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N° 80
Juin 2006
1,80
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
L’événement
Jougne
Projets de cinémas
multiplexes à Pontarlier
ENFIN LA VÉRITÉ…
p. 24
Discorde autour de la
déviation des Tavins
Les élus de Jougne
refusent de céder à
l’État des terrains sur
l’emprise de la future déviation. Les modifications de tracé ne
sont pas du goût de
tout le monde…
Dompierre-les-Tilleuls - 03 81 49 81 86
Pontarlier
Le marché du jeu
dans le Haut-Doubs
- Pourquoi y a-t-il aujourd’hui
deux projets en concurrence.
- Pour la première fois,
tout sur le deuxième projet.
La dernière entreprise d’exploitation de
jeux automatiques du Haut-Doubs, la
société J.B.P., se tourne vers la clientèle
des particuliers pour pallier la baisse d’activité dans les bars. Explications.
- Mensonges, calomnies et désinformation…
Lire en p. 4 à 7
Mercredi 14 juin à 20 h 30 - Pascal, Jérémy, Maud, Jean-Luc :
LES STAR’ACADEMYCIENS SUR LA SCÈNE DE L’ESPACE POURNY
Le dossier
p. 28
p. 9 à 18
Lire p. 39
Dépistage visuel gratuit - Grand choix disponible
À la découverte des demeures les
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Du Haut-Doubs pontissalien au Plateau de Maîche, La Presse Pontissalienne est allée à la rencontre de
ces propriétaires qui ont tous un
lien affectif avec la demeure qu’ils
habitent. Qu’elles soient singulières
ou cossues, anciennes ou modernes,
d’architecture élaborée ou d’une
simplicité remarquable, elles ont
toutes un cachet particulier. Petite
balade dans les propriétés les plus
attachantes du Haut-Doubs.
Un concert
exceptionnel dans
le Haut-Doubs
(Unifocaux, Solaires, Progressifs ou Progressifs Solaires.)
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Désinformation
Quand la mauvaise foi le dispute à la partialité et au copinage, le résultat s’apparente à
de la désinformation doublée
d’une malhonnêteté crasse. Cette malhonnêteté est incarnée
depuis plusieurs semaines par
les journalistes de la rédaction
pontissalienne de L’Est Républicain. Usant impunément de
leur petit pouvoir local à travers
les colonnes du quotidien régional qu’ils sont censés servir, ils
ont bâti maladroitement et avec
un amateurisme aigu, une calomnieuse campagne de désinformation dirigée à l’endroit de la
société Publipresse, groupe de
communication propriétaire de
La Presse Pontissalienne. Motif
de cette fumeuse mascarade :
le projet d’implantation d’un multiplexe cinématographique
actuellement en discussion à
Pontarlier. Deux dossiers sont
à l’examen : le premier déposé
par le groupe Publipresse, le
second par les exploitants du
cinéma Olympia. Tentant de faire passer Publipresse pour un
puissant groupe “extérieur” venu
terrasser le petit exploitant local,
l’Est Républicain a usé de tous
les subterfuges, les contre-vérités et les approximations rédactionnelles - sans même prendre
le soin de se renseigner sur Publipresse, une entreprise 100 %
Haut-Doubs - pour désinformer
et orienter l’opinion de ses lecteurs. Peine perdue, les personnes en charge du choix final
ont eu jusqu’ici la clairvoyance
de comprendre que, malgré
toutes les tentatives de rapprochement que Publipresse a
menées auprès des exploitants
de l’Olympia, ils se sont finalement vus fermer la porte des
négociations. Au fil de ce dossier au long cours, les représentants de Publipresse ont toujours été convaincus qu’un seul
projet de multiplexe alliant le
savoir-faire cinématographique
des gérants de l’Olympia aux
compétences en communication de Publipresse, indispensables à la bonne marche d’un
tel équipement, était le scénario idéal. La reculade des responsables de l’Olympia a
condamné un tel partenariat. Le
22 juin prochain devrait être scellé le sort de ce long feuilleton à
rebondissements. C’est pourquoi les quatre pages que nous
consacrons ce mois-ci au dossier “cinéma à Pontarlier” n’ont
d’autre objectif que de rétablir
la vérité sur un sujet trop souvent présenté de façon incomplète, effarante, quand ce n’est
pas totalement erroné. Cette
vérité, nous avons voulu la présenter au nom de l’équité, au
nom de la déontologie. Un mot
visiblement méconnu de piètres
plumitifs de la presse locale qui
se prennent maladroitement pour
les pourfendeurs de la politique
économique du Haut-Doubs. I
Jean-François Hauser
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents
numéros, ceux qui
ont fait la une
de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la rubrique
“Retour sur info”.
Une douzaine de taggers
interpellés à Pontarlier
epuis le début de l’année 2005,
tous les tags découverts à Pontarlier ont été recensés, photographiés, analysés et détaillés. Ensuite, ils ont été classés en fonction de la
graphologie et des couleurs. À partir de
là, on est arrivé à déterminer les jours et
les heures les plus propices à ce genre
de forfaits. L’objectif était d’aboutir au
maximum de flagrants délits. La dernière affaire remonte à la semaine dernière” explique le commandant Jean-Luc
Nusillard, chef de la circonscription de
sécurité publique de Pontarlier.
Résultat de ce minutieux travail d’investigation : la police de Pontarlier a réussi
un beau coup de filet en identifiant les
auteurs de 116 tags et graffitis, “commis par une douzaine de personnes qui
agissaient par groupes de deux ou trois.”
Les auteurs sont “de jeunes adultes ou
“D
de grands adolescents de Pontarlier
ou des environs” selon le chef de la
police locale. En parallèle, 116 plaintes
ont été déposées par les victimes de
ces dégradations, qu’elles soient privées ou publiques comme la ville de
Pontarlier. “Les intéressés seront très
bientôt jugés” assure le commandant
Nusillard. Le simple tag est puni d’une
peine d’amende délictuelle de
3 750 euros. Et quand les tags constituent de véritables dégradations, sur
les édifices publics notamment, la
prison est encourue : 2 ans, assortis d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 euros. Quant aux victimes
qui se constituent parties civiles, elles
peuvent justifier des frais engagés pour
demander réparation du préjudice subi
- la simple rénovation d’une façade peut
coûter près de 2 000 euros. Les auteurs
Du soleil, j’veux du soleil…
ue le printemps soit pluvieux
pour remplir les nappes
phréatiques et prévenir ainsi la sécheresse, d’accord. Mais
on n’en demandait pas tant dans
le Haut-Doubs ! Le mois de mai fut
pourri, et “l’amélioration n’est pas
franche pour juin” préviennent les
services de Météo France de Besançon. On se gèle sous ce ciel ! Les
plus frileux d’entre nous supportent encore le pull col roulé, alors
qu’ils s’imaginaient déjà en T-shirt
et short à s’affairer derrière le barbecue en terrasse. Il neigeait le
31 mai. Mois durant lequel il a plu
un jour sur deux dans le HautDoubs. Au diable le proverbe : “En
mai, fais ce qu’il te plaît”, mets surtout tes bottes et ton imperméable
Q
et pars à la chasse aux escargots.
Dans ce pays, il y a de quoi désespérer de voir un jour l’été pointer
le bout de son nez. C’est dur pour
le moral ! D’autant plus dur que l’on
vient d’essuyer un hiver long, rigoureux et qui fait du zèle en s’éternisant. La situation est telle que de
l’avis des Haut-doubistes, elle est
exceptionnelle.
krys.com
PRIX ANNIVERSAIRE
Du 9 juin au 8 juillet
de tags voient dans leurs “œuvres” un
moyen d’expression ou d’appartenance
à un groupe. Ils oublient souvent qu’avant
tout, ces dessins constituent des dégradations. I
Les services de Météo France sont
moins catégoriques. “Quelques flocons sur les reliefs comme on a pu
en voir fin mai, ça arrive trois années
sur quatre. Par contre, une giboulée au mois de juin se produit en
moyenne une année sur quatre. Il
y a une certaine lassitude de la
part de la population. La réaction
aurait été probablement différente
si avril avait été chaud.”
Les températures, fraîches pourtant, confirment cette tendance.
Sur le mois de mai, la moyenne
F.C.I. a réussi
sa reconversion
n avril 2003, le groupe Areva annonçait la fermeture de
sa filiale pontissalienne F.C.I.
(Framatome Connectors International). Stupeur sur la ville et les
quelque 200 salariés que l’entreprise employait alors. Mais “soucieuse de conserver les compétences acquises et de préserver
le plus grand nombre d’emplois,
Areva s’est orientée vers une voie
originale d’évolution de ce site, à
savoir la reconversion-réindustrialisation” commente le groupe.
Trois ans plus tard, quel est le
bilan de l’opération ? Premier volet
de ce plan, les activités historiques de F.C.I., à savoir les barres
d’alimentation, ont été filialisées
avec des partenaires industriels.
La filiale, devenue la société Idéalec, emploie aujourd’hui 70 personnes. Les autres activités du
site ont été isolées en cinq pôles
confiés à des entreprises sélec-
E
-40 %
sur une sélection de montures
de grandes marques*.
est de 14,4 °C à Besançon et pratiquement la même dans le HautDoubs. Pourtant, c’est au-delà
des moyennes saisonnières qui
sont de 13,9 °C. Mais la pluviométrie est plus importante sur la
période, puisqu’elle est de 140 mm
contre 110 mm en moyenne. Fatalement, le temps d’ensoleillement
suit la même courbe, il est de
150 heures en mai dans le HautDoubs contre 210 heures en
moyenne dans cette région. Pourvu que ça change. I
tionnées : le traitement de surface avec la société Métal-X (DorX), l’assemblage-montage avec
la société HD Micro-Montage, la
métrologie (entreprise Mécasem),
la plasturgie avec l’entreprise RGF
(Plastique Pontarlier) et l’outillage et découpe-mécanique avec
la société C3D Précision. Les
autres surfaces libérées par FCI
“ont été réaménagées et proposées à des entités ou des entreprises intéressées par cette notion
de parc-entreprises” expliquent
les promoteurs de ce nouveau
parc d’activités baptisé Cit-y Parc.
Ainsi, le site abrite Coforêt, le
C.R.P.F., la société de télésurveillance Cyclop, Presta’Net, PIEM,
TM Techno ou encore l’A.N.P.E.
“L’ensemble de cette démarche
a permis de maintenir ou de créer
sur place près de 200 emplois”
se félicitent les responsables de
Cit-y Parc. I
Chez les opticiens participant à l’opération.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Juin 2006
Commission paritaire
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est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
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Directeur commercial :
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Directeur artistique :
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Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Solène Davesne, Jean-François Hauser.
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne,
Éric Boulay, escargoterie Robbe, mairie
de Jougne, mairie de Métabief, Rugbyclub Plateau 25, Christian Schawlb,
syndicat d’initiative vallée des deux lacs.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
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4
L’ÉVÉNEMENT
Multiplexe(s) cinéma à Pontarlier :
ENFIN LA VÉRITÉ
Espace Pourny
Planet Loisirs
Planet Ciné
Le projet soutenu par Publipresse
se situe aux Grands-Planchants, entre le
complexe “Planet loisirs” et l’Espace Pourny.
L’AFFAIRE DES MULTIPLEXES
Tentatives de rapprochement
Quel cinéma veut-on pour Pontarlier ?
Aujourd’hui, deux projets de multiplexes cinématographiques sont actuellement à
l’étude à Pontarlier. Les élus auront à juger lequel des deux apportera le plus au
bassin pontissalien et à l’économie du Haut-Doubs. Comment en est-on arrivé là ?
l y a près de deux ans, au sein du groupe Publipres- présenté tour à tour son projet devant les élus du conseil
se, est née l’idée de créer sur le Haut-Doubs un mul- municipal de Pontarlier et de la Communauté de Comtiplexe cinématographique. Cette société, fondée il y munes du Larmont. Lors du vote devant la commission
a dix ans à Morteau par des entrepreneurs du Haut- départementale d’équipement commercial (qui comprend
Doubs, ajoutait avec ce projet une corde complémentai- sept votants), la ville de Pontarlier a approuvé par 17
re à ses activités basées sur la communication (presse voix le projet porté par Publipresse (L’Olympia n’a recueilli
de proximité, organisation de spectacles…). Cet ambi- que 6 voix). En C.C.L., c’est le projet de l’Olympia qui l’a
tieux challenge était aussi lié à la volonté de Publipres- emporté avec 11 voix contre 9 à Planet Ciné. Mais aucun
se de renforcer l’attractivité du Haut-Doubs, une terre des deux dossiers n’a été entièrement validé lors de la
à laquelle La Presse Pontissalienne doit son développe- commission départementale réunie en préfecture le 8 mars
dernier, n’ayant pas obtenu les 4 “oui” nécessaires - le
ment.
Le 8 juillet 2005, une fois ce dossier de multiplexe fice- projet Olympia n’en a obtenu qu’un, contre trois pour
Planet Ciné. Les élus ont voté sur la perlé, les responsables de Publipresse sont
allés, par souci de transparence, à la renLe rapprochement tinence économique des deux projets, faisant fi de toutes considérations particontre de Brigitte Lonchampt, responsouhaité est
sanes.
sable du cinéma Olympia, pour lui expoEn parallèle à ce débat autour du futur
ser leurs intentions. Suite à ces premières
rencontres est né un projet de collabora- devenu impossible. multiplexe à Pontarlier, une vaste campagne d’opinion a été lancée dans Pontion entre les dirigeants de Publipresse
et les responsables du cinéma Olympia. Au fil des semaines, tarlier sur la base d’éléments d’information forcément
le projet de rapprochement se précise. Convaincu que le tronqués puisqu’ils émanaient uniquement des responmeilleur dossier s’appuyait sur un seul et même projet, sables de l’Olympia, relayés par le quotidien local (voir
les deux parties engagent des discussions rapprochées. pages 6 et 7).
À cette époque, seul la société Publipresse disposait d’un Aujourd’hui, ce débat n’aurait certainement pas lieu
terrain sur le bassin de Pontarlier pour répondre aux d’être si la responsable de l’Olympia avait su prendre le
train des multiplexes en marche. La plupart de ses
normes en matière de construction d’un multiplexe.
Au fil des discussions, le rapprochement souhaité est confrères en France ont su créer il y a plusieurs années
devenu impossible, notamment du fait des prétentions un multiplexe moderne. Récemment encore, des possidisproportionnées de Madame Lonchampt et des consé- bilités auraient même existé au centre-ville de Pontarquences juridiques qu’aurait impliqué une association. lier - aux Épinettes par exemple.
Dès lors, Madame Lonchampt a décidé de faire cavalier Enfin, personne n’est censé avoir le monopole des idées,
seul en déposant son propre dossier. Depuis, deux dos- dans quelque secteur d’activité que ce soit. Les dirigeants
siers coexistent - “l’Olympia” soutenu par Madame Lon- de Publipresse ont eu l’intention de la mettre en œuvre
champt et “Planet Ciné” porté par Publipresse (voir page alors même que Madame Lonchampt hésitait encore sur
suivante). Les élus locaux, partie prenante dans le choix la pertinence de créer un tel équipement. J.-F.H.
final, ont alors auditionné les deux parties, chacune ayant
I
Actuellement sur Pontarlier, deux projets de
multiplexes cinématographiques sont en
discussion. La société éditrice de La Presse
Pontissalienne est directement impliquée
dans ce dossier dans la mesure où cette
société, le groupe Publipresse, est l’un des
deux porteurs de projet. L’autre est soutenu par les responsables du cinéma Olympia. Jusqu’ici, La Presse Pontissalienne avait
décidé de ne pas traiter ce sujet dans ses
colonnes, jugeant qu’étant directement partie prenante dans ce dossier, les dirigeants
du journal ne souhaitaient pas “mélanger
les genres”. Mais si ce mois-ci, la rédaction
de La Presse Pontissalienne a choisi de sortir de la réserve qu’elle s’était assignée. Pourquoi ? Tout simplement pour contrebalancer la vaste campagne de désinformation
lancée par la responsable de l’Olympia et
maladroitement relayée par le quotidien
l’Est Républicain. Ces circonstances obligent
La Presse Pontissalienne, bien malgré elle,
à cet exercice rédactionnel peu commun.
Au nom d’une certaine idée de la vérité.
Qui est Publipresse ?
Créé en 1996, le Groupe Publipresse s’articule autour de
cinq sociétés qui rayonnent chacune sur des secteurs d’activité différents mais complémentaires : la presse écrite et
la radio, la communication, l’édition, la commercialisation
d’espaces publicitaires et l’organisation de spectacles.
LA PRESSE PONTISSALIENNE
C’EST À DIRE
Création 1999
Journal d’information locale payant
- Périodicité : mensuelle
- Tirage :
7 000 exemplaires
Création 1996
Journal d’information locale gratuit
- Périodicité : mensuelle
- Tirage :
23 500 exemplaires
- Diffusion : cantons de Pontarlier,
Mouthe, Levier, Vercel, Montbenoît
et Nozeroy.
- Diffusion : cantons de Morteau,
Maîche, Le Russey, Pierrefontaineles-Varans et Montbenoît.
ARÉA ORGANISATION
Création 2002
Organisation de spectacles à
Villers-le-Lac, Frasne et Pontarlier
Spectacles organisés :
Michel Leeb, Mimie Mathy, Serge
Lama, Cirque de Moscou sur glace,
Chœur de l’Armée Rouge, Michel
Fugain, Les Choristes, La Madeleine
Proust…
Éditeur de : Doubs Agricole,Terres
jurassiennes,Val de Morteau de A à
Z, Pontarlier de A à Z…
LA PRESSE BISONTINE
Création 2000
Journal d’information locale payant
- Périodicité : mensuelle
- Tirage :
8 000 exemplaires
- Diffusion : Communauté
d’agglomération du Grand Besançon.
Près de 20 000 spectateurs
BESANÇON MÉDIAS DIFFUSION
SOCIÉTÉ PONTISSALIENNE DE CINÉMA
Création décembre 2005
Exploitation d’un cinéma multiplexe.
Création 2003
Régie publicitaire
Activité :
commercialisation
d’espaces publicitaires pour la
presse, la radio et le cinéma
L’ÉVÉNEMENT 5
I MPLANTATION
Pourquoi la zone des Grands Planchants ?
“Planet Ciné”, un projet
ambitieux sur un site idéal
Le multiplexe de cinéma “Planet Ciné” se situerait juste entre l’Espace Pourny et le
complexe “Planet Loisirs”. L’ensemble de ces équipements permettrait de créer un
pôle de culture et de détente cohérent et unique en son genre.
l n’y a pas de hasard, ni dans le
choix du nom du multiplexe, ni
dans le choix de son emplacement. Il n’y a pas de hasard,
mais bien une volonté de créer à Pontarlier un espace de loisirs dont la
cohérence et la diversité des activités proposées feraient de lui un des
principaux sites de détente et de culture, du Grand Est et de la Suisse
voisine. Comment ?
Le cinéma serait donc construit sur
la zone des Grands Planchants, dans
la continuité de Ducky Kart, complexe qui vient de changer de nom
pour s’appeler “Planet Loisirs”. Cette nouvelle dénomination voulue par
son directeur Fabian Faivre est le
point de départ à une évolution prochaine de cet espace de détente, qui
en plus d’abriter déjà une piste de
karting et un bowling, regrouperait
sous un même toit, un nouveau restaurant et une discothèque.
Le multiplexe viendrait compléter
I
idéalement ce panel d’activités. Des
passerelles seraient inévitablement
créées entre les deux sites. Dans le
même temps, le cinéma prendrait le
nom de “Planet Ciné” pour donner
une identité forte et pérenne à l’ensemble de ce complexe.
Mais un autre atout a motivé Publipresse à se décider pour cet emplacement : c’est la proximité de l’Espace Pourny, salle de spectacle
incontournable dans le Haut-Doubs.
En effet, la complémentarité de ces
équipements aussi proches les uns
des autres aux Grands Planchants
doterait Pontarlier d’un pôle de culture et de loisirs unique en son genre. Par ailleurs, les disponibilités
foncières dans ce secteur laissent
espérer que d’autres activités de loisirs puissent s’installer et ainsi conforter cet ensemble dans sa vocation
première. Il y a donc une logique
dans ce projet d’aménagement du
territoire. Les caractéristiques
techniques
e cinéma nouvelle génération porté par Publipresse comprend 6 salles pour 964 fauteuils, 169 places de parking
nouvelles - le total des places disponibles sur ce secteur
dépasse les 400 - et un nombre d’entrées prévu entre 170 000 et
210 000 par an sur les 3 premières années. Le coût de ce complexe s’élève à 3,5 millions d’euros hors taxes, un investissement adapté au potentiel du bassin et économiquement réaliste. La réussite de ce multiplexe qui offre toutes les qualités de
confort et d’écoute, ne se limite pas à la projection de films mais
tiendra dans sa capacité à ouvrir ce lieu et à tisser un maillage
étroit avec le monde associatif et culturel, afin de bâtir un véritable projet avec les forces en présence. C’est la raison pour
laquelle des démarches ont été entreprises avec des acteurs
locaux, comme Pierre Blondeau du ciné-club Jacques-Becker
(voir page 7).
C
Espace
POURNY
Retrouvez l’animation en images de synthèse
du projet Planet Ciné sur
http://www.mauvaisesgraines.com/planetcine
Une trentaine de nouveaux emplois en jeu
La création d’un multiplexe à Pontarlier
par la société Publipresse est synonyme
de créations d’emplois. Tout d’abord, Publipresse déplacerait son siège de Morteau
à Pontarlier, soit onze emplois.
R ÉACTION
Le multiplexe en lui-même générerait dix
nouveaux emplois (équivalents temps plein)
nécessaires au bon fonctionnement de la
structure. Plus globalement, le développement du complexe Planet Loisirs (avec
les projets de discothèque, en plus du restaurant, karting et bowling) engendrerait
à son tour la création de dix autres emplois
(équivalents temps plein).
Le cas échéant, ce serait donc 30 nouveaux emplois qui seraient créés sur le
site des Grands Planchants. Le responsable de Planet Loisirs
Fabian Faivre : “Il y a une complémentarité
indiscutable avec un cinéma”
La Presse Pontissalienne : Vous êtes à la tête de Planet Loisirs, un complexe en développement. Quel intérêt voyezvous à ce que soient concentrées aux Grands Planchants
plusieurs activités de loisirs ?
Fabian Faivre : Je trouve important pour Pontarlier
et le Haut-Doubs d’avoir une concentration de loisirs dans un même lieu. L’intérêt est pour les gens
qui peuvent profiter d’activités différentes de détente, centralisées à un même endroit sans avoir à
reprendre leur voiture à chaque fois. Il y a donc
une complémentarité et une homogénéité indiscutable entre Planet Loisirs et un multiplexe de cinéma. On peut imaginer que les gens viennent à une
séance de cinéma et choisissent ensuite de poursuivre la soirée au restaurant ou au bowling. Je
citerais en exemple Audincourt, où depuis que le
cinéma s’est installé à côté du bowling, la fréquentation dans les deux structures progresse
(N.D.L.R. : la hausse concernant le bowling atteint
jusqu’à 10 %). Aujourd’hui, notre concept Planet
Loisirs est unique en France. Notre clientèle est
régionale, mais elle vient aussi de Suisse (Lausanne ou Genève), de Lyon, de Dijon ou de Belfort.
Elle trouve ici du jeu, un vrai restaurant, un karting, un bowling, un bar et la possibilité d’organiser des séminaires.
Nous envisageons d’étendre aujourd’hui le complexe à une discothèque. Ce projet est pour l’instant en attente. Nous voulons savoir si le cinéma
se fera. Je ne peux en tout cas que me battre pour
que des activités de loisirs se développent sur un
même site aux Grands Planchants. Zone Primaire
Zone Secondaire
Zone Tertiaire
Zone 1 : 34 000 habitants à moins de 15 min de Pontarlier,
Zone de chalandise d’un cinéma traditionnel
Zone 2 : 100 000 habitants à moins de 30 min de Pontarlier
Zone de chalandise d’un cinéma multiplexe
Zone 3 : Plus de 500 000 habitants à 2 h de Pontarlier
Zone de chalandise estimée d’un complexe de loisirs
6
L’ÉVÉNEMENT
C.D.E.C.
L’EST R ÉPUBLICAIN
Première décision le 8 mars
Le quotidien soutient l’Olympia
La ville de Pontarlier
L’insoutenable
a voté pour “Planet Ciné” légèreté de l’Est !
La majorité municipale de Pontarlier a
affiché son soutien au projet de multiplexe présenté par la société Publipresse.
e 8 mars, la commission d’équipement commercial (C.D.E.C.) s’est réunie en préfecture
pour donner un avis favorable ou non à la création d’un multiplexe à Pontarlier. Siègent à cette commission un représentant de la ville de Pontarlier, de la ville de Morteau, de la Chambre de métiers,
de la Chambre de commerce et de l’industrie du Doubs,
de la communauté de communes du Larmont (C.C.L.),
des consommateurs et du comité consultatif de la diffusion cinématographique. Pour créer un multiplexe,
il faut obtenir au moins quatre voix favorables au sein
de cette C.D.E.C.
À la suite du vote, le projet de Brigitte Lonchampt,
exploitante du cinéma l’Olympia, a obtenu une seule
voie favorable, celle de la C.C.L. Alors que le projet
“Planet Ciné” en a obtenu trois dont celle de la Ville de
Pontarlier, de la Ville de Morteau et de la Chambre de
métiers. Comme le projet “Planet Ciné” n’a pas obtenu les quatre voix nécessaires, la société Publipresse
a déposé un nouveau dossier en C.D.E.C. qui sera examiné le 22 juin. L
Pourquoi ont-ils soutenu “Planet Ciné” ?
La municipalité de Pontarlier a soutenu “Planet Ciné” car elle a
jugé ce projet porteur et ambitieux pour la ville. C’est en effet l’occasion unique de créer sur un même lieu un complexe de loisirs cohérent, proche de l’Espace Pourny, associant karting, bowling, restauration, et prochainement discothèque et multiplexe de cinéma, avec à la
clé la création de 30 emplois.
