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Règlement intérieur SERVICE DEPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS DE LA HAUTE-GARONNE REGLEMENT INTERIEUR ARRETE DU PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 23 OCTOBRE 2002 Octobre 2002 Règlement intérieur SUIVI DES MODIFICATIONS DU REGLEMENT INTERIEUR DU SDIS 31 DATE Octob 2002 PARTIE CONCERNEE NATURE MODIFICATION PAGES CONCERNEES Document complet Première édition Toutes Octobre 2002 Règlement intérieur Page 1/90 SOMMAIRE Pages 1 – DEFINITION ET CADRE GENERAL 1.A – Objet ................................................................................................. 4 1.B – Mise en application........................................................................... 4 1.C – Modifications du Règlement Intérieur.............................................. 4 2 – DISPOSITIONS COMMUNES AUX SPP ET SPV 2.A – Attributions droits et obligations...................................................... 5 2.B – Exercice des missions 2.B.1 – Opérationnelles..................................................................... 2.B.2 – Autres missions..................................................................... 2.B.3 – De service extérieur .............................................................. 7 9 9 2.C – Utilisation des locaux 2.C.1 – Locaux de service ................................................................. 2.C.2 – Logements de fonction ......................................................... 2.C.3 – Restauration et hébergement ................................................ 2.C.4 – Foyer..................................................................................... 9 10 10 11 2.D – Habillement ...................................................................................... 11 2.E – Aptitude – Entraînement sportif 2.E.1 – Aptitude médicale ................................................................. 2.E.2 – Aptitude physique ................................................................. 2.E.3 – Aptitude de spécialités .......................................................... 13 13 14 2.F – Formation .......................................................................................... 15 2.G – Honneurs et récompenses................................................................. 16 Octobre 2002 Règlement intérieur Page 2/90 2.H – Hygiène et sécurité 2.H.1 – Consommation d'alcool ........................................................ 2.H.2 – Comportement anormal et alcoolémie ................................. 2.H.3 – Accident en service .............................................................. 2.H.4 – Harcèlement moral ............................................................... 17 17 17 18 2.I – Utilisation des logiciels informatiques............................................... 19 2.J – Cérémonies officielles et déplacements hors département................ 19 2.K – Représentativité du personnel .......................................................... 20 3 – DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS 3.A – Déroulement de carrière – formation 3.A.1 – Avancement.......................................................................... 3.A.2 – Mobilité ................................................................................ 3.A.3 – Formation ............................................................................. 21 22 22 3.B – Régime et organisation du travail 3.B.1 – Régimes de travail ................................................................ 3.B.2 – Programme journalier ........................................................... 3.B.3 – Récupérations ....................................................................... 22 24 24 3.C – Exercice du droit de grève ................................................................ 25 3.D – Discipline.......................................................................................... 25 3.E – Activité de sapeur-pompier volontaire ............................................. 25 4 – DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES 4.A – Déroulement de carrière – formation 4.A.1 – Engagement - réengagement ............................................... 4.A.2 – Avancement - radiation ....................................................... 4.A.3 – Formation ............................................................................. 26 27 28 Octobre 2002 Règlement intérieur Page 3/90 4.B – Organisation du travail 4.B.1 – Rythmes de garde - effectif – encadrement .......................... 4.B.2 – L’alerte.................................................................................. 4.B.3 – Vacations – vétérance........................................................... 4.B.4 – Discipline.............................................................................. 29 30 31 31 ANNEXES N° 1 – Documents à tenir au centre de secours................................................... 33 N° 2 – Les services.............................................................................................. 34 N° 3 – Contrôle des matériels et équipements des centres de secours................ 38 N° 4 – Logements : commission, conditions d'attribution, règlement pour l'occupant ....................................................................... 39 N° 5 – Dispositions de fonctionnement des foyers ............................................. 49 N° 6 – Habillement : commission et règlement d’habillement .......................... 50 N° 7 –Aptitudes médicale et physique ................................................................ 67 N° 8 – Composition du comité pédagogique et règlement de formation ............ 75 N° 9 – Régimes de travail ................................................................................... 85 N° 10 – Service minimum................................................................................... 89 N° 11 – Taux de vacation.................................................................................... 90 Octobre 2002 Règlement intérieur Page 4/90 1 - DEFINITION ET CADRE GENERAL 1.A – OBJET Le règlement intérieur du corps départemental des sapeurs-pompiers de la HauteGaronne fixe les modalités de fonctionnement du corps et les obligations de service de ses agents. Ces modalités ont pour objectif de servir l'organisation opérationnelle telle que prévue dans le règlement opérationnel. Cependant compte tenu de la diversité des cas qui peuvent se présenter, il appartient aux sapeurs-pompiers et aux agents administratifs et techniques d'adapter leur conduite et leur décision en gardant comme priorité l'efficacité des secours. 1.B – MISE EN APPLICATION La date de mise en application des mesures est celle de parution au recueil des actes administratifs. Tous les agents du corps départemental doivent respecter les directives du présent règlement, ainsi que celles données par leur supérieur, exprimées dans le respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur. Le supérieur hiérarchique assume la responsabilité des ordres qu’il donne et s’assure de leur exécution. Dans l’hypothèse où des notes de service antérieures à la parution de ce document génèreraient un conflit d’application ou d’interprétation, les dispositions du règlement intérieur prévaudraient. En cas de difficultés importantes, l’étude des solutions possibles sera effectuée en réunion de travail et les modifications apportées selon les modalités ci-dessous. 1.C – MODIFICATIONS Les modifications du règlement intérieur font l'objet d'un arrêté du président du conseil d'administration après avis du comité technique paritaire, du comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires, de la commission administrative et technique du service départemental d’incendie et de secours et délibération du Conseil d’Administration. Les annexes du règlement, compte tenu de leur caractère technique évolutif, sont, sauf si elles dépendent d’autres documents réglementaires, modifiables par décision du Président du CA, ou du directeur départemental du service d'incendie et de secours en fonction de leur domaine de compétence respectifs et après consultation des organismes consultatifs. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 5/90 2 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS ET VOLONTAIRES 2.A – ATTRIBUTIONS DROITS ET OBLIGATIONS Le directeur départemental, chef de corps, est chargé de l'exécution du présent règlement dans le cadre de ses fonctions de direction opérationnelle, administrative et technique du service. Il est assisté de collaborateurs selon l’organigramme inclus dans le règlement opérationnel. Le descriptif des services fait l’objet de l’annexe n°2 Le commandant de groupement Le commandant de groupement, représentant du DDSIS, dirige la coordination opérationnelle, technique et administrative de son groupement qui est une structure déconcentrée. Il est le responsable opérationnel, et commandant des opérations de secours selon les modalités du règlement opérationnel. Il coordonne et contrôle en permanence l’activité opérationnelle du groupement est responsable du bon fonctionnement du centre de traitement de l’alerte du groupement. Garant de l'unité opérationnelle, il centralise les informations, les demandes des centres de secours, solutionne toutes les affaires mineures. Il veille à la diffusion et à la stricte application des notes et consignes émanant de la direction . A ce titre, il rend compte périodiquement au directeur ainsi qu’à l’adjoint au chef de corps et au chef d'état-major, chacun pour les affaires les concernant, du fonctionnement et de l'action du groupement Il est le conseiller technique du sous-préfet et des élus locaux pour tous problèmes administratifs, opérationnels, de prévention et de prévision. Il est l’animateur permanent de la commission de sécurité d'arrondissement, dont il assure le secrétariat. Il effectue des visites d'inspection dans les centres de secours, dirige et contrôle la formation du personnel du groupement, organise les réunions avec les chefs de centre et commandants de compagnie. Il propose les plans d'équipement de son groupement. Il contrôle les états de frais et sorties pour l’ensemble des centres de secours. Pour assurer ses missions, il dispose d’adjoints plus particulièrement en charge des activités de prévention, prévision et formation. Il représente le directeur départemental aux manifestations publiques locales. Pendant son absence, son intérim est assuré par un officier du groupement désigné par le commandant de groupement. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 6/90 Le commandant de compagnie est le responsable opérationnel sur le secteur de la compagnie. Il assure le commandement des opérations de secours selon les modalités du règlement opérationnel. Il sollicite du groupement l'élaboration et la mise à jour, des ETARE et plans de secteur, en vérifie le bien fondé. Il est informé des visites de prévention de son secteur. En liaison avec le groupement, il organise les manœuvres inter-centres sur son secteur, évalue la formation mensuelle dispensée dans les CS et organise les stages de recyclage. Il peut être chargé par le groupement de certaines missions: formation, prévention, prévision. Il rend compte périodiquement au chef de groupement territorial des actions menées dans la compagnie. Il effectue obligatoirement au minimum 4 visites d'inspection par an dans chaque centre de secours. Il assure la gestion et la répartition de petits matériels et produits destinés aux centres de secours qui sont rattachés à sa compagnie. Il propose, pendant son absence, son intérim. Pour la compagnie de Toulouse s'ajoutent à ces missions : représentation du directeur à la commission communale de sécurité de la ville de Toulouse, de la restauration des personnels professionnels, de la coordination et de la gestion opérationnelle des officiers affectés dans les centres de secours. Le chef de centre de secours ou le gradé désigné par ses soins assure le commandement des opérations de secours dans le respect des modalités édictées dans le règlement opérationnel. Il assure au quotidien le suivi et l’emploi du personnel de son centre. A ce titre, il propose à la hiérarchie les dossiers de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires (pour les CS volontaires et mixtes), avancement, discipline et honneur, etc. Il est chargé de faire respecter les notes de service et décisions du chef de corps, la discipline intérieure, l'emploi du temps. Il assume la responsabilité de la programmation des manœuvres, des séances d’entraînement physique. Il fait contrôler le bon fonctionnement de tous les matériels et installations du centre. Il propose les améliorations pouvant intervenir dans son centre de secours. Il veille à répartir les missions sur les officiers et sous-officiers selon une organisation formalisée sur l’organigramme du centre. Il tient à jour les documents énumérés à l’annexe n°1. Il est informé des visites de prévention de son secteur et y participe ou s’y fait représenter. Pendant l'absence du chef de centre, et le cas échéant exceptionnellement du (ou des) adjoints, l’intérim est assuré par un gradé, désigné par le commandant de groupement, sur proposition. du chef de centre. Pour les CS à encadrement professionnel, le gradé désigné est alors mis en régime hebdomadaire si l’intérim est au moins égal à 5 jours ouvrables. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 7/90 Les chefs de garde sont responsables de la gestion de l’équipe de garde ou d’astreinte. Ils sont garants de la bonne exécution des séances de formation continue, d’entraînement physique, de l’exécution des travaux d’intérêt général (bâtiments, matériels, équipements) et du fonctionnement des activités du centre, conformément à l’organigramme et font respecter les emplois du temps et missions administratives et techniques. Les chefs de groupe et d'agrès commandent la mise en oeuvre opérationnelle des personnels et véhicules dont ils ont la charge, conformément au règlement opérationnel. A ce titre ils s’assurent du bon fonctionnement des matériels, de la bonne compréhension et exécution des missions qu’ils donnent à leur personnel. Ils veillent à leur sécurité. Les chefs d'équipe et équipiers exécutent leurs missions conformément aux référentiels emplois et veillent au respect de toutes les mesures garantes de leur sécurité. Tout agent du corps départemental est lié par l'obligation de secret et de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits et informations dont il a connaissance dans l'exercice de ses fonctions. Il est rappelé que toute faute commise par un fonctionnaire (SPP ou AAT) ou un sapeurpompier volontaire dans l'exercice de ses fonctions l'expose à une sanction disciplinaire administrative sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. Il bénéficie de la protection juridique contre les menaces et outrages dans l’exercice de ses fonctions. 2.B - EXERCICE DES MISSIONS 2.B.1 – EXERCICE DES MISSIONS OPERATIONNELLES L'exercice des missions opérationnelles s’articule en plusieurs phases : La préparation: il revient aux chefs de centre d'organiser et de faire contrôler, par l’intermédiaire des chefs de garde, de groupe et d’agrés, les différents plans nécessaires au bon déroulement d'une opération : itinéraires, plans d’interventions. Ils veillent à la prise en compte effective par tous les chefs d'agrès, par affichage et passage de consignes, des mesures transitoires liées aux interruptions de circulation, travaux, etc.. De façon plus générale les chefs de centre organisent la vie du centre de telle façon à suivre sans délai et de manière efficace les orientations, demandes ou consignes émanant des services de la direction en vue de garantir un emploi efficace des matériels et installations. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 8/90 Il revient aux chefs de garde, de groupe et d'agrès de contrôler et faire contrôler les matériels et équipements opérationnels mobiles et portables. Ces vérifications sont assurées par contrôle de l’inventaire et essais tels qu’indiqués dans l’annexe n°3. Les chefs d'agrès rendent compte au chef de garde qui, en cas de problème, en réfère immédiatement à l'autorité du centre de secours. Il revient aux chefs d’agrès de contrôler, lors de la vérification des matériels à la prise de garde, que les sapeurs-pompiers placés sous leur autorité possèdent la totalité de leur tenue d’intervention. Le délai de réponse des sapeurs-pompiers au centre de secours : est conforme aux dispositions prévues dans le règlement opérationnel. Le déplacement : les véhicules du service d'incendie de secours sont soumis au code de la route. À ce titre, ils bénéficient d'une facilité de passage liée à l'utilisation simultanée des signaux sonores et visuels réglementaires conformément au code la route, dont l'utilisation ne doit être faite qu'à l'occasion des trajets d'urgence opérationnelle. Le conducteur est personnellement responsable de la conduite du véhicule. Sous le contrôle du chef d’agrès, Il veille à adapter l’ allure aux conditions de circulation afin de ne pas représenter un danger pour les autres usagers. Tous les franchissements délicats doivent être effectués à vitesse réduite. En cas d'accident matériel, lors d’un départ en intervention, n'entraînant ni blessé ni immobilisation du véhicule d’intervention, le chef d'agrès après avoir relevé le numéro d'immatriculation du véhicule tiers et les coordonnées du conducteur du véhicule, invite si possible celui-ci à se rendre au centre de secours afin de remplir les formalités d'usage et continue sa mission. En cas de blessés ou d’impossibilité matérielle, le chef agrès prend toutes dispositions nécessaires pour assurer le remplacement de son départ afin de limiter les retards dans la distribution de secours. En tout état de cause, il doit rendre compte immédiatement par radio des dispositions prises. Le déroulement : s'effectue conformément aux référentiels emplois de chaque fonction ainsi qu'aux modalités contenues dans le règlement opérationnel . Le rapport : Toute intervention doit faire l’objet d’un compte rendu de sortie de secours à remplir par le chef d’agrès ou de détachement lors de son retour au CS, validé par le chef du CS. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 9/90 2.B.2 – EXERCICE DES AUTRES MISSIONS Pendant le temps de service, les sapeurs-pompiers assurent les taches nécessaires au bon fonctionnement du corps: l'entretien des matériels, des locaux, la formation, l'entraînement physique et sportif, les fonctions liées aux différentes activités intérieures auxquelles les agents sont affectés, et les opérations de toute nature incombant aux sapeurs-pompiers. 2.B.3 – EXERCICE DES MISSIONS DE SERVICE EXTERIEUR Selon l'établissement ou la manifestation, des services de représentation ou de sécurité sont mis en place. La tenue et le rôle des agents sont fixés par note du chef de centre ou de compagnie ou de groupement dans le respect des consignes du bureau opération. Dans tous les cas, le service désigné devra être en place au minimum trente minutes avant l'ouverture des portes au public et être présent jusqu'à l'évacuation totale des lieux par le public. En cas de difficultés d’obtention des ressources et moyens, il revient au groupement et à la compagnie d’organiser la répartition des charges. Le sous-officier de jour et le chef de détachement sont chargés de s'assurer de l'exactitude des horaires de départ du personnel, de veiller à leur transport, au respect de la tenue prescrite et du matériel à utiliser. Le chef de détachement devra rendre compte du déroulement de la mission au chef de centre par écrit ou verbalement en cas d’urgence. 2.C –UTILISATION DES LOCAUX 2.C.1 – LOCAUX DE SERVICE Tous les locaux des centres de secours, à l'exception des parties privatives des logements de fonction, sont placés sous l’autorité et le contrôle du chef de centre. Le stationnement des véhicules étrangers au service est formellement interdit à l'intérieur des limites du centre de secours, sauf accord du chef de centre. Les véhicules particuliers des sapeurs-pompiers doivent stationner sur les emplacements déterminés à cet effet. L’accès des locaux du centre aux personnes étrangères au service, pour des visites ponctuelles individuelles, est soumis à l’autorisation préalable du chef de centre. En ce qui concerne des activités collectives, l’autorisation hiérarchique est sollicitée. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 10/90 2.C.2 – LOGEMENT DE FONCTION Les logements situés dans les centres de secours sont attribués par arrêté du président du CA sur proposition de commissions propres aux SPP et SPV, dans les conditions prévues à l'annexe n°4. Les logements extérieurs pris en charge par nécessité de service doivent être situés dans des délais inférieurs à 15 minutes de l’unité d’affectation. Les situations locatives existantes, antérieures à la parution du règlement intérieur, bénéficient aux agents mais prennent fin dés lors qu’elles sont modifiées. Les sapeurs-pompiers volontaires bénéficiaires d’un logement sont redevables de 20 heures mensuelles au service. Un règlement particulier, objet de cette même annexe, est remis à chaque agent logé par le service lui précisant ses devoirs et obligations pour l'occupation du logement. 2.C.3 – RESTAURATION ET HEBERGEMENT Lorsque la restauration se fait sur le lieu de travail, les repas sont obligatoirement pris dans les locaux prévus à cet effet. Les SPP non logés de garde sont nourris le midi et disposent d’un ticket restaurant le soir. Les SPP logés de garde sur leur lieu de travail prennent leurs repas à domicile et bénéficient d’un ticket restaurant. Les SPV de garde, sur une période de 12 heures dans un centre mixte incluant : - le repas du midi, bénéficient de la prise en charge par le service. - le repas du soir, bénéficient de la mise à disposition d’un plateau repas. Le personnel en régime administratif et qui ne bénéficie pas à proximité de son lieu de travail d'un restaurant administratif, bénéficie pour le repas de midi d’un ticket restaurant. Lors des interventions, la restauration sur les lieux de l'opération est à l'initiative du commandant des opérations de secours. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 11/90 Les sapeurs-pompiers non logés sont hébergés, durant leur temps de service, dans les locaux prévus à cet effet. Toute utilisation en dehors de ces conditions est interdite. Les occupants de ces locaux sont responsables de leur utilisation, de l'entretien courant, des mobiliers et équipements mis à leur disposition. Ils bénéficient, autant que possible, d’un lit individuel. 2.C.4 - FOYER Dans chaque centre de secours, dans la mesure du possible, un local dénommé "foyer", réservé aux sapeurs-pompiers, est mis à la disposition de l’amicale. Ce local dont l’utilisation est soumise à l’autorisation et à l’autorité du chef de centre est géré par l’amicale concernée conformément aux règles établies en annexe n°5. La consommation de boissons respecte strictement les consignes édictées au paragraphe relatif à l’hygiène et à la sécurité. 2.D -- HABILLEMENT Le port des effets sapeurs-pompiers est exclusivement réservé aux activités de sapeurspompiers. Il est proscrit de les utiliser à d'autres fins ou de les porter avec des vêtements civils. Les tenues doivent être portées complètes. Les différentes tenues sont définies par arrêté ministériel et consistent en tenue de cérémonie, tenue de sortie, tenue de service, tenue d’intervention, tenue de sport. Leur description fait l’objet de l'annexe n°6. Les correspondances entre l’activité et le modèle de la tenue à revêtir sont les suivantes : - à l'occasion de manifestations, cérémonies et sorties : tenue de cérémonie ou de sortie, sauf précisions particulières, - à l'occasion de tout départ en interventions présentant des risques de feu ou d’explosion ou de désincarcération et ceci quel que soit le véhicule : tenue d’intervention avec port obligatoire du casque F1, à l'exception du conducteur lors du trajet. - à l'occasion des interventions diverses, des interventions pour secours à personnes, des interventions pour ascenseur : tenue de service, dans ces cas, la tenue d’intervention est en réserve dans le véhicule, lorsque la possibilité matérielle le permet. Il revient au chef d'agrès de vérifier que l'ensemble du personnel ait la même tenue de service. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 12/90 - à l'occasion des activités de services à l'intérieur ou à l'extérieur : tenue de service, - à l'occasion des services de représentation et des services de sécurité : tenue de service avec tenue d’intervention en réserve. - à l'occasion des séances d'entretien sportif, des représentations du corps départemental dans les compétitions sportives officielles, dans les locaux à partir de 17h. les jours ouvrables et 10h. les jours non ouvrables : tenue de sport. - à l'occasion des activités générées par les amicales (calendriers notamment), tenue de service, sauf dérogation préalable à solliciter au chef de corps. Le port du parka est autorisé sur les tenues de service, de sport, ou en intervention dans les cas où la veste de protection n’est pas obligatoire. En service intérieur, les sapeurs-pompiers sont dispensés du port de la casquette à l’exception des rassemblements. Les stationnaires et personnels des CTA-CODIS sont autorisés à porter la tenue de sport réglementaire à partir de 20 heures les jours ouvrables ainsi que les samedi, dimanche et jours fériés. Les plongeurs sont autorisés, lorsqu’ils n’assurent que cette fonction, à revêtir pour la durée de leur période de garde, la& tenue de sport. L'exercice de spécialités opérationnelles entraîne, sur les lieux d’une intervention, les adaptations vestimentaires spécifiques définies par le conseiller technique. Les sapeurs-pompiers choisissent librement la tenue de service et il revient au chef d’agrès d’assurer l’unité vestimentaire sur un engin. Il s’assure que la tenue de service respecte le caractère opérationnel de l’emploi tenu. La dotation initiale d'habillement est effectuée à l’occasion du recrutement ou de l'engagement du sapeurs-pompier. Le renouvellement est effectué à la demande de l'intéressé et consiste en l’échange des effets usés ou inutilisables présentés. Lors de mutation, de démission , le sapeur-pompier restitue ses effets au service habillement dans les conditions prévues dans l’annexe 6. Une commission d'habillement est constituée afin de donner un avis sur toute question relative à ce domaine (cf annexe 6). Octobre 2002 Règlement intérieur Page 13/90 2.E - APTITUDE – ENTRAINEMENT SPORTIF 2.E.1 – APTITUDE MEDICALE Le sapeur-pompier, qu’il soit professionnel ou volontaire doit remplir des conditions d’aptitude médicale pour pouvoir participer aux missions visées à l’article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales. Le contrôle est effectué selon les modalités des textes objet de l'annexe n° 7. Le contrôle réglementaire de l'aptitude médicale est obligatoire pour les agents de tous grades. La gestion administrative est assurée par le chef de centre, de groupement ou de service en fonction du rattachement du personnel. Cette aptitude médicale est prononcée par le médecin en partie au vu des tests permettant de surveiller la progression de l’entraînement physique du sapeur-pompier. Les contrôles médicaux sont assurés par des médecins habilités selon une organisation coordonnée par le médecin chef. Le chef de centre est immédiatement destinataire du certificat médical établi par le médecin sapeur-pompier, indiquant l’aptitude ou l’inaptitude du sapeur-pompier examiné. En cas d’examens médicaux complémentaires, le délai de demande de rendez-vous par le sapeur-pompier est de 8 jours avec transmission. Il transmet au SSSM la date de rendezvous qui lui aura été indiquée par la structure procédant aux examens. 