UNIVERSITE D`A NTANANARIVO DEPARTEMENT GESTION

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UNIVERSITE D`A NTANANARIVO DEPARTEMENT GESTION
U N I V E R S I T E D’A N T A N A N A R I V O
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
*************
OPTION : Finances et comptabilité
PROMOTION : TARATRA
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES DU SECOND CYCLE EN GESTION
« Projet de création d’une Unité d’exploitation et de
commercialisation d’holothurie dans le district de Nosy-be :
Région DIANA ».
Présenté par : MAHATODY Eric
Sous la Direction de :
Encadreur pédagogique
Encadreur professionnel
Monsieur RALISON Roger
Maître de Conférence
Chef de Département Gestion
Monsieur RAKOTOARISOA Ghyslin Noël
Propriétaire gérant MICROPROD
A.U : 2005-2006
Date de soutenance : 31 Juillet 2006
REMERCIEMENTS
Malgré les efforts qu’on a déployés, ce mémoire de maîtrise, n’aurait pu être mené à
terme sans la collaboration d’autres personnes. Ainsi j’adresse mes sincères remerciements et
entières reconnaissances à :
Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur titulaire, Président de l’Université
d'Antananarivo,
Et aussi Monsieur ANDRIAMARO RANOVONA, Maître de conférence, Doyen de
la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Professeur au Département
Gestion, Encadreur enseignant qui a bien voulu accepter de faire l’honneur, de présenter ce
mémoire de fin d’études en gestion,
Ensuite Monsieur ANDRIANTSEHENO DANIEL, Maître de conférence, Professeur
au Département Gestion, Directeur des études et des recherches en gestion.
Monsieur RAKOTOARISOA Ghyslin Noël, Encadreur professionnel qui nous a
apporté sa forte contribution dès le début de nos recherches, malgré ses hautes et lourdes
responsabilités. Elle nous a permis d’acquérir une excellence formation dans la gestion et la
création d’entreprise,
A tout le personnel de la CNRO (Centre National de Recherches Océanographiques)
qui m’ont aimablement soutenu tout au long de mon stage.
Tous nos amis pour leurs aides et leurs soutiens de toutes sortes,
Enfin, j’adresse également mes remerciements et une profonde reconnaissance à toute
ma famille : mes parents, surtout à :
Ma mère : Madame : TIANAINA Isabelle
Ma grande- mère : Madame : ARCELINE Antoinette
Ma tante : Madame : R . Antoinette Sylvie
à mes frères, mes sœurs, et notamment à Dieu, Seigneur tout Puissant.
Merci
LISTE DES ABREVIATIONS
Ar : Ariary
ANS : Achats Non Stockés
C : Capital
CNAPS : Caisse National des Prévoyances Sociales
CH.FI : Charges Financières
CH.EXP : Charges Exceptionnelles
DAA : Dotation Aux Amortissements
DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis
E : Emprunt
FDB : Fourniture De Bureau
IBS : Impôt sur le bénéfice de sociétés
INSTAT : Institut National de la Statistique
IP : Indice de Profitabilité
LMT : Long et Moyen Terme
MMB : Matériel et Mobilier de Bureau
M.O : Matériel et outillage
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise
PIB : Produit Intérieur Brut
PTT : Poste et télécommunication
VAN : Valeur Actuelle Nette
R.A.I : Résultat Avant Impôts
RESP : Responsable
SIG : Solde Intermédiaire de gestion
SUP : Superviseur
T.E : Total Encaissement
T.D : Total Décaissement
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
GLOSSAIRE
Echinoderme : Animal marin pourvu d’une carapace complexe de nature calcaire qui se
forme dans le tissu même de l’animal et non extérieurement à lui, comme le fait d’une
coquille chez les mollusques.
Eviscération : Amaigrissement
Holothurie : Animal marin dont certaines sont consommées en Orient, sous une autre
appellation Concombre de mer , Trépang ou bêche-de-mer.
Lagune : C’est une dépression côtière au dessous du niveau moyen des océans ayant une
communication permanente ou temporaire avec la mer, mais isolés de celle- ci par un cordon
ou tout autre type de barrière littorale.
Mollusque : Animal invertébré à corps mou, souvent recouvert d’une coquille, comme
l’escargot, l’huître.
Papille : Petite éminence sur la peau.
Serpentiforme : qui a la forme d’un serpent.
Tégument : Ensemble des tissus qui couvrent le corps des animaux.
Tentacule : Appendice mobile de divers animaux (mollusques).
Ventouse : Ampoule de verre dans laquelle on fait le vide et qu’on applique sur la peau
pour y appeler le sang. Petite calotte de caoutchouc qui peut s’appliquer par la pression de
l’air sur une surface plane : fixation à ventouse.
Vermiforme : qui a la forme d’un ver.
SOMMAIRE
INTRODUCTION .............................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET............................ 4
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ....................................................................... 4
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE ..................................................................... 10
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES
D’EVALUATION......................................................................................... 19
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET ...................................... 24
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ................................................................ 24
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ..................................... 40
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ............................................................ 43
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ................. 51
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION ... 51
CHAPITRE II : ETUDE ET FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE ............... 63
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET ............................................... 72
CONCLUSION GENERALE ......................................................................... 82
INTRODUCTION
Depuis 1921 (1), sous la conduite du groupe Chinois et d’Hindous, les Malgaches se
livraient déjà à la collecte d’Holothurie sur de nombreuses Côtes de Madagascar.
Ces espèces sont localisées dans les différents habitats récifaux et lagunaires (Herbiers,
Mangroves). A cette époque, la collecte d’Holothurie (Concombre de mer) s’effectue lors de
la marée basse, sur les platiers. Les femmes et même les enfants peuvent les ramasser.
En 1990, le marché mondial a connu une véritable explosion pendant laquelle
l’exploitation des ressources halieutiques s’est développée et a occupé une place importante
dans l’économie nationale malgache.
.En effet, aujourd’hui, la valeur de l’exploitation de ce produit halieutique prend la seconde
place après la vanille, et pourrait devenir une filière majeure.
Actuellement, l’activité de pêche, devient une préoccupation importante du Gouvernement
malgache dans son programme de développement économique rapide et durable .Ainsi, cette
situation favorise la motivation des nationaux à s’investir davantage dans ce domaine aux
fins de :
-
Créer des embauches et de réduire le taux de chômage
-
Participer à la création de projets influents la réalité économique à Madagascar.
-
Prendre part à la lutte de réduction de la pauvreté
A ce sujet, il faudrait que les opérateurs nationaux de ce pays s’entraident dans la création de
petites ou moyennes entreprises pour régler ce problème et pour leur permettre aussi de
contribuer pleinement à la création d’emploi.
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce thème à titre de projet qui s’intitule
« Projet de création d’une unité d’exploitation et de commercialisation d’holothurie dans le
district de Nosy-be : Région DIANA ».
En effet, la potentialité de produit halieutique dit « holothurie » dans la région de Nosy-be
ainsi que la forte valeur marchande ou commerciale de celle-ci nous ont conduit à orienter
notre projet vers ce thème. La pêche traditionnelle des holothuries s’exerçait depuis plusieurs
années sur la côte Nord-Ouest de Madagascar, c’est à dire à Nosy-be. Cependant, la maîtrise
complète du système d’exploitation est loin d’être atteinte.
:
(1) : Petit G, 1930
1
Elle reste bloquée par :
- l’absence d’encadrement entre les pêcheurs et les spécialistes de ce produit, ce qui
entraîne la capture du sujet en dessous de norme marchande fixée par l’Etat (8 cm et plus à
l’état sec) ;
- l’insuffisance de coordination entre les opérateurs locaux aux applications des
conventions de régularisation des achats qu’ils établissent.
-l’absence d’amélioration des moyens et des techniques de pêche depuis sa première
exploitation commerciale.
Actuellement, la pêche se fait, en général, à la plongée en apnée, c’est-à-dire, avec :
masque, tuba, et palme. De nos jours, il est très rare d’utiliser la méthode traditionnelle « la
pêche à pied » c'est-à-dire le ramassage à la main sur les platiers.
Sur le plan commercial, les produits vendus aux marchés extérieurs et intérieurs se présentent
sous une seule forme :
-Trépang ou holothurie séchée et entière.
Le commerce extérieur est plus florissant que celui de l’intérieur quelques soient les
types de produits. Cela confirme que le produit holothurie constitue une des principales
sources de devises pour la région de DIANA, ainsi que pour le pays tout entier.
L’objet de ce thème consiste à réaliser en priorité les objectifs sociaux de la région
DIANA notamment la région d’exploitation car la création de ce projet dans le district de
Nosy-be entraînera une évolution sur le plan économique de la région toute entière.
L’intérêt réside dans le fait que ce projet de création d’une unité d’exploitation et de
commercialisation de l’holothurie dans le district de Nosy-be permettra au propriétaire de
disposer d’une entreprise intéressante dans la région DIANA.
De plus, l’impact de la concrétisation du présent projet sur la vie socio-économique à
l’échelon du Province autonome d’Antsiranana notamment sur l’ensemble de la population
riveraine des deux façades maritimes Est (Océan Indien) et Ouest (Canal de Mozambique) est
inestimable.
En effet,
- Les pêcheurs (plongeurs) traditionnels résidant dans les zones d’activité de la société
trouveront un débouché sûr et permanent dans la vente de leur produit halieutique quelque
soit l’importance de la quantité de la capture.
- L’exploitation de la société entraînera la diminution de taux de chômage par la création
d’emploi (temporaire ou permanent).
2
Le présent projet s’intéresse aux collectes de l’holothurie auprès des villages des
pêcheurs, les conditionnements afin de parvenir à l’exportation vers l’extérieur.
Durant la réalisation des travaux de recherche, nous avons choisi comme méthodologie : les
enquêtes auprès des pêcheurs, des villageois, des opérateurs locaux, puis la consultation des
documents auprès des divers établissements, et en particulier CNRO(Centre National de
Recherches Océanographiques) . Nous avons traité les informations obtenues sur les lieux
même et procédé ensuite à l’analyse afin de ressortir des bons résultats.
Après cet aperçu général à caractère introductif, ainsi, nous allons tout d’abord nous
intéresser à l’identification du projet où l’on rencontre des différentes composantes. Nous
allons ensuite mettre l’accent sur l’environnement de l’holothurie ainsi que la faisabilité de ce
projet.
La seconde partie sera consacrée à l’étude technique afin de montrer toutes les différentes
techniques de productions entretenues et les organisations nécessaires.
Enfin, dans la dernière partie, nous allons procéder à
l’étude financière relative aux
investissements, à l’étude de faisabilité et de rentabilité et son évaluation nous aidera à mieux
envisager la perspective de notre projet.
3
Ier Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Vu l’importance économique du produit holothurie sur le marché international, les
pêcheurs malgaches cherchent à
améliorer la condition d’exploitation de ce produit
halieutique.
C’est dans la région Nord Ouest de Madagascar (région DIANA) que l’on constate
l’importance de la collecte d’holothurie en quantité et en particulier en qualité. Compte tenu
de la valeur économique de ce produit, nous projetons ainsi de créer une unité de collecte, de
traitement et d’exportation.
Tout d’abord, nous allons entamer par la constatation d’histoire de la reconnaissance
de la caractéristique morphologique et enfin nous allons déduire le but de notre projet.
Section 1- Historique :
La collecte d’holothurie existe depuis le début du siècle à Madagascar. A cette époque
la collecte est pratiquée à pied (simple ramassage à la main durant la marée basse), même les
enfants, les femmes peuvent les ramasser. Ce produit n’a pas encore eu de valeur
commerciale en ce moment là dans notre pays.
Quelques années plus tard (en 1990) le marché mondial de la bêche-de-mer a connu une
véritable explosion. Cet échinoderme a été de tous temps très recherché par la civilisation
asiatique. La population chinoise surtout, le consomme ou l’utilise traditionnellement. Les
holothuries sont connues sous le nom : « concombre de mer », en latin « Cucumis
marinus ».D’autres appellations : « Trépang » ou « Bêche de- mer », « Dingadingana »,
« Sea cuncumber » et sont considérées à tort comme toxiques. Certaines civilisations des îles
Marchall et de Guan utilisent une variété d’holothurie afin d’empoisonner les poissons (2).
Considérée comme un régénérateur corporel voire même aphrodisiaque, l’holothurie est
comestible et consommée sous forme de produit sec (Trépang ou bêche-de-mer) obtenue par
une préparation simple de cuisson et de séchage, elle est ensuite additionnée à divers plats et
offre ainsi une marque de politesse envers les invités. D’autres part, elles sont mangées crues
(Samoa, Wallis, Palau), grillées (Papousia-Nouvelle- Guinée) ou cuite dans du lait de coco
(Fidji) .
(2) : Smith, 1947 et Frey, 1951
4
Récemment, sur une île du Detroit de Torres, s’est installée une petite industrie
pharmaceutique, utilisant des holothuries dans la composition d’un médicament destiné à
soulager l’arthrite (Johannes,comm…,pers.)
L’exploitation des holothuries à Madagascar servait à satisfaire les besoins locaux
d’immigré asiatique, mais surtout à l’exportation vers les pays asiatiques.
Les techniques étaient généralement enseignées dans l’ « île continent », par des
chinois. Grâce à ces techniques Madagascar a un label acquis de savoir- faire. La demande est
principalement chinoise et Japonaise et, ce depuis à fin de la seconde guerre mondiale et
surtout depuis ces dernières années, nombreux pays tirent profit de cette ressource en
l’exportant.
Vu l’importance de la bêche-de-mer sur le marché international, le peuple malgache a
découvert une autre technique plus sophistiquée pour pouvoir capturer ce produit. Les
pécheurs utilisent les moyens d’embarcation comme : vedette, pirogue à moteur de grande
puissance
(+20 CV) avec de matériel de plongée scaphandre autonome : compresseur,
bouteille, masque, tuba, palme).
Actuellement, la législation malgache a interdit l’usage de scaphandre autonome. Il est
important de souligner que l’utilisation de ce matériel permet facilement aux plongeurs de
ramasser davantage ces produits au fond de la mer. Ce qui conduit à la rarification de
certaines espèces. Conscient d’un tel phénomène, le gouvernement malgache a banni l’usage
de scaphandre. Donc, désormais, les pêcheurs utilisent une simple plongée en apnée en
employant des : masque, tuba, palme. S’ils plongent pendant la nuit, ils emploieront de
lampe de poche bien cirée tout au tour. A Nosy-be la pêche à l’holothurie occupe 25 à 30% de
la population totale.
Les exportateurs locaux qui collaborent avec leurs clients étrangers mettent à
la disposition des collecteurs de grosses sommes d’argent pour qu’ils organisent le ramassage
d’holothurie dans les villages de pêcheurs.
En effet, l’exploitation de ce produit n’est pas encore très connue du public malgache.
Tout ceci explique que le marché de ce produit est encore vaste et c’est la raison pour
laquelle nous avons décidé de monter ce projet de création d’une entreprise sur la collecte
d’holothurie dans la région de Nosy-be.
5
1-1
Classification, Origine d’ holothurie :
D’une manière générale, elle appartient à deux familles à savoir :
-Holothuridae
-Stichopodidae
Famille : holothuridae ; genre : holothurie nobilis et holothurie fuscogilva : elles atteignent les
meilleurs prix, mais elles sont en général assez peu abondantes , entraînant un effort de pêche
élevé.
Famille : holothuridae ; genre : holothurie scabra : leur cours est plus variable, mais leur
abondance dans les zones littorales permet de les classer en première catégorie (espèce à forte
intérêt commercial). C’est cette espèce qui fournit actuellement la grande majorité des
captures mondiales. Dans plusieurs pays de l’Océan Indien c’est la seule espèce la plus
exploitée.
Famille : holothuridae ; genre : Thelenota ananas : l’intérêt de cette dernière dépend des
variations du marché, où la demande a récemment beaucoup augmenté, mais ses cours restent
inférieurs à ceux des espèces de la première catégorie, cela veut dire qu’elle est en deuxième
catégorie (espèce à intérêt commercial moyen).
Famille : stichopodidae ; genre : stichopus variegatus : cette espèce est effectivement de
grande taille, a un tégument épais et est assez fréquente dans des eaux littorales. Elle est
surtout très abondante et classée en quatrième catégorie à cause de son intérêt commercial très
très faible.
Parmi les 122 espèces d’holothuries recensées à Madagascar par Cherbonnier , dix (10)
espèces seulement sont exploitées dans la zone de Nosy-be ou en général, dans la région de
DIANA.
.
1-2 : Délimitation de la région
La région de DIANA se trouve au Nord-Ouest de Madagascar sur la longitude entre
48° et 49°30 E et la latitude entre 12° S au nord et 14° S sud.
La côte de la région de Diana est limitée à l’Ouest par le canal de Mozambique.
Cette région est traversée par la route nationale N° 6 provenant d’Antananarivo
jusqu’à Diégo Suarez. Elle est composée de Diégo,Ambilobe, Ambanja et,Nosy-be.
6
Cette région donne en qualité et en quantité dans sa façade maritime un habitat aux
holothuries avec un flux de courant équatorial stable et modéré sous influence de la mousson
En général, les lieux où l’on effectue la collecte sont regroupés en trois grandes zones
par rapport à Nosy-be :
-Zone Sud-Est (zone d’Ambanja) : Nosy faly, Ankatafa……….
