dossier de presse - Association des Journalistes du Patrimoine

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dossier de presse - Association des Journalistes du Patrimoine
dossier de presse
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.02
Exposition
Rodin, le laboratoire
de la création
du 13 novembre 2014
au 27 septembre 2015
Musée Rodin
Contact avec la presse
Agence Observatoire
[email protected]
T. 01 43 54 87 71
Couverture
Charles Bodmer (1854-1934),
Tête de Saint Jean-Baptiste
sur une sellette, vers 1887,
épreuve gélato argentique,
16 x 11,6 cm, Ph. 2507, © musée
Rodin
Conception graphique
Intégral Ruedi Baur Paris
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.03
p. 1— communiqué
de presse
p. 2— Éditorial
p. 3— Parcours de
l’exposition
p. 11— glossaire
p. 13— Autour de
l’exposition
p. 14— Liste des
œuvres
exposées
p. 18—
Visuels pour
la presse
p. 20 — LA LIBRAIRIEBOUTIQUE
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.1
Musée rodin paris
Communiqué de presse
RODIN, LE LABORATOIRE
DE LA CRÉATION
2014 –
13 NOVEMBRE 2014 –
27 SEPTEMBRE 2015
L’exposition nous introduit dans le secret de l’atelier du sculpteur, véritable laboratoire de la
création et creuset d’une Œuvre.
Un ensemble unique de cent cinquante plâtres et terres cuites souvent inédits, est sorti des
réserves à cette occasion. Il permet de suivre le parcours exceptionnel du sculpteur. Le visiteur
plonge au cœur du processus de création, invité, par l’exercice de son regard, à percevoir les
chemins, les hésitations, mais aussi les fulgurances de la pensée formelle de Rodin.
Porte de l’Enfer, monuments aux Bourgeois de Calais ou à Victor Hugo, Balzac, Muse Whistler…
Les œuvres les plus célèbres et les plus abouties émergent peu à peu de l’esprit et des mains
de Rodin, aboutissements d’un travail prodigieux et de très nombreux travaux préparatoires :
études et esquisses de terre malaxées vigoureusement, maquettes, épreuves de plâtre moulées
en série, puis retravaillées jusqu’à obtenir la version finale… L’œuvre se construit sous nos yeux,
les visages s’animent, les nus prennent position, avant d’être drapés, tandis que les abattis – ces
membres séparés du corps (têtes, mains, bras, pied) – sont étudiés comme des morceaux de
choix, des gestes isolés, avant d’être réintégrés à l’œuvre définitive. C’est une véritable profusion
créatrice qui s’empare de l’artiste à chaque projet, une efflorescence de l’imaginaire qui explore,
sonde, expérimente…
Les séries constituées par les œuvres définitives, ainsi que par les études et les modèles préalables qui ont présidé à leur conception, seront complétés par des photographies prises dans
les ateliers de Rodin, ou retouchées par lui pour affiner son idée, chercher un profil, élaborer ses
compositions. C’est donc en quelque sorte le cheminement qui précède le « chef d’œuvre » qui
sera donné à voir.
Commissaire général Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin
Commissaires de l’exposition
Hélène Marraud, chargée des sculptures
Hélène Pinet, responsable de
la recherche et des collections de photographies
Charles Bodmer,
Tête de St Jean-Baptiste sur
une sellette, vers 1886
E. Druet, Rodin au milieu
de ses plâtres, épreuve gélatino
argentique
E. Druet, Le Baiser, vers 1898,
épreuve gélatino argentique
Hors série
avec les éditions Faton, 10 €
Lecture théâtrale
mercredi 3 décembre à 19 h
Visite-conférence
le dimanche à 15 h
Visites en famille
pendant les vacances de Noël
Contact Presse
Observatoire
Sarah T. +33 (0)1 43 54 87 71
[email protected]
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
T. +33 (0)1 44 18 61 10
M° Varenne
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h45
Nocturne le mercredi
Jusqu’à 20h45
Billetterie et programme
www.musee-rodin.fr
Édition du 21 octobre 2014
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.2
ÉDITORIAL
Laboratoire et création artistique : les deux termes peuvent paraître antinomiques,
leur association insolite, voire grotesque.
Il ne fait pas de doute que création et élaboration sont des réalités qui se
chevauchent. Des « Beaux-Arts », la sculpture est certainement un domaine dans
lequel l’élaboration non seulement déborde largement la phase de conception,
mais entretient avec a production, le façonnage, la matérialité, des rapports moins
simples qu’il n’y paraît. Chez Rodin, plus peut-être que chez tout autre artiste
du xixe siècle, la réalisation ne suit pas la conception, les deux s’accompagnent
et s’entrelacent, s’interpénètrent, dans une dialectique sans cesse renouvelée.
Le laboratoire, ce « lieu où se prépare, s’élabore quelque chose », nous a paru le plus
adéquat à rendre compte de ce que nous voulions ici montrer au visiteur :
la maturation de l’œuvre ; en quelque sorte, le chef-d’œuvre avant le chef-d’œuvre.
Le processus créatif de Rodin a été considéré sous de multiples angles de vue :
techniques (moulage, marcottage…), inventions (assemblage, agrandissement…),
postures (inachèvement, fragmentation). Toutes ces facettes sont réelles,
passionnantes, novatrices. Mais ce qui en fait l’unité, la cohérence, est la démarche
très particulière de l’expérimentation. Rodin n’est pas un artiste pour lequel
la sculpture est cosa mentale, mais cosa materiale.
L’atelier est pour le public l’objet de tous les fantasmes. Il est pour l’artiste tout
à la fois le lieu des labeurs et des victoires, des errances et des achèvements.
S’il ressemble parfois davantage, dans les représentations des peintres, à un salon
mondain, l’atelier reste souvent, pour le sculpteur, un local froid, malsain,
des linges humides recouvrant les terres en cours, taché des éclaboussures de terre
ou de plâtre, poussiéreux des éclats de taille. Il est d’abord le lieu de recherche
des masses et des formes, des compositions et des modelés.
Dans ses méthodes même, l’artiste joue sans cesse sur la variation, la reprise et
la permutation, qui prêtent aux formes une infinité de vies intermédiaires conservées
dans le secret de l’atelier. Cette recherche a un médium privilégié : le plâtre.
Longtemps décrié au xxe siècle, rejeté comme le matériau du moulage et donc
de la reproduction, il est pourtant pour Rodin le matériau de la création
et de l’invention. Il est même par-dessus tout le matériau de la plus grande liberté,
par la facilité de sa mise en œuvre et les possibilités de reprise, de découpe,
de réplique qu’il offre. Il est matière immaculée pour un art qui est avant tout celui
de l’espace et de la lumière.
Dans cette ambiance de réinvention permanente qu’il sait faire régner autour de lui,
Rodin garde toujours à ces mutations formelles une profonde logique organique,
qui renforce encore l’analogie entre sa propre image de patriarche-démiurge et celle
des métamorphoses de l’univers mythologique. Sa pratique fondamentalement
expérimentale, son regard perpétuellement à l’affût font surgir des transfigurations
successives. Qu’il procède par changement subtil ou brutal, il cherche l’éclosion
de la chrysalide à la lumière de l’inattendu.
Catherine Chevillot
Conservateur général du patrimoine
Directrice du musée Rodin
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.3
parcours
de l’exposition
Pendant la rénovation de l’hôtel Biron, le musée Rodin
présente les chefs-d’œuvre de sa collection sous
l’angle inédit du travail d’atelier et du geste créateur.
