Une laborieuse entreprise

Transcription

Une laborieuse entreprise
Théâtre des Agités
présente
Visuel : François PRISER
« Une laborieuse entreprise »
de Hanokh LEVIN
texte français de
Laurence SENDROWICZ
Le texte de la pièce est publié aux Editions Théâtrales, dans le volume Hanokh Levin, Théâtre Choisi I, Comédies.
« Je suis d’excellente humeur. Je dois être malade certainement »
Bearce
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Note d’intention
J’ai toujours rêvé d’un théâtre d’acteur. L’acteur au
centre – moteur – inventeur – créateur. Lui qui nous
guide, nous montre le chemin.
Monter « Une Laborieuse Entreprise », c’est ensemble
s’attacher à rendre visible le côté cruel et cynique,
comique et burlesque, sans complaisance, du théâtre de
Hanokh LEVIN. Et plus encore que dans ses autres
comédies, c’est offrir au public un vrai mouvement –
du rire aux larmes. Dans cette comédie féroce et
pathétique deux êtres vont se déchirer, et nous allons
rire de cela.
Sur le plateau est posé un lit blanc immaculé. Autour,
un espace flou, épais. Un présent nocturne. Un temps
plutôt abstrait, morcelé, fragmentaire. Une sensation
réelle de la profondeur de la nuit, entrecoupée par les
bruits extérieurs de la vie. Dans cet espace simple de la
chambre à coucher, se rajoutent une chaise, une
commode fondues dans le mur lointain. Au sol une
multitude de vêtements colorés. La vie est là, l’enfance,
la cruauté. Et au centre le lit comme microcosme de
toutes les émotions du monde. Le lit comme origine du
monde.
Jean-Pierre BERTHOMIER
« Tant qu’il y aura des scènes conjugales, il y aura
des questions à poser au monde. »
Roland BARTHES
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Une laborieuse entreprise » de Hanokh LEVIN
« ou
le jeu jubilatoire du malheur
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Comment comprendre la cruauté du monde ?
Par où la haine et l’amour font-ils irruption en nous ?
Pourquoi l’autre nous est-il indispensable ? et pourquoi le haïssons-nous ?
Pourquoi nous est-il impossible de sentir le bonheur ?
Seul le malheur est palpable – comme un concret terrible.
« La vie est une affaire qui ne couvre pas ses frais. »
SHOPENHAUER
Une nuit – un couple
L’action est simple, unique : un homme Yona, pris d’insomnie, décide de partir en pleine nuit, ressasse son ennui,
le sentiment d’inanité de l’existence. Sa femme Leviva s’oppose à cette décision. Un ami, Gounkel, vient dans ce
moment de crise et repart. Finalement Yona ne part pas. Il meurt.
Une comédie féroce et pathétique.
Comment parler du monde, des gens, de la vie avec si peu d’argument.
La force de Hanokh LEVIN est d’utiliser la comédie (aparté, chanson, théâtre dans le théâtre, adresse au public…)
pour parler de choses essentielles : l’ennui, l’angoisse, l’absence de sens, la haine, la cruauté, la solitude, le rêve,
l’amour.
Ses personnages – Yona, Leviva - sont de petites gens pris dans le combat quotidien de la vie. Leurs désirs sont
communs à tous les hommes. Pour Yona – partir – quitter – trouver un sens à l’existence, une finalité à la
souffrance humaine… Pour Leviva – rester uni, ensemble – continuer à tout prix – laisser une trace… mais ils
passent plus de temps à dire, à vouloir qu’à réellement accomplir leurs aspirations. L’acte n’est jamais réalisé.
