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N° 80 Juin 2006 1,80 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin L’événement Jougne Projets de cinémas multiplexes à Pontarlier ENFIN LA VÉRITÉ… p. 24 Discorde autour de la déviation des Tavins Les élus de Jougne refusent de céder à l’État des terrains sur l’emprise de la future déviation. Les modifications de tracé ne sont pas du goût de tout le monde… Dompierre-les-Tilleuls - 03 81 49 81 86 Pontarlier Le marché du jeu dans le Haut-Doubs - Pourquoi y a-t-il aujourd’hui deux projets en concurrence. - Pour la première fois, tout sur le deuxième projet. La dernière entreprise d’exploitation de jeux automatiques du Haut-Doubs, la société J.B.P., se tourne vers la clientèle des particuliers pour pallier la baisse d’activité dans les bars. Explications. - Mensonges, calomnies et désinformation… Lire en p. 4 à 7 Mercredi 14 juin à 20 h 30 - Pascal, Jérémy, Maud, Jean-Luc : LES STAR’ACADEMYCIENS SUR LA SCÈNE DE L’ESPACE POURNY Le dossier p. 28 p. 9 à 18 Lire p. 39 Dépistage visuel gratuit - Grand choix disponible À la découverte des demeures les plus surprenantes du Haut-Doubs he de vous, rocche PPro proche de chez vous ! *voir conditions en magasin Du Haut-Doubs pontissalien au Plateau de Maîche, La Presse Pontissalienne est allée à la rencontre de ces propriétaires qui ont tous un lien affectif avec la demeure qu’ils habitent. Qu’elles soient singulières ou cossues, anciennes ou modernes, d’architecture élaborée ou d’une simplicité remarquable, elles ont toutes un cachet particulier. Petite balade dans les propriétés les plus attachantes du Haut-Doubs. Un concert exceptionnel dans le Haut-Doubs (Unifocaux, Solaires, Progressifs ou Progressifs Solaires.) Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Désinformation Quand la mauvaise foi le dispute à la partialité et au copinage, le résultat s’apparente à de la désinformation doublée d’une malhonnêteté crasse. Cette malhonnêteté est incarnée depuis plusieurs semaines par les journalistes de la rédaction pontissalienne de L’Est Républicain. Usant impunément de leur petit pouvoir local à travers les colonnes du quotidien régional qu’ils sont censés servir, ils ont bâti maladroitement et avec un amateurisme aigu, une calomnieuse campagne de désinformation dirigée à l’endroit de la société Publipresse, groupe de communication propriétaire de La Presse Pontissalienne. Motif de cette fumeuse mascarade : le projet d’implantation d’un multiplexe cinématographique actuellement en discussion à Pontarlier. Deux dossiers sont à l’examen : le premier déposé par le groupe Publipresse, le second par les exploitants du cinéma Olympia. Tentant de faire passer Publipresse pour un puissant groupe “extérieur” venu terrasser le petit exploitant local, l’Est Républicain a usé de tous les subterfuges, les contre-vérités et les approximations rédactionnelles - sans même prendre le soin de se renseigner sur Publipresse, une entreprise 100 % Haut-Doubs - pour désinformer et orienter l’opinion de ses lecteurs. Peine perdue, les personnes en charge du choix final ont eu jusqu’ici la clairvoyance de comprendre que, malgré toutes les tentatives de rapprochement que Publipresse a menées auprès des exploitants de l’Olympia, ils se sont finalement vus fermer la porte des négociations. Au fil de ce dossier au long cours, les représentants de Publipresse ont toujours été convaincus qu’un seul projet de multiplexe alliant le savoir-faire cinématographique des gérants de l’Olympia aux compétences en communication de Publipresse, indispensables à la bonne marche d’un tel équipement, était le scénario idéal. La reculade des responsables de l’Olympia a condamné un tel partenariat. Le 22 juin prochain devrait être scellé le sort de ce long feuilleton à rebondissements. C’est pourquoi les quatre pages que nous consacrons ce mois-ci au dossier “cinéma à Pontarlier” n’ont d’autre objectif que de rétablir la vérité sur un sujet trop souvent présenté de façon incomplète, effarante, quand ce n’est pas totalement erroné. Cette vérité, nous avons voulu la présenter au nom de l’équité, au nom de la déontologie. Un mot visiblement méconnu de piètres plumitifs de la presse locale qui se prennent maladroitement pour les pourfendeurs de la politique économique du Haut-Doubs. I Jean-François Hauser L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Une douzaine de taggers interpellés à Pontarlier epuis le début de l’année 2005, tous les tags découverts à Pontarlier ont été recensés, photographiés, analysés et détaillés. Ensuite, ils ont été classés en fonction de la graphologie et des couleurs. À partir de là, on est arrivé à déterminer les jours et les heures les plus propices à ce genre de forfaits. L’objectif était d’aboutir au maximum de flagrants délits. La dernière affaire remonte à la semaine dernière” explique le commandant Jean-Luc Nusillard, chef de la circonscription de sécurité publique de Pontarlier. Résultat de ce minutieux travail d’investigation : la police de Pontarlier a réussi un beau coup de filet en identifiant les auteurs de 116 tags et graffitis, “commis par une douzaine de personnes qui agissaient par groupes de deux ou trois.” Les auteurs sont “de jeunes adultes ou “D de grands adolescents de Pontarlier ou des environs” selon le chef de la police locale. En parallèle, 116 plaintes ont été déposées par les victimes de ces dégradations, qu’elles soient privées ou publiques comme la ville de Pontarlier. “Les intéressés seront très bientôt jugés” assure le commandant Nusillard. Le simple tag est puni d’une peine d’amende délictuelle de 3 750 euros. Et quand les tags constituent de véritables dégradations, sur les édifices publics notamment, la prison est encourue : 2 ans, assortis d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 euros. Quant aux victimes qui se constituent parties civiles, elles peuvent justifier des frais engagés pour demander réparation du préjudice subi - la simple rénovation d’une façade peut coûter près de 2 000 euros. Les auteurs Du soleil, j’veux du soleil… ue le printemps soit pluvieux pour remplir les nappes phréatiques et prévenir ainsi la sécheresse, d’accord. Mais on n’en demandait pas tant dans le Haut-Doubs ! Le mois de mai fut pourri, et “l’amélioration n’est pas franche pour juin” préviennent les services de Météo France de Besançon. On se gèle sous ce ciel ! Les plus frileux d’entre nous supportent encore le pull col roulé, alors qu’ils s’imaginaient déjà en T-shirt et short à s’affairer derrière le barbecue en terrasse. Il neigeait le 31 mai. Mois durant lequel il a plu un jour sur deux dans le HautDoubs. Au diable le proverbe : “En mai, fais ce qu’il te plaît”, mets surtout tes bottes et ton imperméable Q et pars à la chasse aux escargots. Dans ce pays, il y a de quoi désespérer de voir un jour l’été pointer le bout de son nez. C’est dur pour le moral ! D’autant plus dur que l’on vient d’essuyer un hiver long, rigoureux et qui fait du zèle en s’éternisant. La situation est telle que de l’avis des Haut-doubistes, elle est exceptionnelle. krys.com PRIX ANNIVERSAIRE Du 9 juin au 8 juillet de tags voient dans leurs “œuvres” un moyen d’expression ou d’appartenance à un groupe. Ils oublient souvent qu’avant tout, ces dessins constituent des dégradations. I Les services de Météo France sont moins catégoriques. “Quelques flocons sur les reliefs comme on a pu en voir fin mai, ça arrive trois années sur quatre. Par contre, une giboulée au mois de juin se produit en moyenne une année sur quatre. Il y a une certaine lassitude de la part de la population. La réaction aurait été probablement différente si avril avait été chaud.” Les températures, fraîches pourtant, confirment cette tendance. Sur le mois de mai, la moyenne F.C.I. a réussi sa reconversion n avril 2003, le groupe Areva annonçait la fermeture de sa filiale pontissalienne F.C.I. (Framatome Connectors International). Stupeur sur la ville et les quelque 200 salariés que l’entreprise employait alors. Mais “soucieuse de conserver les compétences acquises et de préserver le plus grand nombre d’emplois, Areva s’est orientée vers une voie originale d’évolution de ce site, à savoir la reconversion-réindustrialisation” commente le groupe. Trois ans plus tard, quel est le bilan de l’opération ? Premier volet de ce plan, les activités historiques de F.C.I., à savoir les barres d’alimentation, ont été filialisées avec des partenaires industriels. La filiale, devenue la société Idéalec, emploie aujourd’hui 70 personnes. Les autres activités du site ont été isolées en cinq pôles confiés à des entreprises sélec- E -40 % sur une sélection de montures de grandes marques*. est de 14,4 °C à Besançon et pratiquement la même dans le HautDoubs. Pourtant, c’est au-delà des moyennes saisonnières qui sont de 13,9 °C. Mais la pluviométrie est plus importante sur la période, puisqu’elle est de 140 mm contre 110 mm en moyenne. Fatalement, le temps d’ensoleillement suit la même courbe, il est de 150 heures en mai dans le HautDoubs contre 210 heures en moyenne dans cette région. Pourvu que ça change. I tionnées : le traitement de surface avec la société Métal-X (DorX), l’assemblage-montage avec la société HD Micro-Montage, la métrologie (entreprise Mécasem), la plasturgie avec l’entreprise RGF (Plastique Pontarlier) et l’outillage et découpe-mécanique avec la société C3D Précision. Les autres surfaces libérées par FCI “ont été réaménagées et proposées à des entités ou des entreprises intéressées par cette notion de parc-entreprises” expliquent les promoteurs de ce nouveau parc d’activités baptisé Cit-y Parc. Ainsi, le site abrite Coforêt, le C.R.P.F., la société de télésurveillance Cyclop, Presta’Net, PIEM, TM Techno ou encore l’A.N.P.E. “L’ensemble de cette démarche a permis de maintenir ou de créer sur place près de 200 emplois” se félicitent les responsables de Cit-y Parc. I Chez les opticiens participant à l’opération. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2006 Commission paritaire n° 0202 I 79291 La plus belle façon de voir. GUILDINVEST RCS VERSAILLES B421 390 188 - Modèle porté : GUESS/GU1317 *-40% de réduction sur une sélection de montures de marques et de lunettes de soleil non correctrices dans les magasins Krys participant à l'opération Anniversaire Krys. Offre valable du 9 juin au 8 juillet 2006, non cumulable avec tout autre promotion ou avantage en cours. OPTIQUE - SURDITÉ GILLET ICI VOTRE ADRESSE TEL. Grenier 00 00 -00 00 00 - VILLE 4, Rue Docteur PONTARLIER - 03 81 39 14 35 est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Éric Boulay, escargoterie Robbe, mairie de Jougne, mairie de Métabief, Rugbyclub Plateau 25, Christian Schawlb, syndicat d’initiative vallée des deux lacs. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 e-mail : [email protected] À L’OCCASION DE VOS FÊTES : NOUVEAU SANS OUBLIER NOS GLACES EN POTS MÉLI MÉLO EN 1/2L ET 1L* : CRÈME GLACÉE ET CERISE AMARENA. CRÈME GLACÉE ET PÂTE À TARTINER. CRÈME GLACÉE ET CARAMEL. VANILLE, CHOCOLAT, PISTACHE, FRAISE, FRAMBOISE, MANGUE, PASSION, NOIX DE COCO, MELON, FIGUE, GRIOTTE, ABRICOT, KIWI, GOYAVE. VENEZ DÉCOUVRIR NOTRE GAMME DE MACARONS GLACÉS* LES ENTREMETS GLACÉS*: CRÈME GLACÉE AU LAIT D’AMANDES, SORBET PÊCHE CANNELLE, CRÉMEUX DE CHAMPAGNE ROSÉ. TARTINE RUSSE, SORBET MELON, SORBET DE RÉDUCTION DE VIN ROUGE ÉPICÉ, MOUSSE GLACÉ CANNELLE. CRÉME GLACÉE PISTACHE, SORBET FIGUES AU BAUME DE MODÈNE, BISCUIT GLACÉ AUX AMANDES CRISTALLISÉES. GLACE CHOCOLAT NOIR CARAÏBE, SORBET MANDARINE, CRÉMEUX CARAMEL POMME TATIN. NOS GLACES AU CORNET* : GLACE VANILLE/CASSONADE, PARFAIT GLACÉ DE VANILLE, CHOCOLAT, PISTACHE, FRAISE, FRAMBOISE, CRÈME GLACÉE PURES NOISETTES TORRÉFIÉES, MANGUE, PASSION, NOIX DE COCO, MELON, FIGUE, GRIOTTE, ABRICOT, KIWI, GOYAVE. HORAIRES D’OUVERTURE du mardi au vendredi de 7h à 13h et de 15h à 19h, le samedi de 7h à 19h non stop et le dimanche matin de 7h à 12h30 CACAHUÈTES SALÉES ET CARAMEL COULANT. SORBET ABRICOT AUX 4 ÉPICES, CRÉMEUX DE FRUITS ROUGES AU VIN CUIT. 8, rue de la Gare - 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 25 - E-mail : [email protected] *Glaces et macarons glacés disponibles à partir du 10 juin ANNIVERSAIRES, BAPTÊMES, COMMUNIONS, MARIAGES... ...LE CHEF EST À VOTRE ÉCOUTE POUR RÉALISER VOTRE PIÈCE MONTÉE SELON VOS DÉSIRS. 4 L’ÉVÉNEMENT Multiplexe(s) cinéma à Pontarlier : ENFIN LA VÉRITÉ Espace Pourny Planet Loisirs Planet Ciné Le projet soutenu par Publipresse se situe aux Grands-Planchants, entre le complexe “Planet loisirs” et l’Espace Pourny. L’AFFAIRE DES MULTIPLEXES Tentatives de rapprochement Quel cinéma veut-on pour Pontarlier ? Aujourd’hui, deux projets de multiplexes cinématographiques sont actuellement à l’étude à Pontarlier. Les élus auront à juger lequel des deux apportera le plus au bassin pontissalien et à l’économie du Haut-Doubs. Comment en est-on arrivé là ? l y a près de deux ans, au sein du groupe Publipres- présenté tour à tour son projet devant les élus du conseil se, est née l’idée de créer sur le Haut-Doubs un mul- municipal de Pontarlier et de la Communauté de Comtiplexe cinématographique. Cette société, fondée il y munes du Larmont. Lors du vote devant la commission a dix ans à Morteau par des entrepreneurs du Haut- départementale d’équipement commercial (qui comprend Doubs, ajoutait avec ce projet une corde complémentai- sept votants), la ville de Pontarlier a approuvé par 17 re à ses activités basées sur la communication (presse voix le projet porté par Publipresse (L’Olympia n’a recueilli de proximité, organisation de spectacles…). Cet ambi- que 6 voix). En C.C.L., c’est le projet de l’Olympia qui l’a tieux challenge était aussi lié à la volonté de Publipres- emporté avec 11 voix contre 9 à Planet Ciné. Mais aucun se de renforcer l’attractivité du Haut-Doubs, une terre des deux dossiers n’a été entièrement validé lors de la à laquelle La Presse Pontissalienne doit son développe- commission départementale réunie en préfecture le 8 mars dernier, n’ayant pas obtenu les 4 “oui” nécessaires - le ment. Le 8 juillet 2005, une fois ce dossier de multiplexe fice- projet Olympia n’en a obtenu qu’un, contre trois pour Planet Ciné. Les élus ont voté sur la perlé, les responsables de Publipresse sont allés, par souci de transparence, à la renLe rapprochement tinence économique des deux projets, faisant fi de toutes considérations particontre de Brigitte Lonchampt, responsouhaité est sanes. sable du cinéma Olympia, pour lui expoEn parallèle à ce débat autour du futur ser leurs intentions. Suite à ces premières rencontres est né un projet de collabora- devenu impossible. multiplexe à Pontarlier, une vaste campagne d’opinion a été lancée dans Pontion entre les dirigeants de Publipresse et les responsables du cinéma Olympia. Au fil des semaines, tarlier sur la base d’éléments d’information forcément le projet de rapprochement se précise. Convaincu que le tronqués puisqu’ils émanaient uniquement des responmeilleur dossier s’appuyait sur un seul et même projet, sables de l’Olympia, relayés par le quotidien local (voir les deux parties engagent des discussions rapprochées. pages 6 et 7). À cette époque, seul la société Publipresse disposait d’un Aujourd’hui, ce débat n’aurait certainement pas lieu terrain sur le bassin de Pontarlier pour répondre aux d’être si la responsable de l’Olympia avait su prendre le train des multiplexes en marche. La plupart de ses normes en matière de construction d’un multiplexe. Au fil des discussions, le rapprochement souhaité est confrères en France ont su créer il y a plusieurs années devenu impossible, notamment du fait des prétentions un multiplexe moderne. Récemment encore, des possidisproportionnées de Madame Lonchampt et des consé- bilités auraient même existé au centre-ville de Pontarquences juridiques qu’aurait impliqué une association. lier - aux Épinettes par exemple. Dès lors, Madame Lonchampt a décidé de faire cavalier Enfin, personne n’est censé avoir le monopole des idées, seul en déposant son propre dossier. Depuis, deux dos- dans quelque secteur d’activité que ce soit. Les dirigeants siers coexistent - “l’Olympia” soutenu par Madame Lon- de Publipresse ont eu l’intention de la mettre en œuvre champt et “Planet Ciné” porté par Publipresse (voir page alors même que Madame Lonchampt hésitait encore sur suivante). Les élus locaux, partie prenante dans le choix la pertinence de créer un tel équipement. J.-F.H. final, ont alors auditionné les deux parties, chacune ayant I Actuellement sur Pontarlier, deux projets de multiplexes cinématographiques sont en discussion. La société éditrice de La Presse Pontissalienne est directement impliquée dans ce dossier dans la mesure où cette société, le groupe Publipresse, est l’un des deux porteurs de projet. L’autre est soutenu par les responsables du cinéma Olympia. Jusqu’ici, La Presse Pontissalienne avait décidé de ne pas traiter ce sujet dans ses colonnes, jugeant qu’étant directement partie prenante dans ce dossier, les dirigeants du journal ne souhaitaient pas “mélanger les genres”. Mais si ce mois-ci, la rédaction de La Presse Pontissalienne a choisi de sortir de la réserve qu’elle s’était assignée. Pourquoi ? Tout simplement pour contrebalancer la vaste campagne de désinformation lancée par la responsable de l’Olympia et maladroitement relayée par le quotidien l’Est Républicain. Ces circonstances obligent La Presse Pontissalienne, bien malgré elle, à cet exercice rédactionnel peu commun. Au nom d’une certaine idée de la vérité. Qui est Publipresse ? Créé en 1996, le Groupe Publipresse s’articule autour de cinq sociétés qui rayonnent chacune sur des secteurs d’activité différents mais complémentaires : la presse écrite et la radio, la communication, l’édition, la commercialisation d’espaces publicitaires et l’organisation de spectacles. LA PRESSE PONTISSALIENNE C’EST À DIRE Création 1999 Journal d’information locale payant - Périodicité : mensuelle - Tirage : 7 000 exemplaires Création 1996 Journal d’information locale gratuit - Périodicité : mensuelle - Tirage : 23 500 exemplaires - Diffusion : cantons de Pontarlier, Mouthe, Levier, Vercel, Montbenoît et Nozeroy. - Diffusion : cantons de Morteau, Maîche, Le Russey, Pierrefontaineles-Varans et Montbenoît. ARÉA ORGANISATION Création 2002 Organisation de spectacles à Villers-le-Lac, Frasne et Pontarlier Spectacles organisés : Michel Leeb, Mimie Mathy, Serge Lama, Cirque de Moscou sur glace, Chœur de l’Armée Rouge, Michel Fugain, Les Choristes, La Madeleine Proust… Éditeur de : Doubs Agricole,Terres jurassiennes,Val de Morteau de A à Z, Pontarlier de A à Z… LA PRESSE BISONTINE Création 2000 Journal d’information locale payant - Périodicité : mensuelle - Tirage : 8 000 exemplaires - Diffusion : Communauté d’agglomération du Grand Besançon. Près de 20 000 spectateurs BESANÇON MÉDIAS DIFFUSION SOCIÉTÉ PONTISSALIENNE DE CINÉMA Création décembre 2005 Exploitation d’un cinéma multiplexe. Création 2003 Régie publicitaire Activité : commercialisation d’espaces publicitaires pour la presse, la radio et le cinéma L’ÉVÉNEMENT 5 I MPLANTATION Pourquoi la zone des Grands Planchants ? “Planet Ciné”, un projet ambitieux sur un site idéal Le multiplexe de cinéma “Planet Ciné” se situerait juste entre l’Espace Pourny et le complexe “Planet Loisirs”. L’ensemble de ces équipements permettrait de créer un pôle de culture et de détente cohérent et unique en son genre. l n’y a pas de hasard, ni dans le choix du nom du multiplexe, ni dans le choix de son emplacement. Il n’y a pas de hasard, mais bien une volonté de créer à Pontarlier un espace de loisirs dont la cohérence et la diversité des activités proposées feraient de lui un des principaux sites de détente et de culture, du Grand Est et de la Suisse voisine. Comment ? Le cinéma serait donc construit sur la zone des Grands Planchants, dans la continuité de Ducky Kart, complexe qui vient de changer de nom pour s’appeler “Planet Loisirs”. Cette nouvelle dénomination voulue par son directeur Fabian Faivre est le point de départ à une évolution prochaine de cet espace de détente, qui en plus d’abriter déjà une piste de karting et un bowling, regrouperait sous un même toit, un nouveau restaurant et une discothèque. Le multiplexe viendrait compléter I idéalement ce panel d’activités. Des passerelles seraient inévitablement créées entre les deux sites. Dans le même temps, le cinéma prendrait le nom de “Planet Ciné” pour donner une identité forte et pérenne à l’ensemble de ce complexe. Mais un autre atout a motivé Publipresse à se décider pour cet emplacement : c’est la proximité de l’Espace Pourny, salle de spectacle incontournable dans le Haut-Doubs. En effet, la complémentarité de ces équipements aussi proches les uns des autres aux Grands Planchants doterait Pontarlier d’un pôle de culture et de loisirs unique en son genre. Par ailleurs, les disponibilités foncières dans ce secteur laissent espérer que d’autres activités de loisirs puissent s’installer et ainsi conforter cet ensemble dans sa vocation première. Il y a donc une logique dans ce projet d’aménagement du territoire. Les caractéristiques techniques e cinéma nouvelle génération porté par Publipresse comprend 6 salles pour 964 fauteuils, 169 places de parking nouvelles - le total des places disponibles sur ce secteur dépasse les 400 - et un nombre d’entrées prévu entre 170 000 et 210 000 par an sur les 3 premières années. Le coût de ce complexe s’élève à 3,5 millions d’euros hors taxes, un investissement adapté au potentiel du bassin et économiquement réaliste. La réussite de ce multiplexe qui offre toutes les qualités de confort et d’écoute, ne se limite pas à la projection de films mais tiendra dans sa capacité à ouvrir ce lieu et à tisser un maillage étroit avec le monde associatif et culturel, afin de bâtir un véritable projet avec les forces en présence. C’est la raison pour laquelle des démarches ont été entreprises avec des acteurs locaux, comme Pierre Blondeau du ciné-club Jacques-Becker (voir page 7). C Espace POURNY Retrouvez l’animation en images de synthèse du projet Planet Ciné sur http://www.mauvaisesgraines.com/planetcine Une trentaine de nouveaux emplois en jeu La création d’un multiplexe à Pontarlier par la société Publipresse est synonyme de créations d’emplois. Tout d’abord, Publipresse déplacerait son siège de Morteau à Pontarlier, soit onze emplois. R ÉACTION Le multiplexe en lui-même générerait dix nouveaux emplois (équivalents temps plein) nécessaires au bon fonctionnement de la structure. Plus globalement, le développement du complexe Planet Loisirs (avec les projets de discothèque, en plus du restaurant, karting et bowling) engendrerait à son tour la création de dix autres emplois (équivalents temps plein). Le cas échéant, ce serait donc 30 nouveaux emplois qui seraient créés sur le site des Grands Planchants. Le responsable de Planet Loisirs Fabian Faivre : “Il y a une complémentarité indiscutable avec un cinéma” La Presse Pontissalienne : Vous êtes à la tête de Planet Loisirs, un complexe en développement. Quel intérêt voyezvous à ce que soient concentrées aux Grands Planchants plusieurs activités de loisirs ? Fabian Faivre : Je trouve important pour Pontarlier et le Haut-Doubs d’avoir une concentration de loisirs dans un même lieu. L’intérêt est pour les gens qui peuvent profiter d’activités différentes de détente, centralisées à un même endroit sans avoir à reprendre leur voiture à chaque fois. Il y a donc une complémentarité et une homogénéité indiscutable entre Planet Loisirs et un multiplexe de cinéma. On peut imaginer que les gens viennent à une séance de cinéma et choisissent ensuite de poursuivre la soirée au restaurant ou au bowling. Je citerais en exemple Audincourt, où depuis que le cinéma s’est installé à côté du bowling, la fréquentation dans les deux structures progresse (N.D.L.R. : la hausse concernant le bowling atteint jusqu’à 10 %). Aujourd’hui, notre concept Planet Loisirs est unique en France. Notre clientèle est régionale, mais elle vient aussi de Suisse (Lausanne ou Genève), de Lyon, de Dijon ou de Belfort. Elle trouve ici du jeu, un vrai restaurant, un karting, un bowling, un bar et la possibilité d’organiser des séminaires. Nous envisageons d’étendre aujourd’hui le complexe à une discothèque. Ce projet est pour l’instant en attente. Nous voulons savoir si le cinéma se fera. Je ne peux en tout cas que me battre pour que des activités de loisirs se développent sur un même site aux Grands Planchants. Zone Primaire Zone Secondaire Zone Tertiaire Zone 1 : 34 000 habitants à moins de 15 min de Pontarlier, Zone de chalandise d’un cinéma traditionnel Zone 2 : 100 000 habitants à moins de 30 min de Pontarlier Zone de chalandise d’un cinéma multiplexe Zone 3 : Plus de 500 000 habitants à 2 h de Pontarlier Zone de chalandise estimée d’un complexe de loisirs 6 L’ÉVÉNEMENT C.D.E.C. L’EST R ÉPUBLICAIN Première décision le 8 mars Le quotidien soutient l’Olympia La ville de Pontarlier L’insoutenable a voté pour “Planet Ciné” légèreté de l’Est ! La majorité municipale de Pontarlier a affiché son soutien au projet de multiplexe présenté par la société Publipresse. e 8 mars, la commission d’équipement commercial (C.D.E.C.) s’est réunie en préfecture pour donner un avis favorable ou non à la création d’un multiplexe à Pontarlier. Siègent à cette commission un représentant de la ville de Pontarlier, de la ville de Morteau, de la Chambre de métiers, de la Chambre de commerce et de l’industrie du Doubs, de la communauté de communes du Larmont (C.C.L.), des consommateurs et du comité consultatif de la diffusion cinématographique. Pour créer un multiplexe, il faut obtenir au moins quatre voix favorables au sein de cette C.D.E.C. À la suite du vote, le projet de Brigitte Lonchampt, exploitante du cinéma l’Olympia, a obtenu une seule voie favorable, celle de la C.C.L. Alors que le projet “Planet Ciné” en a obtenu trois dont celle de la Ville de Pontarlier, de la Ville de Morteau et de la Chambre de métiers. Comme le projet “Planet Ciné” n’a pas obtenu les quatre voix nécessaires, la société Publipresse a déposé un nouveau dossier en C.D.E.C. qui sera examiné le 22 juin. L Pourquoi ont-ils soutenu “Planet Ciné” ? La municipalité de Pontarlier a soutenu “Planet Ciné” car elle a jugé ce projet porteur et ambitieux pour la ville. C’est en effet l’occasion unique de créer sur un même lieu un complexe de loisirs cohérent, proche de l’Espace Pourny, associant karting, bowling, restauration, et prochainement discothèque et multiplexe de cinéma, avec à la clé la création de 30 emplois. Cette décision de soutenir “Planet Ciné” a été prise lors d’une réunion de la majorité municipale, à laquelle siégeaient 23 conseillers. Le vote s’est fait à bulletin secret. 