C’est dans les ateliers d’Auguste Rodin (1840-1917),
où travaillent de nombreux d’assistants, mouleurs
et modèles, que l’œuvre du sculpteur se construit et se
déploie dans toute son ampleur. Pour restituer cette
atmosphère de travail et d’expérimentation, l’exposition
présente près de 140 œuvres, dont plus de cent plâtres,
1—
Anonyme
Ugolin en terre
Entre 1880-1881
Ph. 293
2—
Auguste Rodin
Ugolin
Plâtre
S. 2391
3—
Auguste Rodin
Ugolin
et ses enfants
Bronze
S. 1427
exceptionnellement sorties des réserves. Proches
de la main de l’artiste, ces études, maquettes et œuvres
en cours mettent en lumière le processus de création
dans son intensité et sa diversité.
De ce « laboratoire de la création » témoignent également
les nombreuses photographies que Rodin fait
réaliser dans l’atelier tout au long de sa carrière, d’abord
pour illustrer les textes de journalistes et de
critiques, puis en vue de reproduire et diffuser l’ensemble
de son œuvre. Les photographes professionnels,
comme Charles Bodmer, Freuler et Victor Pannelier,
Jacques-Ernest Bulloz, et amateurs, comme Eugène Druet,
se succèdent dans l’atelier, rendant compte chacun
à leur manière de la sculpture de la Rodin et de son
environnement.
Rodin ouvre également les portes de son univers à des
photographes de l’école pictorialiste, comme
Edward Steichen, Stephen Haweis & Henry Coles, qui
proposent alors une véritable interprétation de l’œuvre
du sculpteur.
Le parcours proposé retrace la carrière de Rodin, des
débuts aux importantes commandes publiques :
Porte de l’enfer (1880-1900), monuments dédiés aux
Bourgeois de Calais (1889), à Victor Hugo (1889-1897, 1901),
à Balzac (1898) ou au peintre Whistler (1916, inachevé). Les
œuvres achevées en bronze et en marbre sont à découvrir
dans le jardin du musée.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.4
1—
Jeunesse
et
formation
1—
Gaudenzio Marconi
(1842-après 1885)
Auguste Neyt,
modèle
de l’Age d’airain
1877
Ph. 270
« Être artisan avant d’être artiste » (Rodin)
2—
Auguste Rodin
L’Age d’airain
1877
Plâtre
S. 165
de proches, Homme au nez cassé), dessine au Louvre
Rodin entre à 14 ans à l’École impériale spéciale
de Dessin et de Mathématiques et de, dit « Petite école »,
mais échoue au concours d’entrée à l’École des
Beaux-Arts. Il réalise des travaux personnels (portraits
et suit les cours de Barye. Il se forme dans des
ateliers de sculpteurs, dont Carrier-Belleuse, spécialisé
dans la production de sculpture décorative, qui
le fait entrer à la manufacture de Sèvres. Rodin le suit
plus tard à Bruxelles où il exécute des travaux
de sculpture décorative monumentale publique (Bourse
du commerce) et privée (Cariatides et Atlante
du boulevard Anspach). Sa découverte des tombeaux
de Michel-Ange, dans la sacristie San Lorenzo
à Florence en 1876, marque définitivement son travail.
L’Âge d’Airain (1877) en témoigne, malgré la polémique
suscitée lors de sa présentation à Bruxelles et
au Salon à Paris : l’accusation de moulage sur le modèle
vivant, démentie plus tard, attire l’attention sur
l’exceptionnelle qualité du modelé.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.5
2—
La Porte
de l’enfer,
1880-1900
1—
Anonyme
Maquette de la Porte
de l’Enfer en plâtre
Vers 1881
Ph. 284
2—
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Le Penseur en terre,
retouche à
la mine de plomb
Juillet 1882
Ph. 288
3—
Charles Bodmer
(1854-1934)
Jeune mère à la
grotte en plâtre
Vers 1885
Ph. 8131
« La terrible Porte close » (Mauclair)
Destinée à un musée des Arts décoratifs dont
le projet sera abandonné, cette « porte décorative
ornée de bas-reliefs représentant la Divine
Comédie du Dante » est commandée à Rodin selon
ces termes en 1880.
Comme Ingres ou Delacroix, le sculpteur s’inspire
de l’Enfer, la partie la plus sombre, mais aussi la plus
expressive, de la trilogie de Dante (1307-1321).
La structure générale de la Porte rappelle les portails
romans et gothiques chers à Rodin. À l’origine,
les vantaux sont compartimentés à la manière des
modèles florentins de la Renaissance (baptistère
de Ghiberti à Florence). Dès 1881-1883 les figures
envahissent peu à peu l’espace, tels Ugolin ou
les amants tragiques Paolo et Francesca (préfiguration
du Baiser) emportés dans un tourbillon qui évoque
les cercles de l’enfer. Au centre du tympan, le Penseur,
alias Dante, le créateur ou le poète, médite sur
la tragique destinée des damnés. Exposée une seule
fois, en 1900, dans sa version « minimale » (sans
les figures), le monument inabouti de la Porte est pour
Rodin un répertoire de formes et l’œuvre d’une vie.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.6
3—
Monument
des Bourgeois
de Calais,
1884-1889 1—
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête type C
Vers 1885-1886
Plâtre
S. 438
« Six hommes d’abnégation » (Mauclair)
2—
Auguste Rodin
Jean d’Aire,
tête, état définitif
1887
Terre cuite
S. 314
victorieux, au terme du siège de 1346-47 lors
Ce n’est pas un héros magnifique que célèbre Rodin,
mais le sacrifice collectif de six notables de Calais,
partant remettre les clefs de la ville au roi d’Angleterre
de la guerre de Cent ans. Ce monument est commandé
à Rodin en 1884 par la ville de Calais qui souhaite
ainsi réaffirmer l’identité de la ville, menacée
par un rapprochement avec la commune voisine
de Saint-Pierre.
Rodin donne à chaque figure, étudiée nue avant d’être
drapée de la tunique du condamné, un geste et
un mouvement particuliers – du désespoir à l’abandon,
de la confiance à la résignation – mais le sentiment
dramatique est jugé excessif par le comité. Les têtes
et les mains, dotées d’une grande puissance
d’expression, sont étudiées à part, puis par la suite
réutilisées, réduites ou agrandies. Le monument
réalisé est installé en 1895 sur la place de l’hôtel de ville
de Calais, sans toutefois respecter le souhait de
Rodin qu’il soit présenté très haut – pour qu’il se détache
sur le ciel – ou sur le sol, « à même les dalles
de la place, comme un vivant chapelet de souffrance
et de sacrifice » (Rodin). Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.7
4—
Victor Hugo,
1889-1897
En 1883, Rodin réalise « à l’arraché » le portrait
1—
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Projet en plâtre
pour le monument
à Victor Hugo
Ph. 1035
2—
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909
Ph. 1207
3—
Auguste Rodin
La Muse tragique
1890
Plâtre
S. 1992
de Victor Hugo, qui refuse de poser mais lui ouvre
les portes de sa maison. Il reproduit dans
la terre les caractéristiques du visage du poète
qu’il saisit au vol, de mémoire ou d’après
de rapides croquis. De nombreuses répliques
et réductions de ce buste apparaissent à
la mort de l’homme de lettres en 1885, tandis
qu’en 1889, l’État confie à Rodin la réalisation
d’un monument commémoratif pour
le Panthéon.
Un premier projet représentant Victor Hugo
assis sur les rochers de Guernesey lors de son
exil, le bras tendu pour calmer les flots
de la tempête et de l’histoire, et accompagné
de sirènes et des muses inspiratrices –
Muse tragique et Voix intérieure – ne répond
pas aux critères de composition demandés.