« Le contraste entre cette énergie et la maigreur du résultat engendre d’un côté des situations comiques où
Hanokh LEVIN multiplie les répliques incisives et les effets burlesques, de l’autre des scènes pathétiques où il met
à nu la tristesse et la souffrance des personnages. Ainsi en nous faisant passer du rire aux larmes, Hanokh LEVIN
nous invite à nous reconnaître en eux, à aimer la part d’humanité, de rêve, de faiblesse et de lâcheté qui est en
eux, qui est en nous. » Nurit YAARI
Dérisoire – dérision
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Le jeu jubilatoire du malheur
« Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage »
Henri MICHAUX
Le nihilisme de Yona contre l’optimisme de Leviva
Tout au long de la pièce la parole est active – parole nihiliste, plaintive, triviale et insultante de Yona – parole
expressive, affective, d’espoir chez Leviva. On pourrait envisager une sorte de complaisance dans l’échec, dans le
malheur. Au contraire il s’agit d’exister :
Pour devenir, pour être, j’ai besoin de l’autre – paradoxe de la condition humaine
Ce sont comme des enfants qui parlent, qui jouent et rejouent, comme s’il s’agissait de la première fois. Personnage
– enfant sans mémoire qui joue à la vie, au jeu de l’amour et de la haine. Le jeu du malheur nous fait exister, et
malgré toutes les blessures, la méchanceté, la cruauté que l’on inflige à l’autre, nous cherchons l’humanité à notre
manière, conscient
« que nous sommes seuls et ensemble, côte à côte et séparés, mais que nous jouons à
exister, délectation et angoisse mêlées »
L. ATTOUN
Et pour cela nous parlons, nous parlons sans cesse comme si le plus sûr des mutismes n’était pas de se taire, mais de
parler.
La parole pour exister et pour se taire, pour combattre la solitude.
« La vie est un combat perdu d’avance »
mais il faut la jouer
« au pire, on fait ce que l’on a de meilleur »
Anonyme du 20ème siècle
Il faut croire aussi, comme Leviva (traduction le cœur), que chacun d’entre nous a sa place, si petite soit-elle, que
vous « Ecrivains, artistes, monde des arts et de la culture, vous puissiez nous regarder » p 167, raconter mon
histoire car « il m’est arrivé 2 ou 3 choses ». « Je ne cherche ni la gloire, ni l’argent, juste un peu de
compréhension, juste laisser une trace après nous, que l’on sache : nous avons existé. » p 166 Leviva
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Projet d’actions en direction du public scolaire
Action Culturelle
Dans le cadre de la création de ce projet – « Une Laborieuse Entreprise » de Hanokh LEVIN, nous envisageons la
mise en place d’un travail d’action culturelle en direction du public, des lycéens et des collégiens.
Plusieurs axes de réflexion sont possibles dans cette pièce, mais nous retiendrons essentiellement ceux de l’amour et
de la haine.
Comme le fait Hanokh LEVIN, il ne s’agit pas de traiter le sujet de manière brute, mais de trouver – « à la manière
de » - une distance obligatoire et nécessaire. Hanokh LEVIN utilise la dérision pour parler de choses graves.
L’humour est toujours présent et doit nous permettre d’aborder un thème essentiel de toute vie humaine : l’amour –
la haine.
Pour cela nous proposons :
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la mise en place d’une bande-annonce (idem cinéma) sur le spectacle qui circulerait dans différents
établissements pour présenter ce texte.
Un échange entre établissements sur le thème de la lettre.
J’écris à mon pire ennemi
J’écris à mon meilleur ami
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Montage vidéo d’un choix de lettres que l’établissement a reçu (les lettres seront lues devant la caméra).
Un forum-rencontre des établissements ayant participé au projet avec présentation de la bande-annonce,
des vidéos etc… et en présence de l’équipe de création (comédiens, metteur en scène, techniciens,
traductrice, dramaturge, costumière…)
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Equipe de Création
Comédiens
Christine JOLY
Philippe LEBAS
Jean-Pierre MESNARD
Leviva
Yona
Gounkel
Mise en Scène et Scénographie
Jean-Pierre BERTHOMIER
Dramaturgie
Frédéric VOSSIER
Lumière et décor
Alain-Bernard BILLY
Son
Costumes
Marc BROCHET
Pascale ROBIN
Assistants à la mise en scène
Anne COURPRON
François MARTEL
Assistant construction décor
Daniel GRAFFOULIERE
Administration
Sonia BILLY
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HANOKH LEVIN
Né à Tel-Aviv en 1943, décédé en 1999, Hanokh LEVIN laisse derrière lui une œuvre
impressionnante qui, par sa qualité et son ampleur, fait de lui l’une des figures majeures de
la culture israélienne contemporaine. Outre plusieurs recueils de poésie et de prose, il est
l’auteur d’une cinquantaine de pièces de théâtre, dont 33 ont été montées, souvent par lui.