Cette décision de soutenir “Planet Ciné” a été prise lors d’une réunion
de la majorité municipale, à laquelle siégeaient 23 conseillers. Le vote
s’est fait à bulletin secret. 17 personnes ont soutenu le projet “Planet
Ciné” et seulement 6 celui de Madame Lonchampt.
1
La Ville de Morteau a soutenu “Planet Ciné” pour favoriser l’évolution d’une entreprise locale, au sein de laquelle elle a reconnu
un projet de développement culturel structurant pour le Haut-Doubs.
Elle a eu également l’assurance de “Planet Ciné” que des animations
communes seraient créées entre Pontarlier et Morteau dans le cadre
de rencontres de cinéma.
2
3
La Chambre de métiers a soutenu le projet “Planet Ciné” car elle
l’a jugé meilleur que celui de l’Olympia.
Quand L’Est Républicain vous désinforme
Nous avons sélectionné des extraits des
différents articles publiés dans l’Est Républicain depuis plusieurs mois. Ces articles
ne peuvent qu’aboutir à tromper le lecteur sur les enjeux de ce dossier. Voici
de quoi rétablir une vérité un peu plus
objective.
FAUX
ans son rapport d’instruction concernant le
Cinéma Olympia, la
D.R.A.C. (direction régionale des
affaires culturelles) écrit : “En 2004,
la programmation de films d’art
Extrait de L’Est
et essai a nettement diminué sur
l’Olympia, conduisant le C.N.C. Républicain du 03/02/06
(centre national du cinéma) à réduire à 1 000 euros sa subvention au souhaitable bien que cette option
lieu de 8 000 euros. Un dévelop- ne soit pas choisie dans le projet
pement du cinéma d’art et d’es- multiplexe de Brigitte Lonchampt.”
sai sur Pontarlier serait tout à fait
D
FAUX
epuis plusieurs années,
Publipresse est impliqué
dans le monde du cinéma
avec l’organisation de nombreuses
avant-premières, la gestion des
programmes de la Fête du cinéma et de la billetterie pour plusieurs multiplexes de FrancheComté. Quelle vision réductrice
de l’économie qui interdit à une
entreprise d’être polyvalente en
se positionnant sur plusieurs secteurs d’activité, complémentaires
de surcroît !
Par ailleurs, personne ne remet en
cause la compétence de Publi-
D
Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06
FAUX
Évolution des entrées à
Besançon depuis 1999
Année
Entrées
Progression par rapport à 1999
Pas de Multiplexes à Besançon
1999
627 700
Ouverture du 1er Multiplexe Mégarama (21/12/99)
2 000
858 400
+ 36 %
2001
980 800
+ 56%
2002
957 000
+ 52%
2003
896 000
+ 42%
Ouverture du 2ème Multiplexe Beaux-Arts (26/11/03)
2004
1 092 300
+74%
ouverture des deux multiplexes a généré 74 % d’augmentation de la fréquentation. Nous sommes donc très loin
des 4 % d’augmentation annoncés dans l’Est Républicain ! Ces
L’
chiffres correspondent à la moyenne nationale. En effet, l’ouverture
de multiplexes s’accompagne généralement d’une augmentation entre
60 et 160 % de la fréquentation.
(Tableau ci-après) Extrait de L’Est
Républicain du 03/02/06
presse qui, à travers sa filiale “Aréa
Organisations”, organise des spectacles à l’Espace Pourny depuis
son ouverture. Michel Fugain, Serge Lama, Le Cirque de Moscou
sur glace, la Madeleine Proust, les
Choristes, tous ces spectacles
organisés par Publipresse ont fait
salle comble. C’est une preuve
supplémentaire de l’implication de
Publipresse dans la vie locale.
Extrait de L’Est Républicain du 03/02/06
Ville
Entrées AVANT Entrées APRÈS Progression
Multiplexe
Multiplexe
Libourne
145 488
264 245
+82%
Bourgoin-Jailleu
149 408
398 647
+167%
Haguenau
165 000
290 000
+76%
Vienne
152 598
328 806
+115%
Sallanches
146 902
300 231
+104%
La Roche-sur-Yon
237 663
454 532
+91%
La rédaction locale de l’Est Républicain
affiche un parti pris qui pollue le débat
des élus qui étaient amenés à choisir
entre deux projets d’implantation de cinémas multiplexes à Pontarlier.
epuis le mois de février, l’Est Républicain a publié
7 articles sur “les deux projets de cinémas multiplexes en concurrence” à Pontarlier. L’un est initié
par Brigitte Lonchampt, l’actuelle exploitante du
cinéma l’Olympia. L’autre, “Planet Ciné”, est porté par le
groupe indépendant Publipresse basé à Morteau, éditeur du
mensuel La Presse Pontissalienne.
Par respect pour ses lecteurs, un traitement objectif de cette information impliquait de la part de la rédaction locale
de l’Est Républicain qu’elle prenne soin de contacter les deux
porteurs de projet afin de présenter les tenants et les aboutissants de chaque dossier. Libre à elle ensuite d’apporter
des commentaires sur la base d’éléments précis, avérés, vérifiés, et au lecteur de se forger sa propre opinion.
Or jamais la rédaction locale de l’Est Républicain ne s’est
approchée de la société Publipresse pour obtenir des renseignements sur le projet “Planet Ciné.” Elle a affiché dès
le départ son parti pris pour l’exploitante de l’Olympia. C’est
cette insoutenable position du quotidien régional qui amène aujourd’hui La Presse Pontissalienne à sortir du devoir
de réserve qu’elle s’était imposé jusqu’à présent pour une
double raison. D’abord La Presse Pontissalienne voulait éviter qu’on la taxe d’user de son influence médiatique pour
assurer la promotion de son projet “Planet Ciné” au détriment de l’Olympia. Cette ligne de conduite devait permettre
ensuite aux instances politiques locales (municipalité, communauté de communes du Larmont…), d’étudier avec sérénité la pertinence des deux projets, de les juger sur le fond,
avant de se prononcer en faveur de l’un d’eux.
Mais la fronde de l’Est Républicain nous impose de rétablir
cette fois-ci un certain nombre de vérités dans cette affaire
et couper court - enfin - à cette campagne de désinformation. La mascarade n’a que trop duré. D
Extrait de L’Est
Républicain du 03/02/06
Extrait de L’Est
Républicain du 03/02/06
Inexact
La société Publipresse est une
entreprise 100 % Haut-Doubs
dont les bureaux sont à Morteau. Drôle de raccourci que de
considérer Publipresse comme
une entreprise extérieure au HautDoubs !
Publipresse édite plusieurs
journaux de proximité dans le
Doubs : le journal C’est à dire
entre Morteau et Maîche, La Presse Pontissalienne sur le HautDoubs forestier, La Presse Bisontine sur Besançon et son
agglomération, le Doubs Agricole diffusé auprès de tous les agriculteurs du département et a
notamment édité plusieurs
ouvrages consacrés au HautDoubs comme le livre de photos
“Pontarlier de A à Z”.
Extrait de L’Est
Républicain du 26/03/06
Par l’intermédiaire de ses publications, Publipresse est devenu
un ambassadeur d’envergure de
la vie économique, culturelle, associative et sportive du Haut-Doubs.
Cette entreprise est notamment
un partenaire privilégié des commerçants pontissaliens et de leurs
différentes actions (carte Altitude
avec les commerçants de Commerce Pontarlier Centre et du faubourg Saint-Pierre, chasse aux
œufs, club affaires de Pontarlier…).
L’ÉVÉNEMENT 7
COMPARAISON
Pas de cinéma à côté du Macumba
“Les élus s’en mordent les doigts”
Il y a une dizaine d’années, les élus de
Neydens en Haute-Savoie n’ont pas souhaité que le cinéma Gaumont s’installe
à proximité de la plus grande discothèque du monde. Un regret.
e Macumba, avec ses 17 salles et
ses 7 restaurants, est le premier
centre de loisirs de nuit au monde !
Sa fréquentation moyenne est de 6 000
personnes par week-end. Elle est passée à 4 000 depuis que le complexe de
Neydens (à quelques kilomètres de
Genève) a brûlé il y a un an, ce qui néces-
L
R ÉACTION
IMPOSSIBLE
ompte tenu des surfaces
demandées pour le cinéma en lui-même et les
parkings, une surface minimale de 8 000 m2 est requise pour
construire un multiplexe. À ce
jour, aucune surface de cette
importance n’existe sur le
centre-ville pontissalien. L’information est confirmée par
Patrick Genre, maire de Pontarlier : “Les projets de multiplexes cherchent à sortir du
centre-ville pour avoir des places
privatives de parking notamment. Je mets quiconque au
défi de trouver près de 10 000 m2
disponibles au centre-ville.”
Le débat lancé par l’opposition
champs, la commune voisine située à
1 km, qui a donné son feu vert à ce projet. Il y a donc à Archamps 12 salles de
cinéma. Au regard de l’attractivité de ce
complexe, le Macumba est allé construire deux restaurants à proximité. “Les
élus de Neydens ont laissé filer l’opportunité du Gaumont. Mais quand ils
ont vu les retombées qu’il y avait pour
Archamps, ils s’en sont mordu les doigts”
indiquent les dirigeants de la discothèque.
La municipalité de Neydens a visiblement retenu la leçon. Elle ne fera pas
deux fois la même erreur. La preuve,
elle a donné l’autorisation à un complexe aquatique de s’implanter juste à
côté du Macumba. Le centre devrait
être opérationnel en 2008. Le Macumba conclut : “C’est une évidence, plus
on multiplie les structures de loisirs à
un même endroit, plus on attire du monde. Au final, le bénéfice est pour l’ensemble du commerce.” Une figure du cinéma local
Pierre Blondeau : “Nous collaborerions ouvertement”
C
Extrait
de L’Est
Républicain du 31/05/06
site toujours la fermeture temporaire
d’une partie du lieu. C’est à proximité
de cette discothèque tentaculaire (les
clients font jusqu’à 300 km pour s’y
amuser) qu’il y a une dizaine d’années,
le cinéma Gaumont voulait s'implanter.
À l’époque, les élus locaux ont débattu de cette question pour finalement
refuser à cet investisseur de construire
un multiplexe sur son territoire. Gaumont n’a pas désarmé et est allé frapper à la porte de la municipalité d’Ar-
Le président du Ciné-Club Jacques-Becker ne cache sa position de voir aboutir le projet “Planet Ciné”, structure avec laquelle il pourrait collaborer dans
le cadre de l’organisation des rencontres internationales de cinéma.
Extrait de L’Est
Républicain du 31/05/06
municipale de Pontarlier est
vain. De plus, une surface foncière existait il y a quelques
années sur la Z.A.C. des Épinettes, qui offrait les conditions
idéales pour implanter un multiplexe. Or, cette opportunité
n’a pas été saisie par Brigitte
Lonchampt en son temps alors
que la plupart des exploitants
indépendants français se développaient en créant des multiplexes.
En ce qui concerne le projet
d’aménager la Maison Chevalier en cinéma comme l’a proposé Liliane Lucchesi, de l’opposition à Pontarlier, l’idée
s’avère totalement irréaliste. De
surcroît, comme l’a justement
fait remarquer le conseiller municipal Bertrand Guinchard,
“aucun des protagonistes n’a
émis le soin de s’installer à la
maison Chevalier !” Pire : avant
d’émettre cette proposition “farfelue”, Liliane Lucchesi n’a
même pas pris soin de consulter les porteurs de projets, en
tout cas pas Publipresse.
Rappelons aussi qu’à Besançon, le multiplexe de centre-ville Marché Beaux-Arts, né de la
réhabilitation des anciennes
halles, a vu son coût de
construction augmenter de 30%
à cause des contraintes de
centre-ville.
a Presse Pontissalienne : Vous soutenez le projet “Planet
Ciné” qui propose le
cas échéant, un rapprochement avec le ciné-club
Jacques-Becker. Que peut
vous apporter cette collaboration ?
Pierre Blondeau : Nous
sommes tout prêts à cette col-
L
laboration, car nous avons beaucoup de problèmes aujourd’hui
pour la réservation de la salle
Jean Renoir car elle est souvent occupée. Depuis deux ans,
la Ville a mis en place un programme culturel au théâtre
qui est désormais constamment
occupé. Cela nous pose des difficultés dans l’organisation des
rencontres internationales de
cinéma et de la biennale du
film d’animation. Par exemple,
le réalisateur Robert Guédiguian doit venir à Pontarlier
en septembre pour présenter
six films pendant un week-end.
Mais à cette période de l’année, la salle Jean Renoir est
déjà totalement réservée. On
peut difficilement continuer
dans ces conditions.
Si le projet “Planet Ciné” se
concrétisait, nous collaborerions ouvertement avec cette
structure. Nous pourrions imaginer de mettre en place une
convention pour que les réalisateurs soient accueillis à la
fois au théâtre et au multiplexe
pour une séance, dans le cadre
des rencontres de cinéma. Je
vois aussi l’intérêt du spectateur derrière tout cela, qui pourrait assister dans les meilleures
conditions de confort et d’écoute à ces rencontres si elles se
déroulaient en partie dans ce
nouveau multiplexe. Pour vos achats de :
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LE DOSSI E R
Le dossier
9
À la découverte des plus étonnantes
demeures du Haut-Doubs
Qu’elles soient singulières où cossues, anciennes ou modernes,
en bois ou en pierre, d’architecture élaborée ou d’une simplicité remarquable, on retrouve dans le Haut-Doubs toute cette
disparité et toute cette richesse dans l’habitat. Il suffit de sillonner la région pour observer que des propriétaires ont pris le
temps de penser leur projet de construction pour sortir à la fois
du cliché traditionnel de la ferme comtoise, ou de la maison
standardisée que l’on retrouve dans la plupart des lotissements.
Du Val de Mouthe à Maîche en passant par le bassin pontissalien et le Val de Morteau, la rédaction de La Presse Pontissalienne est allée à la rencontre de ces propriétaires qui ont tous
un lien affectif avec la demeure qu’ils habitent. Ils l’ont souvent
pensée seuls, ou en faisant appel à des professionnels. Dans
tous les cas, elle correspond à leurs envies, à leur tempérament
à leur manière de vivre. Pour respecter l’anonymat de certaines
personnes rencontrées, nous avons délibérément changé leur
nom (dans deux des articles) sans préciser non plus la localisation des maisons.
Gan Assurances - Transjurassienne
un partenariat reconduit jusqu’en 2008.
Gan Assurances, assureur de la TRANSJURASSIENNE
et ses trois agences locales de PONTARLIER (Jean-Pierre
BAVEREL et Maurice CHARBERET), ST CLAUDE (Muriel
PELISSIER) et ARBOIS (Gérard BAUMANN) ont reconduit
jusqu’en mars 2008 leur partenariat avec TRANS’ORGANISATION pour soutenir la TRANSJURASSIENNE.
Ce partenariat privilégié a été officialisé au terme d’une visite
surprenante et intéressante dans les caves d’André et Mireille TISSOT
de MONTIGNY LES ARSURES.
Par ailleurs, l’équipe GAN Assurances qui a placé 7 de ses concurrents
dans les 100 premiers de la TRANSJURASSIENNE le 12 février 2006,
sera au rendez-vous le 11 février 2007 pour relever et améliorer ce défi.
À suivre...
29, rue Eiffel
PONTARLIER
03 81 46 54 60
Le dossier
10
PONTARLIER
17 pièces
Prestation rapide
et soignée
Z
O
Une maison bourgeoise AT phe
o
ème
P
t
de la fin du XIX siècle
is
r
h
Devant le 25, rue de Besançon à Pontarlier, quel passant
C
ne s’est pas pris à rêver de vivre dans cette belle demeure
construite comme tant d’autres de son époque en pierre
de Vuillecin, ce qui lui confère un cachet indéniable.
utre son aspect qui lien, maire de la ville en 1882
s’inscrit dans la conti- qui en prend possession avec
nuité de l’architec- son frère Félix-Augustin, notaiture du XIXème siècle, re. Tous deux n’ayant pas de
descendance, le patricette demeure présente entre autres La bâtisse moine échoit à leur
sœur Marie, épouse
caractéristiques celle
d’appartenir à la comprend d’un dénommé Sauget qui tenait une
même lignée familiale. Elle fut construite 17 pièces. mercerie à Besançon.
L’héritage est transen 1880 sur les plans
de l’architecte Émile Pompée mis à leur fille Marie-Élisaqui fut le premier résidant. beth, épouse Bullet, puis à
Comme son père Louis Pom- Henriette Bullet, leur fille
pée, Émile a été architecte de unique qui se maria avec André
la ville à partir de 1863. Il a Borel, directeur des établisconçu notamment le kiosque sements Pernod. Ils ont deux
du Cours (1884) et les anciens enfants dont Élisabeth qui
abattoirs (1885). Apparem- unit sa destinée à Guy Girarment faute de pouvoir hono- dot, inspecteur des impôts à
rer toutes ses traites, il cède Pontarlier.
ce bien à son beau-frère Jose- Le couple donne naissance à
ph Pillod, hôtelier pontissa- deux garçons, Charles décédé
O
en 1964 et Yves, l’actuel propriétaire. “Cette maison n’a eu
qu’un seul usage professionnel à l’époque d’Émile Pompée
qui aménagea son cabinet d’architecture au rez-de-chaussée.
Elle abritait deux voire trois
générations sous un même toit”,
précise Yves Girardot qui occupe aujourd’hui les lieux avec
son épouse Christiane et le
plus jeune de leurs trois fils.
La bâtisse comprend 17 pièces
réparties en deux appartements d’environ 130 m2. À l’arrière et sur l’aile gauche,
s’étend un joli parc arboré de
43 ares. La propriété intègre
également un bâtiment annexe
où se trouvaient autrefois les
écuries, la chambre à lessive
et le bûcher. F.C.
CHARPENTE-COUVERTURE-ZINGUERIE-TERRASSE BOIS-DIVERS...
25650 Ville-du-Pont Tél.: 06 72 73 02 03
PONTARLIER Avenue de l’Armée de l’Est
Un témoignage de la colonisation helvétique
Située au 7, Avenue de l’Armée de l’Est à Pontarlier, cette plantureuse
propriété a été construite pour loger la famille de Joseph Husi, un industriel suisse venu à Pontarlier en 1893 fonder la Tricoterie.
n volume, c’est probablement l’une des plus
imposantes maisons
d’habitation de la ville. Sa
construction - elle fut achevée en 1900 - coïncide avec
une période d’industrialisation particulièrement prospère de Pontarlier que les historiens locaux ont baptisée “la
colonisation helvétique”.
Après le
La maison a renforcement des
été achevée tarifs
douaniers
en 1900.
en 1892,
nombre
d’industriels suisses vont en
effet venir créer des usines
sur le territoire français et
notamment à Pontarlier. Joseph Husi figure parmi les premiers d’entre eux. Il fonde en
1893 la Tricoterie, implantée
d’abord rue des Écorces avant
que ne soit construite l’usine
du Toulombief. D’autres de
ses compatriotes suivront son
exemple, Zurcher et Luti (ZL)
en 1902, Édouard Dubied en
1910, Nestlé en 1918…
Spécialisés dans la confection
de sous-vêtements, les Tricotages Mécaniques emploieront plusieurs centaines d’ou-
E
vriers. L’entreprise développera des ateliers à Ornans,
Levier, Huningue, Sainte-Savine. Intégrée dans un vaste
parc, la demeure fut ensuite
transmise à l’une de ses trois
filles qui épousera Stéphane
Chabod, lequel a repris la
direction de la société après
le décès du fondateur. Son fils
Alain lui succédera.
La propriété appartient désormais à sa fille Sylvie Chabod,
épouse Morel. Touchée par la
crise textile des années soixante-dix, la Tricoterie fermera
définitivement ses portes en
1992. Une grande partie de
l’usine n’existe plus, le reste
a été réhabilité pour accueillir
aujourd’hui le complexe sportif Pierre de Coubertin. Cette belle demeure abritait la famille du fondateur
des Tricotages Mécaniques. Elle appartient
aujourd’hui à ses descendants.
VOTRE MAISON EST UNE RÉFÉRENCE
Yves Girardot est l’unique héritier de cette belle demeure bourgeoise.
Zoom
Site :
www.hautdoubscreerbatir.fr
La pierre de Vuillecin
a plupart des édifices
publics et des habitations anciennes de
la ville ont été
construits avec des pierres
extraites des carrières exploitées jadis près du Drugeon
sur les communes de Vuillecin et Dommartin. De teinte
jaune, cette pierre assez
L
tendre présentait l’avantage
de ne pas éclater au gel. “On
l’a beaucoup utilisée car elle
était relativement facile à
débiter manuellement à la
scie. C’est le ciment qui a
“tué” cette pierre douce
qu’on retrouve pratiquement
dans 90 % des maisons de
la Grande rue de Pontarlier.
Comme elle était assez
friable, elle résistait mal à
l’humidité. Tous les soubassements sont donc réalisés
en pierre dure provenant
d’autres carrières situées également du côté de Vuillecin
et Dommartin”, indique
Michel Sobritz qui s’est beaucoup intéressé au sujet. MAISONS CLÉS EN MAINS
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Le dossier
PLATEAU DE MAÎCHE
11
Le regret de l’environnement
Maison audacieuse,
mais sous le regard des autres
La maison d’architecte de Lionel et Sophie est chaleureuse et fonctionnelle. Mais le choix des vastes baies vitrées n’est guère compatible avec le lotissement qui les entoure.
extérieur, la
maison est
simple.
Seules les
baies vitrées en façade
sont un signe distinctif
des autres constructions
dans ce village du Plateau de Maîche. “Si
c’était à refaire, nous ne
bâtirions pas une maison comme celle-ci en
lotissement” regrette
Sophie. Elle ajoute : “Au
départ ce qui nous a
motivés à nous installer, ici c’est la proximité des services. Et puis
c’était peut-être mieux
également pour les
enfants.” Les vastes
ouvertures qui offrent
la vue sur les monts du
Haut-Doubs au second
plan sont en effet guère compatibles avec la
proximité du voisinage, qui plonge directe-
D’
La verrière s’étire sur toute la hauteur de la maison
et fonctionne en puits de lumière pour
la mezzanine et le séjour.
totalement différent de ce que
nous attendions” raconte
Sophie. Pour le couple, la
lumière devait être le point
de départ à la réflexion architecturale. “Il n’y a déjà pas
beaucoup de soleil dans le
ment dans l’intimité du quo- Haut-Doubs, il fallait une maitidien de ces particuliers. son qui ouvre sur l’extérieur.”
“Nous n’imaginions pas vrai- C’est réussi. Cuisine, salon et
ment ce qu’était un lotisse- séjour sont entièrement vitrés.
ment.” C’est le risque de ces La verrière s’étire jusqu’à l’étachoix architecturaux auda- ge, ce qui donne de la clarté
cieux. Car en dehors de sa à la mezzanine mansardée, et
fonctionne en puits
situation géographique, cette mai“Le projet de lumière sur l’ensemble du séjour.
son bien exposée est
“Les fenêtres sont en
attachante et sort
était
aluminium (à l’extédes standards des
constructions tra- totalement rieur) elles n’imposent donc aucun
ditionnelles qui foidifférent.” entretien, et en bois
sonnent dans les
(à l’intérieur) ce qui
lotissements.
Lionel et Sophie ont pris l’op- donne un aspect chaleureux”
tion de l’architecte plutôt que poursuit Sophie.
celle du constructeur pour réa- Dans ces proportions, cette
liser leur projet. Lionel avait maison de 180 m2, dotée d’un
déjà couché sur le papier vaste sous-sol, est à taille
quelques croquis de la maison humaine. Chaque endroit est
idéale correspondait au couple. chaleureux. Il n’y a pas de piè“J’avoue que nous avons com- ce trop volumineuse où l’on se
mencé par aller voir un sente perdu. Pourtant, cuisiconstructeur. Nous lui avons ne, salon et séjour ne forment
exprimé nos souhaits, mais le qu’un seul élément. La sépaprojet qu’il nous a proposé était ration des espaces est mar-
quée par le sol et le plafond.
Carrelage pour la cuisine et
le séjour, parquet pour le salon,
et plafond à la française pour
le salon et le séjour. Les murs
sont couverts d’un stucco discret de couleur beige, qui révèle le caractère marbré propre
à cette matière avec subtilité. Cette harmonie est signée
par un architecte d’intérieur.
“Je crois qu’avant de construire une maison, il faut commencer par s’interroger sur sa
manière de vivre, et sur ce qu’on
va mettre à l’intérieur, avant
de réfléchir à sa structure qui
va figer les espaces.” Le couple
a poussé la réflexion dans les
moindres détails, du choix des
matériaux comme le verre et
le bois, et des couleurs.
Les ambiances, la fonctionnalité, la distribution des
pièces, correspondent aux souhaits de Lionel et Sophie. L’architecte a visé juste. “Pour être
honnête, passer par un architecte implique des coûts supérieurs à ceux des constructeurs”
prévient-elle. La personnalisation de son habitat a un prix,
près du double dans ce cas précis. Mais le résultat est là. T.C.
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qui se dégage de l’endroit
est la gaîté : une foison
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qui s’imbriquent à merveille.
La deuxième impression est
celle du bon goût : la pureté
des lignes des meubles assortie à une décoration en parfaite harmonie. Bienvenue
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concept à la mode sur le HautDoubs. Le concept de mobi-
L
par le client qui pourra choisir aussi parmi une trentaine de coloris différents, observe Laurent Pourchet. C’est le
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Réalisé sur mesure à partir d’un module
lier créé par l’équipe de Laurent Pourchet, architecte
d’intérieur et gérant de la
société AJ Développement, a
été conçu pour s’adapter, à
partir de modules, aux dimensions des clients. “Nous partons d’un produit - un coffre
à deux tiroirs par exemple et nous adaptons ce concept
de meubles à la taille voulue
l’enseigne MOBIfiables propose désormais le leaving, le
mobilier de chambre, les rangements et les meubles de
séjour. De la création à la vente, tout est réalisé localement,
y compris la fabrication des
meubles dans l’atelier de
Bians-les-Usiers. “Nous ne
sommes pas négociants, insiste Laurent Pourchet. Nous
sommes créateurs, fabricants
et vendeurs de nos propres
produits.”