Une version en marbre est commandée pour les
jardins du Palais royal, dont le socle imposant
est fait d’énormes blocs. Une autre maquette est
demandée au sculpteur pour le Panthéon,
dans laquelle le poète est debout, de façon
à s’accorder avec le Monument à Mirabeau par
Injalbert, qui lui fait pendant. Rodin travaille
jusqu’en 1897 à cette Apothéose de Victor Hugo
qui restera sans suite.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.8
5—
Balzac,
1891-1898
1—
Auguste Rodin
Balzac, étude
définitive pour
la tête, variante
Vers 1897
Pâte à modeler
S. 265
« La résultante de toute ma vie, le pivot même
3—
Eugène Druet
(1867–1916)
Balzac dans
l’atelier
du Dépôt des
marbres
1898
Ph. 2812
Honoré de Balzac (1799-1850). Enthousiaste, le
3—
Eugène Druet
(1867–1916)
Rodin au milieu
de ses œuvres
dans le
Pavillon de l’Alma
à Meudon
Vers 1902
Ph. 203
de mon esthétique. » (Rodin)
Sous l’impulsion de son nouveau président Emile
Zola, la Société des gens de lettres confie à Rodin
en 1891, l’exécution d’une statue du grand écrivain
sculpteur veut évoquer la puissance de création de
ce génie littéraire, et refuse de réaliser l’image
conventionnelle d’un homme quelconque vêtu
d’un habit d’époque, une plume à la main.
Rodin se renseigne sur l’écrivain, lit ses œuvres,
étudie ses portraits existants peints (Boulanger),
sculptés (David d’Angers) et photographiques
(comme le « portrait à la bretelle » de Bisson,
reproduit par Nadar à l’intention de Rodin vers
1892). Un séjour en Touraine sur les traces de
Balzac permet au sculpteur de saisir le type, « l’air
de race » propre aux natifs de la région. Il fait
également poser Estager, dit « le Conducteur de
Tours », point de départ des études de tête pour
Balzac.
Parallèlement, les nus se succèdent dans l’atelier :
nu au gros ventre, comme en gestation de l’œuvre
immense, ou en athlète vigoureux. L’ample drapé
de la fameuse robe de chambre de travail (inspirée
de la robe de bure des chartreux) vient couvrir le
corps en masquant tous les détails physiques au
profit d’une forme simplifiée à l’extrême, au
sommet de laquelle culmine une tête au regard
visionnaire.
La présentation de la statue au Salon de 1898
donne lieu à un scandale : l’œuvre est refusée par
le commanditaire qui affirme avoir « le devoir et le
regret de protester contre l’ébauche que M. Rodin
expose au Salon et dans laquelle […] il se refuse à
reconnaître la statue de Balzac ».
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.9
6—
Monument
à Whistler,
1905-après 1916
1—
Auguste Rodin
Monument
à Whistler,
1905
Terre cuite
S. 120
2—
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
La Muse Whistler
dans l’atelier du
Dépôt de marbres
1908
Ph. 2180
Une allégorie sensible et vivante
Le monument au peintre James McNeill Whistler
(1834-1903) est commandé à Rodin en 1905 par
l’International Society of Sculptors, Painters and Gravers
de Londres, dont Whistler fut l’un des fondateurs.
Après l’échec du Balzac, le sculpteur choisit d’évacuer
la question de la ressemblance dans les projets
commémoratifs.
Rodin réalise une grande figure féminine, une « Muse
grimpant à la montagne de gloire », pour laquelle
il fait poser une jeune peintre britannique, Gwendolen
Mary John. Il produit d’après son modèle de nombreuses
études de bras, de jambes et de têtes pour trouver
l’inclinaison et l’expression qui conviennent. C’est une
allégorie bien vivante, au dos « sublime, rembranesque »
(selon le critique Vauxcelles), qu’il expose avec un succès
pourtant mitigé au Salon de 1908.
Après en avoir drapé les hanches à la manière de
la Vénus de Milo, Rodin place au creux du genou replié
un coffret de plâtre, moulage d’un petit autel funéraire
de sa collection d’antiques. Cet objet rapporté et
intégré à la composition permet à l’artiste d’évoquer
la mémoire de l’artiste disparu sans en faire le portrait.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.10
7—
Pierre
de Wissant,
nu
monumental
sans tête
ni mains
Réalisée en 1886, cette étude préparatoire
pour Pierre de Wissant est exposée presque
quinze ans plus tard, en 1900, à l’entrée
du pavillon de l’Alma, lors de la grande
rétrospective consacrée à Rodin. Cette étude
y est présentée comme une œuvre à part
entière, digne et fragmentaire, où l’absence
de membres participe de l’esthétique
de Rodin qui tend vers une forme concentrée,
réduite à l’essentiel.
Les photographies de l’œuvre, réalisées par
Stephen Haweis et Henry Coles, sont
volontairement inversées, prolongeant l’acte
créateur du sculpteur en proposant une vision
3—
Stephen Haweis
(1878–1969)
et Henry Coles
(1875-?)
Étude pour
Pierre de Wissant
1903-1904
Ph. 1336
renouvelée et inédite de ce nu monumental.
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.11
glossaire
Abattis
Épreuve
Plâtre
Terme d’atelier employé par Rodin
Chacun des exemplaires obtenus
Longtemps considéré comme matériau
pour désigner des morceaux de corps
par tirage d’un moule. Le matériau
de travail, les œuvres en plâtre
(tête, main, bras, pied, jambe),
de l’épreuve peut être coulé
sont aujourd‘hui considérées comme
modelés puis moulés et tirés en série,
(plâtre, barbotine) ou pressé dans
des œuvres à part entière, plus proches
pour être ensuite utilisés dans des
le moule (terre malléable).
de la main de l’artiste.
assemblages.
Marbre Plâtre gomme-laqué
Agent démoulant
Une œuvre en marbre s’obtient par
Plâtre enduit d’une résine appliquée
Revêtement utilisé pour faciliter
la technique de la taille qui, au moyen
à la surface d’une épreuve en plâtre,
la prise d’empreinte et le démoulage
d’outils spécifiques (ciseau, gradine,
le plus souvent pour servir d’agent
d’une épreuve.
pointes, etc), permet de dégrossir
démoulant. Sa teinte peut aller de l’ocre
le bloc, puis d’ébaucher et de faire
rosé au brun, et garder un aspect
émerger les formes en se basant sur
brillant.
Agrandissement
Copie à plus grande échelle d’une
œuvre sculptée, exécutée à l’aide
d’un pantographe.
Bronze Une sculpture en bronze s’obtient
par le coulage du bronze en fusion
dans un moule réfractaire à la forme
de la sculpture.
Couture
Excédent de matière qui subsiste
sous forme de lignes en relief
sur la surface externe d’une épreuve.
Les coutures correspondent aux
interstices séparant les différentes
pièces du moule et peuvent être
supprimées après l’extraction de
l’épreuve. Rodin pouvait les conserver
comme des traces-témoins
du processus de réalisation.
Éditions des bronzes
du musée Rodin
Conformément à la Donation
de Rodin à l’État français, le musée
Rodin procède à des éditions
originales de bronzes, limitée
à 12 exemplaires par la réglementation
une maquette, dite aussi modèle
de mise aux points.
le modèle puis reportés sur le matériau
Toute œuvre façonnée en recourant
à tailler. Ils délimitent les formes
à la technique du modelage,
d’une œuvre sculptée, dans le procédé
qui consiste à travailler l’argile ou
de la taille avec mise-aux-points.
la cire en leur donnant une forme
particulière.
Assistant chargé de tailler un marbre,
par un système de report de points,
Epreuve utilisée comme modèle dans
à partir du modèle qui lui a été confié
le processus de la fonte. Le plus
par le sculpteur.
souvent, le modèle de fonderie est
une épreuve en plâtre issue d’un moule,
et préparée pour les opérations
de moulage : découpe des parties
Réduction
Copie à plus petite échelle d’une œuvre
sculptée. Exécutée au pantographe.
les plus saillantes qui seront moulées
Stuc
à part, et application d’un agent
Mélange à base de plâtre mêlé
démoulant (gomme-laque le plus
de ciment, de glycérine, de dextrine
souvent).
et de chanvre en polochon, utilisé
Modèle de mise aux points
Modèle sur lequel sont établis
des points de repères (clous, mais
pour exécuter des ornements
d’architecture.
