un plan de financement de la part d’une entreprise qui leur demande un emprunt. En général, il est le seul moyen qu’aurait l’entreprise pour éclaircir ou plus précisément pour vérifier si sa politique appliquée en matière de financement et d’investissement est cohérente. Donc, il existe trois rubriques qui doivent être financés pour l’exploitation de l’unité de fabrication : Les investissements : Ar 133.980.000,00 Frais de pré exploitation : Ar 39.000.000,00 Fonds de roulement : Ar 12.020.000,00 Le montant de financement s’élève à Ar 185.000.000,00 Alors le schémas de financement se divise en : Apports propres : - Apport en nature : Ar 39.000.000,00 - Apport en numéraire : Ar 29.000.000,00 Emprunt ou crédit à moyen terme : Ar 92.000.000,00 Crédit à court terme : Ar 25.000.000,00 Donc le montant total de l’emprunt auprès d’une institution financière est de : Ar 92.000.000,00 Pour ce projet le financement se répartit en apport propre et en apport étranger. Les capitaux propres couvrent 40% du montant total du fonds à court terme et le reste 60% est couvert par le crédit à moyen terme. 56 Section 3 : Tableau des amortissements : Le principe de la constitution des amortissements signifie la constatation d’un arrondissement de la valeur d’un élément d’actif du bilan, résultat de l’usage du temps, du changement technique ou de toute autre cause. Donc, elle est une charge mais n’est pas décaissable. Nous utilisons alors la méthode des amortissements linéaires car le code général des impôts souligne bien que l’amortissement linéaire représente l’amortissement maximum. D’où la nécessité de représenter le tableau d’amortissement correspondant à la diminution des valeurs des immobilisations. Nous tenons à signaler que les frais de pré exploitations sont prisent en comptes dans ce tableau car ils sont considérés comme des frais d’établissements et ont une durée de vie de cinq ans. Tableau N ° 20 : Tableau des amortissements : Immobili I Dur Immobilisation ée Frais 5 De développement Valeurs Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 900 .000,00 180.000,00 180.000,00 180.000,00 180.000,00 180.000,00 Construction 10 40.000.000,00 4.000.000,00 4.000.000,00 4.000.000,00 4.000.000,00 4.000.000,00 Matériel d’usine M & O Matériel informatique Matériel de transport Installation 10 1.899.000,00 189.900,00 189.900,00 189.900,00 189.900,00 189.900,00 4 3.038.000,00 759.500,00 759.500,00 759.500,00 759.500,00 _ 10 49.883.000,00 4.988.300,00 4.988.300,00 4.988.300,00 4.988.300,00 4.988.300,00 5 1.010.000,00 202.000,00 202.000,00 202.000,00 202.000,00 202.000,00 39.000.000,00 3.900.000,00 3.900.000,00 3.900.000,00 3.900.000,00 3.900.000,00 13.460.200,00 13.460.200,00 13.460.200,00 13.460.200,00 12.700.700,00 Frais 10 de pré exploitation Total D’après ce tableau, nous avons remarqué que les amortissements durant les quatre premières années ne changent pas et s’élèvent à Ar 13 460 200,00. Nous avons constaté aussi que le matériel informatique sera amorti à la quatrième année d’activités. Donc, il est indispensable d’acheter de nouveaux matériels informatiques pour avoir des activités rentables. 57 Section 4 : Tableau de remboursement de dettes : Le tableau de remboursement des dettes représente les coûts des emprunts et les charges financières par chaque exercice. Le prêt qu’on a effectué dure cinq ans et le remboursement s’effectuera à chaque fin d’année, avec un taux d’intérêt égal à 20%. Durant les cinq exercices, le paiement sera effectué par annuité constante. Pour calculer l’annuité, nous utiliserons la formule suivante : i A = C * -----------------------1 - ( 1 + i ) -ⁿ On donne : a= annuité C= montant de l’emprunt i = taux d’intérêt appliqué n = durée de récupération des capitaux investis. Le montant de l’emprunt s’évalue à Ar 92.000.000,00 avec un taux d’intérêt de 20%. L’annuité est donc composée de : - Amortissement (partie de l’emprunt remboursé à chaque échéance) - Charge financière (intérêt du capital non remboursable). Voici le tableau montrant le plan de remboursement de l’emprunt, on y trouve le capital au début de la période, l’annuité, l’intérêt, l’amortissement et le capital dû en fin de période. 58 A la fin de première année, l’annuité est de : 0,2 A= 92 000 000 *-------------------- = 30 762 960 1 D’où, - ( 1,2 )-5 a = 30 762 960 Tableau N ° 21 : Tableau de remboursement des dettes (en Ariary ) Année Capital au debut de Annuité (B ) Intérêt ( C ) Amortissement Capital en fin de la La période ( A ) ( A * 20 % ) ( D ) = (B) – (C) période 1 92 000 000 30 762 960 18 400 000 12 362 960 79 637 040 2 79 637 040 30 762 960 15 927 408 14 835 552 64 801 488 3 64 801 488 30 762 960 12 960 298 17 802 662 46 998 826 4 46 998 826 30 762 960 9 399 765 21 363 195 25 635 631 5 25 635 631 30 762 960 5 127 126 25 635 631 0 TOTAL 153 814 800 61 814 597 92 000 000 Nous avons constaté d’après ce tableau que, l’annuité s’élève à Ar 30 762 960 et les intérêts pour la première année est de Ar 18 400 000. Et aussi, nous avons remarqué que les emprunts seront remboursés dans cinq (5) ans. Donc, on a : Amortissement = annuité - charge financière 59 Section 5 : Le compte de gestion 5-1 : Le compte des charges Ce sont les charges nécessaires à l’exploitation de l’entreprise. 5-1-1 : Les matières premières L’achat de matières premières est limité à 30 % du chiffre d’affaires, soit Ariary 28 800 000 pour la première année et Ariary 115 200 000 pour la cinquième année. 5-1-2 : Les fournitures consommables Ces fournitures comprennent des matériels de nettoyages et de lavages, les produits d’entretiens et de collectes. Le budget attribué à ces produits est de Ar 250 000 par année. Voici le tableau qui montre les formations de l’unité : Tableau N ° 22 : Les fournitures consommables Désignation Quantité Combinaisons 50 Prix unitaire ( en Ariary ) 15 000 Gants 50 2 000 100 000 Balais 10 2 000 20 000 Sou biques 20 1 500 30 000 Serpillières TOTAL 40 2 000 80 000 980 000 D’où, la somme totale des fournitures consommables s’élève à Ar 1 230 000. 5-1-3 : Matières et fournitures non stockés Carburant : On estime à Ar 6 192 000 par an ( Ar 516 000 / mois ) leur consommation. 60 Montant ( en Ariary ) 750 000 Eau et électricité : La dépense correspondante en eau est estimée à Ar 1 650 000 par an ( Ar 137 500 / mois ). Par contre la consommation mensuelle en électricité coûte Ar 1 500 000 par an ( 125 000 / mois). Fonctions administratives : Elles sont fixées à Ar 228 000 par an. Au total, les matières et fournitures non stockés s’élèvent à Ar 9 570 000. 5-1-4 : Les charges externes Elles sont des charges liées aux intérêts du service, et elles sont estimées à Ar 1 080 000 par an. Elles sont engendrées par les assurances, les frais PTT. 5-1-5 : Les impôts et taxes L’impôt foncier sur le terrain et immeuble s’élève à Ar 130 000 par an. Quant à la taxe professionnelle, elle est évaluée à Ar 110 000 par an. D’où, le total des impôts et taxes est de Ar 240 000. 