17 personnes ont soutenu le projet “Planet Ciné” et seulement 6 celui de Madame Lonchampt. 1 La Ville de Morteau a soutenu “Planet Ciné” pour favoriser l’évolution d’une entreprise locale, au sein de laquelle elle a reconnu un projet de développement culturel structurant pour le Haut-Doubs. Elle a eu également l’assurance de “Planet Ciné” que des animations communes seraient créées entre Pontarlier et Morteau dans le cadre de rencontres de cinéma. 2 3 La Chambre de métiers a soutenu le projet “Planet Ciné” car elle l’a jugé meilleur que celui de l’Olympia. Quand L’Est Républicain vous désinforme Nous avons sélectionné des extraits des différents articles publiés dans l’Est Républicain depuis plusieurs mois. Ces articles ne peuvent qu’aboutir à tromper le lecteur sur les enjeux de ce dossier. Voici de quoi rétablir une vérité un peu plus objective. FAUX ans son rapport d’instruction concernant le Cinéma Olympia, la D.R.A.C. (direction régionale des affaires culturelles) écrit : “En 2004, la programmation de films d’art Extrait de L’Est et essai a nettement diminué sur l’Olympia, conduisant le C.N.C. Républicain du 03/02/06 (centre national du cinéma) à réduire à 1 000 euros sa subvention au souhaitable bien que cette option lieu de 8 000 euros. Un dévelop- ne soit pas choisie dans le projet pement du cinéma d’art et d’es- multiplexe de Brigitte Lonchampt.” sai sur Pontarlier serait tout à fait D FAUX epuis plusieurs années, Publipresse est impliqué dans le monde du cinéma avec l’organisation de nombreuses avant-premières, la gestion des programmes de la Fête du cinéma et de la billetterie pour plusieurs multiplexes de FrancheComté. Quelle vision réductrice de l’économie qui interdit à une entreprise d’être polyvalente en se positionnant sur plusieurs secteurs d’activité, complémentaires de surcroît ! Par ailleurs, personne ne remet en cause la compétence de Publi- D Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06 FAUX Évolution des entrées à Besançon depuis 1999 Année Entrées Progression par rapport à 1999 Pas de Multiplexes à Besançon 1999 627 700 Ouverture du 1er Multiplexe Mégarama (21/12/99) 2 000 858 400 + 36 % 2001 980 800 + 56% 2002 957 000 + 52% 2003 896 000 + 42% Ouverture du 2ème Multiplexe Beaux-Arts (26/11/03) 2004 1 092 300 +74% ouverture des deux multiplexes a généré 74 % d’augmentation de la fréquentation. Nous sommes donc très loin des 4 % d’augmentation annoncés dans l’Est Républicain ! Ces L’ chiffres correspondent à la moyenne nationale. En effet, l’ouverture de multiplexes s’accompagne généralement d’une augmentation entre 60 et 160 % de la fréquentation. (Tableau ci-après) Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06 presse qui, à travers sa filiale “Aréa Organisations”, organise des spectacles à l’Espace Pourny depuis son ouverture. Michel Fugain, Serge Lama, Le Cirque de Moscou sur glace, la Madeleine Proust, les Choristes, tous ces spectacles organisés par Publipresse ont fait salle comble. C’est une preuve supplémentaire de l’implication de Publipresse dans la vie locale. Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06 Ville Entrées AVANT Entrées APRÈS Progression Multiplexe Multiplexe Libourne 145 488 264 245 +82% Bourgoin-Jailleu 149 408 398 647 +167% Haguenau 165 000 290 000 +76% Vienne 152 598 328 806 +115% Sallanches 146 902 300 231 +104% La Roche-sur-Yon 237 663 454 532 +91% La rédaction locale de l’Est Républicain affiche un parti pris qui pollue le débat des élus qui étaient amenés à choisir entre deux projets d’implantation de cinémas multiplexes à Pontarlier. epuis le mois de février, l’Est Républicain a publié 7 articles sur “les deux projets de cinémas multiplexes en concurrence” à Pontarlier. L’un est initié par Brigitte Lonchampt, l’actuelle exploitante du cinéma l’Olympia. L’autre, “Planet Ciné”, est porté par le groupe indépendant Publipresse basé à Morteau, éditeur du mensuel La Presse Pontissalienne. Par respect pour ses lecteurs, un traitement objectif de cette information impliquait de la part de la rédaction locale de l’Est Républicain qu’elle prenne soin de contacter les deux porteurs de projet afin de présenter les tenants et les aboutissants de chaque dossier. Libre à elle ensuite d’apporter des commentaires sur la base d’éléments précis, avérés, vérifiés, et au lecteur de se forger sa propre opinion. Or jamais la rédaction locale de l’Est Républicain ne s’est approchée de la société Publipresse pour obtenir des renseignements sur le projet “Planet Ciné.” Elle a affiché dès le départ son parti pris pour l’exploitante de l’Olympia. C’est cette insoutenable position du quotidien régional qui amène aujourd’hui La Presse Pontissalienne à sortir du devoir de réserve qu’elle s’était imposé jusqu’à présent pour une double raison. D’abord La Presse Pontissalienne voulait éviter qu’on la taxe d’user de son influence médiatique pour assurer la promotion de son projet “Planet Ciné” au détriment de l’Olympia. Cette ligne de conduite devait permettre ensuite aux instances politiques locales (municipalité, communauté de communes du Larmont…), d’étudier avec sérénité la pertinence des deux projets, de les juger sur le fond, avant de se prononcer en faveur de l’un d’eux. Mais la fronde de l’Est Républicain nous impose de rétablir cette fois-ci un certain nombre de vérités dans cette affaire et couper court - enfin - à cette campagne de désinformation. La mascarade n’a que trop duré. D Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06 Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06 Inexact La société Publipresse est une entreprise 100 % Haut-Doubs dont les bureaux sont à Morteau. Drôle de raccourci que de considérer Publipresse comme une entreprise extérieure au HautDoubs ! Publipresse édite plusieurs journaux de proximité dans le Doubs : le journal C’est à dire entre Morteau et Maîche, La Presse Pontissalienne sur le HautDoubs forestier, La Presse Bisontine sur Besançon et son agglomération, le Doubs Agricole diffusé auprès de tous les agriculteurs du département et a notamment édité plusieurs ouvrages consacrés au HautDoubs comme le livre de photos “Pontarlier de A à Z”. Extrait de L’Est Républicain du 26/03/06 Par l’intermédiaire de ses publications, Publipresse est devenu un ambassadeur d’envergure de la vie économique, culturelle, associative et sportive du Haut-Doubs. Cette entreprise est notamment un partenaire privilégié des commerçants pontissaliens et de leurs différentes actions (carte Altitude avec les commerçants de Commerce Pontarlier Centre et du faubourg Saint-Pierre, chasse aux œufs, club affaires de Pontarlier…). L’ÉVÉNEMENT 7 COMPARAISON Pas de cinéma à côté du Macumba “Les élus s’en mordent les doigts” Il y a une dizaine d’années, les élus de Neydens en Haute-Savoie n’ont pas souhaité que le cinéma Gaumont s’installe à proximité de la plus grande discothèque du monde. Un regret. e Macumba, avec ses 17 salles et ses 7 restaurants, est le premier centre de loisirs de nuit au monde ! Sa fréquentation moyenne est de 6 000 personnes par week-end. Elle est passée à 4 000 depuis que le complexe de Neydens (à quelques kilomètres de Genève) a brûlé il y a un an, ce qui néces- L R ÉACTION IMPOSSIBLE ompte tenu des surfaces demandées pour le cinéma en lui-même et les parkings, une surface minimale de 8 000 m2 est requise pour construire un multiplexe. À ce jour, aucune surface de cette importance n’existe sur le centre-ville pontissalien. L’information est confirmée par Patrick Genre, maire de Pontarlier : “Les projets de multiplexes cherchent à sortir du centre-ville pour avoir des places privatives de parking notamment. Je mets quiconque au défi de trouver près de 10 000 m2 disponibles au centre-ville.” Le débat lancé par l’opposition champs, la commune voisine située à 1 km, qui a donné son feu vert à ce projet. Il y a donc à Archamps 12 salles de cinéma. Au regard de l’attractivité de ce complexe, le Macumba est allé construire deux restaurants à proximité. “Les élus de Neydens ont laissé filer l’opportunité du Gaumont. Mais quand ils ont vu les retombées qu’il y avait pour Archamps, ils s’en sont mordu les doigts” indiquent les dirigeants de la discothèque. La municipalité de Neydens a visiblement retenu la leçon. Elle ne fera pas deux fois la même erreur. La preuve, elle a donné l’autorisation à un complexe aquatique de s’implanter juste à côté du Macumba. Le centre devrait être opérationnel en 2008. Le Macumba conclut : “C’est une évidence, plus on multiplie les structures de loisirs à un même endroit, plus on attire du monde. Au final, le bénéfice est pour l’ensemble du commerce.” Une figure du cinéma local Pierre Blondeau : “Nous collaborerions ouvertement” C Extrait de L’Est Républicain du 31/05/06 site toujours la fermeture temporaire d’une partie du lieu. C’est à proximité de cette discothèque tentaculaire (les clients font jusqu’à 300 km pour s’y amuser) qu’il y a une dizaine d’années, le cinéma Gaumont voulait s'implanter. À l’époque, les élus locaux ont débattu de cette question pour finalement refuser à cet investisseur de construire un multiplexe sur son territoire. Gaumont n’a pas désarmé et est allé frapper à la porte de la municipalité d’Ar- Le président du Ciné-Club Jacques-Becker ne cache sa position de voir aboutir le projet “Planet Ciné”, structure avec laquelle il pourrait collaborer dans le cadre de l’organisation des rencontres internationales de cinéma. Extrait de L’Est Républicain du 31/05/06 municipale de Pontarlier est vain. De plus, une surface foncière existait il y a quelques années sur la Z.A.C. des Épinettes, qui offrait les conditions idéales pour implanter un multiplexe. Or, cette opportunité n’a pas été saisie par Brigitte Lonchampt en son temps alors que la plupart des exploitants indépendants français se développaient en créant des multiplexes. En ce qui concerne le projet d’aménager la Maison Chevalier en cinéma comme l’a proposé Liliane Lucchesi, de l’opposition à Pontarlier, l’idée s’avère totalement irréaliste. De surcroît, comme l’a justement fait remarquer le conseiller municipal Bertrand Guinchard, “aucun des protagonistes n’a émis le soin de s’installer à la maison Chevalier !” Pire : avant d’émettre cette proposition “farfelue”, Liliane Lucchesi n’a même pas pris soin de consulter les porteurs de projets, en tout cas pas Publipresse. Rappelons aussi qu’à Besançon, le multiplexe de centre-ville Marché Beaux-Arts, né de la réhabilitation des anciennes halles, a vu son coût de construction augmenter de 30% à cause des contraintes de centre-ville. a Presse Pontissalienne : Vous soutenez le projet “Planet Ciné” qui propose le cas échéant, un rapprochement avec le ciné-club Jacques-Becker. Que peut vous apporter cette collaboration ? Pierre Blondeau : Nous sommes tout prêts à cette col- L laboration, car nous avons beaucoup de problèmes aujourd’hui pour la réservation de la salle Jean Renoir car elle est souvent occupée. Depuis deux ans, la Ville a mis en place un programme culturel au théâtre qui est désormais constamment occupé. Cela nous pose des difficultés dans l’organisation des rencontres internationales de cinéma et de la biennale du film d’animation. Par exemple, le réalisateur Robert Guédiguian doit venir à Pontarlier en septembre pour présenter six films pendant un week-end. Mais à cette période de l’année, la salle Jean Renoir est déjà totalement réservée. On peut difficilement continuer dans ces conditions. Si le projet “Planet Ciné” se concrétisait, nous collaborerions ouvertement avec cette structure. Nous pourrions imaginer de mettre en place une convention pour que les réalisateurs soient accueillis à la fois au théâtre et au multiplexe pour une séance, dans le cadre des rencontres de cinéma. Je vois aussi l’intérêt du spectateur derrière tout cela, qui pourrait assister dans les meilleures conditions de confort et d’écoute à ces rencontres si elles se déroulaient en partie dans ce nouveau multiplexe. 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GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 Génération Star’Ac LE DOSSI E R Le dossier 9 À la découverte des plus étonnantes demeures du Haut-Doubs Qu’elles soient singulières où cossues, anciennes ou modernes, en bois ou en pierre, d’architecture élaborée ou d’une simplicité remarquable, on retrouve dans le Haut-Doubs toute cette disparité et toute cette richesse dans l’habitat. Il suffit de sillonner la région pour observer que des propriétaires ont pris le temps de penser leur projet de construction pour sortir à la fois du cliché traditionnel de la ferme comtoise, ou de la maison standardisée que l’on retrouve dans la plupart des lotissements. Du Val de Mouthe à Maîche en passant par le bassin pontissalien et le Val de Morteau, la rédaction de La Presse Pontissalienne est allée à la rencontre de ces propriétaires qui ont tous un lien affectif avec la demeure qu’ils habitent. Ils l’ont souvent pensée seuls, ou en faisant appel à des professionnels. Dans tous les cas, elle correspond à leurs envies, à leur tempérament à leur manière de vivre. Pour respecter l’anonymat de certaines personnes rencontrées, nous avons délibérément changé leur nom (dans deux des articles) sans préciser non plus la localisation des maisons. Gan Assurances - Transjurassienne un partenariat reconduit jusqu’en 2008. Gan Assurances, assureur de la TRANSJURASSIENNE et ses trois agences locales de PONTARLIER (Jean-Pierre BAVEREL et Maurice CHARBERET), ST CLAUDE (Muriel PELISSIER) et ARBOIS (Gérard BAUMANN) ont reconduit jusqu’en mars 2008 leur partenariat avec TRANS’ORGANISATION pour soutenir la TRANSJURASSIENNE. Ce partenariat privilégié a été officialisé au terme d’une visite surprenante et intéressante dans les caves d’André et Mireille TISSOT de MONTIGNY LES ARSURES. Par ailleurs, l’équipe GAN Assurances qui a placé 7 de ses concurrents dans les 100 premiers de la TRANSJURASSIENNE le 12 février 2006, sera au rendez-vous le 11 février 2007 pour relever et améliorer ce défi. À suivre... 29, rue Eiffel PONTARLIER 03 81 46 54 60 Le dossier 10 PONTARLIER 17 pièces Prestation rapide et soignée Z O Une maison bourgeoise AT phe o ème P t de la fin du XIX siècle is r h Devant le 25, rue de Besançon à Pontarlier, quel passant C ne s’est pas pris à rêver de vivre dans cette belle demeure construite comme tant d’autres de son époque en pierre de Vuillecin, ce qui lui confère un cachet indéniable. utre son aspect qui lien, maire de la ville en 1882 s’inscrit dans la conti- qui en prend possession avec nuité de l’architec- son frère Félix-Augustin, notaiture du XIXème siècle, re. Tous deux n’ayant pas de descendance, le patricette demeure présente entre autres La bâtisse moine échoit à leur sœur Marie, épouse caractéristiques celle d’appartenir à la comprend d’un dénommé Sauget qui tenait une même lignée familiale. Elle fut construite 17 pièces. mercerie à Besançon. L’héritage est transen 1880 sur les plans de l’architecte Émile Pompée mis à leur fille Marie-Élisaqui fut le premier résidant. beth, épouse Bullet, puis à Comme son père Louis Pom- Henriette Bullet, leur fille pée, Émile a été architecte de unique qui se maria avec André la ville à partir de 1863. Il a Borel, directeur des établisconçu notamment le kiosque sements Pernod. Ils ont deux du Cours (1884) et les anciens enfants dont Élisabeth qui abattoirs (1885). Apparem- unit sa destinée à Guy Girarment faute de pouvoir hono- dot, inspecteur des impôts à rer toutes ses traites, il cède Pontarlier. ce bien à son beau-frère Jose- Le couple donne naissance à ph Pillod, hôtelier pontissa- deux garçons, Charles décédé O en 1964 et Yves, l’actuel propriétaire. “Cette maison n’a eu qu’un seul usage professionnel à l’époque d’Émile Pompée qui aménagea son cabinet d’architecture au rez-de-chaussée. Elle abritait deux voire trois générations sous un même toit”, précise Yves Girardot qui occupe aujourd’hui les lieux avec son épouse Christiane et le plus jeune de leurs trois fils. La bâtisse comprend 17 pièces réparties en deux appartements d’environ 130 m2. À l’arrière et sur l’aile gauche, s’étend un joli parc arboré de 43 ares. La propriété intègre également un bâtiment annexe où se trouvaient autrefois les écuries, la chambre à lessive et le bûcher. F.C. CHARPENTE-COUVERTURE-ZINGUERIE-TERRASSE BOIS-DIVERS... 25650 Ville-du-Pont Tél.: 06 72 73 02 03 PONTARLIER Avenue de l’Armée de l’Est Un témoignage de la colonisation helvétique Située au 7, Avenue de l’Armée de l’Est à Pontarlier, cette plantureuse propriété a été construite pour loger la famille de Joseph Husi, un industriel suisse venu à Pontarlier en 1893 fonder la Tricoterie. n volume, c’est probablement l’une des plus imposantes maisons d’habitation de la ville. Sa construction - elle fut achevée en 1900 - coïncide avec une période d’industrialisation particulièrement prospère de Pontarlier que les historiens locaux ont baptisée “la colonisation helvétique”. Après le La maison a renforcement des été achevée tarifs douaniers en 1900. en 1892, nombre d’industriels suisses vont en effet venir créer des usines sur le territoire français et notamment à Pontarlier. Joseph Husi figure parmi les premiers d’entre eux. Il fonde en 1893 la Tricoterie, implantée d’abord rue des Écorces avant que ne soit construite l’usine du Toulombief. D’autres de ses compatriotes suivront son exemple, Zurcher et Luti (ZL) en 1902, Édouard Dubied en 1910, Nestlé en 1918… Spécialisés dans la confection de sous-vêtements, les Tricotages Mécaniques emploieront plusieurs centaines d’ou- E vriers. L’entreprise développera des ateliers à Ornans, Levier, Huningue, Sainte-Savine. Intégrée dans un vaste parc, la demeure fut ensuite transmise à l’une de ses trois filles qui épousera Stéphane Chabod, lequel a repris la direction de la société après le décès du fondateur. Son fils Alain lui succédera. La propriété appartient désormais à sa fille Sylvie Chabod, épouse Morel. Touchée par la crise textile des années soixante-dix, la Tricoterie fermera définitivement ses portes en 1992. Une grande partie de l’usine n’existe plus, le reste a été réhabilité pour accueillir aujourd’hui le complexe sportif Pierre de Coubertin. Cette belle demeure abritait la famille du fondateur des Tricotages Mécaniques. Elle appartient aujourd’hui à ses descendants. VOTRE MAISON EST UNE RÉFÉRENCE Yves Girardot est l’unique héritier de cette belle demeure bourgeoise. Zoom Site : www.hautdoubscreerbatir.fr La pierre de Vuillecin a plupart des édifices publics et des habitations anciennes de la ville ont été construits avec des pierres extraites des carrières exploitées jadis près du Drugeon sur les communes de Vuillecin et Dommartin. De teinte jaune, cette pierre assez L tendre présentait l’avantage de ne pas éclater au gel. “On l’a beaucoup utilisée car elle était relativement facile à débiter manuellement à la scie. C’est le ciment qui a “tué” cette pierre douce qu’on retrouve pratiquement dans 90 % des maisons de la Grande rue de Pontarlier. Comme elle était assez friable, elle résistait mal à l’humidité. Tous les soubassements sont donc réalisés en pierre dure provenant d’autres carrières situées également du côté de Vuillecin et Dommartin”, indique Michel Sobritz qui s’est beaucoup intéressé au sujet. MAISONS CLÉS EN MAINS CONSTRUCTIONS TRADITIONNELLES ÉTUDE ET DEVIS GRATUITS GARANTIES TOTALES 22 av. Charles de Gaulle 25500 MORTEAU 03.81.67.49.03 DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITE NOM :.................................................................... ADRESSE :............................................................ ............................................................................. VILLE:...............................TEL.:............................ 80 rue de Besançon 25300 PONTARLIER 03.81.39.70.30 Le dossier PLATEAU DE MAÎCHE 11 Le regret de l’environnement Maison audacieuse, mais sous le regard des autres La maison d’architecte de Lionel et Sophie est chaleureuse et fonctionnelle. Mais le choix des vastes baies vitrées n’est guère compatible avec le lotissement qui les entoure. extérieur, la maison est simple. Seules les baies vitrées en façade sont un signe distinctif des autres constructions dans ce village du Plateau de Maîche. “Si c’était à refaire, nous ne bâtirions pas une maison comme celle-ci en lotissement” regrette Sophie. Elle ajoute : “Au départ ce qui nous a motivés à nous installer, ici c’est la proximité des services. Et puis c’était peut-être mieux également pour les enfants.” Les vastes ouvertures qui offrent la vue sur les monts du Haut-Doubs au second plan sont en effet guère compatibles avec la proximité du voisinage, qui plonge directe- D’ La verrière s’étire sur toute la hauteur de la maison et fonctionne en puits de lumière pour la mezzanine et le séjour. totalement différent de ce que nous attendions” raconte Sophie. Pour le couple, la lumière devait être le point de départ à la réflexion architecturale. “Il n’y a déjà pas beaucoup de soleil dans le ment dans l’intimité du quo- Haut-Doubs, il fallait une maitidien de ces particuliers. son qui ouvre sur l’extérieur.” “Nous n’imaginions pas vrai- C’est réussi. Cuisine, salon et ment ce qu’était un lotisse- séjour sont entièrement vitrés. ment.” C’est le risque de ces La verrière s’étire jusqu’à l’étachoix architecturaux auda- ge, ce qui donne de la clarté cieux. Car en dehors de sa à la mezzanine mansardée, et fonctionne en puits situation géographique, cette mai“Le projet de lumière sur l’ensemble du séjour. son bien exposée est “Les fenêtres sont en attachante et sort était aluminium (à l’extédes standards des constructions tra- totalement rieur) elles n’imposent donc aucun ditionnelles qui foidifférent.” entretien, et en bois sonnent dans les (à l’intérieur) ce qui lotissements. Lionel et Sophie ont pris l’op- donne un aspect chaleureux” tion de l’architecte plutôt que poursuit Sophie. celle du constructeur pour réa- Dans ces proportions, cette liser leur projet. Lionel avait maison de 180 m2, dotée d’un déjà couché sur le papier vaste sous-sol, est à taille quelques croquis de la maison humaine. Chaque endroit est idéale correspondait au couple. chaleureux. Il n’y a pas de piè“J’avoue que nous avons com- ce trop volumineuse où l’on se mencé par aller voir un sente perdu. Pourtant, cuisiconstructeur. Nous lui avons ne, salon et séjour ne forment exprimé nos souhaits, mais le qu’un seul élément. La sépaprojet qu’il nous a proposé était ration des espaces est mar- quée par le sol et le plafond. Carrelage pour la cuisine et le séjour, parquet pour le salon, et plafond à la française pour le salon et le séjour. Les murs sont couverts d’un stucco discret de couleur beige, qui révèle le caractère marbré propre à cette matière avec subtilité. Cette harmonie est signée par un architecte d’intérieur. “Je crois qu’avant de construire une maison, il faut commencer par s’interroger sur sa manière de vivre, et sur ce qu’on va mettre à l’intérieur, avant de réfléchir à sa structure qui va figer les espaces.” Le couple a poussé la réflexion dans les moindres détails, du choix des matériaux comme le verre et le bois, et des couleurs. Les ambiances, la fonctionnalité, la distribution des pièces, correspondent aux souhaits de Lionel et Sophie. L’architecte a visé juste. “Pour être honnête, passer par un architecte implique des coûts supérieurs à ceux des constructeurs” prévient-elle. La personnalisation de son habitat a un prix, près du double dans ce cas précis. Mais le résultat est là. T.C. Publi-information Les MOBIfiables, le mobilier adaptable à vos envies Vous voulez agencer votre intérieur avec goût grâce à un concept 100 % original ? Alors sortez des sentiers battus et poussez la porte des MOBIfiables, à deux pas de la porte Saint-Pierre. a première impression qui se dégage de l’endroit est la gaîté : une foison de couleurs et de tons chauds qui s’imbriquent à merveille. La deuxième impression est celle du bon goût : la pureté des lignes des meubles assortie à une décoration en parfaite harmonie. Bienvenue aux MOBIfiables, le nouveau concept à la mode sur le HautDoubs. Le concept de mobi- L par le client qui pourra choisir aussi parmi une trentaine de coloris différents, observe Laurent Pourchet. C’est le concept du mobilier adaptable, réalisé sur mesure à partir d’un module de base. Nous apportons le service de l’adaptabilité et de la couleur.” Spécialisée à sa création en novembre dernier dans le dressing et la bibliothèque, Réalisé sur mesure à partir d’un module lier créé par l’équipe de Laurent Pourchet, architecte d’intérieur et gérant de la société AJ Développement, a été conçu pour s’adapter, à partir de modules, aux dimensions des clients. “Nous partons d’un produit - un coffre à deux tiroirs par exemple et nous adaptons ce concept de meubles à la taille voulue l’enseigne MOBIfiables propose désormais le leaving, le mobilier de chambre, les rangements et les meubles de séjour. De la création à la vente, tout est réalisé localement, y compris la fabrication des meubles dans l’atelier de Bians-les-Usiers. “Nous ne sommes pas négociants, insiste Laurent Pourchet. Nous sommes créateurs, fabricants et vendeurs de nos propres produits.” Dans le lumineux magasin de 180 m2 situé à deux pas du centre-ville de Pontarlier, tout est pensé pour choisir avec goût ce que sera votre futur intérieur. Le matériau transformé est le bois et le verre intègre peu à peu cerde base. taines créations. Certainement le seul magasin de meubles du Haut-Doubs à proposer ce concept de modules adaptables aux dimensions du client, les MOBIfiables répondent à toute commande dans un raisonnable délai d’une à trois semaines. Depuis l’ouverture, le bouche-à-oreille a eu tôt fait de donner à l’enseigne pontissalienne une flatteuse réputation. “C’est vrai que nous sommes en pleine progression” reconnaît Laurent Pourchet, jamais à court d’idées. “Nous sommes en train d’étudier un nouveau concept de cuisines avec des meubles modulables également, ainsi que des bureaux évolutifs à base de cubes superposables” poursuit le créateur. Le magasin les MOBIfiables, ou l’art de dépoussiérer les idées sur la décoration intérieure et l’ameublement. À découvrir. Les MOBIfiables 7, rue du Vieux Château 25300 PONTARLIER Tél. : 03 81 39 25 52 Le dossier 12 INNOVATION Une forêt autour de la maison Du verre, du bois et la sérénité en prime Cette maison établie sur trois niveaux est composée essentiellement de panneaux de verre tenus dans une structure ossature bois. L’ensemble est harmonieux. L leur sont limitées en façade. Par ailleurs, le verre a cette particularité de favoriser le réchauffement de l’intérieur de la maison quand le soleil brille. Un avantage qui peut vite devenir un enfer s’il n’y a pas une vraie réflexion préalable sur la manière de se préserver du rayonnement pour éviter de transformer l’habitat en un véritable four en été. Il faut trouver un juste équilibre. Pascal et Laurence ont travaillé sur des avant-toits pour les façades les plus exposées. Ils mesurent environ 3 mètres et sont adaptés à l’exposition et à la morphologie de la maison. Ils protègent l’intérieur du rayonnement solaire sans couper la lumière. Résultat, en été, il fait frais dans l’habitation et l’hiver la famille tire parti des rayons du soleil. “Je pense qu’il y a une dizaine d’années, il n’était pas possible d’imaginer réaliser cette maison car les matériaux n’étaient pas aussi performants. C’est l’évolution du vitrage qui nous a permis d’en arriver là.” Aujourd’hui, le couple ne reviendrait en arrière pour rien au monde. On prend vite goût à l’espace. La maison réalisée par l’entreprise Vermot de Villers-le-Lac a une architecture particulière. Elle se présente sous forme de deux demi-maisons reliées par un espace de vie. T.C. * Tarif zone sismique, hors adaptation au sol, VRD, papiers peints, teintures, moquettes. Photos non contractuelle, aménagement extérieur non compris. Offre valable jusqu’au 30/06/2006 a forêt en papier peint. bois est peinte en noir. Le choix C’était le rêve de Pascal de la couleur sombre est déliet Laurence qui ont arti- béré. “Elle s’intègre à merveille culé leur projet d’habi- avec l’univers forestier qui nous tat autour de ce thème. Après entoure” précise Laurence. cinq ans de travaux, le rêve est Néanmoins, ces grandes verdevenu réalité. Leur maison rières qui exposent la famille faite de verre et de bois offre aux regards indiscrets extéun panorama complet sur les rieurs, soulèvent un certain monts du Haut-Doubs. “Il n’y nombre d’interrogations. Tout a pas de télévision ici” remarque d’abord en termes d’intimité. Pascal avec humour. L’ouver- “Quand on se lance dans ce type de chantier, ture sur l’extérieur offre au couple le “Il y a dix ans, il faut vitrer les parties qui n’ont spectacle quotidien de la nature ce n’était pas pas de vis-à-vis” rappelle Pascal. qui se métamorpossible On peut s’interrophose au fil des ger aussi sur la saisons. S’il fallait résumer d’imaginer cela.” qualité de l’isolation, lorsque que la cette construction, on parlerait d’espace, rien que presque totalité des façades de l’espace et de la sérénité. sont vitrées. Le maître des lieux Par exemple, il n’y a pas de cloi- est clair sur cette question. Le sons entre le séjour, le salon et récent hiver qui vient de s’écoula cuisine qui casseraient le ler lui donne raison. “Les rythme intérieur de cette réa- vitrages sont très performants. lisation en trois niveaux. Par On arrive à des coefficients de ailleurs, toute la structure bois transmission thermique effiest laissée apparente. “Ce sont caces. C’est vrai que le vitrage des poteaux-poutres. C’est indis- est tout de même 30 % moins pensable de passer par ce type isolant qu’un mur traditionnel. de procédé quand on est sur des Mais il est démontré que 65 % portées aussi longues. Le bois des déperditions se font par la ne travaille pas. C’est essentiel” toiture.” remarque Pascal. L’ossature Donc les déperditions de cha- Rue de Champagne - 25300 Houtaud - Tél.: 03 81 39 54 35 Les vastes surfaces de verre obligent d’adapter les avant-toits. Ici ils font 3 mètres de long et servent aussi de terrasse couverte. La maison est vitrée sur les façades les moins exposées au regard des passants et qui offrent le meilleur panorama. 