Terre cuite
aussi points, ronds ou croix
estampée ou modelée
tracés au crayon), qui seront ensuite
Une terre cuite est une œuvre
reportés sur le bloc à tailler.
en argile qui a été cuite, et qui peut
ces éditions doivent remplir trois
Opération consistant à prendre
conditions posées par la Cour
une empreinte en plâtre sur l’œuvre
de cassation : les épreuves en bronze
en marbre. Cette empreinte
doivent être coulées à partir d’un
permet de réaliser un moule à partir
modèle en plâtre ou en terre cuite
duquel des épreuves en plâtre
réalisé par Rodin personnellement ;
peuvent être tirées. Par extension,
leur tirage doit être limité ; elles
ce terme désigne l’épreuve reproduisant
doivent être strictement et en tous
un marbre.
agréées.
Praticien
Modèle de fonderie
Moulage de marbre
que Rodin avait personnellement
Ensemble des points tracés sur
Modelage
en vigueur. Pour être originales,
points identiques à celles
Points de repères
soit résulter d’un modelage
effectué à la main ou à l’aide d’outils
(modelage), soit avoir été pressée
dans un moule (estampage).
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.12
Autour
de l’exposition
Exposition
Présentation
informations
Le musée Rodin
du 13 novembre 2014
aux enseignants
pratiques
remercie
au 27 septembre 2015
mercredi 19 novembre de 15 h à 17 h 30
Musée Rodin
79 rue de Varenne
Commissaires
Réservé aux enseignants
de l’exposition
des académies de Paris,
Commissaire général
Créteil et Versailles
Catherine Chevillot,
Gratuit, sur inscription
Horaires
directrice du musée Rodin
T. 01 44 18 61 24
ouvert de 10 h à 17 h 45,
Commissaires
Dossier documentaire
fermé le lundi,
Hélène Marraud, attachée
en ligne
nocturne le mercredi
de conservation, chargée
des sculptures du musée
Rodin
Hélène Pinet, responsable
de la recherche et des
collections de photographies
du musée Rodin
Visites en famille
Billetterie
et renseignements
Attention chefs-d’œuvre
www.musee-rodin.fr
en chantier !
Sur réservation
T. 01 44 18 61 24
Hors série
Mercredi 3 décembre 2014
Toute la
programmation sur
en chantier, c’est suivre
sa gestation, son
devenir. Cette lecture
présentera les textes
créateur.
en français et en anglais
Avec les comédiens
du xixe siècle sur le geste
Charles Gonzalès
et Jean-Claude Dreyfus
Un conférencier présente
Durée 1 h, tarif plein 10 €,
l’exposition temporaire
réduit 7 € (jeunes 18-25 ans)
LES GROUPES
du lundi au vendredi
de 10 h à 16 h
Jusqu’au 5 janvier 2015
AUDIOGUIDE
VISITES POUR
T. 01 44 18 61 24
Tarifs de l’exposition
les plus marquants
le dimanche à 15 h
pour les groupes
L’œuvre en chantier
musee-rodin.fr
VISITE-CONFÉRENCE
Réservation
à 19 h
Accompagner l’œuvre
programmation
jusqu’à 20 h 45
à 15 h
LECTURE THÉÂTRALE
10 €
T. 01 44 18 61 10
23, 24, 30 et 31 décembre
Édition
avec les éditions Faton,
75007 Paris
Réservation et
achat de billets en ligne
Publics scolaires,
Des billets sont
personnes handicapées
mis en vente à la caisse
et visiteurs du
du musée en fonction
champ social
des places disponibles
Sur réservation
le jour de la représentation
T. 01 44 18 61 24
à partir de 18 h 30
9 € tarif plein
(collections permanentes,
exposition temporaire
et jardin)
À partir du 6 janvier 2015
Fermeture de
l’hôtel Biron pour travaux
7 € tarif plein
(exposition temporaire
et jardin)
son partenaire
Farrow & Ball
pour la mise en
couleur des espaces
d’exposition
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.13
Liste des œuvres
exposées
1— Jeunesse
Sculptures
Auguste Rodin
L’âge d’airain,
1877
Plâtre, S. 165
Auguste Rodin
Cariatide dite du
boulevard Anspach
Vers 1874
Stuc* peint
Décor d’un immeuble
situé Bd Anspach
à Bruxelles, démonté
en 1928. Don
Blanche-Leysen,
1928, S. 5707
Auguste Rodin
Atlante dit du
boulevard Anspach
Vers 1874
Stuc* peint
Décor d’un immeuble
situé Bd Anspach
à Bruxelles, démonté
en 1928. Don
Blanche-Leysen,
1928, S. 5714
Auguste Rodin
L’Homme au nez cassé
1864
Terre cuite estampée*
avec coutures*, S. 1863
Auguste Rodin
L’Homme au nez cassé
1864
Plâtre, modèle
de fonderie* ancien,
S. 1764
Auguste Rodin
Madame Almire
Huguet, épouse d’un
sculpteur-décorateur
ayant travaillé
pour Rodin entre 1871
et 1878,
1874
Terre cuite
Provient de la famille
du modèle, préempté
en vente publique,
en 1995, S. 6671
Auguste Rodin
Jeune fille aux écoutes
1875
Plâtre
Moulage du marbre*
du Musée de Grenoble,
réalisé pour les
collections du musée
Rodin en 1927, S. 2491
Auguste Rodin
Jeune Fille aux deux
roses
1870-1880
Plâtre teinté, S. 101
Auguste Rodin
Jeune femme
souriante, buste
Terre cuite, S. 213
Auguste Rodin
L’Orpheline
alsacienne
Avant 1871
Plâtre, S. 821
Auguste Rodin
Vase Delafosse
orné d’un projet
de décor, d’après une
forme créée par
Carrier-Belleuse
pour la Manufacture
de Sèvres
1882-1883
Porcelaine de Sèvres
non émaillée,
S. 6748
Ernest CarrierBelleuse
et Auguste Rodin
Piédestal aux titans
Vers 1878
Faïence émaillée,
Manufacture de
Choisy-Le-Roi
Achat galerie
Fabius frères, 2004,
S. 6739
Auguste Rodin
Idylle d’Ixelles,
dit aussi « Amour
et enfant jouant »
1883-1884
Plâtre
Epreuve réalisée en
1980, utilisée comme
modèle par la
fonderie de Coubertin
lors de l’édition des
bronzes*, entre 1980
et 1983, S. 2897
Auguste Rodin
Enfants s’embrassant
Vers 1886
Plâtre, modèle
de fonderie*, réutilisé
comme modèle
de mise aux points*
pour l’exécution
d’un marbre, S. 2420
Auguste Rodin
Jeune mère
1885
Plâtre, moulage
de marbre* utilisé
comme modèle
de fonderie* (le bras
droit de l’enfant
et un morceau
de la cuisse gauche
de la femme sont
des abattis*), S. 2482
Auguste Rodin
Le Baiser
Vers 1881-1882
Marbre commandé
à Rodin par l’État en
1888 et livré en 1898 ;
taillé en partie par
le praticien* Turcan.