-Zone Nord-Est (zone d’Ambilobe) :Port Saint louis, Nosy mitsio……..
-Zone centre de Nosy-be dont : Antanihely,Navetsy,Andilana,Sakatia….
-Zone Nord (Antsiranana) : Ampasindava,………
1-3 Population
Administrativement, la région de Nosy-be se divise en cinq (5) communes ou
Firaisana dont on trouve le chiffre ou nombre de population dans le tableau (1).
Autour de (3) trois grands sites qui s’est regroupé l’essentiel de la population à savoir :
Hell- ville,la capitale administrative de Nosy-be ; Djamandzar ville sucrière reconnue
partout pour la qualité de son rhum agricole et Ambatoloaka qui est le village des touristes.
7
Tableau N ° 01 : Population résident par sexe
Faritany d’Antsiranana, district de Nosy-be
AUTOCHTONES
0 à 5 ans
6 à 17 ans
18 à 59 ans
ETRANGERS
60 et plus
TOTAL
ARRONDISSEMENTS
21 ANS
et PLUS
M
F
2693
2844
5726
5851
5573
AMPANGORIANA
279
258
554
604
AMBATOZA-
202
213
645
1747
1778
494
5415
HELLVILLE
TOTAL
M
F
M
F
M
F
M
F
M
F
5592
814
859
14788
15164
194
190
30336
486
527
127
132
1446
1521
15
10
2992
690
480
520
159
155
1486
1578
15
08
3087
3738
3857
3168
3280
437
463
9090
9378
135
108
18711
509
989
1088
814
878
297
325
2596
2800
08
04
5408
5602
116541
12090
10521
10797
1834
1934
29406
30441
367
320
60534
VAVY
DJAMANDZAR
BEMANONDROBE
TOTAL
Source : Mairie et District de Nosy- be.
D’après le recensement de nombre de population par arrondissement dans le
DISTRICT DE NOSY-BE du 31 DECEMBRE 2002.
Pour sa popularité, l’île de Nosy-be
attire énormément de touristes et aussi de
nombreux migrants : venant d’autres régions ou de Faritany avec des coutumes et us
différents :( comme par exemple les Antandroy ; des gens venant du Sud désertique de
Madagascar) .
Actuellement, plusieurs ethnies cohabitent dans cette région avec un pourcentage de
plus en plus réduit de la tribu Sakalava.
Section 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
Pour un projet, les caractéristiques dépendent de la fonction, de type d’activités
choisies. Les principales activités pour notre projet sont basées sur la collecte et la
commercialisation des holothuries dans les districts de la région de DIANA. Donc, les
caractéristiques que nous verrons maintenant sont : la nature, l’objectif et l’intérêt du projet
envers les agents économiques de la région d’exploitation.
8
2-1 : La nature du projet
Le projet d’une entreprise a toujours des objectifs spécifiques pour ses activités. Donc, il
cherche de profit en collectant des produits holothuries puis les transformes et en les
commercialisant dans notre pays même ou vers l’extérieur. Le projet est donc, de nature
commerciale. Alors, pour ce faire, il collecte le produit holothurie et traite avec certains
conditionnements puis à vendre dans le pays national et les pays importateurs des holothuries
ou trépangs. Dans notre cas, l’achat de matières premières s’effectue dans la région DIANA
tout entière notamment auprès des pêcheurs de la région.
2-2 : Le but et objectif du projet
L’objectif du projet est de créer une unité d’exploitation, de collecter jusqu’à 3 000 kg
par mois et de produire une quantité maximale de trépang dont 48 000 kg par an et après on
les commercialise sur le marché local ou international. Donc, nous avons besoin de stratégies
comme la reconnaissance des communes et des districts productifs des holothuries dans la
région de DIANA pour avoir de plus en plus de matières premières. Alors, l’objectif du projet
est de développer la pêche de produit halieutique dans la région de DIANA et le district
d’exploitation en améliorant la qualité de production et de réduire les coûts d’exploitations
afin de satisfaire les besoins et les attentes des clients que ce soit nationaux ou internationaux.
Elle a pour but lucratif et aussi de devenir une grande entreprise sur le plan de collecte
et de commercialisation dans le district de Nosy-be et même dans la province autonome
d’Antsiranana.
2-3 : L’avantage du projet
La réalisation de ce projet dans le district de Nosy-be contribue :
-
A la création d’emploi au niveau de la zone d’exploitation et surtout dans la région
DIANA.
-
A l’assurance des générations futures
-
Pour les fournisseurs d’accroître son chiffre d’affaire et sa vente
-
Pour les clients, obtenir le maximum de satisfaction sur l’amélioration de qualité de
produit offert et l’augmentation de production
-
Pour l’Etat, d’augmenter sa caisse à l’aide de paiement des taxes et impôts, des
droits et surtout l’entrée de devise.
9
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE :
Pour ce chapitre, nous entamons directement la description du marché ciblé
notamment le domaine d’exploitation du projet, la clientèle cible et la part du marché visé.
Ensuite, nous analyserons la situation de l’offre locale et de la demande dans la région de
DIANA et aussi ce qui est en dehors de la région c’est-à-dire les régions dans la province
autonome d’Antsiranana ou de Mahajanga. Enfin, nous adoptons la politique marketing et
stratégique du projet.
Tout d’abord, voyons la description du marché ciblé.
Section 1 : La description du marché ciblé
La description du marché ciblé nous amène à étudier :
-
Le domaine d’exploitation du projet
-
La clientèle cible
-
La part du marché visé.
1-1 : Domaine d’exploitation du projet
Le domaine d’exploitation du projet se trouve dans le district de Nosy-be, région
DIANA. Nous n’avons pas fait ce choix au hasard car nous avons constaté que les
entreprises qui pratiquent ce genre d’activité non pas satisfaisantes même en matière de la
quantité aussi bien qu’en qualité. Les entreprises font de l’exportation et de l’importation
de ces produits halieutiques mais toutefois beaucoup d’entre eux trouvent des difficultés ce
qui entraîne une lourde conséquence sur la collecte c’est-à-dire que leur collecte devient
irrégulière. Ainsi, les pêcheurs (plongeurs) subissent les conséquences car le prix de ce
produit ne cesse de diminuer. Notre projet va toujours se démarquer de ses concurrents visà-vis du prix, de la qualité. Donc, les pêcheurs et les collecteurs trouveront un débouché sûr
et satisfaisant en notre projet.
10
1-2 : La part du marché ciblé
Notre projet vise jusqu’à 72 % du marché dans la région d’exploitation. Alors, cela
montre que les concurrents dans la région n’occupent qu’environ de 28 % du marché global
de la région. Donc, pour satisfaire les besoins des clients, nous allons proposer un prix
Ar 8 000 d’achat d’un kilogramme du produit.
Voici le tableau montrant la comparaison du marché :
Tableau N °02 : Part du marché visé :
Services
Le projet par rapport à la
région DIANA
Part du marché
72 %
Observations
Exportation des trépangs
après traitement auprès des
débouchés extérieurs.
(marché Asiatique et
Européen).
Les concurrents par
rapport à la région DIANA
28 %
Vente des trépangs après
traitement auprès des clients
nationaux.
Par rapport à la province
autonome d’Antsiranana
49 %
Exportation de trépangs
après traitement aux
débouchés extérieurs.
Source : D’après mon enquête.
Ce tableau nous montre que notre projet accapare jusqu’à 72 % du marché global
dans la région DIANA et que les concurrents disposent que de 28 %. Et dans la province
autonome d’ Antsiranana, notre projet occupe environ 49 % de la part du marché.
Section 2 : Analyse de l’offre
Cette analyse de l’offre nous permet d’évaluer la situation d’offre locale et de voir
aussi jusqu’où va la capacité des concurrents dans la région d’exploitation du projet et ceux
en dehors de la zone d’exploitation.
11
2-1 : La situation de l’offre locale de la région d’exploitation
D’ après notre enquête effectuée dans le district de Nosy-be, elle nous a permis de
connaître la situation de l’offre locale en matière d’holothurie. Alors, nous constatons que le
marché est encore non saturé ou plus précisément encore vaste.
2-2 : Analyse de la concurrence
Nous allons étudier successivement les concurrents qui existent dans la région et ceux
en dehors de la région d’exploitation du projet.
Tout d’abord, commençons par les concurrents qui existent dans la région.
2-2-1 : Les concurrents dans la région d’exploitation
Pour cette matière d’exploitation d’holothurie, on trouve quelques concurrents dans la
région d’exploitation ou dans le district de Nosy-be mais, les qualités et les quantités laissent
à désirer, alors, ils ne peuvent pas encore couvrir la demande du marché. Leur production
annuelle moyenne est présentée comme suit :
Tableau N ° 03 : Production annuelle moyenne des concurrents
Sociétés
Santi Importexport
Perle Trade
Tanjona
Odile Fakrou
Localisations
Nosy-be
Nosy-be
Ambanja
Nosy-be
Quantités
2002
95 739
24 300
9 820
29 610
2003
201 426
29 260
104 557
Source : D’après mon enquête.
Nous pouvons dire d’après ce tableau que, la production des concurrents locaux est
encore insuffisante par rapport à la demande des clients.
Maintenant, nous allons voir les concurrents en dehors de la région d’exploitation.
12
2-2-2 : Les concurrents en dehors de la région d’exploitation
D’après ce que nous avons constaté, on trouve deux concurrents en dehors de la zone
d’exploitation plus précisément dans la province de Mahajanga ; à savoir : la TNT et le PONT
BLANC. Pour ces concurrents, le problème reste le même que ceux des concurrents dans la
région d’exploitation c’est-à-dire que, les qualités et les quantités de produit de
ces
entreprises ne sont pas satisfaisantes et entraînent la chute ou la diminution d’effectif des
clients de ce produit halieutique.
Voici donc, le tableau montrant la production annuelle moyenne des concurrents en dehors de
la région d’exploitation.
Tableau N ° 04 : Production annuelle moyenne des concurrents hors de la région
d’exploitation
Entreprises
Localisations
Quantités
2002
2003
TNT
Mahajanga
109 120
308 240
PONT BLANC
Mahajanga
98 340
280 850
Ce tableau nous montre que la production annuelle des concurrents en dehors de la
région d’exploitation ne peut encore couvrir les besoins des clients même en matière de la
qualité.
2-3 : Forces et faiblesses des concurrents
Il y a une principale force qui s’impose sur la position des concurrents, surtout ceux
qui sont en dehors de la zone d’exploitation c’est-à-dire, les concurrents de la région de
SOFIA et du MELAKY parce qu’ils se situent presque dans la périphérie d’autres régions où
se trouvent de nombreux produits holothuries. Quant aux concurrents dans la région
d’exploitation, ces concurrents ne couvrent pas les besoins des pêcheurs (plongeurs) en
matière de quantité
( les offres sont supérieures à la demande ) ou en matière du prix ( le
prix est trop bas ) ,ce qui entraîne la démotivation de ces derniers, cela veut dire aussi que les
offres sont supérieures à la demande.
13
Quant à la faiblesse, elle s’impose en particulier sur la qualité de service rendu par
les pêcheurs et entraînant la diminution progressive de matières premières, de même pour les
clients. De plus, en matière des infrastructures routières dans la région d’exploitation ou en
générale dans la région DIANA, elles sont insuffisantes et mauvaises ce qui entraîne la
difficulté pour l’évacuation de matière première. Cette situation favorise aussi la diminution
de la production dans la région en générale.
Section 3 : Analyse de la demande
Avant de créer un projet, on devra analyser d’abord le volume de la demande dans la
région d’exploitation et les besoins des clients importateurs. Alors, pour bien maîtriser le
marché, il convient de déterminer les besoins réels des clients et d’étudier la situation globale
de la demande dans la région d’exploitation.
D’abord, nous allons voir la demande globale de la région.
3-1 : La situation globale de la demande dans la région
D’après notre enquête, nous avons constaté que la pêche est la seconde activité de la
population dans la région d’exploitation. Donc, la production augmente de plus en plus mais
le problème s’impose sur le manque d’infrastructures routières dans les différentes communes
de la région et entraîne une difficulté pour les pêcheurs de transporter ses matières premières
et ses produits dans les districts. Les entreprises ou les collecteurs profitent de cette situation
en diminuant le prix de ce produit auprès de pêcheurs.
D’après les données que nous avons collectés, la production n’arrête de s’accroître au
cours de trois (3) dernières années. Par contre, les demandeurs ne cessent pas de diminuer
pour la raison de la qualité c’est-à-dire, qualité non satisfaisante et aussi la difficulté pour le
transport de produit car la voie routière est très très mauvaise.
Donc, voici le tableau montrant la situation globale de la demande durant les années
2003,2004.
14
Tableau N ° 05 : Situation globale de la demande (en tonne)
Districts
Années
AMBANJA
2003
302, 910
2004
415, 618
NOSY-BE
516, 430
610, 810
ANTSIRANANA
593, 214
640, 120
MAHAJANGA
686,536
730, 160
2 099, 090
2 396, 708
TOTAL
Nous pouvons dire d’après ce tableau que la situation globale de la demande ne cesse
d’augmenter durant ces deux années 2003et 2004. Ceci explique que la production est
insuffisante pour couvrir les besoins des collecteurs dans la région.
Maintenant, voyons les besoins des clients ciblés dans la région.
3-2 : Les besoins des clients ciblés
Dans notre cas, en premier lieu la construction des infrastructures dans la région
d’exploitation est prioritaire pour qu’on puisse attirer les clients que ce soit locaux ou
étrangers à acheter notre produit à bon prix. D’une manière générale, parmi les produits et
services offerts un client cherche à procurer le maximum de valeur ajoutée. Dans les limites
de ses efforts, de son information, d sa mobilité et de son revenu, il cherche à maximiser cette
valeur ajoutée. Il cherche toujours à satisfaire son besoin, quand le produit offert délivre
effectivement la valeur ajoutée, la satisfaction naîtra. Cette satisfaction est le sentiment d’un
client résultant d’un jugement comparant les performances d’un produit à ses attentes. On ne
doit pas se contenter de la satisfaction d’un client car il peut se révéler infidèle, donc, on
cherche toujours le niveau maximum de ses satisfactions. Si les clients sentent très satisfaits,
ils resteront toujours fidèles. Alors, la manière la plus sûre de mesurer le réel impact de la
satisfaction de la clientèle est de mesurer sa satisfaction vis-à-vis des concurrents car quand il
sent un maximum de satisfaction, cela n’importe pas forcement qu’il est plus satisfait. D’où,
nous devons trouver et nous avons besoin d’acheter des matières exigées conformes aux
besoins des clients et de conditionner les produits avant de les vendre.
15
Section 4 : Stratégie et politique marketing envisagées
Les éléments collectés par l’étude de marché doivent être traités pour permettre à
l’entreprise de définir son plan d’action commerciale sur le marché. Ce plan d’action
s’articule autour de quatre variables du marketing mix , à savoir : le produit, le prix, la
distribution et sa promotion ou sa communication et enfin la stratégie adoptée.
4-1 : Le marketing mix
4-1-1 : La politique de produit
La politique de produit a pour objectif d’améliorer la position du projet et de la
relation privilégiée envers les pêcheurs en vue d’obtenir un maximum des matières premières,
de même pour les produits sur le marché. En ce qui concerne notre future entreprise, elle porte
sur :
-
la collecte des produits holothuries
-
la commercialisation de production du trépang.
Pour sa politique en matière de garantie et de service après vente, l’entreprise peut se
débarrasser de ses concurrents. Par sa politique d’achat de matière première, elle doit
conformer au besoin exigé par les clients (mesure : longueur, gabarit), l’entreprise peut se
différencier de ses concurrents. Par le positionnement du produit, l’entreprise se différencie de
ses concurrents dans l’esprit du consommateur.
4-1-2 : La politique du prix
Il n’y a rien à dire sur le prix car c’est la demande auprès de pêcheurs ou la
demande des clients ainsi que les prix appliqués par les concurrents qui le « règlemente ».
Nous serons obligés de nous alléguer avec le prix pratiqué sur le marché. En effet, le prix du
produit trépang varie selon la localité et les clients. Dans la capital, le prix d’un kilogramme
du trépang varie de Ar 10 000 à Ar 35 000. Quand auprès des pêcheurs ou la région
d’exploitation, le prix d’un kilogramme varie de Ar 5 500 à Ar 25 000 pour notre qualité de
produit.
16
4-1-3 : La politique de distribution
Le canal ou circuit de distribution est un moyen permettant de rendre accessible
aux clients les produits. La politique de distribution est en fonction de la quantité à acheter par
les clients. Donc, pour cela, l’entreprise fixe un barème pour les clients. Par exemple : pour un
client qui achète plus de 150 kg, la livraison des produits est assurée par l’entreprise. L’unité
se rapproche de son marché sans intermédiaire. La livraison se fait sur le lieu ou à domicile
même des clients. Elle permet alors, de satisfaire au maximum le besoin des clients sans
intermédiaire pour qu’ils restent toujours fidèles.
4-1-4 : La politique de communication
Cette politique sert à faire connaître le produit au public, notamment aux
importateurs. Donc, la communication a pour objectif de créer les conditions favorables à
l’achat des produits proposés par l’entreprise. Pour une entreprise, la communication est très
nécessaire par rapport à la publicité car on peut vendre les produits sans faire la publicité mais
jamais sans communication.