100 580 euro 659 s* 762 F FAIRE LE CHOIX D’UN CONSTRUCTEUR RÉGIONAL Venez découvrir nos nouvelles créations MAISON EXPO à visiter Secteur BESANÇON à AVANNE (300 m de la maison de retraite d’Avanne) 03.81.52.13.26 Genesis, T6, surface aménagée 101,70 m2 + garage Médaille d’or VIVRELEC 2004 Bastide, diverses versions avec un ou deux garages ros* 0 euF 4 4 112 737 558 Médaille d’or VIVRELEC 2005 Je désire recevoir une documentation gratuite : NOM : ............................................................................... ADRESSE :..................................................................... VILLE :................................................C.P. : ................... Vue arrière de la maison. à envoyer à : BATILOR BP 3093 25047 BESANÇON CEDEX LPP S23 TEL :........................................................................... .... Neptune, T6, surface aménagée 115,70 m2 + sous-sol complet Le dossier PROJET 13 Une serre de 80 m2 “Casaluce” : une maison futuriste ancrée dans la tradition locale De facture résolument contemporaine, cette splendide réalisation conçue par l’architecte Hervé Bourgeois verra bientôt le jour dans une commune du Haut-Doubs située à une quinzaine de kilomètres de Pontarlier. Mise en bouche. l’image d’un compa- rement décollé du terrain natugnon du devoir qui rel, en légère déclivité. La toiaccumule les expé- ture en zinc déborde généreuriences en vue de réa- sement à la manière du souleret liser son chef-d’œuvre, Hervé traditionnellement aménagé le Bourgeois espérait bien un jour long d’un des pignons des fermes pouvoir concrétiser un projet locales. Cet espace abrité serqui lui tenait à cœur depuis des vait généralement de réserve pour le bois de chaufannées. La chance sourit aux audacieux. Aus- Pour vivre fage. Le parti architectural si n’a-t-il pas laissé passer “l’opportunité en osmose de Casaluce consiste à utiliser une “serre de rencontrer un client avec la agricole”, corps cenqui y croit.” tral de la construction Baptisé Casaluce, ce nature. et trait d’union des projet est désormais en bonne voie d’exécution. “On deux ensembles habitables a obtenu les autorisations admi- répartis de part et d’autre. D’une nistratives nécessaires. Les surface de 80 m2, cette serre démarches ont été effectuées en offre un volume de vie suppléconcertation avec les Bâtiments mentaire équipé notamment de France.” Cette habitation d’une cheminée et d’une piscioccupera un verger au cœur ne. “Le principe est d’intégrer d’un village du Haut-Doubs. un volume extérieur dans un L’ensemble abondamment vitré intérieur. On peut en profiter est apposé sur un “socle” légè- en toute saison. Pour éviter les À LAZZERONI Alain Perspective architecturale du projet Casaluce. (Étude Hervé Bourgeois. www.rv-b.com). chaleurs estivales, le toit s’ouvre, ce qui permet de réguler la température intérieure. La serre sépare la partie jour de la partie nuit.” De larges baies vitrées équipent les deux corps d’habitation, notamment dans la partie jour qui dispose également de volets basculants en toiture pour mieux capter la lumière. Un traitement spécifique est appliqué au verre des baies qui auront la faculté de pouvoir s’occulter sur demande et servir pourquoi pas de support à la projection d’un film. “À travers ce concept, on valorise une FERMETURES gage architectural emprunte volontairement à la typologie rurale. Les matériaux utilisés zinc, bois, verre - sont simples et dépourvus de décorum. La maison sera construite par un constructeur spécialisé dans les serres.” F.C. Count on it. Fabricant de portes sectionnelles bois Alliez le naturel, l’esthétique, le confort, la sécurité et l’isolation en choisissant nos portes de garage sectionnelles bois manière de vivre en osmose avec la nature, le paysage.” L’astuce réside dans la mise en place d’une domotique performante qui permet d’ajuster en permanence le niveau d’ouverture vers l’extérieur suivant les conditions climatiques ou l’envie des occupants. “Ici, le lan- Tracteurs Série D Avantage principal : Recycler ® à la demande NOUVEAU UNIQUE EN EUROPE Pour passer du mode ramassage au mode recyclage depuis le siège du conducteur en un rien de temps. Aucun outil n’est nécessaire. 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Pour cela, le Haut-Doubs est idéal ! La nature après le bitume de la ville, la lumière après la grisaille. Ils se sont rapidement tournés vers un projet de maison ossature bois. Mais avant de se lancer tête baissée, ils ont pris le temps de se renseigner sur les concepts existants pour mieux cibler leurs attentes et leurs besoins. “Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’information un peu partout” raconte Philippe. Lui et son épouse ont donc passé en revue des sites internet du monde entier, se sont inspirés de bouquins, pour arriver à la conclusion que la construction bois est “fiable dans le temps.” Leur démarche leur a permis de lever tous les a priori qui circulent encore autour de ces concepts. Pour mettre en forme leurs idées, Philippe et Nadine ont fait appel à l’entreprise Cap Architecture du Russey. “Notre volonté était É T U A E V U NO Menuisier Fenêtrier Portes de Garage Protection solaire de mêler le bois et la lumière” confie Nadine. C’est réussi. De grandes baies vitrées sont en façade. Et puis il y a cette fenêtre à la cuisine qui ouvre sur la verdure du bois. Une bouffée d’oxygène qui plaît particulièrement à Nadine. La maison est établie sur deux niveaux, soit 160 m2 de surface habitable. L’extérieur est totalement couvert de bois. “Nous avons fait le choix du mélèze. Il est aménagé dont le rayonneest imbibé d’huile de lin. Au bout ment permet de chauffer l’end’une durée de cinq ans, il faut semble de l’espace de vie de la le traiter à nouveau et c’est ter- maison. Le chauffage d’appoint électrique a été très miné. La matière garde ensuite sa “Il ne faut pas rarement utilisé pendant l’hiver. couleur initiale. Il ne noircit pas et hésiter à aller Cela confirme les isoc’est ce que nous chercher de caractéristiques lantes de l’ossaturecherchions.” En revanche, l’option l’information.” re bois. “Quand il fait - 15 °C à l’extédu bois n’a pas été retenue pour l’aménagement rieur, on s’aperçoit que la temintérieur, au bénéfice de maté- pérature baisse de 4 °C en moyenne à l’intérieur en une riaux plus modernes. L’espace de vie est totalement nuit. Par exemple, quand il fait ouvert. Il n’y a pas de cloisons. 26 °C dans la maison le soir, Au centre du séjour un poêle elle tombe à 22 °C le matin” a remarqué le maître des lieux. Le seul reproche est que l’air est très sec. Philippe et Nadine ont investi environ 200 000 euros dans ce projet. Mais en plus de leur lieu de vie, ils ont construit dans la continuité de la maison un bâtiment qui abrite la piscine. Les espaces communiquent entre eux. Il est dans le même style, lumineux et en mélèze. Cette construction est équipée d’un système qui assèche l’air. Le bassin apporte sérénité et bien-être à cette demeure fonctionnelle et lumineuse. T.C. CARRELAGES FAÏENCES - SANITAIRE - CHEMINÉES LE GRAND FORMAT EST ROI Du 6 au 21 juin GRÈS CÉRAME pleine masse ou émaillé Des portes de garage alliant : CARRELAGE 60X60 cm 50X50 cm 45X45 cm 40X40 cm - Design et esthétisme La solution de Silvelox permet d’avoir une seconde porte camouflée pour l’accès piétonnier. - Technicité et sécurité Motorisations électromécaniques brevetées, invisibles intégrées dans la traverse supérieure du cadre tout en laissant intacte l’esthétique de la porte (sans rail au plafond). Portillon Pratique et élégant, la solution de Silvelox permet d’avoir une seconde porte camouflée pour l’accès piétonnier. E.U.R.L SIRON Fabrice 8, avenue Général de Gaulle - 25503 MORTEAU cedex Tél. 03 81 68 32 38 email : [email protected] À partir de TTC m2 10€ Z.A Route de Dommartin -25300 HOUTAUD Tél : 03.81.46.73.03 Le dossier LES LONGEVILLES-MONT D’OR 15 Il a fait seul sa maison Un chalet savoyard entièrement taillé à la hache Amoureux de la montagne, Bernard Sinibaldi, garagiste de profession, s’est pris au défi de concevoir et fabriquer un chalet savoyard où tous les éléments en bois sont taillés à la main et assemblés sans aucun clou. Commencé en 1997, le chantier arrive bientôt à son terme. Le résultat est assez spectaculaire. jet estimé à plusieurs centaines chalet savoyard.” Jusque-là, rien d’inhabituel de milliers d’euros par un professionnel.” sauf que ce garaDisposant déjà giste “fou de bouLe chantier d’un logement au lot” et volontiers bricoleur décide de débute en 1997. village, Bernard Sinibaldi n’est pas réaliser lui-même sa maison. “Sans ça, je n’au- pressé par le temps. Le chanrais jamais pu financer un pro- tier débute en 1997 par les travaux de terrassement et les fondations. Aidé par l’un de ses employés, il construit ensuite la base en pierres sur laquelle se positionnera la structure en mélèze importé d’Autriche. S’ensuivent des heures et des heures passées à tailler à la hache les poutres et les chevrons qui seront assemblés uniquement sur le principe tenon-mortaise-goupille. “Huit heures de travail sont nécessaires pour tailler une poutre de 8 mètres de long faisant 25 cm de section. On a procédé de la même façon avec le bardage. On a utilisé des pièces en fer forgé pour consolider certains assemblages et des clous pour fixer les tavaillons en cèdre rouge utilisé en toiture.” Bernard Sinibaldi a également sollicité les compétences d’un frère menuisier qui lui a fabriAvec une vue imprenable sur la vallée du Doubs, le chalet ne passe pas inaperçu. lantée à la sortie du village, légèrement en retrait de la route menant à Rochejean, cette solide et rustique bâtisse ne passe pas inaperçue. Elle suscite invariablement des regards admiratifs, qu’on apprécie ou pas son style, et attire pas mal de PUBLI-REPORTAGE P curieux, ce qui ne dérange pas trop son propriétaire dans la mesure où ceux-ci savent faire preuve d’un certain savoirvivre. “Cette affaire me trottait dans la tête depuis des années. Comme j’apprécie beaucoup l’habitat montagnard traditionnel, j’ai opté pour un Le toit est recouvert de tavaillons en cèdre rouge. Le balcon de la bâtisse, du plus bel effet... qué portes et fenêtres. Entre ses activités professionnelles et le chantier, les loisirs sont plutôt rares. “Quand on est passionné, on ne compte pas. Jusqu’à présent, on travaillait sur le chalet uniquement à la belle saison. C’est vrai qu’on a mis entre parenthèses quelques divertissements mais ça va revenir” poursuit ce motard qui pratique également le ski, le La qualité de l’exécution se vérifie aisément dans la précision des emboîtages de cette superbe charpente. En 2001, les Chalets Garnache investissent dans une machine à commande numérique. Un équipement utilisé pour tailler les charpentes et réaliser toutes sortes d’assemblages, y compris les plus audacieux. Zoom sur un procédé de fabrication à la pointe de la technologie. D La “K2” a tout pour plaire. misé son outil de production à la manière d’un industriel. “On a en quelque sorte laissé tomber les tronçonneuses”, sourit Florian Simon, pas si éloigné de l’image du constructeur de chalet que certains ont encore tendance à imaginer. Cette petite révolution technologique se traduit aujourd’hui par des équipements performants, une rationalisation des méthodes de travail et du personnel hautement qualifié. Toute la phase conception est informatisée. Au bureau d’étude, deux dessinateurs utilisent des logiciels de C.A.O. pour élaborer les plans de fabrication et de montage de l’ensemble des éléments en bois de la construction. Les données sont transmises ensuite directement au centre d’usinage géré par un chef d’atelier et un opérateur. “Cette machine a permis d’élever le niveau global de l’outil de production.” Vitesse d’exécution, qualité du travail, précision des assemblages, finitions irréprochables, la K2 comme chacun l’appelle ici, a tout pour plaire. Autant de caractéristiques qui au final confortent la fiabilité de la maison. “On a également la possibilité de personnaliser les projets avec des assemblages originaux qui valorisent l’esthétisme de la charpente ou d’autres parties visibles de l’ossature bois. Avant d’avoir cet équipement, il fallait compter deux à trois semaines de travail uniquement pour tailler les pièces d’un chalet standard. L’opération s’effectue maintenant dans la semaine. Le centre d’usinage est exploité à 100 % de son potentiel.” Une fois débitées, les pièces sont ensuite numérotées pour un premier assemblage à l’atelier avant d’être livrées par l’équipe de montage. La K2 permet d’apporter un peu de créativité à l’exemple de cet assemblage dit à pied de cheval. F.C. Les plans de fabrication et de montage sont conçus grâce à l’outil informatique. Un centre d’usinage dernière génération aux Chalets Garnache epuis l’arrivée d’une nouvelle génération à la tête des Chalets Garnache, l’entreprise s’est encore modernisée notamment dans le domaine de la construction des maisons à ossature bois. Productivité, automatisation des tâches, qualité, utilisation de nouveaux matériaux comme le bois contre-collé, le constructeur a opti- vélo. Soucieux d’indépendance énergétique, il a choisi une installation de chauffage géothermique. Le clos et le couvert étant terminés, il va désormais aménager l’intérieur d’une maison offrant une surface habitable de 100 m2 sur deux niveaux. L’occupation définitive des lieux est prévue dans les deux ans qui viennent. Rapidité, précision, optimisation des débits, le centre d’usinage a permis d’élever le niveau global de l’outil de production. Détail technique sur cette équerre de balcon. Maisons bois Chalets Scierie Charpente Menuiserie Raboterie “Les Saules” 25790 Les Gras Tél.: 03 81 67 67 70 Fax : 03 81 67 67 87 E.mail : [email protected] Le dossier 16 DOUBS Un puits de lumière central La case de l’oncle Guy Certaines belles demeures se distinguent non pas par leurs dimensions ou leur cachet historique mais par leur conception tout à fait originale, à l’exemple de celle réalisée et habitée par l’architecte pontissalien Guy Cretin à Doubs. ue de l’extérieure, cette puits de lumière central inonmaison n’éveille guère dant la pièce à travers un plal’attention. Sa situation fond en verre. “Cet hexagone en bord de route sur une modes- est constitué de 6 demi-fermes te parcelle entourée d’autres dont les arbalétriers sont reliés habitations contribue à la au faîtage”, décrit l’architecte. rendre plutôt discrète. En s’ap- Le rez-de-chaussée sert avant prochant de la porte d’entrée, tout d’espace à vivre. Il comon aperçoit une décoration prend une lingerie, une belle murale assez exotique, signe cuisine dont tous les éléments ont été également annonciateur d’une démarche architectu- Une maison personnalisés et un vaste salon-séjour rale innovante. “Une chaîne de télévision hexagonale agrémenté d’une cheet qui se pronous avait sollicités sur deux minée longe par une verpour un reportage diffusé dans une rubrique niveaux. rière débordant de la structure. À l’étage consacrée aux maisons qui sortent de l’ordinaire. On se trouvent les trois chambres. avait répondu favorablement À côté de l’habitation hexagomais l’affaire est restée sans nale d’une surface de 130 m2, suite”, confirme Guy Cretin. un second volume a été Qu’a-t-elle donc de si particu- construit. Il abrite un garage lier cette bâtisse ? Grand voya- où l’architecte a aménagé un geur qui ne compte plus notam- coquet atelier de peinture sous ment ses périples sur le les combles. “On vit ici depuis continent africain, son concep- 8 ans et on s’y sent particulièteur s’est inspiré d’une case rement bien”, conclut le propour dessiner les plans d’une priétaire des lieux apparemmaison hexagonale sur deux ment pas pressé de partir. niveaux organisés autour d’un F.C. V La structure s’appuie sur une clef de voûte en forme de parapluie inversé. Au-dessus du garage, l’architecte-artiste a aménagé son atelier de peinture. Dans la cuisine, tout le mobilier est personnalisé. Une cheminée agrémente le salon. L’espace séjour se prolonge par une verrière qui déborde de la structure hexagonale. Entre les deux niveaux, un plafond en verre laisse passer la clarté du jour captée par le puits de lumière central. Le dossier LES G RAS 17 Une ancienne tradition Quand les maisons étaient en bois de lune… Au début du siècle dernier, on pouvait construire une maison sans autorisation à condition qu’elle soit bâtie en une nuit et sur un terrain communal. Certains l’ont fait, la preuve aux Gras. i la ferme comtoise est emblématique de l’habitat dans le HautDoubs, la maison dite “en bois de lune” l’est également. Dans une moindre mesure certes. Il n’en reste pas moins que l’histoire de ces curieuses bâtisses est intrigante. Elles pouvaient être construites sans autorisation préalable de la mairie, à la seule condition que les bâtisseurs soient capables de l’ériger en une nuit et qu’au petit matin, on voit s’échapper de la cheminée de la fumée, preuve de l’occupation des lieux. Il fallait également que le terrain d’accueil soit communal. Le dispositif est aujourd’hui caduc. “Le chantier se déroulait pendant une nuit de pleine lune, d’où leur appellation” remarque Xavier Tisserand, heureux propriétaire de l’une de ces maisons aux Gras. Au début du siècle dernier, ces constructions soudaines sont caractéristiques du hameau des Épaisses attaché à ce petit village. On en recense également aux Fins, à Montlebon, et dans le Haut-Jura. “Une fois qu’elles étaient faites, certaines familles les embellissaient et les agrandissaient” précise René Laithier, la mémoire des Gras. N’exagérons rien. Ces demeures sont charmantes, mais elles restent de petite taille et de confort sommaire. Elles sont entièrement construites en bois, sans terrassement, sans fondation, posées ainsi à même le sol. L’isolation est elle aussi précaire. Elle se résume à du foin glissé entre deux parois. Dans le contexte actuel mar- S qué par une frénésie sur le marché de l’im- ture est simple, sans fioritures. L’urgenmobilier et la construction en béton, les ce du chantier n’autorisait pas les construcmaisons en bois de lune ont teurs à s’attarder sur des l’allure de modestes cabanes “Tout le monde détails. “Ce sont des perches, améliorées. “Le système prédu bois rond. Il fallait que ce pouvait être soit fonctionnel, c’est tout.” sentait au moins l’avantage de permettre à tout le monde d’être En un siècle, Xavier Tisserand propriétaire” souligne Xavier propriétaire.” est le troisième propriétaire Tisserand. de cette maison en bois de lune À 34 ans, ce jeune homme envisage de construite par “Victorien Vermot.” Cerrénover cette bâtisse de 48 m2 qui a déjà taines familles vivaient à cinq sous ce type l’eau et l’électricité. À chaque coin du bâti- de toit. Des maisons menues mais qui trament, il y a juste des pierres pour le sta- versent le temps. biliser et le mettre à niveau. L’architecT.C. Elle était faite parfois de bois de “rapille”, du bois qui avait été dérobé. La maison “en bois de lune” était construite en une nuit. Publi-information Tissdécor, votre décoration sur mesure Depuis 1968, le magasin de décoration bisontin habille votre intérieur avec goût. Du sol au plafond, des produits exclusifs, un atelier de confection et des conseils avisés, Tissdécor offre des prestations sur mesure. imple envie de changer de papier d’un savoir-faire familial en matière de relles telles que sisal, coco et autre jonc peint ou de voilage, ou alors pro- décoration né en 1860 à Morteau ! Les de mer. Les stores quant à eux se déclijet de rénovation complète de votre meilleures marques sont présentes nent dans tous les styles, vénitiens, intérieur, Gilles et Dominique chez Tissdécor : les tissus Designers enrouleurs ou à lames verticales. 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Le dossier 18 PONTARLIER Une chapelle privée Bienvenue au domaine de Sandon Qui pourrait s’imaginer que la commune de Pontarlier abrite un domaine privé de 70 hectares avec un ensemble architectural mêlant plusieurs époques et sa chapelle du XVIIème siècle ? Un havre de verdure. L Inscription à l’inventaire des monuments historiques. Doubs. Elle n’est pas sortie de la famille depuis, elle a été transmise par les femmes par héritage aux de Beaumont en 1898” explique Alain de Beaumont, l’actuel copropriétaire qui a fait du domaine sa résidence secondaire. Le domaine de Sandon est situé à la sortie de Pontarlier en direction de la Suisse. Une fois le portail de fer passé, le visiteur se trouve alors dans un havre de verdure étonnant. Pour accéder aux maisons d’habitation, il suffit de passer le petit pont enjambant le Doubs. À l’entrée de la cour, on passe devant le plus vieil édifice du domaine, une chapelle privée datant du milieu du XVIIème siècle. Une première maison, habitée par Christian de Beaumont, offre une élégante façade du XVIIIème siècle. Accolée à la belle bâtisse, une autre maison construite en 1910, dans le plus pur style des débuts du XX ème siècle, “construite par mes grandsparents” commente Alain de Beaumont. Derrière cet ensemble, un bâtiment de ferme autrefois exploité par l’agriculteur Jean Aymonin. Quelques petites dépendances (maison du gardien…) complètent cet original ensemble qui lui a valu il y a quelques années son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le domaine de Sandon est à cheval sur les communes de Pontarlier et de La Cluse-etMijoux. La délicieuse “allée des soupirs” constitue un apaisant chemin d’accès au domai- ne et que dire de la petite île que forment deux bras du Doubs en contrebas du domaine, un lieu propice à des méditations intemporelles. Derrière les bâtiments débute la vaste forêt privée intégrée au domaine. Quant à l’intérieur de l’habitation, Alain de Beaumont en garde l’intimité pour lui et sa famille… J.-F.H. Le Doubs serpente au milieu de la propriété. Plusieurs bâtiments d’époque différentes donnent au domaine un cachet indéniable. Alain de Beaumont et sa famille ont fait de cette maison construite en 1910 leur résidence de vacances. La “maison du gardien” est occupée par un locataire. Gratuite, cette étude personnalisée permet de mieux répondre à toutes vos questions sur votre projet. Notre Maison Maison ... ... Notre Optimal l’a l’a construite construite Optimal Soyez précis et nos conseillers pourront vous informer sur le meilleur choix financier et foncier à suivre selon vos moyens et le lieu de construction de vos rêves. MAISONS OPTIMAL BP 63 25800 VALDAHON Nom : ............................................. Prénom : ................................... Adresse : ........................................................................................... 