5-1-6 : Les charges de personnels Il s’agit, des rénumerations des personnels permanents et saisonniers. Tableau N ° 23 : Charges des personnels Désignation Personnels permanents Saisonniers Année 1 21 051 200 Année 2 21 051 200 Année 3 21 051 200 Année 4 23 566 016 Année 5 23 566 016 1 260 000 1 260 000 1 260 000 1 650 000 1 650 000 TOTAL 22 311 200 22 311 200 22 311 200 25 216 016 25 216 016 Ce tableau nous montre le total des charges de personnels permanents et saisonniers durant les cinq années d’exercices. 61 5-1-7 : Les charges financières Ce sont les remboursements des dettes financières (intérêts). Voir tableau n° 21 : Amortissement des emprunts. 5-1-8 : Dotation aux amortissements Le principe de la constitution des amortissements est la récupération de fonds investis lors de l’acquisition des immobilisations. Il est un moyen qui permet d’acquérir des nouveaux matériels. (Voir tableau des amortissements n° 20) 5-1-9 : Impôts sur le bénéfice des sociétés (IBS) Le taux des impôts sur le bénéfice des sociétés est de 30 % du résultat positif réalisé. 5-1-10 : Frais pour l’exportation Il s’agit des frais pour l’évacuation des produits conditionnés vers l’extérieur. On estime ces frais à Ar 1 040 000. 5-1-11 : Récapitulation des charges Tableau N ° 24 : Récapitulation des charges Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Matières premières 28 800 000 69 120 000 84 400 000 115 200 000 115 200 000 Fournitures consommables 1 230 000 2 560 000 3 140 000 4 200 000 4 350 000 Emballages 950 000 1 300 000 1 800 000 2 070 000 2 000 000 Fournitures non stockés & Matière 9 570 000 10 600 000 10 620 000 11 230 000 11 630 000 Frais à l’exportation 1 040 000 1 560 000 1 650 000 1 780 000 1 820 000 Charges externes 1 080 000 2 059 000 2 750 000 3 390 000 4 360 000 Impôts et taxes 240 000 265 000 280 000 295 000 3 200 000 Charges de personnels 21 051 200 21 051 200 21 051 200 23 566 016 23 566 016 TOTAL 63 961200 108 515 200 124 891 200 161 731 016 166 066 016 Ce tableau nous présente les charges de l’entreprise durant les cinq années d’exploitation. Et nous avons remarqué que ces charges ne cessent d’augmenter au cours de ces périodes. Abordons maintenant le compte de produit. 62 5-2 : COMPTE DE PRODUIT 5-2-1 : Ventes Elles sont détaillées dans le chiffre d’affaire prévisionnel, ( Voir tableau n°10 et n°11 ) 5-2-2 : Produits exceptionnels On tient à signaler que les trépangs collectés en dessous des normes marchandes seront vendus sur le marché local, mais avec des prix très bas Ar 4 000 par kilogramme. Tableau N ° 25 : Tableau de vente des produits hors normes Années 1 2 3 4 5 TOTAL Quantités ( en kg ) 4 400,94 4 390,69 4 390,69 4 325,69 4 515,69 22 023,7 Prix unitaire 5 en Ariary ) 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 Montant ( en Ariary ) 17 603 760 17 562 760 17 562 760 17 302 760 17 062 760 88 094 800 Ce tableau nous montre les quantités ainsi que les prix de ventes des produits hors normes pendant les cinq années d’exploitation. CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE Maintenant, nous analysons si notre activité arrive t- elle à dégager de profit satisfaisant, en tenant compte les différentes charges supportées par chaque exercice. 63 Section 1 : Compte de résultat par nature Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous le compte de résultat par nature du présent projet. PTableau n°26 : Le compte de résultat par nature : (en Ariary) Rubriques PV Achats utilisés A.N.S. CH Externes V.A. CH.PERS Taxes R.B.E D.A.A Année 1 113 603 760 30.980.000 9 570 000 1 080 000 70 933 760 (21 051200) (240 000 ) 49 642 560 30 762 960 Année 2 247 962 760 72.980.000 10 600 000 2 059 000 160 763 760 (21 051 200) (265 000 ) 139 447 560 30 762 960 Année 3 305 562 760 88.540.000 10 620 000 2 750 000 202 002 760 (21 051 200) (280 000 ) 180 671 560 30 762 960 Année 4 401 302 760 121.270.000 11 230 000 3 390 000 263 632 760 (23 566 016) (295 000 ) 239 771 744 30 762 960 Année 5 402 062 260 121.350.000 11 630 000 4 300 000 262 962 260 (23 566 016) (3 200 000 ) 236 196 244 30 762 960 CH.FI CH.EXCEP R.AV.I Impôts RESULTAT D.A.A MBA (18400 000) (15 927 408) (12 960 296) (9 399 764) (5 127 125) 479.600 143.580 335.720 92.757.192 136.948.304 27.827.158 41.084.491 64.930.034 95.863.813 199.609.020 200.306.159 59.882.706 60.091.848 139.726.314 140.214.311 13.460.200,00 13.460.200,00 13.460.200,00 13.460.200,00 12.700.700,00 13 795 920 78 390 234 109 324 013 153 186 514 152 915 011 Les marges brutes d’autofinancement ( MBA ) se calcule comme suit : MBA = Amortissement + Résultat net D’après ce tableau, on remarque que les marges brutes d’autofinancement ne cessent de s’augmenter durant les cinq dernières années d’activités. Cela montre donc, que ce projet dispose de capacité de remboursement de crédit qu’elle a demandée. 1-1 : Bilan d’ouverture Ce bilan nous montre la situation initiale de l’entreprise. Les dettes contractées se composent en deux parties, à savoir : - le crédit de fonctionnement, - le crédit d’investissement. 64 Tableau N ° 27 : Bilan de départ LIBELLE ACTIFS NON COURANTS Immobilisations incorporelles Frais de développement Immobilisations corporelles Terrain Construction Matériel et outillage Matériel de transport Installation Matériel et mobilier de bureau Matériel informatique Frais de pré exploitation MONTANT ACTIF COURANT Banque TOTAL LIBELLE CPITAUX PROPRES 900 000 Capital 25 000 000 PASSIF NON COURANT 40 000 000 1 899 000 Emprunt à long et moyen terme 49 883 000 1 010 000 PASSIF COURANT 810 000 3 038 000 _ 39 000 000 MONTANT 68 000 000 133 980 000 _ 29 000 000 201 980 000 TOTAL 201 980 000 Ce tableau nous montre la situation initiale de l’entreprise. Section 3 : Plan de trésorerie Il montre la destination des fonds de l’entreprise. Il concerne aussi la prévision des ressources nécessaires aux actions programmées. En outre, ce plan de trésorerie nous permet de savoir si le remboursement des emprunts passe normalement, c’est-à-dire il ne rencontre pas de difficulté. 