Le jouet - La Boite à ME, la boîte à outils du

Transcription

Le jouet - La Boite à ME, la boîte à outils du
Morizot Delphine
Clare Séverine
L3 Sciences de l’éducation
Médiation Educative et Culturelle
Le Jouet
Introduction
Nous avons choisi volontairement d’aborder le sujet du jouet sous divers angles
montrant ainsi toute la complexité que génère cet objet.
Nous allons pour cela aborder l’histoire du jouet, ce qu’il implique vis-à-vis du
consommateur en tant que représentation de la société mais aussi comme évolution de la
mode.
On s’interrogera également sur la place qu’occupe cet objet dans la classe.
Pour finir, nous traiterons de l’industrie du jouet et notamment celle française, qui a
subit quelques changements inévitables.
Jeu et Jouer
Définition
Dans le dictionnaire on peut définir le jeu comme activité de loisirs d’ordre
physique ou psychique, soumis à des règles conventionnelles à laquelle on s’adonne pour
se divertir, tirer du plaisir et de l’amusement.
La nature du jeu
«Le jeu pour le jeu » de J.Leif et L.Brunelle est une œuvre qui s’attache à décrire
le jeu dans sa nature propre.
«Le jeu évolue de l’enfance à l’âge adulte voire la vieillesse, en passant par l’adolescence
et, au cours de son évolution, s’exerce sur des jouets ou des jeux différents. »
Le jeu selon les âges :
-
Le jeu de l’adulte est d’avantage un divertissement. On remarque que l’homme
serait la seule espèce à jouer même à l’âge adulte.
-
Le jeu de l’adolescent consiste, selon l’œuvre à « un affalement collectifs autour
des cigarettes, aux pieds des mobylettes » L’adolescence étant vécu comme un
malaise, il n’y a plus dans le jeu la notion de plaisir mais celle du drame.
-
Le jeu de l’enfant : on constate une évolution du jeu chez l’enfant, un premier
stade « le jeu d’exercice » nommé par Piaget, qui consiste dans le fonctionnement
pur et dur des appareils moteurs du nourrisson : étirer les bras, agiter les doigts,
attraper…
Un second stade : « le jeu symbolique » pour Piaget, ou « jeu d’imitation » pour J
Château ou l’enfant mime, reproduit les gestes adultes.
Et enfin un troisième stade, caractérisé par l’apparition de règles dans le jeu, et
celle du partenaire, l’enfant ne joue plus seul mais avec un frère, une sœur, un
voisin…comme cache-cache, les jeux de fiction…
Le jeu comme jeu ou pédagogue ?
Le jeu doit être avant tout pensé comme un divertissement cependant il se présente
à l’enfant comme un espace de découverte et par la suite de maîtrise de l’expérience.
« Si le jeu est éducatif se serait du point du vue informel c'est-à-dire comme un
effet qui accompagnerait cette expérience sans qu’elle soit visé ». Gilles Brougère,
Jouer/apprendre.
La dimension éducative n’est pas propre au jeu mais il peut générer une expérience
qui a des effets éducatifs, ce que nous verrons dans l’éducation ludique.
Les plus vieux jouets du monde … intemporels
Le jouet est le reflet des avancées techniques mais aussi de la société et cela
autant pendant l’Antiquité que de nos jours. On ne peut omettre l’importance de la
religion et des diverses croyances qui s’y rattachent.
Que se soit depuis la civilisation grecque, romaine ou égyptienne on n’a cessé de
constater l’importance toujours plus grande vis-à-vis des formes attribuées aux objets
ainsi qu’à leur côté ludique.
Le jouet a ainsi toujours tenté de coller au plus près aux fonctions élémentaires
de l’homme comme « courir, faire du bruit, imiter, modeler, lancer … ». (Agnès Durand).
On peut par exemples parler du « hochet chasseur d’esprit ».
Pendant l’Antiquité on parle de crepudia ou crepare, mots latins qui signifient « faire du
bruit ». C’était le premier jouet attribué au bébé. Ils étaient faits de terre cuite ou de
métal qui, par de petites billes ou anneaux faisaient du bruit.
