Selon le calendrier lunisolaire juif en vigueur à l`époque, qui

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Selon le calendrier lunisolaire juif en vigueur à l`époque, qui
Selon le calendrier lunisolaire juif en vigueur à l’époque, qui prévoyait des jours de fête à date fixe, le
jour de la résurrection tombait, pour les chrétiens de l’Église primitive, sur le 16e jour du mois juif de
Nissan. Toutefois, avec la diffusion du christianisme dans d’autres régions du monde, ayant d’autres
manières de calculer le temps, la réglementation uniforme de la détermination de la date de Pâques
se perdit.
Mais parce qu’on estimait que tous les chrétiens devraient célébrer Pâques à une date commune, le
Concile de Nicée réuni en 325 fixa la date de Pâques au premier dimanche suivant la première pleine
lune de printemps. Le calendrier julien utilisé par la suite fixait le début du printemps en principe au 21
mars. Ainsi, le dimanche de Pâques pouvait être calculé à partir d’un point uniforme et tomber au plus
tôt le 22 mars, et au plus tard le 25 avril.
Entré en vigueur en 1582 sous l’impulsion du pape Grégoire XIII et encore valable aujourd’hui, le
calendrier grégorien devait supprimer les inexactitudes astronomiques du calendrier julien. Un motif
important de ce changement de calendrier était de remédier à la datation toujours plus fausse de la
fête de Pâques résultant des erreurs du calendrier julien à propos de l’année solaire.
Les méthodes de calcul utilisées pour déterminer la date exacte de la pleine lune de printemps, et
ainsi la date de Pâques, sont compliquées. Sur mandat du pape, le moine érudit Dionysius Exiguus
s’attaqua vers 525, à l’aide de tables, au «comput», calcul de la date de Pâques. Dans cette
entreprise, l’essentiel du problème consistait à saisir dans des formules des cycles lunaires irréguliers.
De nos jours, le mathématicien de Göttingen Carl Friedrich Gauss (1777-1855) élabora la formule dite
de Gauss pour le calcul exact de la date de Pâques.
Mais les Églises orthodoxes – à l’exception de l’Église orthodoxe de Finlande – s’en tiennent au
calendrier julien et arrivent ainsi, la plupart du temps, à d’autres dates de Pâques. Indépendamment
du calendrier utilisé, la règle en usage dans toutes les Églises orthodoxes est que la fête de Pâques
ne doit pas tomber avant la fête juive de la Pessah. Plusieurs tentatives œcuméniques de trouver une
solution durable à la question de la date commune de Pâques ont échoué, la dernière en 2001. Ainsi,
en 2015, la date de Pâques sera le 5 avril pour les chrétiens d’Occident et le 12 avril pour les
chrétiens d’Orient