Pour notre cas, les clients satisfaits du service de notre entreprise forment une
autre communication. C’est-à-dire, c’est une publicité de bouche à oreille. Les informations
transmises ont bien souvent une grande influence sur les attitudes et les comportements du
public du fait que leur source apparaît plus désintéressée et objective que l’entreprise ellemême. Tous ces actes peuvent être des véhicules de communication.
4-1-5 : La politique de promotion
C’est un ensemble cohérent des efforts déployés, d’une part pour organiser et pour
conduire la campagne de vente et d’autre part pour stimuler les achats des consommateurs et
l’efficacité des revendeurs. Les cibles actions promotionnelles sont essentiellement de deux
types : les consommateurs finaux pour essayer le produit et les intermédiaires pour les inciter
à pousser le produit vers le consommateur.
Nous utiliserons donc comme moyen pour la promotion la réduction du prix jusqu’à 15 %
pour les clients qui achètent plus de 350 kg et aussi pour les clients qui achètent plus de 200
kg ont une réduction de 6 % et on emploie un système de cadeau comme de : T-Shirt,
Casquette, Porte –clé qui porte la marque de l’entreprise à offrir aux clients.
17
4-2 : La stratégie
La stratégie adoptée par l’entreprise est à la fois Push et Pull.
Push car l’objectif de l’entreprise est de faire pousser les produits vers les clients c’est-à-dire
que l’entreprise assure la présentation des produits auprès des clients. Elle s’appuie
essentiellement sur les atouts offerts aux clients ; Pull car le but du projet est d’attirer les
clients vers l’entreprise. Donc, il n’y a pas de problème pour la publicité de produit.
La stratégie pull consiste à faire demander les services par les clients. Les éléments
moteurs principaux sont la politique de communication, notamment la promotion. En
principe, les stratégies pull sont plus avantageuses pour la publicité de service dans la région
d’exploitation, dans la mesure où elles donnent l’indépendance vis-à-vis des clients mais,
elles ne sont pas toujours applicables soit parce qu’elles exigent des grosses sommes d’argent
soit parce qu’elles poussent certaine qualité des services. Donc, les clients attendent toujours
et ont une grande confiance à l’agence pour guider son choix.
18
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ,
LES CRITERES D’EVALUATION
Cette théorie classique comporte quatre (04) critères tels que : la Valeur Actuelle
Nette (VAN), le Taux de Rentabilité Interne (TRI) , la Durée de Récupération des Capitaux
Investis (DRCI) et l’Indice de Profitabilité (IP).
Section 1 : LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET
1-1 : La valeur actuelle nette
1-1-1 : Définition et formule
C’est la différence entre la somme des marges brutes d’autofinancement (MBA)
actualisée et la somme des capitaux investis actualisés (C). L’actualisation se réalise au taux
(t), taux de rentabilité exigé par l’entreprise pendant les années de projets (j).
VAN =
j=n
∑ MBA j ( 1 + i )- ⁿ - C
i=1
Avec : MBA : Résultat net + Amortissement
i : taux d’actualisation
n : année ou durée du projet
C : capital investi.
1-1-2 : Interprétation
La VAN ou valeur actuelle nette peut être positive, nulle ou négative.
Si
VAN > 0, la rentabilité est supérieure aux taux exigé t,
VAN = 0, la rentabilité est égale au taux exigé t,
VAN < 0, la rentabilité est inférieure au taux exigé t.
19
1-2 : Le taux de rentabilité interne ( TRI )
1-2-1 : Définition et formule
Le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux d’actualisation qui donne une valeur
nette actualisée égale à 0 ou indice de profitabilité égale à 1.
0=
j=n
∑ MBA j ( 1 + i )- ⁿ - C
i=1
Avec : MBA = marge brute d’autofinancement
i = taux d’actualisation
C = capital investi
n = durée du projet.
1-2-2 : Interprétation
L’indice de profitabilité i peut être supérieur, égal ou inférieur au taux exigé t.
Si i > t, la somme de MBA est supérieure au capital investi.
i = t, la somme de MBA s’égalise au capital investi,
i < t, la somme des MBA est inférieure au capital investi, donc le projet n’est pas rentable
dans ce cas.
1-3 : L’indice de profitabilité ( IP )
1-3-1 : Définition et formule
Il se définit par rapport entre la somme des marges brutes d’autofinancement
actualisées et la somme des capitaux investis actualisés.
VAN + C
IP = ----------------------C
20
1-3-2 : Interprétation
Si IP > 1, l’investissement est rentable avec le taux exigé
IP = 1, l’investissement est égal avec le taux exigé
IP < 1, l’investissement n’est pas rentable avec le taux exigé.
1-4 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1-4-1 : Définition et formule
Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) est représenté par le temps au
bout duquel le cumul de marge brute d’autofinancement est égal au montant du capital
investi.
j=n
∑ MBA ( 1 + i )-ⁿ = C
i=1
1-4-2 : Interprétation
De deux investissements, celui qui est risqué est celui qui présente le délai le plus court
( plus le délai est court, plus le projet est rentable ).
Section 2 : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
2-1 : La pertinence
Ce projet rapporte un grand développement de la population, non seulement sur le plan social
mais également sur le plan «économique de la région d’exploitation et même pour notre
nation toute entière.
21
2-2 : L’efficacité du projet
On atteint l’objectif sans tenir compte des moyens utilisés ou les coûts de
réalisation, en ce moment donc, notre projet est efficace. Donc, la population de la région
d’exploitation attend toujours l’efficacité du projet. Il est possible d’atteindre les résultats
escomptés, étant donné l’opportunité du projet, tant au niveau des produits exploités qu’au
niveau du marché.
2-3 : L’efficience
Notre projet est efficient si on atteint les objectifs fixés en tenant compte la
minimisation des coûts ou de moyens utilisés c’est-à-dire, qu’on minimise les matériels à
utiliser mais la capacité de production ou le rendement est performante. Donc, le projet est
efficient s’il aboutit à de bon résultat en réduisant les moyens ou les matériels utilisés.
2-4 : La durée de vie du projet
La durée de vie d’un projet dépend de sa rentabilité, s’il est rentable nous pouvons
prolonger la durée d’exploitation et même créer un autre investissement à d’autres activités.
Mais actuellement, la durée prévue est de cinq ans, à condition que ce projet soit rentable de
façon efficience et efficace au cours de son exploitation.
2-5 : L’impact du projet
2-5-1 : Impact économique
Le domaine économique est l’un des plus grands critères d’évaluation, parmi les
environnements de notre projet.
Les valeurs ajoutées apportées par chaque entreprise ou entité économique
constituent le produit brut permettant de déterminer le taux de croissance «économique du
pays.
Par ailleurs, l’holothurie fait partie des ressources halieutique génératrices des devises. Elle
constitue un produit noble donc, économiquement il est intéressant d’exploiter cette source de
devise en créant des entreprises dans la région d’exploitation et aussi dans notre pays pour
l’exploiter.
22
2-5-2 : Impact social
Un autre avantage de ce projet ; c’est sa capacité de créer des emplois.
Il offre davantage de possibilités d’embauche pour les habitants de la région d’exploitation et
aussi dans notre pays en général. La création d’emploi par le biais d’embauche de personnels
va réduire la pauvreté qui est aussi la politique générale de l’Etat actuel. A cet effet, nous
allons participer à l’amélioration de niveau de vie de la population dans cette région de
DIANA, malgré l’effectif de la population est peu nombreux, une partie de chômage pourra
être résolue.
Ce projet met en évidence aussi l’amélioration des conditions d’existence des pêcheurs
traditionnels car, il fait partie de l’application d’une Gestion Intégrée des Zones Côtières dans
la recherche d’un développement durable.
D’après cette première partie, nous pouvons dégager que l’holothurie constitue l’un des
sources de revenus dans cette région, pourquoi pas pour Madagascar.
En somme cette première partie met en exergue l’intérêt du projet et l’opportunité
présentée par l’installation de cette unité de production. Nous avons pu avoir des
connaissances générales sur les enjeux du projet, il est temps maintenant d’entrer dans la
conduite du projet, laquelle constitue la deuxième partie de notre travail de recherche.
23
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Dans ce chapitre, nous parlerons des ressources nécessaires à mettre en place pour la
réalisation du projet telles que les ressources humaines, matérielles et financières au sein de
l’entreprise puis nous allons étudier les caractéristiques d’approvisionnement du projet telle
que le mode d’achat de matières premières à adopter, le processus de collecte et le critère
d’évaluation des stocks.
Voyons tout d’abord les ressources à mettre en place.
Section 1 : Les ressources à mettre en place :
Nous avons besoin des moyens financiers, humains et matériels afin d’atteindre notre
objectif. Alors, pour cela, il est essentiel de faire un recrutement au sein de l’entreprise puis
d’acheter des matériaux nécessaires pour le fonctionnement de l’activité.
1.1-Ressources humaines :
Nous allons recruter des personnels nécessaires à chaque poste de travail au sein de
l’entreprise avec une meilleure condition de coût et de qualité pour notre projet.
Il est nécessaire de placer les employés dans des conditions favorables à un travail
efficace et fiable au niveau de chaque poste de travail, afin d’atteindre un maximum de
service en vue de récupérer de façon optimale les montants des capitaux investis, de concevoir
le poste de travail de manière à éviter tout gaspillage de temps et d’équipement. Pour cela,
elles sont composées : d’un gérant propriétaire, du personnel de service administratif et
financier, du personnel de service commercial, du personnel de service production, des
ouvriers. Donc, nous allons citer ci-dessous le profil exigé pour le recrutement au sein du
projet ainsi que les qualités du gérant propriétaire.
24
Gérant :
-
Avoir un diplôme de maîtrise en gestion ou économie ou équivalent,
-
Avoir des connaissances en matière d’exploitation halieutique,
-
Maîtrise de l’outil informatique,
-
Avoir plein d’expérience,
-
Sens de l’organisation et de leadership,
-
Méthodique,
- Dynamique.
Personnel du service administratif et financier :
- Avoir un diplôme de Bacc+ 3 en gestion au minimum
- 2 ans d’expérience au minimum,
- Maîtrise parfaite de l’outil informatique,
- Maîtrise des logiciels sages SAARI, ou ciel compta,
- Avoir un sens de l’organisation
- Dynamique.
Personnel du service commercial :
- Avoir un diplôme supérieur en marketing
- Sens de négociation et de communication
- 2 ans d’expérience dans un poste similaire,
- Avoir le sens de responsabilité et d’organisation.
- Maîtrise de la langue française et anglaise
Le personnel du service production
- Avoir une capacité technique sur la collecte
- Avoir une expérience professionnelle en matière de ressource halieutique
- Avoir le sens d’organisation
- Dynamique
25
Ouvriers :
- Avoir d’expériences professionnelles pour le traitement des crevettes,
- 2 ans d’expérience au minimum
- Apte,
-
Dynamique
Chauffeur :
- Avoir de permis de conduire ABCD,
- Avoir un diplôme B.E.P.C
- Apte
- Expériences 2ans au minimum.
Gardien :
- Avoir un diplôme de CEPE au minimum,
- 4ans d’expériences dans un poste similaire,
- Connaissance en arts martiaux sera un atout,
- Dynamique, sérieux et Honnête.
1.2-Ressources financières :
Il s’agit de la capacité en ressources financières pour le financement du projet. Ces
ressources sont constituées en partie par les apports mis à la disposition du gérant propriétaire
ou encore les apports propres. Une autre partie sera constituée par un emprunt contracté
auprès d’un organisme financier comme la banque ou autre institution financière.
1.3-Ressources matérielles :
Après le recrutement, nous avons besoin des matériels pour les installations, le
traitement et les conditionnements. Nous allons donner ci-après la liste des matériels
importants utilisés pour le projet.
26
Matériels et mobiliers de bureau :
-
Bureau : 01
-
Tables : 05
-
Armoire : 01
-
Chaises : 10
-
Machine calculatrices : 02
Matériels informatiques :
-
Ordinateurs : 02
-
Machine photocopieuse : 01
-
Imprimantes : 02
-
Onduleurs : 02
-
Perforateurs: 02
Matériel de transport :
-
Vedette hors bord 250 CV : 02
-
Voitures : 02
Equipement nécessaire au traitement et au conditionnement : (à l’Usine)
-
Bassines (2 / 1) : 02
-
Gony ou sac de « vinda » : 500
-
Balances bascules : 01
-
Balances portables : 03
-
Soubiques : 20
-
Serpillières : 40
Tenues de travail :
-
Masque respiratoire : 50
-
Combinaisons : 50
-
Paires de gants latex : 50
-
Botte plastique : 50
27
Section 2 : Caractéristique de produit halieutique : holothurie
2-1 Différentes espèces exploitées à Nosy-be
On a trouvé de différentes espèces exploitées dans la région de NOsy-be :
Tableau N ° 06 : Les différentes espèces exploitées
NOMS SCIENTIFIQUES
NOMS VERNACULAIRES
ACTINOPYGA ECHINITES
PANTHOUF / JOBY RAKOKO
ACTINOPYGA MILIARIS
TROKENA / KAKI
HOLOTHURIA ATRA
STYLO
HOLOTHURIA FUSCOGILVA
KOJAHAPA
HOLOTHURIA FUSCOPUNCTATA
GOAKABE
HOLOTHURIA SCABRA
TRICOT
HOLOTHURIA NOBILIS
BENONO / MARONONO
STICHOPUS HORRENS
TARETRY
STICHOPUS VARIEGATUS
TRACTEUR
THELENOTA ANANAS
RASTA/BROSSE
Source : Circonscription pêche maritime de Nosy-be Hell-ville
28
Tableau No 07 – Quantité de trépangs exploitées (Séchés) dans la région de Nosy-be
Année
2001
2002
2003
Janvier
12359
1500
833
Février
7050.5
1300
5154
Mars
6250
1733
3300
Avril
3600
5966
2150
Mai
3951
4745
12200
Juin
6049
7469
7532
Juillet
5220
7505
26388
Août
7252
17052
11900
Septembre
4280
11362
2909
5132.5
16067
11540
Novembre
3167
14580
7850
Décembre
3830
6460
15508
TOTAL
68141
95739
107264
Mois
Octobre
«Source : Circonscription pêche maritime de Nosy-be Hell- ville et enquête »
Comme nous l’avons pu constater pendant notre enquête dans la région de Nosy-be, il
existe dix (10) types d’espèces exploitées, mais notre projet s’intéresse particulièrement sur
les 5 espèces suivantes :
-Holothuria nobilis (Benono / Maronono), qui devient de plus en plus rare
actuellement
-Holothuria scabra (Tricot)
-Holothuria fuscogilva (Kojahapa), qui est exploité massivement.
-Thelenota ananas (Rasta / Joby rangoko)
-Stichopus variégatus (Tracteur)
29
2-2 Particularités générales sur le caractère morphologique
Holothuria nobilis (Selenka, 1867) (Benono / Maronono)
Morphologie : Grande holothurie de forme ovale, face dorsale bombée, face ventrale
aplatie .Tégument lisse et épais .Bouche ventrale entourée d’un double cercle de grosses
papilles et pourvue de 20 grands tentacules. Anus subdorsal armé de 5 fortes dents et entouré
de courtes papilles.
Face dorsale couverte de petits podia courts, cylindriques, à petite ventouse.6 à 10
grosses verrues latérales, disparaissant complètement chez les animaux conservés, limitent la
sole ventrale.
Podia ventraux très nombreux, minces, courts et repartis uniformément sur tout le
trivium.
Tubes de Cuvier nombreux et très fins.
Coloration : Variable, allant du noir au blanc tacheté de noir ou de brun sur la face
dorsale. Les juvéniles sont plus clairs.
Face ventrale noire à grisâtre. Papilles de la couleur du tégument correspondant,
ventouse des podia jaunâtre à brune.
Tentacules gris jaunâtres.
Taille maximale : 50 cm de long, 15 cm de large.
Tégument 10 à 12 mm d’épaisseur.
Ecologie : Holothuria nobilis vit dans les zones peu ou non soumises aux apports
terrigènes et peu exposées des platiers, sur les débris coralliens ou dans les herbiers, entre 0 et
40 m de profondeur. Le corps est généralement recouvert d’une mince couche de sable. Même
soumise à une manipulation brutale et prolongée, cette espèce n’expulse que très rarement ses
tubes de Cuvier. On la trouve tout autour de la Nouvelle-Calédonie, particulièrement sur la
côte ouest.
Distribution géographique : Espèce commune dans toute la zone de l’Indo Ouest
Pacifique tropicale. Elle est l’espèce d’holothurie la plus recherchée pour la fabrication du
trépang.
30
Holothuria scabra (Jaeger, 1833) (Tricot) :
Morphologie : Corps ovale, aplati ventralement, dos bombé en général fortement
plissé. Tégument rugueux .Bouche ventrale entourée d’un collier de papilles et possédant 20
petits tentacules. Anus terminal, bordé d’une vingtaine de longues papilles.
Face dorsale couverte de minces et minuscules papilles parmi lesquelles s’intercalent
de gros podia.
Face ventrale couverte de petits podia à large ventouse.
Pas de tube de Cuvier.
Coloration : Extrêmement variable. Face dorsale crème olivâtre ou brune parcourue
de nombreuses tâches claires.
Face ventrale blanchâtre piquetée de noir.
Certains animaux sont noirs, d’autres grisâtres. Il existe des spécimens intermédiaires
plus ou moins flammés de marron ou de jaune.
Podia noirâtres.
Tentacules jaunâtres ponctués de marron.