C’est en cela qu’ils devaient éloigner le mauvais œil, tout comme il calme l’enfant qui
pleure de nos jours.
On peut aussi citer le cas des billes qui remontent à l’époque prédynastique en Egypte.
Ces billes étaient en fait des noix que l’on pouvait fendre ou superposer par exemple.
Il
existait donc depuis l’époque la plus lointaine de nombreux exemples de jouets
(toupies, osselets, balles…), nous montrant combien l’origine des notre est ancienne.
On peut en outre mentionner l’existence de dînettes, autres jouets en bronze ou en
ivoire, ou bien encore des poupées trouvés lors de fouilles archéologiques.
C’est donc à travers d’anciens textes ou objets que l’on se rend compte de
l’importance qu’ont toujours entretenus jouets et jeux en tout genre. On apprécie
d’autant plus avec le recul que l’on a aujourd’hui le fait que le jouet remonte à la nuit des
temps.
Des jouets dans le siècle –
Tour d’horizon de quelques grands classiques
« Sophie » la girafe : de la marque Delacoste-Vulli (en référence à la marque
Vullierme), fondées respectivement en 1916 et en 1982. Dans la veine des jouets en
caoutchouc conçu spécialement pour les très jeunes enfants. Ce jouet a un aspect
ludique au sens où les enfants peuvent s’en servir pour faire leurs dents.
On connaît surtout la girafe « Sophie » mais la maison Derolland utilise dès 1860 le
caoutchouc comme matériau de jouets, ensuite reprise par Basile Delacoste, membre de
la famille reprend l’entreprise. Cette marque a alors fabriqué des millions d’animaux tels
que des chiens, moutons…
L’ours en peluche – Steiff
Devenu maintenant le jouet préféré de l’enfant (doudou : confident…), son apparition
remonte au début des années 1900 et plus précisément en 1903 à Geigen, dans les
ateliers de Margarete Steiff.
On se souvient de la référence au président américain Théodore Roosevelt qui accorda à
cet animal qu’il ne voulu pas tuer lors d’une parti de chasse, le nom de « Teddy Bear ».
C’est en 1907, que l’on, commence à le trouver dans les catalogues de jouets. En peluche
fine, il avait une « allure militaire, une truffe et des griffes rebrodées, des yeux en
boutons de bottines avec un corps rigide constitué de copeaux […] ».
On doit l’apparition de l’ours blanc en peluche à l’amiral Peary. Il est dans les catalogues
dès 1909.
Depuis les années 1950, les ours prennent toutes sortes de tailles et de couleurs. Ils
sont de plus en plus adaptés aux besoins des enfants et aux attentes des parents. (Par
exemple : lavable…).
Playskool et Fisher-Price
On ne peut aussi nier l’importance qu’ont eu et que continu à avoir les enseignes Playskool
et Fisher –Price. Tout l’intérêt de leurs jouets tient au fait qu’un tournant s’installe dans
les années 20 pour la première et 30 pour la seconde.
Playskool obtient sa renommée avec la « boîte aux lettres » sorte de trieur destiné au
premier âge qui concevait des objets tenant constamment compte du point de vue de
l’utilisateur, l’enfant. Une de leur pub affirmait d’ailleurs vouloir « encourager les
enfants à tirer, pousser, se pencher, ramper, emboîter, cogner, construire et assortir ».
Fisher-Price est notamment connu pour son téléphone à roulettes, l’objectif de la
marque étant de faire de ce genre d’objets utilitaires un objet amusant prenant une
forme humaine avec des yeux mobiles et équipé de roulettes. Il suit ainsi tous les
mouvements de l’enfant.
Fisher-Price veut de ses jouets qu’ils aient « une valeur intrinsèque, soient ingénieux,
entraînent l’action, soient d’une construction solide et d’un bon rapport qualité/prix.
Ces deux marques se rejoignent donc par le fait qu’elles ont révolutionné le monde du
jouet pour le tout-petit enfant, de par leurs exigences communes telles la solidité du
jouet, l’implication de l’enfant dans le jeu mais aussi dans le fait de vouloir l’amusement
de l’enfant avant tout.