Présenté dès 1901
au musée du
Luxembourg (à Paris,
musée dédié aux
artistes vivants) ;
déposé au musée
Rodin en 1918,
S. 1002
Photographies
Gaudenzio Marconi
(1842-après 1885)
Age d’airain en plâtre
1877, Ph. 269
Gaudenzio Marconi
(1842-après 1885)
Auguste Neyt,
modèle de l’âge
d’airain
1877, Ph. 270
Charles Michelez
(1817–1883)
Saint Jean-Baptiste
plâtre, Bellone et
Homme au nez cassé
Vers 1881, Ph. 5708
Charles Michelez
(1817–1883)
Saint Jean-Baptiste
plâtre, Bellone et
Homme au nez cassé
Détouré à la gouache
Vers 1881, Ph. 667
Eugène Druet
(1867–1916)
L’Homme au nez
cassé en bronze
Vers 1898, Ph.4472
Anonyme
Buste de
Carrier-Belleuse
en terre
Détouré à la gouache
1882, Ph.1390
Eugène Druet
(1867–1916)
Buste de
Carrier-Belleuse
en bronze
Vers 1898, Ph. 2872
Anonyme
Buste de
Carrier-Belleuse
en terre
Mise aux carreaux
au crayon graffite
1882, Ph. 656
Charles Bodmer
(1854-1934)
Jeune mère à la
grotte en plâtre
Vers 1885, Ph. 8131
Eugène Druet
(1867 – 1916)
Le Baiser en marbre
dans l’atelier du
Dépôt des marbres
Vers 1898, Ph. 1347
2—Porte de
l’enfer
Sculptures
Auguste Rodin
Porte de l’enfer,
pilastre droit,
partie inférieure
Vers 1885-1890 ?
Plâtre, épreuve
récente*, E. 79
Auguste Rodin
Porte de l’enfer,
pilastre gauche,
partie inférieure
Vers 1885-1890 ?
Plâtre, épreuve
récente*, E. 80
Auguste Rodin
Porte de l’enfer,
pilastre droit, partie
supérieure
Vers 1885-1890 ?
Plâtre, épreuve
récente*, E. 81
Auguste Rodin
Porte de l’enfer,
pilastre gauche,
partie supérieure
Vers 1885-1890 ?
Plâtre, épreuve
récente*, E. 82
Auguste Rodin
Méditation
de la Porte
1881-1882
Plâtre avec traces
de couture*, S. 138
Auguste Rodin
Adam
1880
Plâtre, S. 167
Auguste Rodin
Tête de
Saint Jean-Baptiste
1893
Bronze, fonte
Alexis Rudier, avant
1926. S. 632
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
troisième maquette
Vers 1881
Plâtre, S. 1189
Auguste Rodin
Pleureuse, tête
Avant 1885
Plâtre, S. 1639
Auguste Rodin
Pleureuse, variante
Vers 1885-1890 ?
Plâtre, S. 1869
Auguste Rodin
Pleureuse, variante
Vers 1885-1890 ?
Plâtre sur piédouche
en onyx, S. 1876
Auguste Rodin
Homme qui tombe
1882
Terre cuite, S. 1860
Auguste Rodin
Ugolin
Plâtre, S. 2391
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
relief (les Limbes ?)
1885-1890 ?
Plâtre, S. 2695
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
relief (les Limbes ?)
1885-1890 ?
Plâtre, S. 2696
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
relief (les Limbes ?)
1885-1890 ?
Plâtre, S. 2697
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
relief (les Limbes ?)
1885-1890 ?
Plâtre, S. 2698
Auguste Rodin
Cariatide
à la Pierre
1881
Plâtre, modèle
de fonderie* ancien,
réutilisé comme
modèle de mise
aux points*, S. 2856
Auguste Rodin
Torse de l’Homme
qui tombe,
dit Torse Louis xiv
Vers 1904
Plâtre,
agrandissement*,
S. 3440
Auguste Rodin
Le Penseur sur
élément de chapiteau
1881-1882
Plâtre
Plâtre, modèle
de fonderie*, réalisé
probablement
vers 1925, S. 3469
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.14
Auguste Rodin
La grande Ombre
1904
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
agrandissement*
Le bras a été découpé
pour les besoins
de la fonte, et n’a pu
être remis en place
à cause de son poids,
S. 3969
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
partie droite du
tympan
Vers 1887-1890
Plâtre, S. 5776
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
partie gauche du
tympan
Vers 1887-1890
Plâtre, S. 5777
Auguste Rodin
Porte de l’Enfer,
angle supérieur
gauche : Génie ailé
tombant
Vers 1887-1890
Plâtre, S. 5789
Photographies
Charles Bodmer
(1854-1934)
Ugolin et ses enfants
Vers 1882, Ph. 2206
Charles Bodmer
(1854-1934)
Tête de
Saint Jean-Baptiste
en plâtre
Vers 1887, Ph. 2507
Charles Bodmer
(1854-1934)
Pleureuse en plâtre
Vers 1885, Ph. 5274
Eugène Druet
(1867–1916)
La Porte de l’Enfer
dans le Pavillon de
l’Alma
Vers 1900, Ph. 396
Eugène Druet
(1867–1916)
Iris messagère
des dieux devant
la Porte de l’Enfer
dans l’atelier du
Dépôt des marbres,
Ph. 2750
Eugène Druet
(1867–1916)
La Défense devant
la Porte de l’Enfer
dans l’atelier du
Dépôt des marbres
Vers 1898, Ph. 281
Eugène Druet
(1867–1916)
Ève devant la Porte
de l’Enfer dans
l’atelier du Dépôt
des marbres
Vers 1898, Ph. 1527
Anonyme
Maquette de la Porte
de l’Enfer en plâtre
Vers 1881, Ph. 284
Eugène Druet
(1867–1916)
La Porte de l’Enfer
Vers 1900, Ph. 285
Anonyme
Le Penseur en terre
sur l’armature
en bois de la Porte
de l’Enfer
Vers 1881, Ph. 586
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Le Penseur en terre,
retouche à la mine
de plomb
Juillet 1882, Ph. 288
Anonyme
Ugolin en terre
Entre 1880-1881,
Ph. 293
Anonyme
Je suis belle en plâtre
Retouche à l’encre
1882, Ph. 296
3— Monument
des Bourgeois
de Calais
Sculptures
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
deuxième maquette
Juillet 1885
Plâtre, S. 87
Auguste Rodin
Andrieu d’Andres,
deuxième maquette
Juillet 1885
Plâtre, S. 88
Auguste Rodin
Jean d’Aire,
deuxième maquette
Juillet 1885
Plâtre, S. 89
Auguste Rodin
Eustache
de Saint-Pierre,
deuxième maquette
Juillet 1885
Plâtre, S. 90
Auguste Rodin
Jacques de Wissant,
deuxième maquette
Juillet 1885
Plâtre, S. 91
Auguste Rodin
Jacques de Wissant,
esquisse pour la
tête de la deuxième
maquette ?
1885
Terre cuite, S. 94
Auguste Rodin
Jean d’Aire,
tête colossale
1908-1909
Plâtre,
agrandissement*,
S. 2216
Auguste Rodin
Jean de Fiennes,
esquisse pour la tête
Vers 1887 ?
Terre cuite,
retravaillée au plâtre,
S. 195
Auguste Rodin
Pierre de Wissant nu,
esquisse
1885
Terre cuite, S. 200
Auguste Rodin
Jean d’Aire, tête,
état définitif
1887
Terre cuite, S. 314
Auguste Rodin
Pierre et Jacques de
Wissant, main droite
Vers 1885-1886
Plâtre, S. 332
Auguste Rodin
Pierre et Jacques de
Wissant, main droite
Vers 1885-1886
Plâtre, S. 337
Auguste Rodin
Eustache de
Saint-Pierre, main
gauche, état définitif
Vers 1886-1887
Plâtre, S. 338
Auguste Rodin
Pierre et Jacques de
Wissant, main droite
Vers 1885-1886
Plâtre, S. 341
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête, type B
1885 ou 1886
Plâtre gomme-laqué*,
S. 351
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête, réduction*
Vers 1895-1899
Plâtre, S. 401
Auguste Rodin
Assemblage
de têtes et mains
de la réduction
des Bourgeois
de Calais, surmonté
d’une figure ailée
Vers 1900 ?