65 Tableau n° 28 : Plan de trésorerie RUBRIQUE TOTAL INITIAL ENCAISSEMENTS MBA Emprunt à LMT Emprunt à CT Fonds propres TOTAL ENCAISSEMENT DECAISSEMENTS Frais de développement Terrain Construction Matériel et outillage Matériel de transport Installation Matériel et mobilier de bureau Matériel informatique Fonds de roulement Remboursement d’emprunt Frais de pré exploitation TOTAL DECAISSEMENT Trésorerie Trésorerie cumulée 92 000 000 25 000 000 68 000 000 185 000 000 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 214 915 940 Année 5 397 636 030 590 057 414 918 904 004 1 006 891 607 214 915 940 397 636 030 590 057 414 918 904 004 1 006 891 607 13 975 500 16 770 600 20 124 720 24 149 664 28 979 596 13 975 500 16 770 600 20 124 720 24 149 664 28 979 596 200 940 440 200 940 440 380 865 430 581 805 870 569 932 694 1 151 738 564 894 754 340 2 046 492 904 977 912 011 3 024 404 915 900 000 25 000 000 40 000 000 1 899 000 49 883 000 1 010 000 810 000 3 038 000 25 000 000 39 000 000 185 000 000 Ce tableau nous présente la prévision des ressources nécessaires aux actions programmées. Il nous permet aussi de savoir le remboursement des emprunts s’il rencontre de difficulté ou non. Or, D’après notre tableau, ce plan de trésorerie se déroule correctement. Par exemple : en Année 1, il est de Ar 200 940 440, en Année 2 : Ar 380 865 430 et en Année 5, il est de Ar 977 912 011. Section 4 : Bilan prévisionnel Ce bilan donne des informations sur l’état de santé en général de l’exploitation. Il rencontre les aménagements du poste actif et du passif du bilan aussi bien que les augmentations des ressources lors du ménage et les différentes utilisations de ces fonds. Donc, on va faire le bilan prévisionnel sur cinq années. 66 Tableau n° 29 : Bilan au 31 / 12 / Année 1 Ce tableau nous montre le bilan de la fin de première année d’exploitation. ACTIF Libellé PASSIF Montant (Ar) Dotation VCN Libellé ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES Immobilisations incorporelles Capital Frais de développement 720 000 Résultat Net de l’exercice 900 000 180 000 25 000 000 40 000 000 1 899 000 3 038 000 810 000 4 000 000 189 900 759 500 162 000 PASSIF NON 25 000 000 COURANT 36 000 000 1 709 100 Emprunt à LMT 2 278 500 648 000 49 883 000 1 010 000 39 000 000 4 988 300 202 000 3 900 000 44 894 700 808 000 35 100 000 1 541 760 163 081 760 14 381 700 Montant (Ar) 68 0 1 063 020 Immobilisations corporelles Terrain Construction Matériel d’usine Matériel informatique Matériel et mobilier de bureau Matériel de transport Installation Frais de pré exploitation 79 637 040 ACTIF COURANT Banque TOTAL 1 541 760 148 700 060 TOTAL 148 700 060 Nous constatons que les résultats financiers durant cinq années d’exercice sont négatifs. Ceci vient de l’effet des intérêts des emprunts contractés. Mais il, diminuera au fur et mesure des remboursements des dettes. Le faible résultat de la première année d’exercice est dû au fait que l’unité prend en charge le financement de frais des pré exploitations et aussi quelques investissements peu en emprunt à moyen terme. 67 Tableau n° 30 : Bilan au 31 / 12 / Année 2 ACTIF Libellé PASSIF Montant (Ar) Dotation VCN Libellé Montant (Ar) CAPITAUX PROPRES ACTIFS NON COURANTS Immobilisations incorporelles Frais de développement 900 000 360 000 540 000 Capital Report à nouveau Immobilisations corporelles 25 000 000 40 000 000 1 899 000 3 038 000 8 000 000 379 800 1 519 000 810 000 324 000 49 883 000 9 976 600 1 010 000 39 000 000 404 000 7 800 000 Banque 67 109 942 - TOTAL 228 649 942 28 763 400 Terrain Construction Matériel d’usine Matériel informatique Matériel et mobilier de bureau Matériel de transport Installation Frais de pré exploitation 25 000 000 32 000 000 1 519 200 Résultat de 1 519 000 l’exercice 486 000 PASSIF NON COURANT 39 906 400 Emprunt à 606 000 long et moyen 31 200 000 terme 68 0 1 063 020 66 022 034 64 801 488 ACTIF COURANT 67 109 942 199 886 542 TOTAL 199 886 542 Dans ce deuxième tableau, nous constatons que dans le passif courant : emprunt à long et moyen terme effectué est inférieur à celui de la première année d’exploitation. 68 Tableau n° 31 : Bilan au 31 / 12 / Année 3 Voyons le bilan de la fin de troisième année d’exploitation. ACTIF Libellé ACTIFS NON COURANTS PASSIF Montant (Ar) Dotation VCN Immobilisations incorporelles Frais de développement 900 000 540 000 Libellé CAPITAUX PROPRES Montant (Ar) Capital 68 000 000 Report à nouveau 66 022 034 360 000 Immobilisations corporelles Terrain Construction Matériel d’usine Matériel informatique Matériel et mobilier de bureau Matériel de transport Installation Frais de pré exploitation Résultat de 25 000 000 l’exercice 28 000 000 1 329 300 PASSIF NON 759 500 COURANT 25 000 000 40 000 000 1 899 000 3 038 000 12 000 000 569 700 2 278 500 810 000 486 000 49 883 000 14 964 900 324 000 Emprunt en long et moyen terme 34 918 100 1 010 000 39 000 000 606 000 11 700 000 404 000 27 300 000 97 018 813 46 998 824 ACTIF COURANT Banque 159 104 771 - 159 104 771 TOTAL 320 644 771 42 605 100 278 039 671 TOTAL Par rapport au bilan de la première et deuxième année, nous constatons la diminution d’emprunt en long et moyen terme à la troisième année d’exploitation. 69 278 039 671 Tableau n° 32 : Bilan au 31 / 12 / Année 4 Ce tableau nous montre le bilan de fin de la quatrième année d’exploitation. ACTIF Libellé PASSIF Montant (Ar) Dotation VCN Libellé Montant (Ar) CAPITAUX PROPRES ACTIFS NON COURANTS Immobilisations incorporelles Frais de développement 900 000 720 000 180 000 Capital Report à nouveau Immobilisations corporelles 25 000 000 40 000 000 1 899 000 3 038 000 16 000 000 759 600 3 038 000 810 000 648 000 49 883 000 19 953 200 1 010 000 39 000 000 808 000 15 600 000 Banque 227 613 555 - TOTAL 389 153 555 57 526 800 Terrain Construction Matériel d’usine Matériel informatique Matériel et mobilier de bureau Matériel de transport Installation Frais de pré exploitation 68 000 000 25 000 000 24 000 000 1 139 400 Résultat de 0 l’exercice 97 018 813 140 972 314 162 000 PASSIF NON COURANT 29 929 800 Emprunt à long 202 000 et moyen terme 23 400 000 25 635 628 ACTIF COURANT 227 613 555 331 626 755 TOTAL 331 626 755 Nous constatons que par rapport aux années précédentes la banque dans l’actif courant augmente toujours de plus en plus tandis que l’emprunt en long et moyen terme de passif non courant diminue. 70 Tableau n° 33 : Bilan au 31 / 12 / Année 5 ACTIF PASSIF Libellé ACTIFS NON COURANTS Montant (Ar) Dotation VCN Libellé Montant (Ar) CAPITAUX PROPRES Capital Immobilisations incorporelles 900 000 Frais de développement 900 000 0 Report à nouveau 68 000 000 140 972 314 Immobilisations corporelles Terrain Construction Matériel et outillage Matériel d’usine Matériel informatique Matériel et mobilier de bureau Matériel de transport Installation Frais de pré exploitation Résultat de 25 000 000 l’exercice 20 000 000 25 000 000 40 000 000 20 000 000 1 899 000 3 038 000 810 000 949 500 0 810 000 949 500 3 038 000 0 49 883 000 1 010 000 39 000 000 24 941 500 1 010 000 19 500 000 24 941 500 0 19 500 000 141 488 311 ACTIFS COURANTS Banque 257 031 625 - 257 031 625 TOTAL 418 571 625 68 111 000 350 460 625 TOTAL 350 460 625 D’après ces cinq tableaux, nous pouvons constater que les résultats deviennent de plus en plus meilleurs. Ce constat nous permet de conclure que notre projet est viable. 