2.E.2 – APTITUDE PHYSIQUE Les épreuves d’aptitude physique se déroulent en présence du chef de centre (ou de service) ou de son représentant assisté d’un opérateur sportif. Le chef du bureau des sports vérifie que les contrôles s’effectuent selon les dispositions réglementaires. Le chef de centre informe le groupement des cas des sapeurs-pompiers susceptibles de poser un problème d'aptitude. Ces cas sont alors transmis au bureau du personnel qui propose au directeur départemental une solution statutaire. Afin de maintenir leur aptitude physique, les sapeurs-pompiers sont tenus d'effectuer régulièrement des séances d'entraînement. Ils pratiquent à cette occasion la natation pour leur sauvegarde personnelle. Les sapeurs-pompiers professionnels sont tenus d'effectuer quotidiennement une séance d'entraînement physique et sportif, les sapeurs-pompiers volontaires au minimum une fois par mois. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 14/90 Pour inciter les sapeurs-pompiers à se maintenir en condition physique et susciter l'émulation du plus grand nombre, le parcours sportif, des épreuves athlétiques et cross sont organisés chaque année. Ces épreuves respectent les conditions techniques matérielles imposées par les règlements. Les compétitions annuelles officielles font l’objet de sélections au niveau départemental, régional en vue de la finale nationale. Sous la direction du responsable du bureau des sports, l’organisation des épreuves départementales est à la charge de chaque groupement et du centre de secours lieu des épreuves. 2.E.3 – APTITUDE DE SPECIALITES En ce qui concerne les spécialités objets de critères non médicaux d'aptitude complémentaire, le responsable départemental concerné collecte les résultats complémentaires. Il revient aux chefs de centre ainsi qu’aux responsables de spécialités, de proposer au directeur les listes annuelles d'aptitude qui doivent être publiées au début de chaque année et de signaler au bureau opération les inaptitudes qui se révèleraient entre temps. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 15/90 2.F - FORMATION La formation comprend plusieurs niveaux adaptés aux missions des sapeurs-pompiers et aux matériels en service conformément au schéma départemental d'analyse et de couverture des risques. La formation initiale d'application est obligatoire pour tous les sapeurs-pompiers. Le cursus de formation nécessite l'acquisition d'unités de valeur correspondant aux emplois définis dans les référentiels emplois formation des sapeurs-pompiers. La formation d'adaptation à l'emploi, également obligatoire, permet d'acquérir les connaissances nécessaires à la tenue d'un emploi ou d'une fonction. Les formations initiales, d’adaptation à l’emploi, ainsi que les recyclages sont organisés par le service formation de la direction. Certaines actions peuvent être déconcentrées au niveau des groupements, avec mise en œuvre, le cas échéant, au niveau des CS. La formation continue, permanente est obligatoire : son objectif intéresse le maintien des connaissances et techniques acquises ainsi que les compétences opérationnelles La formation continue relève de chaque centre de secours. Les formations organisées par le bureau formation ainsi que par les groupements font l'objet de la parution d'un calendrier annuel diffusé à tous les centres. Il revient aux sapeurspompiers de s'inscrire individuellement sous couvert de la voie hiérarchique. Les candidatures sont analysées à la lumière des nécessités de service, notamment les besoins en effectifs par emploi dans le centre de secours ainsi que pour l’exercice des spécialités. Elles sont alors réparties en besoin de formation professionnelle ou de formation à caractère personnel Les besoins en formation sont proposés au directeur par un comité pédagogique départemental qui se réunit au moins deux fois par an. Le règlement de formation ainsi que la composition du comité pédagogique font l'objet de l'annexe n°8. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 16/90 2.G - HONNEURS ET RECOMPENSES Les conditions d'attribution de la médaille d'ancienneté sont les suivantes : - médaille d'argent : après vingt ans de service, - médaille de vermeil : après vingt-cinq ans de service au titulaire de la médaille d'argent, - médaille d’or : - pour les sapeurs-pompiers professionnels, après trente-cinq ans de service au titulaire de la médaille de vermeil ou ramené à 30 ans si l’agent part en retraite, - pour les sapeurs-pompiers volontaires, après trente ans de service au titulaire de la médaille de vermeil . Les conditions d'attribution de la médaille avec rosette pour services exceptionnels sont les suivantes : - médaille d'argent : peut être décernée à tout sapeur-pompier qui s'est particulièrement distingué dans l'exercice de ses fonctions, - médaille de vermeil : peut être décernée au titulaire de la médaille d'argent avec rosette depuis cinq ans au moins. Les conditions d'attribution de la médaille de courage et de dévouement sont les suivantes : - médaille de bronze : attribuée par le préfet sur proposition du directeur départemental pour le sapeur-pompier ayant exposé sa vie pour sauver une victime, - les médailles d'argent de 2ème classe et première classe et de vermeil sont attribuées par le préfet sur proposition du directeur pour un sapeur-pompier ayant déjà accompli plusieurs sauvetages ou ayant fait preuve d'un courage exceptionnel à l'occasion d'un sauvetage. Les conditions d'attribution de l’honorariat pour les sapeurs-pompiers professionnels sont conformes aux dispositions générales applicables aux fonctionnaires. Pour les sapeurspompiers volontaires, la condition est d'avoir accompli au moins vingt ans de service dans un centre de secours en ayant constamment fait preuve de zèle et de dévouement, les intéressés doivent en faire la demande six mois avant leur départ. L’honorariat confère le droit de porter dans les cérémonies publiques et dans les réunions du corps départemental l'uniforme du grade concerné. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 17/90 2.H - HYGIENE ET SECURITE 2.H.1 – CONSOMMATION D'ALCOOL L'introduction, la vente, la distribution et l’entreposage de boissons alcoolisées sur les différents lieux de travail des sapeurs-pompiers du corps départemental, sont strictement interdits hormis des exceptions mentionnées ci-après. La consommation de toute boisson alcoolisée pendant les horaires de service, quel que soit le lieu et l’heure est interdite. Toutefois, la consommation d'un quart de litre de vin ou bière ou cidre au moment des repas est autorisée. Les réunions amicales à l'occasion de certaines manifestations, événements peuvent donner lieu à consommation de boissons alcoolisées du deuxième groupe (boissons fermentées non distillées: telles que vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vins doux naturels), avec l'autorisation du chef de centre ou chef de service. 2.H.2 – Comportement anormal et alcoolémie Sauf preuve contraire, un comportement manifestement anormal est constaté lorsque des symptômes anormaux apparaissent, exemple : trouble de l'élocution, de l'équilibre, du comportement, odeur de l'haleine, excitation anormale, prostration. Afin de prévenir et de faire cesser une situation dangereuse, il est interdit de laisser accéder ou de maintenir dans son activité un agent au comportement manifestement anormal. Tout agent qui constate un tel état doit en référer au supérieur hiérarchique qui prendra les mesures qui s'imposent en liaison avec un médecin sapeur-pompier. Le chef de centre et le médecin concernés estimeront la suite à donner. Tout agent a la possibilité de contrôler son taux d’alcoolémie au moyen d'un appareil adapté à disposition du centre de secours. Le seuil de tolérance est celui défini par le code de la route. 2.H.3 – ACCIDENT EN SERVICE En cas d'accident corporel, le chef de centre transmettra au bureau du personnel, avec copie au groupement, un dossier comportant les pièces suivantes : - Une déclaration d'accident ou rapport, - Les certificats médicaux initial et suivants, - Le cas échéant une attestation de témoins. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 18/90 Tout accident survenant: - sur le trajet aller retour CS-domicile ou CS-lieu de travail et CS-SDIS, - en intervention, - au centre de secours lors d'une astreinte, ou d’une séance de formation, de sport, d’entretien des locaux - lors des compétitions sportives officielles : parcours sportif et cross, - lors de réunions de service sur convocation, - lors de missions commandées par le service, entraîne la déclaration d'accident en service commandé, il est remis au sapeur-pompier concerné les attestations de prise en charge nécessaires. Tous les cas d'accidents font l’objet d’une enquête administrative. Le bilan en est présenté annuellement au comité d’hygiène et de sécurité par le médecin de médecine professionnelle et préventive. Au vu du bilan, le comité d’hygiène et de sécurité demande, s’il le souhaite, des compléments d’information. Tout accident matériel lié à l'emploi des véhicules devra faire l'objet d'une déclaration par le conducteur visé par le chef agrès et le chef de centre. Cette déclaration accompagnée obligatoirement du constat amiable, sera transmise immédiatement à la cellule contentieux assurance de la direction. 2.H.4 – HARCELEMENT MORAL Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Aucune mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la formation, la discipline, la promotion l’affectation et la mutation ne peut être prise à l’égard d’un fonctionnaire en prenant en considération : 1° Le fait qu’il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visé au premier alinéa ; 2° Le fait qu’il ait exercé un recours auprès d’un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice visant à faire cesser ces agissements ; 3° Ou bien le fait qu’il ait témoigné de tels agissements ou qu’il les ait relatés. Est passible d’une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé aux agissements définis ci-dessus Octobre 2002 Règlement intérieur Page 19/90 Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de droit public. Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. 2.I – UTISATION DE LOGICIELS INFORMATIQUES L’utilisation de logiciels informatiques est soumise à l’obtention de licences d’utilisation accordées par les fournisseurs. Les utilisateurs, sauf autorisation expresse du concepteur, ne disposent pas du droit de les reproduire. L’utilisation des logiciels sur le réseau ou les machines indépendantes se fera dans le respect des termes de la licence d’utilisation. Les agents apprenant toute utilisation illicite de logiciels au sein du SDIS sont tenus de le signaler à leur chef d’unité ou de service. Selon le code de la propriété intellectuelle, les personnes impliquées dans la reproduction ou l’utilisation illicite de logiciels s’exposent à des sanctions disciplinaires, poursuites judiciaires pouvant entraîner des amendes voire des peines de prison. 2.J – CEREMONIES OFFICIELLES ET DEPLACEMENTS HORS DEPARTEMENT La participation à des cérémonies officielles est organisée par le chef du centre de secours, le commandant de groupement, le directeur départemental ou la personne désignée par lui. Le règlement protocolaire est défini par le bureau opérations. La participation à d’autres cérémonies est assurée par des personnes volontaires après accord de la hiérarchie. Les déplacements en-dehors du département font l'objet d’un ordre de mission signé par le directeur départemental et mentionnant la date et le lieu du déplacement, le type de véhicule utilisé et l'identité des personnes concernées. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 20/90 2.K – REPRESENTATIVITE DU PERSONNEL Les sapeurs-pompiers sont représentés, selon des modalités propres à chaque instance et définies par textes réglementaires, dans les diverses instances paritaires suivantes : - sapeurs-pompiers professionnels et volontaires : * conseil d’administration, * commission administrative et technique qui émet un avis sur les questions relatives à l’organisation opérationnelle et technique. - sapeurs-pompiers professionnels : * comité technique paritaire spécifique aux SPP qui émet un avis sur l’organisation et le fonctionnement du service : règlements, régime de travail, créations et transformations d’emploi, etc. * commission administrative paritaire catégorie C qui émet un avis sur toutes les décisions individuelles relatives à la carrière : notation, avancement, détachement, disponibilité. * comité d’hygiène et de sécurité qui statue sur les dispositions relatives à l’hygiène et la sécurité du travail, sur l’analyse des risques professionnels, les actions de prévention, campagnes d’information, etc. - sapeurs-pompiers volontaires : *comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires, compétent pour donner un avis sur toutes les questions relatives aux sapeurs-pompiers volontaires à l’exception de la discipline. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 21/90 3 - DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS 3. A – DEROULEMENT DE CARRIERE - FORMATION 3.A.1 – AVANCEMENT Il comprend l’avancement d’échelon et l’avancement de grade : - Avancement d’échelon : Il est fonction de l’ancienneté et de la valeur professionnelle. Il peut être accordé à l’ancienneté minimale si la valeur professionnelle de l’agent le justifie. L’avancement à l’ancienneté maximale est accordé de plein droit. - Avancement de grade: L’avancement de grade se fait au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement établi après avis de la commission administrative paritaire compétente: * au grade de sapeur de première classe : un an de services effectifs, *au grade de caporal : deux ans de services effectifs et les unités de valeur correspondantes, * au grade de sergent: cinq ans de services effectifs et les unités de valeur correspondantes et sous réserve du nombre de places déterminées en fonction de quotas, (des mesures dérogatoires sont mises en place jusqu’au 31/12/2007) *au grade d’adjudant: six ans de services effectifs et les unités de valeur correspondantes et sous réserve du nombre de places déterminées en fonction de quotas, (des mesures dérogatoires sont mises en place jusqu’au 31/12/2007) * aux grades d’officier: selon conditions statutaires et critères d'ancienneté, d'âge, de notation et d'appréciation hiérarchique. La notation est établie annuellement selon des critères précisés par note. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 22/90 3.A.2 – mobilité Les postes vacants font l'objet d'une information affichée par note. Les agents désirant être mutés transmettent leur demande par voie hiérarchique. Le choix est arrêté par le président du conseil d'administration. En cas de changement d’affectation, un délai de réalisation compatible avec l’année scolaire peut-être accordé. Dans l'hypothèse d’un changement de cadre d'emploi (A,B,C), le sapeur-pompier est tenu, sauf impossibilité absolue, et avec des mesures dérogatoires jusqu’au 31/12/2002 à un changement d'affectation au sein du corps départemental. 3.A.3 – FORMATION La formation des sapeurs-pompiers professionnels comprend deux axes essentiels: - un plan de formation, proposé par le comité pédagogique, objet du paragraphe 2F - Une formation continue dont le programme est établi annuellement par le chef de centre en fonction des risques du secteur, des matériels affectés et des emplois tenus par les sapeurs-pompiers. Ces séances peuvent se dérouler également à l'extérieur du centre de secours. Les reconnaissances de secteur, les participations aux exercices des plans d'urgence sont considérées comme temps de formation. 3.B – REGIME ET ORGANISATION DU TRAVAIL 3.B1 – REGIMES DE TRAVAIL Il est défini six régimes de travail : - Le régime 24h/48h applicable aux CODIS, chefs de salle CTA, CS professionnels ainsi qu’à la plupart des CS mixtes, dans lesquels le service d'intervention est assuré par trois équipes qui effectuent 24 heures de garde suivi de 48 heures de repos toute l'année. - Le régime des stationnaires des CS assimilé à une fonction opérationnelle du CS pouvant faire l’objet d’une interruption de temps de travail effectif. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 23/90 - Les régimes des opérateurs des Centres de traitement de l’alerte dans lesquels le rythme de travail est basé sur des périodes maximales de 10 heures de travail effectif. - Le régime opérationnel à la semaine (35h) applicable à certains CS mixtes dans lesquels l’activité opérationnelle et la complémentarité des sapeurs-pompiers volontaires, davantage libres les heures et jours non ouvrables, permet cette organisation. - Le régime de permanence départementale applicable aux sapeurs-pompiers effectuant une garde départementale hebdomadaire :35h et garde départementale de 7 jours. - Le régime administratif (35h) pour les sapeurs-pompiers travaillant dans les services. Les lieux et rythmes d'application de ces régimes font l'objet de l'annexe 9 Particularités pour l’ensemble des régimes opérationnels : s'agissant de l’exercice de missions de sécurité, les particularités suivantes s’appliquent : - Un effectif moyen, propre à chaque centre de secours est défini par emploi. Il revient au chef de centre d’organiser la gestion de l’effectif en termes d’absences pour formation, congés, autorisations d’absence pour respecter cet effectif. En cas d’impossibilité, il en réfère à sa hiérarchie, - en cas d'impossibilité de prendre normalement son service, l’agent est dans l'obligation de prévenir le chef de garde ou de salle avant la prise de garde. En cas de maladie, il devra rappeler le service dans la journée afin d'indiquer la durée du congé maladie et transmettra la feuille de maladie au service dans les quarante-huit heures, - lorsque la situation l'exige, il pourra être fait appel, à titre exceptionnel, à du personnel qui se trouve en récupération, de repos, et en dernier ressort en congé. La procédure de rappel est à l’initiative du responsable direct de la structure concernée (chef de centre, commandant de groupement, chef bureau opération) après autorisation hiérarchique, - le remplacement d'un agent par un autre peut être autorisé par le chef de la structure concernée. L’administration n'enregistre pas les décomptes de temps de travail induits par les remplacements. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 24/90 3. B2 – PROGRAMME JOURNALIER L’organisation de la journée de travail s’établit comme suit, pour les jours ouvrables : • 07h00 : Prise de garde et relève des personnels, Contrôle des effectifs et passation de consignes (cette période intègre le temps d’habillage). • 07h15 : Rassemblement en tenue de travail, appel des personnels et vérification des véhicules, agrès et matériels opérationnels. • 07h45 : Interruption de travail effectif. • 08h00 : Entraînement physique. • 09h15 : Interruption du travail effectif. • 09h45 : Entretien des locaux et véhicules. • 10h15 : Maintien des acquis professionnels, manœuvres de la garde, et/ou reconnaissance de secteur. • 12h00 : Repas. • 12h45 : Interruption du travail effectif. • 14h00 : Rassemblement, Formation continue et/ou travaux dans les différents services du centre de secours. • 17h00 : Interruption de travail effectif. Fin de la journée 8 h de travail Pour les exercices réalisés en dehors des heures indiquées ci-dessus, le temps passé en manœuvre sera déduit de l’emploi du temps journalier. En l’absence de dispositions particulières, l’organisation de la journée de travail, pour les jours non ouvrables, s’établit comme suit : • 07h00 : Prise de garde et relève des personnels contrôle des effectifs et passation de consignes (cette période intègre le temps d’habillage). • 09h00 : Rassemblement en tenue de travail, appel des personnels et vérification des véhicules, agrès et matériels opérationnels. • 09h30 : Entretien des locaux et véhicules. • 10h00 : Interruption de travail effectif. 3.B.3 – RECUPERATIONS Les modalités de récupération pour temps de travail supplémentaires dans le cadre des activités de formation sont précisées dans l'annexe n° 8. S'agissant du temps de travail supplémentaire effectués sur intervention, la récupération se fait par une comptabilisation heure pour heure, tenue par le chef de centre de secours. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 25/90 Dans le cadre des colonnes de renfort à l'extérieur du département, il n'y a pas de récupération mais indemnisation forfaitaire, lorsque la réglementation le permet, calculée en IHTS à concurrence de 16,16 heures indemnisées pour 24 heures d'absence. 3.C – EXERCICE DU DROIT DE GREVE À l'occasion des mouvements sociaux, un service minimum est mis en place en application d’un arrêté préfectoral. Les taches à accomplir par les sapeurs-pompiers font l’objet de l’annexe 10. La désignation des personnels tenus d’assurer le service minimum s’effectue à la prise de garde après qu’ils se soient déclarés grévistes ou non grévistes. Ceci implique que les personnels dont l’intention est de suivre un mouvement de grève ont à se présenter à la prise de garde. Les personnels grévistes et non désignés pour assurer le service minimum se verront appliquer une retenue sur salaire. 3.D – DISCIPLINE Toute faute commise par un fonctionnaire dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. Le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie du pouvoir de nomination. Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes. Le premier groupe comporte l'avertissement, le blâme, l'exclusion temporaire des fonctions pour une durée maximale de trois jours. Les sanctions des deuxième, troisième et quatrième groupes ne peuvent être prononcées sans consultation préalable du conseil de discipline. Le fonctionnaire qui a fait l'objet d'une sanction disciplinaire dispose de deux types de recours pour contester la décision. - recours administratif auprès du conseil de discipline régional ou national de recours. - recours contentieux devant le tribunal administratif. 3. E – ACTIVITE DE SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE L’activité de sapeur-pompier volontaire peut s'exercer pour les sapeurs-pompiers professionnels selon les mêmes conditions applicables aux sapeurs-pompiers volontaires et dans le respect des textes réglementaires en vigueur. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 26/90 4 - DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES Le sapeur-pompier volontaire ne peut être engagé opérationnellement que s'il détient les unités de valeur correspondant à la nature de l'opération : module secours à personne, module incendie, module protection des biens et de l’environnement. 4.A – DEROULEMENT DE CARRIERE - FORMATION 4.A.1 – ENGAGEMENT – REENGAGEMENT ENGAGEMENT Les engagements des sapeurs-pompiers volontaires ont lieu semestriellement selon les conditions statutaires. La résidence du sapeur-pompier volontaire doit être située dans la commune siège du centre de secours ou dans une commune avoisinante permettant à l'intéressé de répondre à l'appel dans un délai de cinq minutes. Toute candidature fait l’objet de la remise d’un dossier au postulant par le chef de centre. Le dossier d'engagement, constitué auprès du chef de centre de secours concerné, comprend obligatoirement l’avis du maire et l'avis motivé du chef de centre qui doit recueillir tous les éléments susceptibles d’apprécier la qualité de la candidature. Les dossiers d'engagement sont transmis par voie hiérarchique à la direction, bureau du personnel, puis présentés pour avis au comité consultatif départemental des sapeurspompiers volontaires qui se réunit trois fois par an ( 1er, 2ème et 4ème trimestres). L’engagement, souscrit pour 5 ans, fait l’objet d’un arrêté du président du conseil d'administration. Les sapeurs-pompiers recrutés ne sont pas habilités à assurer des missions opérationnelles tant que leur formation n’est pas validée. Ils peuvent bénéficier d’un suivi de tutorat pour participer aux actions du CS à l’exception des opérations. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 27/90 REENGAGEMENT Le réengagement est automatique par tacite reconduction sous réserve d’aptitude. Cependant, si le comportement de l’intéressé est jugé incompatible avec les fonctions de sapeur-pompier volontaire, il revient à l’administration de lui notifier son intention de ne pas le réengager, six mois au moins avant la fin de la période quinquennale d’engagement. Le réengagement, également souscrit pour cinq ans, fait l’objet d’un arrêté du président du conseil d'administration. 4.A.2 – AVANCEMENT - RADIATION AVANCEMENT - Titularisation Tout sapeur-pompier volontaire nouvellement engagé est tenu de suivre une formation initiale d'application, composée de plusieurs modules, organisée sur une période comprise entre 2 et 3 ans. La titularisation intervient à l’issue d’un stage probatoire d’un an. A l'issue de la première année et sur proposition du chef de centre, il est titularisé ou radié pour insuffisance. En cas d’absence de longue durée liée à des contraintes imprévisibles et incontournables telles que maladie par exemple, la durée de la période probatoire est rallongée d’une durée équivalente au temps d’abscence. - Sapeur de 1er classe La nomination intervient après un an d’ancienneté minimum et après avoir terminé la formation initiale d’application - Caporal Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, deux possibilités de nomination : - par obtention des unités de valeur nécessaires à l’emploi de chef d’équipe avec une ancienneté de 3 ans en qualité de sapeur, - après une ancienneté de 10 ans de sapeur, - Sergent et adjudant Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, la nomination intervient sous réserve des conditions cumulatives suivantes : . ancienneté de 3 ans dans le grade de caporal pour les sergents et de 2 ans dans le grade de sergent pour les adjudants, . obtenir les unités de valeur nécessaires à l’emploi de chef d’agrès pour les sergents ou de groupe pour les adjudants, . respect du quota réglementaire de l’effectif calculé au sein du centre de secours ( 25% maximum de l’effectif, hors SSSM, avec au plus autant d’adjudants que de sergents). Octobre 2002 Règlement intérieur Page 28/90 - Officier Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, la nomination intervient sous réserve des conditions cumulatives suivantes: . réussite à l’examen national pour les grades de lieutenant et capitaine, . respect du quota réglementaire appliqué à l’emploi tenu au sein de la structure d’affectation (15% maximum de l’effectif, hors SSSM, en respect des limites du paragraphe 4.B.1/Encadrement) . RADIATION La radiation des contrôles peut-être prononcée lorsque: - la limite d'âge est atteinte, - une inaptitude médicale ou physique définitive est prononcée, - l'engagement n'est pas renouvelé, - l'intéressé résilie son contrat, - une mesure disciplinaire le prévoit ou suite à la perte des droits civiques, - l'intéressé n'a pas atteint les contraintes fixées en matière de formation ou d’astreintes. 4.A.3 – FORMATION La formation des sapeurs-pompiers volontaires comprend deux axes essentiels: - un plan de formation, proposé par le comité pédagogique, objet du paragraphe 2F, La signature d'une convention relative à la disponibilité du sapeur-pompier volontaire pendant son temps de travail, signée entre le SDIS et son employeur, est possible. Dans ce cas, l'employeur pourra être subrogé dans les droits du sapeur-pompier volontaire à percevoir ses vacations. La subrogation est possible sous réserve que le sapeur-pompier volontaire se rende en formation sur son temps de travail et que sa rémunération et les avantages afférents soient maintenus. - Une formation continue à raison d’une manœuvre hebdomadaire pour l’équipe de garde et d’une manœuvre mensuelle pour l’ensemble du centre de secours. Le programme est établi annuellement par le chef de centre et validé par le commandant de compagnie. A cette occasion , des manœuvres inter-centres bimestrielles sont organisées au sein de la compagnie. Tout sapeur-pompier volontaire est tenu de participer à la formation continue et à l’entretien physique organisés au sein du centre,: . 16 heures par mois dans les CS mixtes et Luchon ( 4h de sport, 4h de reconnaissance de secteur, 8h d’instruction théorique et pratique, . 