Plâtre, S. 403
Auguste Rodin
Jean d’Aire, tête,
moyen modèle
Vers 1895 ?
Terre cuite, S. 405
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
nu pour la deuxième
maquette
1885
Plâtre, S. 410
Auguste Rodin
Jean de Fiennes,
personnage de la
deuxième maquette
1885
Plâtre, S. 413
Auguste Rodin
Jean de Fiennes,
deuxième maquette
1885
Plâtre, S. 432
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête type C
Vers 1885-1886
Plâtre, S. 438
Auguste Rodin
Pierre et Jacques de
Wissant, main droite
Vers 1885-1886
Terre cuite, S. 1360
Auguste Rodin
Jean d’Aire, tête,
état définitif
1887
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
avec traces de
couture*, S. 1459
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête type B
1885 ou 1886
Plâtre, modèle de
fonderie*, S. 1489
Auguste Rodin
Jean de Fiennes, tête
Vers 1887
Plâtre, S. 1784
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
étude de nu
sans bras ni tête
Vers 1906
Plâtre, S. 1999
Auguste Rodin
Jean d’Aire,
réduction*
1895
Plâtre dédicacé A
Guillemot (journaliste
et critique d’art),
S. 2124
Auguste Rodin
Pierre et Jacques de
Wissant, main droite
Vers 1885-1886
Plâtre et clous,
modèle de mise aux
points* pour la Main
sortant de la tombe,
S. 3003
Auguste Rodin
Eustache
de Saint-Pierre,
main droite
Vers 1886
Terre cuite, S. 3004
Auguste Rodin
La Main de Dieu
(sans les
personnages)
Vers 1898 ?
Plâtre avec points
de repères* au
crayon / n° du moule
(615), S. 3084
Auguste Rodin
Jean de Fiennes,
tête, réduction*
Vers 1895-1899
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 3312
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête, réduction*
Vers 1895-1899
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 3355
Auguste Rodin
et Paul Jeanneney
Jean d’Aire,
buste vêtu
1904
Grès émaillé*, S. 3575
Auguste Rodin
Jean de Fiennes,
tête, réduction*
Vers 1895-1899
Plâtre, S. 4274
Auguste Rodin
Eustache
de Saint-Pierre,
tête, réduction*
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*
Vers 1902-1903,
S. 4275
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
masque de profil
Plâtre, S. 4491
Auguste Rodin
Pierre de Wissant
monumental, vêtu,
dit parfois Le
Passant ou Bourgeois
s’offrant
1887
Plâtre, modèle de
fonderie*, S. 5863
Photographies
Jean Limet
(1855–1941)
Monument des
Bourgeois de Calais
dans le Pavillon de
l’Alma à Meudon
Après 1902, Ph. 1203
Charles Bodmer
(1854-1934)
Pierre de Wissant nu
en terre dans l’atelier
Vers 1886, Ph. 2773
Charles Bodmer
(1854-1934)
Pierre de Wissant nu
en terre dans l’atelier
Vers 1886, Ph. 3295
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.15
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Jean d’Aire en
terre dans l’atelier
Vers 1886, Ph. 324
Albert Rudomine
(1892–1975)
Deux études de main
en plâtre
Vers 1965, Ph. 2496
Auguste Rodin
Victor Hugo,
esquisse du buste
héroïque
Vers 1902 ?
Terre cuite, S. 3999
Auguste Rodin
La Muse tragique
1890
Plâtre, S. 1992
Albert Rudomine
(1892–1975)
Deux études de main
en plâtre
Vers 1965, Ph. 2495
Auguste Rodin
Victor Hugo,
buste héroïque
1902
Plâtre, S. 2487
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Eustache
de Saint-Pierre
dans l’atelier
1886, Ph. 3283
Auguste Rodin
Victor Hugo,
buste, réduction*
1885 ?
Plâtre, S. 1521
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Eustache
de Saint-Pierre
en terre dans l’atelier
Retouches à l’encre
1886, Ph. 317
Victor Pannelier
(1840-après 1907)
Andrieu d’Andres
en terre dans l’atelier
Retouches à l’encre
1886, Ph. 325
D. Freuler (actif dans
les années 1880–1890)
Main en plâtre
suspendue à un
support, Ph. 262
D. Freuler (actif dans
les années 1880–1890)
Main en plâtre
suspendue à un
support, Ph. 2167
4—Monument
à Victor Hugo
Sculptures
Auguste Rodin
Victor Hugo, buste,
réduction ornée
d’une lyre et d’une
branche de laurier
1885
Bronze, fonte
Pierre Bingen
Legs Carl Dreyfus, 1952.
Le bronze aurait
été fondu pour Dreyfus
père, en 1886, S. 497
Auguste Rodin
Victor Hugo,
bras gauche
Vers 1893
Plâtre, S. 5166
Auguste Rodin
Victor Hugo, étude
de tête, réduction*
Après 1893 ?
Terre cuite, S. 3040
Auguste Rodin
Victor Hugo,
masque, grand
modèle
Vers 1896
Plâtre, S. 1899
Auguste Rodin
Victor Hugo,
buste, réduction*
1885 ?
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 2942
Auguste Rodin
Victor Hugo, buste
Vers 1897 ?
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 1812
Auguste Rodin
Victor Hugo,
assis, nu, étude pour
le monument
Vers 1893
Plâtre, S. 2486
Auguste Rodin
La Méditation
sans bras, dite
Voix intérieure,
petit modèle
Vers 1894
Plâtre, S. 680
Auguste Rodin
Victor Hugo,
étude de tête
Vers 1890 ?
Plâtre, S. 2768
Auguste Rodin
Victor Hugo,
étude de tête
Vers 1889-1890,
reprise après 1893 ?
Plâtre, S. 2726
Auguste Rodin
Victor Hugo, étude
de tête, réduction*
Après 1893 ?
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 3309
Auguste Rodin
Victor Hugo, étude
de tête, réduction*
Après 1893 ?
Plâtre, S. 3915
Auguste Rodin
Victor Hugo,
oreille droite
Vers 1896-1897
Plâtre, S. 4048
Photographies
Dornac (Paul Cardon
dit Pol Marsan, dit)
(1858–1941)
Rodin dans son
atelier à côté du
monument à Victor
Hugo en plâtre
traduit en marbre
par un praticien
Vers 1898, Ph. 179
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 1207
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 2231
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 1897
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 6882
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 1667
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 1898
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument
à Victor Hugo dans
les jardins
du Palais-Royal
Mars 1909, Ph. 1114
Maison Ad. Braun
& cie (créée en 1876,
fermée en 1968)
Monument à Victor
Hugo en marbre
dans les jardins
du Palais-Royal
1909, Ph. 2681
Anonyme
Buste de Victor Hugo
en terre par Rodin,
buste de Victor Hugo
par David d’Angers
en arrière plan
Février-Mars 1883,
Ph. 1922
Anonyme
Buste de Victor Hugo
en terre, Rodin
en arrière-plan
Février-Mars 1883,
Ph. 353
Anonyme
Buste de Victor Hugo
en terre dans la
véranda de la maison
de Victor Hugo
Février-Mars 1883,
Ph. 352
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Projet en plâtre pour
le monument à
Victor Hugo, Ph. 1035
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Muse tragique dans
le Pavillon de l’Alma
à Meudon
1903-1904, Ph. 357
Jean Limet (18551941)
Buste de Victor Hugo
et Iris en plâtre
dans le jardin de
la Villa des Brillants
à Meudon
Vers 1906, Ph. 1306
5—Monument
à Balzac
Sculptures
Auguste Rodin
Balzac/Jean d’Aire,
étude de nu B avec
la tête de Jean d’Aire
Vers 1894-1895
Terre cuite, S. 126
Auguste Rodin
Balzac, avantdernière étude
pour la tête
Vers 1895-1896
Terre cuite, S. 128
Auguste Rodin
Balzac en redingote,
appuyé sur un
support, d’après
Dantan ?