71 CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET Les impacts du projet déterminent le degré de satisfaction des besoins et les attentes par les résultats. Alors, ce projet comporte des impacts économiques, financières et sociaux de la région et des nations. Il est évident aussi d’étudier notre situation par l’utilisation des autres critères d’évaluation c’est-à-dire les évaluations selon les outils du projet ( VAN, TRI, IP, DRCI ). Section 1 : Evaluation économique 1-1 : Notion de la valeur ajoutée La valeur ajoutée représente la valeur de la production, déduction faite de celle des consommations intermédiaires. Elle permet de cerner la dimension de l’entreprise : c’est un indicateur de sa taille économique, et permet aussi de mesurer la croissance de l’unité au niveau des moyens mis en œuvre. Donc, on l’obtient par la formule suivante : VALEUR AJOUTEE = Production de l’exercice - Consommation intermédiaire 1-2 : Ratio de performance économique Tableau n° 34 : Ratio de performance économique RUBRIQUE R1 R2 R3 ANNEE 1 5 437 000 3,9 2 ANNEE 2 14 476 100 14,5 45,6 ANNEE 3 18 609 000 11,3 52,1 ANNEE 4 24 791 000 9,5 56,9 ANNEE 5 24 652 000 9,6 57,4 L’objectif fonctionnel de cette méthode consiste à mieux connaître l’entreprise et à évaluer précisément l’importance de ses qualités et de ses défauts : - les ratios qui suivent maintiennent l’efficacité du projet sur le plan économique, - le rendement à part de la main d’œuvre. D’où : Valeur ajoutée R1 : = --------------------------Effectif 72 - L’efficacité de l’investissement humain Charge de personnel R2 : = ----------------------------- * 100 Valeur ajoutée - La performance économique Résultat Net R3 = ------------------------- * 100 Valeur ajoutée Interprétation : On constate que les indicateurs surtout une productivité est toujours croissante du facteur travail. Cette situation nous indique que la valeur ajoutée créée annuellement par chaque employé augmente progressivement. 1-3 : Ratio de l’excèdent brut d’exploitation ( EBE ) L’EBE mesure le projet économique de la fabrique ou le surplus économique dégagé par l’opération. Il est la part de la production donnant droit à la récupération et à la rémunération du capital investi. D’où : Avec : EBE r = -------------------------------------------- * 100 Production de l’exercice EBE = Valeur ajoutée – (Charges de personnel + impôts et taxes) 73 Tableau n° 35 : Ratio de l’ EBE RUBRIQUE r1 ANNEE 1 34,5 ANNEE 2 53,6 ANNEE 3 57,2 ANNEE 4 58,3 ANNEE 5 57,2 ANNEE 4 36,8 ANNEE 5 36,9 1-4 : Ratio de résultat net Il est donné par la formule suivante : Résultat net r 2 = -------------------------------------- * 100 Production de l’exercice Tableau n ° 36 : Ratio de résultat net RUBRIQUE r2 ANNEE 1 1,1 ANNEE 2 28,7 ANNEE 3 33,7 La richesse économique supplémentaire créée par l’unité est mesurée par le résultat d’exploitation. Le résultat net de l’unité chaque année par rapport à la production est de 1,1 % , 28,7%, 33,7 %, 36,8 %, 36,9 % D’où, l’interprétation : A une production de Ar 1,00 associe une richesse de 1,1 % en première année, 28,7 % pour la deuxième année, 33,7 % pour la troisième année, 36,8 % celle de la quatrième et enfin 36,9 % pour la cinquième année. 74 Section 2 : Evaluation financière 2-1: Selon les outils d’évaluation 2-1-1 : Valeur Actuelle Nette ( VAN ) La Valeur Actuelle Nette est le résultat obtenu par la différence entre les marges brutes d’autofinancement ( MBA ) à un taux d’intérêt d’emprunt de 20 % et celui de l’investissement. On calcul la valeur actuelle nette par la formule suivante : VAN = MBA ( 1 + i ) -ⁿ - Co Avec : MBA : Marges Brutes d’Autofinancement i : taux d’intérêt ( 20 % ) Co : Montant de l’investissement initial Tableau n° 37 : Calcul de VAN ANNEE MBA ( 1,2 ) -ⁿ MBA ( 1,2 ) -ⁿ 1 13 795 220 0,833 11 491 418 2 78 390 234 0,694 54 402 822 3 109 324 013 0,579 63 298 603 4 153 186 514 0,482 73 835 900 5 152 915 011 0,402 61 471 834 TOTAL 264 500 577 Donc, la VAN = 264 500 577 - 185 000 000 VAN = 79 500 577 75 D’ après ce résultat, nous observons que le montant de la VAN est largement supérieur à zéro, ce qui nous indique que ce projet sera rentable et viable. 2-1-2 : Taux de Rentabilité Interne Le TRI est le taux d’actualisation qui annule le bénéfice net. Il constitue le taux maximum pour que l’emprunt effectué ne conduit pas l’unité à une perte. D’où, la formule est : j=n Co = ∑ MBA ( 1 + i ) -ⁿ i=1 Tableau n° 38 : Calcul du TRI ANNEE MBA 1 MBA actualisée 20 % 100 % 11 491 418 13 795 220 2 78 390 234 54 402 822 19 597 559 3 109 324 013 63 298 603 13 665 502 4 153 186 514 73 835 900 9 574 157 5 152 915 011 61 471 834 4 778 594 264 500 577 54 513 422 TOTAL 6 897 610 Pour calculer le taux de rentabilité interne ( TRI ), nous effectuons une interporation linéaire par la relation suivante : 20 % 264 500 577 TRI 100 % 185 000 000 185 000 000 - 264 500 577 54 513 422 TRI -20 % = 54 513 422 - 264 500 577 100 % - 20 76 79 500 577 TRI – 20 % = 209 987 155 80 % 0,3 ( 80 % ) = TRI - 20 % TRI - 20 % = 24 TRI = 44 % Le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation s’élevant à 20 %. Donc, le projet dispose d’une marge de sécurité de 24 % pour l’emprunteur. Alors, cette marge de sécurité permet à l’entreprise de s’endetter davantage. 2-1-3 : L’indice de profitabilité j=n ∑ MBA ( 1 + i ) -ⁿ IP = i=n C 254 500 577 IP = ---------------------- = 1,4 185 000 000 D’après ce résultat, nous constatons que l’IP est supérieur à 1. Donc, la rentabilité est aussi supérieure au taux de capitalisation. Cela veut dire que Ar 1,00 investi rapporte Ar 0,4 environ. 77 2-1-4 : La durée de récupération des capitaux investis ( DRCI ) Il s’agit du temps nécessaire pour que le total des recettes procuré par le projet atteigne le montant des investissements réalisés c’est-à-dire le nombre d’années au cours desquelles le projet procure suffisamment de ressource afin que la somme investi soit récupérée. Pour connaître la capacité de récupération des capitaux investis, nous le calculons à l’aide la MBA. Tableau n ° 39 : Présentation de calcul de DRCI Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 MBA 13.795.220 78 390 234 109 324 013 153 186 514 152 915 011 13 795 220 92 185 454 201 509 467 MBA Cumulée 185 000 000 Investissement 354 695 981 507 610 992 D’après ce tableau, les capitaux investis seront récupérés entre la première et la deuxième année d’exploitation. Soit n la date à déterminer, donc nous avons : 92 185 454 185 000 000 201 509 467 2 n 3 185 000 000 - 92 185 454 n - 2 -------------------------------------------------- = -------------------201 509 467 - 92 185 454 3- 2 0,84 = n - 2 78 MBA cumulée Année n = 2,84 années 0,84 * 12 mois = 10,08 ≈10 mois 0,08 * 30 jours = 2,4 ≈3 jours D’où, dans notre cas, les capitaux investis seront récupérés durant la troisième année d’exploitation ou plus précisément 10 mois et 3 jours de l’année 3. Donc, les capitaux investis seront récupérés au cours de mois de novembre, c’est-à-dire que le 3 novembre de l’année 3. 