Taille maximale : 40 cm de long, 14 cm de large.
Tégument 5 à 10 mm.
Ecologie : Holothuria scabra a une large répartition bathymétrique de 0 à 270 m de
profondeur. Elle est peu répandue en Nouvelle-Calédonie. Elle vit enfouie assez
profondément dans le sédiment pendant la journée. Elle n’a été récoltée de nuit, vers 15 m de
profondeur, que dans la baie Iré, au sud de l’île, sur le fond de sable grossier, légèrement
vaseux.
Distribution géographique : Cette espèce a été
signalée en mer Rouge, aux
Seychelles, dans le golfe du Bengale, en Indochine,en Australie, aux Philippines, aux Célèbes,
en Chine et au Japon.
Holothuria fuscogilva (Cherbonnier, 1980) (KOJAHAPA)
Morphologie : Grande espèce à tégument très épais, rugueux. Bouche ventrale,
entourée d’un cercle de longues papilles jaunâtres. 20 grands tentacules. Anus terminal armé
de cinq fortes dents.
Face ventrale couverte de courts podia très serrés. Flancs ornés, de chaque côté, de 5 à
6 grosses verrucosités coniques.
Dos portant un mélange de podia et de papilles très petit, très dispersés.
Pas de tubes de cuvier.
31
Coloration : Dos gris brun, parsemé de petites tâches blanches ; flancs avec de
grandes taches blanches piquetées de marron se réunissant parfois en longues plages, d’où
sortent de grosses verrucosités coniques.
Ventre uniformément marron clair à podia jaune foncé.
Tentacules gris jaunâtres.
Taille maximale : 50 cm de long, 13 cm de large.
Ecologie :
Holothuria fuscogilva est une espèce fréquente vivant entre 10 et 45 m
tout autour de la Nouvelle- Calédonie, aux abords des passes et dans tous les endroits soumis
aux courants de marée, dans les lagons sur des fonds meubles ou sur des fonds durs à dalles
coralliennes ;holothuria fuscogilva se trouve aussi parfois sur la pente externe lorsqu’elle est
située sous le vent, dans des lieux ou la sédimentation est plus importante. Dans ce cas, cette
espèce n’a pratiquement jamais de taches blanches, certains spécimens sont presque
totalement noirs.
Distribution géographique : Espèce récemment découverte en Nouvelle-Calédonie.
Stichopus variegatus (Semper, 1868) (TRACTEUR) :
Morphologie :
Grande
holothurie
au
corps
quadrangulaire,
à
section
grossièrement carrée. Tégument rugueux. Face dorsale bombée, face ventrale aplatie. Bouche
ventrale entourée d’un cercle de papilles coniques.
Anus terminal. 20 tentacules.
Face dorsale couverte de nombreux tubercules à peu près disposés sur 8 rangs, parmi
lesquels sont dispersées de plus petites papilles. Les flancs sont également garnis de papilles
verruqueuses.
Face ventrale parsemée de petit podia.
Coloration : Extrêmement variable. L’ensemble du corps est généralement gris vert
à jaune, parsemé de points marron foncé ou noirs. Parfois, présence de tâches marron, grises
ou rouilles, sur les plus jeunes spécimens. Tentacules jaunâtres à grisâtres.
Taille maximale : 45 cm de long , et 13 cm de large.
Tégument 9 mm d’épaisseur.
Ecologie :
Stichopus variegatus vit dans les endroits peu agités des lagons, soumis
aux apports terrigènes, entre 0 et 30 m. Cette espèce est commune tout autour de la NouvelleCalédonie. Période de reproduction : Février.
32
Distribution géographique : Cette espèce a été découverte aux Philippines où elle
peut atteindre 90 cm de longueur. Etant donné sa coloration très variable, elle a donné lieu à la
création de nombreuses espèces ou variétés. Elle est commune dans toute la zone tropicale de
l’Indo-Ouest-Pacifique, y compris la mer Rouge et l’Australie.
Thélenota ananas (Jager, 1833) (RASTA/ BROSSE)
Morphologie : Grande holothurie d’aspect très caractéristique. Tégument lisse et
épais. Bouche ventrale entourée d’un cercle de papilles plus développées dorsalement. 20
grands tentacules. Anus terminal.
Face dorsale bombée entièrement couverte de grandes papilles foliacées.
Face ventrale bordée par de grandes papilles coniques et possédant de grands podia
répartis sur tout le trivium, cependant plus nombreux sur les radius.
Coloration :
Face dorsale orange rougeâtre à marron foncé, avec des zones
interstitielles noires entre les papilles.
Face ventrale rouge orangé, à podia orange vif.
Tentacules bruns.
Taille maximale : 70 cm de long, 15 cm de large. Tégument 15 à 20 mm d’épaisseur.
Ecologie : Thélenota ananas vit généralement entre 2 et 30 m sur des fonds durs de
dalles indurées, éboulis et de gros débris coralliens, et parfois sur des fonds sableux propres, à
proximité des massifs et pâtés coralliens. Cette espèce est présente tout autour de la NouvelleCalédonie, elle est abondante sur certains plateaux, à proximité des passes.
Distribution géographique :
Cette espèce est commune dans l’Océan Indien-
Seychelles, Mascareignes, Maldives- à Java, en Indonésie, dans le nord de l’Australie, dans
les îles du Pacifique Ouest- Guam, Navigateurs- et au Japon.
2-3 : Pêche aux holothuries
Comme la plupart des activités halieutiques existant à Madagascar, la pêche à
l’holothurie est du type traditionnel Cela signifie que le mode de production ou de capture est
essentiellement individuel.
En général, la pêche aux holothuries n’exige pas à priori une formation ou
qualification particulière.
D’où, il est évident qu’on trouve sur le terrain tous les types de pêcheurs.
Pratiquement, on peut distinguer trois (3) types de pêches aux holothuries :
-La pêche traditionnelle
33
-La pêche intermédiaire
-La pêche professionnelle
Cette distinction a été collectée après des enquêtes menées auprès de 25 pêcheurs,
groupe de pêcheurs ou société d’exploitation de trépang. Donc, les résultats ne sauraient être
considérés tout simplement à titre d’information car l’effectif de personne interrogée est faible
et que certaines questions restent sans réponses, donc on peut pas permettre de dégager une
information suffisante.
Voyons les différents types de pêches aux holothuries :
2-3-1 : LA PECHE TRADITIONNELLE
La pêche traditionnelle a été pratiquée depuis longtemps. Cela veut dire qu’elle est
la plus ancienne méthode et tout le monde peut la pratiquer. Cette pêche s’effectue à la
marche ou à pied sous forme de ramassage. En général, les pêcheurs font le ramassage des
individus qui sont restés dans les eaux peu profondes lors de la marée basse. Elle est
généralement effectuée par les femmes et les enfants.
Actuellement, cette pratique disparaît progressivement, car les holothuries se retirent
vers la mer plus profonde. Donc, on ne peut plus les ramasser en mains sur les platiers. Il faut
plutôt plonger au fond de la mer pour pouvoir les récolter. Par conséquent, la pêche
traditionnelle n’est plus praticable à l’ère actuelle dans la zone Nord Ouest de Madagascar.
2-3-2 : LA PECHE INTERMEDIAIRE
La pêche intermédiaire est la plus pratiquée en ce moment dans toute l’île. Il s’agit
donc de la pêche en apnée, qui s’effectue à l’aide d’équipements sommaires de plongée tels
que : le tuba, palme, masque. Les apnéistes (4 ou 5 personnes) sont assistées par une
embarcation légère type pirogue, balancier ou petit bateau à moteur (15 à 20 CV) ; les zones
de prospections sont plus souvent comprises entre 8 à 25 m maximum de profondeur et se
situent à proximité du rivage car les profondeurs dépassant les 25 m sont difficilement
accessibles pour les plongeurs en apnées.
Tout au long de l’année, les pêches ont lieu et les produits sont vendus vivants ou
traités aux collecteurs. Les quantités obtenues pendant la récolte varient généralement, autour
de 3 à 15 kg vivants ou après la première cuisson par marée.
34
2-3-3 : LA PECHE PROFESSIONNELLE
Même si elle ne peut être qualifiée de type industriel, la pêche professionnelle a peu de
chose à voir avec les deux (2) types de pêches citées au dessus. Il s’agit d’une pêche sousmarine effectuée à l’aide de scaphandre autonome (bouteille, compresseur, tuba, masque,
palme). Cette activité est donc généralement pratiquée par des personnes ayant de moyen
financier car les matériels utilisés sont de matériels lourds et coûteux, ainsi qu’une
embarcation sûre avec un moteur puissant.
Pour cette pratique, les zones de prospection sont localisées dans des distances situées
à plusieurs milliers de kilomètres. Il faut faire 2 h ou 3 h de navette sur vedette pour y joindre.
Et la profondeur à plonger varie entre 25 m à 50 m et même parfois plus.
Pour cette forme de pêche, nous avons pu constater que les quantités des holothuries
obtenues sont plus nombreuses que celles des deux autres précédentes. A noter qu’un
plongeur pourrait au moins capturer entre 100 à 200 pièces par jour.
Ce type de pêche est souvent effectué par des grandes sociétés étant donné que le
travail nécessite de nombreuses personnes reparties de la façon suivante : des équipes
regroupées au moins dans trois (3) vedettes dont chacune est composée de 5 à 6 plongeurs y
compris un commandant avec 1 ou 2 aides ; une dizaine d’hommes qui s’occupent de
débarquement, de la cuisson et du séchage ; une dizaine de femmes employées de façon
temporaire pour l’éviscération ; ainsi que quelques personnes pour l’administration et du
gardiennage.
Actuellement ce type de pêche est strictement prohibé par l’autorité compétente car il
est l’origine de la raréfaction de tous les individus vu qu’ il s’ agit d’ une forme de pêche
utilisant une méthode plus développée , plus sophistiquée par rapport aux autres.
- Pêcheurs
Tableau N ° 08- Effectif des pêcheurs dans les zones de Nosy-be :
Année
2002
2003
Djamandzar
142
203
Ambatozavavy
113
150
Ampangorina
38
86
Village
35
Bemanondrobe
76
94
Les populations dont plus de 20% sont des pêcheurs, sont composées de plusieurs
communautés ethniques : les Antakarana, les Sakalava, les Tsimihety, et les Tatsimo
(originaire du Sud).
En général, les jeunes gens membres d’une famille participent activement à la pêche.
Signalons au passage que les hommes se consacrent à la pêche aux holothuries aussi bien
pendant le jour que dans la nuit. Mais, quant aux femmes, elles pratiquent surtout la pêche à
pied c’est- à- dire un simple ramassage et joue un grand rôle pour le nettoyage de produit. Et
parfois, même les enfants à partir d’un certain âge (10 à 12 ans) s’initient et même participent
déjà à cette activité socio – économique.
2-4 : ASPECT SOCIO - ECONOMIQUE ET CULTUREL DE LA PECHE
2-4-1 : Aspect socio- culturel :
A noter que, les Malgaches accordent une place importante aux activités culturelles et
traditionnelles. Ils attribuent
par exemple une valeur primordiale aux activités sociales
comme mariage, fête rituelle, fanompoana Mpanjaka, entraide… A cet effet, nous tenons à
informer ici que pendant la période où l’une de ces activités se produisent dans leur propre
village ou le village voisin, les gens se désintéressent de leurs activités quotidiennes entre
autres les pêches. La présence de chacun est obligatoire. Le fait de ne pas se conformer à
cette loi sociale ne constitue pas un délit pénal, mais justifie seulement l’écartement d’un
individu vis-à- vis de la communauté villageoise.
On rencontre dans certain lieu de captivité, l’interdiction de plonger à cause de
« TANY MASINA ou TANY FADY ».Il y a des jours pendant lesquels on peut travailler (de
plonger) et d’autres qu’on ne peut pas.
Quelques fois aussi, il y a ce qu’on appelle : « DINA » interdisant de plonger.
36
2-4-2 : Aspect socio- économique :
La pêche, joue un rôle très important dans la vie sociale et économique car elle est
surtout source de revenu dans la famille, elle est aussi source d’emploi.
D’après ce que nous avons vu, les notions des us et coutumes y sont encore mêlées, dans
l’exploitation des holothuries dans la région de Nosy-be.
2-5 : Le processus de traitement et de conditionnement
2-5-1 : Traitement
-
Différentes phases
1-Ebouillantage :
-
dès le retour de la pêche
-
durée : 2 ou 3 minutes dans l’eau de mer
-
but : éviter la longue agonie des holothuries qui les assèche et les rend unitilisables.
2-Eviscération :
Les holothuries sont éviscérées, ensuite nettoyées soigneusement et rincées
abondamment à l’eau de mer.
3-Première cuisson :
-
dans un demi fût coupé dans le sens longitudinal.
-
Durée : 1 heure à 1h 30 avec l’eau de mer.
37
4- Enfouissement :
-
dès leur sortie de cuisson, alors qu’ils sont encore très chauds, les corps sont placés
dans du sac de jute, soigneusement fermé ;
-
le sac est enterré dans le sable à une profondeur de un (1) mètre environ. Il est
conseillé d’arroser le fond du trou avec une partie de l’eau de cuisson.
. durée : 16 à 24 heures
. but : maturation.
5- Nettoyage des corps :
Dans de l’eau de mer qu’on a mis dans du bac en bois.
6- Seconde cuisson :
-
dans de l’eau de mer préalablement bouillie.
. dans un demi fût
. durée 30 à 45 minutes
. but : affinage.
7- Séchage :
-
sur des claies de séchage,
-
séchage au soleil 10 à 15 jours.
8- Sélection :
Les produits séchés sont sélectionnés et groupés en trois catégories selon la taille et la
qualité de présentation.
Nota :
La préparation de 100 kg d’holothuries fraîches se fait environ 30 minutes par 4
ouvriers qui éviscèrent et lavent pendant qu’un autre s’occupe du chauffage de l’eau.
38
9- Rendement :
100 kg de produits frais donnent 25 à 30 kg de produits séchés.
2-5-2- Conditionnement
2-1 : Emballage :
Les sacs de jute sont utilisés tant pour le stockage que pour l’emballage.
Des soubiques tressées avec des fibres de « vinda » (fibres locales) pourraient être
également utilisées pour l’emballage.
Pour l’exportation, on utilise des sacs de jute à double paroi.
2-2 : Stockage :
Dans un endroit très sec, bien aéré et bien abrité.
Nous allons entamer ci-après une étude concernant la capacité de production envisagée.
39
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Capacité de production de l’unité
On entend par la capacité de production, c’est la quantité produite techniquement ou
encore la quantité qui est possible de produire techniquement.
Donc, notre collecte donne 12 000 kilogrammes (Douze mille kilogrammes) chaque année.
L’unité de production fonctionne vingt (20 ) jours par mois durant douze mois car la
campagne pour le produit halieutique holothurie s’ouvre douze mois sur douze mais
,seulement nous devons suivre les règle imposées par la loi comme : la taille maximale
vivante à capturer c’est de 11 cm.
On éva lue alors le rendement annuel :
20 jours * 50*12 = 12 000 kg par an.
Section 2 : Programme de production et de vente
2-1 : Programme de production
Nous avons envisagé le programme de l’activité sur cinq ans
Voici donc, un tableau qui montre le programme de production sur cinq années successives :
Tableau N ° 09 : Plan de production durant cinq années de son exploitation
Année
1
Collecte (kg / j)
50
Quantité produite
12 000
2
120
28 800
3
150
36 000
4
200
48 000
5
200
48 000
40
Donc, d’après ce tableau nous constatons que la production durant cinq année successives est
entre 12 000 à 48 000 kg .
2-2 : Chiffre d’affaires prévisionnel
Maintenant nous rencontrons les chiffres d’affaires de l’unité durant cinq périodes.
L’analyse du prix de produit est plus importante car elle nous permet d’établir une
prévision sur les chiffres d’affaires en fonction de la quantité produite.
D’après notre enquête menée sur place, le prix est varié suivant les collecteurs et entre
Ar 7 000 à Ar 9 000 pour notre qualité de produit. De ce fait, notre prix sera évalué à Ar 8 000
le kilogramme.
Tableau N° 10 : Chiffre d’affaires prévisionnel de la première année d’exploitation
Désignation
Trépangs secs
Quantité (kg)
12 000
Prix unitaire(en Ar)
8 000
Montant ( en Ar)
96 000 000
D’après ce tableau, le chiffre d’affaires de la première année est de Ar 96 000 000.
2-3 : Le chiffre d’affaires des quatre dernières années
D’après la première méthode, on obtient :
Tableau N ° 11 : Chiffre d’affaires des quatre dernières années
Année
Prix
unitaire
(en Ar)
8 000
2
Quantité
28 800
Montant
230 400 000
3
Quantité
36 000
4
Montant
288 000 000
41
Quantité
48 000
5
Montant
384 000 000
Quantité
48 000
Montant
384 000 000
Section 3 : Plan de consommation de matières premières
3-1 : Dépense de pré exploitation
Les dépenses qui se font avant l’exploitation constituent le frais de pré exploitation. Ils
seront donc à financer avec investissement de départ.
Ces dépenses s’élevant à Ar 1 360 000 sont considérées comme frais d’établissements.
Elles s’amortissent durant les cinq années et ces amortissements constituent des charges
annuelles.