Dès les années soixante, ses premiers spectacles de cabaret politique, écrits au vitriol, font
scandale. Pièce fondatrice, Yaacobi et Leidental, inaugure l’ère des personnages
« léviniens » - petites gens confrontés à leur incapacité à être heureux. Viennent ensuite
des œuvres qui proposent une relecture de la tragédie grecque, de la Bible (Les Souffrances
de Job) ou empruntent la forme de la fresque épique (L’Enfant rêve). Qu’il situe l’action
dans le microcosme du quartier ou dans un espace symbolique, Hanokh LEVIN invente un
langage théâtral qui lui est propre, mélange de provocation, de poésie, de quotidien et
d’humour, toujours animé par une tendresse fondamentale pour le genre humain. Grâce à
son sens aigu du théâtre et à une grande économie d’expression, chacun de ses mots se
transforme en une arme redoutable qui fait mouche à tout coup.
Laurence SENDROWICZ
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EXTRAITS
Yona : Et puis, tu le sais aussi bien que moi :
ni les cours de céramique ni les abonnements
au théâtre ne nous rendront
ce que nous n’avons jamais eu.
Léviva : Mais… et les bons moments ?
Tu les oublies, les bons moments ?
Léviva : Viens, Yona, viens… aime-moi…
J’attends ça depuis des nuits…
(Il n’y arrive pas, elle tente de l’aider)
Viens Yona… Viens…
Yona : Tais-toi, tais-toi…
Léviva : Tu es peut-être fatigué.
Yona : Tais-toi…
Yona : Des mensonges. Je n’ai vécu
que des mensonges.
Je n’ai pas eu ce que je voulais
et ce que j’ai, je n’en veux pas.
Je me suis laissé ballotter par le courant
comme un poisson crevé.
Léviva : Yona, pourquoi ne pas continuer
comme nous l’avons toujours fait ?
De quoi devrions-nous avoir honte ?
Nous avons été des gens bien,
nous avons travaillé dur,
élevé nos enfants,
et respecté la loi.
Nous n’avons rien à nous reprocher.
Si nous ne sommes pas arrivés très haut
-eh bien, nous n’y sommes pas arrivés !
Les gens comme nous ont aussi leur place.
Yona : Qui cherchons-nous à tromper, Léviva ?
Nous-mêmes ?
Dussions-nous ne jamais en parler,
que je me souviendrai à chaque instant :
quelque part il y a la vieet moi, j’en suis exclu.
Léviva : Peu importe ce qui se passe quelque part !
Si mon univers n’était qu’une flaque d’eau -eh bien,
dans cette flaque, j’aurais tout investi !
Qui osera me dire que j’ai vécu dans le mensonge ?
Il l’allonge sur le lit, essaie de lui faire l’amour.
Léviva : Si tu n’y arrives pas,
ce n’est pas grave, laisse tomber,
dors et repose-toi, on continuera demain…
Yona : Tais-toi j’ai dit… Demain, demain,
on vieillit un peu plus chaque jour…
Léviva : Chut, s’il te plait,
ne recommence pas,
calme-toi, je vais faire du thé…
Yona : (il se relève)
Du thé- l’éternel solution !
Va donc te noyer dans ton verre de thé !
Tu peux te la garder ta pitié,
je n’en ai pas besoin !
Bon, et maintenant ?
Ai-je réglé quelque chose ?
Non, rien.
(…)
comment poursuit-on cette vie-là ?
Comment respire-t-on ?
Dans quel lit vais-je enfin déposer mon sac d’os
(…)
N’y aurait-il pas d’autres lits ?
Léviva : Tu étais parti avec l’art et la culturetu atterris au lit.