1891
Terre cuite, S. 258
Auguste Rodin
Balzac vêtu, esquisse
Vers 1891 ?
Terre cuite, S. 260
Auguste Rodin
Balzac nu, étude ?
Terre cuite, S. 261
Auguste Rodin
Balzac en redingote,
mains derrière le dos,
d’après Gavarni ?
1891
Terre cuite, S. 262
Auguste Rodin
Balzac, étude
définitive pour
la tête, variante
Vers 1897
Pâte à modeler, S. 265
Auguste Rodin
Balzac, masque
dit du Conducteur
de Tours
1891
Plâtre avec coutures*,
S. 610
Auguste Rodin
Balzac/Jean d’Aire,
étude de nu B avec
la tête de Jean d’Aire
Vers 1894-1895
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 832
Auguste Rodin
Balzac, étude
de nu dite Etude A
Vers 1894
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 844
Auguste Rodin
Balzac, étude pour
la tête avec la mèche
retombant à droite
Vers 1894
Plâtre, S. 1393
Auguste Rodin
Balzac, étude pour
la tête avec la mèche
retombant à droite
Vers 1894
Plâtre avec coutures*,
S. 1579
Auguste Rodin
Balzac, étude
définitive pour la tête
1897
Plâtre, S. 1581
Auguste Rodin
Balzac, tête au front
dégagé et au menton
fendu, dite tête H,
variante
Vers 1894
Terre cuite
estampée*, S. 1644
Auguste Rodin
Balzac, masque
souriant
1891
Plâtre avec coutures*,
S. 1649
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.16
Auguste Rodin
Balzac, masque
souriant
1891
Plâtre avec coutures*,
S. 1650
Auguste Rodin
Balzac, tête au front
dégagé et au menton
fendu, dite tête H
Vers 1894
Terre cuite, S. 1653
Auguste Rodin
Balzac, masque
souriant
1891
Plâtre avec coutures*,
S. 1768
Auguste Rodin
Balzac, étude pour
la tête, d’après
Roubaud ?
Vers 1892 ?
Terre cuite et plâtre,
S. 1770
Auguste Rodin
Balzac, tête
monumentale
1898
Plâtre, S. 1771
Auguste Rodin
Balzac, étude pour
la tête, d’après
Roubaud ?
Vers 1891-1892 ?
Terre cuite et plâtre
S. 1788
Auguste Rodin
Balzac, étude
définitive pour
la tête 1897
Plâtre, modèle pour
l’agrandissement*,
S. 1823
Auguste Rodin
Balzac, masque
souriant
1891
Plâtre gomme-laqué*,
modèle de fonderie*,
S. 1970
Auguste Rodin
Balzac/Jean d’Aire,
étude de nu B avec
la tête de Jean d’Aire
Vers 1894-1895
Plâtre avec coutures*,
S. 2572
Auguste Rodin
Balzac, étude finale
1897
Plâtre, S. 2847
Auguste Rodin
Balzac, étude de nu
au gros ventre
Vers 1894
Plâtre fragmentaire,
avec coutures*,
S. 3505
Auguste Rodin
Assemblage
de deux études
de nu B pour Balzac
Après 1894-1895
Plâtre et plâtre
gomme-laqué*,
S. 3769
Auguste Rodin
Homme vêtu :
Balzac ou Bourgeois
de Calais ?
Vers 1895 ?
Terre cuite, S. 6437
Photographies
Eugène Druet
(1867 1916)
Monument à Balzac
au Salon de
la Société Nationale
des Beaux-Arts
1898, Ph. 2901
Eugène Druet
(1867–1916)
Balzac, étude de nu
à la Folie Payen
Vers 1896 ?, Ph. 376
Stephen Haweis
(1878–1969) et
Henry Coles (1875-?)
Balzac/Jean d’Aire,
étude de nu
1903-1904, Ph. 1425
Anonyme
Balzac, étude drapée
avec un capuchon et
un jabot de dentelle
1897, Ph. 2136
Eugène Druet
(1867–1916)
Balzac dans l’atelier
du Dépôt des
marbres
1898, Ph. 3136
Eugène Druet
(1867–1916)
Balzac dans l’atelier
du Dépôt
des marbres
1898, Ph. 2812
Edward Steichen
(1879–1973) Balzac
1908, Ph. 223
Edward Steichen
(1879–1973)
Balzac, Towards
the Light, Midnight
1908, Ph. 226
Albert Harlingue
(1879-1964)
Tête de Balzac
Entre 1908 et 1912,
Ph. 3165
Anonyme
Trois études de têtes
en terre pour Balzac
Vers 1896-1897,
Ph. 1213
Anonyme
Balzac, masque
dit du Conducteur
de Tours
Vers 1891 ?
Retouches et
annotations à l’encre,
Ph. 1211
6— Monument
à Whistler
Sculptures
Auguste Rodin
Monument
à Whistler
1905
Terre cuite, S. 120
Auguste Rodin
Tête de Gwen John
Vers 1905 ?
Terre cuite
estampée*, S. 209
Auguste Rodin
Tête de Gwen John,
avec base
Après 1905
Plâtre avec coutures*
S. 1909
Auguste Rodin
Tête de Gwen John,
avec base
Après 1905
Plâtre taché, avec
coutures* en parties
effacées, S. 1910
Auguste Rodin
Tête de Gwen John
Vers 1905 ?
Plâtre avec coutures*,
S. 1911
Auguste Rodin
Tête de Gwen John
Vers 1906-1907 ?
Plâtre avec coutures*,
moulage de la partie
supérieure du marbre,
S. 462, S. 1912
Auguste Rodin
Grande tête de Gwen
John : tête de
la muse Whistler
1906-1907
Plâtre,
agrandissement*,
S. 1914
Auguste Rodin
Monument à
Whistler, étude pour
la muse nue, jambe
gauche coupée
1905-1906
Plâtre, S. 2092
Auguste Rodin
Monument à
Whistler, esquisse
1905
Plâtre, et moule
correspondant,
dit épreuve
d’identification*,
S. 2589
Auguste Rodin
Monument
à Whistler, étude
pour la muse nue
1905-1906
Plâtre gomme-laqué*,
avec coutures*,
modèle de fonderie*,
S. 3530
Auguste Rodin
Muse Whistler,
jambe gauche
1906 ?
Plâtre, S. 5263
Auguste Rodin
Muse Whistler,
coffret
Plâtre, moulage*
d’un petit autel
antique, S. 6593
Auguste Rodin
Muse Whistler,
guirlande de lierre
Provenant de la
grande muse drapée
Vers 1916 ?
Plâtre et bois, S. 6655
Photographies
Eugène Druet
(1867–1916)
Vue panoramique
de l’atelier de la
Villa des Brillants
Vers 1900, Ph. 411
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Vue d’ensemble
de Pavillon de l’Alma
à Meudon
1904-1905, Ph. 966
Eugène Druet
(1867–1916)
Rodin au milieu
de ses œuvres dans
le Pavillon de
l’Alma à Meudon
Vers 1902, Ph. 203
Jean Limet
(1855–1941)
La Muse Whistler
dans le Pavillon
de l’Alma
Vers 1907, Ph. 4902
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
La Muse Whistler
dans l’atelier du
Dépôt de marbres
1908, Ph. 2180
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
La Muse Whistler
dans l’atelier du
Dépôt de marbres
1908, Ph. 385
7—Pierre
de Wissant sans
tête ni mains
Sculpture
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
nu monumental
sans tête ni mains
1886
Bronze, fonte
Alexis Rudier
RFR 18. Attribué
aux Musées
nationaux par
le Service de
la récupération
artistique, 1949 ;
affecté au musée
Rodin, 1952.