Dans le lumineux magasin
de 180 m2 situé à deux pas
du centre-ville de Pontarlier,
tout est pensé pour choisir
avec goût ce que sera votre
futur intérieur. Le matériau
transformé est le bois et le
verre intègre
peu à peu cerde base.
taines créations. Certainement le seul magasin de
meubles du Haut-Doubs à
proposer ce concept de
modules adaptables aux
dimensions du client, les
MOBIfiables répondent à toute commande dans un raisonnable délai d’une à trois
semaines. Depuis l’ouverture, le bouche-à-oreille a eu
tôt fait de donner à l’enseigne
pontissalienne une flatteuse
réputation. “C’est vrai que
nous sommes en pleine progression” reconnaît Laurent
Pourchet, jamais à court
d’idées. “Nous sommes en
train d’étudier un nouveau
concept de cuisines avec des
meubles modulables également, ainsi que des bureaux
évolutifs à base de cubes superposables” poursuit le créateur.
Le magasin les MOBIfiables,
ou l’art de dépoussiérer les
idées sur la décoration intérieure et l’ameublement. À
découvrir. Les MOBIfiables
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Le dossier
12
INNOVATION
Une forêt autour de la maison
Du verre, du bois et
la sérénité en prime
Cette maison établie sur trois niveaux est composée
essentiellement de panneaux de verre tenus dans une
structure ossature bois. L’ensemble est harmonieux.
L
leur sont limitées en façade.
Par ailleurs, le verre a cette
particularité de favoriser le
réchauffement de l’intérieur de
la maison quand le soleil brille.
Un avantage qui peut vite devenir un enfer s’il n’y a pas une
vraie réflexion préalable sur la
manière de se préserver du
rayonnement pour éviter de
transformer l’habitat en un véritable four en été. Il faut trouver un juste équilibre. Pascal
et Laurence ont travaillé sur
des avant-toits pour les façades
les plus exposées. Ils mesurent
environ 3 mètres et sont adaptés à l’exposition et à la morphologie de la maison. Ils protègent l’intérieur du
rayonnement solaire sans couper la lumière. Résultat, en été,
il fait frais dans l’habitation et
l’hiver la famille tire parti des
rayons du soleil. “Je pense qu’il
y a une dizaine d’années, il
n’était pas possible d’imaginer
réaliser cette maison car les
matériaux n’étaient pas aussi
performants. C’est l’évolution
du vitrage qui nous a permis
d’en arriver là.” Aujourd’hui,
le couple ne reviendrait en arrière pour rien au monde. On prend
vite goût à l’espace. La maison réalisée par l’entreprise Vermot de Villers-le-Lac
a une architecture particulière. Elle se présente sous forme
de deux demi-maisons reliées par un espace de vie.
T.C.
* Tarif zone sismique, hors adaptation au sol, VRD, papiers peints, teintures, moquettes. Photos non contractuelle, aménagement extérieur non compris. Offre valable jusqu’au 30/06/2006
a forêt en papier peint. bois est peinte en noir. Le choix
C’était le rêve de Pascal de la couleur sombre est déliet Laurence qui ont arti- béré. “Elle s’intègre à merveille
culé leur projet d’habi- avec l’univers forestier qui nous
tat autour de ce thème. Après entoure” précise Laurence.
cinq ans de travaux, le rêve est Néanmoins, ces grandes verdevenu réalité. Leur maison rières qui exposent la famille
faite de verre et de bois offre aux regards indiscrets extéun panorama complet sur les rieurs, soulèvent un certain
monts du Haut-Doubs. “Il n’y nombre d’interrogations. Tout
a pas de télévision ici” remarque d’abord en termes d’intimité.
Pascal avec humour. L’ouver- “Quand on se lance dans ce
type de chantier,
ture sur l’extérieur
offre au couple le “Il y a dix ans, il faut vitrer les
parties qui n’ont
spectacle quotidien de la nature
ce n’était pas pas de vis-à-vis”
rappelle Pascal.
qui se métamorpossible
On peut s’interrophose au fil des
ger aussi sur la
saisons.
S’il fallait résumer d’imaginer cela.” qualité de l’isolation, lorsque que la
cette construction,
on parlerait d’espace, rien que presque totalité des façades
de l’espace et de la sérénité. sont vitrées. Le maître des lieux
Par exemple, il n’y a pas de cloi- est clair sur cette question. Le
sons entre le séjour, le salon et récent hiver qui vient de s’écoula cuisine qui casseraient le ler lui donne raison. “Les
rythme intérieur de cette réa- vitrages sont très performants.
lisation en trois niveaux. Par On arrive à des coefficients de
ailleurs, toute la structure bois transmission thermique effiest laissée apparente. “Ce sont caces. C’est vrai que le vitrage
des poteaux-poutres. C’est indis- est tout de même 30 % moins
pensable de passer par ce type isolant qu’un mur traditionnel.
de procédé quand on est sur des Mais il est démontré que 65 %
portées aussi longues. Le bois des déperditions se font par la
ne travaille pas. C’est essentiel” toiture.”
remarque Pascal. L’ossature Donc les déperditions de cha-
Rue de Champagne - 25300 Houtaud - Tél.: 03 81 39 54 35
Les vastes surfaces
de verre obligent
d’adapter les avant-toits.
Ici ils font 3 mètres
de long et servent aussi
de terrasse couverte.
La maison est vitrée sur
les façades les moins
exposées au regard des
passants et qui offrent
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Le dossier
PROJET
13
Une serre de 80 m2
“Casaluce” : une maison futuriste
ancrée dans la tradition locale
De facture résolument contemporaine, cette splendide réalisation conçue par l’architecte Hervé Bourgeois verra bientôt le jour dans une commune du Haut-Doubs située à une quinzaine de kilomètres
de Pontarlier. Mise en bouche.
l’image d’un compa- rement décollé du terrain natugnon du devoir qui rel, en légère déclivité. La toiaccumule les expé- ture en zinc déborde généreuriences en vue de réa- sement à la manière du souleret
liser son chef-d’œuvre, Hervé traditionnellement aménagé le
Bourgeois espérait bien un jour long d’un des pignons des fermes
pouvoir concrétiser un projet locales. Cet espace abrité serqui lui tenait à cœur depuis des vait généralement de réserve
pour le bois de chaufannées. La chance sourit aux audacieux. Aus- Pour vivre fage.
Le parti architectural
si n’a-t-il pas laissé
passer “l’opportunité en osmose de Casaluce consiste
à utiliser une “serre
de rencontrer un client
avec la
agricole”, corps cenqui y croit.”
tral de la construction
Baptisé Casaluce, ce
nature.
et trait d’union des
projet est désormais
en bonne voie d’exécution. “On deux ensembles habitables
a obtenu les autorisations admi- répartis de part et d’autre. D’une
nistratives nécessaires. Les surface de 80 m2, cette serre
démarches ont été effectuées en offre un volume de vie suppléconcertation avec les Bâtiments mentaire équipé notamment
de France.” Cette habitation d’une cheminée et d’une piscioccupera un verger au cœur ne. “Le principe est d’intégrer
d’un village du Haut-Doubs. un volume extérieur dans un
L’ensemble abondamment vitré intérieur. On peut en profiter
est apposé sur un “socle” légè- en toute saison. Pour éviter les
À
LAZZERONI
Alain
Perspective architecturale du projet Casaluce. (Étude Hervé Bourgeois. www.rv-b.com).
chaleurs estivales, le toit s’ouvre,
ce qui permet de réguler la température intérieure. La serre
sépare la partie jour de la partie nuit.”
De larges baies vitrées équipent les deux corps d’habitation, notamment dans la partie jour qui dispose également
de volets basculants en toiture
pour mieux capter la lumière.
Un traitement spécifique est
appliqué au verre des baies qui
auront la faculté de pouvoir s’occulter sur demande et servir
pourquoi pas de support à la
projection d’un film. “À travers
ce concept, on valorise une
FERMETURES
gage architectural emprunte
volontairement à la typologie
rurale. Les matériaux utilisés zinc, bois, verre - sont simples
et dépourvus de décorum. La
maison sera construite par un
constructeur spécialisé dans
les serres.” F.C.
Count on it.
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en choisissant nos portes de garage sectionnelles bois
manière de vivre en osmose avec
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L’astuce réside dans la mise en
place d’une domotique performante qui permet d’ajuster en
permanence le niveau d’ouverture vers l’extérieur suivant les
conditions climatiques ou l’envie des occupants. “Ici, le lan-
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Le dossier
14
PLATEAU DE MAÎCHE
200 000 euros
Ils réalisent la maison
avec piscine de leur rêve
Lui rêvait d’une piscine, elle, de bois et de lumière. Philippe et Nadine ont réalisé dans
le Haut-Doubs la maison de leurs envies en ossature bois avec un bassin couvert.
L
a maison individuelle
est le projet d’une vie.
Alors autant ne pas passer à côté. Nadine et Philippe ne voulaient pas
se tromper en quittant leur
appartement situé au quatrième étage sans ascenseur d’un
immeuble “dont les murs moisissaient derrière les armoires.”
La piscine couverte apporte une sérénité à la maison.
Il fallait que leur maison leur
corresponde et qu’elle baigne
dans un environnement vert et
dégagé. Pour cela, le Haut-Doubs
est idéal ! La nature après le
bitume de la ville, la lumière
après la grisaille. Ils se sont
rapidement tournés vers un projet de maison ossature bois. Mais
avant de se lancer tête baissée,
ils ont pris le temps de se renseigner sur les concepts existants pour mieux cibler leurs
attentes et leurs besoins. “Il ne
faut pas hésiter à aller chercher
de l’information un peu partout”
raconte Philippe. Lui et son
épouse ont donc passé en revue
des sites internet du monde
entier, se sont inspirés de bouquins, pour arriver à la conclusion que la construction bois est
“fiable dans le temps.” Leur
démarche leur a permis de lever
tous les a priori qui circulent
encore autour de ces concepts.
Pour mettre en forme leurs idées,
Philippe et Nadine ont fait appel
à l’entreprise Cap Architecture
du Russey. “Notre volonté était
É
T
U
A
E
V
U
NO
Menuisier Fenêtrier Portes de Garage Protection solaire
de mêler le bois et la lumière”
confie Nadine. C’est réussi. De
grandes baies vitrées sont en
façade. Et puis il y a cette fenêtre
à la cuisine qui ouvre sur la verdure du bois. Une bouffée d’oxygène qui plaît particulièrement
à Nadine.
La maison est établie sur deux
niveaux, soit 160 m2 de surface
habitable. L’extérieur est totalement couvert de bois. “Nous
avons fait le choix du mélèze. Il est aménagé dont le rayonneest imbibé d’huile de lin. Au bout ment permet de chauffer l’end’une durée de cinq ans, il faut semble de l’espace de vie de la
le traiter à nouveau et c’est ter- maison. Le chauffage d’appoint
électrique a été très
miné. La matière
garde ensuite sa “Il ne faut pas rarement utilisé
pendant l’hiver.
couleur initiale. Il
ne noircit pas et hésiter à aller Cela confirme les
isoc’est ce que nous
chercher de caractéristiques
lantes de l’ossaturecherchions.” En
revanche, l’option l’information.” re bois. “Quand il
fait - 15 °C à l’extédu bois n’a pas été
retenue pour l’aménagement rieur, on s’aperçoit que la temintérieur, au bénéfice de maté- pérature baisse de 4 °C en
moyenne à l’intérieur en une
riaux plus modernes.
L’espace de vie est totalement nuit. Par exemple, quand il fait
ouvert. Il n’y a pas de cloisons. 26 °C dans la maison le soir,
Au centre du séjour un poêle elle tombe à 22 °C le matin” a
remarqué le maître des lieux.
Le seul reproche est que l’air
est très sec.
Philippe et Nadine ont investi environ 200 000 euros dans
ce projet. Mais en plus de leur
lieu de vie, ils ont construit
dans la continuité de la maison un bâtiment qui abrite la
piscine. Les espaces communiquent entre eux. Il est dans
le même style, lumineux et en
mélèze. Cette construction est
équipée d’un système qui
assèche l’air. Le bassin apporte sérénité et bien-être à cette
demeure fonctionnelle et lumineuse. T.C.
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Le dossier
LES LONGEVILLES-MONT D’OR
15
Il a fait seul sa maison
Un chalet savoyard entièrement taillé à la hache
Amoureux de la montagne, Bernard Sinibaldi, garagiste de profession, s’est pris au défi
de concevoir et fabriquer un chalet savoyard où tous les éléments en bois sont taillés à la
main et assemblés sans aucun clou. Commencé en 1997, le chantier arrive bientôt à son
terme. Le résultat est assez spectaculaire.
jet estimé à plusieurs centaines
chalet savoyard.”
Jusque-là, rien d’inhabituel de milliers d’euros par un professionnel.”
sauf que ce garaDisposant déjà
giste “fou de bouLe chantier
d’un logement au
lot” et volontiers
bricoleur décide de débute en 1997. village, Bernard
Sinibaldi n’est pas
réaliser lui-même
sa maison. “Sans ça, je n’au- pressé par le temps. Le chanrais jamais pu financer un pro- tier débute en 1997 par les travaux de terrassement et les
fondations. Aidé par l’un de ses
employés, il construit ensuite
la base en pierres sur laquelle se positionnera la structure en mélèze importé d’Autriche. S’ensuivent des heures
et des heures passées à tailler
à la hache les poutres et les
chevrons qui seront assemblés
uniquement sur le principe
tenon-mortaise-goupille. “Huit
heures de travail sont nécessaires pour tailler une poutre
de 8 mètres de long faisant
25 cm de section. On a procédé de la même façon avec le
bardage. On a utilisé des pièces
en fer forgé pour consolider certains assemblages et des clous
pour fixer les tavaillons en cèdre
rouge utilisé en toiture.”
Bernard Sinibaldi a également
sollicité les compétences d’un
frère menuisier qui lui a fabriAvec une vue imprenable sur la vallée du Doubs, le chalet ne passe pas inaperçu.
lantée à la sortie du village, légèrement en
retrait de la route menant
à Rochejean, cette solide et rustique bâtisse ne passe pas
inaperçue. Elle suscite invariablement des regards admiratifs, qu’on apprécie ou pas
son style, et attire pas mal de
PUBLI-REPORTAGE
P
curieux, ce qui ne dérange pas
trop son propriétaire dans la
mesure où ceux-ci savent faire preuve d’un certain savoirvivre. “Cette affaire me trottait dans la tête depuis des
années. Comme j’apprécie
beaucoup l’habitat montagnard
traditionnel, j’ai opté pour un
Le toit est recouvert de tavaillons en cèdre rouge.
Le balcon de la bâtisse, du plus bel effet...
qué portes et fenêtres. Entre
ses activités professionnelles
et le chantier, les loisirs sont
plutôt rares. “Quand on est
passionné, on ne compte pas.
Jusqu’à présent, on travaillait
sur le chalet uniquement à la
belle saison. C’est vrai qu’on a
mis entre parenthèses quelques
divertissements mais ça va revenir” poursuit ce motard qui
pratique également le ski, le
La qualité de l’exécution se
vérifie aisément dans la
précision des emboîtages de
cette superbe charpente.
En 2001, les Chalets Garnache investissent dans une machine à commande numérique. Un équipement utilisé pour tailler les charpentes et réaliser
toutes sortes d’assemblages, y compris les plus audacieux. Zoom sur un
procédé de fabrication à la pointe de la technologie.
D
La “K2” a tout pour plaire.
misé son outil de production à la manière
d’un industriel. “On a en quelque sorte laissé tomber les tronçonneuses”, sourit Florian
Simon, pas si éloigné de l’image du constructeur de chalet que certains ont encore tendance à imaginer.
Cette petite révolution technologique se traduit aujourd’hui par des équipements performants, une rationalisation des méthodes
de travail et du personnel hautement qualifié. Toute la phase conception est informatisée. Au bureau d’étude, deux dessinateurs
utilisent des logiciels de C.A.O. pour élaborer les plans de fabrication et de montage de
l’ensemble des éléments en bois de la construction. Les données sont transmises ensuite
directement au centre d’usinage géré par un
chef d’atelier et un opérateur. “Cette machine a permis d’élever le niveau global de l’outil de production.”
Vitesse d’exécution, qualité du travail, précision des assemblages, finitions irréprochables, la K2 comme chacun l’appelle ici, a
tout pour plaire. Autant de caractéristiques
qui au final confortent la fiabilité de la maison. “On a également la possibilité de personnaliser les projets avec des assemblages
originaux qui valorisent l’esthétisme de la
charpente ou d’autres parties visibles de l’ossature bois. Avant d’avoir cet équipement, il fallait compter deux à trois
semaines de travail uniquement pour
tailler les pièces d’un chalet standard.
L’opération s’effectue maintenant dans
la semaine. Le centre d’usinage est
exploité à 100 % de son potentiel.” Une
fois débitées, les pièces sont ensuite
numérotées pour un premier assemblage à l’atelier avant d’être livrées
par l’équipe de montage.
La K2 permet d’apporter un peu
de créativité à l’exemple de cet
assemblage dit à pied de cheval.
F.C.
Les plans de fabrication et
de montage sont conçus
grâce à l’outil informatique.
Un centre d’usinage dernière
génération aux Chalets Garnache
epuis l’arrivée d’une nouvelle génération à la tête des Chalets Garnache,
l’entreprise s’est encore modernisée
notamment dans le domaine de la
construction des maisons à ossature bois.
Productivité, automatisation des tâches, qualité, utilisation de nouveaux matériaux comme le bois contre-collé, le constructeur a opti-
vélo. Soucieux d’indépendance énergétique, il a choisi une
installation de chauffage géothermique. Le clos et le couvert étant terminés, il va désormais aménager l’intérieur d’une
maison offrant une surface
habitable de 100 m2 sur deux
niveaux. L’occupation définitive des lieux est prévue dans
les deux ans qui viennent. Rapidité,
précision,
optimisation
des débits,
le centre
d’usinage
a permis
d’élever le
niveau global
de l’outil de
production.
Détail
technique sur
cette équerre
de balcon.
Maisons bois
Chalets
Scierie
Charpente
Menuiserie
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Le dossier
16
DOUBS
Un puits de lumière central
La case de l’oncle Guy
Certaines belles demeures se distinguent non pas par leurs dimensions ou leur
cachet historique mais par leur conception tout à fait originale, à l’exemple de
celle réalisée et habitée par l’architecte pontissalien Guy Cretin à Doubs.
ue de l’extérieure, cette puits de lumière central inonmaison n’éveille guère dant la pièce à travers un plal’attention. Sa situation fond en verre. “Cet hexagone
en bord de route sur une modes- est constitué de 6 demi-fermes
te parcelle entourée d’autres dont les arbalétriers sont reliés
habitations contribue à la au faîtage”, décrit l’architecte.
rendre plutôt discrète. En s’ap- Le rez-de-chaussée sert avant
prochant de la porte d’entrée, tout d’espace à vivre. Il comon aperçoit une décoration prend une lingerie, une belle
murale assez exotique, signe cuisine dont tous les éléments
ont été également
annonciateur d’une
démarche architectu- Une maison personnalisés et un
vaste salon-séjour
rale innovante. “Une
chaîne de télévision hexagonale agrémenté d’une cheet qui se pronous avait sollicités
sur deux minée
longe par une verpour un reportage diffusé dans une rubrique
niveaux. rière débordant de la
structure. À l’étage
consacrée aux maisons
qui sortent de l’ordinaire. On se trouvent les trois chambres.
avait répondu favorablement À côté de l’habitation hexagomais l’affaire est restée sans nale d’une surface de 130 m2,
suite”, confirme Guy Cretin.
un second volume a été
Qu’a-t-elle donc de si particu- construit. Il abrite un garage
lier cette bâtisse ? Grand voya- où l’architecte a aménagé un
geur qui ne compte plus notam- coquet atelier de peinture sous
ment ses périples sur le les combles. “On vit ici depuis
continent africain, son concep- 8 ans et on s’y sent particulièteur s’est inspiré d’une case rement bien”, conclut le propour dessiner les plans d’une priétaire des lieux apparemmaison hexagonale sur deux ment pas pressé de partir. niveaux organisés autour d’un
F.C.
V
La structure s’appuie sur une clef de voûte
en forme de parapluie inversé.
Au-dessus du garage, l’architecte-artiste a
aménagé son atelier de peinture.
Dans la cuisine, tout le mobilier est personnalisé.
Une cheminée agrémente le salon.
L’espace séjour se prolonge par une verrière qui déborde de la structure hexagonale.
Entre les deux niveaux, un plafond en verre laisse passer la clarté du jour captée
par le puits de lumière central.
Le dossier
LES G RAS
17
Une ancienne tradition
Quand les maisons étaient en bois de lune…
Au début du siècle dernier, on pouvait construire une maison sans autorisation à condition
qu’elle soit bâtie en une nuit et sur un terrain communal. Certains l’ont fait, la preuve aux Gras.
i la ferme comtoise est emblématique de l’habitat dans le HautDoubs, la maison dite “en bois de
lune” l’est également. Dans une
moindre mesure certes. Il n’en reste pas
moins que l’histoire de ces curieuses bâtisses
est intrigante. Elles pouvaient être
construites sans autorisation préalable de
la mairie, à la seule condition que les bâtisseurs soient capables de l’ériger en une
nuit et qu’au petit matin, on voit s’échapper de la cheminée de la fumée, preuve de
l’occupation des lieux. Il fallait également
que le terrain d’accueil soit communal.
Le dispositif est aujourd’hui caduc. “Le
chantier se déroulait pendant une nuit de
pleine lune, d’où leur appellation” remarque
Xavier Tisserand, heureux propriétaire
de l’une de ces maisons aux Gras. Au début
du siècle dernier, ces constructions soudaines sont caractéristiques du hameau
des Épaisses attaché à ce petit village. On
en recense également aux Fins, à Montlebon, et dans le Haut-Jura. “Une fois
qu’elles étaient faites, certaines familles
les embellissaient et les agrandissaient”
précise René Laithier, la mémoire des
Gras.
N’exagérons rien. Ces demeures sont charmantes, mais elles restent de petite taille
et de confort sommaire. Elles sont entièrement construites en bois, sans terrassement, sans fondation, posées ainsi à
même le sol. L’isolation est elle aussi précaire. Elle se résume à du foin glissé entre
deux parois. Dans le contexte actuel mar-
S
qué par une frénésie sur le marché de l’im- ture est simple, sans fioritures. L’urgenmobilier et la construction en béton, les ce du chantier n’autorisait pas les construcmaisons en bois de lune ont
teurs à s’attarder sur des
l’allure de modestes cabanes “Tout le monde détails. “Ce sont des perches,
améliorées. “Le système prédu bois rond. Il fallait que ce
pouvait être soit fonctionnel, c’est tout.”
sentait au moins l’avantage de
permettre à tout le monde d’être
En un siècle, Xavier Tisserand
propriétaire” souligne Xavier propriétaire.” est le troisième propriétaire
Tisserand.
de cette maison en bois de lune
À 34 ans, ce jeune homme envisage de construite par “Victorien Vermot.” Cerrénover cette bâtisse de 48 m2 qui a déjà taines familles vivaient à cinq sous ce type
l’eau et l’électricité. À chaque coin du bâti- de toit. Des maisons menues mais qui trament, il y a juste des pierres pour le sta- versent le temps. biliser et le mettre à niveau. L’architecT.C.
Elle était faite parfois de bois de “rapille”,
du bois qui avait été dérobé.
La maison “en bois de lune”
était construite en une nuit.
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magasin Tissdécor ne s’arrête pas à la vente de maté- ve. L’éventail du choix est tout aussi couleurs” situé au 84, rue des Granges
riel, il va bien au-delà : “Nous avons un large dans la tringlerie et les tissus de à Besançon, spécialisé dans les idéesatelier de confection qui fabrique sur siège. “En matière de décoration inté- cadeaux pour adultes et enfants. Un
mesure les rideaux, les stores, les voi- rieure, quelques produits sont actuel- complément idéal, toujours du meilleur
lages, la réfection des canapés et des sièges, lement très tendance comme les goût… 81 51 32 32
explique le gérant Gilles Pourchet. Nous moquettes avec fibres à poils longs ou
avons également une équipe de chantier les nouveaux coloris et motifs des voiles
qui se charge de la pose chez les clients destinés aux baies vitrées où là encoet du suivi intégral des travaux, en coor- re, nous offrons un large choix.”
dination avec les éventuels autres corps Autre particularité de Tissdécor, la
de métier. En résumé, nous proposons le vente de canapés-lits disposant d’un
20, rue Pergaud
conseil, l’accompagnement du client dans système d’assise et de couchage ferme
et particulièrement confortable, en
son choix, la vente et le suivi.”
(quartier Butte)
Le choix des matières et des couleurs se général des modèles uniques.
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décline presque à l’infini. “C’est une de
nos particularités et ce qui fait notre répu- En matière de sols, on trouvera aiséTél. : 03 81 51 32 32
tation” ajoute le responsable, héritier ment chez Tissdécor des matières natu-
S
Gilles Pourchet gère le magasin de la rue Pergaud
à Besançon avec sa sœur Dominique.
Tissdécor
Papiers peints et peintures aux pigments naturels
côtoient les tissus les plus originaux.
Le dossier
18
PONTARLIER
Une chapelle privée
Bienvenue au domaine de Sandon
Qui pourrait s’imaginer que la commune de Pontarlier abrite un domaine privé de 70 hectares avec un ensemble architectural mêlant plusieurs
époques et sa chapelle du XVIIème siècle ? Un havre de verdure.
L
Inscription
à l’inventaire
des monuments
historiques.
Doubs. Elle n’est pas sortie de
la famille depuis, elle a été
transmise par les femmes par
héritage aux de Beaumont en
1898” explique Alain de Beaumont, l’actuel copropriétaire
qui a fait du domaine sa résidence secondaire.
Le domaine de Sandon est
situé à la sortie de Pontarlier
en direction de la Suisse. Une
fois le portail de fer passé, le
visiteur se trouve alors dans
un havre de verdure étonnant.
Pour accéder aux maisons
d’habitation, il suffit de passer le petit pont enjambant le
Doubs. À l’entrée de la cour,
on passe devant le plus vieil
édifice du domaine, une chapelle privée datant du milieu
du XVIIème siècle. Une première
maison, habitée par Christian
de Beaumont, offre une élégante façade du XVIIIème siècle.