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BRIOT. a propriété appartient aujourd’hui à Alain et Christian de Beaumont, descendants d’une célèbre famille locale, les Demesmay. “Le domaine a été acheté entre 1815 et 1820 par la famille Demesmay - Philippe Demesmay a été maire de Pontarlier de 1805 à 1814 et député, son fils Jules a été souspréfet et son frère Auguste député du Pontarlier et environs LÉGISLATIVES 5ème circonscription Jean-Marie Binetruy candidat à sa succession en 2007 Le député sortant Jean-Marie Binetruy (U.M.P.) a choisi de se représenter pour un second mandat. À gauche, les militants socialistes doivent élire leur candidat le 14 juin pour les élections législatives de 2007. Le Pontissalien Christian Bouday part favori à gauche. n tout état de cause, je serai candidat en 2007” affirme Jean-Marie Binetruy. Le député sortant U.M.P. a choisi de rempiler pour un second mandat en se présentant aux élections législatives de 2007. Les militants locaux devraient le confirmer comme candidat à l’automne. “E 19 “Il y a eu des choses importantes réalisées pendant ces cinq dernières années. La décentralisation, la réforme des retraites au niveau national. Au niveau local, j’ai pu aussi intervenir pour faire avancer un certain nombre de dossiers, comme la démolition de la Tour Berlioz, les hôpitaux de Mouthe et de Morteau ou la R.N. 57”, se féli- cite Jean-Marie Binetruy. À gauche, la direction nationale du parti socialiste en avait décidé ainsi. La cinquième circonscription du département, celle du Haut-Doubs, devait revenir à une candidate femme. Aujourd’hui, rien n’est moins sûr. Le 14 juin prochain, les militants socialistes devraient départager les deux candidats actuels à la candidature, Christian Bouday, l’actuel conseiller général de Pontarlier et Martine Jannin, une militante bisontine. Et Christian Bouday, l’homme du pays, semble en très bonne position pour l’emporter. Car son adversaire n’a pas d’implantation locale sur Pontarlier, un handicap auprès des militants. “La règle de la parité voulait qu’on place les femmes dans des circonscriptions gagnées au moins une fois par la gauche depuis 1987. Ce n’est pas le cas de Pontarlier. On espère bénéficier d’un souffle de gauche, comme en 2004 où on avait remporté deux cantons. Mais c’est difficile”, reconnaît Bernard Marmier, le secrétaire de la section locale du P.S. S.D. SÉCURITÉ ROUTIÈRE Sur la R.D. 437 Bientôt un radar en pays sauget Les chauffards n’auront qu’à bien se tenir. Un radar automatique devrait bientôt contrôler la vitesse sur la route départementale 437 entre Ville-du-Pont et Arçon. a préfecture du Doubs envisage d’installer un nouveau radar sur la R.D. 437. Il s’agirait d’un radar automatique fixe comme il en existe déjà six autres dans le département (dont deux L dans le Haut-Doubs). Selon nos sources, l’équipement sera installé dans le pays sauget, entre Ville-du-Pont et Arçon. On ne connaît pas encore la date à laquelle il sera posé, ni sa localisation exacte. Par contre, ce sera le deuxième radar automatique de la R.D. 437 (le premier est dans la descente de Saint-Hippolyte). La route est considérée par les services de l’État comme accidentogène. Il n’y a certes qu’un petit créneau de dépassement sur cette voie entre Pontarlier et Morteau, mais les lignes droites après Ville-du-Pont en direction de la capitale du HautDoubs sont autant d’occasions de rouler vite. Trop sans doute pour justifier l’installation de ce genre d’équipement. Les chauffards n’auront qu’à bien se tenir. Pontarlier et environs 20 En bref Hommage Le 3 juin dernier, le stade d’athlétisme de Pontarlier a été officiellement dénommé “stade d’athlétisme Robert Tempesta”. Goutatou Les 10 et 11 juin, Arbois sera le berceau de la fête du goût franc-comtoise, le “Goutatou”. Plus de 40 exposants du goût exposent dans la cité jurassienne. Rens. 03 81 25 08 08. Labergement Conférence vendredi 9 juin à 20h30 à la Maison de la Réserve de Labergement sur “la gélinotte des bois” par Marc Montadert. Haut-Doubs Les vétérinaires ruraux peinent à trouver de nouvelles vocations Les vétérinaires de campagne ont du mal à trouver des remplaçants ou des successeurs. Un état des lieux lié en partie à la féminisation importante de la profession. préférais travailler dans une région spécialisée dans l’élevage laitier, ce qui est plutôt rare en Belgique. la région. Pourtant, j’ai eu du mal à “Une très forte J’ai choisi de venir reconnaît Ludtrouver à remplacer proportion ici”, wis Grobier. mon ancien associé. J’ai mis quatre mois de femmes.” Le jeune vétérinaire avait l’empour trouver”, reconnaît Jacques Toubin, un barras du choix. Devant lui, il a ouvert un journal profesvétérinaire du Haut-Doubs. Son associé, il est allé jusqu’en sionnel. À la rubrique petites Belgique pour le trouver. “Je annonces, les offres d’emplois e n’est pas la grosse pénurie, il y a encore un bon “C maillage de vétérinaires dans s’étendent sur deux pleines pages, pour toute la France. Comme pour la médecine rurale, les vétérinaires de campagne ont désormais du mal à trouver des remplacements ou des successeurs. “C’est plus facile de trouver quelqu’un pour un cabinet canin où les gardes du week-end sont organisées. Alors qu’en zone rurale, on est obligé de travailler le soir, les gardes sont plus SPECTACLE l’ordre régional. “Au niveau du recrutement, il y a désormais une très forte proportion de femmes, cette voie professionnelle attire de moins en moins les hommes. Et même si certaines femmes vétérinaires se débrouillent très bien en zone rurale, il faut vraiment être motivée. Ce n’est pas forcément évident d’allier vie de famille et professionnelle”, reprend Patrick Collery. S.D. Pontarlier La Madeleine est de retour Patrimoine “Journée de patrimoine de pays” dimanche 18 juin à l’écomusée Michaud de Chapelledes-Bois. À partir de 14 heures, visites de l’ancienne scierie des Mortes, balades partant de la scierie pour découvrir le patrimoine naturel préservé des lacs et des tourbières de Chapelle. Et visite de l’écomusée. Rens. 03 81 69 27 42. rapprochées. Les contraintes ne sont pas les mêmes”, reconnaît Patrick Collery, président de l’ordre des vétérinaires de Franche-Comté. Une situation qui n’est pas particulière à la région ou au HautDoubs. “Les grands animaux intéressent de moins en moins”, affirme Jacques Toubin. Une désaffection pour l’exercice rural, accentuée par la féminisation importante de la profession, selon le président de V.T.T. À découvrir aux éditions Dakota, “la grande traversée des montagnes du Jura à vélo”. Avis à ceux qui n’ont pas pu la voir : après un premier passage triomphal à Pontarlier en janvier, la Madeleine Proust revient le 5 octobre prochain. Un vétérinaire du Haut-Doubs a dû aller jusqu’en Belgique pour trouver un collaborateur. Assurance Santé Frontaliers Optique et Dentaire renforcés Exonération chômage Assistance musclée Vaccination et Médecines douces Hospitalisation en France et en Suisse SANTÉ STRASBOURGEOISE, le contrat santé des frontaliers. Avec votre contrat Santé Strasbourgeoise, vous avez en mains l’assurance maladie la plus adaptée aux besoins spécifiques des frontaliers. Vous bénéficiez également d’un réseau d’agents proches de vous, réputés depuis de longues années pour leur expertise frontalière. Le spécialiste de l’assurance des frontaliers, c’est sûr, c’est votre Agent Azur. Labergement Ste Marie Morteau Gérald VIEY 10, avenue de la Gare Tél : 03 81 69 35 33 Sauge ASSURANCES 20, avenue du Général de Gaulle Tél : 03 81 67 68 10 Pontarlier Villers le Lac Jean-Louis VERNEREY 80, rue de Besançon Tél : 03 81 46 88 66 Florent MOREL 1, rue Saint Jean Tél : 03 81 68 00 70 Le partenaire Santé du 03/2006 - Assurances Mutuelles de France. Société d’assurance mutuelle 7, avenue Marcel Proust, 28932 Chartres Cedex 9. Entreprise régie par le Code des Assurances. PHÉNOMÈNE Frasne - Levier FRASNE Pompiers Dès 13 ans chez les pompiers À Frasne, ils sont 24 jeunes de moins de 16 ans à suivre tous les samedis la formation de jeunes pompiers et à s’initier aux techniques de secours. ertains passent leur samedi aprèsmidi à jouer au foot. Mathias, lui, le passe à la caserne. “On fait du sport, de la course à pied, de la natation, monter à la corde. C’est physique. Et on s’entraîne aussi à faire des manœuvres”, explique le jeune homme. Depuis trois ans, il est jeune pompier. “Au début, je ne connaissais pas grand-chose, je voulais juste faire de la lutte contre les incendies. C rêvent devant les camions rouges”, reconnaît JeanMarie Pagnier, qui supervise la formation des jeunes à Frasne. Une formation importante pour le centre de secours, car “c’est notre prin“Notre principale cipale ressource pour le recrutement. Près ressource pour d’un tiers des pomvolontaires sont le recrutement.” piers issus de cette formasuivre la formation de tion.” Car au terme de jeunes pompiers. “Cer- ces trois ans d’initiation, tains sont là parce qu’ils les jeunes rejoignent les pensent à faire carrière effectifs des volontaires. dans les pompiers, Pour Mathias, ce sera d’autres parce qu’ils dès juillet. Depuis, c’est devenu une passion. S’occuper des gens, leur porter secours, c’est motivant”, racontet-il. À Frasne, ils sont 24 jeunes de 13 à 16 ans à Levier accueille le congrès des pompiers du Doubs le 10 et 11 juin L’union départementale des sapeurs-pompiers du département du Doubs organise cette année son 75ème congrès à Levier. Une manifestation ouverte à tous, où on pourra entre autres assister à des concours de manœuvres des soldats du feu et à un défilé de camions rouges de pompiers de différentes époques, pour les passionnés. Pour les autres, un grand marché artisanal franco-suisse, mais aussi un spectacle de danseuses brésiliennes le dimanche après-midi et des concerts de fanfares dans les rues du village devraient animer tout le week-end. Montbenoît et le Saugeais MONTBENOÎT 21 À la place de la Poste Une seule adresse pour une beauté complète Corinne Pigny et Adeline Morel, deux sœurs saugettes, ont ouvert le 9 mai Tandem Beauté Coiffure, deux adresses en une : l’une s’occupe de vos cheveux, l’autre de votre esthétique. outes deux natives et c’est tant mieux ! se de Maisons-du- réjouit Corinne. Comme Bois-Lièvremont, aux dames, nous proposons des soins du Corinne visage ou des Pigny et Adeline Morel ont “De plus en massages relaxants. souhaité retrouplus de D’ailleurs, c’est ver leur Saugeais natal pour messieurs une très bonne idée cadeau pour y développer leur activité proprennent la Fête des pères par exemple.” fessionnelle. soin de Le salon de coifTandem Beauté fure est ouvert Coiffure est installé au bord de leur corps.” toute la semaine sauf le lundi. la Départementale Morteau-Pontarlier, Quant au salon d’esthéau cœur de Montbenoît, tique, son jour de fermeà l’emplacement autre- ture est le mercredi. fois occupé par la Poste. Depuis le 9 mai, Adeline Renseignements au dans le salon de coiffure 03 81 38 29 40 et Corinne dans le salon (coiffure) et au d’esthétique, accueillent 03 81 38 18 82 une clientèle mixte. “De plus en plus de messieurs (esthétique). prennent soin de leur corps T Corinne Pigny et Adeline Morel ont enregistré un démarrage plutôt satisfaisant. Large choix de VTC, de Vélos, hommes, femmes et enfants sur les plus grandes marques. - des scooters et des motos dès 14 ans - un atelier réparation toutes marques - un rayon accessoires avec les casques, les vêtements, les chaussures et la diététique. La référence sur Pontarlier depuis 1968 Zone des Grands Planchants à Pontarlier, 2 rue Mervil (face à Expert et Buffalo Grill) - Tél. 03 81 39 92 22 Mouthe - région des lacs 22 MALBUISSON JOUGNE Journée sans voiture 4 générations L’escargotière Robbe s’agrandit Le tour du lac Saint-Point spécialisée dans l’escargot, cette entreprise familiale s’est abandonné aux promeneurs Initialement diversifiée dans la transformation d’autres produits vivants. L’extension La première édition de la journée “voie verte” fut une réussi- en cours servira à recentrer la production dans un même bâtiment. n n’a sollicité aucune te. Sûr que la seconde mouture de cette manifestation proaide pour réaliser ces travaux. L’objectif est grammée le 11 juin rencontrera le succès. de centraliser l’outil de travail “O e dimanche 11 juin, seuls les cyclistes, piétons et rollers seront autorisés à circuler sur la route départementale qui ceinture le lac Saint-Point. Inutile d’insister ou de s’aventurer, l’accès au plan d’eau sera interdit aux véhicules motorisés de 10 heures à 17 heures. Ce jour-là, le syndicat d’initiative de la Vallée des deux lacs - en collaboration avec les offices de tourisme de Métabief, Malbuisson et Les Fourgs - organise la seconde édition de la journée “voie verte.” Le Conseil général du Doubs est lui aussi partenaire de cet événement. En 2005, cette manifestation a rencontré un vrai succès puisque 15 000 personnes qui avaient la route pour elles, sont venues se balader autour du lac. Une réussite qui a conforté les organisateurs dans leur projet de renouveler cette opération populaire. Le programme de la journée a été étoffé. Des animations seront proposées aux promeneurs dans les six villages traversés par l’itinéraire. Dégustation de pro- L duits régionaux, spectacle de rue, guggenmusik et musique brésilienne, un menu spécial “voie verte” affiché dans la plupart des restaurants, des balades en calèches, bref, c’est tout un secteur (et 200 bénévoles) qui est mobilisé pour accueillir les visiteurs dans une ambiance festive et conviviale. La fête se déroulera aussi sur le lac. Deux bateaux solaires transporteront gratuitement les gens d’une rive à l’autre. De leur côté, les bases nautiques hisseront les voiles. Il n’y a pas de doute, le 11 juin, on va se la couler douce autour du lac ! La journée “voie verte” donne un avant-goût de vacances. La réaction du public face à cette manifestation confirme l’intérêt qu’il porte au projet de voie verte piloté par le Conseil général. Renseignements : 03 81 69 31 21 Accès libre - Parking voiture à Oye-et-Pallet, Chaon et Labergement-Sainte-Marie Point d’accueil à Labergement-Sainte-Marie, Oye-et-Pallet et Malbuisson sans forcément chercher à augmenter la production. On veut continuer à approvisionner une clientèle de particuliers, restaurateurs, épiciers, traiteurs, en évitant de tomber dans le jeu manichéen de la grande distribution avec qui nous n’avons jamais travaillé”, explique Corinne Cuby En 1989, Corinne Robbe reprenait la société familiale qui a repris en 1989 les rênes avec son père Claude aujourd’hui en retraite. d’une entreprise fondée par son arrière-grand-père Jules Bar- té s’étale sur environ trois semaines produit vivant en assurant sa thelet. Lui ont ensuite succédé entre mai et juin. Pendant cette transformation de A à Z.” Les son gendre Paul Robbe puis son période, on recrute une dizaine travaux en cours doubleront la surface de l’entreprise. Ce gain petit-fils Claude Robbe, le père de saisonniers.” de Corinne aujourd’hui retiré de Du personnel supplémentaire d’espace sera mis à profit pour qui vient renforcer une équipe palier au manque de place de l’affaire. Des changements ont été opérés de quatre salariés. La diversifi- stockage et permettra d’aménacation maintient le ger un magasin un peu plus spaà chaque transmisd’activité en cieux et visible qu’actuellement. sion. Ceux coïncidant Un magasin niveau période creuse. Au “Une belle vitrine, c’est nécessaiavec l’arrivée de la quatrième génération un peu plus menu figurent moules re pour valoriser tous nos profarcies, terrines de duits. On espère pouvoir ouvrir portaient notamment sur la mise aux spacieux gibier et autres plats d’ici Noël. Quand toute l’instalpréparés puis mis en lation sera terminée, on organinormes d’un laboraet visible. conserve. sera des opérations de type portes toire qui bénéficie L’escargotière Robbe ouvertes. On travaille dans un aujourd’hui d’un agrément européen. Depuis sa créa- s’est également positionnée depuis esprit permanent de qualité et il tion, l’entreprise a toujours trans- quelques années sur le créneau faut que les clients puissent s’en formé des escargots de race de la commercialisation de gre- apercevoir sur le terrain. Un Bourgogne. La saison va d’ailleurs nouilles vivantes importées de second laboratoire sera réalisé bientôt débuter. “Le pic d’activi- Turquie. “On part toujours d’un ultérieurement.” F.C. GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Du lundi au mercredi un rayon promotion sur des viandes locales de qualité Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - région des lacs M ÉTABIEF 23 Équipement touristique Le chalet du Petit-Morond va reprendre du service Après deux ans de fermeture, la mairie a étudié différentes candidatures de repreneurs potentiels de ce chalet situé à 1 200 m d’altitude, sur les hauteurs de la station. La municipalité désignera le futur tenancier fin juin. L’équipement rouvrira ses portes au public l’hiver prochain. endant une semaine en tellerie locale. Des travaux de mai, les élus de Métabief mise aux normes devaient être se sont relayés pour tenir alors réalisés. Il finira par cesle chalet du Petit-Morond. Son ser l’activité faute d’une renouverture exceptionnelle avait tabilité suffisante. Il faut dire pour seul but de permettre à que le lieu est accessible en la municipalité de “garder la voiture, mais la route est interlicence” raconte le maire Gérard dite aux véhicules. “Je ne peux Deque, qui a assuré son tour pas prendre le risque d’ouvrir cette route foresde permanence. Depuis tière à la circu1936, date de sa construc“Nous lation. Je ne tion, le bâtiment implanté au beau milieu des pistes retiendrons veux pas qu’il se produise un est propriété de la commune. C’est d’ailleurs elle le dossier accident sur ce chemin, en été, qui a construit cet équipement à 1 200 m d’altiqui cadre qui est emprunté par les tude, offrant ainsi au public avec nos cyclistes” raple premier hébergement pelle Gérard touristique du secteur. En 70 ans, le chalet a ambitions.” Deque. Finalement, l’établisconnu des fortunes diverses. Le conseil municipal sement ne fonctionnait vraien confia la gestion ces der- ment que pendant l’hiver avec nières années au club “Ski et les skieurs. plein air”, puis à Didier Maran- Cela fait deux ans maintenant din, un tenancier issu de l’hô- que le chalet est fermé. Mais P la situation devrait changer. La mairie a examiné les demandes d’une dizaine de repreneurs potentiels pour en retenir trois. Elle arrêtera son choix sur l’un deux fin juin. “Nous retiendrons le dossier qui cadre le plus avec nos ambitions.” L’objectif est que ce lieu trouve sa clientèle quelle que soit la saison, en tenant compte de l’interdiction d’y accéder en voiture. Cela signifie en substance que les futurs tenanciers devront être suffisamment imaginatifs pour attirer les randonneurs en été et proposer des animations sur le site. Le chalet du Petit-Morond ne sera donc pas seulement un lieu de restauration, mais pourquoi pas le point de départ à des excursions. En hiver, le problème ne se pose pas. Les skieurs feront naturellement une halte. Le pari lancé par la munici- P U B L I - R E P O R T A G E Fantasia: pari réussi pour Frédérique Boillot i vous passez au 12, rue du docteur Grenier, près de la porte Saint-Pierre, prenez le temps d’entrer dans le nouvel espace Fantasia. Après 3 semaines de travaux, cette boutique aura tout pour vous plaire tant il se dégage une ambiance particulière de cet appartement où se mêlent accessoires, vêtements, objets fantaisie Frédérique Boillot reste fidèle depuis 4 ans à l’ori- S ginalité de son enseigne branchée bijouterie haute fantaisie avec Réminiscence, vêtements et accessoires. Vous y trouverez des marques au look bien affirmé : Freelance, Pataugas, Gofredo Fantini, Bill Tornade, autant de signatures à la mode dans l’univers des chaussures féminines confortables et très tendance. “Je distribuerai dès la rentrée la marque Lundi Bleu. Côté prêt-àporter, il y aura aussi des nouveautés aussi avec Bleu, Blanc, Rouge, 5, 6… Mouches et Queen. Pour les accessoires, les bijoux et les belles étoles Kenzo, ils seront en exclusivité chez Fantasia.” Alors, courez vite découvrir ce nouvel espace au pied de la porte Saint-Pierre. Frédérique Boillot et Nathalie Martin, fidèle collaboratrice, sauront vous y accueillir avec charme, le petit café en prime, si vous le souhaitez. Le chalet du Petit-Morond sera ouvert au public l’hiver prochain. palité aux futurs gérants n’est pas gagné. “Il ne pourra pas fonctionner sur la seule activité restauration. Car il y a en plus le projet d’un restaurant panoramique au sommet du Morond. Il faudra donc pro- poser aux clients autre chose que de la cuisine.” Un repreneur correspondrait déjà à ce profil. Le chalet du Petit-Morond doit ouvrir ses portes pour accueillir les touristes dès l’hiver pro- chain. C’est ce qui est prévu. En attendant, la mairie va engager quelques travaux de mise aux normes. La terrasse en particulier, mérite d’être sérieusement rénovée. T.C. GRÉSARD MALBUISSON PRODUITS RÉGIONAUX, CHARCUTERIE E T F U M É S D E M O N TA G N E FABRICATIONS ARTISANALES Animaux sélectionnés à la ferme chez les éleveurs locaux afin de garantir des charcuteries fumées, fabriquées selon la tradition. Produits fumés dans un tuyé sans flamme et de façon continue au bois et à la sciure de résineux exclusivement NOS SPÉCIALITÉS : Jambon sec fumé Véritable saucisse de Morteau saucisse de Montbéliard Filet fumé (bacon) - Brési PRODUITS RÉGIONAUX : Vin du Jura - Liqueur - Eau de vie - Miel Confitures - Chocolat suisse Composition de corbeilles de produits régionaux et aussi Jeux et jouets en bois (fabrication jurassienne) 12, rue du Docteur Grenier PONTARLIER De nombreuses exclusivités chez Fantasia 03 81 46 23 29 VENTE EN MAGASIN EXPÉDITIONS DANS TOUTE LA FRANCE 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - Région des lacs 24 JOUGNE R ÉPONSE Conflit d’intérêts Une nouvelle concertation Divisions autour du projet de déviation aux Tavins Jean-Pierre Fleury : Le conseil municipal de Jougne refuse de vendre ses terrains à l’État dans le cadre du projet de déviation des Tavins. Motif de la discorde : les élus de Jougne estiment la nouvelle mouture totalement inadaptée. “On va remettre le dossier à plat” u côté de la D.D.E., on minimise le débat en déclarant que “toutes les discussions vont bientôt être remises à plat.” Mais à Jougne, on ne décolère pas depuis qu’en mairie, on a reçu le projet modifié de déviation des Tavins. Si bien que le 30 mars dernier, le conseil municipal de la commune s’est prononcé contre le projet à l’unanimité en refusant de céder à l’État les terrains communaux sur l’emprise du tracé. Le maire de Jougne, Michel Morel, qualifie de “démentiel” le dernier projet présenté par la D.D.E. “En 1995, un premier tracé avait été soumis à enquête publique et accepté, assorti de quelques réserves. Nous avions donc à l’époque réservé un espace dans le P.O.S. Mais il y a environ deux ans, la D.D.E. nous a sorti un nouveau projet, dont nous avons eu les plans il y a quelques semaines seulement. Ce projet est complètement démentiel, il gaspille 7 ou 8 hectares de terrains en plus, il provoque la démolition de deux belles maisons, il oblige à faire une grande partie de la voie sur merlons et à rallonger le viaduc prévu. Tout cela, pour préserver quelques intérêts particuliers. En plus, cette dernière mouture coûte près 7 millions d’euros de plus que le premier tracé” s’emporte l’élu. En filigrane de cette discorde, la contestation de quelques habitants du hameau des Tavins. Selon nos informations, un de ces habitants, Pierre Lanquetin, aurait obtenu de la D.D.E. l’étude d’un nouveau tracé, plus éloigné de ses propriétés et qui éviterait la démolition d’une remise et d’un terrain attenant. L’intéressé dément être à l’ori- D gine de cette modification de magistrat à la cour de cassatracé : “Le problème ne s’est tion à Paris. Là encore, pas posé comme cela, explique M. Lanquetin dément forPierre Lanquetin. Le premier mellement : “Je n’ai eu d’autres contacts qu’avec tracé passait très près du hameau “Nous exigeons les services de la D.D.E. de Besandes Tavins, avec en effet une brede nouvelles çon. D’ailleurs, la deuxième moututelle qui passait à l’intérieur du ver- concertations.” re n’épargne pas totalement nos ger dont je suis propriétaire. Mais c’est la plu- propriétés qui sont amputées part des habitants du hameau de 6 600 m2” justifie-t-il. qui se sont prononcés contre Le principal reproche formuce premier tracé, presque à lé par la municipalité de l’unanimité. Ce n’est pas moi Jougne dans ce tracé revu et seul qui suis à l’origine de cet- corrigé est qu’il “ne s’intègre te modification.” Ses accusa- plus du tout au paysage. La teurs mettent en avant l’in- route passerait tout près par fluence qu’aurait eue exemple du lotissement du M. Lanquetin auprès de l’ad- Vaubillon dans la vallée. En ministration, de par ses fonc- plus, la D.D.E. veut nous achetions professionnelles de ter du terrain situé en dehors du périmètre de l’enquête publique qui avait été menée au milieu des années quatrevingt-dix. Aujourd’hui, nous exigeons de nouvelles concertations. Je veux une concertation, qu’on fasse un projet cohérent. Ce qui me rassure, c’est que la D.D.E. est prête à rediscuter” tempère Michel Morel. Quatorze ans après la présentation du premier tracé les premiers plans (voir le schéma ci-dessous) ont été présentés en décembre 1992 -, on risque de revenir au point de départ. Les travaux de la déviation des Tavins ne sont donc pas près de démarrer. J.-F.H. Le directeur des grands travaux à la D.D.E. veut tempérer la grogne des élus de Jougne. Il assure que le dernier scénario n’est pas définitif et que tout sera remis sur la table des discussions. a Presse Pontissalienne : L.P.P. : Vous n’avez donc pas plié Pour quelles raisons n’avez- devant les revendications de vous pas maintenu le pre- quelques particuliers ? J.-P.F. : Dans ce dossier, tout mier tracé ? Jean-Pierre Fleury : La premiè- est une question d’appréciare déclaration d’utilité tion de ce qu’est l’intérêt génépublique remonte au 7 juillet ral… 1994. Le commissaire-enquêteur avait émis quelques L.P.P. : Les choses peuvent-elles être remises en réserves par rapport à la pre- “Nous avons suivi cause ? J.