2-1-5 : Rentabilité des investissements On va déterminer le fonds généré par Ar 1,00 d’investissement par la formule : Bénéfice net Rentabilité des investissements = * 100 Investissement initial Tableau n° 40 : Ratio de performance économique Rubriques Bénéfice net Investissement Rentabilité des investissements Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 1 063 020 66 022 034 97 018 813 140 972 314 141 488 311 185 000 000 1 35,7 52,4 76,2 76,5 A la première année, nous constatons un bénéfice de Ar 1,00 par Ar 100,00 d’investissements, Ar 35,7 par Ar 100,00 d’investissements pour la deuxième année. Le rapport est très favorable à partir de la deuxième année. 79 2-2 : Selon le critère d’évaluation 2-2-1 : La pertinence La pertinence figure parmi les critères d’évaluation d’un projet et joue un rôle important sur l’environnement de ce projet. Il s’agit de savoir est-ce les objectifs d’un projet sont atteints à la date envisagée ou voulue ? Au cours de l’analyse de la situation financière du projet, nous constatons que le projet est rentable et viable à long terme. Donc, il rapporte des impacts directs pour la population de la région DIANA, notamment dans le district de Nosy-be, et non seulement sur le plan social mais aussi sur le plan économique de la région. Ce qui marque la pertinence de notre projet. 2-2-2 : L’efficacité du projet Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans réduire les moyens utilisés tels que le matériel et mobilier de bureau, le matériel informatique durant cinq ans d’exploitation. Cela veut dire que ce projet n’utilise que les matériels au début des activités. Donc, le projet est efficace et produit l’effet attendu dans la population dans la région DIANA tout entière. 2-2-3 ; L’efficience du projet Un autre indice de l’importance de ce projet est effectivement à terme. Nous savons que l’un des plus grands objectifs de l’entreprise c’est de la recherche de maximum de profit. L’efficience met en exergue est ce que les objectifs du projet sont atteints à moindres coûts ? Dans notre cas, on peut souligner que la plupart des coûts des investissements concernant la réalisation de ce projet sont acquis avec le minimum des coûts et entraînant ainsi les bénéfices environ 50 % et même plus. Alors, nous pouvons dire que ce projet est aussi efficient. 80 2-2-4 : La durée de vie du projet Comme nous avons vu dans le calcul de la valeur actuelle nette ( VAN ) du projet, nous avons constaté qu’elle est largement positive et s’élève à Ar 79 500 577. Cela veut dire que la rentabilité des investissements est positive aussi et le projet génère un bénéfice certain. Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable. 2-2-5 : Impact du projet Nous constatons après analyse à l’aide des outils d’évaluation du projet que ce projet est rentable et viable à long terme. Donc, la rentabilité de ce projet entraîne un développement dans la région d’exploitation sur le plan social et aussi surtout du point de vue économique car la création du projet offre des possibilités d’embauche surtout pour les habitants de la région d’exploitation. La création d’emploie dans la région DIANA par le biais d’embauche des personnels va réduire le taux de chômage et la pauvreté qui est aussi la politique générale de l’Etat actuel. Section 3 : Evaluation sociale Nous avons remarqué durant l’évaluation financière que ce projet est rentable. Donc, la situation financière de ce projet est viable à long terme et rentable. Alors, le projet aura la capacité de créer des emplois dans la région DIANA et le responsable du projet pourra aussi améliorer les conditions de travail ou augmenter les masses salariales de ses employés qui auront bien des impacts fiables et favorables pour l’ensemble du personnel. D’où, le pouvoir d’achat de travailleur augmente en fonction de la rentabilité du projet. 81 Conclusion Générale : Nous avons effectué la recherche dans la région DIANA notamment dans le district de Nosy-be. En ce qui concerne l’exportation de l’holothurie ou trépang, nous avons pu constater un certain nombre de problème. Les pêcheurs dans la région sont démotivés car dans la région DIANA, les concurrents en la matière achètent le produit holothurie à très bas prix. Malgré ces problèmes, nous avons pu mener cette recherche d’une façon fructueuse et dans un climat favorable avec les pêcheurs, les autorités publiques, les établissements publics et privés ainsi que les entreprises industrielles qui exploitent et exportent des trépangs. Vu ces problèmes, la recherche que nous avons faite dans cette région est basée surtout sur la collecte et exportation du trépang en vue de satisfaire le besoin des pêcheurs puis les importateurs de trépang et aussi les agents économiques de la région. Ce ne sont pas les ressources qui manquent dans cette région, elles ne demandent que d’être valorisées. Par ailleurs, leur valorisation contribue sûrement au développement du secteur halieutique à Madagascar. Le projet qui s’intitule « Projet de création d’une unité d’exploitation et de commercialisation d’holothurie dans le district de Nosy-be : région DIANA » que nous voudrions bien réaliser dans le district de Nosy-be réponde objectivement aux attentes des uns et favorise la promotion d’investissement des autres. Du point de vue financier, ce projet demande un fonds de roulement initial de Ar 12 020 000. Or, nous déduisons que l’investissement de Ar 92 000 000 sera remboursé dans 3 ans, 10 mois et 2 jours qui ne dépasse pas cinq ans. D’ après le bilan prévisionnel, nous avons pu constater que les créances permettent à l’entreprise de rembourser rapidement les dettes. De plus, la tenue de la trésorerie démontre que la banque a de confiance envers l’entreprise vue la situation financière saine. Alors, dans ce cas, la disponibilité du projet ne cesse d’augmenter au cours de cinq années d’exploitation. Ainsi, l’étude de faisabilité de notre projet nous a montré que tous les indicateurs économiques permettant à la prise de décision du promoteur dans la gestion de ses affaires sont rentables et viables. Alors, le projet est viable à long terme et rentable car la valeur actuelle nette (VAN) est largement positive qui s’élève à Ar 79 500 577, le taux de rentabilité interne (TRI) est supérieur au taux d’actualisation qui s’élève à 20 %. Donc, le projet dispose aussi d’une marge de sécurité de 24 % pour l’emprunteur. Donc, cette marge de sécurité permet à l’entreprise d’acquérir davantage une autonomie financière. 