Accolée à la belle bâtisse, une
autre maison construite en
1910, dans le plus pur style
des débuts du XX ème siècle,
“construite par mes grandsparents” commente Alain de
Beaumont. Derrière cet
ensemble, un bâtiment de ferme autrefois exploité par l’agriculteur Jean Aymonin.
Quelques petites dépendances
(maison du gardien…) complètent cet original ensemble
qui lui a valu il y a quelques
années son inscription à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques.
Le domaine de Sandon est à
cheval sur les communes de
Pontarlier et de La Cluse-etMijoux. La délicieuse “allée
des soupirs” constitue un apaisant chemin d’accès au domai-
ne et que dire de la petite île
que forment deux bras du
Doubs en contrebas du domaine, un lieu propice à des méditations intemporelles. Derrière les bâtiments débute la
vaste forêt privée intégrée au
domaine. Quant à l’intérieur
de l’habitation, Alain de Beaumont en garde l’intimité pour
lui et sa famille… J.-F.H.
Le Doubs serpente au milieu de la propriété.
Plusieurs bâtiments d’époque différentes donnent au domaine un cachet indéniable.
Alain de Beaumont et sa famille ont fait de cette maison
construite en 1910 leur résidence de vacances.
La “maison du gardien” est occupée par un locataire.
Gratuite, cette étude personnalisée permet de mieux répondre à toutes vos questions sur votre projet.
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a propriété appartient
aujourd’hui à Alain et
Christian de Beaumont,
descendants d’une
célèbre famille locale, les
Demesmay. “Le domaine a été
acheté entre 1815 et 1820 par
la famille Demesmay - Philippe Demesmay a été maire de
Pontarlier de 1805 à 1814 et
député, son fils Jules a été souspréfet et son frère Auguste député du
Pontarlier et environs
LÉGISLATIVES
5ème circonscription
Jean-Marie Binetruy
candidat à sa succession en 2007
Le député sortant Jean-Marie Binetruy (U.M.P.) a choisi de se représenter pour un second mandat. À gauche, les militants socialistes
doivent élire leur candidat le 14 juin pour les élections législatives
de 2007. Le Pontissalien Christian Bouday part favori à gauche.
n tout état de cause, je serai candidat en 2007” affirme Jean-Marie
Binetruy. Le député sortant
U.M.P. a choisi de rempiler pour
un second mandat en se présentant aux élections législatives de 2007. Les militants
locaux devraient le confirmer
comme candidat à l’automne.
“E
19
“Il y a eu des choses importantes
réalisées pendant ces cinq dernières années. La décentralisation, la réforme des retraites
au niveau national. Au niveau
local, j’ai pu aussi intervenir
pour faire avancer un certain
nombre de dossiers, comme la
démolition de la Tour Berlioz,
les hôpitaux de Mouthe et de
Morteau ou la R.N. 57”, se féli-
cite Jean-Marie Binetruy.
À gauche, la direction nationale du parti socialiste en avait
décidé ainsi. La cinquième circonscription du département,
celle du Haut-Doubs, devait
revenir à une candidate femme. Aujourd’hui, rien n’est
moins sûr. Le 14 juin prochain,
les militants socialistes
devraient départager les deux
candidats actuels à la candidature, Christian Bouday, l’actuel conseiller général de Pontarlier et Martine Jannin, une
militante bisontine. Et Christian Bouday, l’homme du pays,
semble en très bonne position
pour l’emporter. Car son adversaire n’a pas d’implantation
locale sur Pontarlier, un handicap auprès des militants.
“La règle de la parité voulait
qu’on place les femmes dans
des circonscriptions gagnées
au moins une fois par la
gauche depuis 1987. Ce n’est
pas le cas de Pontarlier. On
espère bénéficier d’un souffle
de gauche, comme en 2004 où
on avait remporté deux cantons. Mais c’est difficile”, reconnaît Bernard Marmier, le
secrétaire de la section locale du P.S. S.D.
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Sur la R.D. 437
Bientôt un radar en pays sauget
Les chauffards n’auront qu’à bien se tenir. Un radar automatique devrait bientôt contrôler la vitesse sur la route départementale 437 entre Ville-du-Pont et Arçon.
a préfecture du Doubs
envisage d’installer un
nouveau radar sur la
R.D. 437. Il s’agirait d’un
radar automatique fixe comme il en existe déjà six autres
dans le département (dont deux
L
dans le Haut-Doubs). Selon
nos sources, l’équipement sera
installé dans le pays sauget,
entre Ville-du-Pont et Arçon.
On ne connaît pas encore la
date à laquelle il sera posé, ni
sa localisation exacte. Par
contre, ce sera le deuxième
radar automatique de la R.D.
437 (le premier est dans la descente de Saint-Hippolyte). La
route est considérée par les
services de l’État comme accidentogène. Il n’y a certes qu’un
petit créneau de dépassement
sur cette voie entre Pontarlier
et Morteau, mais les lignes
droites après Ville-du-Pont en
direction de la capitale du HautDoubs sont autant d’occasions
de rouler vite. Trop sans doute pour justifier l’installation
de ce genre d’équipement. Les
chauffards n’auront qu’à bien
se tenir. Pontarlier et environs
20
En bref
Hommage
Le 3 juin dernier, le stade d’athlétisme de Pontarlier a été officiellement dénommé “stade
d’athlétisme Robert Tempesta”.
Goutatou
Les 10 et 11 juin, Arbois sera
le berceau de la fête du goût
franc-comtoise, le “Goutatou”.
Plus de 40 exposants du goût
exposent dans la cité jurassienne. Rens. 03 81 25 08 08.
Labergement
Conférence vendredi 9 juin à
20h30 à la Maison de la Réserve de Labergement sur “la gélinotte des bois” par Marc Montadert.
Haut-Doubs
Les vétérinaires ruraux peinent à trouver de nouvelles vocations
Les vétérinaires de campagne ont du mal à trouver des remplaçants ou des successeurs. Un état des lieux
lié en partie à la féminisation importante de la profession.
préférais travailler dans une
région spécialisée dans l’élevage laitier, ce qui est plutôt
rare en Belgique.
la région. Pourtant,
j’ai eu du mal à “Une très forte J’ai choisi de venir
reconnaît Ludtrouver à remplacer
proportion ici”,
wis Grobier.
mon ancien associé.
J’ai mis quatre mois de femmes.” Le jeune vétérinaire avait l’empour
trouver”,
reconnaît Jacques Toubin, un barras du choix. Devant lui,
il a ouvert un journal profesvétérinaire du Haut-Doubs.
Son associé, il est allé jusqu’en sionnel. À la rubrique petites
Belgique pour le trouver. “Je annonces, les offres d’emplois
e n’est pas la grosse pénurie, il y a encore un bon
“C
maillage de vétérinaires dans
s’étendent sur deux pleines
pages, pour toute la France.
Comme pour la médecine rurale, les vétérinaires de campagne ont désormais du mal
à trouver des remplacements
ou des successeurs. “C’est plus
facile de trouver quelqu’un
pour un cabinet canin où les
gardes du week-end sont organisées. Alors qu’en zone rurale, on est obligé de travailler
le soir, les gardes sont plus
SPECTACLE
l’ordre régional. “Au niveau du
recrutement, il y a désormais
une très forte proportion de
femmes, cette voie professionnelle attire de moins en moins
les hommes. Et même si certaines femmes vétérinaires se
débrouillent très bien en zone
rurale, il faut vraiment être
motivée. Ce n’est pas forcément
évident d’allier vie de famille
et professionnelle”, reprend
Patrick Collery. S.D.
Pontarlier
La Madeleine est de retour
Patrimoine
“Journée de patrimoine de
pays” dimanche 18 juin à l’écomusée Michaud de Chapelledes-Bois. À partir de 14 heures,
visites de l’ancienne scierie
des Mortes, balades partant
de la scierie pour découvrir le
patrimoine naturel préservé
des lacs et des tourbières de
Chapelle.
Et visite de l’écomusée.
Rens. 03 81 69 27 42.
rapprochées. Les contraintes
ne sont pas les mêmes”, reconnaît Patrick Collery, président
de l’ordre des vétérinaires de
Franche-Comté.
Une situation qui n’est pas particulière à la région ou au HautDoubs. “Les grands animaux
intéressent de moins en moins”,
affirme Jacques Toubin. Une
désaffection pour l’exercice
rural, accentuée par la féminisation importante de la profession, selon le président de
V.T.T.
À découvrir aux éditions Dakota, “la grande traversée des
montagnes du Jura à vélo”.
Avis à ceux qui n’ont pas pu la voir :
après un premier passage triomphal à Pontarlier
en janvier, la Madeleine Proust revient le 5 octobre prochain.
Un vétérinaire du Haut-Doubs a dû aller jusqu’en
Belgique pour trouver un collaborateur.
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PHÉNOMÈNE
Frasne - Levier
FRASNE
Pompiers
Dès 13 ans chez les pompiers
À Frasne, ils sont 24 jeunes de moins de 16 ans
à suivre tous les samedis la formation de jeunes
pompiers et à s’initier aux techniques de secours.
ertains passent
leur
samedi aprèsmidi à jouer au
foot. Mathias, lui, le passe à la caserne. “On fait
du sport, de la course à
pied, de la natation,
monter à la corde. C’est
physique. Et on s’entraîne aussi à faire des
manœuvres”, explique
le jeune homme.
Depuis trois ans, il est
jeune pompier. “Au
début, je ne connaissais
pas grand-chose, je voulais juste faire de la lutte contre les incendies.
C
rêvent devant les camions
rouges”, reconnaît JeanMarie Pagnier, qui
supervise la formation
des jeunes à Frasne. Une
formation importante
pour le centre de secours,
car “c’est notre prin“Notre principale cipale ressource pour
le recrutement. Près
ressource pour
d’un tiers des pomvolontaires sont
le recrutement.” piers
issus de cette formasuivre la formation de tion.” Car au terme de
jeunes pompiers. “Cer- ces trois ans d’initiation,
tains sont là parce qu’ils les jeunes rejoignent les
pensent à faire carrière effectifs des volontaires.
dans les pompiers, Pour Mathias, ce sera
d’autres parce qu’ils dès juillet. Depuis, c’est devenu une
passion. S’occuper des
gens, leur porter secours,
c’est motivant”, racontet-il.
À Frasne, ils sont 24
jeunes de 13 à 16 ans à
Levier accueille le congrès des
pompiers du Doubs le 10 et 11 juin
L’union départementale des sapeurs-pompiers du département du Doubs
organise cette année son 75ème congrès à Levier. Une manifestation ouverte à tous, où on pourra entre autres assister à des concours de manœuvres
des soldats du feu et à un défilé de camions rouges de pompiers de différentes époques, pour les passionnés. Pour les autres, un grand marché
artisanal franco-suisse, mais aussi un spectacle de danseuses brésiliennes
le dimanche après-midi et des concerts de fanfares dans les rues du village devraient animer tout le week-end.
Montbenoît et le Saugeais
MONTBENOÎT
21
À la place de la Poste
Une seule adresse pour
une beauté complète
Corinne Pigny et Adeline Morel, deux sœurs saugettes, ont ouvert
le 9 mai Tandem Beauté Coiffure, deux adresses en une : l’une
s’occupe de vos cheveux, l’autre de votre esthétique.
outes deux natives et c’est tant mieux ! se
de Maisons-du- réjouit Corinne. Comme
Bois-Lièvremont, aux dames, nous proposons des soins du
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visage ou des
Pigny et Adeline Morel ont “De plus en massages
relaxants.
souhaité retrouplus de
D’ailleurs, c’est
ver leur Saugeais natal pour messieurs une très bonne
idée cadeau pour
y développer
leur activité proprennent la Fête des pères
par exemple.”
fessionnelle.
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Le salon de coifTandem Beauté
fure est ouvert
Coiffure est installé au bord de leur corps.” toute la semaine sauf le lundi.
la Départementale Morteau-Pontarlier, Quant au salon d’esthéau cœur de Montbenoît, tique, son jour de fermeà l’emplacement autre- ture est le mercredi. fois occupé par la Poste.
Depuis le 9 mai, Adeline Renseignements au
dans le salon de coiffure
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22
MALBUISSON
JOUGNE
Journée sans voiture
4 générations
L’escargotière Robbe s’agrandit
Le tour du lac Saint-Point
spécialisée dans l’escargot, cette entreprise familiale s’est
abandonné aux promeneurs Initialement
diversifiée dans la transformation d’autres produits vivants. L’extension
La première édition de la journée “voie verte” fut une réussi- en cours servira à recentrer la production dans un même bâtiment.
n n’a sollicité aucune
te. Sûr que la seconde mouture de cette manifestation proaide pour réaliser ces
travaux. L’objectif est
grammée le 11 juin rencontrera le succès.
de centraliser l’outil de travail
“O
e dimanche 11 juin, seuls
les cyclistes, piétons et
rollers seront autorisés à
circuler sur la route départementale qui ceinture le lac
Saint-Point. Inutile d’insister
ou de s’aventurer, l’accès au
plan d’eau sera interdit aux
véhicules motorisés de 10 heures
à 17 heures. Ce jour-là, le syndicat d’initiative de la Vallée
des deux lacs - en collaboration
avec les offices de tourisme de
Métabief, Malbuisson et Les
Fourgs - organise la seconde
édition de la journée “voie verte.” Le Conseil général du Doubs
est lui aussi partenaire de cet
événement. En 2005, cette
manifestation a rencontré un
vrai succès puisque 15 000 personnes qui avaient la route pour
elles, sont venues se balader
autour du lac. Une réussite qui
a conforté les organisateurs
dans leur projet de renouveler
cette opération populaire.
Le programme de la journée a
été étoffé. Des animations seront
proposées aux promeneurs dans
les six villages traversés par
l’itinéraire. Dégustation de pro-
L
duits régionaux, spectacle de
rue, guggenmusik et musique
brésilienne, un menu spécial
“voie verte” affiché dans la plupart des restaurants, des
balades en calèches, bref, c’est
tout un secteur (et 200 bénévoles) qui est mobilisé pour
accueillir les visiteurs dans une
ambiance festive et conviviale.
La fête se déroulera aussi sur
le lac. Deux bateaux solaires
transporteront gratuitement
les gens d’une rive à l’autre. De
leur côté, les bases nautiques
hisseront les voiles. Il n’y a pas
de doute, le 11 juin, on va se la
couler douce autour du lac ! La
journée “voie verte” donne un
avant-goût de vacances. La réaction du public face à cette manifestation confirme l’intérêt qu’il
porte au projet de voie verte
piloté par le Conseil général. Renseignements : 03 81 69 31 21
Accès libre - Parking voiture à Oye-et-Pallet, Chaon et
Labergement-Sainte-Marie Point d’accueil à
Labergement-Sainte-Marie, Oye-et-Pallet et Malbuisson
sans forcément chercher à augmenter la production. On veut
continuer à approvisionner une
clientèle de particuliers, restaurateurs, épiciers, traiteurs, en évitant de tomber dans le jeu manichéen de la grande distribution
avec qui nous n’avons jamais travaillé”, explique Corinne Cuby
En 1989, Corinne Robbe reprenait la société familiale
qui a repris en 1989 les rênes
avec son père Claude aujourd’hui en retraite.
d’une entreprise fondée par son
arrière-grand-père Jules Bar- té s’étale sur environ trois semaines produit vivant en assurant sa
thelet. Lui ont ensuite succédé entre mai et juin. Pendant cette transformation de A à Z.” Les
son gendre Paul Robbe puis son période, on recrute une dizaine travaux en cours doubleront la
surface de l’entreprise. Ce gain
petit-fils Claude Robbe, le père de saisonniers.”
de Corinne aujourd’hui retiré de Du personnel supplémentaire d’espace sera mis à profit pour
qui vient renforcer une équipe palier au manque de place de
l’affaire.
Des changements ont été opérés de quatre salariés. La diversifi- stockage et permettra d’aménacation maintient le ger un magasin un peu plus spaà chaque transmisd’activité en cieux et visible qu’actuellement.
sion. Ceux coïncidant
Un magasin niveau
période creuse. Au “Une belle vitrine, c’est nécessaiavec l’arrivée de la
quatrième génération un peu plus menu figurent moules re pour valoriser tous nos profarcies, terrines de duits. On espère pouvoir ouvrir
portaient notamment
sur la mise aux
spacieux gibier et autres plats d’ici Noël. Quand toute l’instalpréparés puis mis en lation sera terminée, on organinormes d’un laboraet visible. conserve.
sera des opérations de type portes
toire qui bénéficie
L’escargotière Robbe ouvertes. On travaille dans un
aujourd’hui d’un agrément européen. Depuis sa créa- s’est également positionnée depuis esprit permanent de qualité et il
tion, l’entreprise a toujours trans- quelques années sur le créneau faut que les clients puissent s’en
formé des escargots de race de la commercialisation de gre- apercevoir sur le terrain. Un
Bourgogne. La saison va d’ailleurs nouilles vivantes importées de second laboratoire sera réalisé
bientôt débuter. “Le pic d’activi- Turquie. “On part toujours d’un ultérieurement.” F.C.
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M ÉTABIEF
23
Équipement touristique
Le chalet du Petit-Morond
va reprendre du service
Après deux ans de fermeture, la mairie a étudié différentes candidatures de repreneurs potentiels de ce chalet situé à 1 200 m d’altitude,
sur les hauteurs de la station. La municipalité désignera le futur tenancier fin juin. L’équipement rouvrira ses portes au public l’hiver prochain.
endant une semaine en tellerie locale. Des travaux de
mai, les élus de Métabief mise aux normes devaient être
se sont relayés pour tenir alors réalisés. Il finira par cesle chalet du Petit-Morond. Son ser l’activité faute d’une renouverture exceptionnelle avait tabilité suffisante. Il faut dire
pour seul but de permettre à que le lieu est accessible en
la municipalité de “garder la voiture, mais la route est interlicence” raconte le maire Gérard dite aux véhicules. “Je ne peux
Deque, qui a assuré son tour pas prendre le risque d’ouvrir
cette route foresde permanence. Depuis
tière à la circu1936, date de sa construc“Nous
lation. Je ne
tion, le bâtiment implanté au beau milieu des pistes retiendrons veux pas qu’il
se produise un
est propriété de la commune. C’est d’ailleurs elle
le dossier accident sur ce
chemin, en été,
qui a construit cet équipement à 1 200 m d’altiqui cadre qui est emprunté par les
tude, offrant ainsi au public
avec nos cyclistes” raple premier hébergement
pelle Gérard
touristique du secteur.
En 70 ans, le chalet a ambitions.” Deque. Finalement, l’établisconnu des fortunes
diverses. Le conseil municipal sement ne fonctionnait vraien confia la gestion ces der- ment que pendant l’hiver avec
nières années au club “Ski et les skieurs.
plein air”, puis à Didier Maran- Cela fait deux ans maintenant
din, un tenancier issu de l’hô- que le chalet est fermé. Mais
P
la situation devrait changer.
La mairie a examiné les
demandes d’une dizaine de
repreneurs potentiels pour en
retenir trois. Elle arrêtera son
choix sur l’un deux fin juin.
“Nous retiendrons le dossier
qui cadre le plus avec nos ambitions.” L’objectif est que ce lieu
trouve sa clientèle quelle que
soit la saison, en tenant compte de l’interdiction d’y accéder
en voiture. Cela signifie en substance que les futurs tenanciers devront être suffisamment imaginatifs pour attirer
les randonneurs en été et proposer des animations sur le
site. Le chalet du Petit-Morond
ne sera donc pas seulement un
lieu de restauration, mais pourquoi pas le point de départ à
des excursions. En hiver, le
problème ne se pose pas. Les
skieurs feront naturellement
une halte.
Le pari lancé par la munici-
P U B L I - R E P O R T A G E
Fantasia: pari réussi
pour Frédérique Boillot
i vous passez au 12,
rue du docteur Grenier, près de la porte Saint-Pierre, prenez le temps d’entrer dans
le nouvel espace Fantasia.
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tout pour vous plaire tant
il se dégage une ambiance
particulière de cet appartement où se mêlent accessoires, vêtements, objets
fantaisie
Frédérique Boillot reste
fidèle depuis 4 ans à l’ori-
S
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tendance. “Je distribuerai
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nouveautés aussi avec Bleu,
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Mouches et Queen. Pour les
accessoires, les bijoux et les
belles étoles Kenzo, ils
seront en exclusivité chez
Fantasia.”
Alors, courez vite découvrir ce nouvel espace au
pied de la porte Saint-Pierre. Frédérique Boillot et
Nathalie Martin, fidèle collaboratrice, sauront vous
y accueillir avec charme,
le petit café en prime, si
vous le souhaitez.
Le chalet du Petit-Morond sera ouvert au public l’hiver prochain.
palité aux futurs gérants n’est
pas gagné. “Il ne pourra pas
fonctionner sur la seule activité restauration. Car il y a en
plus le projet d’un restaurant
panoramique au sommet du
Morond. Il faudra donc pro-
poser aux clients autre chose
que de la cuisine.” Un repreneur correspondrait déjà à ce
profil.
Le chalet du Petit-Morond doit
ouvrir ses portes pour accueillir
les touristes dès l’hiver pro-
chain. C’est ce qui est prévu.
En attendant, la mairie va
engager quelques travaux de
mise aux normes. La terrasse
en particulier, mérite d’être
sérieusement rénovée. T.C.
GRÉSARD MALBUISSON
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24
JOUGNE
R ÉPONSE
Conflit d’intérêts
Une nouvelle concertation
Divisions autour du projet de déviation aux Tavins
Jean-Pierre Fleury :
Le conseil municipal de Jougne refuse de vendre ses terrains à l’État dans le
cadre du projet de déviation des Tavins. Motif de la discorde : les élus de Jougne
estiment la nouvelle mouture totalement inadaptée.
“On va remettre
le dossier à plat”
u côté de la D.D.E.,
on minimise le débat
en déclarant que
“toutes les discussions
vont bientôt être remises à
plat.” Mais à Jougne, on ne
décolère pas depuis qu’en mairie, on a reçu le projet modifié de déviation des Tavins.
Si bien que le 30 mars dernier, le conseil municipal de
la commune s’est prononcé
contre le projet à l’unanimité en refusant de céder à l’État les terrains communaux
sur l’emprise du tracé. Le maire de Jougne, Michel Morel,
qualifie de “démentiel” le dernier projet présenté par la
D.D.E. “En 1995, un premier
tracé avait été soumis à enquête publique et accepté, assorti de quelques réserves. Nous
avions donc à l’époque réservé un espace dans le P.O.S.
Mais il y a environ deux ans,
la D.D.E. nous a sorti un nouveau projet, dont nous avons
eu les plans il y a quelques
semaines seulement. Ce projet est complètement démentiel, il gaspille 7 ou 8 hectares
de terrains en plus, il provoque
la démolition de deux belles
maisons, il oblige à faire une
grande partie de la voie sur
merlons et à rallonger le viaduc prévu. Tout cela, pour préserver quelques intérêts particuliers. En plus, cette dernière
mouture coûte près 7 millions
d’euros de plus que le premier
tracé” s’emporte l’élu.
En filigrane de cette discorde, la contestation de quelques
habitants du hameau des
Tavins. Selon nos informations, un de ces habitants,
Pierre Lanquetin, aurait obtenu de la D.D.E. l’étude d’un
nouveau tracé, plus éloigné
de ses propriétés et qui éviterait la démolition d’une remise et d’un terrain attenant.
L’intéressé dément être à l’ori-
D
gine de cette modification de magistrat à la cour de cassatracé : “Le problème ne s’est tion à Paris. Là encore,
pas posé comme cela, explique M. Lanquetin dément forPierre Lanquetin. Le premier mellement : “Je n’ai eu d’autres
contacts qu’avec
tracé passait très
près du hameau “Nous exigeons les services de la
D.D.E. de Besandes Tavins, avec
en effet une brede nouvelles çon. D’ailleurs, la
deuxième moututelle qui passait à
l’intérieur du ver- concertations.” re n’épargne pas
totalement nos
ger dont je suis
propriétaire. Mais c’est la plu- propriétés qui sont amputées
part des habitants du hameau de 6 600 m2” justifie-t-il.
qui se sont prononcés contre Le principal reproche formuce premier tracé, presque à lé par la municipalité de
l’unanimité. Ce n’est pas moi Jougne dans ce tracé revu et
seul qui suis à l’origine de cet- corrigé est qu’il “ne s’intègre
te modification.” Ses accusa- plus du tout au paysage. La
teurs mettent en avant l’in- route passerait tout près par
fluence
qu’aurait
eue exemple du lotissement du
M. Lanquetin auprès de l’ad- Vaubillon dans la vallée. En
ministration, de par ses fonc- plus, la D.D.E. veut nous achetions professionnelles de ter du terrain situé en dehors
du périmètre de l’enquête
publique qui avait été menée
au milieu des années quatrevingt-dix. Aujourd’hui, nous
exigeons de nouvelles concertations. Je veux une concertation, qu’on fasse un projet
cohérent. Ce qui me rassure,
c’est que la D.D.E. est prête à
rediscuter” tempère Michel
Morel.
Quatorze ans après la présentation du premier tracé les premiers plans (voir le
schéma ci-dessous) ont été
présentés en décembre 1992
-, on risque de revenir au point
de départ. Les travaux de la
déviation des Tavins ne sont
donc pas près de démarrer. J.-F.H.
Le directeur des grands travaux à la
D.D.E. veut tempérer la grogne des élus
de Jougne. Il assure que le dernier scénario n’est pas définitif et que tout sera
remis sur la table des discussions.
a Presse Pontissalienne : L.P.P. : Vous n’avez donc pas plié
Pour quelles raisons n’avez- devant les revendications de
vous pas maintenu le pre- quelques particuliers ?
J.-P.F. : Dans ce dossier, tout
mier tracé ?
Jean-Pierre Fleury : La premiè- est une question d’appréciare déclaration d’utilité tion de ce qu’est l’intérêt génépublique remonte au 7 juillet ral…
1994. Le commissaire-enquêteur avait émis quelques L.P.P. : Les choses peuvent-elles
être remises en
réserves par
rapport à la pre- “Nous avons suivi cause ?