-P.F. : Dans le mière enquête les conclusions cadre des publique, et études, nous notamment sur des aspects envi- du commissaire- allons remettre le dossier à plat, ronnementaux. enquêteur.” en concertation Nous avons tout simplement suivi les conclu- avec tout le monde. Nous sions du commissaire-enquê- allons chercher toutes les soluteur ce qui a conduit à une tions possibles et faire une légère modification du tracé. analyse comparative. Tout Une enquête parcellaire a eu cela fera partie de l’étude du lieu en novembre 2003. Les nouveau parti d’aménagement ordonnances d’expropriation (voir ci-contre). D’autres scésont intervenues le 15 janvier narios sont envisageables. Le 2004. Les Domaines ont déjà temps où les dossiers pasracheté du terrain à une dou- saient en force est révolu. zaine de propriétaires privés. Propos recueillis par Seule la commune de Jougne a refusé de vendre. J.-F.H. L LES PROCHAINES ÉTAPES Quoi de neuf pour la R.N. 57 ? rations et donner des priorités. Les collectivités locales seront concertées à l’automne de la déviation de Jougne, mais 2006 et le P.D.M.I. doit être également sur l’ensemble du approuvé par le gouvernement tracé de la R.N. 57. Les ser- début 2007” confie la D.D.E. À cette date vices de la D.D.E. devraient donc être viennent de présenter les résultats Créneaux de connus les prod’une étude-dia- dépassement chains aménagements sur la R.N. gnostic concernant cet axe entre entre La Main 57. Selon nos preBesançon et la frontière suisse, devant et La Vrine. mières informations, des proposile C.O.D.A.R.F. le ont déjà été 24 mai dernier. Objectif de la tions démarche : dégager des pistes hiérarchisées. En premier lieu, d’action pour réaliser les pro- pourraient être réalisées ces chains aménagements sur cet mesures de sécurité dites “légères”, puis des créneaux axe routier. Deux catégories de mesures de dépassement entre La Main ont été prônées : les mesures et La Vrine (le coût se situe dites “légères” qui consistent entre 8 et 10 millions d’euros à supprimer certains obstacles pour un peu plus de 3 km de latéraux (poteaux, murs…) et voie). Enfin sera déterminé harmoniser la signalisation le nouveau parti d’aménageet les limitations de vitesse, ment de la R.N. 57, dans et les mesures dites “lourdes” lequel seront englobées les qui intégreront le futur déviations de hameaux et comP.D.M.I. (programme de déve- munes comme Pontarlier, La loppement et de modernisa- Cluse, Jougne et Les Tavins. tion par itinéraire). Les En 2007 pourraient donc être P.D.M.I. remplaceront, pour annoncés les premiers crédits ce qui est des routes, les d’études pour ces aménagecontrats de plan État-Région. ments lourds. Quant aux traLe premier P.D.M.I. concer- vaux… nera la période 2007-2012. “Ce P.D.M.I. va lister les opéJ.-F.H. a D.D.E. annonce une “remise à plat” des disLcussions, non seulement autour Le maire de Jougne, Michel Morel, accuse la D.D.E. d’avoir modifié le tracé pour “préserver une remise et quelques pommiers.” On aperçoit le toit de la remise au fond de la photo. SUISSE RN 57 Déviation des TAVINS Décembre 1992 Le premier tracé proposé par la D.D.E. date de 1992. Revenir à ce scénario n’est pas totalement exclu. Le maire de Jougne a émis une autre proposition : une tranchée couverte qui suivrait le pied de la falaise du Mont d’Or. L’économie HÔPITAL 25 En bref Plus d’un million d’euros de déficit Le budget coince à l’hôpital Le centre hospitalier de Pontarlier devrait afficher en 2006 un budget déficitaire de 1,15 million d’euros. on an, mal an, le budget était toujours à l’équilibre, même si la prime de service était souvent reportée d’un exercice à l’autre. Cette année, il ne l’est plus”, reconnaît Éric Blanchemanche, le responsable du syndicat C.G.T. à l’hôpital de Pontarlier. Selon l’état prévisionnel des recettes et des dépenses, adopté début avril par le conseil d’administration, il manquera 1,155 million d’euros pour boucler le budget 2006 de l’hôpital. Un déficit en partie dû à l’augmentation des coûts d’assurance de près de 400 000 euros et à la réduction de certaines recettes, comme le budget consacré à l’enseignement et à la recherche, comprimé de 29 % en 2006. Mais aussi à l’accroissement de l’activité et du nombre d’actes effectués. “L’hô- “B pital est financé à 35 % selon les actes effectués. Au niveau national, l’activité a progressé de 2,6 % et les tarifs ont diminué de près de 1 %. On va être dans une situation tendue qui ne nous permettra pas d’honorer le vieillissement technique du personnel. Mais comparé à d’autres établissements hospitaliers, nous ne sommes pas encore dans le rouge”, affirme le directeur de l’établissement, Dominique Bardou. Concrètement, le financement de la prime de service du personnel de 2006, l’équivalent de 700 000 euros, devrait ainsi être reporté sur le budget de l’année prochaine pour équilibrer l’exercice actuel. Mais la situation inquiète les syndicats. “Avec le peu dont on dispose, on ne sait pas où on va aller. On craint des limitations dans le recrutement, voire des L MANIFESTATION suppressions de postes ou des contrats non renouvelés. En termes de soins, on ne peut pas imaginer aussi bien faire avec moins de personnel”, s’alarme Éric Blanchemanche. Des inquiétudes que minimise le l’établissement. Actuellement, près de 60 % des patients de la zone de l’hôpital pontissalien sont effectivement pris en charge dans le Haut-Doubs, les autres choisissent les établissements de santé bisontins. “20 % des patients sont orientés vers le C.H.U. car on ne peut pas prendre leur pathologie en charge ici. Mais il existe près de 20 % de fuites. À nous de les convaincre qu’ils peuvent être aussi bien traités ici qu’ailleurs”, ajoute M. Bardou. Atteindre les 25 000 visiteurs en 2007 L’événement pontissalien n’aura finalement pas lieu l’automne prochain pour des raisons logistiques. Des problèmes qui doivent être résolus pour 2007. I Fleurs L’édition 2006 du concours des fermes fleuries est lancée. Renseignements à la chambre d’agriculture du Doubs auprès d’Élisabeth Droz-Bartholet au 03 81 65 52 52. La Haute Foire passe son tour en 2006 l faut se résoudre à cette idée. La Haute Foire 2006 n’aura pas lieu. La mairie de Pontarlier et Micropolis en ont décidé ainsi sur la base d’un décret daté de 2005 qui réglemente strictement l’installation des cuisines sous chapiteau pour ce genre de manifestations. Micropolis, qui a en charge l’organisation de la Haute Foire, a eu connaissance trop tard de cette réglementation pour se mettre en conformité avec les textes dès cette année. “Comme nous ne voulons pas faire de Haute Foire au rabais, nous avons préféré annuler cette édition. Mais ce n’est qu’une inter- Chanson L’Association ACTIV en collaboration avec l’Association “Le Cheval sur La Langue” propose un lieu d’expression aux chanteurs et groupes musicaux n’ayant pas besoin d’un important système d’amplification (chanson, folk, jazz, groupes acoustiques divers). Dans l’espace protégé de la cour de la bibliothèque de Pontarlier, une scène abritée et légèrement sonorisée sera proposée à l’occasion de la fête de la musique le 21 juin. Les personnes intéressées peuvent contacter Michel Jeanneret au 03 81 89 47 65. L’hôpital accrédité en juin ’hôpital de Pontarlier doit recevoir fin juin la commission d’accréditation, chargée d’évaluer la qualité de la prise en charge et du suivi du patient. Les résultats de l’enquête - et les éventuelles recommandations - devraient être consultables dans six mois sur le site internet de la haute autorité de santé. “Pour nous, c’est important en termes de communication. Car cela donne une bonne image de la qualité de le l’organisation de l’hôpital”, affirme le directeur de ruption, car l’événement aura tait son lot de nouveautés. Ce lieu en 2007” assure Patrick n’est que partie remise pour Genre, le maire de Pontarlier. l’année prochaine. “Nous Néanmoins, les élus ont déci- sommes parvenus à stabiliser le nombre de visidé de maintenir la teurs à 20 000. On Coulée du mont d’or l’automne prochain “Ne voulons dit qu’une foire qui marche attire autant qui est un des temps forts de cette mani- pas faire de de visiteurs qu’il y dans festation. Les disHaute Foire alad’habitants ville d’accueil. cussions sont en cours avec les proau rabais.” Avec Micropolis, notre but est que cetducteurs pour fêter te manifestation comme il se doit le début de la saison de produc- draine 25 000 personnes à tertion de ce fromage à l’Espace me” conclut Patrick Genre. L’Espace Pourny servirait le Pourny. On peut regretter cependant cas échéant de support à cet l’annulation de l’édition 2006 événement pour les animadont la programmation appor- tions. directeur de l’hôpital. “Nous sommes extrêmement vigilants. On diffère certains travaux, on essaye d’être économes. Et on tarde un peu à remplacer les postes vacants, mais il n’y a pas de suppression de postes”, affirme Dominique Bardou, qui regrette le “manque de lisibilité” dont disposent les établissements hospitaliers au niveau budgétaire. Mais les difficultés budgétaires ne devraient pas menacer les importants travaux en cours : 70 millions d’euros investis sur cinq ans, dont 8 millions d’euros d’autofinancement de la part de l’hôpital. La construction du pôle mère-enfant doit s’achever en juin 2007 et la réhabilitation d’une des ailes du bâtiment historique endommagée par un incendie débute dès septembre prochain. S.D. Annonciades Les Amis des Arts présentent du 10 au 25 juin à la chapelle des Annonciades une exposition de peinture et de sculpture. Karting La finale inter-entreprises du challenge interprofessionnel de karting a lieu le 28 juin prochain au Circuit de l’Enclos à Septfontaine. Renseignements au 03 81 49 55 44. AUX PRODUITS SAUGETS SALAISONS - CHARCUTERIE VÉRITABLE SAUCISSE DE MORTEAU Morteau d’Or 2006 MAISONS DU BOIS TEL : 03.81.38.13.11 19 h Samedi 10 de 9 h à 06 20 & Dimanche 11 juin de 10 h à 18 h JOURNÉES PORTES OUVERTES Afin de fêter notre nouveau magasin à Maisons du Bois, participez à notre tombola A GAGNER : 20 Jambons cuits à l'os 20 kg de Saucisses de Morteau 20 1/2 palettes fumées Un ticket vous sera offert par tranche de 40 euros d’achat. Tirage au sort le lundi 19 juin et distribution des lots le vendredi 23 juin suivie du verre de l'amitié à 18 heures. En PROMOTION du mercredi 7 au dimanche 18 juin 2006 A la découverte du centre ville avec les commerçants de la Carte Altitude La rue Sainte-Anne La rue Sainte-Anne est, sans conteste, l’une des plus anciennes du centre-ville de Pontarlier. Si on en trouve la première trace écrite dans un document de 1694, il est vraisemblable que l’existence de cette rue soit bien antérieure à cette date. Bien sûr, cette rue, devenue la seule et unique voie piétonne de Pontarlier, a quelque peu changé de visage au fil des siècles mais, finalement, pas tant que ça. Et la rue Sainte-Anne riche de ses nombreux commerces de bouche (boulangerie, fromagerie, torréfaction, boucherie), de son petit café qui déploie sa terrasse aux beaux jours, des bancs ensoleillés qui bordent sa fontaine, est toujours très animée. Même si elle l’est sûrement moins qu’au 15ème siècle quand les “boucheries” (l’abbatoir) occupaient l’emplacement de l’actuel hôtel de ville. Le culte de Sainte-Anne Difficile, a priori, de trouver un point com- une station de ski québécoise, un village marmun entre un célèbre hôpital psychiatrique tiniquais et cette rue du centre-ville de Ponparisien, une école de Waterloo en Belgique, tarlier. Il y en a pourtant un : ces sites et institutions portent tous le nom de Sainte-Anne. Un nom qui dans le cas de cette rue du coeur de ville remonte au moyen-âge, époque où il était de tradition de donner des noms de saints aux rues et aux places. C’est d’ailleurs, à l’époque des Croisades, qu’en Occident, s’est développé le culte de sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Même si c’est, d’après la tradition au début du christianisme que le corps de sainte Anne aurait été rapporté d’Orient à Marseille (où à Arles, les versions différent) et confié à un évèque d’Apt (où il est encore conservé dans la cathédrale) par une religieuse. Les artistes ont souvent représentée sainte Anne avec marie enfant. C’est le cas dans la rue Sainte-Anne où une statue dominant la porte d’entrée du n° 11 représente ces deux personnages. Les commerçants Altitude du quartier GRAND JEU “Altitude revisite le centre ville” 1.800 € à gagner *. Chaque mois, les commerçants Altitude vous proposent de découvrir un quartier du centre ville de Pontarlier. Et chaque mois, ce jeu vous permet, en répondant convenablement aux questions posées, de gagner des sommes à créditer sur votre Question 1 : une des maisons de la rue Sainte-Anne présente encore en façade des élèments d’architecture très anciens : gargouilles, fenêtres à croisillons... À quel numéro de la rue Sainte-Anne se trouve cette maison ? .................................................................................................................... Question 2 : savez-vous en quelle année, la famille Querry a créé la Torréfaction ? .................................................................................................................... Question 3 : savez-vous depuis quelle année la rue Sainte-Anne est piétonne ? .................................................................................................................... Question 4 : connaissez vous l’enseigne sous laquelle était autrefois exploité le magasin Sport 2000 ? ................................................................................................................ Nom........................................................................................................ Prénom................................................................................................... Adresse................................................................................................... Téléphone............................................................................................... Mail........................................................................................................ Numéro de carte Altitude .............................................................. Envoyez ou déposez ce bulletin-réponse (à découper ou à photocopier) au bureau Altitude (Commerce Pontarlier Centre/Altitude ; 6, quai du Petit-Cours, 25300 Pontarlier) avant le lundi 3 juillet 2006. Dix bulletins, parmi ceux qui ont trouvé les bonnes réponses seront tirés au sort. Chacun des 10 gagnants se verra créditer 15 euros sur sa carte Altitude. Au total, ce sont 1800 euros qui seront distribués dans le cadre de ce jeu. Règlement complet disponible sur simple demande écrit à CPC/Altitude 6, rue du Petit Cours – 25 300 Pontarlier – Tél. : 03 81 39 39 03. RETROUVEZ LA LISTE DE TOUS LES COMMERÇANTS ALTITUDE CHEZ L’UN D’ENTRE EUX Sport 2000 La Torréfaction (Cafés Querry) U ne véritable institution de la rue Sainte-Anne puisque cela fait plus de 30 ans que la famille Querry torréfie ses cafés dans cette rue piétonne. La gamme des cafés proposés s’est étoffée au fil des années pour atteindre aujourd’hui une vingtaine de variétés : Colombie, Brésil, Guatemala, Moka... ainsi que des cafés gourmets comme le Blue Moutain et des cafés aromatisés. Dans la nouvelle boutique inaugurée en 2005, vous trouverez également du thé ; en vrac avec les quelque 80 variétés de la société Damman (natures et aromatisés) et les thés en sachets des Deux Marmottes, Indal et de chez Damman également. La Torréfaction, c’est également une belle gamme de produits régionaux avec lesquels composer de sympathiques corbeilles garnies : chocolats et bonbons Scheuber ou Klaus, miels de l’Abeille du HautDoubs et du Rucher des Deux Lacs, vin d’Arbois Tissot ou les productions de la biscuiterie Une carte gratuite et gagnante 2,3 % crédités sur les produits alimentaireset 3,3 % sur les autres : plus vous l’utilisez, pluvous épargnez. BUREAU ALTITUDE 6, quai du Petit Cours 25300 PONTARLIER Tél./Fax : 03 81 39 39 03 Et retrouvez également vos commerces Altitude à tout moment sur : www.commerce-pontarlier.com À partir de 3 euros cumulés, vous pouvez les déduire d’un achat. Billiotte et de la distillerie Guy. On trouvera enfin, au rayon épicerie, les confitures Miot, les liqueurs Fisselier ou les confiseries Medicis. De quoi pleinement satisfaire une clientèle composée de particuliers comme de professionnels (cafés, hôtels, restaurants) et de collectivités puisque les livraisons sont assurées dans un rayon de 60 km. 8, rue Sainte-Anne. Tél. : 03 81 39 11 51 Why Not P armi les derniers commerces à s’être installés dans la rue Sainte-Anne, ce salon de coiffure a été ouvert le 1er septembre 2005 par Aurélien Salvi. Why Not, c’est une décoration colorée, une équipe de quatre personnes (2 garçons et 2 filles) à l’écoute de ses clients et une ambiance très décontractée. Chez carte Altitude. Pour trouver les réponses, documentez-vous, promenez vous rue Sainte-Anne et n'hésitez pas à pousser la porte des commerçants Altitude de ce quartier. Vous y obtiendrez sûrement de précieuses informations. Why Not, vous trouverez l’ensemble de la gamme de produits capillaires Wella : coloration, permanente, etc. Et vous pourrez tester la grande nouveauté : les sièges relaxants. 14, rue Sainte-Anne. 03 81 46 59 74. D epuis son acquisition en 1987, ce magasin a vu sa surface carrément multipliée par quatre ! Aujourd’hui, derrière les 14 m de façade de ses trois grandes vitrines, Sport 2000 accueille sur 280 m2 un large choix de grandes marques de sport et de sportswear ( Nike, Adidas, Puma, Asics, Umbro, Salomon, Airness, Aigle, Columbia, Millet, etc.) habillant et chaussant homme, femme et enfant. Vous trouverez également chez Sport 2000 un tout aussi large éventail d’articles de sport. Parallèlement, le magasin propose différents services d’entretien et de réparation. Chez Sport 2000, c’est une équipe (4 personnes) de professionnels qui vous accueille. N’hésitez donc pas à profiter de leurs conseils. 13, rue Sainte-Anne Tél. : 03 81 39 12 61 Authentic Boarder Shop C réé en novembre 2000, par Philippe Mathieu (qui gère également le magasin Sport 2000 dans cette même rue), Authentic Boarder Shop est une boutique entièrement dédiée aux marques issues des sports de glisse, notamment du surf. Vêtements, chaussures, accessoires : vous trouverez chez Authentic Boarder Shop, dans un sobre décor de bois et de métal, tous les grands noms du « surfwear » : Quicksilver, Rip Curl, Oxbow, Oakley... sans oublier les incontournables sacs Eastpack. 11, rue Sainte-Anne. Tél. : 03 81 39 16 36 Économie - Commerce HOUTAUD PONTARLIER Bienvenue chez les Les Cycles Favrot “nouveaux animaux de compagnie” n hérisson d’Afrique, une souris épineuse d’Égypte, un caméléon, un lézard ou un boa constrictor ? Le magasin Aquadream, installé à Houtaud, propose l’embarras du choix pour qui souhaite une compagnie des plus exotiques. Spécialisée dans les reptiles et les poissons, l’animalerie d’Houtaud, située à proximité de l’hypermarché Leclerc, s’est déjà constitué une solide réputation parmi les vrais amateurs d’animaux rares ou exotiques. “Nous nous sommes spécialisés notamment dans les poissons d’eau de mer. Nous avons aussi la particularité de pouvoir fabriquer tous nos aquariums et nos Renseignements au 06 25 79 14 41 ou www.aquadream.fr C ENTRE-VILLE Vidéo Kat dans leur nouvel écrin s’installe à Pontarlier es spécialistes pontissaliens du cycle, Jean-Luc et Christophe Favrot, sont installés depuis le 1er juin sur la zone des Grands Planchants (derrière Buffalo-Grill, face au magasin Expert). Ces nouveaux locaux de 450 m2 sur un seul niveau permettent une présentation bien agencée de l’intégralité des produits - vélos route et V.T.T. - et des accessoires. “Nous réalisons la vente et l’entretien toutes marques” précise Jean-Luc Favrot. En matière de cycles, les deux grandes marques Giant et L Bianchi y sont représentées. “Mais on peut trouver toutes les marques, y compris des produits très exotiques que souhaiteraient nos clients” ajoute le co-gérant. Les Cycles Favrot proposent également les scooters des marques Vespa, Piaggio et Gilera. Le magasin est ouvert du mardi au samedi (9 heures-midi et 14 heures-19 heures). Renseignements au 03 81 39 22 92 e commerce spécialisé dans la location de D.V.D. (et de cassettes) a été créé à Frasne en octobre 2005 par Catherine Pissot. Depuis le 3 juin, Vidéo Kat a pris possession de ses nouveaux locaux dans la capitale du Haut-Doubs au 5 bis, rue Jeanne d’Arc (anciennement les cuisines Authier). “Le magasin ouvre C de 12 heures à 21 heures du lundi au samedi et le dimanche de 15 heures à 21 heures” précise Catherine Pissot. Pour la location d’un film, le tarif est de 3,50 euros (ou 2,57 euros avec le forfait abonnement). Renseignements au 03 81 49 87 40 PONTARLIER “Détournements majeurs” s’installe faubourg Saint-Pierre e magasin de décoration, cadeaux et petits meubles “Détournements majeurs” migre du 7, rue de Salins au 13, faubourg Saint-Pierre à Pontarlier. Ce déménagement permet au gérant Claude Ramel d’offrir à la clientèle un magasin beaucoup plus spacieux, étagé sur deux niveaux, où chaque espace est décliné selon une ambiance différente, en fonction des produits mis en valeur. “Il y a L Hérisson d’Afrique ou boa, à vous de choisir. Jean-Luc et Christophe Favrot, et leur équipe de techniciens. par exemple un espace à l’ambiance orientale, un autre plutôt montagne, etc.” indique Claude Ramel. “Détournements majeurs” est ouvert du mardi au samedi de 9 heures à midi et de 14 heures à 19 heures (journée continue le vendredi). Renseignements au 03 81 39 35 19 une nouvelle vie commence à Labergement Sainte Marie Barthelet Cotti NOUVEAU Illustration d’ambiance à caractère non contractuel - interprétation d’artiste. U terrariums. Et prochainement, nous allons développer un nouveau rayon consacré aux volailles d’ornement” précise Simon Friot, co-responsable du magasin. S’il vous prend l’idée originale d’acheter un serpent “de compagnie”, les prix varient de 45 euros à près de 10 000 euros pour le rare “python regius piedball”. Ouvert du lundi au vendredi l’après-midi et le samedi toute la journée. 27 Résidence Des Deux Lacs Appartements 2, 3, 4 et 5 pièces Une résidence exceptionnelle au cœur du Haut-Doubs Bureau de vente ouvert : DU MARDI AU SAMEDI de 14h à 19h et sur rendez-vous 10 avenue de la Gare Labergement Sainte Marie 03 81 69 78 90 www.atik.fr 28 L’économie LES G RANGES-NARBOZ L’entreprise J.B.P. T’as de beaux jeux, tu sais ! Spécialisée dans l’exploitation de jeux automatiques (baby-foot, vidéo, billard), l’entreprise J.B.P., ne s’adresse plus seulement aux patrons de bars, mais également aux particuliers. a société J.B.P. (Jeux Bonabe Pillot) déménage. Elle vient de quitter la capitale du HautDoubs et la rue Jouffroy pour s’installer aux Granges-Narboz au numéro 7 de la rue de Pontarlier. Cette “délocalisation” répond aux nouveaux besoins de cette entreprise L spécialisée dans l’exploitation de jeux automatiques installés dans les bars du HautDoubs. En dix ans, le métier a connu de profondes mutations qui aujourd’hui obligent Gilles Bonade et Philippe Pillot à adapter leur activité à de nouveaux marchés, en ne s’adres- Philippe Pillot et Gilles Bonabe les deux gérants de J.B.P. sant plus seulement aux cafetiers, mais aussi aux particuliers. L’époque a changé. Nous sommes loin des années quatre-vingt, quand les clients venaient aussi dans les bars pour faire une partie de babyfoot, de billard, de flipper ou de jeu vidéo. Cette page euphorique s’est tournée au milieu des années quatre-vingt-dix pour des entreprises comme J.B.P., simultanément à la démocratisation des ordinateurs et des consoles de jeux. L’évolution de la réglementation sur la consommation d’alcool a accompagné ce changement de comportement. C’est toute une génération qui a fini par tourner le dos aux bistrots. Comme ses confrères, J.B.P. en a payé le prix fort. “Notre chiffre d’affaires est actuellement de 150 000 euros par an. Disons qu’il a été divisé par dix en dix ans” note Philippe Pillot. Avec son associé, il a dû tenir compte de cette récession économique pour passer le cap en limitant les investissements dans de nouveaux jeux impossibles à rentabiliser. “Pendant les belles années, un jeu dans un bar générait pement avant d’être reversée entre 2 000 et 5 000 F de recet- aux communes. Cet impôt te par an.” Le business allait varie d’une municipalité à bon train. “Aujourd’hui, quand l’autre qui en décide le monun baby-foot génère 50 euros, tant dans les limites fixées c’est déjà pas mal. Il y a des par la réglementation. Dans jeux qui rapportent à peine le Haut-Doubs, elle est par 30 euros par an” remarque exemple de 64 euros par jeu à Doubs et de 16 euros à MétaGilles Bonabe. C’est peu. bief, le minimum. D’autant que les recettes brutes des “Les patrons “Dans cette commune, la taxe était jeux sont lourdede bar nous de 64 euros, mais ment taxées. compte tenu des difD’abord un exploirappellent. ficultés rencontrées tant comme J.B.L. par notre profesreverse entre 25 % C’est bon sion, elle l’a rameet 30 % du montant née à 16 euros” au cafetier qui a le signe.” reconnaît Gilles jeu en dépôt. À cela vient se greffer la T.V.A. à Bonabe. À titre comparatif, 19,6 % payée par le patron du cette taxe de cinquième catébar et l’exploitant. Il faut gorie est de 375 euros par jeu déduire ensuite la fameuse à Besançon ! Rien d’étonnant taxe dite de cinquième caté- à ce que certains jeux perdent gorie qui est prélevée par les plus d’argent qu’ils n’en douanes sur ce genre d’équi- gagnent. C’EST LE SAVOIR-FAIRE D’UN GROUPE INTERNATIONAL AVEC UN SERVICE LOCAL 8 professionnels à votre écoute sur le terrain 6 techniciens maintenance et réseau Des locaux commerciaux et d’exposition C’EST LA PUISSANCE DE L’INNOVATION NUMÉRIQUE AUX SERVICES DES PROFESSSIONNELS AVEC UNE LARGE GAMME DE COPIEURS MULTI-FONCTIONS Copieur multifonctions à partir de 3 €r Copieurs numériques noirs et couleurs Format du A4 au A0 Vitesse de 15 à 150 pages par minute Connexions réseaux évolutives pa Fonction fax et scanners réseau jour Finitions professionnelles (pli, agrafage…) Franche-Comté Bureautique 9, rue Xavier Marnier - 25000 BESANÇON Tél. 03 81 51 83 03 - Fax 03 81 51 83 04 L’ensemble de ces mesures mène la vie dure aux exploitants de jeux, enfin à ceux qui sont parvenus à passer la crise comme J.B.L. Toutefois, Gilles Bonabe et Philippe Pillot pensent avoir mangé leur pain noir. Avec 220 jeux en circulation et une centaine de clients, ils constatent que la conjoncture s’améliore depuis quelques mois malgré une législation toujours draconienne. “On constate que les jeunes sont à nouveau demandeurs de