Playmobil
On peut en outre parler de la marque Playmobil et de ses petites familles. Ici, l’objectif
premier des se personnages autrement appelés « klicky » est de pouvoir intégrer le
monde adulte environnant au jeu. Ses personnages aux têtes rondes n’expriment aucun
sentiment particulier. C’est en cela le principe de Playmobil : pouvoir changer de
personnages ou de statut simplement en modifiant la tenue vestimentaire du jouet. Ainsi
un fermier peut devenir un pirate ou un cow-boy.
Les tous premiers Playmobil, dans les années 60 étaient d’ailleurs le pur reflet de la
société américaine. Par la suite Playmobil suit l’actualité changeante et l’on trouve des
thématiques telles que la station spatiale avec ses cosmonautes.
Cette société
reproduit plus tard les membres d’une familles dans le but d’attirer un nouveau public,
celui ds petites filles. Pour l’anecdote, on peut noter que si tous les personnages de
Playmobil se tenaient la main, ils feraient deux fois le tour de la terre, ce qui représente
environ 900 millions de pièces.
La poupée Barbie
Enfin on peut abordé le cas de Barbie, la poupée mannequin de chez Mattel. C’est Ruth
Handler qui crée pour sa fille dans les années 60 une poupée en 3 dimensions. Elle la
nomme Barbie en référence au diminutif de Barbara, le prénom de sa fille. Cette poupée,
créer pour que les petites filles s’identifient à elle est le reflet de la société qui évolue.
Au fur et à mesure son statut change : elle est tour à tour hôtesse de l’air, sportive
accomplie ou superstar. Il en fût vendu 450 millions d’exemplaires à travers le monde.
On comprend dons l’importance du jouet et du jeu, qu’il soit ludique, d’éveil ou de
création, l’imagination reste le maître mot. Ils ont leur propre histoire et ont créent
celle du 20ème siècle tout comme celle de très nombreuses générations.
Le jouet à l’école
Dans ses premières années de scolarisation, l’élève encore enfant, apporte de
chez lui, tous jouet à câliner, avec son odeur, c’est un lien entre la maison et l’école qui le
sécurise et le réconforte.
Ce jouet-là est la propriété de l’enfant, c’est son objet transitionnel qui aide
l’intégration du jeune enfant dans l’école, mais cet objet élu, le doudou, n’a pourtant pas
la caractéristique d’un jouet avec lequel on joue à proprement parler.
Alors quelle est la place du jouet dans l’école et dans la classe ?
Certains jouets ont une place plus reconnue que d’autre. Tout ce qui ressemble à
un jeu éducatif (puzzle), coin d’imitation (cuisine, dinette, poupées…)
« Le jouet légitimé par l’école maternelle est un accessoire à la taille de l’enfant qui
renvoie à la vie quotidienne ». Les représentations guerrières, les personnages de
sciences fictions, les figurines, les poupées mannequins gardent leur statut d’intrus.
Souvent le « petit jouet de poche » s’extirpe de la maison à la dérobée, ces jouets
permettent aux plus habiles d’exercer leur adresse. IL est objet de convoitise, de
jalousie voire de lutte.
Ces jouets peuvent-être acceptés à l’école à titre exceptionnel. A partir de ces jouets
qui les passionnent il est possible d’analyser en classe, d’en discuter pour développer
l’esprit critique, la curiosité, le langage (suivant l’âge).
Dans l’école et dans la classe on trouve des jouets qui poussent l’enfant vers l’imitation,
vers la reproduction de situation. Ce sont des jouets qui permettent aux enfants de
s’approprier les gestes adultes de la vie quotidienne. Tous les enfants étant responsable
de ces jouets appartenant au groupe d’élève, à la collectivité, il est nécessaire d’établir
des règles d’utilisation et de rangement.
Outre le fait d’occuper les enfants, ces lieux consistent en véritable reproduction à la
taille de l’enfant, des pièces à vivre (cuisine, chambre de poupées..), dont les objectifs
sont pédagogiques dans le sens où ces « coins » sont des merveilleux espaces de
communication, de dialogue, d’imagination, de reproduction des comportements adultes,
et de dédramatisation.