J.-P.F. : Dans le
mière enquête
les conclusions cadre
des
publique, et
études, nous
notamment sur
des aspects envi- du commissaire- allons remettre
le dossier à plat,
ronnementaux.
enquêteur.”
en concertation
Nous avons tout
simplement suivi les conclu- avec tout le monde. Nous
sions du commissaire-enquê- allons chercher toutes les soluteur ce qui a conduit à une tions possibles et faire une
légère modification du tracé. analyse comparative. Tout
Une enquête parcellaire a eu cela fera partie de l’étude du
lieu en novembre 2003. Les nouveau parti d’aménagement
ordonnances d’expropriation (voir ci-contre). D’autres scésont intervenues le 15 janvier narios sont envisageables. Le
2004. Les Domaines ont déjà temps où les dossiers pasracheté du terrain à une dou- saient en force est révolu. zaine de propriétaires privés.
Propos recueillis par
Seule la commune de Jougne
a refusé de vendre.
J.-F.H.
L
LES PROCHAINES ÉTAPES
Quoi de neuf pour la R.N. 57 ?
rations et donner des priorités. Les collectivités locales
seront concertées à l’automne
de la déviation de Jougne, mais 2006 et le P.D.M.I. doit être
également sur l’ensemble du approuvé par le gouvernement
tracé de la R.N. 57. Les ser- début 2007” confie la D.D.E.
À
cette
date
vices de la D.D.E.
devraient donc être
viennent de présenter les résultats Créneaux de connus les prod’une étude-dia- dépassement chains aménagements sur la R.N.
gnostic concernant
cet axe entre entre La Main 57.
Selon nos preBesançon et la frontière suisse, devant
et La Vrine. mières informations, des proposile C.O.D.A.R.F. le
ont
déjà
été
24 mai dernier. Objectif de la tions
démarche : dégager des pistes hiérarchisées. En premier lieu,
d’action pour réaliser les pro- pourraient être réalisées ces
chains aménagements sur cet mesures de sécurité dites
“légères”, puis des créneaux
axe routier.
Deux catégories de mesures de dépassement entre La Main
ont été prônées : les mesures et La Vrine (le coût se situe
dites “légères” qui consistent entre 8 et 10 millions d’euros
à supprimer certains obstacles pour un peu plus de 3 km de
latéraux (poteaux, murs…) et voie). Enfin sera déterminé
harmoniser la signalisation le nouveau parti d’aménageet les limitations de vitesse, ment de la R.N. 57, dans
et les mesures dites “lourdes” lequel seront englobées les
qui intégreront le futur déviations de hameaux et comP.D.M.I. (programme de déve- munes comme Pontarlier, La
loppement et de modernisa- Cluse, Jougne et Les Tavins.
tion par itinéraire). Les En 2007 pourraient donc être
P.D.M.I. remplaceront, pour annoncés les premiers crédits
ce qui est des routes, les d’études pour ces aménagecontrats de plan État-Région. ments lourds. Quant aux traLe premier P.D.M.I. concer- vaux…
nera la période 2007-2012.
“Ce P.D.M.I. va lister les opéJ.-F.H.
a D.D.E. annonce une
“remise à plat” des disLcussions,
non seulement autour
Le maire de Jougne, Michel Morel, accuse la D.D.E. d’avoir modifié le tracé pour “préserver
une remise et quelques pommiers.” On aperçoit le toit de la remise au fond de la photo.
SUISSE
RN 57
Déviation des TAVINS
Décembre 1992
Le premier tracé proposé par la D.D.E. date de 1992. Revenir à ce scénario n’est pas totalement exclu. Le maire de
Jougne a émis une autre proposition : une tranchée couverte qui suivrait le pied de la falaise du Mont d’Or.
L’économie
HÔPITAL
25
En bref
Plus d’un million d’euros de déficit
Le budget coince à l’hôpital
Le centre hospitalier de Pontarlier
devrait afficher en 2006 un budget
déficitaire de 1,15 million d’euros.
on an, mal an, le
budget était toujours à l’équilibre,
même si la prime
de service était souvent reportée d’un exercice à l’autre. Cette année, il ne l’est plus”, reconnaît Éric Blanchemanche, le
responsable du syndicat C.G.T.
à l’hôpital de Pontarlier. Selon
l’état prévisionnel des recettes
et des dépenses, adopté début
avril par le conseil d’administration, il manquera 1,155 million d’euros pour boucler le
budget 2006 de l’hôpital. Un
déficit en partie dû à l’augmentation des coûts d’assurance de près de 400 000 euros
et à la réduction de certaines
recettes, comme le budget
consacré à l’enseignement et
à la recherche, comprimé de
29 % en 2006. Mais aussi à l’accroissement de l’activité et du
nombre d’actes effectués. “L’hô-
“B
pital est financé à 35 % selon
les actes effectués. Au niveau
national, l’activité a progressé
de 2,6 % et les tarifs ont diminué de près de 1 %. On va être
dans une situation tendue qui
ne nous permettra pas d’honorer le vieillissement technique
du personnel. Mais comparé à
d’autres établissements hospitaliers, nous ne sommes pas
encore dans le rouge”, affirme
le directeur de l’établissement,
Dominique Bardou.
Concrètement, le financement
de la prime de service du personnel de 2006, l’équivalent de
700 000 euros, devrait ainsi
être reporté sur le budget de
l’année prochaine pour équilibrer l’exercice actuel. Mais la
situation inquiète les syndicats. “Avec le peu dont on dispose, on ne sait pas où on va
aller. On craint des limitations
dans le recrutement, voire des
L
MANIFESTATION
suppressions de postes ou des
contrats non renouvelés. En
termes de soins, on ne peut pas
imaginer aussi bien faire avec
moins de personnel”, s’alarme
Éric Blanchemanche. Des
inquiétudes que minimise le
l’établissement. Actuellement, près de 60 % des
patients de la zone de l’hôpital pontissalien sont
effectivement pris en charge dans le Haut-Doubs,
les autres choisissent les établissements de santé bisontins. “20 % des patients sont orientés
vers le C.H.U. car on ne peut pas prendre leur
pathologie en charge ici. Mais il existe près de
20 % de fuites. À nous de les convaincre qu’ils
peuvent être aussi bien traités ici qu’ailleurs”,
ajoute M. Bardou. Atteindre les 25 000 visiteurs en 2007
L’événement pontissalien n’aura finalement pas lieu l’automne prochain pour des raisons logistiques. Des problèmes qui doivent être résolus pour 2007.
I
Fleurs
L’édition 2006 du concours des
fermes fleuries est lancée. Renseignements à la chambre
d’agriculture du Doubs auprès
d’Élisabeth Droz-Bartholet au
03 81 65 52 52.
La Haute Foire passe
son tour en 2006
l faut se résoudre à cette idée. La Haute Foire
2006 n’aura pas lieu. La
mairie de Pontarlier et
Micropolis en ont décidé ainsi sur la base d’un décret daté
de 2005 qui réglemente strictement l’installation des cuisines sous chapiteau pour ce
genre de manifestations. Micropolis, qui a en charge l’organisation de la Haute Foire, a
eu connaissance trop tard de
cette réglementation pour se
mettre en conformité avec les
textes dès cette année. “Comme nous ne voulons pas faire
de Haute Foire au rabais, nous
avons préféré annuler cette édition. Mais ce n’est qu’une inter-
Chanson
L’Association ACTIV en collaboration avec l’Association “Le
Cheval sur La Langue” propose un lieu d’expression aux chanteurs et groupes musicaux
n’ayant pas besoin d’un important système d’amplification
(chanson, folk, jazz, groupes
acoustiques divers). Dans l’espace protégé de la cour de la
bibliothèque de Pontarlier, une
scène abritée et légèrement
sonorisée sera proposée à l’occasion de la fête de la musique
le 21 juin. Les personnes intéressées peuvent contacter Michel
Jeanneret au 03 81 89 47 65.
L’hôpital accrédité en juin
’hôpital de Pontarlier doit recevoir fin juin la
commission d’accréditation, chargée d’évaluer la qualité de la prise en charge et du
suivi du patient. Les résultats de l’enquête - et
les éventuelles recommandations - devraient être
consultables dans six mois sur le site internet
de la haute autorité de santé. “Pour nous, c’est
important en termes de communication. Car cela
donne une bonne image de la qualité de le l’organisation de l’hôpital”, affirme le directeur de
ruption, car l’événement aura tait son lot de nouveautés. Ce
lieu en 2007” assure Patrick n’est que partie remise pour
Genre, le maire de Pontarlier. l’année prochaine. “Nous
Néanmoins, les élus ont déci- sommes parvenus à stabiliser
le nombre de visidé de maintenir la
teurs à 20 000. On
Coulée du mont d’or
l’automne prochain “Ne voulons dit qu’une foire qui
marche attire autant
qui est un des temps
forts de cette mani- pas faire de de visiteurs qu’il y
dans
festation. Les disHaute Foire alad’habitants
ville d’accueil.
cussions sont en
cours avec les proau rabais.” Avec Micropolis,
notre but est que cetducteurs pour fêter
te manifestation
comme il se doit le
début de la saison de produc- draine 25 000 personnes à tertion de ce fromage à l’Espace me” conclut Patrick Genre.
L’Espace Pourny servirait le
Pourny.
On peut regretter cependant cas échéant de support à cet
l’annulation de l’édition 2006 événement pour les animadont la programmation appor- tions.
directeur de l’hôpital. “Nous
sommes extrêmement vigilants.
On diffère certains travaux, on
essaye d’être économes. Et on
tarde un peu à remplacer les
postes vacants, mais il n’y a
pas de suppression de postes”,
affirme Dominique Bardou,
qui regrette le “manque de lisibilité” dont disposent les établissements hospitaliers au
niveau budgétaire.
Mais les difficultés budgétaires
ne devraient pas menacer les
importants travaux en cours :
70 millions d’euros investis sur
cinq ans, dont 8 millions d’euros d’autofinancement de la
part de l’hôpital. La construction du pôle mère-enfant doit
s’achever en juin 2007 et la
réhabilitation d’une des ailes
du bâtiment historique endommagée par un incendie débute dès septembre prochain. S.D.
Annonciades
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10 au 25 juin à la chapelle des
Annonciades une exposition de
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La rue Sainte-Anne
La rue Sainte-Anne est, sans conteste, l’une des plus anciennes du centre-ville de Pontarlier. Si on en
trouve la première trace écrite dans un document de 1694, il est vraisemblable que l’existence de cette rue soit bien antérieure à cette date. Bien sûr, cette rue, devenue la seule et unique voie piétonne
de Pontarlier, a quelque peu changé de visage au fil des siècles mais, finalement, pas tant que ça. Et
la rue Sainte-Anne riche de ses nombreux commerces de bouche (boulangerie, fromagerie, torréfaction, boucherie), de son petit café qui déploie sa terrasse aux beaux jours, des bancs ensoleillés qui
bordent sa fontaine, est toujours très animée. Même si elle l’est sûrement moins qu’au 15ème siècle
quand les “boucheries” (l’abbatoir) occupaient l’emplacement de l’actuel hôtel de ville.
Le culte de Sainte-Anne
Difficile, a priori, de trouver un point com- une station de ski québécoise, un village marmun entre un célèbre hôpital psychiatrique tiniquais et cette rue du centre-ville de Ponparisien, une école de Waterloo en Belgique, tarlier. Il y en a pourtant un : ces sites et
institutions portent tous le nom de Sainte-Anne. Un nom qui dans le cas de
cette rue du coeur de ville remonte au
moyen-âge, époque où il était de tradition de donner des noms de saints
aux rues et aux places. C’est d’ailleurs,
à l’époque des Croisades, qu’en Occident, s’est développé le culte de sainte
Anne, mère de la Vierge Marie. Même
si c’est, d’après la tradition au début
du christianisme que le corps de sainte Anne aurait été rapporté d’Orient à
Marseille (où à Arles, les versions différent) et confié à un évèque d’Apt (où
il est encore conservé dans la cathédrale) par une religieuse. Les artistes
ont souvent représentée sainte Anne
avec marie enfant. C’est le cas dans la
rue Sainte-Anne où une statue dominant la porte d’entrée du n° 11 représente ces deux personnages.
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fenêtres à croisillons... À quel numéro de la rue Sainte-Anne se trouve cette maison ?
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la Torréfaction ?
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est piétonne ?
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réé en novembre 2000,
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Christophe Favrot, sont
installés depuis le 1er juin sur
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magasin Expert). Ces nouveaux locaux de 450 m2 sur un
seul niveau permettent une
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l’intégralité des produits - vélos
route et V.T.T. - et des accessoires. “Nous réalisons la vente et l’entretien toutes marques”
précise Jean-Luc Favrot. En
matière de cycles, les deux
grandes marques Giant et
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Bianchi y sont représentées.
“Mais on peut trouver toutes
les marques, y compris des produits très exotiques que souhaiteraient nos clients” ajoute le co-gérant. Les Cycles
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dans la location de D.V.D.
(et de cassettes) a été créé
à Frasne en octobre 2005 par
Catherine Pissot. Depuis le
3 juin, Vidéo Kat a pris possession de ses nouveaux locaux
dans la capitale du Haut-Doubs
au 5 bis, rue Jeanne d’Arc
(anciennement les cuisines
Authier). “Le magasin ouvre
C
de 12 heures à 21 heures du
lundi au samedi et le dimanche
de 15 heures à 21 heures” précise Catherine Pissot. Pour la
location d’un film, le tarif est
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avec le forfait abonnement). Renseignements au
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“Détournements majeurs”
s’installe faubourg Saint-Pierre
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“Détournements majeurs”
migre du 7, rue de Salins au
13, faubourg Saint-Pierre à
Pontarlier. Ce déménagement
permet au gérant Claude
Ramel d’offrir à la clientèle
un magasin beaucoup plus
spacieux, étagé sur deux
niveaux, où chaque espace est
décliné selon une ambiance
différente, en fonction des produits mis en valeur. “Il y a
L
Hérisson d’Afrique ou boa, à vous de choisir.
Jean-Luc et Christophe Favrot,
et leur équipe de techniciens.
par exemple un espace à l’ambiance orientale, un autre plutôt montagne, etc.” indique
Claude Ramel.
“Détournements majeurs” est
ouvert du mardi au samedi
de 9 heures à midi et de
14 heures à 19 heures (journée continue le vendredi). Renseignements au
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une nouvelle vie commence
à Labergement Sainte Marie
Barthelet Cotti
NOUVEAU
Illustration d’ambiance à caractère non contractuel - interprétation d’artiste.
U
terrariums. Et prochainement,
nous allons développer un nouveau rayon consacré aux
volailles d’ornement” précise
Simon Friot, co-responsable du
magasin. S’il vous prend l’idée
originale d’acheter un serpent
“de compagnie”, les prix varient
de 45 euros à près de 10 000
euros pour le rare “python
regius piedball”.
Ouvert du lundi au vendredi
l’après-midi et le samedi toute la journée. 27
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28
L’économie
LES G RANGES-NARBOZ
L’entreprise J.B.P.
T’as de beaux jeux, tu sais !
Spécialisée dans l’exploitation de jeux automatiques (baby-foot,
vidéo, billard), l’entreprise J.B.P., ne s’adresse plus seulement
aux patrons de bars, mais également aux particuliers.
a société J.B.P. (Jeux
Bonabe Pillot) déménage. Elle vient de quitter la capitale du HautDoubs et la rue Jouffroy pour
s’installer aux Granges-Narboz au numéro 7 de la rue de
Pontarlier. Cette “délocalisation” répond aux nouveaux
besoins de cette entreprise
L
spécialisée dans l’exploitation
de jeux automatiques installés dans les bars du HautDoubs.
En dix ans, le métier a connu
de profondes mutations qui
aujourd’hui obligent Gilles
Bonade et Philippe Pillot à
adapter leur activité à de nouveaux marchés, en ne s’adres-
Philippe Pillot et Gilles Bonabe les deux gérants de J.B.P.
sant plus seulement aux cafetiers, mais aussi aux particuliers. L’époque a changé. Nous
sommes loin des années
quatre-vingt, quand les clients
venaient aussi dans les bars
pour faire une partie de babyfoot, de billard, de flipper ou
de jeu vidéo. Cette page euphorique s’est tournée au milieu
des années quatre-vingt-dix
pour des entreprises comme
J.B.P., simultanément à la
démocratisation des ordinateurs et des consoles de jeux.
L’évolution de la réglementation sur la consommation d’alcool a accompagné ce changement de comportement.
C’est toute une génération qui
a fini par tourner le dos aux
bistrots.
Comme ses confrères, J.B.P.
en a payé le prix fort. “Notre
chiffre d’affaires est actuellement de 150 000 euros par an.
Disons qu’il a été divisé par
dix en dix ans” note Philippe
Pillot. Avec son associé, il a
dû tenir compte de cette récession économique pour passer
le cap en limitant les investissements dans de nouveaux
jeux impossibles à rentabiliser. “Pendant les belles années,
un jeu dans un bar générait pement avant d’être reversée
entre 2 000 et 5 000 F de recet- aux communes. Cet impôt
te par an.” Le business allait varie d’une municipalité à
bon train. “Aujourd’hui, quand l’autre qui en décide le monun baby-foot génère 50 euros, tant dans les limites fixées
c’est déjà pas mal. Il y a des par la réglementation. Dans
jeux qui rapportent à peine le Haut-Doubs, elle est par
30 euros par an” remarque exemple de 64 euros par jeu
à Doubs et de 16 euros à MétaGilles Bonabe. C’est peu.
bief, le minimum.
D’autant que les
recettes brutes des “Les patrons “Dans cette commune, la taxe était
jeux sont lourdede bar nous de 64 euros, mais
ment
taxées.
compte tenu des difD’abord un exploirappellent. ficultés rencontrées
tant comme J.B.L.
par notre profesreverse entre 25 %
C’est bon
sion, elle l’a rameet 30 % du montant
née à 16 euros”
au cafetier qui a le
signe.”
reconnaît Gilles
jeu en dépôt. À cela
vient se greffer la T.V.A. à Bonabe. À titre comparatif,
19,6 % payée par le patron du cette taxe de cinquième catébar et l’exploitant. Il faut gorie est de 375 euros par jeu
déduire ensuite la fameuse à Besançon ! Rien d’étonnant
taxe dite de cinquième caté- à ce que certains jeux perdent
gorie qui est prélevée par les plus d’argent qu’ils n’en
douanes sur ce genre d’équi- gagnent.
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L’ensemble de ces mesures
mène la vie dure aux exploitants de jeux, enfin à ceux qui
sont parvenus à passer la crise comme J.B.L. Toutefois,
Gilles Bonabe et Philippe Pillot
pensent avoir mangé leur pain
noir. Avec 220 jeux en circulation et une centaine de
clients, ils constatent que la
conjoncture s’améliore depuis
quelques mois malgré une
législation toujours draconienne. “On constate que les
jeunes sont à nouveau demandeurs de baby-foot et de billard.
Les patrons de bar nous rappellent. C’est bon signe.”
La coupe du monde de foot est
aussi une aubaine pour l’entreprise qui cible le particulier prêt à acheter un babyfoot ou un jeu vidéo à installer
chez lui. Et pourquoi pas un
billard ou un juke-box ? T.C.
Valdahon - Vercel
VALDAHON
29
Journée régionale de l’autisme
Les batailles
de Vincent,
enfant autiste
Réunis en collectif d’associations, des
parents du Plateau de Valdahon se
battent pour faire progresser leurs
enfants autistes.
e jour où Vincent a ten- me au quotidien”, reprend Marydu son bras pour enfi- lène.
ler son pull et ne plus Le quotidien des parents
se laisser faire comme un pan- autistes, Marylène le raconte
tin comme il en avait l’habitu- à sa manière. Les batailles
de, j’ai été fier de lui. Plus fier constantes pour “des petites
victoires fragiles. Il
que s’il avait été reçu
travailler beauà l’E.N.A.”, sourit
Une situation faut
coup avec lui pour
Marylène Mairey.
obtenir un petit proSon fils de 24 ans,
difficile à
grès qui peut être
Vincent, est autiste.
éphémère. Rien n’est
Un handicap qui
gérer au
jamais acquis.” La
entraîne des diffiquotidien. difficulté de la prise
cultés à communien charge, le regard
quer avec l’environdes autres à affronter aussi. “Le
nement.
Le 17 juin, le collectif pour les plus difficile peut-être, ça a été
autistes en Franche-Comté orga- de ne pas être sûr pendant longnise la quatrième journée régio- temps qu’il sache qu’on l’aime”,
nale de débats et rencontres ajoute la mère. “Quand on a un
autour de l’autisme à Valda- enfant autiste, on ne gère pas
hon. “Pour partager nos petits la situation. On essaye de faire
trucs entre parents, se donner face. Ils n’ont pas la capacité de
des conseils, parler de l’autis- surmonter les changements dans
“L
Marylène et son fils Vincent, 24 ans. “Le plus difficile peut-être, c’était de ne pas être sûr qu’il sache qu’on l’aime”, dit-elle.
leur environnement. Quand je
me suis mis à porter des lunettes,
ma fille en a été bouleversée pendant une semaine”, raconte
Gilles Liechti, père d’une fille
de 23 ans, Céline, elle aussi
autiste, près de Valdahon.
À Valdahon et sur le plateau,
ils sont une dizaine de familles
à s’être réunis au sein d’une
association. Pour échanger mais
aussi faire progresser la prise
en charge de leurs enfants. “On
est dans un manque horrible en
Franche-Comté.
Certains
autistes sont obligés d’aller en
Suisse, dans le Sud de la France, en Belgique pour trouver des
places en institution”, explique
Marylène. Car pour continuer
à progresser, à s’ouvrir petit à
petit au monde qui les entoure, les autistes ont besoin d’un
accompagnement et d’une éducation spécifique, tout au long
de leur vie.
Des centres ont été créés pour
accueillir les enfants et les adolescents autistes. Pour les obtenir, les parents ont dû se battre,
“écrire tous les jours pendant
six mois aux administrations
pour faire pression. On a même
pensé arrêter le train pour nous
faire entendre”, raconte Marylène Mairey. La prise en compte de l’autisme progresse. Mais
pour le moment, les places en
institution pour les adultes
autistes sont insuffisantes, surtout pour les cas les plus lourds.
Vincent et Céline sont encore
acceptés dans un centre d’accueil pour adolescents et jeunes
adultes. “Mais chaque année,
on se demande s’ils auront encore une place”, note Gilles Liechti. Car faute de place, à l’âge
adulte, certains autistes n’ont
d’autre choix que de retourner
chez leurs parents. Une situation difficile à gérer au quotidien et qui pose problème lorsque
les parents vieillissent. “Il faudrait qu’on ait la possibilité de
les avoir parfois à la maison,
mais pour cela il faut des aides.
Que toute une structure soit mise
en œuvre”, milite Marylène Mairey. L’association de parents
envisage d’ailleurs de mettre
au point une structure d’accompagnement individuel pour
“décharger les parents pendant
quelques heures et épanouir les
enfants.”
S.D.
Journée régionale de l’autisme,
le 17 juin, à l’espace Ménétrier de Valdahon
Renseignements : 03 81 56 21 48
ARMÉE
Défilé militaire du 14 juillet
Valdahon de défilé le 14 juillet
sur les Champs-Élysées
Le 13ème régiment du génie de Valdahon, qui tient ses portes
ouvertes le 24 et 25 juin, participe cette année au défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris.
a dernière fois, c’était en
1993. Le 14 juillet prochain, une partie du 13ème
régiment du génie du camp
militaire de Valdahon doit participer au défilé militaire sur
les Champs-Élysées, devant
le président de la République.
Vingt-six véhicules devraient
L
VALDAHON
ainsi faire le déplacement jusqu’à Paris, parmi lesquels des
chars, des tracto-pelles, des
enfouisseurs de mines et des
véhicules de plongeurs équipés de Zodiacs, entre autres.
Un défilé auquel devraient
participer en priorité les militaires qui ont participé cette
année à des opérations extérieures, en Afghanistan et en
Côte d’Ivoire notamment. Pour
être prêt le jour J, les militaires devraient rejoindre la
région parisienne dès le début
juillet. Histoire de s’entraîner pendant deux semaines à
défiler. Lecture
La bibliothèque devient intercommunale
vant, le bibliobus du grini, la responsable de la de Valdahon, ce n’est qu’un
début. “Il faut absolument
Conseil général appro- bibliothèque de Valdahon.
“A
visionnait trois fois par an les Une convention signée entre qu’on travaille ensemble. En
bibliothèques des communes
voisines. Désormais, elles pourront venir puiser dans le fonds
de celle de Valdahon. L’avantage, c’est que le choix est plus
important. On a près de
8 000 livres dans notre fonds,
contre 3 000 au sein du bibliobus”, explique Sabine Alle-
le Conseil général et les différents maires du secteur prévoit depuis le 18 avril que la
bibliothèque municipale de
Valdahon approvisionne en
documents celles d’Épenoy,
Étray, Vernierfontaine, Voires
et Passonfontaine. Pour la
responsable de la bibliothèque
mettant par exemple en place un livret d’accueil commun
qui regroupe l’ensemble des
horaires d’ouverture des bibliothèques du secteur”, affirmet-elle.
À Valdahon, 40 % des lecteurs
proviennent déjà de l’extérieur. Un village à l’honneur
30
par F.C.
…
r
a
p
t
n
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En pas
e
g
a
l
l
i
v
e
l
de Bulle
COMMUNE
Retrouvez sur Villages F.M.
(99.7 et 105.1), l’actualité du “village
à l’honneur”, rubrique mensuelle de
La Presse Pontissalienne.
Le samedi 17 juin à partir de 13 h 30
10 hectares dans un premier temps
Une zone d’activités intercommunale est en projet
Commune de 420 habitants, Bulle est à la fois tournée vers Pontarlier et la vallée du Drugeon.
Une double ouverture qui influence son développement démographique et économique.
vec 100 hectares de forêt cette petite zone où il reste encocommunale, Bulle n’entre re 1 hectare de disponible”,
pas vraiment dans la caté- signale Bernard Pontarlier, le
gorie des “grosses” communes maire de la localité.
forestières du Haut-Doubs. En projet figure également la
Elle abrite encore neuf exploi- création d’une zone intercomtations agricoles, toutes socié- munale à la sortie du village,
taires des Monts-de-Joux à en allant sur Chaffois. “On est
actuellement en
Bannans, laquelle société repré- Arrivée du garage phase d’études.
Elle s’étendrait
sente un impordans un premier
tant gisement
Peugeot de La
temps sur une
d’emploi pour le
village. Un arti- Rivière-Drugeon. surface d’une
dizaine d’hecsan peintre, une
P.M.E. de menuiserie-char- tares avec une extension pospente et une entreprise de sible ultérieurement. Cette
machinisme agricole complè- action relève des compétences
tent le potentiel économique de la Communauté de combientôt renforcé par l’arrivée munes Frasne-Drugeon, la seudu garage Peugeot de La Riviè- le habilitée à assurer la maîre-Drugeon qui bénéficiera d’un trise d’ouvrage quand ce type
bel emplacement le long de la d’opération dépasse trois hecD. 471. “La commune prend en tares. Un candidat à l’instalcharge la réalisation du che- lation s’est déjà manifesté. On
min d’accès et des réseaux sur en est encore au stade des pour-
A
G ENS D’ICI
parlers.”
Au recensement complémentaire de 2005, Bulle comptait
37 logements supplémentaires
et une centaine de nouveaux
habitants. Même si elles ne
prennent pas en compte les
départs et les décès, ces données démographiques soulignent une dynamique de croissance liée en partie à la
proximité de la Suisse et du
bassin d’emploi pontissalien.
“On possède sept logements
locatifs dont quatre à usage
social réalisés en 2004-2005
dans l’ancien presbytère. Le
dernier lotissement communal
a fini d‘être viabilisé en 2005.
Il comprenait 8 parcelles vendues à 42 euros T.T.C. le m2.
On essaie d’acquérir du terrain
à proximité de la future zone
intercommunale en vue de lancer un nouveau projet.”
Bulle a encore la chance d’ac-
cueillir deux classes primaires
de l’école intercommunale
répartie sur cinq communes
de la vallée du Drugeon. “Certains élus militent pour la création d’un seul groupe scolaire.
Sur le plan du fonctionnement,
je reconnais que c’est une option
intéressante tout en regrettant
les conséquences d’une centralisation qui signifierait la fermeture de l’école à Bulle. On y
viendra forcément un jour” dit
le maire.
Autre sujet qui désespère le
maire : l’absence de couverture A.D.S.L. La rentabilité
n’étant apparemment pas suffisante aux yeux des opérateurs, ce service pénalise ou
pénalisera forcément l’attractivité de Bulle à plus ou moins
l’ouverture. Dans le HautDoubs comme ailleurs, on n’est
pas tous égaux devant les nouvelles technologies. Bernard Pontarlier regrette que sa commune
ne soit pas couverte par l’A.D.S.L.
84 ans
Souvenirs d’un agriculteur du village
Victor et Geneviève André coulent aujourd’hui une paisible retraite dans leur ferme. Originaire de Bulle, ce
couple d’agriculteurs a vécu tous les événements qui ont marqué l’histoire du village depuis 60 ans. Rencontre.
L
En prenant sa retraite en 1982, Victor André a mis fin
à une longue tradition familiale versée dans
l’agriculture depuis des générations.
La famille André est probablement l’une des plus anciennes
du village. Plusieurs générations d’agriculteurs se sont succédé dans la ferme familiale qui fut
autrefois un ancien relais de diligence
sur la route de Lyon. S’il se souvient
d’avoir vu l’enseigne et les restes de
quelques barriques de vins, Victor
André n’a pas vécu cette époque.
Né en 1922, il ne devait pas forcément être agriculteur. “Après le certificat d’étude, mon père m’a envoyé
en pension chez les frères maristes au
Russey. J’y suis resté 3 ans puis j’ai
finalement préféré revenir travailler
dans la ferme.” Les tracteurs n’existaient pas encore. C’était le temps
des chevaux et des commis agricoles.
“Avant les foins, on allait à la foire
de La Rivière embaucher des faucheurs qui restaient deux mois sur
place. Ils étaient nourris, logés. Il n’y
avait pas encore de charges sociales”,
sourit Victor.
Au printemps 1945, comme tous les
jeunes de son âge, il est désigné pour
le S.T.O. Réfractaire, il échappe à la
réquisition en prenant le maquis. Avec
sept autres garçons du village, il part municipale en tant que conseiller ou
se réfugier dans les bois alentour. “On adjoint jusque dans les années soixanavait construit une baraque dans la te-dix, son père était maire pendant
forêt communale.” Une vie quelque l’Occupation. “Il a eu à gérer pas mal
d’événements pénibles au
peu aventurière qui se proParmi les point qu’il m’a toujours
longera jusqu’à la Libéradécouragé de suivre son
tion en septembre 1945. “Les
cloches de Frasne se sont premiers à exemple.”
mises à sonner. On s’est dit, expérimenter À la tête d’une petite exploitation d’une vingtaine d’hecc’est les Américains qui arrivent. Il s’agissait en fait de la formule tares, Victor et Geneviève
ont certainement été parla Première armée, précédée
des Forces Françaises de l’In- du G.A.E.C. mi les premiers de la région
à expérimenter la formule
térieur. On a fêté ça pendant
deux jours. Les deux cafés du village du G.A.E.C. “On s’est associé avec
quatre autres agriculteurs de Bulle.
ne désemplissaient pas.”
Il épouse ensuite Geneviève, puis Le cheptel laitier, soit une centaine
reprend la succession paternelle. Le de vaches, était regroupé sur une des
couple aura 7 enfants dont 5 garçons. exploitations. Les génisses et les veaux
“Quand on était en activité, il y avait occupaient les autres. On embauchait
encore 40 agriculteurs sur les 230 les enfants pendant les foins. Nos
habitants du village qui abritait à épouses respectives n’étaient pas dans
l’époque deux fromageries. L’une était le groupement. Certaines travaillaient
tenue par la famille Rouy de Frasne, à côté. Geneviève montait par exemple
l’autre était en face de la salle des des lunettes à domicile.”
fêtes. Elles ont fusionné puis l’activi- Le G.A.E.C. a fonctionné de 1970 à
té a été transférée sur Bannans à la 1980. Victor a pris sa retraite en 1982
création des Monts de Joux”, pour- mettant ainsi un terme à longue
suit Victor qui s’impliqua dans la vie généalogie paysanne. Un village à l’honneur
ANIMATIONS
31
34ème édition
Festif à usage collectif
Les amateurs des grands rendez-vous populaires locaux ne
manqueraient pour rien au monde la fête des Grands Pieds
organisée à Bulle le dernier week-end de juillet. Sans le savoir,
ils contribuent à l’agrément de la vie du village.
n 1971, une bande de drier festif. Pourquoi les Grands
jeunes a créé le comité Pieds ? Plusieurs hypothèses
des fêtes. Ils voulaient courent à ce sujet. Une version
monter une animation. L’année évoque un sabotier du village
qui mettait peu de
suivante se tenait
cœur à l’ouvrage
la première la fête
des Grands Pieds. Entre 2 000 et pour finir ses sabots.
On est dans les pré- 2 500 convives. Une autre relate
cette réputation des
paratifs de la 34ème
agriculteurs de Bulédition”, indique
Claude André, le président du le qui avaient tendance à faucomité des fêtes. Organisé sur cher l’herbe toujours un peu
trois jours, l’événement attire plus loin que la pointe de leurs
maintenant entre 2 000 et 2 500 chaussures. Une troisième
convives. C’est devenu une date concernerait effectivement une
incontournable dans le calen- quantité non négligeable de
“E
COLLECTIONNEUR
Bullards équipés de grands
pieds.
Regroupant sous la même bannière festive les huit associations locales, le comité comprend 30 membres et mobilise
une centaine de bénévoles pour
son rendez-vous estival. “En
premier lieu, on veut créer une
animation en permettant aux
gens de se retrouver en toute
convivialité. Quand on réussit
à dégager un petit bénéfice, on
l’investit dans des équipements
ou du matériel destinés à agrémenter la vie des habitants.”
Les bénéfices de la fête des Grands Pieds ont permis de payer
en partie le terrain de jeu multisports.
Cet argent a permis de renforcer les budgets communaux
consacrés à la mise aux normes
des cuisines de la salle des fêtes
E NTREPRISE
180 exemplaires
et à l’aménagement du terrain
multisports. “Il y a 5 ou 6 ans,
on a financé entièrement sur
nos propres fonds la construc-
tion, au cœur de la forêt communale, du chalet des associations. On y organise des repas,
des méchouis.” Beaucoup de disponibilité
Un “fou” de colliers de chevaux Bientôt 30 ans d’expérience
Claude Barçon s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin au
matériel agricole ancien. À 37 ans, ce bricoleur invétéré peut se targuer
d’avoir une fantastique collection de colliers d’animaux de trait.
dans le machinisme agricole
L’entreprise dirigée par Christian et son frère Emmanuel Chauvin vend
et répare à peu près tout le matériel que l’on peut trouver aujourd’hui dans une exploitation. Un métier en constante évolution.
hez les Chauvin, on s’est apprenti et une secrétairetoujours intéressé à comptable, en l’occurrence la
l’agriculture
d’une fille de Christian.
manière ou d’une autre. Les Si l’activité principale s’artiparents tenaient une ferme à cule toujours autour du machiBulle, leurs trois fils se lan- nisme agricole, elle s’est élargie à la motoculture :
ceront dans la mécatronçonneuses, tonnique agricole. “À forRester
deuses… “On fait un
ce de faire 60 heures
par semaine pour un proche et peu d’entretien de voitures. En matériel
patron, on a préféré
créer notre propre disponible. agricole, on est agent
Massey-Ferguson et
société en 1978. Comme on partait de rien, on a Claas pour les tracteurs et
loué un local à La Rivière, le concessionnaire de la marque
temps d’avoir les moyens suf- américaine Boumatic pour les
fisants pour acquérir du ter- salles de traite. On réalise égarain et construire un bâtiment lement des installations de
à Bulle” explique Christian fermes en posant des logettes,
Chauvin qui a commencé avec cornadis, griffes à foin.”
son frère Luc décédé en 2001, À l’image de ce qui se passe
année où Emmanuel est entré dans l’automobile, le métier a
dans l’affaire fraternelle. connu de grosses évolutions
Quatre autres personnes tra- technologiques nécessitant des
vaillent aujourd’hui dans la remises à niveau régulières
société : deux ouvriers, un des connaissances en méca-
C
Claude Barçon a récemment acheté trois colliers dans l’Oise.
uand on lui demande s’il cheuses, lieuses et autres charconnaît éventuellement rues récupérées chez des
le nom donné aux col- anciens agriculteurs. “Je les
lectionneurs de ce type d’ob- conserve en l’état en les metjets, il répond en souriant : tant seulement à l’abri des
intempéries.” Il
“C’est probablemontre autant,
ment un synonyLe compteur de sinon plus de
me de fou.” Oridès
ginaire
du
ses acquisitions conviction
qu’il s’agit de colvillage, ce fils
liers de chevaux.
d’agriculteur a
atteint 180.
Le compteur de
toujours aimé
ses acquisitions
bricoler le matériel agricole. Ce n’est pas un atteint désormais 180. Des colhasard s’il travaille aujourd’hui liers de chevaux mais aussi de
au service maintenance des bœufs, de vaches, d’ânes, bref
Monts de Joux à Bannans. Un de tous les animaux de trait.
métier qui lui va comme un Il rêve de dénicher un jour des
colliers de chiens utilisés pour
gant.
Toujours prêt à mettre ses tirer de petites carrioles sur
talents au service des autres, lesquelles on plaçait les bouilles
Claude Barçon avait mis au à lait. “C’est devenu très rare
point un dispositif permettant donc fort cher.” Claude Barçon
de procéder à un lâcher de bal- n’hésite pas à se déplacer assez
lons collectif lors d’un Téléthon loin pour assouvir sa passion.
organisé à Bulle. Dès qu’il en Dernièrement, il est parti dans
a les moyens ou le temps, il l’Oise chercher trois superbes
enrichit sa collection de fau- colliers appartenant à des riches
Q
propriétaires qui s’étaient offert
le luxe d’apposer leurs initiales
sur l’outil.
La collection fourmille de curiosités. Il possède plusieurs
modèles en zinc des compagnies d’omnibus parisiennes.
“Ce matériau est connu pour
ses effets cicatrisants, ce qui
limitait les problèmes d’infection entre les chevaux car on se
contentait souvent d’utiliser les
mêmes jeux de colliers à chaque
changement d’attelages.” Aller
à la rencontre des anciens n’est
pas pour déplaire à ce singulier collectionneur. Bien au
contraire, il apprécie tout autant
l’objet que l’histoire qui lui est
rattachée. Il prospecte par
connaissance, chine, passe des
annonces, lit des magazines
spécialisés. “Quand on a ce
virus, c’est très difficile de s’en
débarrasser. Je suis toujours à
la recherche d’autres colliers,
ou de vieilles machines agricoles.” À bon entendeur. nique et électronique. “On utilise maintenant des systèmes
de détection de pannes informatisés.” L’entreprise intervient dans un rayon d’action
d’une trentaine de kilomètres.
“C’est largement suffisant dans
le sens où ça correspond à une
volonté de rester proche et disponible vis-à-vis d’une clientèle, comme partout, de plus
en plus pressée d’être dépannée dans les plus brefs délais.”
Autre mutation, l’entreprise
s’est progressivement concentrée dans la vente et la réparation et l’entretien du matériel, délégant à d’autres
confrères spécialisés le volet
construction de remorques,
bétaillères et autres engins
fabriqués sur mesure. Un
choix dicté par la complexité
à suivre des contraintes réglementaires de plus en plus
drastiques. Fondée en 1978 à La Rivière-Drugeon, l’entreprise s’est installée à Bulle
en 1982 au bord de la D. 471.
Politique
32
En bref
Chorale
Le Chœur du Haut-Doubs donne son concert annuel vendredi
16 juin à 20h30 à l’église de
Malbuisson. Invitée : la chorale “La Petite Fugue” du Val de
Mouthe. Et samedi 17 juin,
même endoit même heure,avec
la chorale “La Cantarelle” de
Foucherans. Entrée libre.
Anniversaire
Les 30 ans de la base de plein
air de Chaudron-Rochejean
seront fêtés le 24 juin prochain
en même temps que se tiendra l’assemblée générale de
l’A.R.O.E.V.E.N., association
gestionnaire du site. Renseignements au 03 81 88 20 72.
Arbres
Le parc des arbres majestueux
a été inauguré le 1er juin dernier à Pontarlier, à proximité du
théâtre forestier. Les élèves de
sept classes ont participé à
l’élaboration des panneaux. Ce
même jour a été inaugurée l’exposition “Arbre, bel arbre” à la
salle annexe des Annonciades.
Palestine
Le Secours populaire Français
a reçu un nouvel appel alarmant du secours médical palestinien. L’association s’alerte de
la situation des familles depuis
les récentes mesures diplomatiques restreignant les aides
internationales. Renseignements au 03 81 81 63 91.
ARGENT PUBLIC
Députés et sénateurs
Indemnités, avantages…
Ce que gagnent vraiment nos élus
La France compte près de 500 000 élus : 577 députés, 331
sénateurs, 78 députés européens, 2 040 conseillers régionaux, 4 054 conseillers généraux 36 785 maires et leurs
conseillers et adjoints ainsi que les élus des structures
intercommunales. Zoom sur les députés et les sénateurs.
association Contribuables Associés
- que ses détracteurs ont tendance
à classer dans les mouvements populistes mais qui a au moins le mérite de poser les questions sans tabou - a
décortiqué point par point ce que coûtent
vraiment nos élus. Passés au crible notamment, les députés élus à l’Assemblée Nationale et les locataires du Sénat. Notre département, le Doubs, compte cinq députés : la
Bisontine Françoise Branget pour la 1ère
circonscription, Paulette Guinchard-Kunstler pour la 2ème, Marcel Bonnot dans la 3ème,
Irène Tharin dans la 4ème et enfin JeanMarie Binetruy dans la 5ème (le Haut-Doubs).
Les trois sénateurs du Doubs sont Georges
Gruillot, Louis Souvet (maire de Montbéliard) et Jean-François Humbert. Combien
gagnent ces personnages ?
À regarder les chiffres officiels, fournis par
l’Assemblée Nationale et le Sénat, on notera qu’un député gagne 5 106,73 euros nets
par mois, un sénateur 5 307,62 euros. Rien
de choquant au regard de la responsabilité de ces élus et du temps qu’ils consacrent
à leur charge. Le chiffre est exact, mais
incomplet. “Car il ne s’agit là que de l’in-
L’
demnité dite “parlementaire” qui s’établit
à 6 857,66 euros mensuels bruts depuis
novembre 2005. Mais s’y ajoutent des indemnités diverses grâce auxquelles les députés
disposent d’une manne qui dépasse les
20 000 euros mensuels” commente l’association. Explications.
Pour compléter leur indemnité parlementaire, l’État verse en plus aux parlementaires une indemnité dite “représentative
de frais de mandat” dont le montant, s’élève pour les députés à 6 192 euros bruts par
mois et pour les sénateurs 6 534,37 euros
bruts. Cette différence entre députés et
sénateurs s’explique notamment par le
versement aux sénateurs d’une indemnité d’hébergement d’un montant de
342,37 euros.
En plus, les parlementaires disposent d’un
crédit affecté à la rémunération d’un ou
plusieurs collaborateurs. Pour un député,
cette somme est de 8 784 euros bruts par
mois, calculée pour pouvoir payer trois collaborateurs, mais l’élu peut employer “à
son gré, entre un et cinq assistants.” Les
sénateurs peuvent salarier entre un et trois
assistants payés chacun 2 328,14 euros.
Mais ce n’est pas tout.
Une indemnité permettra à ceux qui seront
battus aux prochaines législatives de 2007
de “quitter l’Hémicycle en douceur” avec
un revenu brut égal à l’indemnité parlementaire de base, versé pendant six mois !
Aussi, les députés bénéficient-ils d’une
enveloppe de 15 000 euros, courant sur
cinq ans, pour s’équiper en matériel informatique.
Dans le registre des avantages, les parlementaires voyagent gratuitement en première classe sur l’ensemble du réseau ferroviaire. Chose plus surprenante, leurs
conjoints ne payent que demi-tarif ! Et
chaque année, les députés et sénateurs
métropolitains ont droit à 40 allers-retours
gratuits en avion entre Paris et leur circonscription.
Sur le plan du logement cette fois, les parlementaires peuvent devenir propriétaires
dans leur circonscription grâce à des prêts
accordés par leur assemblée : les prêts sont
à 2 % sur dix ans. Toutes ces facilités, estime l’association Contribuables Associés,
“contribuent à gonfler les charges de fonctionnement inscrites aux budgets des deux
assemblées.”
Assemblée Nationale et Sénat dispose cette année d’un budget global de 811 millions
d’euros, en hausse de 7,1% depuis 2002.
L’association a fait le calcul : chacun des
577 députés coûtera donc cette année
870 328 euros, soit 2 384 euros par jour.
Les 331 sénateurs quant à eux coûteront
chacun 933 286 euros à la Nation cette
année, soit 2 557 euros par jour. J.-F.H.
La retraite
des députés
Un parlementaire paie double
cotisation pendant les quinze
premières années de sa carrière - s’il est élu pendant toute cette période - puis s’acquitte d’une cotisation simple
(568,64 euros par mois pour
un député, 463,40 pour un sénateur). Ainsi, dès le premier mandat de cinq ans, un député totalise déjà dix annuités. Les
députés peuvent “prendre leur
retraite” à partir de 60 ans. La
pension brute moyenne d’un
député s’élève actuellement à
2 192 euros par mois. Les sénateurs sont plus avantagés : affiliés à la caisse autonome des
retraites des anciens sénateurs,
leurs cotisations leur ouvrent
droit à une pension brute
moyenne de 3 294,71 euros
par mois.
Le système est encore meilleur
pour les parlementaires fonctionnaires qui ont droit à une
double retraite ! La pension que
touche un ancien élu au titre
de ses activités parlementaires
est cumulable avec les autres
retraites auxquelles il a pu cotiser dans le cadre d’une activité professionnelle. Les fonctionnaires sont ainsi nettement
avantagés car pendant leur
mandat, leur avancement suit
son cours. Quand ils quittent
le Parlement, ils bénéficient
d’une retraite de la fonction
publique à taux plein.
État-civil de mai
NAISSANCES
21/04/06 – Lola de Walter BORDIER, électricien
et de Emilie COLLIER, horlogère.
21/04/06 – Hugo de Jérémy PONCOT, opérateur régleur et de Nathalie ESTEVES, horlogère.
21/04/06 – Julie de Nicolas SCHULLER, cadre
et de Virginie BERCOT, sans profession.
23/04/06 – Jordan de David CUINET, ouvrier et
de Nathalie BOUCHERON, sans profession.
23/04/06 – Corentin de Mathieu JORDA, ingénieur et de Florence VALLET, professeur des
écoles.
23/04/06 – Alicia de Fabrice HUERTAS, mécanicien et de Anne-Catherine SOLT, enseignante.
23/04/06 – Justine de Stéphane JACQUET, technicien et de Carole SANCEY, secrétaire comptable.
24/04/06 – Nolane de Romain FAIVRE, régleur
opérateur et de Aurélie PASQUIER, employée
de commerce.
24/04/06 – Maxime de Pierric JEANNIN, mécanicien auto et de Laure POUTIGNAT, sans profession.
25/04/06 – Tessa de Gaëtan BARDEY, vendeur
et de Delphine OGUERO, ouvrière horlogère.
25/04/06 – Roman de Camille DORNIER, serveuse.
27/04/06 – Thomas de Marc BARRAULT, enseignant et de Hélène MUSARD, enseignante.
26/04/06 – Baptiste de Thomas SALES-PEDROLA, employé et de Nadège LELEUX, hôtesse de
caisse.
27/04/06 – Lara de Hüseyin ATICI, polisseur et
de Gülay HAYRET, horlogère.
27/04/06 – Clémence de Damien GAUDET, infirmier et de Alexandra PERREY, infirmière.
27/04/06 – Mattéo de Olivier ILLICETO, maçon
et de Elodie CHABOD, commerciale.
28/04/06 – Suzie de Emmanuel DOUINE, ingénieur mécanique et de Camille GAFFARD, ingénieur biomédical.
28/04/06 – Alice de Xavier BILLOD, négociant
matériaux et de Aurélie BARBIER, infirmière.
29/04/06 – Lucas de Raphaël ROBINOT, charpentier et de Kathia MOECKES, aide-soignante.
29/04/06 – Margaux de Emmanuel GÊTE, peintre
et de Anne-Hélène COLLEAUX, infirmière.
30/04/06 – Hugo de Ludovic AUBRY, ouvrier et
de Priscillia SCAVONE, aide-soignante.
30/04/06 – Justine de Lionel PONTARLIER, technicien de maintenance et de Aurélie MAINIER,
aide-soignante.
02/05/06 – Jordan de Ludovic SORNAY, technicien de maintenance et de Isabelle SIRE,
employée de commerce.
02/05/06 – Marilou et Mathilde de Régis BEY,
fromager et de Lydie NOAILLY, fromagère.
03/05/06 – Kévin de Franck COLONELLO,
employé libre service et de Valérie GAUTHÉ,
ouvrière.
02/05/06 – Léana de Vincent MESNIER, cuisinier et de Evelyne BURLONE, adjointe de direction.
03/05/06 – Eléonore de Nicolas VAUCHIER, fromager et de Agathe BAILLIEU, sans profession.
02/05/06 – Lee de Christophe DROMARD, vendeur et de Anouchka NICOD, sans profession.
03/05/06 – Satine de Jean-Luc FOUQUET, enseignant et de Isabelle TRESALLET, assistante
maternelle.
03/05/06 – Firat de Mehmet AYTOP, carreleur
et de Emine ALAN, sans profession.
03/05/06 – Louise de Grégroy MYOTTE-DUQUET,
responsable administratif et financier et de Béatrice JEAN-PROST, enseignant chercheur.
03/05/06 – Camille de Hervé GRESSET, mécanicien et de Isabelle GIRARD, professeur des
écoles.
03/05/06 – Agathe de Laurent LUTHI, infirmier
et de Maud MOLLIER, assistante parlementaire.
03/05/06 – Charlotte de Fabrice BERROT, technicien en plasturgie et de Carine PELLEGRINI,
professeur des écoles.
04/05/06 – Lylou de Nicolas BUIRON, pâtissier
et de Soizic GOULVENT, pâtissière.
05/05/06 – Emma de Raphaël FAIVRE, opérateur et de Fanny PAPONNET, aide comptable.
05/05/06 – Maxence de Franck GRATTARD, cuisinier et de Marie-Christine CLEMENT, veilleuse
de nuit.
05/05/06 – Louane de Guy VASSEUR, chef de
chantier et de Géraldine POURCELOT, agent de
production.
06/05/06 – Loïc de Yoann GUÉRIN, chargé de
clientèle et de Véronique LONCHAMPT, professeur de tennis.
06/05/06 – Stanislas de Yvan MARTINET, employé
territorial et de Marianne RODRIGUE, assist. dentaire.
06/05/06 – Gaël de Alexandre PEREIRA, aidesoignant et de Stéphanie PARENT, agent services hospitaliers
06/05/06 – Chloé de Stéphane MOUGIN, employé
libre service et de Marielle MAUGAIN, secrétaire médicale.
09/05/06 – Arthur de Damien KÄMPF, agent de
sécurité et de Nathalie BARON, laborantine.
06/05/06 – Félicien de Arnaud GACHOD, boucher et de Pascale LACOSTE, vendeuse.
06/05/06 – Nathan de Joaquim ROQUE COR-
REIA, ouvrier et de Stéphanie BÖTSCHI, manipulatrice en radiologie.
06/05/06 – Sarah de Helder FIGUEIREDO BARBOSA, maçon et de Sylvia GONÇALVES, hôtesse de caisse.
07/05/06 – Léna de Vincent BOBILLIER-MONNOT, employé communal et de Elodie DREZET,
comptable.
07/05/06 – Juliette de Vincent MARESCHAL,
agriculteur et de Delphine CATTET, comptable.
07/05/06 – Kilian de Claude THIÉBAUD, horloger et de Fabienne GERMANN, ouvrière.
07/05/06 – Manon de Christophe JOLIVET, chauffeur routier et de Céline JARDOT, infirmière.
08/05/06 – Eren de Veli KANTAR, maçon et de
Nefide YILDIZ, secrétaire.
08/05/06 – Inès de Raphaël JAVAUX, technicien
de maintenance et de Sandrine BESSON,
employée de banque.
10/05/06 – Marion de Jacques LONVIS, ouvrier
et de Sylvie SIMON-VERMOT, employée de cuisine.
10/05/06 – Yaël de Carlos ARANDA GONZALES,
directeur d'usine et de Isabelle JEANVOINE,
assistante de développement.
10/05/06 – Liam de Christophe VANDEVOORDE, agriculteur et de Séverine BONNET, comptable.
10/05/06 – Gamze de Haci INAN, maçon et de
Mezüre ARSLAN, hôtesse de caisse.
11/05/06 – Camille de Michaël ROY, ingénieur
et de Fanny HENRIET, opticienne.
11/05/06 – Eva de Frédéric BETTINELLI, agent
de production et de Caroline GUICHARD, gestionnaire de stock.
11/05/06 – Alicia de Pascal PEREIRA, chauffeur
et de Sandra FARINHA, médiatrice sociale.
11/05/06 – Fiona de Sylvain JACQUES, cadre
et de Carine GROSSEN, ouvrière en horlogerie.
12/05/06 – Andy de Aurélia MOUREAU, sans
profession.
12/05/06 – Timéo de Mickaël CHAUVIN, chauffeur et de Virginie SANCEY-RICHARD, conseillère en immobilier.
13/05/06 – Adonis de Yves QUERRY, secrétaire de mairie et de Marie MARCEAU, secrétaire
comptable.
13/05/06 – Lilou de Laurent RELANGE, informaticien et de Mathilde PETEY, rédactrice.
14/05/06 – Lou de Bruno DOYEN, directeur de
banques et de Aurélie PETRI, juriste.
15/05/06 – Shanna de Pascal DUMONT, représentant et de Emmanuelle CALAME, informaticienne.
14/05/06 – Gaël de Gaëtan DUSSOUILLEZ, technicien agricole et de Séverine FAVRE, technicienne agricole.
15/05/06 – Anissa de Jasmin MEHMEDINOVIC,
carrossier peintre et de Azra KULJUHOVIC, vendeuse.
15/05/06 – Zoé de Olivier MATHIEU, régleur et
de Marilyne JAVAUX, déclarante en douane.
16/05/06 – Irem-Sultan de Hilal KARAPINAR,
maçon et de Serpil AYKOSE, ouvrière saisonnière.
16/05/06 – Victoria de Richard BALIVET, employé
et de Pascaline DUCRAY, sans profession.
16/05/06 – Gabin de Stéphane PELLEGRINI,
ingénieur industriel et de Christelle JEANNIER,
employée administrative.
17/05/06 – Suzie de Alexandre VIVOT, agriculteur et de Hélène VUILLE, sans profession.
17/05/06 – Juliette de Eric LIGIER, responsable
administratif et de Caroline NICOLIER, infirmière.
17/05/06 – Axel de Olivier DULAC, mécanicien
et de Christelle LOBET, lunetière.
17/05/06 – Louane de Frédéric VIALAT, responsable achats et de Muriel PERTIN, chargée
de recrutement.
18/05/06 – Tom de Michael YOUX, chef de rayon
et de Lydiane MAURICE, hôtesse de caisse.
18/05/06 – Sarah de Claude MONDET, gestionnaire de stock et de Anne BELON, horticulteur.
19/05/06 – Emma de Didier GAUTHIER, mécanicien et de Christelle LONCHAMPT, employée
de commerce.
19/05/06 – Lydie de Christophe GROS, sans
profession et de Martine PETITE, commerçante.
20/05/06 – Jessica de Antonio SANTOS ALVES,
boucher charcutier et de Sylvia GUERRA, comptable.
20/05/06 – Ambre de Michel LEROMAIN, ingénieur et de Isabelle CHALUMEAU, sans profession.
20/05/06 – Noa de Jean-Vincent GIRARDET,
dessinateur et de Maud POULAIN, ouvrière.
21/05/06 – Noah de Christophe SAILLARD,
ouvrier et de Magali FUMEY, ouvrière.
22/05/06 – Léna de Jérome DUPONT, plaquiste et de Virginie SIMON, sans profession.
21/05/06 – Léane de Florent BALANCHE, technico-commercial et de Aurélie COUTAL, secrétaire.
21/05/06 – Ellie de David GARESSUS, informaticien et de Vanessa MATHIS, aide-soignante.
22/05/06 – Lucien de Arnaud BOURGEOIS,
maçon et de Anne-Sophie REGNIER, formatrice.
22/05/06 – Thomas de Sébastien VINET, militaire et de Virginie DUMESNIL, sans profession.
22/05/06 – Laura de Christophe MARTY, rectifieur et de Anne-Marie LEBORNE, cuisinière.
24/05/06 – Ninon de Luc PUTIGNY, vendeur et
de Mélanie CHEVASSUS, coordinatrice enfan-
ce et jeunesse.
24/05/06 – Julian de Philippe DUSSOUILLEZ,
menuisier aluminium et de Fanny VITTE, technico-commercial.
24/05/06 – Enéa de Eloi MARCOT, ingénieur et
de Florence DREZET, technicienne chimiste.
26/05/06 – Pierre de Philippe DUQUET, agent
de l'équipement et de Odile BAUJAT, professeur
des écoles.
26/05/06 – Mathéo de Frédéric PERREY, régleur
et de Julie SAILLARD, secrétaire médicale.
MARIAGES
06/05/06 – Charles OUDOT, technicien de maintenance et Stéphanie VUILLEMIN, sage femme.
13/05/06 – Nicolas CURLIER, intérimaire et de
Isabelle MATHIEU, serveuse.
20/05/06 – Christian HAUBRY, opérateur régleur
sur commandes numériques et Maria VIEGAS
TIMOTEO, auxiliaire de vie sociale.
26/05/06 – Cédric VERSTAEVEL, maçon et
Maryline SEILER, conseillère de vente.
27/05/06 – Nicolas BRENET, mécanicien agricole et Elise JOLY, aide médico-psychologique.
DÉCÈS
26/04/06 – Monique FOURNIER, 63 ans, ouvrière frontalière, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
épouse de Michel PARISOT.
27/04/06 – Marcelle VERNIER, 70 ans, retraitée, domiciliée à Chatelblanc (Doubs), épouse
de Gaston PERSONENI.
27/04/06 – Lucienne JOEGNE, 97 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Gabriel OUDOT.
28/04/06 – Dominique TISSERANT, 41 ans,
diététicienne, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
épouse de Jean-Michel POINSOT.
29/04/06 – Geneviève REDOUTEY, 86 ans,
retraitée, domiciliée à Longeville (Doubs) veuve
de Charles SAILLARD.
29/04/06 – Roger PAQUETTE, 73 ans, retraité
S.N.C.F., domicilié à Oye et Pallet (Doubs) époux
de Georgette VIEILLE-GROSJEAN.
01/05/06 – Robert ANGUENOT, 85 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs) époux de
Renée JACQUIN.
04/05/06 – Jean CORDIER, 78 ans, ouvrier de
scierie retraité, domicilié à Bonnevaux (Doubs)
époux de Yolande MINARY.
03/05/06 – Léone PILOD, 83 ans, retraitée, domiciliée à la Rivière Drugeon (Doubs) célibataire.
06/05/06 – Léon LAMBERT, 91 ans, retraité
agricole, domicilié à Gilley (Doubs), veuf de René
BÔLE-BESANCON.
08/05/06 – Maria RAMOS, 99 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Manuel
DA ASCENSAO.
08/05/06 – Germaine FAIVRE, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Jules MAIRE.
13/05/06 – Jules MARGUET, 90 ans, retraité,
domicilié à Vanclans (Doubs) époux de Ella
GERHART.
14/05/06 – Berthe BOILLON, 85 ans, retraitée,
domiciliée à Le Russey (Doubs) veuve de Henri
ETEVENARD.
16/05/06 – Colette MOUGIN, 80 ans, retraitée,
domiciliée à Les Fins (Doubs) épouse de Georges
GOUROFF.
15/05/06 – Marie-Thérèse LECLERC, 83 ans,
employée de bureau retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Georges FORT.
16/05/06 – Monique TOSI, 66 ans, retraitée,
domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs) veuve de
Raymond LAITHIER.
16/05/06 – Lucette MOUROT, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de
Marcel PATOIS.
17/05/06 – Colette ROMEIS, 72 ans, retraitée,
domiciliée à Levier (Doubs) veuve de Roger DORNIER.
18/05/06 – Charles BONNEVAUX, 87 ans, gérant
de société retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs)
époux de Marie JEUNET-MANCY.
18/05/06 – Michel MOSIMANN, 78 ans, retraité, domicilié à le Russey (Doubs) époux de Paulette FEUVRIER.
19/05/06 – Odette VICHET, 83 ans, retraitée,
domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs) veuve Jean
MUGNIER.
22/05/06 – René CUENOT, 86 ans, retraité,
domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs), veuf de
Madeleine OEUVRARD.
22/05/06 – Marguerite GRAVELLE, 92 ans,
retraitée ouvrière, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Joseph CROLET.
23/05/06 – Ernest BRESSAND, 93 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), veuf de Andrée
MARMIER.
23/05/06 – Georges ROSCOUET, 81 ans, retraité, domicilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) ,
époux de Yvonne HERRY.
24/05/06 – Mercedes JACA, 68 ans, retraitée
Entreprise Delacroix, domiciliée à Pontarlier
(Doubs), célibataire.
25/05/06 – Jean-Claude CAMPION, 71 ans,
retraité des travaux publics, domicilié à Pontarlier (Doubs).
26/05/06 – Blanche DESCOURVIERES, 83 ans,
retraitée, domiciliée à Goux-Les-Usiers (Doubs),
veuve de Louis BOLE.
25/05/06 – Gilbert BONNET, 79 ans, agriculteur retraité, domicilié à Labergement-SainteMarie (Doubs), époux de Suzanne BOUFFAY.
26/05/06 – Hélène NARDUZZI, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
André BOLLE.
L’économie
SÉDIS AUX VERRIÈRES-DE-JOUX
35
Sollicité pour partir en Suisse
En bref
“L’avenir du site des Verrières
n’est pas remis en question”
La proximité de la Suisse n’est pas un avantage pour toutes les
entreprises implantées sur la bande frontalière. L’exemple de
la société Sédis est révélateur des incohérences en matière
d’échanges transfrontaliers. Le point avec Raymond Brenet, responsable du site des Verrières.
a Presse Pontissalienne :
Confirmez-vous le fait que
vous recevez assez régulièrement des appels du
pied de la Suisse pour venir vous y
installer ?
Raymond Brenet : J’en reçois
presque tous les mois de la part
de la chambre France-Suisse
pour le commerce et l’industrie qui cherche à attirer des
entreprises en Suisse. Ils organisent régulièrement des séminaires à destination des chefs
d’entreprise auxquels des représentants de tous les cantons
suisses participent ainsi que
des spécialistes très pointus
de la fiscalité, de l’emploi, du
social. Les entrepreneurs sont
accueillis par l’ambassadeur
de Suisse en personne. J’ai participé une fois à une telle
réunion à Strasbourg.
L
L.P.P. : Quel serait pour votre entreprise l’intérêt de migrer en Suisse ?
R.B. : J’ai fait le calcul précis
que le coût horaire du travail
en France, malgré des salaires
deux fois inférieurs, est aussi
important que le coût suisse. aurait permis de proposer aux
Et le problème, c’est que nous régleurs qui souhaitaient s’en
sommes confrontés à une vraie aller de rester, avec les avanfuite des ouvriers qualifiés en tages du statut de frontaliers.
Suisse. Nos ouvriers qualifiés
partent en Suisse et résultat, L.P.P. : Résultat ?
on est obligé de faire appel en R.B. : Tout le monde m’est tompartie à la sous-traitance et on bé dessus et en premier la direcne peut pas renouveler le per- tion du travail française qui
sonnel qui s’en va. Notre effec- m’obligeait à payer les gens en
tif est donc en diminution. Nous salaires français et à leur appliquer les 35 heures !
étions 98 en 2004,
Je suis allé jusqu’à
nous ne sommes plus
“Nous
rencontrer
un
que 79. C’est pourquoi, en 2004, on avions prévu conseiller de Sarkozy, alors ministre de
avait monté un prol’Économie, qui consijet bien précis pour de monter
dérait que le Hautlutter contre ce phéune filiale Doubs était, avec 5 %
nomène.
chômage seuleen Suisse.” de
ment, un secteur priL.P.P. : De quoi s’agisvilégié. En clair, que
sait-il ?
R.B. : Nous avions prévu de mon- nos problèmes ne méritaient
ter une petite filiale en Suis- pas d’être traités. On m’a dit
se, à quelques centaines de que si je voulais réaliser ce promètres d’ici et l’idée était d’em- jet, il était nécessaire de modibaucher des travailleurs fran- fier le code du Travail. Autreçais, avec le statut de fronta- ment dit, c’était peine perdue.
lier et le salaire qui va avec,
mais de les faire travailler dans L.P.P. : Qu’avez-vous donc fait après
notre site français. Cela nous ce refus ?
édis est spécialisée dans la fabrication de chaînes à destination de l’industrie agroalimentaire, agriculture, conditionnement, convoyage, industrie automobile, vannes de
barrage… La société Sédis possède deux sites : un aux Verrières
(79 salariés), l’autre à Troyes (200 salariés). À l’origine il y a 130
ans, Sédis était une filiale de Peugeot. Le site des Verrières a été
créé en 1920 par des Suisses, pour contourner les barrières
douanières qui avaient été instaurées entre la France et la Suisse. En 1920, Sédis s’appelle encore Verjoux (outillage à main et
chaînes de vélo). En 1936, Verjoux fusionne avec Daubilly (Seine) et Peugeot (Isère), donnant naissance à la société Sédis,
contraction de Seine-Doubs-Isère. Sédis, filiale de Peugeot puis
de Faurecia, est rachetée en 1990 par le groupe Bassano, puis
en 2000 par la holding financière française FC 10 à laquelle la
société appartient toujours.
Sédis fabrique 5,5 tonnes de chaînes par jour, soit 7 000 m linéaires.
Le chiffre d’affaires global de Sédis est de 30 millions d’euros (19
à Troyes et 11 aux Verrières), dont un tiers réalisé à l’export.
S
Valdahon
L’A.D.M.R. organise son premier forum de la formation le
vendredi 16 juin à l’Espace
Ménétrier de Valdahon, entre
14 heures et 20 heures.
Rens. 03 81 56 39 56.
Tourisme
Le guide des hébergements
du Doubs est sorti. Publié par
le C.D.T., il recense près de
400 structures d’accueil dans
notre département. Renseignements au 0 825 00 32 65.
D’après Raymond Brenet, “personne ne veut prendre en
compte les spécificités des entreprises situées dans la
bande frontalière.”
R.B. : Comme nous avons toujours du travail et des commandes, nous avons dû délocaliser un atelier dans notre
site principal de Troyes. Deuxième solution que nous avons dû
adopter : on achète désormais
quelques pièces à Taïwan et en
Inde et notre effectif continue
à diminuer. C’est aberrant. Nous
ne sommes pas allés chercher
des fournitures là-bas par souci d’économie (bien que ça coûte moins cher), mais pour pouvoir répondre à nos commandes !
L.P.P. : C’est la seule solution ?
R.B. : La troisième solution
consiste à renforcer l’automatisation de nos outils de production, avec des réglages minimaux, pour pallier cette baisse
de main-d’œuvre.
Sédis, 86 ans de
présence aux Verrières
L.P.P. : L’effectif salarié du site des
Verrières peut-il encore baisser ?
R.B. : Certainement. Ceci dit,
l’avenir du site n’est pas remis
en question. Mais il n’est pas
exclu que si une opportunité se
présente un jour, nous transférions le site en Suisse. Les
charges patronales sont à 19 %,
contre 45 % en France. Le temps
de travail est de 42 heures,
contre 35 en France. Il y a 4
Sédis est implantée
semaines de congés (ou 5 en
depuis 1920 aux
fonction de l’âge) et moins de
Verrières-de-Joux en France
jours fériés. Malgré le salaire
(elle s’appelait alors Verjoux). (bien supérieur en Suisse), avec
Téléthon
Le bilan définitif du Téléthon
2005 sur le plan national vient
d’être publié par l’A.F.M. Le
compteur des promesses de
dons s’était arrêté à 99,04 millions d’euros. C’est finalement
104,1 millions qui ont été récoltés. Dans le Doubs, le Téléthon a recueilli 1,072 million
d’euros. Rendez-vous les 8
et 9 décembre prochains pour
le 20ème Téléthon.
Nature
les charges et divisé par le
nombre d’heures, on arrive au
même coût horaire. Cela ne nous
coûterait pas plus cher et les
salariés gagneraient plus. Mais
cela, l’administration française nous l’a refusé. Et quand on
s’installe en Suisse, on est exonéré d’impôt pendant dix ans.
L.P.P. : La séduction suisse opère de
plus en plus ?
R.B. : L’État français perdrait
40 millions d’euros par an depuis
le transfert du siège français
de Colgate à Genève. Beaucoup
de grosses entreprises ont déjà
déplacé leur siège ou leurs centrales d’achat en Suisse. Comme cela, elles revendent à leurs
filiales en France avec un maximum de bénéfice, bénéfice qui
est beaucoup moins taxé en
Suisse ! Et de plus en plus de
P.M.E. sont tentées de le faire
aujourd’hui.
La célébration du 66ème anniversaire de l’Appel du 18 juin
a lieu dimanche 18 juin à
11 h 30 au monument aux
morts de l’hôtel de ville de
Pontarlier. Le 8 juin à 18 h 30,
un hommage est rendu aux
morts pour la France en Indochine.
L.P.P. : La proximité de la Suisse n’est
donc pas vraiment un avantage ?
R.B. : Non, et les accords bilatéraux favorisent encore les entreprises suisses par rapport aux
françaises avec la disparition
des permis frontaliers. Et que
fait-on pour les entreprises françaises ? Rien. On cherche simplement à être traités de façon
équitable avec la Suisse. Propos recueillis par
J.-F.H.
Le Parc naturel régional du
Haut-Jura fête ses 20 ans.
Les 15, 16 et 23 juin, organisation de sorties-découvertes.
Renseignements
au
03 84 34 12 30.
D.V.D.
Le D.V.D. “Pontarlier surprenante rencontre” est désormais édité en quatre langues
(français, anglais, allemand et
espagnol). Renseignements
au 03 81 38 81 27.
Détours
La huitième édition du guide
des “Plus beaux détours de
France” est sortie. 88 communes françaises en font partie, dont Pontarlier.
Absinthe
La deuxième édition de la Fête
de l’absinthe est programmée
le 22 juillet à Pontarlier. La ville de Pontarlier a débloqué
une
enveloppe
de
15 000 euros pour l’occasion.
Les femmes représentent 60 % du personnel de Sédis.
Cérémonie
Pourny
L’aménagement des abords
de l’Espace Pourny va démarrer. En plus des 300 places
de parking actuelles, 150 nouvelles places doivent être
créées. Le chantier de démolition de l’ancienne salle Pourny démarre le 3 juillet. Mi-septembre, elle sera rasée.
La page du frontalier
36
En bref
Hommage
Samedi 17 juin à 14 heures sera
dévoilée devant l’Espace Pourny à Pontarlier une plaque en
hommage à Emmanuel Cuenot,
salarié de l’entreprise Ruggeri
qui a trouvé la mort lors du chantier de construction de l’Espace Pourny. À cette occasion, un
match de football Pontarlier-Le
Russey (moins de 15 ans) est
organisé au stade Paul-Robbe.
Récompense
La société Hom’services, dirigée par Thierry Pétament, s’est
vue remettre la récompense
“Gazelle 2005”, label distinguant les 2 000 entreprises
françaises les plus performantes. C’est le premier
ministre et le ministre des
P.M.E. qui ont remis le prix au
dirigeant franc-comtois.
Cerf-volant
Jusqu’au 11 juin, c’est le 7ème
festival de cerf-volant de Pontarlier. Exposition de cerfs-volants
du monde entier du 5 au 9 juin
au Théâtre Blier. Vol libre et
démonstration le 10 juin aprèsmidi à la piste d’athlétisme (Espace Pourny). Vol de nuit le 10 juin
à 21 h 30 au même endroit. Et
vol de folie le 11 juin après-midi
à la piste d’athlétisme. Renseignements au 03 81 46 55 42.
PROTECTION SOCIALE DU FRONTALIER
Plus d’assurance privée
Pourquoi changer un système qui marche ?
Dans le cadre des accords bilatéraux, les travailleurs frontaliers devront
au 1er juin 2009 renoncer à leur assurance privée au profit d’un régime obligatoire en Suisse ou en France. Une mesure qui ne satisfait ni
les groupements de frontaliers ni les assureurs.
e dispositif aurait déjà dû
être adopté dès l’entrée
en vigueur des accords
bilatéraux sur la libre circulation des personnes en juin 2002.
Les frontaliers avaient pu conserver leur liberté de s’assurer dans
le privé par le biais du droit d’option qui devrait prendre fin en
2009. “Des négociations vont être
entamées pour que le dispositif
actuel soit pérennisé au-delà de
cette échéance”, explique Hasna
Charid, juriste au Groupement
transfrontalier européen.
Dans l’éventualité d’une disparition du droit d’option, le frontalier ne pourra s’assurer qu’en
régime obligatoire en Suisse
auprès de la Lamal (loi sur l’assurance-maladie) ou en France
auprès de la C.M.U. Dans ce cas,
il lui sera appliqué un tarif particulier basé sur le revenu fiscal
de référence. Les cotisations
seront proportionnelles aux revenus.
Rien n’empêche aujourd’hui les
frontaliers de se tourner vers ces
C
solutions. Ce n’est certainement
pas un hasard si 90 % d’entre
eux choisissent de prendre une
assurance-maladie privée. “Pour
l’instant, ils paient une cotisation forfaitaire qui ne dépend pas
des revenus. Il faut mentionner
que le choix pour tel ou tel régime obligatoire sera irréversible”,
souligne Jean-Pierre Sauge, agent
de la compagnie Azur Assurance à Morteau.
Des assureurs qui ne comprennent pas trop l’intérêt de supprimer un système privé en place depuis 43 ans et où chacun y
trouve sa satisfaction, voire son
bénéfice. Ils se montrent d’autant plus sceptiques que les solutions proposées à l’échéance 2009
revêtent un caractère très provisoire. “Tout sera remis en question si les Suisses décident d’entrer dans l’Union Européenne.
Dans ce cas de figure qui suppose la mise en place d’un système
de sécurité sociale dans le pays
adhérent, le frontalier aura alors
obligation de s’assurer là où il
travaille et non plus où il réside.” Jean-Pierre Sauge reste
confiant dans l’avenir. Selon lui,
le moratoire négocié en 2002 sera
prorogé. Du moins, il l’espère. “À
notre niveau, on ne peut pas faire grand-chose si ce n’est avertir
nos compagnies sur les conséquences financières liées à la disparition de la liberté de prendre
une assurance privée. Les compagnies font ensuite remonter les
chiffres aux décideurs politiques,
ce qui s’était déjà produit en 2002.
Les frontaliers commencent timidement à s’inquiéter. Les associations se mobiliseront vraiment
après les élections présidentielles.
C’est compréhensible car elles
auront à négocier avec le gouvernement qui sera aux commandes du pays en 2009” poursuit l’assureur mortuacien.
D’ici là se posera également la
question de l’avenir du second
pilier, les mesures en matière de
retraite devant entrer en vigueur
dès 2007. F.C.
La liberté de prendre une assurance
privée est menacée.
L’ACTU DU MOIS
Les contrôles douaniers
Le trait d’union franco-suisse
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de salaire et de travail en vigueur en Suisse
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Implantée à Pontarlier et à Morteau, la Maison transfrontalière est un guichet d’information, animé par le Groupement transfrontalier européen, la Fédération romande
des consommateurs, le Service de l’emploi et la Caisse de chômage du Canton
de Neuchâtel, le Service de l’emploi du
Canton de Vaud, le syndicat Unia, l’Association pour l’emploi des cadres, l’Association suisse des cadres et le Greta
du Haut Doubs.
Ces partenaires vous informent dans de
nombreux domaines : emploi, création d’entreprise, consommation, formation, assurances sociales, vie pratique, …, en France
et en Suisse.
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8 rue des Vannolles
25300 Pontarlier
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Tel : 03.81.68.55.19 – Site :
www.maison-transfrontaliere.com
De nombreuses personnes travaillant en Suisse et séjournant en France, notamment à la
suite de l’achat d’une propriété immobilière,
mais qui estiment ne pas avoir transféré leur
résidence normale en France se heurtent souvent à un contrôle douanier au cours duquel
l’administration leur demandera des explications sur leur séjour en France.
L’importation de marchandises sur le territoire national français donne lieu, en principe, à une taxation douanière. Cependant, en
cas de déménagement en France, diverses
exonérations sont prévues.
Il est ainsi possible de bénéficier d’une franchise pour l’importation des biens personnels
(linge de maison, les articles d’ameublement
ou d’équipement à usage personnel…). S’agissant de l’importation en France d’un véhicuEn effet, bien que depuis le 1er juin 2004, les le automobile suisse à usage privé, dès lors
ressortissants des Etats membres de l’Union qu’il a été acquis depuis plus de 6 mois, une
européenne et de la Suisse qui souhaitent exonération pourra également être appliquée.
établir leur résidence principale en France,
ne sont plus soumis à l’obligation de détenir À noter que pour déménager l’ensemble des
un titre de séjour (un passeport ou une car- biens, un délai de 12 mois à partir de la date
te d’identité en cours de validité suffit), cela du transfert de la résidence est imparti. Mais
ne les dispense absolument pas de se sou- attention, il faut déclarer la totalité des biens
mettre à la réglementation douanière en la importés lors du 1er passage en douane.
matière.
Question-réponse :
Je viens d’obtenir un emploi en Suisse, auprès de quelle assurance
puis-je m’adresser en matière de couverture de soins ?
En matière d’assurance de soins, vous bénéficiez
d’un droit d’option entre le régime fédéral d’assurance maladie (LAMal), le régime français de
Sécurité sociale (CMU sous critère de résidence)
et les assurances privées. Dans ce dernier cas
cette option se terminera le 31 mai 2009.
Quelles sont les modalités d’affiliation à la CMU ?
Il appartient aux caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) d’affilier les intéressés sur leur demande (pour ceux qui renoncent à l’assurance suisse
et usent de leur droit d’option), ou d’office pour ceux
qui bénéficient d’une pension française.
Les assurés sont tenus de payer une cotisation
CMU, mais ne sont pas assujettis aux cotisations
CSG/CRDS sur leur revenu suisse.
Dans l’attente de la parution d’instructions nationales détaillées concernant le taux de la cotisation
(qui devrait être de 13,5%), le calcul de la CMU se
fait selon la formule suivante : (salaire net fiscal –
6965 euros) X 8%
La cotisation est due à compter du 1er jour du trimestre suivant la date d’affiliation.
Hasna CHARID - Juriste Groupement
Transfrontalier Européen Antennes de
Morteau et Pontarlier
Agenda
J URA VOISIN
Festi’Rêves à Censeau du 16 au 25 juin
VALDAHON
37
En tête du championnat honneur régional
Une semaine pour rêver Le Rugby Club Plateau 25
en musique et au théâtre transforme l’essai
Anim’Censeau et les Va t’en Rêves présentent la sixième Le club local fait chaque année de nouveaux adeptes et confirme
édition de Festi’Rêves. Un événement culturel entre théâtre, ses résultats sportifs. Malgré tout, il reste le parent pauvre des sports
conte et musique à consommer sans modération.
collectifs. Il cherche toujours un “vrai” terrain d’entraînement.
n juin, Censeau passe à
l’heure du rêve. Pendant
plus d’une semaine, la petite commune d’à peine 300 âmes
vit au rythme des concerts et
des pièces de théâtre qui se succèdent dans le cadre de la manifestation Festi’Rêves. Dans ce
petit village du Jura, l’art n’est
pas un rêve, mais une réalité
qui stimule l’imaginaire. Pour
la sixième édition de ce festival très éclectique, Anim’Censeau et les Va t’en Rêves, les
deux associations en charge de
l’organisation ont étoffé le menu
du jour proposé aux spectateurs
qui auront à choisir entre
théâtre comique, chanson française, concert de jazz, le cinéma muet, des rencontres avec
E
des écrivains ou soirée conte.
L’ouverture officielle des festivités est prévue le vendredi
16 juin à 18 heures avec le groupe “les Confits de connards”
(musique folk celtique). Le ton
est donné et confirmé par la
représentation qui suivra, “Fifty-fifty”, un mélodrame en chansons des années quarante interprété par les Va t’en Rêves.
Chaque jour dévoilera son lot
de spectacles et d’animations.
Le peintre Pierre Bichet est
invité à rencontrer le public le
17 à 17 heures, “Fées d’l’effet”,
le duo d’humour au féminin, se
produira sur scène (le 21 à
20 h 45), Gadjo Combo, le groupe de jazz manouche est attendu en concert (le 20 à 20 h 45),
comme “De si de la”, quatuor
de chant de choral (le 22 à
20 heures). Le samedi 24 à
15 heures, la troupe Théâtr’Ouvert interprétera “Dieu”,
une pièce de Woody Allen. Le
même jour Laurence HilaireSalvi, livrera ses “contes d’ici
et d’ailleurs.” Le mercredi, journée des enfants, sera ponctué
de spectacles à destination de
ce jeune public. Toutes les animations se dérouleront au foyer
rural de Censeau et au théâtre
Charles Vauchez. Rens. 03 84 51 35 79
ou 03 84 51 34 82
http://www.animcenseau.
monsite.wanadoo.fr
Fête de la Musique : le programme à Pontarlier
- Place d’Arçon (repli salle des
Capucins en cas de pluie) :
19 h 45 : “68 JJB”. Formé de 20
musiciens et musiciennes de tout
le canton de Neuchâtel (notre voisine Suisse), le “68 Jazz Big Band”
a presque 30 ans d’existence ! Un
répertoire très éclectique qui balance entre la beauté chaude des
mélodies de Neal Hefti, le velouté
des arrangements du tromboniste Sammy Nestico, l’humour poivré de Quincy Jones et de l’originalité toute traditionnelle de Lester
Youg. Le tout en hommage au
grand Count Basie
2 h 30 : “La Cab familia”. 10 musiciens de Bois d’Amont dans le
Haut-Jura. Musique festive métissée de Rock, Reggae et chanson
française.
19 h 15 : “Harmonie Municipale”
(en cas de pluie, salle Pierre Martin, Caserne Marguet)
20 h 30 : “Orchestre symphonique”
21 h 30 : “Les Vieux d’l’Hop”
- Espace René Pourny
Soirée, bal gratuit : “Club Mélody”
- Théâtre Bernard Blier - Salle
Jean Renoir
20 heures : “L’enfant au condor”
- Place Jules Pagnier
16 heures : Audition de la classe - Place Jules Pagnier (Casernes
de harpe de Dominique Alauzet Marguet)
(école de musique)
Podium multi-musiques géré par
le P.R.J. “Épisode”, scène ouver- Kiosque du Grand Cours
te à partir de 19 heures
17 h 30 à 19 h 30 : Orchestres à
vent de l’école de musique, clas- - Terrasses de café
se de Damien Currin
(sous réserve de modification)
Place Saint-Pierre : “ROD” et “Bidi
- Salle Annexe des Annonciades Bang”, scène commune aux 5
18 h 30 : Michel Opoczynski (gui- cafés (Diabolo citron, Café Pontissalien, Hôtel Saint-Pierre, Café
tare)
20 h 30 : “le petit orchestre”, for- de France, Kebab)
mation de Doubs
- Restaurant “Côté pont”, rue de
la République : “piano sur l’eau”
- Place Saint-Bénigne à partir de - Rue de la République, devant - Brasserie de la Poste
- Cyber café - rue de la République :
20 heures et en alternance, “Les la Porte Saint-Pierre
frizé(e)s” et “Cont’harboor”.
20 heures : “Hellington” (power “DJ Stiff” et “DJ Wooxy”
pop anglaise)
- Bar Montrieux et Chiken Run
- Angles des rues de la République,
“concert Jazz funky - groove”
rue de la Gare, rue Vannolles
- Préau cour de la Bibliothèque - Café du Théâtre : “Rock, Ska et
Reggae”
18 h 30 : “La Campanelle”.
“ACTIV” présente un podium
Chorale
SOLIDARITÉ
Nuits de l’Espoir 2006
our la 11ème année consécutive, les bénévoles des
Étoiles Noires repartent
sur les routes avec un tout nouveau spectacle musical qui a
déjà fait un tabac à Pontarlier
fin mai lors des premières
représentations. Les prochaines
ont lieu les 16 et 17 juin à la
salle des fêtes de Villers-leLac, les 23 et 24 juin à l’Espace Pourny de Pontarlier et
les 30 juin et 1er juillet à Besan-
P
çon-Micropolis.
Depuis les débuts des Étoiles
Noires en 1995, sous la houlette de Vanessa Paulin, 40
jeunes ont rejoint l’association.
“Un public de plus en plus
important assiste chaque année
aux Nuits de l’Espoir. Les
Étoiles Noires sèment l’espoir
à travers des rendez-vous rythmés de musique, d’émotion, de
rires, de larmes, de chansons
et de solidarité”, note l’asso-
ciation.
Depuis leur début, les Étoiles
Noires ont permis de récolter
près de 250 000 euros au bénéfice de Semons l’Espoir. Renseignements au
03 81 38 27 38
Concerts à 20 h 30
Tarifs : 14 euros (adultes) et
3 euros (enfants) - Micropolis
16 euros (tarif unique)
e Rugby Club du Plateau
25 fête ses dix ans le
1er juillet. Dix ans pendant lesquels les membres qui
l’animent se sont débrouillés
avec les moyens du bord pour
accueillir et former les jeunes,
et hisser l’équipe première en
tête du championnat honneur
régional cette année. En dix
ans, cette équipe senior a disputé à deux reprises la demifinale des championnats de
France de 4ème catégorie.
C’est la récompense d’une aventure humaine qui se traduit
par une franche camaraderie
entre les joueurs. “On ne pourra pas monter en interrégional
cette saison, faute de moyens
financiers” déplore Denis Lornet, un des piliers du club, responsable des jeunes. Le budget du club de 15 000 euros
seulement, est bâti en grande
partie sur le soutien de sponsors privés. Insuffisant pour
assurer la montée sans pénaliser le fonctionnement de l’association.
Qu’importe, ce sera peut-être
pour une prochaine fois. Le club
a encore de beaux jours devant
lui. Il compte dans ses rangs
60 jeunes de moins de 19 ans.
Cette relève est un point fort.
“Nous misons tout sur la formation. Tout passe par là”
L
explique Fabrice Rosse, éducateur sportif. Ils sont cinq
entraîneurs et éducateurs à
encadrer les joueurs dès leur
plus jeune âge en école de rugby et à leur enseigner les valeurs
de ce sport.
C’est dans ce même esprit que
depuis trois ans, le Rugby Club
25 s’est associé aux clubs de
Morteau et de Baume-lesDames pour constituer l’Entente du Haut-Doubs. Elle a
pour but de composer des
équipes communes aux trois
structures en prenant dans chacune d’elles les meilleurs jeunes
âgés de 5 ans à moins de 17
ans. Cette association confirme la volonté de structurer et
de dynamiser le rugby dans la
région. Toutefois, cette disci-
MAISON DE LA RÉSERVE
pline est un des parents pauvres
du sport collectif local.
À Valdahon, malgré les résultats, le club est peu soutenu
par la municipalité. Il joue à
Épenoy, et dispose à Valdahon
d’un terrain “vague” mal entretenu pour s’entraîner, face au
terrain de foot. Une situation
qui ne peu plus durer selon
l’équipe d’encadrement, d’autant que des licenciés viennent
d’Amancey, et d’autres de Sancey pour jouer ici. Denis Lornet conclut : “On ne demande
pas des merveilles, mais un terrain entretenu pour s’entraîner.
Nous sommes prêts à manifester pour cela.” À moins que la
collectivité ne transforme aussi l’essai pour donner satisfaction à ce club. La relève au rugby est assurée.
”Éclectisme”
Les tribulations paysagères de Guy Cretin
La Maison de la réserve accueille jusqu’au 25 juin une exposition dévoilant
les œuvres picturales et les carnets de voyages d’un artiste touche à tout.
À découvrir…
rchitecte pontissalien, D’un tableau à l’autre, les ment. Globe-trotter, Guy CreGuy Cretin explore angles diffèrent, les plans tin parcourt le monde pour
depuis belle lurette proches ou lointains se succè- découvrir ses splendeurs et ses
toutes les facettes de la créa- dent dans une belle diversité. peuples. Des voyages au long
Les couleurs surpren- cours, source d’inspiration
tion artistique. Sculpteur, peintre, photo- Un artiste nent parfois tout com- d’innombrables carnets de
le parti pris sty- voyage dont quelques extragraphe, il s’exprime
touche me
listique, loin des its agrémentent l’exposition.
au fil de ses envies
habituel- À défaut d’acquérir une ou
sur différents supà tout. conventions
lement observées chez plusieurs de ces œuvres mises
ports. Peu enclin à se
cantonner dans un seul les paysagistes comtois passés en vente, le visiteur pourra
registre stylistique, ce grand ou contemporains. Plus exo- toujours se procurer l’ouvraamateur de Nicolas de Staël tiques, les dessins au trait aqua- ge consacré aux à l’artiste et
et Van Gogh joue plutôt du rellisé invitent au dépayse- disponible sur place. pluralisme.
Couteaux en main, il compose des œuvres figuratives ou
abstraites faisant la part belle aux couleurs vives ou inversement beaucoup plus fugaces.
L’exposition présentée à la
Maison de la Réserve s’intitule “Éclectisme”. On y retrouve une belle collection d’huiles
reproduisant des paysages
connus ou plus discrets du
Haut-Doubs. Plans d’eau, villages, arbre isolé, falaises, les
toiles nous convient à effectuer une agréable promenade
à travers la nature jurassienne et ses richesses patrimoniales et environnementales. Guy Cretin s’exprime dans tous les courants stylistiques.
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CONCERT
39
Le mariage
Espace Pourny
Quatre Star’academyciens
sur la scène de Pontarlier
“Classe et Élégance”
se réalise en
Ils seront quatre, certainement les préférés du public, à l’Espace
Pourny de Pontarlier pour le concert-événement du jeudi 15 juin,
accompagnés de trois musiciens, également anciens élèves Star’Ac,
dont le guitariste Édouard. Encore quelques dizaines de places disponibles. Avant le concert, présentation des quatre apprenties stars.
chanson il y a trois ans et participe rapidement à des coméTraction 15 Six de 1950
ID 19B de 1967
dies musicales. Ce petit brin
de femme est aussi surnommé
Décoration de la voiture
le clown de la Star Academy.
Voilà les présentations faites,
et champagne offerts aux mariés
avant le spectacle. Une première partie est auprogramme, les Shoes Polishers, un
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ascal. Du propre aveu de musique formé il y a 10 ans. pour lui, la musique est avant groupe aux consonances celTél.:
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est un vrai rocker. Son Luc connaît ! Son univers musi- il joue en duo avec son frère. ment chauffer la salle. I
énergie et sa voix puissante en cal tourne autour du R’nB, du Fan de chanson française, il a
avaient un des plus redoutables Gospel, de la Soul et de la cla- pu rencontrer ses idoles lors
candidats au château de Dam- rinette, instrument qu’il pra- des primes de la Star’Ac :
ONTARLIER
marie-les-Lys. Son âge - 37 ans tique depuis 10 ans au conser- Patrick Fiori, Patrick Bruel,
- l’avait classé parmi les can- vatoire. Ce jeune homme à la Michel Sardou…
didats atypiques. Mais sa géné- voix chaude et envoûtante est Maud enfin. Précoce à tout
rosité a eu tôt fait de séduire posé, charmant… et marié.
point de vue, Maud use ses soules téléspectateurs. Il a impres- Jérémy en a rêvé, Star Aca- liers sur les pistes de danse
sionné avec son timbre éton- demy l’a fait ! Ce grand gaillard depuis l’âge de 5 ans. Classique,
nant et sa signature vocale de 19 ans, ex-postier, attend modern jazz ? Cette jeune troindéniable les téléspectateurs la notoriété et les lettres de ses pézienne 17 ans pratique auset le jury. Démonstration sur futurs fans les bras ouverts. si le mannequinat depuis son
la scène de l’Espace Pourny. Un peu rebelle sur les bords, plus jeune âge. Autre carte en
Génération Star’Ac
Jean-Luc, 26 ans, est un vrai le beau gosse Jérémy devra poche et pas la moindre : le Mercredi 14 mai - Esp. Pourny à Pontarlier
leader, aussi bien dans la vie apprendre à se discipliner et chant.
Renseignements au 03 81 44 29 78
que dans son groupe de à gérer ses émotions. Mais, Maud jette son dévolu sur la
Les 24 et 25 juin 2006, l’école de musique et
de danse des communautés de communes
Altitude 800 et Frasne/Val du Drugeon, se
ILAN
L’Espace Pourny archi-comble
lance avec ses deux partenaires, l’association
“la clé verte” d’Étalans et l’école de musique
et de danse agréée de Pontarlier, dans la création d’un spectacle chorégraphique et musical intitulé “3 temps danse”.
ème
une nouveauté, ce sont les enfants en nageant la distance de 1,5 km, “3 temps danse” est une création chorégranés entre 1991 et 1998 qui se frot- suivi de 40 km à vélo, et 10 km en phique, musicale, vidéo et plastique réalisée
teront aux eaux fraîches du lac Saint- course à pied. L’effort est spectacu- entièrement par des artistes doubistes de
laire. Chaque année, les haut niveau. Le contenu du spectacle est
Point, avant d’enfourcher
leur bicyclette puis de
“Notre meilleurs régionaux de la constitué de deux grandes pièces chorégradiscipline s’inscrivent au phiques interprétées par les élèves danseurs
chausser leurs baskets.
e Club Nautique Pontarlier Tri- Les inscrits auront à couvrir la dis- Pour ce jeune public, l’en- objectif est départ de l’épreuve qui a des trois structures porteuses du projet, accomaccueilli 500 personnes en pagnés par des musiciens professionnels de
athlon, prépare la 7ème édition tance de 500 m à la nage, de 20 km semble des épreuves sur
la région. Un intermède festif entre ces deux
du “Triathlon du lac Saint- à vélo et de 5 km à pied. Les filles route se déroulent en cir- de valoriser 2005.
En organisant le Triathlon grandes pièces sera animé par le big band
Point.” Ce rendez-vous sportif qui partiront les premières conformé- cuit fermé afin de garantir
le triathlon du lac Saint-Point, le club Musicart’s et permettra aux spectateurs d’opéassocie à la fois natation, cyclisme ment à la volonté des organisateurs. la sécurité.
et course à pied, est programmé le “À travers cette épreuve, notre objec- L’après-midi, ce sont les féminin.” pontissalien qui compte 56 rer une transition en douceur entre les deux
licenciés, assure la promo- pièces chorégraphiques à l’atmosphère bien
dimanche 18 juin. La journée se tif est de valoriser le triathlon fémi- costauds de la discipline
décomposera en trois temps. Le matin, nin. C’est vrai que les départs grou- qui vont se mesurer entre eux. Les tion de ce sport qui fait de plus en différente qui nécessite un changement de
à 10 heures sera donné le départ, à pés hommes-femmes sont très toniques. non licenciés sont invités à tester plus d’adeptes dans le Haut-Doubs. I décors important.
Le spectacle se jouera les samedis 24 et
la base de Saint-Point, de l’épreuve C’est la raison pour laquelle les filles leur forme physique à condition qu’ils
dimanche 25 juin à la salle des Capucins à
découverte en individuel ou en relais. avaient certaines réticences à s’ins- aient un minimum d’entraînement
Rens. et inscriptions :
Pontarlier. I
Elle est ouverte à tous les amateurs crire” indique Christian Schwalb, et présentent également un certifi- 03 81 39 04 54 - 03 81 46 25 69
de la discipline licenciés ou non (sur responsable de la section Triathlon. cat médical. Les distances ne sont
http://c.n.p.triathlon.free.fr
Renseignements auprès d’Emmanuel
présentation d’un certificat médical). Entre 12 heures et 14 heures, et c’est plus les mêmes. Ils devront couvrir
P
P
Musicart’s
entre dans
la danse
B
Le Triathlon du lac Saint-Point honore les filles
C’est la 7 édition de cette épreuve sportive dont
l’objectif est d’assurer la promotion de cette discipline auprès de tous les publics.
L
Paysant au 06 75 03 51 04
Les gardes médicales de juin
SECTEUR DE PONTARLIER DOUBS - HOUTAUD
SECTEUR
FRASNE - LEVIER
SECTEUR DE VALDAHON - VERCEL
MEDECINS
DENTISTES
Dimanche 11 juin
Pontarlier
Dr COMPAGNON
03.81.46.45.94
Dimanche 18 juin
Pontarlier
Dr LACOSTE
03.81.46.47.92
Dimanche 25 juin
Verrières de Joux
Dr LIQUERE
03.81.69.44.09
Dimanche 2 juillet
Pontarlier
Dr MAILLARD
03.81.46.83.83
MEDECINS - PHARMACIENS
Numéro d’appel unique : 15
Commissariat : 03.81.38.51.10
SECTEUR DE
METABIEF - MOUTHE
MEDECINS - PHARMACIENS
Dates non communiquées à ce jour
Commissariat : 03.81.38.51.10
PHARMACIENS
Dimanche 11 juin
Orchamps V
Dr RONDOT
03.81.43.53.04
Dimanche 11 juin
Orchamps-Vennes
REMILLET
03.81.43.53.70
Dimanche 18 juin
Arc-sous-Cicon
Dr PIERANGELO
03.81.69.92.29
Dimanche 18 juin
Avoudrey
GUILLEREY
03.81.43.24.04
Dimanche 25 juin
Etalans
Dr BOUVERESSE
03.81.59.27.57
Dimanche 25 juin
Nods
BARBIER
03.81.56.45.25
Dimanche 2 juillet
Avoudrey
Dr VOUILLOT
03.81.43.21.23
Dimanche 2 juillet
Avoudrey
GUILLEREY
03.81.43.24.04
Le portrait
40
BUGNY
Des voitures des années trente
Louis Vuittenez,
l’homme aux “Donnet”
Dans son ancien atelier de Bugny, Louis Vuittenez collectionne les voitures de l’entre-deuxguerres. Des trésors qui roulent encore et avec
lesquels il parcoure les routes du département.
niques, presque toutes d’avantguerre. Des pièces rares, quasi uniques pour certaines.
Louis Vuittenez est un passionné, un collectionneur de
voitures anciennes. L’homme
jovial a commencé sa collection au tout début des années
quatre-vingt. Un peu par
hasard. “Un antiquaire avait
une voiture ancienne. Une
Licorne. Je l’ai achetée”, raconte-t-il. Quelques années plus
tard, il s’en est séparé, a racheté un autre modèle, puis un
autre… Le virus a pris. “Au
début, j’ai collectionné des voitures un peu plus récentes. Des
années soixante ou soixantedix. Mais depuis quelques
our aller chez
lui, ce n’est pas
dur. Il y a plein
de voitures
devant sa maison”, indique un habitant au
visiteur. Dans le petit village
de Bugny, Louis Vuittenez est
connu comme le loup blanc.
Le long de la route, une vieille
404 finit de rouiller sa carrosserie pâle, comme pour marquer le lieu. Mais le vrai trésor de Louis Vuittenez se cache
plus loin. Dans son ancien atelier, que le menuisier à la
retraite a progressivement
transformé en garage. Là, elles
sont six, garées en rang d’oignons. Six vieilles dames méca-
“P
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sélection
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années, je ne m’intéresse plus
qu’aux modèles d’avant-guerre, les plus rares”, reprend Louis
Vuittenez.
Les plus rares sont aussi les
plus chers. Entre 15 000 et
30 000 euros chaque modèle,
tout de même. Au fond du garage, l’homme soulève délicatement un drap pâle. Dessous,
une vieille Ford cabriolet, impeccable avec sa carrosserie beige, capote de même couleur et
vitres de côté - comble de raffinement - gravées de motifs
champêtres. Le modèle date de
1928. Plus loin, une traction
Citroën noire de l’immédiat
après-guerre veille. Et puis il
y a ses modèles Donnet. Les
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À 67 ans, Louis Vuittenez collectionne les voitures de l’entre-deux-guerres.
Il transporte les mariés de la région avec, à la demande.
voitures locales. Jusque dans
les années trente, une usine
fabriquait les châssis et moteurs
de la marque à Pontarlier. L’entreprise a fait faillite en 1934
lorsqu’elle s’est “mise à produire des grosses cylindrées qui
ne se sont pas vendues”, raconte Louis Vuittenez.
Pour réunir sa collection, l’homme épluche les magazines spécialisés à la recherche de la
perle rare, sillonne la France.
Il est allé chercher une des voitures à Nancy, le cabriolet à
Albi “en échange d’une Delage
1923 et d’une vieille Citroën”,
une autre des Côtes-d’Armor.
Parfois, les voitures aussi, ont
de belles histoires. La Torpédo rouge est venue d’Angoulême. “Je l’ai rachetée à un vieux
monsieur de près de 80 ans.
Elle avait toujours appartenu
à la même famille. Et cet homme se souvenait avoir fait le
voyage avec son père jusqu’à
Pontarlier pour venir la chercher aux usines Donnet. Il avait
7 ans, en 1931. La voiture
revient sur ses terres d’origine.
La boucle est bouclée”, racon-
l’association du Coni’fer un épite Louis Vuittenez.
Maintenant, la Torpédo trans- sode de la bataille du rail francporte de temps en temps des comtoise. À chaque fois, c’est
mariés des environs, qui louent lui qui conduit la voiture. Car
les services de l’ancien menui- il ne laisserait à personne le
sier pour l’occasion. Pour être soin de le faire à sa place, en
assorti à la voiture, Louis Vuit- dehors de son fils de 20 ans,
tenez s’est fait faire des cos- lui aussi menuisier. “De toute
manière, cela ne
tumes d’époque, haut
démarre pas comde forme et costume
sombre. Les voitures
Au fond du me des voitures
actuelles. Il faut
anciennes ne sont pas
garage,
avoir l’habitude, ne
faites pour être admipas les bousculer”,
rées dans un garage,
l’homme
affirme-t-il.
dit-il. Alors tous les
Fier de sa collecmois, au minimum,
soulève
tion, il ne veut plus
il les sort à tour de
rôle pour faire un délicatement y toucher, affirmet-il volontiers. Dans
petit tour, entretenir
leur forme, avec “la un drap pâle. le garage, de toute
manière, la place
Belle époque”, le club
commence à se
de voitures anciennes
de Pontarlier. “C’est indispen- réduire. Acquérir des voitures
sable. Une voiture qui ne rou- encore plus anciennes, encore
le jamais finit par s’abîmer” plus rares ? Non. “L’avantage,
justifie-t-il. Les entretenir, mais avec ces modèles des années
trente, c’est qu’on peut rouler
aussi les faire admirer.
Ses pièces de collections sont à 70 ou 80 kilomètres à l’heuaussi réclamées par le cinéma. re. Avec des pointes à 90 km/h”,
Au château de Joux, il a joué dit-il fièrement. dans un film avec Jean-Paul
Belmondo, vient de faire avec
S.D.
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