baby-foot et de billard. Les patrons de bar nous rappellent. C’est bon signe.” La coupe du monde de foot est aussi une aubaine pour l’entreprise qui cible le particulier prêt à acheter un babyfoot ou un jeu vidéo à installer chez lui. Et pourquoi pas un billard ou un juke-box ? T.C. Valdahon - Vercel VALDAHON 29 Journée régionale de l’autisme Les batailles de Vincent, enfant autiste Réunis en collectif d’associations, des parents du Plateau de Valdahon se battent pour faire progresser leurs enfants autistes. e jour où Vincent a ten- me au quotidien”, reprend Marydu son bras pour enfi- lène. ler son pull et ne plus Le quotidien des parents se laisser faire comme un pan- autistes, Marylène le raconte tin comme il en avait l’habitu- à sa manière. Les batailles de, j’ai été fier de lui. Plus fier constantes pour “des petites victoires fragiles. Il que s’il avait été reçu travailler beauà l’E.N.A.”, sourit Une situation faut coup avec lui pour Marylène Mairey. obtenir un petit proSon fils de 24 ans, difficile à grès qui peut être Vincent, est autiste. éphémère. Rien n’est Un handicap qui gérer au jamais acquis.” La entraîne des diffiquotidien. difficulté de la prise cultés à communien charge, le regard quer avec l’environdes autres à affronter aussi. “Le nement. Le 17 juin, le collectif pour les plus difficile peut-être, ça a été autistes en Franche-Comté orga- de ne pas être sûr pendant longnise la quatrième journée régio- temps qu’il sache qu’on l’aime”, nale de débats et rencontres ajoute la mère. “Quand on a un autour de l’autisme à Valda- enfant autiste, on ne gère pas hon. “Pour partager nos petits la situation. On essaye de faire trucs entre parents, se donner face. Ils n’ont pas la capacité de des conseils, parler de l’autis- surmonter les changements dans “L Marylène et son fils Vincent, 24 ans. “Le plus difficile peut-être, c’était de ne pas être sûr qu’il sache qu’on l’aime”, dit-elle. leur environnement. Quand je me suis mis à porter des lunettes, ma fille en a été bouleversée pendant une semaine”, raconte Gilles Liechti, père d’une fille de 23 ans, Céline, elle aussi autiste, près de Valdahon. À Valdahon et sur le plateau, ils sont une dizaine de familles à s’être réunis au sein d’une association. Pour échanger mais aussi faire progresser la prise en charge de leurs enfants. “On est dans un manque horrible en Franche-Comté. Certains autistes sont obligés d’aller en Suisse, dans le Sud de la France, en Belgique pour trouver des places en institution”, explique Marylène. Car pour continuer à progresser, à s’ouvrir petit à petit au monde qui les entoure, les autistes ont besoin d’un accompagnement et d’une éducation spécifique, tout au long de leur vie. Des centres ont été créés pour accueillir les enfants et les adolescents autistes. Pour les obtenir, les parents ont dû se battre, “écrire tous les jours pendant six mois aux administrations pour faire pression. On a même pensé arrêter le train pour nous faire entendre”, raconte Marylène Mairey. La prise en compte de l’autisme progresse. Mais pour le moment, les places en institution pour les adultes autistes sont insuffisantes, surtout pour les cas les plus lourds. Vincent et Céline sont encore acceptés dans un centre d’accueil pour adolescents et jeunes adultes. “Mais chaque année, on se demande s’ils auront encore une place”, note Gilles Liechti. Car faute de place, à l’âge adulte, certains autistes n’ont d’autre choix que de retourner chez leurs parents. Une situation difficile à gérer au quotidien et qui pose problème lorsque les parents vieillissent. “Il faudrait qu’on ait la possibilité de les avoir parfois à la maison, mais pour cela il faut des aides. Que toute une structure soit mise en œuvre”, milite Marylène Mairey. L’association de parents envisage d’ailleurs de mettre au point une structure d’accompagnement individuel pour “décharger les parents pendant quelques heures et épanouir les enfants.” S.D. Journée régionale de l’autisme, le 17 juin, à l’espace Ménétrier de Valdahon Renseignements : 03 81 56 21 48 ARMÉE Défilé militaire du 14 juillet Valdahon de défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées Le 13ème régiment du génie de Valdahon, qui tient ses portes ouvertes le 24 et 25 juin, participe cette année au défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. a dernière fois, c’était en 1993. Le 14 juillet prochain, une partie du 13ème régiment du génie du camp militaire de Valdahon doit participer au défilé militaire sur les Champs-Élysées, devant le président de la République. Vingt-six véhicules devraient L VALDAHON ainsi faire le déplacement jusqu’à Paris, parmi lesquels des chars, des tracto-pelles, des enfouisseurs de mines et des véhicules de plongeurs équipés de Zodiacs, entre autres. Un défilé auquel devraient participer en priorité les militaires qui ont participé cette année à des opérations extérieures, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire notamment. Pour être prêt le jour J, les militaires devraient rejoindre la région parisienne dès le début juillet. Histoire de s’entraîner pendant deux semaines à défiler. Lecture La bibliothèque devient intercommunale vant, le bibliobus du grini, la responsable de la de Valdahon, ce n’est qu’un début. “Il faut absolument Conseil général appro- bibliothèque de Valdahon. “A visionnait trois fois par an les Une convention signée entre qu’on travaille ensemble. En bibliothèques des communes voisines. Désormais, elles pourront venir puiser dans le fonds de celle de Valdahon. L’avantage, c’est que le choix est plus important. On a près de 8 000 livres dans notre fonds, contre 3 000 au sein du bibliobus”, explique Sabine Alle- le Conseil général et les différents maires du secteur prévoit depuis le 18 avril que la bibliothèque municipale de Valdahon approvisionne en documents celles d’Épenoy, Étray, Vernierfontaine, Voires et Passonfontaine. Pour la responsable de la bibliothèque mettant par exemple en place un livret d’accueil commun qui regroupe l’ensemble des horaires d’ouverture des bibliothèques du secteur”, affirmet-elle. À Valdahon, 40 % des lecteurs proviennent déjà de l’extérieur. Un village à l’honneur 30 par F.C. … r a p t n a s En pas e g a l l i v e l de Bulle COMMUNE Retrouvez sur Villages F.M. (99.7 et 105.1), l’actualité du “village à l’honneur”, rubrique mensuelle de La Presse Pontissalienne. Le samedi 17 juin à partir de 13 h 30 10 hectares dans un premier temps Une zone d’activités intercommunale est en projet Commune de 420 habitants, Bulle est à la fois tournée vers Pontarlier et la vallée du Drugeon. Une double ouverture qui influence son développement démographique et économique. vec 100 hectares de forêt cette petite zone où il reste encocommunale, Bulle n’entre re 1 hectare de disponible”, pas vraiment dans la caté- signale Bernard Pontarlier, le gorie des “grosses” communes maire de la localité. forestières du Haut-Doubs. En projet figure également la Elle abrite encore neuf exploi- création d’une zone intercomtations agricoles, toutes socié- munale à la sortie du village, taires des Monts-de-Joux à en allant sur Chaffois. “On est actuellement en Bannans, laquelle société repré- Arrivée du garage phase d’études. Elle s’étendrait sente un impordans un premier tant gisement Peugeot de La temps sur une d’emploi pour le village. Un arti- Rivière-Drugeon. surface d’une dizaine d’hecsan peintre, une P.M.E. de menuiserie-char- tares avec une extension pospente et une entreprise de sible ultérieurement. Cette machinisme agricole complè- action relève des compétences tent le potentiel économique de la Communauté de combientôt renforcé par l’arrivée munes Frasne-Drugeon, la seudu garage Peugeot de La Riviè- le habilitée à assurer la maîre-Drugeon qui bénéficiera d’un trise d’ouvrage quand ce type bel emplacement le long de la d’opération dépasse trois hecD. 471. “La commune prend en tares. Un candidat à l’instalcharge la réalisation du che- lation s’est déjà manifesté. On min d’accès et des réseaux sur en est encore au stade des pour- A G ENS D’ICI parlers.” Au recensement complémentaire de 2005, Bulle comptait 37 logements supplémentaires et une centaine de nouveaux habitants. Même si elles ne prennent pas en compte les départs et les décès, ces données démographiques soulignent une dynamique de croissance liée en partie à la proximité de la Suisse et du bassin d’emploi pontissalien. “On possède sept logements locatifs dont quatre à usage social réalisés en 2004-2005 dans l’ancien presbytère. Le dernier lotissement communal a fini d‘être viabilisé en 2005. Il comprenait 8 parcelles vendues à 42 euros T.T.C. le m2. On essaie d’acquérir du terrain à proximité de la future zone intercommunale en vue de lancer un nouveau projet.” Bulle a encore la chance d’ac- cueillir deux classes primaires de l’école intercommunale répartie sur cinq communes de la vallée du Drugeon. “Certains élus militent pour la création d’un seul groupe scolaire. Sur le plan du fonctionnement, je reconnais que c’est une option intéressante tout en regrettant les conséquences d’une centralisation qui signifierait la fermeture de l’école à Bulle. On y viendra forcément un jour” dit le maire. Autre sujet qui désespère le maire : l’absence de couverture A.D.S.L. La rentabilité n’étant apparemment pas suffisante aux yeux des opérateurs, ce service pénalise ou pénalisera forcément l’attractivité de Bulle à plus ou moins l’ouverture. Dans le HautDoubs comme ailleurs, on n’est pas tous égaux devant les nouvelles technologies. Bernard Pontarlier regrette que sa commune ne soit pas couverte par l’A.D.S.L. 84 ans Souvenirs d’un agriculteur du village Victor et Geneviève André coulent aujourd’hui une paisible retraite dans leur ferme. Originaire de Bulle, ce couple d’agriculteurs a vécu tous les événements qui ont marqué l’histoire du village depuis 60 ans. Rencontre. L En prenant sa retraite en 1982, Victor André a mis fin à une longue tradition familiale versée dans l’agriculture depuis des générations. La famille André est probablement l’une des plus anciennes du village. Plusieurs générations d’agriculteurs se sont succédé dans la ferme familiale qui fut autrefois un ancien relais de diligence sur la route de Lyon. S’il se souvient d’avoir vu l’enseigne et les restes de quelques barriques de vins, Victor André n’a pas vécu cette époque. Né en 1922, il ne devait pas forcément être agriculteur. “Après le certificat d’étude, mon père m’a envoyé en pension chez les frères maristes au Russey. J’y suis resté 3 ans puis j’ai finalement préféré revenir travailler dans la ferme.” Les tracteurs n’existaient pas encore. C’était le temps des chevaux et des commis agricoles. “Avant les foins, on allait à la foire de La Rivière embaucher des faucheurs qui restaient deux mois sur place. Ils étaient nourris, logés. Il n’y avait pas encore de charges sociales”, sourit Victor. Au printemps 1945, comme tous les jeunes de son âge, il est désigné pour le S.T.O. Réfractaire, il échappe à la réquisition en prenant le maquis. Avec sept autres garçons du village, il part municipale en tant que conseiller ou se réfugier dans les bois alentour. “On adjoint jusque dans les années soixanavait construit une baraque dans la te-dix, son père était maire pendant forêt communale.” Une vie quelque l’Occupation. “Il a eu à gérer pas mal d’événements pénibles au peu aventurière qui se proParmi les point qu’il m’a toujours longera jusqu’à la Libéradécouragé de suivre son tion en septembre 1945. “Les cloches de Frasne se sont premiers à exemple.” mises à sonner. On s’est dit, expérimenter À la tête d’une petite exploitation d’une vingtaine d’hecc’est les Américains qui arrivent. Il s’agissait en fait de la formule tares, Victor et Geneviève ont certainement été parla Première armée, précédée des Forces Françaises de l’In- du G.A.E.C. mi les premiers de la région à expérimenter la formule térieur. On a fêté ça pendant deux jours. Les deux cafés du village du G.A.E.C. “On s’est associé avec quatre autres agriculteurs de Bulle. ne désemplissaient pas.” Il épouse ensuite Geneviève, puis Le cheptel laitier, soit une centaine reprend la succession paternelle. Le de vaches, était regroupé sur une des couple aura 7 enfants dont 5 garçons. exploitations. Les génisses et les veaux “Quand on était en activité, il y avait occupaient les autres. On embauchait encore 40 agriculteurs sur les 230 les enfants pendant les foins. Nos habitants du village qui abritait à épouses respectives n’étaient pas dans l’époque deux fromageries. L’une était le groupement. Certaines travaillaient tenue par la famille Rouy de Frasne, à côté. Geneviève montait par exemple l’autre était en face de la salle des des lunettes à domicile.” fêtes. Elles ont fusionné puis l’activi- Le G.A.E.C. a fonctionné de 1970 à té a été transférée sur Bannans à la 1980. Victor a pris sa retraite en 1982 création des Monts de Joux”, pour- mettant ainsi un terme à longue suit Victor qui s’impliqua dans la vie généalogie paysanne. Un village à l’honneur ANIMATIONS 31 34ème édition Festif à usage collectif Les amateurs des grands rendez-vous populaires locaux ne manqueraient pour rien au monde la fête des Grands Pieds organisée à Bulle le dernier week-end de juillet. Sans le savoir, ils contribuent à l’agrément de la vie du village. n 1971, une bande de drier festif. Pourquoi les Grands jeunes a créé le comité Pieds ? Plusieurs hypothèses des fêtes. Ils voulaient courent à ce sujet. Une version monter une animation. L’année évoque un sabotier du village qui mettait peu de suivante se tenait cœur à l’ouvrage la première la fête des Grands Pieds. Entre 2 000 et pour finir ses sabots. On est dans les pré- 2 500 convives. Une autre relate cette réputation des paratifs de la 34ème agriculteurs de Bulédition”, indique Claude André, le président du le qui avaient tendance à faucomité des fêtes. Organisé sur cher l’herbe toujours un peu trois jours, l’événement attire plus loin que la pointe de leurs maintenant entre 2 000 et 2 500 chaussures. Une troisième convives. C’est devenu une date concernerait effectivement une incontournable dans le calen- quantité non négligeable de “E COLLECTIONNEUR Bullards équipés de grands pieds. Regroupant sous la même bannière festive les huit associations locales, le comité comprend 30 membres et mobilise une centaine de bénévoles pour son rendez-vous estival. “En premier lieu, on veut créer une animation en permettant aux gens de se retrouver en toute convivialité. Quand on réussit à dégager un petit bénéfice, on l’investit dans des équipements ou du matériel destinés à agrémenter la vie des habitants.” Les bénéfices de la fête des Grands Pieds ont permis de payer en partie le terrain de jeu multisports. Cet argent a permis de renforcer les budgets communaux consacrés à la mise aux normes des cuisines de la salle des fêtes E NTREPRISE 180 exemplaires et à l’aménagement du terrain multisports. “Il y a 5 ou 6 ans, on a financé entièrement sur nos propres fonds la construc- tion, au cœur de la forêt communale, du chalet des associations. On y organise des repas, des méchouis.” Beaucoup de disponibilité Un “fou” de colliers de chevaux Bientôt 30 ans d’expérience Claude Barçon s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin au matériel agricole ancien. À 37 ans, ce bricoleur invétéré peut se targuer d’avoir une fantastique collection de colliers d’animaux de trait. dans le machinisme agricole L’entreprise dirigée par Christian et son frère Emmanuel Chauvin vend et répare à peu près tout le matériel que l’on peut trouver aujourd’hui dans une exploitation. Un métier en constante évolution. hez les Chauvin, on s’est apprenti et une secrétairetoujours intéressé à comptable, en l’occurrence la l’agriculture d’une fille de Christian. manière ou d’une autre. Les Si l’activité principale s’artiparents tenaient une ferme à cule toujours autour du machiBulle, leurs trois fils se lan- nisme agricole, elle s’est élargie à la motoculture : ceront dans la mécatronçonneuses, tonnique agricole. “À forRester deuses… “On fait un ce de faire 60 heures par semaine pour un proche et peu d’entretien de voitures. En matériel patron, on a préféré créer notre propre disponible. agricole, on est agent Massey-Ferguson et société en 1978. Comme on partait de rien, on a Claas pour les tracteurs et loué un local à La Rivière, le concessionnaire de la marque temps d’avoir les moyens suf- américaine Boumatic pour les fisants pour acquérir du ter- salles de traite. On réalise égarain et construire un bâtiment lement des installations de à Bulle” explique Christian fermes en posant des logettes, Chauvin qui a commencé avec cornadis, griffes à foin.” son frère Luc décédé en 2001, À l’image de ce qui se passe année où Emmanuel est entré dans l’automobile, le métier a dans l’affaire fraternelle. connu de grosses évolutions Quatre autres personnes tra- technologiques nécessitant des vaillent aujourd’hui dans la remises à niveau régulières société : deux ouvriers, un des connaissances en méca- C Claude Barçon a récemment acheté trois colliers dans l’Oise. uand on lui demande s’il cheuses, lieuses et autres charconnaît éventuellement rues récupérées chez des le nom donné aux col- anciens agriculteurs. “Je les lectionneurs de ce type d’ob- conserve en l’état en les metjets, il répond en souriant : tant seulement à l’abri des intempéries.” Il “C’est probablemontre autant, ment un synonyLe compteur de sinon plus de me de fou.” Oridès ginaire du ses acquisitions conviction qu’il s’agit de colvillage, ce fils liers de chevaux. d’agriculteur a atteint 180. Le compteur de toujours aimé ses acquisitions bricoler le matériel agricole. Ce n’est pas un atteint désormais 180. Des colhasard s’il travaille aujourd’hui liers de chevaux mais aussi de au service maintenance des bœufs, de vaches, d’ânes, bref Monts de Joux à Bannans. Un de tous les animaux de trait. métier qui lui va comme un Il rêve de dénicher un jour des colliers de chiens utilisés pour gant. Toujours prêt à mettre ses tirer de petites carrioles sur talents au service des autres, lesquelles on plaçait les bouilles Claude Barçon avait mis au à lait. “C’est devenu très rare point un dispositif permettant donc fort cher.” Claude Barçon de procéder à un lâcher de bal- n’hésite pas à se déplacer assez lons collectif lors d’un Téléthon loin pour assouvir sa passion. organisé à Bulle. Dès qu’il en Dernièrement, il est parti dans a les moyens ou le temps, il l’Oise chercher trois superbes enrichit sa collection de fau- colliers appartenant à des riches Q propriétaires qui s’étaient offert le luxe d’apposer leurs initiales sur l’outil. La collection fourmille de curiosités. Il possède plusieurs modèles en zinc des compagnies d’omnibus parisiennes. “Ce matériau est connu pour ses effets cicatrisants, ce qui limitait les problèmes d’infection entre les chevaux car on se contentait souvent d’utiliser les mêmes jeux de colliers à chaque changement d’attelages.” Aller à la rencontre des anciens n’est pas pour déplaire à ce singulier collectionneur. Bien au contraire, il apprécie tout autant l’objet que l’histoire qui lui est rattachée. Il prospecte par connaissance, chine, passe des annonces, lit des magazines spécialisés. “Quand on a ce virus, c’est très difficile de s’en débarrasser. Je suis toujours à la recherche d’autres colliers, ou de vieilles machines agricoles.” À bon entendeur. nique et électronique. “On utilise maintenant des systèmes de détection de pannes informatisés.” L’entreprise intervient dans un rayon d’action d’une trentaine de kilomètres. “C’est largement suffisant dans le sens où ça correspond à une volonté de rester proche et disponible vis-à-vis d’une clientèle, comme partout, de plus en plus pressée d’être dépannée dans les plus brefs délais.” Autre mutation, l’entreprise s’est progressivement concentrée dans la vente et la réparation et l’entretien du matériel, délégant à d’autres confrères spécialisés le volet construction de remorques, bétaillères et autres engins fabriqués sur mesure. Un choix dicté par la complexité à suivre des contraintes réglementaires de plus en plus drastiques. Fondée en 1978 à La Rivière-Drugeon, l’entreprise s’est installée à Bulle en 1982 au bord de la D. 471. Politique 32 En bref Chorale Le Chœur du Haut-Doubs donne son concert annuel vendredi 16 juin à 20h30 à l’église de Malbuisson. Invitée : la chorale “La Petite Fugue” du Val de Mouthe. Et samedi 17 juin, même endoit même heure,avec la chorale “La Cantarelle” de Foucherans. Entrée libre. Anniversaire Les 30 ans de la base de plein air de Chaudron-Rochejean seront fêtés le 24 juin prochain en même temps que se tiendra l’assemblée générale de l’A.R.O.E.V.E.N., association gestionnaire du site. Renseignements au 03 81 88 20 72. Arbres Le parc des arbres majestueux a été inauguré le 1er juin dernier à Pontarlier, à proximité du théâtre forestier. Les élèves de sept classes ont participé à l’élaboration des panneaux. Ce même jour a été inaugurée l’exposition “Arbre, bel arbre” à la salle annexe des Annonciades. Palestine Le Secours populaire Français a reçu un nouvel appel alarmant du secours médical palestinien. L’association s’alerte de la situation des familles depuis les récentes mesures diplomatiques restreignant les aides internationales. Renseignements au 03 81 81 63 91. ARGENT PUBLIC Députés et sénateurs Indemnités, avantages… Ce que gagnent vraiment nos élus La France compte près de 500 000 élus : 577 députés, 331 sénateurs, 78 députés européens, 2 040 conseillers régionaux, 4 054 conseillers généraux 36 785 maires et leurs conseillers et adjoints ainsi que les élus des structures intercommunales. Zoom sur les députés et les sénateurs. association Contribuables Associés - que ses détracteurs ont tendance à classer dans les mouvements populistes mais qui a au moins le mérite de poser les questions sans tabou - a décortiqué point par point ce que coûtent vraiment nos élus. Passés au crible notamment, les députés élus à l’Assemblée Nationale et les locataires du Sénat. Notre département, le Doubs, compte cinq députés : la Bisontine Françoise Branget pour la 1ère circonscription, Paulette Guinchard-Kunstler pour la 2ème, Marcel Bonnot dans la 3ème, Irène Tharin dans la 4ème et enfin JeanMarie Binetruy dans la 5ème (le Haut-Doubs). Les trois sénateurs du Doubs sont Georges Gruillot, Louis Souvet (maire de Montbéliard) et Jean-François Humbert. Combien gagnent ces personnages ? À regarder les chiffres officiels, fournis par l’Assemblée Nationale et le Sénat, on notera qu’un député gagne 5 106,73 euros nets par mois, un sénateur 5 307,62 euros. Rien de choquant au regard de la responsabilité de ces élus et du temps qu’ils consacrent à leur charge. Le chiffre est exact, mais incomplet. “Car il ne s’agit là que de l’in- L’ demnité dite “parlementaire” qui s’établit à 6 857,66 euros mensuels bruts depuis novembre 2005. Mais s’y ajoutent des indemnités diverses grâce auxquelles les députés disposent d’une manne qui dépasse les 20 000 euros mensuels” commente l’association. Explications. Pour compléter leur indemnité parlementaire, l’État verse en plus aux parlementaires une indemnité dite “représentative de frais de mandat” dont le montant, s’élève pour les députés à 6 192 euros bruts par mois et pour les sénateurs 6 534,37 euros bruts. Cette différence entre députés et sénateurs s’explique notamment par le versement aux sénateurs d’une indemnité d’hébergement d’un montant de 342,37 euros. En plus, les parlementaires disposent d’un crédit affecté à la rémunération d’un ou plusieurs collaborateurs. Pour un député, cette somme est de 8 784 euros bruts par mois, calculée pour pouvoir payer trois collaborateurs, mais l’élu peut employer “à son gré, entre un et cinq assistants.” Les sénateurs peuvent salarier entre un et trois assistants payés chacun 2 328,14 euros. Mais ce n’est pas tout. Une indemnité permettra à ceux qui seront battus aux prochaines législatives de 2007 de “quitter l’Hémicycle en douceur” avec un revenu brut égal à l’indemnité parlementaire de base, versé pendant six mois ! Aussi, les députés bénéficient-ils d’une enveloppe de 15 000 euros, courant sur cinq ans, pour s’équiper en matériel informatique. Dans le registre des avantages, les parlementaires voyagent gratuitement en première classe sur l’ensemble du réseau ferroviaire. Chose plus surprenante, leurs conjoints ne payent que demi-tarif ! Et chaque année, les députés et sénateurs métropolitains ont droit à 40 allers-retours gratuits en avion entre Paris et leur circonscription. Sur le plan du logement cette fois, les parlementaires peuvent devenir propriétaires dans leur circonscription grâce à des prêts accordés par leur assemblée : les prêts sont à 2 % sur dix ans. Toutes ces facilités, estime l’association Contribuables Associés, “contribuent à gonfler les charges de fonctionnement inscrites aux budgets des deux assemblées.” Assemblée Nationale et Sénat dispose cette année d’un budget global de 811 millions d’euros, en hausse de 7,1% depuis 2002. L’association a fait le calcul : chacun des 577 députés coûtera donc cette année 870 328 euros, soit 2 384 euros par jour. Les 331 sénateurs quant à eux coûteront chacun 933 286 euros à la Nation cette année, soit 2 557 euros par jour. J.-F.H. La retraite des députés Un parlementaire paie double cotisation pendant les quinze premières années de sa carrière - s’il est élu pendant toute cette période - puis s’acquitte d’une cotisation simple (568,64 euros par mois pour un député, 463,40 pour un sénateur). Ainsi, dès le premier mandat de cinq ans, un député totalise déjà dix annuités. Les députés peuvent “prendre leur retraite” à partir de 60 ans. La pension brute moyenne d’un député s’élève actuellement à 2 192 euros par mois. Les sénateurs sont plus avantagés : affiliés à la caisse autonome des retraites des anciens sénateurs, leurs cotisations leur ouvrent droit à une pension brute moyenne de 3 294,71 euros par mois. Le système est encore meilleur pour les parlementaires fonctionnaires qui ont droit à une double retraite ! La pension que touche un ancien élu au titre de ses activités parlementaires est cumulable avec les autres retraites auxquelles il a pu cotiser dans le cadre d’une activité professionnelle. Les fonctionnaires sont ainsi nettement avantagés car pendant leur mandat, leur avancement suit son cours. Quand ils quittent le Parlement, ils bénéficient d’une retraite de la fonction publique à taux plein. État-civil de mai NAISSANCES 21/04/06 – Lola de Walter BORDIER, électricien et de Emilie COLLIER, horlogère. 