Ces charges se calculent comme suit :
1 360 000 * 20 % = Ar 272 000
3-2 : Dépense en matières premières
L’achat de matières premières est limité à 30 % du chiffre d’affaires, soit Ariary
28 800 000 pour la première année et Ariary 115 200 000 pour la cinquième année.
3-2-2 : Coût des emballages
Pour les emballages, nous avons envisagé d’utiliser des petits cartons et le coût de celui-ci
s’élèvent à Ar 950 000.
42
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Dans notre cas, nous allons voir successivement l’organigramme et l’organisation
administrative choisie en examinant notamment, la façon dont l’unité de structure gère ses
activités.
Section 1 : Organigramme
Elle permet au responsable de connaître exactement la structure de l’entreprise et
s’il a été élaboré avec soin, nous avons effectivement une image précise des différents
services du projet et des liens organiques pour éviter les conflits d’autorité interne c’est-à-dire
entre les personnels, d’identifier les responsabilités des personnels, de constater les anomalies
de l’organisation.
Figure N ° 01 : Organigramme
Gérant
Service
Exploitation
Service
commercial
Production
Service
Administratif et comptable
Transport
43
Section 2 : Organisation administrative
2-1 : Organisation juridique
Pour toute société désirant exercer une activité économique dans le territoire Malgache
l’organisation est obligatoire, et aussi doit le faire dans le cadre d’une société Malgache dont
le siège, les systèmes et les comptabilités sont établies à Madagascar.
Notre société est une société à responsabilité limitée ( SARL ) et le texte régissant la société à
responsabilité limitée sise dans le milieu économique malgache est daté de la loi du 07 mars
1925.
Nous tenons à signaler que ce texte a pris ses sources dans le droit Français, et que la
formalité de création d’une société, dépend de son statut juridique. Toutefois, les procédures y
afférentes sont les suivantes :
-
Dépôt de statut au tribunal du commerce
-
Immatriculé au registre de commerce au tribunal de commerce
-
Déclarer l’existence fiscale aux services fiscaux
-
Publicité d’annonce légale de la création et de constitution de la société dans un
journal quotidien
-
Déclaration d’existence aux bureaux des sociétés
-
Formalité de prévoyance sociale à la CNAPS (Caisse national de la prévoyance
sociale)
-
Formalité de médecine d’entreprise à l’OSIE (Organisation Sanitaire Inter
Entreprise).
Répartition du capital : SARL
Les apports propres se détaillent comme suit :
Capital social : Ar 23 000 000
Compte courant du promoteur : Ar 45 000 000
Nous tenons à signaler que le compte courant du promoteur ne portera d’intérêt afin de ne
pas observer l’exploitation. Il sera remboursé qu’après l’amortissement total du crédit à
moyen terme.
44
2-2 : Organisation fonctionnelle
2-2-1 : Le gérant
Il se trouve à la tête de l’organisation de l’entreprise c’est-à-dire, il dirige l’ensemble
du projet. Ses fonctions principales consistent à assurer :
-
La bonne marche de l’entreprise,
-
L’harmonisation et la coordination des tâches,
-
La gestion des ressources humaines,
-
Les relations exterieures, Le statut sur la décision des achats et ventes,
-
La recherche de financement nécessaire,
-
L’élaboration de la politique générale et stratégie de l’unité,
-
La gestion financière.
2-2-2 : Le service administratif et financier
IL assure :
-
La déclaration fiscale et relation avec l’administration,
-
La direction du projet en cas d’absence du gérant,
-
La gestion de la trésorerie
-
Le paiement de diverses charges,
-
La tenue de la comptabilité de l’unité.
2-2-3 : Le service commercial
Ce service assure :
-
L’élaboration de la politique commerciale de l’unité,
-
La tenue du fiche de l’évolution du marché,
-
L’information sur les technologies modernes,
-
La communication avec les circuits commerciaux,
-
La réalisation de toutes les études sur les besoins des consommateurs ainsi que les
prix,
-
La conception et la mise en œuvre de la stratégie de communication globale de
l’unité (externe, interne),
-
La responsabilité de contrôle et de l’impact de ces communications.
45
2-2-4 : Le service exploitation
Il assure :
-
La surveillance de la réalisation de programme de production,
-
L’approvisionnement des matières premières nécessaire,
-
La gestion de stock,
-
La surveillance sur le programme de transport,
-
L’assistance technique des ouvriers,
-
La gestion des techniques sur la collecte,
-
La gestion des énergies.
2-3 : L’attribution des tâches et le profil du personnel
Pour qu’on puisse atteindre les objectifs fixés, il faut bien définir les tâches et exiger
le profil des personnels correspondant aux postes à distribués.
2-3-1 : Le gérant
Il assure les fonctions du gérant cité précédemment. Il doit être un meneur d’homme et ayant :
-
La capacité de négociation,
-
Un diplôme de maîtrise en gestion ou en économie,
-
La maîtrise de l’outil informatique,
-
La connaissance technique minimum,
-
2 ans d’expérience dans le poste similaire.
2-2-3 : Le personnel du service production
C’est un superviseur qui assure le contrôle et l’assistance technique depuis la
collecte du produit jusqu’à l’arrivé dans l’usine de conditionnement. Il contrôle aussi, le
chargement et la durée du trajet.
Il doit avoir une expérience en matière de ressource halieutique et aussi une très bonne
connaissance en la matière.
46
2-2-3 : Le personnel du service commercial
Il assure les fonctions citées ci-dessus. Il doit avoir :
-
Un diplôme supérieur en marketing,
-
Le sens de négociation et de communication,
-
La maîtrise de la langue française et anglaise.
2-2-4 : Le personnel de service administratif et financier
Une secrétaire comptable qui s’occupe de la comptabilité et du secrétariat. Elle doit avoir :
-
Une diplôme au minimum Bacc + 3 en gestion,
-
Maîtrise parfaite de l’outil informatique,
-
2 ans d’expérience au minimum,
-
Maîtrise des logiciels Sages Saari ou ciel compta,
-
Maîtrise de la langue française et anglaise,
-
Un sens de l’organisation.
Un planton qui se charge de la distribution des courriers.
Deux femmes de ménages qui s’occupent de nettoyage et deux gardiens qui garantissent la
sécurité de l’enceinte.
2-4 : La gestion du personnel
2-4-1 : Charges du personnel
Cette rubrique nous détaille la rémunération du personnel de l’unité.
Il est bien à remarquer que pour subvenir à ses besoins en main d’œuvre, la société a adopté la
politique de recrutement des saisonniers qui tient compte des calendriers de campagne de
l’holothurie et ses besoins au fur et à mesure en main d’œuvre de l’unité.
47
Tableau N ° 12 : Salaire mensuel du personnel permanent
Catégorie
professionnelle
Gérant
Responsable commercial
Superviseur et
responsable de collecte
Secrétaire comptable
Planton
Femme de chambre
Gardien
TOTAL
Effectifs
Salaire mensuel (en Ariary)
01
01
02
300 000
200 000
400 000 (200 000 / personne)
01
01
02
02
160 000
140 000
140 000 (70 000 / personne)
140 000 (70 000 / personne)
10
1 425 000
2-4-2 : La politique de motivation
La politique de motivation est instituée pour encourager le personnel dans le but
d’atteindre le maximum de production et le maximum de profit. Donc, la direction prévoit une
augmentation de salaire de 12 % tous les trois ans. La prime pour le gérant n’est pas prévue
car il sera bénéficié du résultat positif de la société. Cette prime sera repartie dans le tableau
suivant :
Tableau N ° 13 : Prime d’encouragement
Catégorie professionnelle
Responsable commercial
Superviseur et responsable de collecte
Secrétaire comptable
Planton
Femme de chambre
Gardien
TOTAL
Montant (en Ariary)
20 000
20 000
10 000
5 000
10 000
10 000
75 000
Passons maintenant dans le tableau suivant qui montre les charges du personnel
durant les cinq années successives.
48
Tableau N ° 14 : Charges de personnel sur cinq années
Catégorie
professionnelle
Gérant
Resp commercial
Sup de collecte
Secrétaire comptable
Planton
Femme de ménage
Gardien
Salaire
3 600 000
2 420 000
4 820 000
1 930 000
1 690 000
1 690 000
1 690 000
TOTAL
CNAPS (13 % )
OSIE (5 %)
TOTAL Général
1 480 000 17 840 000
2 319 200
892 000
21 051 200
300 000
200 000
400 000
160 000
140 000
140 000
140 000
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
3 600 000
2 420 000
4 820 000
1 930 000
1 690 000
1 690 000
1 690 000
3 600 000
2 420 000
4 820 000
1 930 000
1 690 000
1 690 000
1 690 000
4 032 000
2 708 000
5 396 000
2 160 400
1 891 600
1 891 600
1 891 600
4 032 000
2 708 000
5 396 000
2 160 400
1 891 600
1 891 600
1 891 600
17 840 000
2 319 200
892 000
21 051 200
17 840 000
2 319 200
892 000
21 051 200
19 971 200
2 596 256
998 560
23 566 016
19 971 200
2 596 256
998 560
23 566 016
Le montant de salaire de la première année se calcule comme suit :
( Salaire mensuel * 12 ) + Prime
On constate qu’à partir de quatrième année, il y a une augmentation de 12 % pour le
salaire de chaque catégorie professionnelle.
Cette charge se calcule comme suit :
(Salaire mensuel + augmentation de 12 % ) + Prime
49
Section 3 : Le chronogramme
Tableau N ° 15 : Le chronogramme d’exécution des activités
Rubriques
1- Montage du
projet
2- Constitution des
dossiers
3- Recherche de
financement
4- Achat de matières
premières
5- Installation
6- Recrutement
7- Début d’activité
8- Fin prévu
d’activité
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
07
D’après ce tableau, nous avons remarqué que le montage du projet, la recherche de
financement, l’achat des matériaux ainsi que le recrutement du personnel sont de deux mois
chacun. Les constitutions du dossier, installation sont respectivement d’un mois chacun.
Enfin, la durée prévue d’utilisation de capitaux est de cinq ans.
Cette partie a été consacrée au différent processus de production pour la réalisation du
projet et de compte tenu des moyens mis en œuvre.
En fait, malgré la simplicité des installations, la capacité de production de l’unité assure le
fonctionnement de l’atelier.
En somme, l’activité de collecte de notre unité est au niveau pour satisfaire la collecte.
Nous venons de voir la deuxième partie consacrer sur le point focal de l’investissement ; ainsi
donc la troisième et dernière partie de notre travail concerne l’étude financière du projet.
50
12
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Dans une entreprise, la ressource financière tient une place importante.
En tant que futur gestionnaire spécialiser en finance et comptabilité, nous intégrons dans
notre recherche, l’étude et l’analyse de la situation financière. Cette recherche a pour objectif
de faire un diagnostic de la situation financière de l’entreprise à un moment donné, compte
tenu de ses perspectives d’avenir.
Dans cette partie, nous pouvons fournir des documents nécessaires pour analyser la situation
économique de projet.
En premier lieu, nous allons voir les investissements qui engagent les ressources
importantes ;
En second lieu le financement et le remboursement des dettes ;
Ensuite, passons à la gestion des ressources pour notre objectif et pour fournir les
renseignements comptables nécessaires à une analyse financière.
Enfin, nous analysons la faisabilité et la rentabilité du projet avant de dégager ses impacts.
Chapitre1 : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES
DE GESTION
L’exécution du projet fait appel à des techniques adéquates mais il ne peut se
concevoir que sans la mobilisation des capitaux nécessaires. Elle conduit à des choix
financiers dont la récupération sera parfois durable.
Dans ce chapitre nous évaluerons les investissements nécessaires et de déterminer le fond de
roulement initial, et enfin le plan de financement de ses investissements.
Section1 : Les investissements nécessaires :
1.1 : Le coût du terrain :
Pour ce projet le terrain nécessaire à l’exploitation est de 500m2 de superficie et
évalué à Ar 25.000.000,00 et apporté par le promoteur qui est en même temps le gérant de la
société.
51
1.2 : Le coût des infrastructures :
Construction :
Ceci concerne le coût de construction pour l’unité de production. Les constructions
sont constituées par un hangar et un bâtiment d bureau. Le hangar est divisé en trois
compartiments à savoir, le premier est réservé à l’atelier de stockage et d’entretien qui est un
peu plus grands ; le second est spécialisé pour le conditionnement et enfin la troisième est
consacré pour l’entretien des matériaux de transports et autres.
Donc, le coût total des constructions s’élève à Ar 40.000.000,00.
Les constructions sont simplifiées et ne nécessitent pas des grands investissements.
Le bâtiment de bureau coûte Ar 10.000.000,00 et le hangar s’élève à Ar 30.000.000,00. Elles
ont une durée de vie probable de 10 ans.
Donc l’amortissement annuel est de Ar 4.000.000,00 avec un taux de 10%.
Matériel et Mobilier de Bureau :
Les MMB ou Matériel et Mobilier de Bureau sont amortis sur cinq ans. Leur
amortissement est égal à Ar 160.000,00 par an
.
Matériel et Outillage :
La durée de vie probable de ce matériel est de 10 ans d’où l’amortissement annuel est
de Ar 189.900,00.
Pour le matériel informatique sa durée de vie est de 4 ans. Leur amortissement annuel
est de Ar 759.500,00.
D’où le total des amortissements des matériels et outillages s’élève à Ar 949.400,00 c'est-à-dire
(759.500,00+189.900,00).
Matériel de transport :
Quant au matériel de transport, sa durée de vie est de dix ans. Son amortissement
annuel est de Ar 4.988.300,00.
Installation :
Les installations s’effectuent sur cinq ans et le coût de la dépréciation est de Ar 202.000,00
par an.
52
Tableau n° 16 : Listes des matériels et outillages
Désignation
Quantité
Prix unitaire
(en Ariary))
Montant
(en Ariary)
Collecte :
Balance bascule
01
500 000
500 000
Balance portable
03
10 000
30 000
-
853 000
Divers
Entretien et stockage :
Ficelles
250
544
136 000
Bassine (2 / 1 mètre)
02
190 000
380 000
Total
1 899 000
1.2.1
: Matériel et Mobilier de Bureau :
Ce sont les matériels utilisés dans le bureau dont la liste comme suit :
Tableau N° 17 : Liste des matériels et mobilier de bureau
Désignation
Quantité
Bureau
01
Prix Unitaire
(en Ariary)
170 000
Montant
(en Ariary)
170 000
Armoire
01
180 000
180 000
Tables
05
50 000
250 000
Chaises
10
15 000
150 000
Machines calculatrices
Total
02
30 000
60 000
810 000
D’après ce tableau, nous avons constaté que les coûts matériels et mobiliers de bureaux
s’élèvent à Ar 810 000.
53
1.2.2. Matériels informatiques :
Elles sont composées des : ordinateurs, imprimantes, onduleurs, machines
photocopieuse et des perforateurs.
Elles sont aussi mises à la disposition du gérant et le secrétaire comptable.
Tableau N ° 18 : Les matériels informatiques
Désignation
Quantité
Ordinateurs
02
Prix Unitaire
(en Ariary)
700 000
Photocopieuse
01
900 000
900 000
Onduleurs
02
150 000
300 000
Imprimantes
02
210 000
420 000
Perforateurs
02
9 000
18 000
Total
Montant
(en Ariary
1 400 000
3 038 000
Ce tableau nous présente les coûts totaux des matériels informatiques qui s’élèvent
à Ar 3 038 000. Ces matériels sont réservés pour le service administratif et financier du projet
en vue de suivre la norme pour la comptabilité de la société.
1.2.3. Coût des installations :
Ce sont les installations de téléphone, d’eau et électricité, ainsi que tous travaux
complémentaires afférents à l’installation des matériels informatiques qui s’élèvent à Ar
1.010.000,00.
1.2.4. Coût des matériels de transports :
Deux voitures 4*4 bâchées et deux petits bateaux à voiles sont nécessaires pour le
déplacement sur les lieux de la collecte, même si elles sont en état d’occasion, pour éviter la
location de matériel de transport. Elles sont estimées à Ar 49.883.000,00.
1.2.5. Frais de développement :
Nous avons des immobilisations incorporelles. Elles n’ont pas d’existence matérielle.
Pour notre projet, il s’agit des dépenses engagées qui s’élèvent à Ar 900.000,00. Elles seront
amortissables sur cinq ans d’où la côte part s’élève à Ar 180.000,00.
54
1.3. Récapitulation des immobilisations :
Ce sont les coûts totaux des immobilisations.
Tableau N °19 : Récapitulation des charges :
Désignation
Montant (en Ariary)
Immobilisations incorporelles
Frais de développement
Immobilisations corporelles
Terrain
Construction
Matériel et outillage
Matériel et mobilier de bureau
Matériel informatique
Installation
Frais d’exportation
Matériel de transport
900 000
25 000 000
50 000 000
1 899 000
810 000
3 038 000
1 010 000
1 440 000
49 883 000
Total
133 980 000
Vu ce tableau, nous avons remarqué que le coût des matériels s’élève à Ar 133 980 000.
1.4. Fonds de roulement initial et de pré exploitation :
Il s’agit de montant couvrant les charges au moment de démarrage de l’activité
jusqu’à la première vente qui se situe au moins au troisième mois de la première année.
Ce fond est évalué à Ar 25.000.000,00 et constitué de :
Eau et électricité : Ar 1 000.000,00
Cumul de soldes : Ar 24.000.000,00
55
Section 2 : Plan de financement :
Le plan de financement est un tableau prévisionnel et a pour but de faire apparaître
les variations des ressources financières de l’entreprise au cours d’une année d’exercice ou
des années d’exercices.