82 Alors, quand la situation financière est dite saine, le propriétaire peut augmenter les investissements dans la région d’exploitation. Cela procure une augmentation des produits intérieurs bruts (PIB) de la région, et même, de notre pays en général. D’où, l’évolution de la production vendue et le chiffre d’affaires provoque l’augmentation de taux de croissance économique de la région et cette augmentation entraîne le développement des autres secteurs d’activités de la région. En guise de conclusion, avec notre volonté, notre effort d’élargir de plus en plus en matière de gestion, et aussi face au problème de chômage dont plusieurs d’entre nous se baigne après nos études, nous attirons l’attention des bailleurs de fonds au financement de notre projet car la promotion d’un tel projet constitue une nouvelle opportunité pour la création d’emploi voire même de richesse. Sa réalisation n’étant pas onéreuse et arrange favorablement la possibilité d’investissement dans une filière saine et très porteuse. 83 BIBLIOGRAPHIE Atelier intitulé : Développement des pêches et formation des cadres MAG/84/002 1989 et 1990. PNUD/FAO MAG/97/002. Bulletin d’information bimestrielle du programme Sectoriel pêche. 17 p Chantal CONAND, La bêche-de-mer. Numéro 13 Mars 2001. Chantal CONAND, La bêche-de-mer. Numéro 14 Janvier 2002. Chantal CONAND, FAO, Rôme 1990. The fishery ressorces of Pasific Island Countries Part 2. Holothurians. 53 p. Monographie de la région DIANA auptès de l’ INSTAT à ANOSY Antananarivo,Juin 2003. COBB et PHILLIPS, 1980. The biology and management of lobsters, Vol II. 68 p. C. CONAND, 1985. Les holothuries aspidochirote du lagon de NouvelleCalledonie. (Biologie, écologie et exploitation). 426 p. Alain GUILLE, PIERRE Laboute, Jean- Louis MENOU, 1988. Guide des étoiles de mer, oursins et autres echinodermes du lagon de Nouvelle- Calledonie. 316 p. Raymond LAË, 1987. Les pêcheries artisanales lagunaire Ouest Africaine : Echantillonage et dynamique de la ressource et de l’exploitation. 159 p. Grégory DEHOUK, 1997. Etudes d’holothuries d’intérêt commercial de la région Nord- Ouest de Madagascar. 52 p. Thèse Institut Supérieur Technique d’outre mer. AMIDOU JOTOMBO Lydie, 1997. Impact socio- économique et contrainte subies par la promotion de la pêche maritime traditionnelle et artisanale du projet DRH/GTZ, Dans la région de Nosy-be. Mémoire de fin d’études Université Tamatave. 112 p. RANAIVOSON EUGENE : Appui à la pêche traditionnelle et au suivi de l’ Exploitation crevettière et langoustière, Volet langouste 2001. 12 pp. RANDRIANTOMPONIONY .R. E, 1990 : Analyse et essaie de réduction des pertes d’une exploitation langoustière. Mémoire d’Ingéniorat HalieuteUniversité de Toliara. 70 pp. LISTE DES TABLEAUX Tableau n ° 01 : Population résident par sexe Tableau n° 02 : Part du marché visé Tableau n ° 03 : Production annuelle moyenne des concurrents Tableau n ° 04 : Production annuelle moyenne des concurrents hors de la région D’exploitation Tableau n ° 05 : Situation globale de la demande Tableau n °06 : Les différentes espèces exploitées Tableau n° 07 : Quantités de trépangs exploités (séchés) dans la région de NOSY BE Tableau n° 08 : Effectif des pêcheurs dans les zones de NOSY BE Tableau n° 09 : Plan de production durant cinq années de son exploitation Tableau n° 10 : Chiffre d’affaires prévisionnel de la première année Tableau n° 11 : Chiffre d’affaires prévisionnel des quatre dernières années Tableau n° 12 : Salaire mensuel du personnel permanent Tableau n° 13 : Prime d’encouragement Tableau n° 14 : Charges de personnel sur cinq ans Tableau n° 15 : Chronogramme d’exécution des activités Tableau n° 16 : Listes des matériels et outillages Tableau n° 17 : Listes des matériels et mobiliers du bureau Tableau n° 18 : Liste des matériels informatiques Tableau n° 19 : Récapitulation des charges Tableau n° 20 : Tableau des amortissements Tableau n° 21 : Tableau de remboursement des dettes Tableau n° 22 : Les fournitures consommables Tableau n° 23 : Les charges du personnel Tableau n° 24 : Récapitulation des charges Tableau n° 25 : Tableau de vente de produit hors normes Tableau n° 26 : Compte de résultat par nature Tableau n° 27 : Bilan de départ Tableau n° 28 : Plan de trésorerie Tableau n° 29 : Bilan au 31.12. Année 1 Tableau n° 30 : Bilan au 31.12.Année 2 Tableau n° 31 : Bilan au 31.12.Année 3 Tableau n° 32 : Bilan au 31.12. Année 4 Tableau n° 33 : Bilan au 31.12. Année 5 Tableau n°34 : Ratios de performance économique Tableau n° 35 : Ratios de l’EBE Tableau n° 36 : Ratios de résultat net Tableau n° 37 : Calcul de VAN Tableau n° 38 : Calcul de TRI Tableau n° 39 : Présentation de calcul de DRCI Tableau n° 40 : Ratios de performance économique ANNEXE 1 Schéma des espèces que ce présent projet va exploiter TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS GLOSSAIRE SOMMAIRE INTRODUCTION.................................................................................................................... 1 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ................................................. 4 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET......................................................... 4 Section 1 : Historique.............................................................................................. 4 1.1. Classification origine d’holothurie.............................................................. 6 1.2. Délimitation de la région............................................................................. 6 1.3. Population.................................................................................................... 7 Section 2 : Les caractéristiques du Projet .............................................................. 8 2.1. La nature du projet ...................................................................................... 9 2.2. Le but et Objectif du projet ......................................................................... 9 2.3. L’avantage du projet.................................................................................... 9 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE ....................................................... 10 Section 1 : La description du marché ciblé .......................................................... 10 1.1. Domaine d’exploitation du projet ............................................................. 10 1.2. La part du marché ciblé............................................................................. 11 Section 2 : Analyse de l’offre ................................................................................ 11 2.1. La situation de l’offre locale de la région d’exploitation .......................... 12 2.2. Analyse de la concurrence......................................................................... 12 2.2.1. Les concurrents dans la région d’exploitation............................... 12 2.2.2. Les concurrents en dehors de la région d’exploitation.................. 13 2.3. Forces et faiblesses des concurrents.......................................................... 13 Section 3 : Analyse de la demande ....................................................................... 14 3.1. La situation globale de la demande de la région ....................................... 