Photographies
Stephen Haweis
(1878–1969) et
Henry Coles (1875-?)
Étude pour Pierre
de Wissant
Vers 1903-1904,
Ph. 3243
Stephen Haweis
(1878–1969) et
Henry Coles (1875-?)
Etude pour
Pierre de Wissant
1903-1904, Ph. 1336
Jean Limet
(1855–1941)
La Muse Whistler
dans le Pavillon
de l’Alma à Meudon
Vers 1907, Ph. 4905
Jean Limet
(1855–1941)
La Muse Whistler
dans le Pavillon
de l’Alma à Meudon
Vers 1907, Ph. 4904
Jean Limet
(1855–1941)
La Muse Whistler
dans le Pavillon
de l’Alma à Meudon
Vers 1907, Ph. 4903
Musée Rodin | Mapplethorpe Rodin | Dossier de presse | p.17
visuels disponibles
pour la presse
1—
Charles Bodmer
(1854-1934)
Tête de
Saint Jean-Baptiste
en plâtre
Vers 1887
épreuve gélatino
argentique
H. 16,00 L. 11,60 cm
Ph. 2507
2—
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Vue d’ensemble
de Pavillon de l’Alma
à Meudon
1904–1905
épreuve gélatino
argentique
H. 28,80 L. 38,90 cm
Ph. 966
3—
Gaudenzio Marconi
(1842après 1885)
Auguste Neyt,
modèle
de l’Âge d’airain
1877
épreuve sur papier
albuminé
H. 24,30 L. 14,80 cm
Ph. 270
4—
Auguste Rodin
Âge d’airain,
grand modèle
1877
Plâtre
H. 183,00 L. 68,50
P. 61,00 cm
S.165
5—
Anonyme
Ugolin en terre
Entre
1880–1881
épreuve sur papier
albuminé
H. 23,80 L. 12,50 cm
Ph. 293
6—
Auguste Rodin
Ugolin
Plâtre
H. 50,50 L. 23,50
P. 47,50 cm
S. 2391
7—
Auguste Rodin
Ugolin et
ses enfants
Bronze
H. 133,50
L. 140,00 P. 194,00 cm
S. 1427
8—
Anonyme
Maquette de
la Porte de l’Enfer
en plâtre
Vers 1881
épreuve sur papier
salé
H. 20,00L. 10,70 cm Ph. 284
Musée Rodin | Mapplethorpe Rodin | Dossier de presse | p.18
9—
Victor Pannelier
(1840- après 1907)
Le Penseur en terre,
retouche à la mine
de plomb
Juillet 1882
épreuve sur papier
albuminé
H. 24,20 L. 11,50 cm
Ph. 288
10—
Charles Bodmer
(1854-1934)
Jeune mère à
la grotte en plâtre
Vers 1885
négatif gélatino
argentique
sur verre
H. 17,80 L. 12,80 cm
Ph. 8131
11—
Auguste Rodin
La porte de l’Enfer
Bronze
H. 635,00 L. 400,00
P. 85,00 cm
S.1304
12—
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
tête type C
Vers 1885-1886
Plâtre
H. 48,30 L. 28,70
P. 28,00 cm
S. 438
13—
D. Freuler
(actif dans les années
1880–1890)
Main en plâtre
suspendue
à un support
épreuve
sur papier salé
H. 11,50 L. 8,50 cm
Ph. 2167
14—
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
nu pour la
deuxième maquette
1885
Plâtre
H. 68,00 L. 37,50
P. 23,70 cm
S. 410
15—
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
Projet en plâtre
pour le monument
à Victor Hugo
épreuve
gélatino argentique
H. 37,50 L. 27,50 cm
Ph. 1035
16—
F. Bianchi (actif dans
les années 1900)
Essai d’installation
du Monument à
Victor Hugo dans les
jardins du Palais-Royal
Mars 1909
épreuve aristotype
au collodion mat
H. 17,70 L. 23,50 cm
Ph. 1207
17—
Auguste Rodin
La Muse tragique
1890
Plâtre
H. 31,90 L. 68,00
P. 37,70 cm
S. 1992
Musée Rodin | Mapplethorpe Rodin | Dossier de presse | p.19
18—
Auguste Rodin
Balzac, étude
définitive pour
la tête, variante
Vers 1897
Pâte à modeler
H. 23,00 L. 13,20
P. 18,50 cm
S. 265
23—
Stephen Haweis
(1878–1969)
et Henry Coles (1875-?)
Étude pour
Pierre de Wissant
1903–1904
épreuve
au charbon
H. 22,20 L. 16,40 cm
Ph. 1336
19—
Eugène Druet
(1867–1916)
Balzac dans
l’atelier du Dépôt
des marbres
1898
Ph. 2812
24—
Stephen Haweis
(1878–1969)
et Henry Coles (1875-?)
Étude pour
Pierre de Wissant
Vers 1903–1904
épreuve
au charbon
H. 22,90 L. 16,90 cm
Ph. 3243
20—
Eugène Druet
(1867–1916)
Rodin au milieu
de ses œuvres
dans le Pavillon
de l’Alma à Meudon
Vers 1902
épreuve gélatino
argentique
H. 25,60 L. 25,20 cm
Ph. 203
21—
Auguste Rodin
Monument à Whistler
1905
Terre cuite
H. 32,00 L. 12,40
P. 18,60 cm
S. 120
22—
Jacques-Ernest Bulloz
(1858–1942)
La Muse Whistler
dans l’atelier
du Dépôt de marbres
1908
épreuve au charbon
H. 35,90 L. 26,60 cm
Ph. 2180
25—
Auguste Rodin
Pierre de Wissant,
nu monumental
sans tête ni mains
1886
Bronze,
fonte Alexis Rudier
H. 190,00 L. 110,00
P. 79,00 cm
RFR 18, attribué aux
Musées nationaux
par le Service de la
récupération artistique,
1949, affecté au
musée Rodin, 1952
26—
Charles Bodmer
(1854-1934)
Pierre de Wissant nu
en terre dans l’atelier
Vers 1886
épreuve gélatino
argentique
H. 25,00 L. 18,80 cm
Ph. 2773
27—
Eugène Druet
(1867–1916)
Le Baiser en marbre
dans l’atelier
du Dépôt des marbres
Vers 1898
épreuve gélatino
argentique
H. 37,60 L. 25,30 cm
Ph. 1347
Musée Rodin | Rodin, le laboratoire de la création | Dossier de presse | p.20
LA LIBRAIRIE-BOUTIQUE
du musée rodin
AUTOUR DE L’EXPOSITION
rodin, le laboratoire
de la création
En vente à la
boutique du musée
Rodin et pour une
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en ligne
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OUIKEN x musée Rodin
À l’occasion de l’exposition
Rodin, le laboratoire
de la création, la boutique
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en collaboration avec
la marque Ouiken ; un pari
créatif pour cette jeune
entreprise qui conjugue
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NOM DU PRODUIT
Ouiken x musée Rodin
PRIX DE VENTE
de 3 à 43 €
FICHE TECHNIQUE
Types de produits :
Sac, tablier pour enfant
et adulte, mug de voyage,
magnet… Matières : 100% coton pour le sac
et les tabliers, porcelaine
blanche pour le mug
de voyage et métal pour
le magnet
HISTORIQUE
Éditeur Ouiken
x musée Rodin
Début du partenariat
2014
NOTE
Ouiken est une jeune
entreprise basée
à Madrid depuis 2011.
Ils collaborent déjà
avec Le Bon Marché,
le Centre Pompidou
et le Musée Guggenheim
à Bilbao. La plupart
de leurs produits est
éditée en série limitée
et numérotée.

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