Jean-Pierre BERTHOMIER
Metteur en scène et codirecteur artistique du Théâtre des Agités
Responsable du Département Théâtre au Conservatoire National de Région de Poitiers
Mise en Scène
2006
Une laborieuse entreprise de Hanokh Levin – Festival off d’Avignon – Théâtre des Halles
Existence d’Edward BOND
La chance de sa vie d’Alan Bennett
2005
Existence d’Edward BOND (le Théâtre-Scène Nationale de Poitiers – Festival Court Toujours)
La chance de sa vie d’Alan Bennett
2004
Atteintes à sa Vie de Martin CRIMP (Centre Socioculturel de la Blaiserie – Poitiers)
Neruda Volando – Montage de textes d’Alain SICARD
(Prima la Musica – Conservatoire National de Région de Poitiers)
2003
Léonce et Léna de Georg BÜCHNER
co-production Centre Dramatique Poitou-Charentes direction Claire LASNE
(création Centre d'Animation de Beaulieu à Poitiers)
Histoires de Violoncelle programmation Les Petits devant et les Grands derrière
2002
Décalages Horaires (création avec l’Orchestre Symphonique du CNR de Poitiers)
2001
 Sallinger de Bernard-Marie KOLTES (re-création)
 La Plage - textes latino-américains (re-création)
2000
 Sallinger de Bernard-Marie KOLTES (création)
 Laurel et Hardy vont au Paradis de Paul AUSTER
(création au Théâtre de la Bastille)
 La Plage - textes latino-américains (re-création)
 Le Quintette impossible mise en espace Prima la Musica CNR d e Poitiers
1999
 La Plage - textes latino-américains (création)
1998
 Peer Gynt de Henrik IBSEN (reprise)
1998/97
 Peer Gynt de Henrik IBSEN (création)
 Nuit Pâle au Palais de Catherine ANNE
(création - Scène nationale de Poitiers + Théâtre de la Bastille)
1996
 Deirdre des Douleurs de J.M. SYNGE (reprise)
1995
 Deirdre des Douleurs de J.M. SYNGE (création)
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Textes en gaélique de Derry O’Sullivan
1994
 Amphytrion de MOLIERE (création)
 L'Eveil du Printemps de F. WEDEKIND (reprise)
1993
 L'Eveil du Printemps de F. WEDEKIND (création)
Travail radiophonique en partenariat avec Claude GUERRE, France Culture
1992/1991
 Les eaux dormantes de Eugène DURIF
 L’Age du rôle de Philippe CRUBEZY
Il fonde en 1992 en collaboration avec Philippe FAURE AJT Théâtre puis le Théâtre des Agités en 1996
En 1999 ils créent le Département Théâtre au Conservatoire National de Région de Poitiers
La Compagnie le Théâtre des Agités est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la
Communication–DRAC Poitou-Charentes et la Région Poitou-Charentes. Elle reçoit le soutien de la Ville de
Poitiers et du Conseil Général de la Vienne.
Christine JOLY
Comédienne
2004
« La cabine d’essayage » création de Frédérique Lazarini aux Artistic-Athévains
création à Nîmes de « Bouge plus ! » de Philippe Dorin dans une mise en scène de Michel Fröelhy, reprise au
TEP en janvier-février 2005.
2003
« Les Trompettes de la mort » de Tilly dans une mise en scène de Jean Maisonnave, reprise prévue au
Festival off d’Avignon 2005.
« Léonce et Léna » de Büchner, mise en scène de Jean-Pierre Berthomier.
Christine Joly a été formée à l’école du TNS sous la direction de Jean-Pierre Vincent et Claude Petitpierre. Son
spectacle de sortie « Les Lumières sont trop fortes » est une création personnelle qui tournera dans toute la France.
Elle jouera ensuite sous la direction de nombreux metteurs en scène : Jean-Michel Rabeux, Jean-Louis Hourdin, France
Darry, Georges Lavaudant, Jean-Luc Lagarce, Anita Picchiarini, François Rancillac, Sylvie Mongin-Algan, Stéphane
Meldegg pour qui elle reprend le rôle de Yoyo dans « un air de famille » de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui.