21/04/06 – Hugo de Jérémy PONCOT, opérateur régleur et de Nathalie ESTEVES, horlogère. 21/04/06 – Julie de Nicolas SCHULLER, cadre et de Virginie BERCOT, sans profession. 23/04/06 – Jordan de David CUINET, ouvrier et de Nathalie BOUCHERON, sans profession. 23/04/06 – Corentin de Mathieu JORDA, ingénieur et de Florence VALLET, professeur des écoles. 23/04/06 – Alicia de Fabrice HUERTAS, mécanicien et de Anne-Catherine SOLT, enseignante. 23/04/06 – Justine de Stéphane JACQUET, technicien et de Carole SANCEY, secrétaire comptable. 24/04/06 – Nolane de Romain FAIVRE, régleur opérateur et de Aurélie PASQUIER, employée de commerce. 24/04/06 – Maxime de Pierric JEANNIN, mécanicien auto et de Laure POUTIGNAT, sans profession. 25/04/06 – Tessa de Gaëtan BARDEY, vendeur et de Delphine OGUERO, ouvrière horlogère. 25/04/06 – Roman de Camille DORNIER, serveuse. 27/04/06 – Thomas de Marc BARRAULT, enseignant et de Hélène MUSARD, enseignante. 26/04/06 – Baptiste de Thomas SALES-PEDROLA, employé et de Nadège LELEUX, hôtesse de caisse. 27/04/06 – Lara de Hüseyin ATICI, polisseur et de Gülay HAYRET, horlogère. 27/04/06 – Clémence de Damien GAUDET, infirmier et de Alexandra PERREY, infirmière. 27/04/06 – Mattéo de Olivier ILLICETO, maçon et de Elodie CHABOD, commerciale. 28/04/06 – Suzie de Emmanuel DOUINE, ingénieur mécanique et de Camille GAFFARD, ingénieur biomédical. 28/04/06 – Alice de Xavier BILLOD, négociant matériaux et de Aurélie BARBIER, infirmière. 29/04/06 – Lucas de Raphaël ROBINOT, charpentier et de Kathia MOECKES, aide-soignante. 29/04/06 – Margaux de Emmanuel GÊTE, peintre et de Anne-Hélène COLLEAUX, infirmière. 30/04/06 – Hugo de Ludovic AUBRY, ouvrier et de Priscillia SCAVONE, aide-soignante. 30/04/06 – Justine de Lionel PONTARLIER, technicien de maintenance et de Aurélie MAINIER, aide-soignante. 02/05/06 – Jordan de Ludovic SORNAY, technicien de maintenance et de Isabelle SIRE, employée de commerce. 02/05/06 – Marilou et Mathilde de Régis BEY, fromager et de Lydie NOAILLY, fromagère. 03/05/06 – Kévin de Franck COLONELLO, employé libre service et de Valérie GAUTHÉ, ouvrière. 02/05/06 – Léana de Vincent MESNIER, cuisinier et de Evelyne BURLONE, adjointe de direction. 03/05/06 – Eléonore de Nicolas VAUCHIER, fromager et de Agathe BAILLIEU, sans profession. 02/05/06 – Lee de Christophe DROMARD, vendeur et de Anouchka NICOD, sans profession. 03/05/06 – Satine de Jean-Luc FOUQUET, enseignant et de Isabelle TRESALLET, assistante maternelle. 03/05/06 – Firat de Mehmet AYTOP, carreleur et de Emine ALAN, sans profession. 03/05/06 – Louise de Grégroy MYOTTE-DUQUET, responsable administratif et financier et de Béatrice JEAN-PROST, enseignant chercheur. 03/05/06 – Camille de Hervé GRESSET, mécanicien et de Isabelle GIRARD, professeur des écoles. 03/05/06 – Agathe de Laurent LUTHI, infirmier et de Maud MOLLIER, assistante parlementaire. 03/05/06 – Charlotte de Fabrice BERROT, technicien en plasturgie et de Carine PELLEGRINI, professeur des écoles. 04/05/06 – Lylou de Nicolas BUIRON, pâtissier et de Soizic GOULVENT, pâtissière. 05/05/06 – Emma de Raphaël FAIVRE, opérateur et de Fanny PAPONNET, aide comptable. 05/05/06 – Maxence de Franck GRATTARD, cuisinier et de Marie-Christine CLEMENT, veilleuse de nuit. 05/05/06 – Louane de Guy VASSEUR, chef de chantier et de Géraldine POURCELOT, agent de production. 06/05/06 – Loïc de Yoann GUÉRIN, chargé de clientèle et de Véronique LONCHAMPT, professeur de tennis. 06/05/06 – Stanislas de Yvan MARTINET, employé territorial et de Marianne RODRIGUE, assist. dentaire. 06/05/06 – Gaël de Alexandre PEREIRA, aidesoignant et de Stéphanie PARENT, agent services hospitaliers 06/05/06 – Chloé de Stéphane MOUGIN, employé libre service et de Marielle MAUGAIN, secrétaire médicale. 09/05/06 – Arthur de Damien KÄMPF, agent de sécurité et de Nathalie BARON, laborantine. 06/05/06 – Félicien de Arnaud GACHOD, boucher et de Pascale LACOSTE, vendeuse. 06/05/06 – Nathan de Joaquim ROQUE COR- REIA, ouvrier et de Stéphanie BÖTSCHI, manipulatrice en radiologie. 06/05/06 – Sarah de Helder FIGUEIREDO BARBOSA, maçon et de Sylvia GONÇALVES, hôtesse de caisse. 07/05/06 – Léna de Vincent BOBILLIER-MONNOT, employé communal et de Elodie DREZET, comptable. 07/05/06 – Juliette de Vincent MARESCHAL, agriculteur et de Delphine CATTET, comptable. 07/05/06 – Kilian de Claude THIÉBAUD, horloger et de Fabienne GERMANN, ouvrière. 07/05/06 – Manon de Christophe JOLIVET, chauffeur routier et de Céline JARDOT, infirmière. 08/05/06 – Eren de Veli KANTAR, maçon et de Nefide YILDIZ, secrétaire. 08/05/06 – Inès de Raphaël JAVAUX, technicien de maintenance et de Sandrine BESSON, employée de banque. 10/05/06 – Marion de Jacques LONVIS, ouvrier et de Sylvie SIMON-VERMOT, employée de cuisine. 10/05/06 – Yaël de Carlos ARANDA GONZALES, directeur d'usine et de Isabelle JEANVOINE, assistante de développement. 10/05/06 – Liam de Christophe VANDEVOORDE, agriculteur et de Séverine BONNET, comptable. 10/05/06 – Gamze de Haci INAN, maçon et de Mezüre ARSLAN, hôtesse de caisse. 11/05/06 – Camille de Michaël ROY, ingénieur et de Fanny HENRIET, opticienne. 11/05/06 – Eva de Frédéric BETTINELLI, agent de production et de Caroline GUICHARD, gestionnaire de stock. 11/05/06 – Alicia de Pascal PEREIRA, chauffeur et de Sandra FARINHA, médiatrice sociale. 11/05/06 – Fiona de Sylvain JACQUES, cadre et de Carine GROSSEN, ouvrière en horlogerie. 12/05/06 – Andy de Aurélia MOUREAU, sans profession. 12/05/06 – Timéo de Mickaël CHAUVIN, chauffeur et de Virginie SANCEY-RICHARD, conseillère en immobilier. 13/05/06 – Adonis de Yves QUERRY, secrétaire de mairie et de Marie MARCEAU, secrétaire comptable. 13/05/06 – Lilou de Laurent RELANGE, informaticien et de Mathilde PETEY, rédactrice. 14/05/06 – Lou de Bruno DOYEN, directeur de banques et de Aurélie PETRI, juriste. 15/05/06 – Shanna de Pascal DUMONT, représentant et de Emmanuelle CALAME, informaticienne. 14/05/06 – Gaël de Gaëtan DUSSOUILLEZ, technicien agricole et de Séverine FAVRE, technicienne agricole. 15/05/06 – Anissa de Jasmin MEHMEDINOVIC, carrossier peintre et de Azra KULJUHOVIC, vendeuse. 15/05/06 – Zoé de Olivier MATHIEU, régleur et de Marilyne JAVAUX, déclarante en douane. 16/05/06 – Irem-Sultan de Hilal KARAPINAR, maçon et de Serpil AYKOSE, ouvrière saisonnière. 16/05/06 – Victoria de Richard BALIVET, employé et de Pascaline DUCRAY, sans profession. 16/05/06 – Gabin de Stéphane PELLEGRINI, ingénieur industriel et de Christelle JEANNIER, employée administrative. 17/05/06 – Suzie de Alexandre VIVOT, agriculteur et de Hélène VUILLE, sans profession. 17/05/06 – Juliette de Eric LIGIER, responsable administratif et de Caroline NICOLIER, infirmière. 17/05/06 – Axel de Olivier DULAC, mécanicien et de Christelle LOBET, lunetière. 17/05/06 – Louane de Frédéric VIALAT, responsable achats et de Muriel PERTIN, chargée de recrutement. 18/05/06 – Tom de Michael YOUX, chef de rayon et de Lydiane MAURICE, hôtesse de caisse. 18/05/06 – Sarah de Claude MONDET, gestionnaire de stock et de Anne BELON, horticulteur. 19/05/06 – Emma de Didier GAUTHIER, mécanicien et de Christelle LONCHAMPT, employée de commerce. 19/05/06 – Lydie de Christophe GROS, sans profession et de Martine PETITE, commerçante. 20/05/06 – Jessica de Antonio SANTOS ALVES, boucher charcutier et de Sylvia GUERRA, comptable. 20/05/06 – Ambre de Michel LEROMAIN, ingénieur et de Isabelle CHALUMEAU, sans profession. 20/05/06 – Noa de Jean-Vincent GIRARDET, dessinateur et de Maud POULAIN, ouvrière. 21/05/06 – Noah de Christophe SAILLARD, ouvrier et de Magali FUMEY, ouvrière. 22/05/06 – Léna de Jérome DUPONT, plaquiste et de Virginie SIMON, sans profession. 21/05/06 – Léane de Florent BALANCHE, technico-commercial et de Aurélie COUTAL, secrétaire. 21/05/06 – Ellie de David GARESSUS, informaticien et de Vanessa MATHIS, aide-soignante. 22/05/06 – Lucien de Arnaud BOURGEOIS, maçon et de Anne-Sophie REGNIER, formatrice. 22/05/06 – Thomas de Sébastien VINET, militaire et de Virginie DUMESNIL, sans profession. 22/05/06 – Laura de Christophe MARTY, rectifieur et de Anne-Marie LEBORNE, cuisinière. 24/05/06 – Ninon de Luc PUTIGNY, vendeur et de Mélanie CHEVASSUS, coordinatrice enfan- ce et jeunesse. 24/05/06 – Julian de Philippe DUSSOUILLEZ, menuisier aluminium et de Fanny VITTE, technico-commercial. 24/05/06 – Enéa de Eloi MARCOT, ingénieur et de Florence DREZET, technicienne chimiste. 26/05/06 – Pierre de Philippe DUQUET, agent de l'équipement et de Odile BAUJAT, professeur des écoles. 26/05/06 – Mathéo de Frédéric PERREY, régleur et de Julie SAILLARD, secrétaire médicale. MARIAGES 06/05/06 – Charles OUDOT, technicien de maintenance et Stéphanie VUILLEMIN, sage femme. 13/05/06 – Nicolas CURLIER, intérimaire et de Isabelle MATHIEU, serveuse. 20/05/06 – Christian HAUBRY, opérateur régleur sur commandes numériques et Maria VIEGAS TIMOTEO, auxiliaire de vie sociale. 26/05/06 – Cédric VERSTAEVEL, maçon et Maryline SEILER, conseillère de vente. 27/05/06 – Nicolas BRENET, mécanicien agricole et Elise JOLY, aide médico-psychologique. DÉCÈS 26/04/06 – Monique FOURNIER, 63 ans, ouvrière frontalière, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Michel PARISOT. 27/04/06 – Marcelle VERNIER, 70 ans, retraitée, domiciliée à Chatelblanc (Doubs), épouse de Gaston PERSONENI. 27/04/06 – Lucienne JOEGNE, 97 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gabriel OUDOT. 28/04/06 – Dominique TISSERANT, 41 ans, diététicienne, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean-Michel POINSOT. 29/04/06 – Geneviève REDOUTEY, 86 ans, retraitée, domiciliée à Longeville (Doubs) veuve de Charles SAILLARD. 29/04/06 – Roger PAQUETTE, 73 ans, retraité S.N.C.F., domicilié à Oye et Pallet (Doubs) époux de Georgette VIEILLE-GROSJEAN. 01/05/06 – Robert ANGUENOT, 85 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs) époux de Renée JACQUIN. 04/05/06 – Jean CORDIER, 78 ans, ouvrier de scierie retraité, domicilié à Bonnevaux (Doubs) époux de Yolande MINARY. 03/05/06 – Léone PILOD, 83 ans, retraitée, domiciliée à la Rivière Drugeon (Doubs) célibataire. 06/05/06 – Léon LAMBERT, 91 ans, retraité agricole, domicilié à Gilley (Doubs), veuf de René BÔLE-BESANCON. 08/05/06 – Maria RAMOS, 99 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Manuel DA ASCENSAO. 08/05/06 – Germaine FAIVRE, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jules MAIRE. 13/05/06 – Jules MARGUET, 90 ans, retraité, domicilié à Vanclans (Doubs) époux de Ella GERHART. 14/05/06 – Berthe BOILLON, 85 ans, retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs) veuve de Henri ETEVENARD. 16/05/06 – Colette MOUGIN, 80 ans, retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs) épouse de Georges GOUROFF. 15/05/06 – Marie-Thérèse LECLERC, 83 ans, employée de bureau retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Georges FORT. 16/05/06 – Monique TOSI, 66 ans, retraitée, domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs) veuve de Raymond LAITHIER. 16/05/06 – Lucette MOUROT, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Marcel PATOIS. 17/05/06 – Colette ROMEIS, 72 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs) veuve de Roger DORNIER. 18/05/06 – Charles BONNEVAUX, 87 ans, gérant de société retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie JEUNET-MANCY. 18/05/06 – Michel MOSIMANN, 78 ans, retraité, domicilié à le Russey (Doubs) époux de Paulette FEUVRIER. 19/05/06 – Odette VICHET, 83 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs) veuve Jean MUGNIER. 22/05/06 – René CUENOT, 86 ans, retraité, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs), veuf de Madeleine OEUVRARD. 22/05/06 – Marguerite GRAVELLE, 92 ans, retraitée ouvrière, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Joseph CROLET. 23/05/06 – Ernest BRESSAND, 93 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), veuf de Andrée MARMIER. 23/05/06 – Georges ROSCOUET, 81 ans, retraité, domicilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) , époux de Yvonne HERRY. 24/05/06 – Mercedes JACA, 68 ans, retraitée Entreprise Delacroix, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/05/06 – Jean-Claude CAMPION, 71 ans, retraité des travaux publics, domicilié à Pontarlier (Doubs). 26/05/06 – Blanche DESCOURVIERES, 83 ans, retraitée, domiciliée à Goux-Les-Usiers (Doubs), veuve de Louis BOLE. 25/05/06 – Gilbert BONNET, 79 ans, agriculteur retraité, domicilié à Labergement-SainteMarie (Doubs), époux de Suzanne BOUFFAY. 26/05/06 – Hélène NARDUZZI, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de André BOLLE. L’économie SÉDIS AUX VERRIÈRES-DE-JOUX 35 Sollicité pour partir en Suisse En bref “L’avenir du site des Verrières n’est pas remis en question” La proximité de la Suisse n’est pas un avantage pour toutes les entreprises implantées sur la bande frontalière. L’exemple de la société Sédis est révélateur des incohérences en matière d’échanges transfrontaliers. Le point avec Raymond Brenet, responsable du site des Verrières. a Presse Pontissalienne : Confirmez-vous le fait que vous recevez assez régulièrement des appels du pied de la Suisse pour venir vous y installer ? Raymond Brenet : J’en reçois presque tous les mois de la part de la chambre France-Suisse pour le commerce et l’industrie qui cherche à attirer des entreprises en Suisse. Ils organisent régulièrement des séminaires à destination des chefs d’entreprise auxquels des représentants de tous les cantons suisses participent ainsi que des spécialistes très pointus de la fiscalité, de l’emploi, du social. Les entrepreneurs sont accueillis par l’ambassadeur de Suisse en personne. J’ai participé une fois à une telle réunion à Strasbourg. L L.P.P. : Quel serait pour votre entreprise l’intérêt de migrer en Suisse ? R.B. : J’ai fait le calcul précis que le coût horaire du travail en France, malgré des salaires deux fois inférieurs, est aussi important que le coût suisse. aurait permis de proposer aux Et le problème, c’est que nous régleurs qui souhaitaient s’en sommes confrontés à une vraie aller de rester, avec les avanfuite des ouvriers qualifiés en tages du statut de frontaliers. Suisse. Nos ouvriers qualifiés partent en Suisse et résultat, L.P.P. : Résultat ? on est obligé de faire appel en R.B. : Tout le monde m’est tompartie à la sous-traitance et on bé dessus et en premier la direcne peut pas renouveler le per- tion du travail française qui sonnel qui s’en va. Notre effec- m’obligeait à payer les gens en tif est donc en diminution. Nous salaires français et à leur appliquer les 35 heures ! étions 98 en 2004, Je suis allé jusqu’à nous ne sommes plus “Nous rencontrer un que 79. C’est pourquoi, en 2004, on avions prévu conseiller de Sarkozy, alors ministre de avait monté un prol’Économie, qui consijet bien précis pour de monter dérait que le Hautlutter contre ce phéune filiale Doubs était, avec 5 % nomène. chômage seuleen Suisse.” de ment, un secteur priL.P.P. : De quoi s’agisvilégié. En clair, que sait-il ? R.B. : Nous avions prévu de mon- nos problèmes ne méritaient ter une petite filiale en Suis- pas d’être traités. On m’a dit se, à quelques centaines de que si je voulais réaliser ce promètres d’ici et l’idée était d’em- jet, il était nécessaire de modibaucher des travailleurs fran- fier le code du Travail. Autreçais, avec le statut de fronta- ment dit, c’était peine perdue. lier et le salaire qui va avec, mais de les faire travailler dans L.P.P. : Qu’avez-vous donc fait après notre site français. Cela nous ce refus ? édis est spécialisée dans la fabrication de chaînes à destination de l’industrie agroalimentaire, agriculture, conditionnement, convoyage, industrie automobile, vannes de barrage… La société Sédis possède deux sites : un aux Verrières (79 salariés), l’autre à Troyes (200 salariés). À l’origine il y a 130 ans, Sédis était une filiale de Peugeot. Le site des Verrières a été créé en 1920 par des Suisses, pour contourner les barrières douanières qui avaient été instaurées entre la France et la Suisse. En 1920, Sédis s’appelle encore Verjoux (outillage à main et chaînes de vélo). En 1936, Verjoux fusionne avec Daubilly (Seine) et Peugeot (Isère), donnant naissance à la société Sédis, contraction de Seine-Doubs-Isère. Sédis, filiale de Peugeot puis de Faurecia, est rachetée en 1990 par le groupe Bassano, puis en 2000 par la holding financière française FC 10 à laquelle la société appartient toujours. Sédis fabrique 5,5 tonnes de chaînes par jour, soit 7 000 m linéaires. Le chiffre d’affaires global de Sédis est de 30 millions d’euros (19 à Troyes et 11 aux Verrières), dont un tiers réalisé à l’export. S Valdahon L’A.D.M.R. organise son premier forum de la formation le vendredi 16 juin à l’Espace Ménétrier de Valdahon, entre 14 heures et 20 heures. Rens. 03 81 56 39 56. Tourisme Le guide des hébergements du Doubs est sorti. Publié par le C.D.T., il recense près de 400 structures d’accueil dans notre département. Renseignements au 0 825 00 32 65. D’après Raymond Brenet, “personne ne veut prendre en compte les spécificités des entreprises situées dans la bande frontalière.” R.B. : Comme nous avons toujours du travail et des commandes, nous avons dû délocaliser un atelier dans notre site principal de Troyes. Deuxième solution que nous avons dû adopter : on achète désormais quelques pièces à Taïwan et en Inde et notre effectif continue à diminuer. C’est aberrant. Nous ne sommes pas allés chercher des fournitures là-bas par souci d’économie (bien que ça coûte moins cher), mais pour pouvoir répondre à nos commandes ! L.P.P. : C’est la seule solution ? R.B. : La troisième solution consiste à renforcer l’automatisation de nos outils de production, avec des réglages minimaux, pour pallier cette baisse de main-d’œuvre. Sédis, 86 ans de présence aux Verrières L.P.P. : L’effectif salarié du site des Verrières peut-il encore baisser ? R.B. : Certainement. Ceci dit, l’avenir du site n’est pas remis en question. Mais il n’est pas exclu que si une opportunité se présente un jour, nous transférions le site en Suisse. Les charges patronales sont à 19 %, contre 45 % en France. Le temps de travail est de 42 heures, contre 35 en France. Il y a 4 Sédis est implantée semaines de congés (ou 5 en depuis 1920 aux fonction de l’âge) et moins de Verrières-de-Joux en France jours fériés. Malgré le salaire (elle s’appelait alors Verjoux). (bien supérieur en Suisse), avec Téléthon Le bilan définitif du Téléthon 2005 sur le plan national vient d’être publié par l’A.F.M. Le compteur des promesses de dons s’était arrêté à 99,04 millions d’euros. C’est finalement 104,1 millions qui ont été récoltés. Dans le Doubs, le Téléthon a recueilli 1,072 million d’euros. Rendez-vous les 8 et 9 décembre prochains pour le 20ème Téléthon. Nature les charges et divisé par le nombre d’heures, on arrive au même coût horaire. Cela ne nous coûterait pas plus cher et les salariés gagneraient plus. Mais cela, l’administration française nous l’a refusé. Et quand on s’installe en Suisse, on est exonéré d’impôt pendant dix ans. L.P.P. : La séduction suisse opère de plus en plus ? R.B. : L’État français perdrait 40 millions d’euros par an depuis le transfert du siège français de Colgate à Genève. Beaucoup de grosses entreprises ont déjà déplacé leur siège ou leurs centrales d’achat en Suisse. Comme cela, elles revendent à leurs filiales en France avec un maximum de bénéfice, bénéfice qui est beaucoup moins taxé en Suisse ! Et de plus en plus de P.M.E. sont tentées de le faire aujourd’hui. La célébration du 66ème anniversaire de l’Appel du 18 juin a lieu dimanche 18 juin à 11 h 30 au monument aux morts de l’hôtel de ville de Pontarlier. Le 8 juin à 18 h 30, un hommage est rendu aux morts pour la France en Indochine. L.P.P. : La proximité de la Suisse n’est donc pas vraiment un avantage ? R.B. : Non, et les accords bilatéraux favorisent encore les entreprises suisses par rapport aux françaises avec la disparition des permis frontaliers. Et que fait-on pour les entreprises françaises ? Rien. On cherche simplement à être traités de façon équitable avec la Suisse. Propos recueillis par J.-F.H. Le Parc naturel régional du Haut-Jura fête ses 20 ans. Les 15, 16 et 23 juin, organisation de sorties-découvertes. Renseignements au 03 84 34 12 30. D.V.D. Le D.V.D. “Pontarlier surprenante rencontre” est désormais édité en quatre langues (français, anglais, allemand et espagnol). Renseignements au 03 81 38 81 27. Détours La huitième édition du guide des “Plus beaux détours de France” est sortie. 88 communes françaises en font partie, dont Pontarlier. Absinthe La deuxième édition de la Fête de l’absinthe est programmée le 22 juillet à Pontarlier. La ville de Pontarlier a débloqué une enveloppe de 15 000 euros pour l’occasion. Les femmes représentent 60 % du personnel de Sédis. Cérémonie Pourny L’aménagement des abords de l’Espace Pourny va démarrer. En plus des 300 places de parking actuelles, 150 nouvelles places doivent être créées. Le chantier de démolition de l’ancienne salle Pourny démarre le 3 juillet. Mi-septembre, elle sera rasée. La page du frontalier 36 En bref Hommage Samedi 17 juin à 14 heures sera dévoilée devant l’Espace Pourny à Pontarlier une plaque en hommage à Emmanuel Cuenot, salarié de l’entreprise Ruggeri qui a trouvé la mort lors du chantier de construction de l’Espace Pourny. À cette occasion, un match de football Pontarlier-Le Russey (moins de 15 ans) est organisé au stade Paul-Robbe. Récompense La société Hom’services, dirigée par Thierry Pétament, s’est vue remettre la récompense “Gazelle 2005”, label distinguant les 2 000 entreprises françaises les plus performantes. C’est le premier ministre et le ministre des P.M.E. qui ont remis le prix au dirigeant franc-comtois. Cerf-volant Jusqu’au 11 juin, c’est le 7ème festival de cerf-volant de Pontarlier. Exposition de cerfs-volants du monde entier du 5 au 9 juin au Théâtre Blier. Vol libre et démonstration le 10 juin aprèsmidi à la piste d’athlétisme (Espace Pourny). Vol de nuit le 10 juin à 21 h 30 au même endroit. Et vol de folie le 11 juin après-midi à la piste d’athlétisme. Renseignements au 03 81 46 55 42. PROTECTION SOCIALE DU FRONTALIER Plus d’assurance privée Pourquoi changer un système qui marche ? Dans le cadre des accords bilatéraux, les travailleurs frontaliers devront au 1er juin 2009 renoncer à leur assurance privée au profit d’un régime obligatoire en Suisse ou en France. Une mesure qui ne satisfait ni les groupements de frontaliers ni les assureurs. e dispositif aurait déjà dû être adopté dès l’entrée en vigueur des accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes en juin 2002. Les frontaliers avaient pu conserver leur liberté de s’assurer dans le privé par le biais du droit d’option qui devrait prendre fin en 2009. “Des négociations vont être entamées pour que le dispositif actuel soit pérennisé au-delà de cette échéance”, explique Hasna Charid, juriste au Groupement transfrontalier européen. Dans l’éventualité d’une disparition du droit d’option, le frontalier ne pourra s’assurer qu’en régime obligatoire en Suisse auprès de la Lamal (loi sur l’assurance-maladie) ou en France auprès de la C.M.U. Dans ce cas, il lui sera appliqué un tarif particulier basé sur le revenu fiscal de référence. Les cotisations seront proportionnelles aux revenus. Rien n’empêche aujourd’hui les frontaliers de se tourner vers ces C solutions. Ce n’est certainement pas un hasard si 90 % d’entre eux choisissent de prendre une assurance-maladie privée. “Pour l’instant, ils paient une cotisation forfaitaire qui ne dépend pas des revenus. Il faut mentionner que le choix pour tel ou tel régime obligatoire sera irréversible”, souligne Jean-Pierre Sauge, agent de la compagnie Azur Assurance à Morteau. Des assureurs qui ne comprennent pas trop l’intérêt de supprimer un système privé en place depuis 43 ans et où chacun y trouve sa satisfaction, voire son bénéfice. Ils se montrent d’autant plus sceptiques que les solutions proposées à l’échéance 2009 revêtent un caractère très provisoire. “Tout sera remis en question si les Suisses décident d’entrer dans l’Union Européenne. Dans ce cas de figure qui suppose la mise en place d’un système de sécurité sociale dans le pays adhérent, le frontalier aura alors obligation de s’assurer là où il travaille et non plus où il réside.” Jean-Pierre Sauge reste confiant dans l’avenir. Selon lui, le moratoire négocié en 2002 sera prorogé. Du moins, il l’espère. “À notre niveau, on ne peut pas faire grand-chose si ce n’est avertir nos compagnies sur les conséquences financières liées à la disparition de la liberté de prendre une assurance privée. Les compagnies font ensuite remonter les chiffres aux décideurs politiques, ce qui s’était déjà produit en 2002. Les frontaliers commencent timidement à s’inquiéter. Les associations se mobiliseront vraiment après les élections présidentielles. C’est compréhensible car elles auront à négocier avec le gouvernement qui sera aux commandes du pays en 2009” poursuit l’assureur mortuacien. D’ici là se posera également la question de l’avenir du second pilier, les mesures en matière de retraite devant entrer en vigueur dès 2007. F.C. La liberté de prendre une assurance privée est menacée. L’ACTU DU MOIS Les contrôles douaniers Le trait d’union franco-suisse Vous recherchez un emploi en Suisse ? La Maison transfrontalière européenne organise une réunion sur les métiers de l’hôtellerie-restauration en Suisse – Mardi 20 juin 2006 – 15h – 17h – CERFA – 48 rue de Besançon – Pontarlier – Inscription obligatoire Vous désirez faire reconnaître votre expérience professionnelle en diplôme ? La Maison transfrontalière européenne et le Greta organisent une réunion d’information sur la VAE (Validation des acquis d’expérience) – Lundi 12 juin 2006 – 18h - 20h – CERFA – 48 rue de Besançon – Pontarlier Inscription obligatoire Vous désirez connaître le niveau des salaires en Suisse ? Venez retirer gratuitement, dans nos locaux, des fiches salariales. Classées par secteur d’activité, ces fiches détaillent les conditions de salaire et de travail en vigueur en Suisse et vous aident à calculer votre salaire net. Implantée à Pontarlier et à Morteau, la Maison transfrontalière est un guichet d’information, animé par le Groupement transfrontalier européen, la Fédération romande des consommateurs, le Service de l’emploi et la Caisse de chômage du Canton de Neuchâtel, le Service de l’emploi du Canton de Vaud, le syndicat Unia, l’Association pour l’emploi des cadres, l’Association suisse des cadres et le Greta du Haut Doubs. Ces