La majorité des établissements financiers exigent toujours un plan de financement de
la part d’une entreprise qui leur demande un emprunt.
En général, il est le seul moyen qu’aurait l’entreprise pour éclaircir ou plus
précisément pour vérifier si sa politique appliquée en matière de financement et
d’investissement est cohérente.
Donc, il existe trois rubriques qui doivent être financés pour l’exploitation de l’unité
de fabrication :
Les investissements : Ar 133.980.000,00
Frais de pré exploitation : Ar 39.000.000,00
Fonds de roulement : Ar 12.020.000,00
Le montant de financement s’élève à Ar 185.000.000,00
Alors le schémas de financement se divise en :
Apports propres :
-
Apport en nature : Ar 39.000.000,00
-
Apport en numéraire : Ar 29.000.000,00
Emprunt ou crédit à moyen terme : Ar 92.000.000,00
Crédit à court terme : Ar 25.000.000,00
Donc le montant total de l’emprunt auprès d’une institution financière est de :
Ar 92.000.000,00
Pour ce projet le financement se répartit en apport propre et en apport étranger. Les
capitaux propres couvrent
40% du montant total du fonds à court terme et le reste 60% est couvert par le crédit
à moyen terme.
56
Section 3 : Tableau des amortissements :
Le principe de la constitution des amortissements signifie la constatation d’un
arrondissement de la valeur d’un élément d’actif du bilan, résultat de l’usage du temps, du
changement technique ou de toute autre cause.
Donc, elle est une charge mais n’est pas décaissable.
Nous utilisons alors la méthode des amortissements linéaires car le code général des
impôts souligne bien que l’amortissement linéaire représente l’amortissement maximum.
D’où la nécessité de représenter le tableau d’amortissement correspondant à la
diminution des valeurs des immobilisations.
Nous tenons à signaler que les frais de pré exploitations sont prisent en comptes dans
ce tableau car ils sont considérés comme des frais d’établissements et ont une durée de vie de
cinq ans.
Tableau N ° 20 : Tableau des amortissements :
Immobili I
Dur
Immobilisation ée
Frais
5
De développement
Valeurs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
900 .000,00
180.000,00
180.000,00
180.000,00
180.000,00
180.000,00
Construction
10
40.000.000,00
4.000.000,00
4.000.000,00
4.000.000,00
4.000.000,00
4.000.000,00
Matériel d’usine
M & O
Matériel
informatique
Matériel
de transport
Installation
10
1.899.000,00
189.900,00
189.900,00
189.900,00
189.900,00
189.900,00
4
3.038.000,00
759.500,00
759.500,00
759.500,00
759.500,00
_
10
49.883.000,00
4.988.300,00
4.988.300,00
4.988.300,00
4.988.300,00
4.988.300,00
5
1.010.000,00
202.000,00
202.000,00
202.000,00
202.000,00
202.000,00
39.000.000,00
3.900.000,00
3.900.000,00
3.900.000,00
3.900.000,00
3.900.000,00
13.460.200,00
13.460.200,00
13.460.200,00
13.460.200,00
12.700.700,00
Frais
10
de pré exploitation
Total
D’après ce tableau, nous avons remarqué que les amortissements durant les quatre
premières années ne changent pas et s’élèvent à Ar 13 460 200,00. Nous avons constaté aussi
que le matériel informatique sera amorti à la quatrième année d’activités. Donc, il est
indispensable d’acheter de nouveaux matériels informatiques pour avoir des activités
rentables.
57
Section 4 : Tableau de remboursement de dettes :
Le tableau de remboursement des dettes représente les coûts des emprunts et les
charges financières par chaque exercice.
Le prêt qu’on a effectué dure cinq ans et le remboursement s’effectuera à chaque fin
d’année, avec un taux d’intérêt égal à 20%.
Durant les cinq exercices, le paiement sera effectué par annuité constante.
Pour calculer l’annuité, nous utiliserons la formule suivante :
i
A = C * -----------------------1 - ( 1 + i ) -ⁿ
On donne : a= annuité
C= montant de l’emprunt
i = taux d’intérêt appliqué
n = durée de récupération des capitaux investis.
Le montant de l’emprunt s’évalue à Ar 92.000.000,00 avec un taux d’intérêt de 20%.
L’annuité est donc composée de :
-
Amortissement (partie de l’emprunt remboursé à chaque échéance)
-
Charge financière (intérêt du capital non remboursable).
Voici le tableau montrant le plan de remboursement de l’emprunt, on y trouve le
capital au début de la période, l’annuité, l’intérêt, l’amortissement et le capital dû en fin de
période.
58
A la fin de première année, l’annuité est de :
0,2
A= 92 000 000 *-------------------- = 30 762 960
1
D’où,
- ( 1,2 )-5
a = 30 762 960
Tableau N ° 21 : Tableau de remboursement des dettes (en Ariary )
Année
Capital au debut de Annuité (B ) Intérêt ( C )
Amortissement Capital en fin de la
La période ( A )
( A * 20 % ) ( D ) = (B) – (C) période
1
92 000 000 30 762 960
18 400 000
12 362 960
79 637 040
2
79 637 040
30 762 960
15 927 408
14 835 552
64 801 488
3
64 801 488
30 762 960
12 960 298
17 802 662
46 998 826
4
46 998 826
30 762 960
9 399 765
21 363 195
25 635 631
5
25 635 631
30 762 960
5 127 126
25 635 631
0
TOTAL
153 814 800 61 814 597
92 000 000
Nous avons constaté d’après ce tableau que, l’annuité s’élève à Ar 30 762 960 et
les intérêts pour la première année est de Ar 18 400 000. Et aussi, nous avons remarqué que
les emprunts seront remboursés dans cinq (5) ans.
Donc, on a :
Amortissement = annuité - charge financière
59
Section 5 : Le compte de gestion
5-1 : Le compte des charges
Ce sont les charges nécessaires à l’exploitation de l’entreprise.
5-1-1 : Les matières premières
L’achat de matières premières est limité à 30 % du chiffre d’affaires, soit
Ariary 28 800 000 pour la première année et Ariary 115 200 000 pour la cinquième année.
5-1-2 : Les fournitures consommables
Ces fournitures comprennent des matériels de nettoyages et de lavages, les
produits d’entretiens et de collectes.
Le budget attribué à ces produits est de Ar 250 000 par année.
Voici le tableau qui montre les formations de l’unité :
Tableau N ° 22 : Les fournitures consommables
Désignation
Quantité
Combinaisons
50
Prix unitaire
( en Ariary )
15 000
Gants
50
2 000
100 000
Balais
10
2 000
20 000
Sou biques
20
1 500
30 000
Serpillières
TOTAL
40
2 000
80 000
980 000
D’où, la somme totale des fournitures consommables s’élève à Ar 1 230 000.
5-1-3 : Matières et fournitures non stockés
Carburant :
On estime à Ar 6 192 000 par an ( Ar 516 000 / mois ) leur consommation.
60
Montant
( en Ariary )
750 000
Eau et électricité :
La dépense correspondante en eau est estimée à Ar 1 650 000 par an ( Ar 137 500 / mois ).
Par contre la consommation mensuelle en électricité coûte Ar 1 500 000 par an ( 125 000 /
mois).
Fonctions administratives :
Elles sont fixées à Ar 228 000 par an.
Au total, les matières et fournitures non stockés s’élèvent à Ar 9 570 000.
5-1-4 : Les charges externes
Elles sont des charges liées aux intérêts du service, et elles sont estimées à Ar 1 080 000
par an. Elles sont engendrées par les assurances, les frais PTT.
5-1-5 : Les impôts et taxes
L’impôt foncier sur le terrain et immeuble s’élève à Ar 130 000 par an.
Quant à la taxe professionnelle, elle est évaluée à Ar 110 000 par an. D’où, le total
des impôts et taxes est de Ar 240 000.
5-1-6 : Les charges de personnels
Il s’agit, des rénumerations des personnels permanents et saisonniers.
Tableau N ° 23 : Charges des personnels
Désignation
Personnels
permanents
Saisonniers
Année 1
21 051 200
Année 2
21 051 200
Année 3
21 051 200
Année 4
23 566 016
Année 5
23 566 016
1 260 000
1 260 000
1 260 000
1 650 000
1 650 000
TOTAL
22 311 200
22 311 200
22 311 200
25 216 016
25 216 016
Ce tableau nous montre le total des charges de personnels permanents et
saisonniers durant les cinq années d’exercices.
61
5-1-7 : Les charges financières
Ce sont les remboursements des dettes financières (intérêts).
Voir tableau n° 21 : Amortissement des emprunts.
5-1-8 : Dotation aux amortissements
Le principe de la constitution des amortissements est la récupération de fonds
investis lors de l’acquisition des immobilisations. Il est un moyen qui permet d’acquérir des nouveaux
matériels.
(Voir tableau des amortissements n° 20)
5-1-9 : Impôts sur le bénéfice des sociétés (IBS)
Le taux des impôts sur le bénéfice des sociétés est de 30 % du résultat positif réalisé.
5-1-10 : Frais pour l’exportation
Il s’agit des frais pour l’évacuation des produits conditionnés vers l’extérieur. On
estime ces frais à Ar 1 040 000.
5-1-11 : Récapitulation des charges
Tableau N ° 24 : Récapitulation des charges
Désignation
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Matières premières
28 800 000
69 120 000
84 400 000
115 200 000 115 200 000
Fournitures consommables
1 230 000
2 560 000
3 140 000
4 200 000
4 350 000
Emballages
950 000
1 300 000
1 800 000
2 070 000
2 000 000
Fournitures non stockés & Matière
9 570 000
10 600 000
10 620 000
11 230 000
11 630 000
Frais à l’exportation
1 040 000
1 560 000
1 650 000
1 780 000
1 820 000
Charges externes
1 080 000
2 059 000
2 750 000
3 390 000
4 360 000
Impôts et taxes
240 000
265 000
280 000
295 000
3 200 000
Charges de personnels
21 051 200
21 051 200
21 051 200
23 566 016
23 566 016
TOTAL
63 961200
108 515 200
124 891 200
161 731 016
166 066 016
Ce tableau nous présente les charges de l’entreprise durant les cinq années
d’exploitation. Et nous avons remarqué que ces charges ne cessent d’augmenter au cours de
ces périodes.
Abordons maintenant le compte de produit.
62
5-2 : COMPTE DE PRODUIT
5-2-1 : Ventes
Elles sont détaillées dans le chiffre d’affaire prévisionnel, ( Voir tableau n°10 et n°11 )
5-2-2 : Produits exceptionnels
On tient à signaler que les trépangs collectés en dessous des normes marchandes seront
vendus sur le marché local, mais avec des prix très bas Ar 4 000 par kilogramme.
Tableau N ° 25 : Tableau de vente des produits hors normes
Années
1
2
3
4
5
TOTAL
Quantités ( en kg )
4 400,94
4 390,69
4 390,69
4 325,69
4 515,69
22 023,7
Prix unitaire 5 en
Ariary )
4 000
4 000
4 000
4 000
4 000
Montant ( en Ariary )
17 603 760
17 562 760
17 562 760
17 302 760
17 062 760
88 094 800
Ce tableau nous montre les quantités ainsi que les prix de ventes des produits hors
normes pendant les cinq années d’exploitation.
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE
Maintenant, nous analysons si notre activité arrive t- elle à dégager de profit
satisfaisant, en tenant compte les différentes charges supportées par chaque exercice.
63
Section 1 : Compte de résultat par nature
Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous le compte de résultat par nature du
présent projet.
PTableau n°26 : Le compte de résultat par nature : (en Ariary)
Rubriques
PV
Achats utilisés
A.N.S.
CH Externes
V.A.
CH.PERS
Taxes
R.B.E
D.A.A
Année 1
113 603 760
30.980.000
9 570 000
1 080 000
70 933 760
(21 051200)
(240 000 )
49 642 560
30 762 960
Année 2
247 962 760
72.980.000
10 600 000
2 059 000
160 763 760
(21 051 200)
(265 000 )
139 447 560
30 762 960
Année 3
305 562 760
88.540.000
10 620 000
2 750 000
202 002 760
(21 051 200)
(280 000 )
180 671 560
30 762 960
Année 4
401 302 760
121.270.000
11 230 000
3 390 000
263 632 760
(23 566 016)
(295 000 )
239 771 744
30 762 960
Année 5
402 062 260
121.350.000
11 630 000
4 300 000
262 962 260
(23 566 016)
(3 200 000 )
236 196 244
30 762 960
CH.FI
CH.EXCEP
R.AV.I
Impôts
RESULTAT
D.A.A
MBA
(18400 000)
(15 927 408)
(12 960 296)
(9 399 764)
(5 127 125)
479.600
143.580
335.720
92.757.192 136.948.304
27.827.158
41.084.491
64.930.034
95.863.813
199.609.020 200.306.159
59.882.706
60.091.848
139.726.314 140.214.311
13.460.200,00 13.460.200,00 13.460.200,00
13.460.200,00 12.700.700,00
13 795 920
78 390 234
109 324 013
153 186 514
152 915 011
Les marges brutes d’autofinancement ( MBA ) se calcule comme suit :
MBA = Amortissement + Résultat net
D’après ce tableau, on remarque que les marges brutes d’autofinancement ne cessent de
s’augmenter durant les cinq dernières années d’activités. Cela montre donc, que ce projet
dispose de capacité de remboursement de crédit qu’elle a demandée.
1-1 : Bilan d’ouverture
Ce bilan nous montre la situation initiale de l’entreprise.
Les dettes contractées se composent en deux parties, à savoir :
- le crédit de fonctionnement,
- le crédit d’investissement.
64
Tableau N ° 27 : Bilan de départ
LIBELLE
ACTIFS NON COURANTS
Immobilisations incorporelles
Frais de développement
Immobilisations corporelles
Terrain
Construction
Matériel et outillage
Matériel de transport
Installation
Matériel et mobilier de bureau
Matériel informatique
Frais de pré exploitation
MONTANT
ACTIF COURANT
Banque
TOTAL
LIBELLE
CPITAUX PROPRES
900 000
Capital
25 000 000 PASSIF NON COURANT
40 000 000
1 899 000
Emprunt à long et moyen terme
49 883 000
1 010 000 PASSIF COURANT
810 000
3 038 000
_
39 000 000
MONTANT
68 000 000
133 980 000
_
29 000 000
201 980 000 TOTAL
201 980 000
Ce tableau nous montre la situation initiale de l’entreprise.
Section 3 : Plan de trésorerie
Il montre la destination des fonds de l’entreprise. Il concerne aussi la prévision des
ressources nécessaires aux actions programmées. En outre, ce plan de trésorerie nous permet
de savoir si le remboursement des emprunts passe normalement, c’est-à-dire il ne rencontre
pas de difficulté.
65
Tableau n° 28 : Plan de trésorerie
RUBRIQUE
TOTAL
INITIAL
ENCAISSEMENTS
MBA
Emprunt à LMT
Emprunt à CT
Fonds propres
TOTAL
ENCAISSEMENT
DECAISSEMENTS
Frais de développement
Terrain
Construction
Matériel et outillage
Matériel de transport
Installation
Matériel et mobilier de
bureau
Matériel informatique
Fonds de roulement
Remboursement
d’emprunt
Frais de pré exploitation
TOTAL
DECAISSEMENT
Trésorerie
Trésorerie cumulée
92 000 000
25 000 000
68 000 000
185 000 000
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
214 915 940
Année 5
397 636 030
590 057 414
918 904 004
1 006 891 607
214 915 940
397 636 030
590 057 414
918 904 004
1 006 891 607
13 975 500
16 770 600
20 124 720
24 149 664
28 979 596
13 975 500
16 770 600
20 124 720
24 149 664
28 979 596
200 940 440
200 940 440
380 865 430
581 805 870
569 932 694
1 151 738 564
894 754 340
2 046 492 904
977 912 011
3 024 404 915
900 000
25 000 000
40 000 000
1 899 000
49 883 000
1 010 000
810 000
3 038 000
25 000 000
39 000 000
185 000 000
Ce tableau nous présente la prévision des ressources nécessaires aux actions
programmées. Il nous permet aussi de savoir le remboursement des emprunts s’il
rencontre de difficulté ou non. Or, D’après notre tableau, ce plan de trésorerie se déroule
correctement. Par exemple : en Année 1, il est de Ar 200 940 440, en Année 2 : Ar 380
865 430 et en Année 5, il est de Ar 977 912 011.
Section 4 : Bilan prévisionnel
Ce bilan donne des informations sur l’état de santé en général de l’exploitation.
Il rencontre les aménagements du poste actif et du passif du bilan aussi bien que les
augmentations des ressources lors du ménage et les différentes utilisations de ces fonds.
Donc, on va faire le bilan prévisionnel sur cinq années.
66
Tableau n° 29 : Bilan au 31 / 12 / Année 1
Ce tableau nous montre le bilan de la fin de première année d’exploitation.