Au cinéma elle joue dans les longs métrages « Le médecin des Lumières » et « Transit » de René Allio,
« Marquise » de Véra Belmont, « Vive la République » d’Eric Rochant, à la télévision dans les séries « PJ » et
« Avocats et Associés » et dans des dramatiques ; elle participe à de nombreuses dramatiques sur France-Culture.
Christine Joly anime des stages de formation à l’école supérieure de St-Etienne, aux CNR de Tours et de Poitiers, dans
les prisons de la santé et de Fleury-Mérogis, au CNAM et à l’IUFM de Chartres.
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Philippe LEBAS
Comédien
2005 « Nina, c’est autre chose » de Michel Vinaver,
mise en scène de Jacques Kraemer pour le festival off d’Avignon 2005
« Quand nous nous réveillons d’entre les morts » d’Henrik Ibsen dans une mise en scène d’Alain Bézu.
2004
« George Dandin » de Molière, mise en scène d’Anne-Marie Lazarini (rôle de George Dandin)
2003
« La surprise de l’amour » de Marivaux, mise en scène de Gilles Bouillon (rôle d’Arlequin).
Après sa sortie de l’école du TNS, Philippe Lebas travaille sous la direction de Victor Garcia, Jean-Pierre Vincent,
Sylvie Mongin-Algan, Jean-Paul Delore, Jean-Louis Hourdin, Nelly Borgeaud, Jean-Marie Villégier, Jean-Claude
Penchenat, Philippe Berling, et poursuit des compagnonnages avec Gilles Bouillon, Jacques Kraemer et Anne-Marie
Lazarini qui lui offre des premier rôles dans les œuvres de Labiche, de Flers et Caillavet, Tolstoï, Pinget ou Molière.
Il tourne au cinéma et à la télévision pour Diane Kurys, André Engel, Xavier Gélin, Bertrand Tavernier, Stéphane
Kappès, Olivier Barma, Jean-Louis Lorenzi.
Il est le responsable du département théâtre du CNR de Tours depuis 1998.
Jean-Pierre MESNARD
Comédien
Formation
1978/1980 Théâtre des Quartiers d’Ivry-Paris
Au théâtre
La noce chez les petits bourgeois B.Brecht
Rôle : le marié (Bordeaux 1979)
Maître Puntilla et son valet Matti B.Brecht
Rôle : Matti (Mâcon 1980)
La Merveilleuse Histoire des frères Paul
Kolossal Théâtre (Bordeaux 1981)
Fin de partie S.Beckett
Rôle : Clov (Bordeaux 1982)
Le Placard J.P.Mesnard
Cie Strapontins (Paris 1985)
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L’atelier J.C.Grumberg
(Tours 1988)
Le comte de Monte-Cristo A.Dumas
(Clermont-Ferrand 1990)
L’Eveil du Printemps F.Wedekind
(Poitiers 1993)
Amphitryon Molière
(Poitiers 1995)
Deirdre des douleurs J.M.Synge
(Poitiers 1996)
Polyeucte Corneille
(Rouen 1998)
Salinger B.M.Koltes
(Poitiers 2000)
Léonce et Léna G. Büchner
(Poitiers 2002)
Le suicidé N. Erdmann
(Amiens 2003)
Une partie de campagne Maupassant
(Angoulême 2004)
Existence E. Bond
(Poitiers 2005)
à la télévision
avec Roger Kahanne, Jean Sagols, François Lucciani, Marc Angelo, Gérard Jourd’hui, Peter Kassovitz, Williams
Crépin…
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T h é â t re d es A g i t é s
siège social 39 rue du Porteau – 86000 POITIERS
Bureau la Richardière – 86240 ITEUIL
 / fax 05.49.37.89.86
[email protected]
[email protected]
Jean-Pierre BERTHOMIER / Directeur Artistique 06.75.12.31.71
Sonia BILLY / Administratrice 06.24.02.39.19
Magdalena MAREK / Attachée de production 06.16.27.90.50
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