partenaires vous informent dans de nombreux domaines : emploi, création d’entreprise, consommation, formation, assurances sociales, vie pratique, …, en France et en Suisse. Si vous désirez rencontrer nos partenaires ou assister à une conférence, contactez nous : 8 rue des Vannolles 25300 Pontarlier Tel : 03.81.39.93.02 29 Grande Rue – 25500 Morteau Tel : 03.81.68.55.19 – Site : www.maison-transfrontaliere.com De nombreuses personnes travaillant en Suisse et séjournant en France, notamment à la suite de l’achat d’une propriété immobilière, mais qui estiment ne pas avoir transféré leur résidence normale en France se heurtent souvent à un contrôle douanier au cours duquel l’administration leur demandera des explications sur leur séjour en France. L’importation de marchandises sur le territoire national français donne lieu, en principe, à une taxation douanière. Cependant, en cas de déménagement en France, diverses exonérations sont prévues. Il est ainsi possible de bénéficier d’une franchise pour l’importation des biens personnels (linge de maison, les articles d’ameublement ou d’équipement à usage personnel…). S’agissant de l’importation en France d’un véhicuEn effet, bien que depuis le 1er juin 2004, les le automobile suisse à usage privé, dès lors ressortissants des Etats membres de l’Union qu’il a été acquis depuis plus de 6 mois, une européenne et de la Suisse qui souhaitent exonération pourra également être appliquée. établir leur résidence principale en France, ne sont plus soumis à l’obligation de détenir À noter que pour déménager l’ensemble des un titre de séjour (un passeport ou une car- biens, un délai de 12 mois à partir de la date te d’identité en cours de validité suffit), cela du transfert de la résidence est imparti. Mais ne les dispense absolument pas de se sou- attention, il faut déclarer la totalité des biens mettre à la réglementation douanière en la importés lors du 1er passage en douane. matière. Question-réponse : Je viens d’obtenir un emploi en Suisse, auprès de quelle assurance puis-je m’adresser en matière de couverture de soins ? En matière d’assurance de soins, vous bénéficiez d’un droit d’option entre le régime fédéral d’assurance maladie (LAMal), le régime français de Sécurité sociale (CMU sous critère de résidence) et les assurances privées. Dans ce dernier cas cette option se terminera le 31 mai 2009. Quelles sont les modalités d’affiliation à la CMU ? Il appartient aux caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) d’affilier les intéressés sur leur demande (pour ceux qui renoncent à l’assurance suisse et usent de leur droit d’option), ou d’office pour ceux qui bénéficient d’une pension française. Les assurés sont tenus de payer une cotisation CMU, mais ne sont pas assujettis aux cotisations CSG/CRDS sur leur revenu suisse. Dans l’attente de la parution d’instructions nationales détaillées concernant le taux de la cotisation (qui devrait être de 13,5%), le calcul de la CMU se fait selon la formule suivante : (salaire net fiscal – 6965 euros) X 8% La cotisation est due à compter du 1er jour du trimestre suivant la date d’affiliation. Hasna CHARID - Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier Agenda J URA VOISIN Festi’Rêves à Censeau du 16 au 25 juin VALDAHON 37 En tête du championnat honneur régional Une semaine pour rêver Le Rugby Club Plateau 25 en musique et au théâtre transforme l’essai Anim’Censeau et les Va t’en Rêves présentent la sixième Le club local fait chaque année de nouveaux adeptes et confirme édition de Festi’Rêves. Un événement culturel entre théâtre, ses résultats sportifs. Malgré tout, il reste le parent pauvre des sports conte et musique à consommer sans modération. collectifs. Il cherche toujours un “vrai” terrain d’entraînement. n juin, Censeau passe à l’heure du rêve. Pendant plus d’une semaine, la petite commune d’à peine 300 âmes vit au rythme des concerts et des pièces de théâtre qui se succèdent dans le cadre de la manifestation Festi’Rêves. Dans ce petit village du Jura, l’art n’est pas un rêve, mais une réalité qui stimule l’imaginaire. Pour la sixième édition de ce festival très éclectique, Anim’Censeau et les Va t’en Rêves, les deux associations en charge de l’organisation ont étoffé le menu du jour proposé aux spectateurs qui auront à choisir entre théâtre comique, chanson française, concert de jazz, le cinéma muet, des rencontres avec E des écrivains ou soirée conte. L’ouverture officielle des festivités est prévue le vendredi 16 juin à 18 heures avec le groupe “les Confits de connards” (musique folk celtique). Le ton est donné et confirmé par la représentation qui suivra, “Fifty-fifty”, un mélodrame en chansons des années quarante interprété par les Va t’en Rêves. Chaque jour dévoilera son lot de spectacles et d’animations. Le peintre Pierre Bichet est invité à rencontrer le public le 17 à 17 heures, “Fées d’l’effet”, le duo d’humour au féminin, se produira sur scène (le 21 à 20 h 45), Gadjo Combo, le groupe de jazz manouche est attendu en concert (le 20 à 20 h 45), comme “De si de la”, quatuor de chant de choral (le 22 à 20 heures). Le samedi 24 à 15 heures, la troupe Théâtr’Ouvert interprétera “Dieu”, une pièce de Woody Allen. Le même jour Laurence HilaireSalvi, livrera ses “contes d’ici et d’ailleurs.” Le mercredi, journée des enfants, sera ponctué de spectacles à destination de ce jeune public. Toutes les animations se dérouleront au foyer rural de Censeau et au théâtre Charles Vauchez. Rens. 03 84 51 35 79 ou 03 84 51 34 82 http://www.animcenseau. monsite.wanadoo.fr Fête de la Musique : le programme à Pontarlier - Place d’Arçon (repli salle des Capucins en cas de pluie) : 19 h 45 : “68 JJB”. Formé de 20 musiciens et musiciennes de tout le canton de Neuchâtel (notre voisine Suisse), le “68 Jazz Big Band” a presque 30 ans d’existence ! Un répertoire très éclectique qui balance entre la beauté chaude des mélodies de Neal Hefti, le velouté des arrangements du tromboniste Sammy Nestico, l’humour poivré de Quincy Jones et de l’originalité toute traditionnelle de Lester Youg. Le tout en hommage au grand Count Basie 2 h 30 : “La Cab familia”. 10 musiciens de Bois d’Amont dans le Haut-Jura. Musique festive métissée de Rock, Reggae et chanson française. 19 h 15 : “Harmonie Municipale” (en cas de pluie, salle Pierre Martin, Caserne Marguet) 20 h 30 : “Orchestre symphonique” 21 h 30 : “Les Vieux d’l’Hop” - Espace René Pourny Soirée, bal gratuit : “Club Mélody” - Théâtre Bernard Blier - Salle Jean Renoir 20 heures : “L’enfant au condor” - Place Jules Pagnier 16 heures : Audition de la classe - Place Jules Pagnier (Casernes de harpe de Dominique Alauzet Marguet) (école de musique) Podium multi-musiques géré par le P.R.J. “Épisode”, scène ouver- Kiosque du Grand Cours te à partir de 19 heures 17 h 30 à 19 h 30 : Orchestres à vent de l’école de musique, clas- - Terrasses de café se de Damien Currin (sous réserve de modification) Place Saint-Pierre : “ROD” et “Bidi - Salle Annexe des Annonciades Bang”, scène commune aux 5 18 h 30 : Michel Opoczynski (gui- cafés (Diabolo citron, Café Pontissalien, Hôtel Saint-Pierre, Café tare) 20 h 30 : “le petit orchestre”, for- de France, Kebab) mation de Doubs - Restaurant “Côté pont”, rue de la République : “piano sur l’eau” - Place Saint-Bénigne à partir de - Rue de la République, devant - Brasserie de la Poste - Cyber café - rue de la République : 20 heures et en alternance, “Les la Porte Saint-Pierre frizé(e)s” et “Cont’harboor”. 20 heures : “Hellington” (power “DJ Stiff” et “DJ Wooxy” pop anglaise) - Bar Montrieux et Chiken Run - Angles des rues de la République, “concert Jazz funky - groove” rue de la Gare, rue Vannolles - Préau cour de la Bibliothèque - Café du Théâtre : “Rock, Ska et Reggae” 18 h 30 : “La Campanelle”. “ACTIV” présente un podium Chorale SOLIDARITÉ Nuits de l’Espoir 2006 our la 11ème année consécutive, les bénévoles des Étoiles Noires repartent sur les routes avec un tout nouveau spectacle musical qui a déjà fait un tabac à Pontarlier fin mai lors des premières représentations. Les prochaines ont lieu les 16 et 17 juin à la salle des fêtes de Villers-leLac, les 23 et 24 juin à l’Espace Pourny de Pontarlier et les 30 juin et 1er juillet à Besan- P çon-Micropolis. Depuis les débuts des Étoiles Noires en 1995, sous la houlette de Vanessa Paulin, 40 jeunes ont rejoint l’association. “Un public de plus en plus important assiste chaque année aux Nuits de l’Espoir. Les Étoiles Noires sèment l’espoir à travers des rendez-vous rythmés de musique, d’émotion, de rires, de larmes, de chansons et de solidarité”, note l’asso- ciation. Depuis leur début, les Étoiles Noires ont permis de récolter près de 250 000 euros au bénéfice de Semons l’Espoir. Renseignements au 03 81 38 27 38 Concerts à 20 h 30 Tarifs : 14 euros (adultes) et 3 euros (enfants) - Micropolis 16 euros (tarif unique) e Rugby Club du Plateau 25 fête ses dix ans le 1er juillet. Dix ans pendant lesquels les membres qui l’animent se sont débrouillés avec les moyens du bord pour accueillir et former les jeunes, et hisser l’équipe première en tête du championnat honneur régional cette année. En dix ans, cette équipe senior a disputé à deux reprises la demifinale des championnats de France de 4ème catégorie. C’est la récompense d’une aventure humaine qui se traduit par une franche camaraderie entre les joueurs. “On ne pourra pas monter en interrégional cette saison, faute de moyens financiers” déplore Denis Lornet, un des piliers du club, responsable des jeunes. Le budget du club de 15 000 euros seulement, est bâti en grande partie sur le soutien de sponsors privés. Insuffisant pour assurer la montée sans pénaliser le fonctionnement de l’association. Qu’importe, ce sera peut-être pour une prochaine fois. Le club a encore de beaux jours devant lui. Il compte dans ses rangs 60 jeunes de moins de 19 ans. Cette relève est un point fort. “Nous misons tout sur la formation. Tout passe par là” L explique Fabrice Rosse, éducateur sportif. Ils sont cinq entraîneurs et éducateurs à encadrer les joueurs dès leur plus jeune âge en école de rugby et à leur enseigner les valeurs de ce sport. C’est dans ce même esprit que depuis trois ans, le Rugby Club 25 s’est associé aux clubs de Morteau et de Baume-lesDames pour constituer l’Entente du Haut-Doubs. Elle a pour but de composer des équipes communes aux trois structures en prenant dans chacune d’elles les meilleurs jeunes âgés de 5 ans à moins de 17 ans. Cette association confirme la volonté de structurer et de dynamiser le rugby dans la région. Toutefois, cette disci- MAISON DE LA RÉSERVE pline est un des parents pauvres du sport collectif local. À Valdahon, malgré les résultats, le club est peu soutenu par la municipalité. Il joue à Épenoy, et dispose à Valdahon d’un terrain “vague” mal entretenu pour s’entraîner, face au terrain de foot. Une situation qui ne peu plus durer selon l’équipe d’encadrement, d’autant que des licenciés viennent d’Amancey, et d’autres de Sancey pour jouer ici. Denis Lornet conclut : “On ne demande pas des merveilles, mais un terrain entretenu pour s’entraîner. Nous sommes prêts à manifester pour cela.” À moins que la collectivité ne transforme aussi l’essai pour donner satisfaction à ce club. La relève au rugby est assurée. ”Éclectisme” Les tribulations paysagères de Guy Cretin La Maison de la réserve accueille jusqu’au 25 juin une exposition dévoilant les œuvres picturales et les carnets de voyages d’un artiste touche à tout. À découvrir… rchitecte pontissalien, D’un tableau à l’autre, les ment. Globe-trotter, Guy CreGuy Cretin explore angles diffèrent, les plans tin parcourt le monde pour depuis belle lurette proches ou lointains se succè- découvrir ses splendeurs et ses toutes les facettes de la créa- dent dans une belle diversité. peuples. Des voyages au long Les couleurs surpren- cours, source d’inspiration tion artistique. Sculpteur, peintre, photo- Un artiste nent parfois tout com- d’innombrables carnets de le parti pris sty- voyage dont quelques extragraphe, il s’exprime touche me listique, loin des its agrémentent l’exposition. au fil de ses envies habituel- À défaut d’acquérir une ou sur différents supà tout. conventions lement observées chez plusieurs de ces œuvres mises ports. Peu enclin à se cantonner dans un seul les paysagistes comtois passés en vente, le visiteur pourra registre stylistique, ce grand ou contemporains. Plus exo- toujours se procurer l’ouvraamateur de Nicolas de Staël tiques, les dessins au trait aqua- ge consacré aux à l’artiste et et Van Gogh joue plutôt du rellisé invitent au dépayse- disponible sur place. pluralisme. Couteaux en main, il compose des œuvres figuratives ou abstraites faisant la part belle aux couleurs vives ou inversement beaucoup plus fugaces. L’exposition présentée à la Maison de la Réserve s’intitule “Éclectisme”. On y retrouve une belle collection d’huiles reproduisant des paysages connus ou plus discrets du Haut-Doubs. Plans d’eau, villages, arbre isolé, falaises, les toiles nous convient à effectuer une agréable promenade à travers la nature jurassienne et ses richesses patrimoniales et environnementales. Guy Cretin s’exprime dans tous les courants stylistiques. A votre radio sur Pontarlier et sa région, Valdahon, la vallée de la Loue et le Jura… Ils nous font confiance ...AGF Assurances, AQUADR EAM, ASSURANCES MUTE LLES DE FRANCE, Atlas, Audit ion Morel, Azur Assuranc es, BUT, Caisse Primaire d'assuranc e Maladie, CARECO, CITROE N Les Grands Planchants, Comm erce Pontarlier Centre, CR EACOM SERVICES, Cycles Pernet Bo uticycles, Déménagements J.M .Bulle, Distillerie Pierre Guy, DG CARRELAGES, Ecole de mu sique Mélody, Fantasia, FRANCE TELECOM, Garage Dornier , Hyper U, KIA, LASER AVENTURE, La MAISON DU PNEU, Lycé e Technologique Privé Jeanne d'A rc, Gamm Vert, GP Décors, GRAND LITIER, Ville de Pontarlier, Maison Familiale Pontarlie r, MANPO W ER , MA SN AD A, ME UB LE S RI JE , MO NT E CR IS TO III, MOTOCITY, OFFICE DE TO URISME, Orchestra, Peugeo t Chopard Automobiles, Saveur s du Terroir, TECKNI-CHIEN , Télématique Service, Vidéo Ka t, VIVE LE JARDIN... 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Avant le concert, présentation des quatre apprenties stars. chanson il y a trois ans et participe rapidement à des coméTraction 15 Six de 1950 ID 19B de 1967 dies musicales. Ce petit brin de femme est aussi surnommé Décoration de la voiture le clown de la Star Academy. Voilà les présentations faites, et champagne offerts aux mariés avant le spectacle. Une première partie est auprogramme, les Shoes Polishers, un VIVIAN André - Bellevue 6 CP 56 - 1038 BERCHER ascal. Du propre aveu de musique formé il y a 10 ans. pour lui, la musique est avant groupe aux consonances celTél.: +41 (0)21 887 74 69 - Port.: +41 (0) 79 312 26 89 Johnny Hallyday, Pascal Les scènes, la tournée, Jean- tout une histoire de famille car tiques qui sauronty assuréE-Mail : [email protected] - www.auto-mariage.ch est un vrai rocker. Son Luc connaît ! Son univers musi- il joue en duo avec son frère. ment chauffer la salle. I énergie et sa voix puissante en cal tourne autour du R’nB, du Fan de chanson française, il a avaient un des plus redoutables Gospel, de la Soul et de la cla- pu rencontrer ses idoles lors candidats au château de Dam- rinette, instrument qu’il pra- des primes de la Star’Ac : ONTARLIER marie-les-Lys. Son âge - 37 ans tique depuis 10 ans au conser- Patrick Fiori, Patrick Bruel, - l’avait classé parmi les can- vatoire. Ce jeune homme à la Michel Sardou… didats atypiques. Mais sa géné- voix chaude et envoûtante est Maud enfin. Précoce à tout rosité a eu tôt fait de séduire posé, charmant… et marié. point de vue, Maud use ses soules téléspectateurs. Il a impres- Jérémy en a rêvé, Star Aca- liers sur les pistes de danse sionné avec son timbre éton- demy l’a fait ! Ce grand gaillard depuis l’âge de 5 ans. Classique, nant et sa signature vocale de 19 ans, ex-postier, attend modern jazz ? Cette jeune troindéniable les téléspectateurs la notoriété et les lettres de ses pézienne 17 ans pratique auset le jury. Démonstration sur futurs fans les bras ouverts. si le mannequinat depuis son la scène de l’Espace Pourny. Un peu rebelle sur les bords, plus jeune âge. Autre carte en Génération Star’Ac Jean-Luc, 26 ans, est un vrai le beau gosse Jérémy devra poche et pas la moindre : le Mercredi 14 mai - Esp. Pourny à Pontarlier leader, aussi bien dans la vie apprendre à se discipliner et chant. Renseignements au 03 81 44 29 78 que dans son groupe de à gérer ses émotions. Mais, Maud jette son dévolu sur la Les 24 et 25 juin 2006, l’école de musique et de danse des communautés de communes Altitude 800 et Frasne/Val du Drugeon, se ILAN L’Espace Pourny archi-comble lance avec ses deux partenaires, l’association “la clé verte” d’Étalans et l’école de musique et de danse agréée de Pontarlier, dans la création d’un spectacle chorégraphique et musical intitulé “3 temps danse”. ème une nouveauté, ce sont les enfants en nageant la distance de 1,5 km, “3 temps danse” est une création chorégranés entre 1991 et 1998 qui se frot- suivi de 40 km à vélo, et 10 km en phique, musicale, vidéo et plastique réalisée teront aux eaux fraîches du lac Saint- course à pied. L’effort est spectacu- entièrement par des artistes doubistes de laire. Chaque année, les haut niveau. Le contenu du spectacle est Point, avant d’enfourcher leur bicyclette puis de “Notre meilleurs régionaux de la constitué de deux grandes pièces chorégradiscipline s’inscrivent au phiques interprétées par les élèves danseurs chausser leurs baskets. e Club Nautique Pontarlier Tri- Les inscrits auront à couvrir la dis- Pour ce jeune public, l’en- objectif est départ de l’épreuve qui a des trois structures porteuses du projet, accomaccueilli 500 personnes en pagnés par des musiciens professionnels de athlon, prépare la 7ème édition tance de 500 m à la nage, de 20 km semble des épreuves sur la région. Un intermède festif entre ces deux du “Triathlon du lac Saint- à vélo et de 5 km à pied. Les filles route se déroulent en cir- de valoriser 2005. En organisant le Triathlon grandes pièces sera animé par le big band Point.” Ce rendez-vous sportif qui partiront les premières conformé- cuit fermé afin de garantir le triathlon du lac Saint-Point, le club Musicart’s et permettra aux spectateurs d’opéassocie à la fois natation, cyclisme ment à la volonté des organisateurs. la sécurité. et course à pied, est programmé le “À travers cette épreuve, notre objec- L’après-midi, ce sont les féminin.” pontissalien qui compte 56 rer une transition en douceur entre les deux licenciés, assure la promo- pièces chorégraphiques à l’atmosphère bien dimanche 18 juin. La journée se tif est de valoriser le triathlon fémi- costauds de la discipline décomposera en trois temps. Le matin, nin. C’est vrai que les départs grou- qui vont se mesurer entre eux. Les tion de ce sport qui fait de plus en différente qui nécessite un changement de à 10 heures sera donné le départ, à pés hommes-femmes sont très toniques. non licenciés sont invités à tester plus d’adeptes dans le Haut-Doubs. I décors important. Le spectacle se jouera les samedis 24 et la base de Saint-Point, de l’épreuve C’est la raison pour laquelle les filles leur forme physique à condition qu’ils dimanche 25 juin à la salle des Capucins à découverte en individuel ou en relais. avaient certaines réticences à s’ins- aient un minimum d’entraînement Rens. et inscriptions : Pontarlier. I Elle est ouverte à tous les amateurs crire” indique Christian Schwalb, et présentent également un certifi- 03 81 39 04 54 - 03 81 46 25 69 de la discipline licenciés ou non (sur responsable de la section Triathlon. cat médical. Les distances ne sont http://c.n.p.triathlon.free.fr Renseignements auprès d’Emmanuel présentation d’un certificat médical). Entre 12 heures et 14 heures, et c’est plus les mêmes. Ils devront couvrir P P Musicart’s entre dans la danse B Le Triathlon du lac Saint-Point honore les filles C’est la 7 édition de cette épreuve sportive dont l’objectif est d’assurer la promotion de cette discipline auprès de tous les publics. L Paysant au 06 75 03 51 04 Les gardes médicales de juin SECTEUR DE PONTARLIER DOUBS - HOUTAUD SECTEUR FRASNE - LEVIER SECTEUR DE VALDAHON - VERCEL MEDECINS DENTISTES Dimanche 11 juin Pontarlier Dr COMPAGNON 03.81.46.45.94 Dimanche 18 juin Pontarlier Dr LACOSTE 03.81.46.47.92 Dimanche 25 juin Verrières de Joux Dr LIQUERE 03.81.69.44.09 Dimanche 2 juillet Pontarlier Dr MAILLARD 03.81.46.83.83 MEDECINS - PHARMACIENS Numéro d’appel unique : 15 Commissariat : 03.81.38.51.10 SECTEUR DE METABIEF - MOUTHE MEDECINS - PHARMACIENS Dates non communiquées à ce jour Commissariat : 03.81.38.51.10 PHARMACIENS Dimanche 11 juin Orchamps V Dr RONDOT 03.81.43.53.04 Dimanche 11 juin Orchamps-Vennes REMILLET 03.81.43.53.70 Dimanche 18 juin Arc-sous-Cicon Dr PIERANGELO 03.81.69.92.29 Dimanche 18 juin Avoudrey GUILLEREY 03.81.43.24.04 Dimanche 25 juin Etalans Dr BOUVERESSE 03.81.59.27.57 Dimanche 25 juin Nods BARBIER 03.81.56.45.25 Dimanche 2 juillet Avoudrey Dr VOUILLOT 03.81.43.21.23 Dimanche 2 juillet Avoudrey GUILLEREY 03.81.43.24.04 Le portrait 40 BUGNY Des voitures des années trente Louis Vuittenez, l’homme aux “Donnet” Dans son ancien atelier de Bugny, Louis Vuittenez collectionne les voitures de l’entre-deuxguerres. Des trésors qui roulent encore et avec lesquels il parcoure les routes du département. niques, presque toutes d’avantguerre. Des pièces rares, quasi uniques pour certaines. Louis Vuittenez est un passionné, un collectionneur de voitures anciennes. L’homme jovial a commencé sa collection au tout début des années quatre-vingt. Un peu par hasard. “Un antiquaire avait une voiture ancienne. Une Licorne. Je l’ai achetée”, raconte-t-il. Quelques années plus tard, il s’en est séparé, a racheté un autre modèle, puis un autre… Le virus a pris. “Au début, j’ai collectionné des voitures un peu plus récentes. Des années soixante ou soixantedix. Mais depuis quelques our aller chez lui, ce n’est pas dur. Il y a plein de voitures devant sa maison”, indique un habitant au visiteur. Dans le petit village de Bugny, Louis Vuittenez est connu comme le loup blanc. Le long de la route, une vieille 404 finit de rouiller sa carrosserie pâle, comme pour marquer le lieu. Mais le vrai trésor de Louis Vuittenez se cache plus loin. Dans son ancien atelier, que le menuisier à la retraite a progressivement transformé en garage. Là, elles sont six, garées en rang d’oignons. Six vieilles dames méca- “P BMW Premium sélection www.patrickmetz.fr années, je ne m’intéresse plus qu’aux modèles d’avant-guerre, les plus rares”, reprend Louis Vuittenez. Les plus rares sont aussi les plus chers. Entre 15 000 et 30 000 euros chaque modèle, tout de même. Au fond du garage, l’homme soulève délicatement un drap pâle. Dessous, une vieille Ford cabriolet, impeccable avec sa carrosserie beige, capote de même couleur et vitres de côté - comble de raffinement - gravées de motifs champêtres. Le modèle date de 1928. Plus loin, une traction Citroën noire de l’immédiat après-guerre veille. Et puis il y a ses modèles Donnet. Les Centre occasions toutes marques Le plaisir de conduire BMW PROFITEZ DE PRIX ET DE CONDITIONS EXCEPTIONNELLES PENDANT LA DUREE DES TRAVAUX !!! 118 D CONFORT ( clim. Auto / regul. Vitesse ) GRIS CLAIR / TISSU NOIR JUIN 05 Prix : 22900 euros kilométrage 320 D PREFERENCE FAMILLE ( cuir / radar recul ) BLEU FONCÉ / CUIR NOIR X5 3.0 I PACK SPORT (jantes 19'/radar av.&ar. )ANTHRACITE / CUIR GRIS illimité Juin 04 Février 01 5 Prix : 23900 euros Prix : 24500 euros * ans 330 I PACK SPORT ( clim. Auto. / pack Mii ) NOIR / TISSU-ALCANTARA NOIR 530 D PREF. PACK LUXE BVA ( gps / tél. ) ANTHRACITE / CUIR NOIR Assistance Avril 03 Octobre 02 5 ans AUTRES MARQUES *Voir conditions en concession Garantie Prix : 23900 euros Prix : 23900 euros MEGANE DCI 120 LUXE PRIVILEGE 5P. ROUGE METAL / TISSU-CUIR BEIGE X-TRAIL 2.2 DCI ( clim.auto / jantes alu 16' ) GRIS CLAIR / TISSU GRIS Mars 03 Mai 04 Prix : 13900 euros A3 TDI 110 AMBIENTE BVA (clim. 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Pour réunir sa collection, l’homme épluche les magazines spécialisés à la recherche de la perle rare, sillonne la France. Il est allé chercher une des voitures à Nancy, le cabriolet à Albi “en échange d’une Delage 1923 et d’une vieille Citroën”, une autre des Côtes-d’Armor. Parfois, les voitures aussi, ont de belles histoires. La Torpédo rouge est venue d’Angoulême. “Je l’ai rachetée à un vieux monsieur de près de 80 ans. Elle avait toujours appartenu à la même famille. Et cet homme se souvenait avoir fait le voyage avec son père jusqu’à Pontarlier pour venir la chercher aux usines Donnet. Il avait 7 ans, en 1931. La voiture revient sur ses terres d’origine. La boucle est bouclée”, racon- l’association du Coni’fer un épite Louis Vuittenez. Maintenant, la Torpédo trans- sode de la bataille du rail francporte de temps en temps des comtoise. À chaque fois, c’est mariés des environs, qui louent lui qui conduit la voiture. Car les services de l’ancien menui- il ne laisserait à personne le sier pour l’occasion. Pour être soin de le faire à sa place, en assorti à la voiture, Louis Vuit- dehors de son fils de 20 ans, tenez s’est fait faire des cos- lui aussi menuisier. “De toute manière, cela ne tumes d’époque, haut démarre pas comde forme et costume sombre. Les voitures Au fond du me des voitures actuelles. Il faut anciennes ne sont pas garage, avoir l’habitude, ne faites pour être admipas les bousculer”, rées dans un garage, l’homme affirme-t-il. dit-il. Alors tous les Fier de sa collecmois, au minimum, soulève tion, il ne veut plus il les sort à tour de rôle pour faire un délicatement y toucher, affirmet-il volontiers. Dans petit tour, entretenir leur forme, avec “la un drap pâle. le garage, de toute manière, la place Belle époque”, le club commence à se de voitures anciennes de Pontarlier. “C’est indispen- réduire. Acquérir des voitures sable. Une voiture qui ne rou- encore plus anciennes, encore le jamais finit par s’abîmer” plus rares ? Non. “L’avantage, justifie-t-il. Les entretenir, mais avec ces modèles des années trente, c’est qu’on peut rouler aussi les faire admirer. Ses pièces de collections sont à 70 ou 80 kilomètres à l’heuaussi réclamées par le cinéma. re. Avec des pointes à 90 km/h”, Au château de Joux, il a joué dit-il fièrement. dans un film avec Jean-Paul Belmondo, vient de faire avec S.D. Recevez chaque mois à votre domicile Retrouvez notre offre d’abonnement en page 7