Le jouet et l’éducation ludique
Le jeu est une activité qui se développe et comme les autres activités de l’école
maternelle, elle a besoin de temps.
La spécificité du jeu en collectivité scolaire intervient car l’enfant peut utiliser les
mêmes jouets que chez lui et s’ajoutent la diversité du matériel offert par la classe et
les camarades de jeu du même âge.
Mais plus encore, l’école peut enrichir le jeu à travers des activités de travail manuel,
permettant de faire rebondir le jeu toujours en étroite relation avec l’ensemble du
milieu scolaire.
Par exemple, les jeux de construction qui font partie des fonds obligatoire de chaque
classe permettent de nombreuses réalisations.
Qu’elles soient figées, modulables, évolutives, elles conduisent à comprendre certains
mécanismes, certains aspects de la technologie par les tâtonnements de démarches
scientifiques (projets, réalisations, observations, essais, constats…)
« car ces jeux qu’il s’agissent de Duplo, Lego, Meccano, Capsela, ou Kapla ; que leurs
éléments soient gros, petits plats, en volume ; qu’ils s’emboîtent, s’assemblent, servent à
reproduire fabriquer, créer. » in Le jouet (Ed. Autrement).
Tous ces jouets, selon qu’ils soient simplement acceptés à l’école ou bien recherchés ou
exploités, conduisent à la découverte et à l’enrichissement. Ils font entrer dans l’école
le monde extérieur, la vie quotidienne mais en respectant l’un des intérêts primordiaux
de l’enfant à cet âge : jouer !
L’idée qu’il faut sevrer l’enfant au plus tôt de ses jouets est certainement une erreur
car l’activité ludique n’est pas une activité de délestage. En effet l’investissement du
maître par l’observation et l’aménagement des espaces laissent aux jouets un rôle de
support à travers lequel l’école maternelle peut répondre à une grande partie de ses
objectifs.
De l’éducation à la culture ludique
L’effet premier du jeu n’est pas d’entrer dans la culture mais d’apprendre cette culture
particulière propre au jeu. L’activité obéit à la logique de la forme ludique sans subir de
transformation pour prendre une forme éducative.
Incontestablement, le jeu suppose des compétences acquises, il faut par exemple avoir
appris à compter pour pouvoir jouer à des jeux qui utilisent les nombres comme dans le
sport ou les jeux tactiques tels que les échecs. Il peut aussi s’agir de jouer pour
progresser, on ne né pas bon voire imbattable dans un jeu, il y va d’un engouement qui
pousse vers le perfectionnement, autrement dit « en jouant on apprend à jouer ».
« Disposer d’une culture ludique, c’est disposer d’un certain nombre de repères qui
permettent d’interpréter comme jeu, l’activité qui pourrait ne pas paraître telle à
d’autres […], ne pas disposer de ces repères c’est ne pas pouvoir jouer »
De façon réciproque la culture ludique nourrit le reste de la culture en particulier la
culture enfantine ; les cultures ludiques diffèrent selon les pays, l’époque, les milieux
sociaux, l’âge, le sexe (la culture ludique des filles et des garçons est encore aujourd’hui
marquée par de grandes différences même s’ils peuvent aussi la partager).
La culture ludique se caractérise partiellement par la production de la société adulte et
d’avantage par les contraintes matérielles imposées par l’enfant. En effet cette culture
ludique est un ensemble de signification produite pour et par l’enfant, à travers des
produits proposés par la société et intégrant les représentations que les adultes se font
des enfants.
L’économie du jouet : vingt années de bouleversement
L’industrie du jouet est un marché économique incontestable. On constate
d’ailleurs une volonté de plus en plus forte d’attirer les parents et enfants : autrement
dit, les consommateurs.
Dans ce sens, on remarque alors une prolifération des produits, un raccourcissement du
cycle de vie du jouet ainsi qu’un renouvellement très rapide des catalogues.
Cela
est
due
aux
puissantes
multinationales
qui
produisent
des
derniers
perfectionnement en matière de technologie.
Jouer devient uniforme au sens où les préférences et les modes de consommations
deviennent les mêmes pour tous. Cela influe donc sur les produits, les attitudes et les
comportements de ces consommateurs.
On peut alors s’interroger sur la place qu’occupe l’industrie française dans ce domaine
étant donné sa restructuration depuis environ 20 ans.
Parlons d’abord de l’atomisation du marché c’est-à-dire sa division.
Jusque dans les années 60, l’élaboration de jouets fait appel à des techniques très
hétérogènes comme les transformations de diverses matières (bois, plastique, métal…).
Le marché est ainsi constitué de micro-marchés non favorables à une économie à grande
échelle. De plus, les produit nécessitant des compétences variables, les entreprises sont
amenées à se spécialisées, ce qui favorise ce qu’appelle Philippe Moati les « structures
industrielles atomisées » constituées de PME.
Les entreprises ont peu innovées vis-à-vis des jouets et l’internationalisation du jouet
s’est faite très lentement car le jouet est très ancré dans la culture de laquelle il
provient.
Puis dans les années 60, un changement s’opère, due à l’ouverture des frontières. Et les
pays ayant un grand marché intérieur permettent à leurs entreprises d’avoir une gamme
de produits plus large. Elles se développent et deviennent plus efficaces.
Seul les Etats-Unis ont pu vraiment tirer profit de leur marché intérieur. Ils se
démarquent aussi par 2 facteurs : le marketing pour concevoir et vendre les jouets / le
rachat dont ils font l’objet par de grands groupes alimentaires leur facilitant ainsi
l’implantation sur les marchés européens.
Cette nouvelle concurrence instaure donc à présent une différenciation des produits et
un marketing innovant.
L’industrie française se retrouve ballottée pendant les années 80 entre 2 sorte de
concurrences : induisant un nouvel équilibre du marché.
D’une part, l’on trouve surtout les multinationales américaines qui concentrent leurs
moyens humains et financiers sur la conception et commercialisation des produits. Pour
mettre toutes les chances de leur côté, elles utilisent des laboratoires de recherche
pour le développement de produits. Elles se basent sur les résultats d’études vis-à-vis
des attitudes et des motivations de futurs clients. Ces entreprises obtiennent aussi des
« droits dérivés » sur les personnages de films ou de dessins animés. Ce qui leur confère
encore de l’avance sur les firmes européennes.
D’autre part, on trouve l’offre des pays du Sud-Est Asiatique. Ils instaurent une
compétitivité en ce qui concerne les prix, ce que P. Moati nomme la « compétitivitéprix » de leurs produits qui sont des imitations de produits connus. Cela les rend
attractifs car plus rentables.
C’est pourquoi l’industrie française se restructure tout au long des années 80. Elle se
résout à délocaliser mais l’industrie nationale continue à perdre peu à peu du terrain.
Ces entreprises ont ainsi subi des sélections strictes : choix de la spécialisation avec
différenciation. On note donc des spécialités telles que la maîtrise d’une technologie
(transformation du plastique chez Smoby), ou axées sur un produit spécifique (les trains
électriques) ou encore avec les produits à caractéristiques culturelles (jeux éducatifs
de Nathan).
C’est cette spécialisation qui dégage pour les entreprises françaises une valeur
supérieure et un savoir-faire pointu. On peut d’ailleurs citer l’exemples des poupées
Corolles, gage de qualité, qui s’instaure dans cette politique de valorisation.
On
constate
depuis
quelques
années
une
amélioration
quant
à
cette
restructuration instaurée par les entreprises françaises de jouets et jeux. Mais elles
doivent continuer à s’accroître afin d’augmenter leur productivité, avoir un meilleur
réseau commercial ainsi qu’asseoir toujours plus leur différenciation face aux
américains et aux japonais.
Conclusion
Pour conclure on peut considérer que le jouet rentre dans la « composition » de
l’enfant à part entière car il conduit et permet son développement et son
enrichissement.
Au sein de l’école les jouets sont source de découverte et de
socialisation
Le jouet existe depuis la nuit des temps mais notons que la nouvelle société de
consommation lui offre une place toute neuve et notamment en relation avec les
représentations des adultes. ?
« Jouer » et « Apprendre » semblent être à première vue complètement opposés
pourtant ils se révèlent complémentaires et indissociables.