ACTIF
Libellé
PASSIF
Montant
(Ar)
Dotation
VCN
Libellé
ACTIFS NON
COURANTS
CAPITAUX
PROPRES
Immobilisations
incorporelles
Capital
Frais de
développement
720 000 Résultat Net de
l’exercice
900 000
180 000
25 000 000
40 000 000
1 899 000
3 038 000
810 000
4 000 000
189 900
759 500
162 000
PASSIF NON
25 000 000 COURANT
36 000 000
1 709 100 Emprunt à LMT
2 278 500
648 000
49 883 000
1 010 000
39 000 000
4 988 300
202 000
3 900 000
44 894 700
808 000
35 100 000
1 541 760
163 081 760
14 381 700
Montant (Ar)
68 0
1 063 020
Immobilisations
corporelles
Terrain
Construction
Matériel d’usine
Matériel informatique
Matériel et mobilier
de bureau
Matériel de transport
Installation
Frais de pré
exploitation
79 637 040
ACTIF COURANT
Banque
TOTAL
1 541 760
148 700 060 TOTAL
148 700 060
Nous constatons que les résultats financiers durant cinq années d’exercice sont
négatifs. Ceci vient de l’effet des intérêts des emprunts contractés.
Mais il, diminuera au fur et mesure des remboursements des dettes. Le faible résultat
de la première année d’exercice est dû au fait que l’unité prend en charge le financement
de frais des pré exploitations et aussi quelques investissements peu en emprunt à moyen
terme.
67
Tableau n° 30 : Bilan au 31 / 12 / Année 2
ACTIF
Libellé
PASSIF
Montant
(Ar)
Dotation
VCN
Libellé
Montant (Ar)
CAPITAUX
PROPRES
ACTIFS NON
COURANTS
Immobilisations
incorporelles
Frais de
développement
900 000
360 000
540 000 Capital
Report à
nouveau
Immobilisations
corporelles
25 000 000
40 000 000
1 899 000
3 038 000
8 000 000
379 800
1 519 000
810 000
324 000
49 883 000
9 976 600
1 010 000
39 000 000
404 000
7 800 000
Banque
67 109 942
-
TOTAL
228 649 942
28 763 400
Terrain
Construction
Matériel d’usine
Matériel
informatique
Matériel et mobilier
de bureau
Matériel de
transport
Installation
Frais de pré
exploitation
25 000 000
32 000 000
1 519 200 Résultat de
1 519 000 l’exercice
486 000 PASSIF NON
COURANT
39 906 400
Emprunt à
606 000 long et moyen
31 200 000 terme
68 0
1 063 020
66 022 034
64 801 488
ACTIF
COURANT
67 109 942
199 886 542 TOTAL
199 886 542
Dans ce deuxième tableau, nous constatons que dans le passif courant : emprunt à
long et moyen terme effectué est inférieur à celui de la première année d’exploitation.
68
Tableau n° 31 : Bilan au 31 / 12 / Année 3
Voyons le bilan de la fin de troisième année d’exploitation.
ACTIF
Libellé
ACTIFS NON
COURANTS
PASSIF
Montant (Ar) Dotation
VCN
Immobilisations
incorporelles
Frais de
développement
900 000
540 000
Libellé
CAPITAUX
PROPRES
Montant (Ar)
Capital
68 000 000
Report à nouveau
66 022 034
360 000
Immobilisations
corporelles
Terrain
Construction
Matériel d’usine
Matériel
informatique
Matériel et
mobilier de bureau
Matériel de
transport
Installation
Frais de pré
exploitation
Résultat de
25 000 000 l’exercice
28 000 000
1 329 300 PASSIF NON
759 500 COURANT
25 000 000
40 000 000
1 899 000
3 038 000
12 000 000
569 700
2 278 500
810 000
486 000
49 883 000
14 964 900
324 000 Emprunt en long
et moyen terme
34 918 100
1 010 000
39 000 000
606 000
11 700 000
404 000
27 300 000
97 018 813
46 998 824
ACTIF
COURANT
Banque
159 104 771
- 159 104 771
TOTAL
320 644 771
42 605 100 278 039 671 TOTAL
Par rapport au bilan de la première et deuxième année, nous constatons la
diminution d’emprunt en long et moyen terme à la troisième année d’exploitation.
69
278 039 671
Tableau n° 32 : Bilan au 31 / 12 / Année 4
Ce tableau nous montre le bilan de fin de la quatrième année d’exploitation.
ACTIF
Libellé
PASSIF
Montant
(Ar)
Dotation
VCN
Libellé
Montant (Ar)
CAPITAUX
PROPRES
ACTIFS NON
COURANTS
Immobilisations
incorporelles
Frais de
développement
900 000
720 000
180 000 Capital
Report à
nouveau
Immobilisations
corporelles
25 000 000
40 000 000
1 899 000
3 038 000
16 000 000
759 600
3 038 000
810 000
648 000
49 883 000
19 953 200
1 010 000
39 000 000
808 000
15 600 000
Banque
227 613 555
-
TOTAL
389 153 555
57 526 800
Terrain
Construction
Matériel d’usine
Matériel
informatique
Matériel et mobilier
de bureau
Matériel de
transport
Installation
Frais de pré
exploitation
68 000 000
25 000 000
24 000 000
1 139 400 Résultat de
0 l’exercice
97 018 813
140 972 314
162 000 PASSIF NON
COURANT
29 929 800
Emprunt à long
202 000 et moyen terme
23 400 000
25 635 628
ACTIF
COURANT
227 613 555
331 626 755 TOTAL
331 626 755
Nous constatons que par rapport aux années précédentes la banque dans l’actif
courant augmente toujours de plus en plus tandis que l’emprunt en long et moyen terme
de passif non courant diminue.
70
Tableau n° 33 : Bilan au 31 / 12 / Année 5
ACTIF
PASSIF
Libellé
ACTIFS NON
COURANTS
Montant (Ar)
Dotation
VCN
Libellé
Montant (Ar)
CAPITAUX
PROPRES
Capital
Immobilisations
incorporelles
900 000
Frais de
développement
900 000
0 Report à
nouveau
68 000 000
140 972 314
Immobilisations
corporelles
Terrain
Construction
Matériel et outillage
Matériel d’usine
Matériel informatique
Matériel et mobilier de
bureau
Matériel de transport
Installation
Frais de pré
exploitation
Résultat de
25 000 000 l’exercice
20 000 000
25 000 000
40 000 000
20 000 000
1 899 000
3 038 000
810 000
949 500
0
810 000
949 500
3 038 000
0
49 883 000
1 010 000
39 000 000
24 941 500
1 010 000
19 500 000
24 941 500
0
19 500 000
141 488 311
ACTIFS
COURANTS
Banque
257 031 625
- 257 031 625
TOTAL
418 571 625
68 111 000 350 460 625 TOTAL
350 460 625
D’après ces cinq tableaux, nous pouvons constater que les résultats deviennent
de plus en plus meilleurs.
Ce constat nous permet de conclure que notre projet est viable.
71
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Les impacts du projet déterminent le degré de satisfaction des besoins et les attentes
par les résultats. Alors, ce projet comporte des impacts économiques, financières et sociaux de
la région et des nations.
Il est évident aussi d’étudier notre situation par l’utilisation des autres critères
d’évaluation c’est-à-dire les évaluations selon les outils du projet ( VAN, TRI, IP, DRCI ).
Section 1 : Evaluation économique
1-1 : Notion de la valeur ajoutée
La valeur ajoutée représente la valeur de la production, déduction faite de celle des
consommations intermédiaires.
Elle permet de cerner la dimension de l’entreprise : c’est un indicateur de sa taille
économique, et permet aussi de mesurer la croissance de l’unité au niveau des moyens mis en
œuvre. Donc, on l’obtient par la formule suivante :
VALEUR AJOUTEE = Production de l’exercice - Consommation
intermédiaire
1-2 : Ratio de performance économique
Tableau n° 34 : Ratio de performance économique
RUBRIQUE
R1
R2
R3
ANNEE 1
5 437 000
3,9
2
ANNEE 2
14 476 100
14,5
45,6
ANNEE 3
18 609 000
11,3
52,1
ANNEE 4
24 791 000
9,5
56,9
ANNEE 5
24 652 000
9,6
57,4
L’objectif fonctionnel de cette méthode consiste à mieux connaître l’entreprise et à évaluer
précisément l’importance de ses qualités et de ses défauts :
-
les ratios qui suivent maintiennent l’efficacité du projet sur le plan économique,
-
le rendement à part de la main d’œuvre.
D’où :
Valeur ajoutée
R1 : = --------------------------Effectif
72
-
L’efficacité de l’investissement humain
Charge de personnel
R2 : = ----------------------------- * 100
Valeur ajoutée
-
La performance économique
Résultat Net
R3 = ------------------------- * 100
Valeur ajoutée
Interprétation :
On constate que les indicateurs surtout une productivité est toujours croissante du
facteur travail. Cette situation nous indique que la valeur ajoutée créée annuellement par
chaque employé augmente progressivement.
1-3 : Ratio de l’excèdent brut d’exploitation ( EBE )
L’EBE mesure le projet économique de la fabrique ou le surplus économique dégagé
par l’opération.
Il est la part de la production donnant droit à la récupération et à la rémunération du capital
investi.
D’où :
Avec :
EBE
r = -------------------------------------------- * 100
Production de l’exercice
EBE = Valeur ajoutée – (Charges de personnel + impôts et taxes)
73
Tableau n° 35 : Ratio de l’ EBE
RUBRIQUE
r1
ANNEE 1
34,5
ANNEE 2
53,6
ANNEE 3
57,2
ANNEE 4
58,3
ANNEE 5
57,2
ANNEE 4
36,8
ANNEE 5
36,9
1-4 : Ratio de résultat net
Il est donné par la formule suivante :
Résultat net
r 2 = -------------------------------------- * 100
Production de l’exercice
Tableau n ° 36 : Ratio de résultat net
RUBRIQUE
r2
ANNEE 1
1,1
ANNEE 2
28,7
ANNEE 3
33,7
La richesse économique supplémentaire créée par l’unité est mesurée par le résultat
d’exploitation.
Le résultat net de l’unité chaque année par rapport à la production est de 1,1 % ,
28,7%, 33,7 %, 36,8 %, 36,9 %
D’où, l’interprétation :
A une production de Ar 1,00 associe une richesse de 1,1 % en première année, 28,7 %
pour la deuxième année, 33,7 % pour la troisième année, 36,8 % celle de la quatrième et enfin
36,9 % pour la cinquième année.
74
Section 2 : Evaluation financière
2-1: Selon les outils d’évaluation
2-1-1 : Valeur Actuelle Nette ( VAN )
La Valeur Actuelle Nette est le résultat obtenu par la différence entre les marges
brutes d’autofinancement ( MBA ) à un taux d’intérêt d’emprunt de 20 % et celui de
l’investissement.
On calcul la valeur actuelle nette par la formule suivante :
VAN = MBA ( 1 + i ) -ⁿ - Co
Avec : MBA : Marges Brutes d’Autofinancement
i : taux d’intérêt ( 20 % )
Co : Montant de l’investissement initial
Tableau n° 37 : Calcul de VAN
ANNEE
MBA
( 1,2 ) -ⁿ
MBA ( 1,2 ) -ⁿ
1
13 795 220
0,833
11 491 418
2
78 390 234
0,694
54 402 822
3
109 324 013
0,579
63 298 603
4
153 186 514
0,482
73 835 900
5
152 915 011
0,402
61 471 834
TOTAL
264 500 577
Donc, la VAN = 264 500 577 - 185 000 000
VAN = 79 500 577
75
D’ après ce résultat, nous observons que le montant de la VAN est largement
supérieur à zéro, ce qui nous indique que ce projet sera rentable et viable.
2-1-2 : Taux de Rentabilité Interne
Le TRI est le taux d’actualisation qui annule le bénéfice net.
Il constitue le taux maximum pour que l’emprunt effectué ne conduit pas l’unité à une perte.
D’où, la formule est :
j=n
Co = ∑ MBA ( 1 + i ) -ⁿ
i=1
Tableau n° 38 : Calcul du TRI
ANNEE
MBA
1
MBA actualisée
20 %
100 %
11 491 418
13 795 220
2
78 390 234
54 402 822
19 597 559
3
109 324 013
63 298 603
13 665 502
4
153 186 514
73 835 900
9 574 157
5
152 915 011
61 471 834
4 778 594
264 500 577
54 513 422
TOTAL
6 897 610
Pour calculer le taux de rentabilité interne ( TRI ), nous effectuons une interporation
linéaire par la relation suivante :
20 %
264 500 577
TRI
100 %
185 000 000
185 000 000 - 264 500 577
54 513 422
TRI -20 %
=
54 513 422 - 264 500 577
100 % - 20
76
79 500 577
TRI – 20 %
=
209 987 155
80 %
0,3 ( 80 % ) = TRI - 20 %
TRI - 20 % = 24
TRI = 44 %
Le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation s’élevant à 20 %.
Donc, le projet dispose d’une marge de sécurité de 24 % pour l’emprunteur. Alors, cette
marge de sécurité permet à l’entreprise de s’endetter davantage.
2-1-3 : L’indice de profitabilité
j=n
∑ MBA ( 1 + i ) -ⁿ
IP =
i=n
C
254 500 577
IP = ---------------------- = 1,4
185 000 000
D’après ce résultat, nous constatons que l’IP est supérieur à 1. Donc, la
rentabilité est aussi supérieure au taux de capitalisation. Cela veut dire que Ar 1,00 investi
rapporte Ar 0,4 environ.
77
2-1-4 : La durée de récupération des capitaux investis ( DRCI )
Il s’agit du temps nécessaire pour que le total des recettes procuré par le projet
atteigne le montant des investissements réalisés c’est-à-dire le nombre d’années au cours
desquelles le projet procure suffisamment de ressource afin que la somme investi soit
récupérée.
Pour connaître la capacité de récupération des capitaux investis, nous le
calculons à l’aide la MBA.
Tableau n ° 39 : Présentation de calcul de DRCI
Rubriques
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
MBA
13.795.220 78 390 234
109 324 013
153 186 514
152 915 011
13 795 220 92 185 454 201 509 467
MBA
Cumulée
185 000 000
Investissement
354 695 981
507 610 992
D’après ce tableau, les capitaux investis seront récupérés entre la première et la
deuxième année d’exploitation.
Soit n la date à déterminer, donc nous avons :
92 185 454
185 000 000
201 509 467
2
n
3
185 000 000 - 92 185 454
n - 2
-------------------------------------------------- = -------------------201 509 467 - 92 185 454
3- 2
0,84 = n - 2
78
MBA cumulée
Année
n = 2,84 années
0,84 * 12 mois = 10,08 ≈10 mois
0,08 * 30 jours = 2,4 ≈3 jours
D’où, dans notre cas, les capitaux investis seront récupérés durant la troisième
année d’exploitation ou plus précisément 10 mois et 3 jours de l’année 3. Donc, les capitaux
investis seront récupérés au cours de mois de novembre, c’est-à-dire que le 3 novembre de
l’année 3.
2-1-5 : Rentabilité des investissements
On va déterminer le fonds généré par Ar 1,00 d’investissement par la formule :
Bénéfice net
Rentabilité des investissements =
* 100
Investissement initial
Tableau n° 40 : Ratio de performance économique
Rubriques
Bénéfice net
Investissement
Rentabilité des
investissements
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
1 063 020
66 022 034
97 018 813 140 972 314 141 488 311
185 000 000
1
35,7
52,4
76,2
76,5
A la première année, nous constatons un bénéfice de Ar 1,00 par Ar 100,00
d’investissements, Ar 35,7 par Ar 100,00 d’investissements pour la deuxième année. Le
rapport est très favorable à partir de la deuxième année.
79
2-2 : Selon le critère d’évaluation
2-2-1 : La pertinence
La pertinence figure parmi les critères d’évaluation d’un projet et joue un rôle
important sur l’environnement de ce projet.
Il s’agit de savoir est-ce les objectifs d’un projet sont atteints à la date envisagée ou
voulue ?
Au cours de l’analyse de la situation financière du projet, nous constatons que le projet
est rentable et viable à long terme. Donc, il rapporte des impacts directs pour la population de
la région DIANA, notamment dans le district de Nosy-be, et non seulement sur le plan social
mais aussi sur le plan économique de la région. Ce qui marque la pertinence de notre projet.
2-2-2 : L’efficacité du projet
Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans réduire les moyens utilisés
tels que le matériel et mobilier de bureau, le matériel informatique durant cinq ans
d’exploitation. Cela veut dire que ce projet n’utilise que les matériels au début des activités.
Donc, le projet est efficace et produit l’effet attendu dans la population dans la région DIANA
tout entière.
2-2-3 ; L’efficience du projet
Un autre indice de l’importance de ce projet est effectivement à terme.
Nous savons que l’un des plus grands objectifs de l’entreprise c’est de la recherche de
maximum de profit.
L’efficience met en exergue est ce que les objectifs du projet sont atteints à moindres
coûts ?
Dans notre cas, on peut souligner que la plupart des coûts des investissements
concernant la réalisation de ce projet sont acquis avec le minimum des coûts et entraînant
ainsi les bénéfices environ 50 % et même plus.
Alors, nous pouvons dire que ce projet est aussi efficient.
80
2-2-4 : La durée de vie du projet
Comme nous avons vu dans le calcul de la valeur actuelle nette ( VAN ) du projet,
nous avons constaté qu’elle est largement positive et s’élève à Ar 79 500 577. Cela veut dire
que la rentabilité des investissements est positive aussi et le projet génère un bénéfice certain.
Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
2-2-5 : Impact du projet
Nous constatons après analyse à l’aide des outils d’évaluation du projet que ce projet
est rentable et viable à long terme. Donc, la rentabilité de ce projet entraîne un développement
dans la région d’exploitation sur le plan social et aussi surtout du point de vue économique car
la création du projet offre des possibilités d’embauche surtout pour les habitants de la région
d’exploitation. La création d’emploie dans la région DIANA par le biais d’embauche des
personnels va réduire le taux de chômage et la pauvreté qui est aussi la politique générale de
l’Etat actuel.
Section 3 : Evaluation sociale
Nous avons remarqué durant l’évaluation financière que ce projet est rentable. Donc,
la situation financière de ce projet est viable à long terme et rentable. Alors, le projet aura la
capacité de créer des emplois dans la région DIANA et le responsable du projet pourra aussi
améliorer les conditions de travail ou augmenter les masses salariales de ses employés qui
auront bien des impacts fiables et favorables pour l’ensemble du personnel. D’où, le pouvoir
d’achat de travailleur augmente en fonction de la rentabilité du projet.
81
Conclusion Générale :
Nous avons effectué la recherche dans la région DIANA notamment dans le district de
Nosy-be. En ce qui concerne l’exportation de l’holothurie ou trépang, nous avons pu constater
un certain nombre de problème. Les pêcheurs dans la région sont démotivés car dans la région
DIANA, les concurrents en la matière achètent le produit holothurie à très bas prix. Malgré
ces problèmes, nous avons pu mener cette recherche d’une façon fructueuse et dans un climat
favorable avec les pêcheurs, les autorités publiques, les établissements publics et privés ainsi
que les entreprises industrielles qui exploitent et exportent des trépangs. Vu ces problèmes, la
recherche que nous avons faite dans cette région est basée surtout sur la collecte et exportation
du trépang en vue de satisfaire le besoin des pêcheurs puis les importateurs de trépang et aussi
les agents économiques de la région.
Ce ne sont pas les ressources qui manquent dans cette région, elles ne demandent que
d’être valorisées. Par ailleurs, leur valorisation contribue sûrement au développement du
secteur halieutique à Madagascar.
Le projet qui s’intitule « Projet de création d’une unité d’exploitation et de
commercialisation d’holothurie dans le district de Nosy-be : région DIANA » que nous
voudrions bien réaliser dans le district de Nosy-be réponde objectivement aux attentes des uns
et favorise la promotion d’investissement des autres.
Du point de vue financier, ce projet demande un fonds de roulement initial de Ar 12
020 000. Or, nous déduisons que l’investissement de Ar 92 000 000 sera remboursé dans 3
ans, 10 mois et 2 jours qui ne dépasse pas cinq ans. D’ après le bilan prévisionnel, nous avons
pu constater que les créances permettent à l’entreprise de rembourser rapidement les dettes.
De plus, la tenue de la trésorerie démontre que la banque a de confiance envers l’entreprise
vue la situation financière saine. Alors, dans ce cas, la disponibilité du projet ne cesse
d’augmenter au cours de cinq années d’exploitation.
Ainsi, l’étude de faisabilité de notre projet nous a montré que tous les indicateurs
économiques permettant à la prise de décision du promoteur dans la gestion de ses affaires
sont rentables et viables. Alors, le projet est viable à long terme et rentable car la valeur
actuelle nette (VAN) est largement positive qui s’élève à Ar 79 500 577, le taux de rentabilité
interne (TRI) est supérieur au taux d’actualisation qui s’élève à 20 %. Donc, le projet dispose
aussi d’une marge de sécurité de 24 % pour l’emprunteur. Donc, cette marge de sécurité
permet à l’entreprise d’acquérir davantage une autonomie financière.
82
Alors, quand la situation financière est dite saine, le propriétaire peut augmenter les
investissements dans la région d’exploitation. Cela procure une augmentation des produits
intérieurs bruts (PIB) de la région, et même, de notre pays en général. D’où, l’évolution de la
production vendue et le chiffre d’affaires provoque l’augmentation de taux de croissance
économique de la région et cette augmentation entraîne le développement des autres secteurs
d’activités de la région.
En guise de conclusion, avec notre volonté, notre effort d’élargir de plus en plus en
matière de gestion, et aussi face au problème de chômage dont plusieurs d’entre nous se
baigne après nos études, nous attirons l’attention des bailleurs de fonds au financement de
notre projet car la promotion d’un tel projet constitue une nouvelle opportunité pour la
création d’emploi voire même de richesse. Sa réalisation n’étant pas onéreuse et arrange
favorablement la possibilité d’investissement dans une filière saine et très porteuse.
83
BIBLIOGRAPHIE
Atelier intitulé : Développement des pêches et formation des cadres MAG/84/002
1989 et 1990.
PNUD/FAO MAG/97/002. Bulletin d’information bimestrielle du programme
Sectoriel pêche. 17 p
Chantal CONAND, La bêche-de-mer. Numéro 13 Mars 2001.
Chantal CONAND, La bêche-de-mer. Numéro 14 Janvier 2002.
Chantal CONAND, FAO, Rôme 1990. The fishery ressorces of Pasific Island
Countries
Part 2. Holothurians. 53 p.
Monographie de la région DIANA auptès de l’ INSTAT à ANOSY
Antananarivo,Juin 2003.
COBB et PHILLIPS, 1980. The biology and management of lobsters, Vol II. 68 p.
C. CONAND, 1985. Les holothuries aspidochirote du lagon de NouvelleCalledonie. (Biologie, écologie et exploitation). 426 p.
Alain GUILLE, PIERRE Laboute, Jean- Louis MENOU, 1988. Guide des étoiles
de mer, oursins et autres echinodermes du lagon de Nouvelle- Calledonie. 316 p.
Raymond LAË, 1987. Les pêcheries artisanales lagunaire Ouest Africaine :
Echantillonage et dynamique de la ressource et de l’exploitation. 159 p.
Grégory DEHOUK, 1997. Etudes d’holothuries d’intérêt commercial de la région
Nord- Ouest de Madagascar. 52 p.
Thèse Institut Supérieur Technique d’outre mer.
AMIDOU JOTOMBO Lydie, 1997. Impact socio- économique et contrainte subies
par la promotion de la pêche maritime traditionnelle et artisanale du projet
DRH/GTZ, Dans la région de Nosy-be.
Mémoire de fin d’études Université Tamatave. 112 p.
RANAIVOSON EUGENE : Appui à la pêche traditionnelle et au suivi de l’
Exploitation crevettière et langoustière, Volet langouste 2001. 12 pp.
RANDRIANTOMPONIONY .R. E, 1990 : Analyse et essaie de réduction
des pertes d’une exploitation langoustière. Mémoire d’Ingéniorat HalieuteUniversité de Toliara. 70 pp.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n ° 01 : Population résident par sexe
Tableau n° 02 : Part du marché visé
Tableau n ° 03 : Production annuelle moyenne des concurrents
Tableau n ° 04 : Production annuelle moyenne des concurrents hors de la région
D’exploitation
Tableau n ° 05 : Situation globale de la demande
Tableau n °06 : Les différentes espèces exploitées
Tableau n° 07 : Quantités de trépangs exploités (séchés) dans la région de NOSY BE
Tableau n° 08 : Effectif des pêcheurs dans les zones de NOSY BE
Tableau n° 09 : Plan de production durant cinq années de son exploitation
Tableau n° 10 : Chiffre d’affaires prévisionnel de la première année
Tableau n° 11 : Chiffre d’affaires prévisionnel des quatre dernières années
Tableau n° 12 : Salaire mensuel du personnel permanent
Tableau n° 13 : Prime d’encouragement
Tableau n° 14 : Charges de personnel sur cinq ans
Tableau n° 15 : Chronogramme d’exécution des activités
Tableau n° 16 : Listes des matériels et outillages
Tableau n° 17 : Listes des matériels et mobiliers du bureau
Tableau n° 18 : Liste des matériels informatiques
Tableau n° 19 : Récapitulation des charges
Tableau n° 20 : Tableau des amortissements
Tableau n° 21 : Tableau de remboursement des dettes
Tableau n° 22 : Les fournitures consommables
Tableau n° 23 : Les charges du personnel
Tableau n° 24 : Récapitulation des charges
Tableau n° 25 : Tableau de vente de produit hors normes
Tableau n° 26 : Compte de résultat par nature
Tableau n° 27 : Bilan de départ
Tableau n° 28 : Plan de trésorerie
Tableau n° 29 : Bilan au 31.12. Année 1
Tableau n° 30 : Bilan au 31.12.Année 2
Tableau n° 31 : Bilan au 31.12.Année 3
Tableau n° 32 : Bilan au 31.12. Année 4
Tableau n° 33 : Bilan au 31.12. Année 5
Tableau n°34 : Ratios de performance économique
Tableau n° 35 : Ratios de l’EBE
Tableau n° 36 : Ratios de résultat net
Tableau n° 37 : Calcul de VAN
Tableau n° 38 : Calcul de TRI
Tableau n° 39 : Présentation de calcul de DRCI
Tableau n° 40 : Ratios de performance économique
ANNEXE 1
Schéma des espèces que ce présent projet va exploiter
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION.................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ................................................. 4
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET......................................................... 4
Section 1 : Historique.............................................................................................. 4
1.1. Classification origine d’holothurie.............................................................. 6
1.2. Délimitation de la région............................................................................. 6
1.3. Population.................................................................................................... 7
Section 2 : Les caractéristiques du Projet .............................................................. 8
2.1. La nature du projet ...................................................................................... 9
2.2. Le but et Objectif du projet ......................................................................... 9
2.3. L’avantage du projet.................................................................................... 9
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE ....................................................... 10
Section 1 : La description du marché ciblé .......................................................... 10
1.1. Domaine d’exploitation du projet ............................................................. 10
1.2. La part du marché ciblé............................................................................. 11
Section 2 : Analyse de l’offre ................................................................................ 11
2.1. La situation de l’offre locale de la région d’exploitation .......................... 12
2.2. Analyse de la concurrence......................................................................... 12
2.2.1. Les concurrents dans la région d’exploitation............................... 12
2.2.2. Les concurrents en dehors de la région d’exploitation.................. 13
2.3. Forces et faiblesses des concurrents.......................................................... 13
Section 3 : Analyse de la demande ....................................................................... 14
3.1. La situation globale de la demande de la région ....................................... 14
3.2. Le besoins des clients ciblés...................................................................... 15
Section 4 : Stratégie et politique marketing envisagées....................................... 16
4.1. Le marketing mix ...................................................................................... 16
4.1.1. La politique de produit .................................................................. 16
4.1.2. La politique du prix ....................................................................... 16
4.1.3. La politique de distribution .......................................................... 17
4.1.4. La politique de communication..................................................... 17
4.1.5. La politique de promotion ............................................................. 17
4.2. La stratégie ................................................................................................ 18
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES
D’EVALUATION......................................................................... 19
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet ........................................................ 19
1.1. La valeur actuelle nette ............................................................................. 19
1.1.1. Définition et formule..................................................................... 19
1.1.2. Interprétation ................................................................................. 19
1.2. Le taux de rentabilité interne..................................................................... 20
1.2.1. Définition et formule..................................................................... 20
1.2.2. Interprétation ................................................................................. 20
1.3. L’indice de profitabilité............................................................................. 20
1.3.1. Définition et formule..................................................................... 20
1.3.2. Interprétation ................................................................................. 21
1.4. Le délai de récupération des capitaux investis (DROI)............................. 21
1.4.1. Définition et formule..................................................................... 21
1.4.2. Interprétation ................................................................................. 21
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet..................................................... 21
2.1. La pertinence ............................................................................................. 21
2.2. L’efficacité du projet................................................................................. 22
2.3. L’efficience ............................................................................................... 22
2.4. La durée de vie du projet........................................................................... 22
2.5. L’impact du projet..................................................................................... 22
2.5.1. Impact économique ....................................................................... 22
2.5.2. Impact social ................................................................................. 23
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET ........................................................... 24
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION.................................................. 24
Section 1 : Les ressources à mettre en place ........................................................ 24
1.1. Ressources humaines................................................................................. 24
1.2. Ressources financières .............................................................................. 26
1.3. Ressources matérielles .............................................................................. 26
Section 2 : Caractéristique de produit halieutique : holothurie.......................... 28
2.1. Différentes espèces exploitées à Nosy Be................................................. 28
2.2. Particularité générale sur le caractère morphologique .............................. 30
2.3. Pêche aux holothuries................................................................................ 33
2.3.1. La pêche traditionnelle .................................................................. 34
2.3.2. La pêche intermédiaire .................................................................. 34
2.3.3. La pêche professionnelle............................................................... 35
2.4. Aspect socio-économique et culturel de la pêche
2.4.1. Aspect socio-culturel..................................................................... 36
2.4.2. Aspect socio-économique ............................................................. 37
2.5. Le processus de traitement et de conditionnement.................................... 37
2.5.1. Traitement ..................................................................................... 37
2.5.2. Conditionnement ........................................................................... 39
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ............................ 40
Section 1 : Capacité de production de l’unité ...................................................... 40
Section 2 : Programme de production et de vaste ................................................ 40
2.1. Programme de production ......................................................................... 40
2.2. Chiffre d’affaires prévisionnel .................................................................. 41
2.3. Le chiffre d’affaires des quatre dernières années...................................... 41
Section 3 : Plan de consommation de matières premières................................... 42
3.1. Dépense de pré exploitation ..................................................................... 42
3.2. Dépense en matières premières ................................................................. 42
3.2.1. Coût des emballages...................................................................... 42
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE............................................... 43
Section 1 : Organigramme .................................................................................... 43
Section 2 : Organisation administrative ............................................................... 44
2.1. Organisation juridique............................................................................... 44
2.2. Organisation fonctionnelle ........................................................................ 45
2.2.1. Le gérant........................................................................................ 45
2.2.2. Le service administratif et financier.............................................. 45
2.2.3. Le service commercial .................................................................. 45
2.2.4. Le service exploitation .................................................................. 46
2.3. L’attribution des tâches et le profil du personnel...................................... 46
2.3.1. Le gérant........................................................................................ 46
2.3.2. Le personnel du service production .............................................. 46
2.3.3. Le personnel du service commercial............................................. 47
2.3.4. Le personnel de service administratif et financier ........................ 47
2.4. La gestion du personnel............................................................................. 47
2.4.1. Charge du personnel...................................................................... 47
2.4.2. La politique de motivation ............................................................ 48
Section 3 : Le chronogramme............................................................................... 50
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET........................................ 51
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE
GESTION......................................................................................... 51
Section 1 : Les investissements nécessaires.......................................................... 51
1.1. Le coût du terrain ...................................................................................... 51
1.2. Le coût des infrastructures ........................................................................ 52
1.2.1. Matériel et mobilier de bureau ...................................................... 53
1.2.2. Matériels informatiques................................................................. 54
1.2.3. Coût des installations .................................................................... 54
1.2.4. Coût des matériels de transports.................................................... 54
1.2.5. Frais de développement................................................................. 54
1.3. Récapitulation des immobilisations .......................................................... 55
1.4. Fonds de roulements initial et de pré exploitation .................................... 55
Section 2 : Plan de financement ........................................................................... 56
Section 3 : Tableau des amortissements............................................................... 57
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes................................................ 58
Section 5 : Le compte de gestion........................................................................... 60
5.1. Le compte des charges .............................................................................. 60
5.1.1. Les matières premières.................................................................. 60
5.1.2. Les fournitures consommables...................................................... 60
5.1.3. Matières et fournitures non stockés............................................... 60
5.1.4. Les charges externes...................................................................... 61
5.1.5. Les impôts et taxes ........................................................................ 61
5.1.6. Les charges de personnels ............................................................. 61
5.1.7. Les charges financières ................................................................. 62
5.1.8. Dotation aux amortissements ........................................................ 62
5.1.9. Impôts sur le bénéfice des société (IBS) ....................................... 62
5.1.10. Frais pour l’exportation............................................................... 62
5.1.11. Récapitulation des charges .......................................................... 62
5.2. Compte de produit..................................................................................... 63
5.2.1. Ventes............................................................................................ 63
5.2.2. Produits exceptionnels................................................................... 63
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE 63
Section 1 : Compte de résultat par nature ............................................................ 64
1.1. Bilan d’ouverture....................................................................................... 64
Section 2 : Plan de trésorerie ................................................................................ 65
Section 3 : Bilan prévisionnel ............................................................................... 66
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET................................. 72
Section 1 : Evaluétion économique ...................................................................... 72
1.1. Notion de la valeur ajoutée........................................................................ 72
1.2. Ratio de performance économique............................................................ 72
1.3. Ratio de l’excédent brut d’exploitation (EBE).......................................... 73
Section 2 : Evaluation financière ......................................................................... 75
2.1. Selon les outils d’évaluation ..................................................................... 75
2.1.1. Valeur actuelle nette (VAN) ......................................................... 75
2.1.2. Taux de Rentabilité Interne ........................................................... 75
2.1.3. Indice de profitabilité .................................................................... 77
2.1.4. La durée de récupération des capitaux investis (ORCI)................ 78
2.1.5. Rentabilité des investissements ..................................................... 79
2.2. Selon le critère d’évaluation...................................................................... 80
2.2.1. La pertinence ................................................................................. 80
2.2.2. L’efficacité du projet..................................................................... 80
2.2.3. L’efficience du projet .................................................................... 80
2.2.4. La durée de vie du projet............................................................... 81
2.2.5. Impact du projet ............................................................................ 81
Section 3 : Evaluation sociale............................................................................... 81
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 82
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXE