ZARA……conte…encore « A nouveau tonton Polo
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ZARA……conte…encore « A nouveau tonton Polo
ZARA……conte…encore « A nouveau en Diagonale (n° 11 du relais 18 D) avec tonton Polo» ! Foi de Canis Lupus, je vous dirais Tou…..tou ! Qu’il est agréable de se promener le long de l’Escaut avec Mèmette…. en ce samedi après-midi de juin. Je gambade, cours et fais la folle le long des berges….Dring… Mèmette lit un SMS et me dit : « Je pense fillette que nous allons reprendre la route vers le Sud de la France »…. « Pas tout compris, mais bon….Où il ira, j’irai ». Ca y est…, ça lui reprend, Mèmette remplit à nouveau ses sacoches avec ses maillots, cuissards,… et tout et tout… Youfff il n’oublie pas mes croquettes. Il téléphone beaucoup, prépare son vélo et… Zut… La jante de la roue avant du vélo est fissurée (heureusement, tonton Romu nous en prête une d’urgence, y’a pas à dire c’est gentil quand même les tontons cyclos…). Dans l’après-midi à la maison c’est le défilé des tontons… Tontons Jean-Louis, Christian et tiens… tonton Polo qui arrive également. Réunion au sommet (de l’angoisse). Mèmette stresse « un peu », tandis que tonton Polo semble cool… C’est décidé, nous repartirons pour Hendaye le dimanche 20 juin par le TGV de 12h38 accompagnés de tonton Polo qui nous fait un tout grand plaisir en venant avec nous. Chouafff, j’vais encore voir plein de belles choses ! Aie, aie, aie… Mèmette énervé comme pas deux, trébuche sur mon panier démonté et c’est la cata…. barre tordue et cassure du polyester… Que va-t-on faire ?? il ne va quand même pas me laisser ici toute seule… Coup de fil à Pilou (le gentil tonton qui a construit mon panier-vélo)… Il court, il vole, il emporte mon mirador sur sa moto et nous le ramène flambant neuf en fin de soirée… Vraiment, qu’est-ce qu’on ferait sans ce tonton là ??? Train au départ,… c’est plus facile avec les vélos restés « entiers »…..Ouaffff, pffffffff….un demi-jour dans le train, c’est vraiment «Inhuchien », mais c’est pour la bonne cause. Trajet de tout repos, banquette, genoux, carpette allerretour et Olé, nous voici arrivés à la frontière Espagnole,… Dîner, dodo car demain c’est le grand jour ! Hendaye au petit matin (pas trop tôt pour une fois), petit-déj et hop repérage. Mèmette a la boule au ventre, par contre tonton Polo reste zen, malgré son manque de km et son genou douloureux ! Sans doute son expérience du terrain le rassure-t-elle… Changement de cales de chaussures d’urgence en Espagne pour Mèmette avant de prendre notre envol à 13h00 du bureau de Police où une « gendarmette » me complimente sur « mon » engagement cyclo (caresses encourageantes, c’est de bon augure). Le ton est donné dès le départ avec le col de Courlecou où Maryse la balise est un peu capricieuse,…il faut dire qu’elle s’est reposée quelques jours et probablement d’un sommeil « angoissé ». Le beau Pays Basque sous le soleil, décidément St-Claire nous gâte encore, Ouafff ! Que du bonheur, comme dirait tonton Jean-Louis ! Des 11-13 and Co (cf. diago n° 8), il y en a pas mal et à peine partis, nous sommes rejoints par Gilbert et Pierrette, les Saristes locaux qui nous font l’honneur de nous accompagner quelques km, le temps pour nous de poster la carte du départ. Tarbes en vue sous la pénombre d’une nuit annoncée, et c’est avec un peu d’avance sur l’horaire prévu que nous rejoignons le « 1er classe » où ma « Canis-Diago-Expérience » m’est bien utile. Discrète comme toujours, je collabore avec Mèmette et tonton pour ne pas perdre de temps ! eh oui c’est aussi ça les diagos, que du bonheur sans gaspillage… Bonne nuit les Sapiens, moi je suis déjà dans les bras de Morphée ! (Eh oui, je rêve aussi… faut dire que j’ai matière à rêver n’est-il pas ?) Nous quittons Tarbes, alors que la lune est notre seule fournisseuse de photons, en direction de Carbonnes où le profil se fait tendre et bienfaisant. Pourtant dans une descente où Mèmette remet la grande « plaque », Clac ! plus moyen de changer de plateau ! Arrêt pour vérification et diagnostic : le dérailleur avant de Mèmette est HS. Le soir à Carcassonne, vaine tentative de réparation qui obligera Mèmette à changer de plateau soit avec son pied, soit avec ses doigts (un peu périlleux quand même). Mèmette doit aussi dévoiler sa roue avant (décidément, je dois être bien « imposante » pour dérégler ainsi les roues de notre vélo). Tonton Polo et Mèmette semblent contents de notre progression et en profitent pour bien manger « et bien s’hydrater » au Campanile local. Après une bonne nuit de récupération, nous voilà repartis, enfin presque, car le vélo de tonton Polo est fuité,… rien vu la veille pourtant ! Réparation illico presto… Heureusement, nous avions prévu de partir encore plus tôt ce matin,… Il me semble que j’aurais mon compte d’heures de Mirador ce soir en rentrant ! A Béziers, je suis secouée comme un prunier ! Le maire local a dû « perdre » le budget alloué à l’entretien des routes ou quoi ! oufffffff c’est passé… Direction le Cap d’Agde ! et puis Sète ou Huit, je sais plus, car je ne sais pas compter, mais en tout cas… Mer en vue ! Je l’ai déjà vu celle-là, mais pas « si tant beaucoup longtemps que cette fois-ci ! »… Ils en ont bien de la chance les Sapiens vacanciers de se défouler les « pattes » sur les galets de la Méditerranée ! Moi aussi j’aimerais bien m’y promener et prendre un petit bain douillet dans l’eau calme et tiède, mais bon, faut qu’on avance… Il fait très chaud, mais je ne m’en ressens pas de trop, car le vent de face nous aère, toutefois, il ralentit considérablement notre progression en Camargue. Truffe(né)-en-moins, moi je m’en fiche, j’ai beaucoup plus le temps d’en profiter. Tonton Polo souffre un peu et Mèmette ressent un peu plus son « pétard » que d’habitude ! Arrêt à Arles, ville chère au papa de Mèmette, et il serait malvenu de retourner chez nous sans lui faire cadeau d’un saucisson du pays ! Horreur, malheur, un micro moment de distraction, et tous nos souvenirs de diago s’envolent avec notre appareil photo, dérobé dans mon panier que surveillait pourtant tonton Polo ! Hou là là… Le sariste André DWORNICZAK, rencontré avant Mouriés, se rend compte de la tristesse de Mèmette, vu son humeur taiseuse et peu intéressée. C’est donc avec soulagement que Roque d’Anthéron, poste avancé de notre repos quotidien, se profile à l’horizon. C’est autour d’une belle table que la journée de demain se prépare déjà. Pas de Pastis… non- non !… Les glaçons offerts par la maison servent à rafraîchir le tendon d’Achille capricieux de Mèmette soumis à rude épreuve à cause du changement de pédales imprévu ! Tonton Polo dit souvent : « faut pas manger dans l’assiette de demain c’est le dernier jour qui compte ». Respect des conseils avisés (Merci tonton), économes jusqu’au dernier jour, nous voici donc à la « der des ders » en forme correcte et sans grande souffrance, surtout pour tonton Polo qui craignait pour son genou. La Grande Bleue est de retour et l’épilogue approche. St-Raphaël, Cannes, quel spectacle les Sapiens ! Ouafff que du bonheur, je n’ai d’yeux que pour elle… Ah si je pouvais y faire trempette ! Mais, le timing est serré car nous luttons contre un vent 3/4 face qui me soulève les oreilles comme dans une descente… De la « Croisette » à la « Promenade des Anglais » y’a pas photo ! Je le ferais bien à pattes moi mais, il fait trop chaud et de toute façon, les Canis ne sont pas les bienvenus au pays des Sapiens de la « Haute », alors c’est la truffe au vent chaud, qu’au sortir de Nice, nous gravissons le col d’Eze, drôle de nom pour un col qui nous y met mal (« à l’aise «… lol). Tiens, mais c’est ma grande copine la «Ca(Cor)niche» (cf Diago n° 8), où tonton Polo qui a « ménagé son assiette », s’amuse à cuisiner Mèmette et lui met des « patates »… Mèmette, bien que son assiette à lui soit fameusement entamée, accepte de jouer et c’est bien échauffés que mes cyclos, sur le dos de ma « grande copine », entament la descente vers Menton à travers une circulation dense que nous avions pu éviter jusque-là. Je sais que tonton Jean-Louis m’aime bien, mais jamais je ne l’ai vu aussi content de me voir arriver ! Grosses Mimisses et congratulations aux diagonalistes tandis que moi je me délie enfin les pattes au bord de la mer. Tonton Pierre est, quant à lui, resté à l’hôtel pour surveiller les vélos sans doute… Retrouvailles à l’hôtel et… Encore la Police ! Je dois japper que je commence à m’y habituer. Et bien,… vl’a les tontons Jean-Louis et Pierre qui reprennent la route (pour la 12ème)…. On ne peut vraiment pas les retenir ces cyclos…… ! En tout cas, tonton Polo a bien réussi sa gageure et je lui câline toutes mes félicitations ! Merci tonton. Notre embarquement dans le train à Menton est assez chaotique, plus de place pour nous et encore un peu, je restais sur le quai moi… Mais ça, rassurez-vous, jamais mon Mèmette ne serait parti sans moi. A quand mes nouvelles aventures ? En tout cas rendez-vous le 24 juillet à Orchies pour congratuler tous mes tontons du relais 18 D. Je vous Zaraconterai tou…..tou…..c’est promis ! Zara ou Zaric pour les intimes !