14 3.2. Le besoins des clients ciblés...................................................................... 15 Section 4 : Stratégie et politique marketing envisagées....................................... 16 4.1. Le marketing mix ...................................................................................... 16 4.1.1. La politique de produit .................................................................. 16 4.1.2. La politique du prix ....................................................................... 16 4.1.3. La politique de distribution .......................................................... 17 4.1.4. La politique de communication..................................................... 17 4.1.5. La politique de promotion ............................................................. 17 4.2. La stratégie ................................................................................................ 18 CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION......................................................................... 19 Section 1 : Les outils d’évaluation du projet ........................................................ 19 1.1. La valeur actuelle nette ............................................................................. 19 1.1.1. Définition et formule..................................................................... 19 1.1.2. Interprétation ................................................................................. 19 1.2. Le taux de rentabilité interne..................................................................... 20 1.2.1. Définition et formule..................................................................... 20 1.2.2. Interprétation ................................................................................. 20 1.3. L’indice de profitabilité............................................................................. 20 1.3.1. Définition et formule..................................................................... 20 1.3.2. Interprétation ................................................................................. 21 1.4. Le délai de récupération des capitaux investis (DROI)............................. 21 1.4.1. Définition et formule..................................................................... 21 1.4.2. Interprétation ................................................................................. 21 Section 2 : Les critères d’évaluation du projet..................................................... 21 2.1. La pertinence ............................................................................................. 21 2.2. L’efficacité du projet................................................................................. 22 2.3. L’efficience ............................................................................................... 22 2.4. La durée de vie du projet........................................................................... 22 2.5. L’impact du projet..................................................................................... 22 2.5.1. Impact économique ....................................................................... 22 2.5.2. Impact social ................................................................................. 23 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET ........................................................... 24 CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION.................................................. 24 Section 1 : Les ressources à mettre en place ........................................................ 24 1.1. Ressources humaines................................................................................. 24 1.2. Ressources financières .............................................................................. 26 1.3. Ressources matérielles .............................................................................. 26 Section 2 : Caractéristique de produit halieutique : holothurie.......................... 28 2.1. Différentes espèces exploitées à Nosy Be................................................. 28 2.2. Particularité générale sur le caractère morphologique .............................. 30 2.3. Pêche aux holothuries................................................................................ 33 2.3.1. La pêche traditionnelle .................................................................. 34 2.3.2. La pêche intermédiaire .................................................................. 34 2.3.3. La pêche professionnelle............................................................... 35 2.4. Aspect socio-économique et culturel de la pêche 2.4.1. Aspect socio-culturel..................................................................... 36 2.4.2. Aspect socio-économique ............................................................. 37 2.5. Le processus de traitement et de conditionnement.................................... 37 2.5.1. Traitement ..................................................................................... 37 2.5.2. Conditionnement ........................................................................... 39 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ............................ 40 Section 1 : Capacité de production de l’unité ...................................................... 40 Section 2 : Programme de production et de vaste ................................................ 40 2.1. Programme de production ......................................................................... 40 2.2. Chiffre d’affaires prévisionnel .................................................................. 41 2.3. Le chiffre d’affaires des quatre dernières années...................................... 41 Section 3 : Plan de consommation de matières premières................................... 42 3.1. Dépense de pré exploitation ..................................................................... 42 3.2. Dépense en matières premières ................................................................. 42 3.2.1. Coût des emballages...................................................................... 42 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE............................................... 43 Section 1 : Organigramme .................................................................................... 43 Section 2 : Organisation administrative ............................................................... 44 2.1. Organisation juridique............................................................................... 44 2.2. Organisation fonctionnelle ........................................................................ 45 2.2.1. Le gérant........................................................................................ 45 2.2.2. Le service administratif et financier.............................................. 45 2.2.3. Le service commercial .................................................................. 45 2.2.4. Le service exploitation .................................................................. 46 2.3. L’attribution des tâches et le profil du personnel...................................... 46 2.3.1. Le gérant........................................................................................ 46 2.3.2. Le personnel du service production .............................................. 46 2.3.3. Le personnel du service commercial............................................. 47 2.3.4. Le personnel de service administratif et financier ........................ 47 2.4. La gestion du personnel............................................................................. 47 2.4.1. Charge du personnel...................................................................... 47 2.4.2. La politique de motivation ............................................................ 48 Section 3 : Le chronogramme............................................................................... 50 TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET........................................ 51 CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION......................................................................................... 51 Section 1 : Les investissements nécessaires.......................................................... 51 1.1. Le coût du terrain ...................................................................................... 51 1.2. Le coût des infrastructures ........................................................................ 52 1.2.1. Matériel et mobilier de bureau ...................................................... 53 1.2.2. Matériels informatiques................................................................. 54 1.2.3. Coût des installations .................................................................... 54 1.2.4. Coût des matériels de transports.................................................... 54 1.2.5. Frais de développement................................................................. 54 1.3. Récapitulation des immobilisations .......................................................... 55 1.4. Fonds de roulements initial et de pré exploitation .................................... 55 Section 2 : Plan de financement ........................................................................... 56 Section 3 : Tableau des amortissements............................................................... 57 Section 4 : Tableau de remboursement des dettes................................................ 58 Section 5 : Le compte de gestion........................................................................... 60 5.1. Le compte des charges .............................................................................. 60 5.1.1. Les matières premières.................................................................. 60 5.1.2. Les fournitures consommables...................................................... 60 5.1.3. Matières et fournitures non stockés............................................... 60 5.1.4. Les charges externes...................................................................... 61 5.1.5. Les impôts et taxes ........................................................................ 61 5.1.6. Les charges de personnels ............................................................. 61 5.1.7. Les charges financières ................................................................. 62 5.1.8. Dotation aux amortissements ........................................................ 62 5.1.9. Impôts sur le bénéfice des société (IBS) ....................................... 62 5.1.10. Frais pour l’exportation............................................................... 62 5.1.11. Récapitulation des charges .......................................................... 62 5.2. Compte de produit..................................................................................... 63 5.2.1. Ventes............................................................................................ 63 5.2.2. Produits exceptionnels................................................................... 63 CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE 63 Section 1 : Compte de résultat par nature ............................................................ 64 1.1. Bilan d’ouverture....................................................................................... 64 Section 2 : Plan de trésorerie ................................................................................ 65 Section 3 : Bilan prévisionnel ............................................................................... 66 CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET................................. 72 Section 1 : Evaluétion économique ...................................................................... 72 1.1. Notion de la valeur ajoutée........................................................................ 72 1.2. Ratio de performance économique............................................................ 72 1.3. Ratio de l’excédent brut d’exploitation (EBE).......................................... 73 Section 2 : Evaluation financière ......................................................................... 75 2.1. Selon les outils d’évaluation ..................................................................... 75 2.1.1. Valeur actuelle nette (VAN) ......................................................... 75 2.1.2. Taux de Rentabilité Interne ........................................................... 75 2.1.3. Indice de profitabilité .................................................................... 77 2.1.4. La durée de récupération des capitaux investis (ORCI)................ 78 2.1.5. Rentabilité des investissements ..................................................... 79 2.2. Selon le critère d’évaluation...................................................................... 80 2.2.1. La pertinence ................................................................................. 80 2.2.2. L’efficacité du projet..................................................................... 80 2.2.3. L’efficience du projet .................................................................... 80 2.2.4. La durée de vie du projet............................................................... 81 2.2.5. Impact du projet ............................................................................ 81 Section 3 : Evaluation sociale............................................................................... 81 CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 82 BIBLIOGRAPHIE LISTE DES TABLEAUX ANNEXE