8 heures dans les autres CS volontaires. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 29/90 Tout sapeur-pompier volontaire, qui sans motif valable, est présent à moins de 36 h pour les CS mixtes et Luchon et moins de 18 heures pour les autres CS, calculés sur une période de six mois, se voit dans un premier temps rappelé à l’ordre par écrit puis, s’il n’y a pas d’amélioration est considéré comme démissionnaire d’office. 4.B – ORGANISATION DU TRAVAIL 4.B.1 – RYTHMES DES ASTREINTES ET GARDES – EFFECTIF - ENCADREMENT ASTREINTES L’astreinte hebdomadaire est applicable dans tous les CS volontaires, avec prise d’astreinte au centre de secours. GARDES Dans les CS mixtes, les périodes de garde des SPV sont organisées par le chef de centre, avec un contrôle mensuel réalisé par le commandant de groupement selon les modalités adoptées par la CASDIS du 28/02/1995: - ne pas dépasser, annuellement au sein du CS, 1900 séquences de garde de 12 heures, - les gardes correspondent aux pointes d’activité opérationnelles, aux nécessités des besoins de formation ainsi qu’à la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires, - un sapeur-pompier volontaire n’effectue pas plus d’une séquence de garde de 12 heures d’affilée, - l’effectif des sapeurs-pompiers volontaires ne dépasse pas, à l’approximation prés, 20% de l’effectif des sapeurs-pompiers professionnels de garde au centre, - le remplacement d’un sapeur-pompier professionnel par un sapeur-pompier volontaire, et inversement, n’est pas possible. EFFECTIF - L’effectif dans les centres volontaires doit permettre l’élaboration d’astreintes de 7 hommes (hors SSSM) du CS. Le potentiel opérationnel correspond à l’engagement d’un FPT ou VSAB+VSR avec un téléphoniste au CS. - L’effectif dans les centres de Cazères, Luchon et Revel doit permettre l’élaboration de gardes de 10 hommes (hors SSSM) du CS. Le potentiel opérationnel correspond à l’engagement d’un FPT+EPS ou 2 VSAB+VSR avec un téléphoniste au CS. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 30/90 S'agissant de l’exercice de mission de sécurité, les particularités suivantes s’appliquent : - l’effectif ci-dessus doit être respecté. Le chef de centre est responsable d’en organiser la gestion selon les disponibilités et absences, en veillant à ce que ne surviennent pas des absences massives et simultanées. En cas de difficultés, il en réfère à sa hiérarchie, - en cas d'impossibilité d’assurer normalement son astreinte ou sa garde, le sapeurpompier volontaire est dans l'obligation de trouver un remplaçant et de prévenir le chef de groupe ou chef de centre avant la prise d’astreinte. En cas d’urgence ou d’incident imprévisible de dernière minute il doit également l’en avertir. Par ailleurs, il devra lui préciser dans la durée prévisible d’absence. ENCADREMENT Dans les centres de secours de sapeurs-pompiers volontaires, l'encadrement est assuré par un chef de centre assisté de deux adjoints. Ces trois postes sont, dans la mesure du possible, tenus par des officiers. Lorsque le centre est siège de compagnie, le nombre d'adjoints du chef de centre SPV peut-être de trois. Si le chef de centre est SPP, les dispositions relatives aux missions des officiers sapeurs-pompiers volontaires dans les corps mixtes, objet des décisions de la CASDIS du 28/02/1995, s’appliquent. 4.B.2 – ALERTE Le personnel d’astreinte est alerté par appel sélectif individuel. La programmation correspondante est assurée par le chef de garde sous la responsabilité du chef de centre suivant la disponibilité du personnel. Au minimum, deux niveaux de déclenchement de l'alerte sont prévus : - le déclenchement de l'équipe d’astreinte, - le déclenchement général, en complément, d’autres niveaux individualisés ou de groupes restreints peuvent être mis en œuvre afin d’affiner le déclenchement au besoin. En cas de difficultés pour obtenir les effectifs d’astreinte et en cas de renfort nécessaire, l'appel général est déclenché. Pendant les heures ouvrables, l’ensemble des sapeurs-pompiers répond à l'alerte en fonction de leur disponibilité. En dehors des heures ouvrables, de 21h à 6h et les samedis et dimanches et jours fériés, les sapeurs-pompiers d’astreinte ont l'obligation de répondre à l'alerte. Le déclenchement de la sirène n'est autorisé qu'en cas de mauvais fonctionnement ou inefficacité passagère du système d'alerte individuel. Un essai de la sirène est effectué à l'occasion de la manoeuvre mensuelle collective, avec déclenchement depuis le CTA. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 31/90 4.B.3 – VACATIONS - VETERANCE VACATIONS Les interventions sont indemnisées sous forme de vacations horaires en fonction des textes en vigueur. L’état des vacations, conforme aux documents fournis par la direction, est contrôlé par le chef de centre, qui par sa signature en atteste l’exactitude. Il doit veiller à ce que les indemnisations ne soit pas concentrées sur un petit nombre de sapeurs-pompiers volontaires et à ce que les états soient transmis dans les meilleurs délais. Les états sont transmis au groupement pour validation puis à la direction pour paiement. Le paiement des vacations est effectué par virement directement sur un compte bancaire indiqué par le sapeur-pompier volontaire. Les taux de vacation applicables font l’objet d’une décision du conseil d’administration objet de l’annexe n° 11 VETERANCE Tout sapeur-pompier volontaire qui a accompli au moins vingt ans de service sans avoir cessé son activité, ou 15 ans interrompus pour raison de santé, perçoit une allocation de vétérance à la limite d’âge. Le versement de l’allocation sera réalisé à terme échu, moyennant la production sur l’honneur d'une attestation de vie. L’allocation comprend une part fixe et une part variable. 4.B.4 – DISCIPLINE Les dispositions relatives à la discipline des sapeurs-pompiers volontaires sont prévues par les articles 29 à 37, 56 et 57 du décret 99-1039 du 10 décembre 1999 et les arrêtés du 6 Mai 2000 relatifs à la commission nationale de changement de grade et au conseil de discipline départemental. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 32/90 Les sanctions pouvant être prononcées à l’encontre d’un sapeur-pompier volontaire sont : - Par le chef du corps départemental, sur proposition du chef de centre, l’avertissement ou le blâme, - Par l’autorité territoriale d’emploi et après un entretien préalable avec l’intéressé et sans avis du conseil de discipline départemental, l’exclusion temporaire pour un mois maximum. - Par l’autorité territoriale d’emploi et après avis du conseil de discipline départemental l’exclusion temporaire pour 6 mois maximum, la rétrogradation, la résiliation de l’engagement. - Elle peut également suspendre sans excéder 4 mois à titre conservatoire, pour faute grave, dans l’attente de l’obtention de l’avis du conseil de discipline départemental et de la décision définitive. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 33/90 annexe n° 1 DOCUMENTS A TENIR AU CENTRE DE SECOURS - main courante des interventions - Plan de rappel du personnel - Organigramme du centre - Liste des équipes de garde ou d’astreinte - Listes annuelles nominatives d’emploi et de spécialité - Effectif réel quotidien de garde ou d’astreinte - Etats annuels d’aptitude médicale et physique - Visites de reconnaissance des bâtiments, voies de circulation, contrôle points d’eau - Inventaire des matériels et petits matériels affectés au centre (y compris pharmacie) - Planning et résultats des vérifications et essais du matériel - Planning des désinfections des VSAB - Programmes et participations aux manœuvres d'entraînement - Programmes et participations aux entraînements physiques et sportifs - État nominatif de formation des sapeurs-pompiers du centre - Calendrier prévisionnel du suivi de l’aptitude médicale - État des réunions organisées au centre de secours - Récapitulatif des notes internes au centre de secours - Règlements opérationnel et intérieur du corps départemental - Recueil des instructions permanentes et notes de service - Carnets de route des véhicules - Décharges signées de refus de soins ou d’hospitalisation - Double des fiches médico-secouristes Octobre 2002 Règlement intérieur Page 34/90 annexe n° 2 LES SERVICES Les services sont regroupés à la direction et peuvent disposer d’antennes dans les groupements ainsi que dans certains centres de secours. Les services se répartissent en services à activités opérationnelles, administratives ou techniques ou à activité communes. Une cellule direction est en charge de la gestion du conseil d’administration, de l’organisation des élections, des relations particulières avec les élus, les syndicats et des affaires réservées du directeur. Trois groupements territoriaux subdivisés en compagnies regroupent et coordonnent l'activité des centres de secours. Services opérationnels Le bureau opérations: en charge - des plans de secours, études opérationnelles, exercices départementaux, - du suivi de la mise en œuvre opérationnelle, de la permanence départementale, - des relations opérationnelles extérieures, des analyses statistiques, des mises à jour de fichiers départementaux. - suivi des services de sécurité, des manifestations diverses, des actions de prévention et d'éducation extérieures, en liaison avec les groupements. - du fonctionnement du Codis, notamment par la coordination des réseaux et des moyens, l'élaboration des renseignements, l’information des autorités. Cellule des risques naturels et technologiques: en charge - de l'élaboration et l'actualisation des plans de secours, des consignes opérationnelles spécialisées, des conventions d'assistance avec les partenaires spécialisés. - de la formation des sapeurs-pompiers et de l'organisation des exercices annuels POI PPI - du suivi du SDACR et des actions de conseil technique dans ce domaine. Le bureau prévision : en charge - de l'organisation de la prévision au niveau départemental - participer à l'élaboration de plans répertoriés des établissements importants - de la mise à jour des fichiers départementaux - de la formation en matière prévisionnelle et topographique. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 35/90 Les services administratifs et techniques Bureau des affaires financières, en charge : - de la préparation et de la gestion du budget - de l’engagement et mandatement des dépenses, du suivi des emprunts et marchés - du recouvrement des recettes Bureau de la gestion du personnel, en charge: - de la gestion des carrières - de la gestion de la paye - du suivi social - de la gestion des contrats d'assurance et du contentieux - de la gestion du CCDSPV, des CAP et de la commission d’aptitude médicale Bureau du matériel, en charge: - de l’achat, de la gestion et réparation des engins et matériels - de la gestion des carburants - de la préparation des cahiers des clauses techniques et des consultations correspondantes - du suivi des marchés publics correspondants, de la réception et de la réforme des matériels - de la participation aux groupes de travail - de l’organisation de la permanence mécanique- Bureau du Casernement et de l'habillement, en charge: - de l'élaboration et de la gestion des budgets habillement et Casernement - la programmation des travaux et des projets de construction - du suivi du nettoyage et de l'entretien des locaux Bureau de l'administration générale, en charge : - de la gestion des marchés publics - de la gestion des organismes paritaires: CTP – CHS et de l'observatoire départemental des sapeurs-pompiers volontaires - de la communication interne - de la gestion de la restauration de la direction - de l'organisation des cérémonies Bureau prévention, en charge : - des études et visites des ERP relevant de la sous commission départementale, des études des demandes de dérogation - de la participation aux jurys d'examens spécialisés, ainsi qu'aux séances de formation relatives à ce domaine - des conseils internes et externes - de la participation à des groupes de travail. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 36/90 Services administratifs et opérationnels Bureau de la formation, en charge : - de la mise en oeuvre des plans de formation dans le respect du schéma départemental de formation - de l'organisation des stages et des concours - de l’organisation d'actions de formation - du suivi du comité pédagogique Cellule informatique et transmission, en charge: - de l'étude et de la maintenance des réseaux radioélectriques, téléphoniques et informatiques - de l'équipement bureautique - de la mise à jour et du bon emploi des ordres de base des transmissions - de l'entretien des appareils de transmission et de déclenchement de l'alerte. - service de santé et de secours médical, en charge: - de la médicalisation des secours aux personnes - du suivi médical des sapeurs-pompiers - de la gestion des produits pharmaceutiques et des déchets médicaux - de l'assistance vétérinaire en cours d'opérations et du suivi des équipes cynophiles Octobre 2002 Règlement intérieur Page 37/90 PREFET PRESIDENT du CONSEIL D'ADMINISTRATION CONSEIL D'ADMINISTRATION DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DU SERVICE D'INCENDIE ET DE SECOURS CHEF DU CORPS DEPARTEMENTAL Opérations - Codis Administration Générale Cellule Direction Risques Naturels & Technologiques B1 Bureau Personnels B2 Finances Prévision Formation SP Transmissions Informatique OPS Service Santé OPS Chef d'Etat Major Adjoint Chef de Corps Formation Personnels Adm & Tech B3 B3 Casernement Habillement B4 B Groupement Nord Groupement Sud Groupement Centre B4 Materiel Atelier Trans. Inform. ADM Cie TOULOUSE Cie REVEL Cie MURET Cie CAZERES Cie St GAUDENS Cie de LUCHON B5 Prévention Service Santé ADM CSP TLSE LOUGNON CS REVEL CS MURET CS CAZERES CS St GAUDENS CS LUCHON CSP TLSE VION CS CARAMAN CS AUTERIVE CS CARBONNE CS AURIGNAC CS ASPET CS COLOMIERS CS VILLEFRANCHE CS RIEUMES CS LE FOUSSERET CS St MARTORY CS St BEAT CS RAMONVILLE CS St LYS CS MONTESQUIEU CS ISLE/DODON CPI BOUTX LE M. CS ROUFFIAC CS CINTEGABELLE CS RIEUX VOLV. CS MONTREJEAU CS CADOURS CS BOULOGNE /G CS FRONTON CS SALIES/SALAT CS GRENADE CS St JORY CS VERFEIL CS VILLEMUR Octobre 2002 B6 Règlement intérieur Page 38/90 annexe n° 3 Contrôle des matériels et équipements des centres de secours Les chefs de centres organisent et sont garants des contrôles, ils s’assurent notamment que les opérations d’entretien courant (vidange, graissage, contrôle des niveaux et pression) sont bien effectués dans les délais prévus. Ils transmettent mensuellement au bureau du matériel un compte-rendu de suivi des pleins des carburants associés au kilométrage et au nombre d’heures de fonctionnement. Contrôles des véhicules - Chaque véhicule, y compris tracté, doit posséder une fiche d’inventaire du matériel précisant son emplacement. A chaque changement de garde, vérification immédiate par l’équipage sous la responsabilité du chef d’agrès, des véhicules de premier départ : VSAB, VSR, Fourgon (ou similaire), échelle, VID et des CCF. La vérification comprend la présence et l’état du matériel, le contrôle des niveaux, l’essai moteur ainsi que des organes de signalisation optiques du véhicule. Une fois par semaine, vérification et essais des autres engins. Les essais comprennent la vérification ci-dessus avec essais moteurs et mises en œuvre des organes associés, et essais radio. Mensuellement, les véhicules doivent faire l’objet d’une sortie routière d’au moins 10 kms, que ce soit dans le cadre opérationnel ou d’essai ainsi que d’une mise en aspiration pour les pompes. Les procédures à appliquer pour la désinfection des VSAB, le traitement des anomalies de vérification ou d’essais sont celles édictées par la pharmacie ou le service du matériel. Contrôle des transmissions A chaque changement de garde, les essais de transmission de l’alerte sont effectués . Au moins hebdomadairement tous les postes radio doivent être utilisés ou testés . Mensuellement, pour les centres dotés de sirène, un essai de déclenchement depuis le CTA. Contrôle des autres matériels Mensuellement les autres matériels susceptibles d’être utilisés en intervention font l’objet d’une vérification . Annuellement les tuyaux de 70 et 110mm embarqués ou en dépôt font l’objet d’une mise en pression à 15 b . Octobre 2002 Règlement intérieur Page 39/90 annexe n° 4 COMMISSION LOGEMENT MODALITES D'ATTRIBUTION DES LOGEMENTS REGLEMENT D'OCCUPATION DES LOGEMENTS EN CASERNE Composition de la commission logement : Pour les SPP - Le président de la commission logement - Un représentant du conseil d'administration (deux suppléants) - Le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant - Le chef du service casernement ou son représentant - Les SPP membres titulaires du comité technique paritaire ou leurs suppléants - peut y assister le commandant du groupement nord ou son représentant Pour les SPV - deux élus du Conseil d’Administration - le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant - le chef du service casernement ou son représentant - quatre représentants SPV élus au CA ou CCDSPV ou leurs suppléants. Modalités d'attribution d’un logement de fonction 1 - Nombre d’enfants à charge : - jusqu’à l’âge de 8 ans - au-delà, jusqu’à 18 ans - 10 pts par enfant - 15 pts par enfant 2 - Enfants de sexe différent dont un de plus de 8 ans - Majoration de 10 pts 3 - Agent occupant depuis + de 5 ans un appartement mal situé (sur la cour à Lougnon, 1er étage à Vion), ou un F1 - F2 - «F2 amélioré» - Majoration de 10 pts 4 - Ancienneté au Corps (Corps communal de Toulouse et Corps départemental de la Haute-Garonne) - Jusqu’à 10 ans : 1 pt par année effectuée. - Au-delà : 0,5 pt par an sans limitation Octobre 2002 Règlement intérieur Page 40/90 - Pénalité de 5 pts 5 - Personnel non opérationnel 6 - Changement demandé pour un appartement de même type et se trouvant dans le même Centre (sauf pour les appartements mal situés) - Pénalités de 10 pts 7 - Changement sans modification de situation familiale et lorsque la dernière affectation remonte à moins de 2 ans - Pénalité de 10 pts 8 - Enfant ne vivant pas au foyer - Prise en charge sur le plan financier (extrait de jugement) : - jusqu’à l’âge de 8 ans - Pénalité 5 pts par enfant - au-delà et jusqu’à 18 ans - Pénal. 7,5 pts par enfant 9- Sapeur-pompiers ayant bénéficié antérieurement d’un logement de - 6 prem. mois : Pénal. 10 pts fonction et souhaitant une nouvelle attribution dans un délai inférieur à 18 mois - 12 mois suivants Pénal. 5 pts N.B. : - Les enfants handicapés seront pris en compte tant qu’ils seront à charge et quel que soit leur âge. * En cas d’égalité de points, critères pris en considération : 1) non logé 3) sexe des enfants 5) ancienneté. • • • • • • • 2) agent travaillant dans le C.S. 4) âge des enfants (avantage aux + âgés) Le sapeur-pompier titulaire a priorité sur le stagiaire pour l’attribution d’un logement sauf si le nombre de points indique un résultat négatif. En cas de concurrence, le sapeur-pompier affecté dans le C.S. a priorité pour l’attribution du logement. Tout changement de logement ne pourra être effectif avant un délai d’un an. Tout agent refusant un logement ne pourra bénéficier d’une nouvelle attribution avant 2 ans sauf cas de force majeure. * En cas d’égalité de points entre sapeurs-pompiers stagiaires, le classement de la FIA sera pris en compte pour les départager. * Priorité attribuée aux sapeur-pompiers libérant un T4 ou un T5 en vue d’obtenir un T3. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 41/90 Règlement d'occupation des logements en caserne OBLIGATIONS DES RESIDENTS CONCERNANT L’HABITATION LES PARTIES COMMUNES ET LES ABORDS I - OCCUPATION DU LOGEMENT I - 1. Pour l’habitation des personnes : Le sapeur-pompier Sapeur-Pompier titulaire du logement de fonction doit occuper obligatoirement son logement pour son utilisation personnelle et celle de sa famille. Toute modification de la composition de la famille (mariage, concubinage, divorce, séparation, décès, naissance d’enfants) devra faire l’objet d’une déclaration écrite adressée au Chef de Corps (voie hiérarchique) par le résident au moyen des imprimés spécifiques en usage au Corps Départemental. L’accueil de parents âgés ne pouvant vivre seuls devra faire l’objet d’une autorisation du Chef de Corps donnée après demande écrite du postulant. Il est formellement interdit de céder, donner ou prêter à des tiers, sous-louer en tout ou partie, meublé ou non meublé, les lieux mis à disposition ou même d’y héberger des personnes non mentionnées dans l’engagement d’occupation. En outre, tout agent disposant d’un logement T4 ou T5 et n’ayant plus d’enfant vivant au foyer se verra dans l’obligation de libérer cet appartement dans l’année en cours. En échange, il aura priorité absolue pour l’attribution d’un appartement T3 remis à neuf. I - 2. Pour les animaux : Les animaux domestiques ne sont tolérés dans les logements que dans la mesure où ils ne troublent pas la sécurité, la salubrité ou la tranquillité du voisinage. Les résidents demeurent responsables des agissements de leurs animaux. Il est formellement interdit d’élever des animaux dans les garages, les caves, les locaux communs, les locaux du Centre de Secours. I - 3. Pour des activités : Il ne pourra être exercé dans les lieux aucun commerce, industrie ou métier artisanal même saisonnier, ni même d’y fixer le siège purement nominal d’une entreprise inscrite au registre du commerce ou des métiers. De même, aucune profession libérale, de quelque nature qu’elle soit, ne pourra être exercée dans un logement de fonction. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 42/90 II - CONSERVATION DE L’ETAT DU LOGEMENT II - 1. Etat des lieux : Les résidents qui quittent leur logement de fonction devront signaler la date exacte de leur départ à l’Administration par écrit et par voie hiérarchique au moins 45 Jours à l’avance. L’occupant ne doit déménager qu’après avoir satisfait à toutes les obligations de son engagement d’occupation. Il doit remettre les clefs du logement au Service Casernement. La position de non logé sera effective à compter de la date de l’état des lieux de sortie. Un état des lieux de sortie est dressé contradictoirement par le Service Casernement en présence d’un représentant du personnel et de l’ancien occupant. Cet état des lieux fait apparaître les travaux nécessaires à la remise à disposition du logement en bon état de réparation et d’entretien et détermine si les dégâts constatés sont dus à une usure normale ou anormale. En cas d’usure anormale, la réfection sera effectuée par une entreprise, désignée par le Service Casernement, aux frais du résident qui quitte les lieux. En cas de non-paiement, des poursuites seront engagées par l’administration. Un état des lieux d’entrée est dressé contradictoirement avec le nouveau résident, un représentant du personnel et le Service Casernement avant la prise de possession qui doit avoir lieu dans un délai de 3 mois sauf décision contraire du Service Casernement. Les contestations éventuelles lors des états des lieux sont réglées par la voie hiérarchique. II - 2. Entretien du logement : Le résident doit entretenir les lieux en bon état de réparations locatives pour les rendre de même à sa sortie. Il doit veiller particulièrement au bon entretien des compteurs, conduites et robinets d’eau, de gaz, d’électricité, de chauffage, de chauffe-bains et d’évacuation des eaux et matières usées jusqu’à la conduite ou canalisation commune des appareils sanitaires (baignoire, bidet, lavabo), cuvette de W.C., abattant et réservoir de chasse, éviers, appareils de cuisine et de chauffage, des carrelages et des revêtements de sols conformément au décret N° 87.713 du 26 Août 1987 ci-joint. II - 3. Réfection des logements : La réfection des logements s’effectue si nécessaire : - par le service Casernement pour les gros travaux : (carrelage, électricité, plomberie) - par l’occupant : papier peints, peinture et sols souples. Le sapeur-pompier conserve la possibilité de choisir les papiers peints et les revêtements de sol plastique à remplacer chez les fournisseurs désignés par le service (participation de 55 T TTC par rouleau de papier peint et de 88 F TTC par m² de revêtement de sol au 01/01/97). Une qualité minimum de fournitures est exigée. Elle sera appréciée par les sapeur-pompiers de la cellule travaux. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 43/90 Si le sapeur-pompier n’effectue pas ce choix un mois avant la date de livraison prévisible de l’appartement, le Service Casernement achètera les fournitures correspondantes afin de ne pas entraver le déroulement des travaux. Les logements pourront aussi faire l’objet d’une rénovation « périodique » après un délai de 5 ans consécutivement à la date des derniers travaux. Un contrôle sera effectué après chaque rénovation par le Service Casernement et un représentant du personnel, mandaté par la Commission Logement. II - 4. Travaux et équipements : Le résident ne doit apporter dans les lieux aucun changement ni réaliser aucune modification de distribution, aucun percement de murs ou autres travaux sans le consentement du Service Casernement. Les portes palières ne doivent pas être modifiées par l’installation de dispositifs de sécurité sans l’autorisation de ce même service. Dans tous les cas, ces dispositifs devront rester après le départ de l’occupant. La pose d’antennes individuelles de télévision est interdite, les résidents ayant la possibilité de se raccorder aux antennes collectives. Les antennes individuelles de radio ne peuvent être posées sans l’autorisation du Service Casernement. III - ECOULEMENTS III - 1. Cabinets d’aisance et éviers : Il est interdit de jeter dans les cabinets d’aisance des ordures, détritus, corps solides, autres objets ou matières corrosives qui pourraient engorger les tuyaux d’évacuation ou les détériorer ainsi que les eaux contenant des matières grasses ou épaisses. Aucun objet solide ou matière corrosive ne doit être jeté dans les éviers. III - 2. Vide-ordures : Il ne doit pas être déversé dans les vide-ordures d’autres matières que ce qu’il est d’usage d’y jeter. Il est interdit de jeter des objets d’un volume ou d’un format trop important pour les canalisations de ce type. L’emploi de sacs plastiques réservés à cet usage est fortement recommandé. III - 3. Dégorgement des conduites : Le dégorgement des conduites rendu nécessaire par l’inobservation des prescriptions cidessus sera à la charge exclusive de l’occupant si l’obstruction constatée se situe entre le point d’utilisation et la canalisation, les frais seront supportés par tous les résidents desservis, à partir du point d’engorgement jusqu’à son extrémité supérieure. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 44/90 III - 4. Règlement de Police Municipale : Le résident doit satisfaire à toutes les obligations de Ville ou de Police, notamment : Il est interdit de secouer ou de battre les tapis aux fenêtres des cours après 10 Heures du matin, sur rue après les heures fixées par les règlements de Police et en tout temps dans les escaliers. - Il est interdit de jeter de l’eau, des ordures ou des objets quelconques par les fenêtres ou dans les gouttières, de casser du bois ou autres matériaux sur les sols, carrelages, éviers ou appareils dont l’usage lui est confié, d’apposer aucune enseigne, plaque ou inscription autres que celles autorisées. - Si le logement dispose d’un séchoir, celui-ci doit être utilisé à l’exclusion de tout autre endroit. - Il est interdit de déposer des objets dans les passages, paliers, portes d’entrée, locaux des compteurs, locaux de sécurité ou locaux communs. - Il est interdit d’employer d’autres poubelles que celles prévues par le règlement en vigueur. Les poubelles doivent être munies de couvercles et d’anses. Elles ne doivent pas être laissées sur les trottoirs mais être replacées dans les locaux prévus à cet usage après le passage du service de nettoiement. III - 5. Entretien des abords : L’accès des pelouses et plantations est interdit (sauf les pelouses prévues pour les jeux). Les résidents doivent veiller à ce que les enfants ne détériorent pas les arbres et plantations des squares, jardins et pelouses. Il est interdit d’abandonner sur les abords (voies, parcs de stationnement, pelouses) des emballages, des cartons, ainsi que de jeter des papiers ou tout autre détritus de nature à nuire à la propreté des espaces. Les propriétaires des animaux doivent veiller à leur propreté, notamment les empêcher de déféquer dans les parties communes des immeubles et à leurs abords. L’entretien des abords est à la charge du service sur le domaine de la caserne. III - 6. Entretien des parties communes de l’immeuble : En l’absence de règlements particuliers, les résidents sont tenus d’assurer le nettoyage des escaliers, des couloirs et des vitres desservant leurs appartements jusqu’à l’étage inférieur. En cas de refus d’exécution ou de négligence, les résidents pourront être sanctionnés ou selon le cas congédiés de leur appartement. III - 7. Stationnement des véhicules : Les voitures automobiles doivent être garées sur les parcs de stationnement ou sur les emplacements réservés au stationnement à l’exclusion des trottoirs, porches et entrées d’immeubles. Les voies de circulation doivent être libres et dégagées à tout moment. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 45/90 A l’exclusion des véhicules de livraison, seul l’accès des véhicules de service ou des véhicules appartenant aux membres du Service Départemental d’Incendie et de Secours, à leurs familles et à leurs visiteurs est admis. Le parquage régulier des véhicules est limité à une voiture. III - 8. Les cycles : Les motocyclettes, les bicyclettes, voitures d’enfants, brouettes, doivent être remisées dans les garages ou abris prévus à cet effet et ne doivent pas être déposées le long des murs ou entrées ou bien dans les parties communes de l’immeuble. III - 9. Les véhicules lourds : Les transporteurs routiers, les camions, les cars ne doivent pas être stationnés sur les emplacements non conçus pour les supporter. Outre les engins lourds du Service d’Incendie, les véhicules de livraison et les camions de déménagement sont admis dans les enceintes des Centres pendant la seule durée de ces opérations. III. - 10. Epaves : Il est interdit d’abandonner dans l’enceinte des Centres de Secours, des automobiles ou autres véhicules dont l’impossibilité flagrante d’être utilisés en leur état les fait considérer comme épave. III - 11. Les Caravanes : Les parcs de stationnement ne doivent pas être utilisés pour garer les caravanes pendant une durée supérieure à 4 jours dans la mesure des places disponibles et après autorisation donnée par le Chef de Centre. En effet, les abords des casernes ne constituent pas des campings aménagés. Cette clause concerne aussi les voitures de camping et les remorques. III - 12. Stationnement illicite : Les véhicules stationnés dans les halls de départ doivent être dégagés sans délai. Les Officiers de garde et les gradés responsables disposent à cet effet du personnel de garde. Tout retard dans les secours dû à l’inobservation de cette directive leur sera imputé sur les plans pénal et disciplinaire. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 46/90 IV - HYGIENE ET SECURITE IV - 1. Maladies contagieuses et décès : Les cas de maladies contagieuses ou infectieuses ainsi que les décès, doivent être déclarés sans délai à l’autorité hiérarchique. Le résident doit donner toutes facilités pour l’exécution des mesures de désinfection que le service médical du Corps Départemental ou les Services d’Hygiène pourraient prescrire. IV - 2. Nettoiement : Le résident doit se prêter aux visites d’inspection dans l’intérêt de l’hygiène, de la tenue et de l’entretien de l’immeuble. La constatation de malpropreté invétérée et répétée, ainsi que la présence de parasites, constatée dans les locaux constituent une cause de sanction. Les frais de désinfection ou de nettoyage à intervenir sont à la charge du responsable. IV - 3. Denrées périssables : Il est interdit d’entreposer des denrées périssables dans les garages et caves. IV - 4. Incendie : Dès la fin des opérations d’extinction, le résident doit signaler immédiatement par écrit à son Chef de Centre tout feu qui se serait déclaré ainsi que toutes crevasses ou fissures constatées dans les coffres ou conduits de fumée. La déclaration devra préciser le nom de la compagnie d’assurance, le numéro de police et les nom et adresse de le sapeur-pompier auprès duquel le contrat a été souscrit. IV - 5. Appareils de chauffage et stockage de combustibles : Il est interdit d’installer dans les logements des appareils de chauffage à combustion lente, des poêles à gaz ou à mazout ne répondant pas aux règlements de sécurité. Les stockages de produits dangereux, de liquides inflammables et de gaz combustibles doivent être conformes aux règlement. En cas d’inobservation des prescriptions du présent paragraphe, le résident sera tenu personnellement responsable de tout accident corporel ou matériel. V - RESPONSABILITE DES ETRES ET DES CHOSES V - 1. Tranquillité : Le sapeur-pompier résident doit jouir des lieux en bon père de famille, les tenir en état de propreté et veiller à ce qu’aucun abus de jouissance ne soit commis par toute personne dont il est responsable. Le scandale et l’ivresse manifestés à l’intérieur ou à proximité des bâtiments feront l’objet de sanctions disciplinaires. La prohibition s’étend aux scènes d’injures et aux rixes. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 47/90 V - 2. Limitation des nuisances sonores : Le sapeur-pompier et les membres de sa famille ne doivent pas troubler la tranquillité et le repos des voisins. Ils ne doivent faire aucun bruit gênant entre 22 heures et 07 Heures, notamment par l’usage d’outils, d’appareils ménagers, de radio, de télévision, de phonographes, de magnétophones, d’instruments de musique ou autres. V - 3. Sauvegarde de la réception radiophonique : L’émission d’ondes radio ainsi que la production de brouillages susceptibles de troubler les réceptions des appareils de radio, de télévision, d’enregistrement magnétophonique ou vidéo est prohibée. La protection recherchée s’étend aussi et surtout au réseau radiophonique et d’alerte du Corps Départemental de Sapeurs-Pompiers. Les alternateurs et d’une manière générale les appareils électriques, les sources électroniques, les générateurs d’ondes parasites devront être supprimés ou réparés s’ils perturbent les réseaux susvisés. V - 4. Protection de patrimoine immobilier : Le résident doit veiller à ce que les enfants ne jouent pas dans les escaliers, vestibules et ascenseurs, à ce qu’ils ne salissent pas les lieux communs, ne crayonnent pas sur les murs, n’y faisant ni rayures, ni dessins, ni inscriptions, ni tâches, ni, en règle générale, toute détérioration pouvant nuire à la propreté de l’immeuble et à la tranquillité des occupants. V - 5. Restriction d’accès : Les animaux domestiques appartenant aux résidents, s’ils sont tolérés dans les logements de fonction et à leurs abords, ne doivent pas pénétrer dans les locaux du Centre de Secours (remise, bureau, standard, gymnase). Ces dispositions ne concernent pas les chiens des équipes cynophiles. Les membres de familles de résidents ne peuvent pénétrer dans les locaux du Centre de Secours que lorsqu’ils y ont été autorisés par un gradé du Corps Départemental. Ce type d’autorisation ne peut être donné qu’en dehors des heures de travail. L’accès des toitures et terrasses des immeubles est interdit sauf pour les immeubles possédant des séchoirs sur les terrasses. VI - ASSURANCES DU RESIDENT VI - 1. Responsabilité familiale : Le résident doit souscrire une police d’assurance de responsabilité civile familiale dont une copie sera adressée au Service Départemental d’Incendie et de Secours. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 48/90 VI - 2. Dégâts des eaux et incendie : Le résident doit contracter auprès d’une compagnie notoirement solvable une assurance contre l’incendie, l’explosion du gaz ou de l’électricité, suivie ou non d’incendie, ainsi que contre le dégât des eaux. Le contrat doit couvrir les risques locatifs et le recours des voisins, pendant toute la durée de l’occupation (assurance multirisques sans franchise). Cette obligation s’impose au résident pendant toute la durée de l’occupation car conformément aux articles 1732 et 1733 du Code Civil, il est responsable à l’égard du Service Départemental de tous les dommages aux locaux occupés même si leur cause est inconnue, à moins qu’il ne prouve qu’ils aient eu lieu sans sa faute. Le résident doit pouvoir justifier du contrat souscrit et du paiement des primes à toute demande de l’autorité supérieure. L’attestation d’assurance est fournie au Chef de Centre avec l’engagement d’occupation. De plus, une copie lui sera transmise chaque début d’année. Faute de quoi l’occupant, après une première mise en demeure par lettre recommandée avec A.R., se verra contraint de quitter le logement. VI - 3. Vols : Le résident n’est pas fondé à se retourner en responsabilité contre le Service pour vol, cambriolage ou acte délictueux commis dans son appartement, dans les dépendances ou les garages communs ou privatifs dans le cas où les objets ou véhicules lui appartenant seraient entreposés. Il appartient au résident de se garantir personnellement par un contrat d’assurance approprié s’il le juge utile. VI - 4. Impôts et charges : Le résident doit acquitter ses contributions personnelles, mobilières (taxe d’habitation) ou autres (taxe d’ordures ménagères) pendant toute la durée de l’occupation. Il devra prendre en charge le cas échéant, l’abonnement G.D.F. dès l’attribution du logement. L’OCCUPANT, (Signature précédée de la mention « Lu et approuvé ») Fait à LE DIRECTEUR DEPARTEMENTAL, , le Octobre 2002 Règlement intérieur Page 49/90 annexe n° 5 DISPOSITIONS DE FONCTIONNEMENT DES FOYERS Le fonctionnement de chaque foyer est régi par une note de service du chef de centre, cosignée par le responsable de l’amicale. Cette note précise les points suivants : - les horaires d'ouverture tant en semaine que samedis, dimanches et jours fériés, du foyer et du comptoir. Sauf autorisation exceptionnelle du chef de centre, les heures d’ouverture ne peuvent avoir lieu qu’en dehors des heures de travail effectif. - le rappel des dispositions prévues sur la consommation des boissons, contenues dans le chapitre hygiène et sécurité du règlement intérieur, - le rappel de la responsabilité du gérant et de ses aides, notamment en matière des horaires de fréquentation et de la propreté du comptoir, - les modalités d’accueil de visiteurs proches ou extérieurs, - les modalités du nettoyage des locaux : comptoir, réserves, salle, - le rôle du chef de garde, en charge du contrôle de l’application des consignes Le respect des normes sanitaires et d’absence d’alcool dans les distributeurs relève soit des sociétés prestataires soit des amicales si elles en sont propriétaires. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 50/90 annexe n° 6 COMMISSION D’HABILLEMENT REGLEMENT D’HABILLEMENT Commission d’habillement : Composition - Le président du conseil d'administration ou son suppléant - Deux représentants du conseil d'administration ou leur suppléant - Le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant - Les commandants de groupement ou leur représentant - 3 représentants des sapeurs-pompiers professionnels ou leurs suppléants - 3 représentants des sapeurs-pompiers volontaires ou leurs suppléants Attributions de la commission - Mise à jour du règlement habillement : modalités d’attribution et de remplacement - Avis sur le plan annuel d’habillement - Choix des effets à acheter ou à renouveler - Désignation d’un conseiller technique pour le contrôle de la qualité des vêtements Règlement d’habillement Elaboré à partir de l’arrêté du 06 MAI 2000 réglementant les tenues insignes et attributs des sapeurs-pompiers, ce règlement a pour objet de définir les différentes tenues des sapeurs-pompiers du département. Il fixe les modalités d’attribution et de remplacement des différents effets et les conditions de fonctionnement du magasin départemental. Les tenues nécessaires à l’exercice des différentes missions sont les suivantes : - TENUES DE SORTIE : - TENUES DE SERVICE : - TENUES D’INTERVENTION : - TENUES DE SPORT : Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4 Catégorie 5 Octobre 2002 Règlement intérieur Page 51/90 TENUE DE SORTIE Catégorie 2 TENUE N° 22 (tenue de sortie « HIVER ») Personnel féminin - Tricorne - Veste (avec insigne de grade sur épaulettes) et jupe ou jupe culotte ou pantalon bleu marine avec passepoil rouge - Chemisier bleu ciel (blanc sur ordre) - Cravate noire - Ceinture tressée à boucle chromée - Escarpins noirs - Bas ou collants couleur chair - Insigne du corps départemental (poche droite de la veste) - Plus sur ordre : gants blancs ou fauves ; parka. Personnel masculin - Képi - Veste (avec insigne de grade sur épaulettes) et pantalon bleu marine avec passepoil rouge - Chemise bleu ciel (blanche sur ordre) - Cravate noire - Ceinture tressée à boucle chromée - Chaussures basses noire ou bottines - Chaussettes noires - Insigne du corps départemental (poche droite de la veste) - Plus sur ordre : gants blancs ou fauves ; parka. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 52/90 TENUE DE SORTIE TENUE N° 25 (tenue de sortie « Eté ») Personnel féminin - Tricorne - Jupe ou jupe culotte bleu marine avec passepoil rouge, avec ou sans bas. - Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules - Ceinture tressée à boucle chromée - Escarpins noirs - Insigne du corps départemental (poche droite chemisette) Personnel masculin - Képi - Pantalon bleu marine avec passepoil rouge - Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules - Ceinture tressée à boucle chromée - Chaussures basses noires ou bottines - Insigne du corps départemental (poche droite chemisette) Octobre 2002 Règlement intérieur Page 53/90 TENUES DE SERVICE Catégorie 3 TENUE N° 31 (« Hiver » personnel non opérationnel) Personnel non opérationnel féminin - Tricorne sur ordre - Chemise bleu ciel - Pull avec insignes de grade sur velcro/poitrine - Jupe ou jupe-culotte ou pantalon de tenue de sortie - Ceinture tressée à boucle chromée - Escarpins ou chaussures noires - Parka (sur ordre). Personnel non opérationnel masculin - Képi sur ordre - Chemise bleu ciel - Pull avec insigne de grade sur velours/poitrine - Pantalon de tenue de sortie - Ceinture tressée à boucle chromée - Chaussures et chaussettes noires - Parka (sur ordre). Octobre 2002 Règlement intérieur Page 54/90 TENUES DE SERVICE (suite) TENUE N° 33 (« Eté » personnel non opérationnel) Personnel non opérationnel féminin - Tricorne (sur ordre) - Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules, ou Polo avec insigne de grade sur velcro/poitrine - Jupe ou jupe culotte ou pantalon de tenue de sortie - Ceinture tressée à boucle chromée - Escarpins ou chaussures noires. Personnel non opérationnel masculin - Képi (sur ordre) - Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules, ou Polo avec insigne de grade sur velcro /poitrine - Pantalon de tenue de sortie - Ceinture tressée à boucle chromée - Chaussures et chaussettes noires. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 55/90 TENUES DE SERVICE (suite) TENUE N° 35 (« Hiver » personnel opérationnel féminin et masculin) - Casquette - Chemise F1 avec : - veste d’intervention et d’exercice SPF1 ou pull Insigne de grade sur velcro/poitrine - Pantalon d’intervention et d’exercice SPF1 - Ceinture tressée à boucle chromée ou ceinture cuir - Bottes de cuir avec ou sans lacets - Parka (sur ordre) TENUE N° 36 (« Eté » personnel opérationnel féminin et masculin) - Casquette - Polo avec insigne de grade sur velcro poitrine - Pantalon d’intervention et d’exercice SPF1 - Ceinture tressée à boucle chromée ou ceinture cuir - Bottes de cuir avec ou sans lacets. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 56/90 TENUES INTERVENTIONS Catégorie 4 TENUE N° 41 - Casque F1 - Ensemble veste et pantalon d’intervention d’exercice SPF1 (hiver) avec insigne de grade sur velcro/poitrine ou - Polo (*) et pantalon d’intervention et d’exercice (Eté) avec insigne de grade sur velcro/poitrine. - Veste de protection (cuir ou textile) avec insigne de grade sur velcro/poitrine et bandes fluorescentes basses adéquates (grades) - Ceinturon avec porte-lampe, lampe, gants, polycoise - Bottes cuir avec ou sans lacets (*) ATTENTION : les possesseurs de vestes de protection en cuir ancien modèle doivent obligatoirement porter la veste d’intervention type SPF1. En fonction de la nature et des conditions de l’intervention elle peut être modifiée par : - remplacement du casque F1 par le casque F2 ou par la casquette - la dispense du port de la veste de protection, du ceinturon de feu ou de la cagoule - port du gilet haute visibilité pour les interventions à caractère routier et sur la voie publique. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 57/90 TENUE DE SPORT Catégorie 5 TENUE N° 5 Personnel masculin et féminin - Survêtement - Maillot ou tee-shirt de sport - Short - Chaussures de sport - Parka (sur ordre). Octobre 2002 Règlement intérieur Page 58/90 INSIGNES, ATTRIBUTS ET DECORATIONS Insigne du Corps Départemental Seul l’insigne du corps départemental doit être porté à la poche droite de la vareuse (ou de la chemise en été). L’insigne d’un ancien corps d’appartenance peut être porté sur la patte d’épaule gauche. Insigne de grade Les sapeurs-pompiers de tous grades sont tenus de porter, sur les différentes tenues, les galons correspondants à leur grade. Attributs de fonction L’attribut de fonction du directeur départemental et directeur adjoint ou commandants de groupement des services d’incendie et de secours est caractérisé par un motif constitué par le foudre ailé dit « d’état-major ». Il est de couleur or pour le directeur et argent pour les directeurs adjoints ou commandants de groupement. Décorations Les sapeurs-pompiers ont droit au port de toutes les décorations officielles qui leur ont été décernées. Pour les médailles d’ancienneté seule la plus élevée est portée. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 59/90 DOTATION INITIALE HABILLEMENT a) Sapeurs-pompiers professionnels officiers b) Sapeurs-pompiers professionnels non officiers c) Sapeurs-pompiers volontaires officiers – chefs de centre et adjoints d) Sapeurs-pompiers volontaires e) Sapeurs-pompiers professionnels qui sont aussi S.P.V. f) Sapeurs-pompiers volontaires : médecin – pharmacien – vétérinaire Octobre 2002 Règlement intérieur Page 60/90 a) DOTATION INTIALE HABILLEMENT S.P.P. OFFICIERS - 1 paire de Rangers - } Possibilité 2 paires - 1 paire de Bottes - } de Rangers ou Bottes. - 3 Pantalons SPF1 - 2 Vestes SPF1 - 1 Veste de protection (cuir, textile) - 4 Chemises F1 - 4 Polos - 2 Pull-overs - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Ceinturon incendie - 1 Porte lampe - 2 Paires de gants - 1 Lampe + 2 piles - 1 Polycoise - 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes - 1 Cagoule de feu - 2 Casquettes - 1 Sac de sport - 1 Survêtement - 1 Paire de chaussures de sport - 1 Short - 1 Bonnet de bain - 2 Tee-shirts - 1 Parka - 2 Insignes du Corps - 1 Gilet haute visibilité - 2 Chemises bleu ciel manches courtes - 2 Chemises ciel manches longues - 4 Galons velcro combat - 1 Paire manchon d’épaule - 1 Paire épaulette - 1 Paire chaussures ville - 1 cravate - 1 Képi - 2 Chemises blanches - 1 Paire gants cuir Officier Havane - 1 Paire gants blancs - 1 Tenue de sortie - 1 Duvet } - 1 Drap housse } Pour officiers en service - 1 Drap plat } opérationnel 24 H - 1 Housse traversin } - 1 Règlement d’habillement - 1 Exemplaire compte rendu perte/vol. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 61/90 b) DOTATION INITIALE HABILLEMENT SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS NON OFFICIERS - 1 paire de Rangers - } Possibilité 2 paires - 1 paire de Bottes - } de Rangers ou Bottes. - 3 Pantalons SPF1 - 2 Vestes SPF1 - 1 Veste de protection (cuir, textile) - 4 Chemises F1 - 4 Polos - 2 Pull-overs - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Ceinturon incendie - 1 Porte lampe - 2 Paires de gants - 1 Lampe + 2 piles - 1 Polycoise - 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes - 1 Cagoule de feu - 2 Casquettes - 1 Sac de sport - 1 Survêtement - 1 Paire de chaussures de sport - 1 Short - 1 Bonnet de bain - 2 Tee-shirts - 1 Parka - 1 Gilet haute visibilité - 4 Galons velcro combat - 1 Duvet - 1 Drap housse - 1 Drap plat - 1 Housse traversin - 1 Règlement d’Habillement - 1 Exemplaire compte rendu perte/vol. Le personnel en service hors rang qui occupe un poste administratif ou qui présente une inaptitude définitive se verra attribuer : - 2 pantalons de sortie - 2 chemises bleu ciel manches longues - 1 paire de chaussures basses Octobre 2002 Règlement intérieur Page 62/90 c) DOTATION INITIALE HABILLEMENT S.P.V. OFFICIERS - CHEFS DE CENTRE ET ADJOINTS A l’exception des membres du SSSM - 1 paire de Bottes/Rangers + 1 paire à la titularisation - 3 Pantalons SPF1 - 2 Vestes SPF1 - 1 Veste de protection (cuir, textile) - 2 Chemises F1 - 3 Polos - 1 Pull-over - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Ceinturon incendie - 1 Porte lampe - 2 Paires de gants - 1 Lampe + 2 piles - 1 Polycoise - 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes - 1 Cagoule de feu - 1 Casquette - 1 Sac de sport - 1 Survêtement - 1 Paire de chaussures de sport - 1 Short - 2 Tee-shirts - 1 Parka - 2 Insignes du Corps + 2 galons velcro - 1 Gilet haute visibilité - 1 Chemise ciel manches courtes - 1 Chemise ciel manches longues - 1 Chemise blanche - 2 Galons velcro combat (grade) - 1 Paire manchon d’épaule - 1 Paire d’épaulette - 1 Paire chaussures ville - 1 Cravate - 1 Képi - 1 Tenue de sortie - 1 Duvet - 1 Drap housse - 1 Drap plat - 1 Housse traversin } } uniquement pour officiers S.P.V. } de garde la nuit } - 1 Règlement d’Habillement - 1 Exemplaire compte rendu perte/vol. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 63/90 d) DOTATION INITIALE HABILLEMENT S.P.V. - 1 paire de Bottes/Rangers + 1 paire à la titularisation - 3 Pantalons SPF1 - 2 Vestes SPF1 - 1 Veste de protection (cuir, textile) - 2 Chemise F1 - 3 Polos - 1 Pull-over - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Ceinturon incendie - 1 Porte lampe - 2 Paires de gants - 1 Lampe + 2 piles - 1 Polycoise - 1 Casquette - 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes - 1 Cagoule de feu - 1 Gilet haute visibilité - 1 Sac de sport - 1 survêtement - 1 Paire chaussures de sport - 1 Short - 2 Tee-shirt - 1 Parka - 2 insignes du Corps + 2 Galons velcro combat (grade) - 1 Duvet } - 1 Drap housse } uniquement pour S.P.V. - 1 Drap plat } de garde la nuit - 1 Housse traversin } - 1 Règlement d’habillement - 1 exemplaire compte rendu perte-vol Octobre 2002 Règlement intérieur Page 64/90 e) DOTATION COMPLEMENTAIRE D’ HABILLEMENT S.P.P. QUI SONT AUSSI S.P.V. - 1 paire de Bottes/Rangers d’occasion - 1 Pantalon SPF1 - 1 Veste SPF1 - 1 Veste de protection d’occasion - 1 Chemise F1 - 1 Polo - 1 Pull-over - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Ceinturon incendie - 1 Porte lampe - 1 Paire de gants - 1 Lampe + 2 piles - 1 casque d’occasion (dans la possibilité des stocks) Octobre 2002 Règlement intérieur Page 65/90 f) DOTATION INITIALE SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES MEDECIN – PHARMACIEN - VETERINAIRE - 1 Veste de protection (cuir, textile) - 1 casque F1 - 1 ceinturon de feu - 1 Veste SPF1 - 1 Pantalon SPF1 - 1 Chemise F1 - 1 chemise bleu ciel manches longues - 1 Polo - 1 Pull-over - 1 Ceinture (bleu marine tressée) - 1 Casquette - 1 Gilet haute visibilité Médecin - 1 Paire de Rangers - 1 Insigne Corps Départemental - 1 Sac de sport - 1 Parka - 2 Velcro grade A la titularisation, sur demande de l’intéressé et exceptionnellement - 1 Tenue de sortie - 1 Képi - 1 Cravate - 1 Paire chaussures ville - 1 Chemise blanche - 1 pantalon supplémentaire Octobre 2002 Règlement intérieur Page 66/90 DISTRIBUTION DES EFFETS Lors de l’incorporation, il est établi pour chaque sapeur-pompier un carnet d’habillement où chaque mouvement des effets y est consigné (dotation initiale, dotations diverses, échanges …). Tous les articles qui sont détériorés ou usagés sont remplacés au magasin départemental (ils devront être impérativement restitués propres). Le service habillement assurera la distribution des effets au magasin d’habillement : - les Mardi, Mercredi et Jeudi de 14 à 16 Heures. L’accès au magasin est également possible tous les autres jours, à heures ouvrables sous la condition d’avoir convenu avec le personnel du magasin départemental (postes 3774 et 3776) d’un rendez-vous. Pour la distribution des effets de sport, une note sera adressée aux chefs de centre afin d’en préciser les modalités. Des agents du service habillement de la direction ou leurs correspondants dans les groupements, formés à la vérification des équipements de protection individuelle (EPI) seront chargés de contrôler annuellement, les équipements dans les différents centres de secours. RESTITUTION DES EFFETS Pour toute cessation d’activité les sapeurs-pompiers professionnels et les sapeurspompiers volontaires qui ont effectué : - 15 ans pour les S.P.V. - 20 ans pour les S.P.P. peuvent garder s’ils le désirent leurs effets où il n’y a aucune inscription Sapeur-Pompier. Dans tous les autres cas, l’ensemble des effets doit être restitué dans un délai d’un mois à partir de la date de cessation d’activité. Dans le cas contraire, un titre de recettes à l’encontre de l’intéressé sera émis par l’établissement. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 67/90 annexe n° 7 CONTROLE DES APTITUDES MEDICALE ET PHYSIQUE APTITUDE MEDICALE : est l’objet de l’arrêté du 6 Mai 2000 ci-dessous Ministère de l'intérieur Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et les conditions d'exercice de la médecine professionnelle et préventive au sein des services départementaux d'incendie et de secours NOR: INTE0000272A Le ministre de l'intérieur, Vu le code général des collectivités territoriales, parties Législative et Réglementaire ; Vu le code de la santé publique ; Vu le code du travail ; Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels ; Vu la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels, notamment son article 117 ; Vu la loi no 91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en cas d'accident survenu ou de maladie contractée en service ; Vu la loi no 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers modifiée par la loi no 99-128 du 23 février 1999 ; Vu la loi no 99-223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage ; Vu le décret no 81-392 du 23 avril 1981 modifié relatif aux associations habilitées de jeunes sapeurs-pompiers et portant création du brevet national de cadets de sapeurs-pompiers ; Vu le décret no 85-603 du 10 juin 1985 relatif à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale ; Vu le décret no 90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels ; Vu le décret no 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de déontologie médicale ; Vu le décret no 99-1039 du 10 décembre 1999 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires ; Vu le Bulletin officiel des armées no 620-4 ; Vu l'avis du Conseil national de l'ordre des médecins du 4 avril 2000 ; Sur la proposition du directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut-fonctionnaire de défense, Arrête : Art. 1er. - Le sapeur-pompier professionnel, le sapeur-pompier volontaire et le sapeur-pompier volontaire du service civil en position d'activité, doivent remplir les conditions d'aptitude médicale définies dans le présent arrêté pour participer aux missions visées à l'article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales. TITRE Ier DISPOSITIONS GENERALES Section 1 Art. 2. - L'aptitude médicale aux fonctions de sapeur-pompier est prononcée par un médecin sapeur-pompier habilité. La liste départementale des médecins habilités est établie par le président du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours sur proposition du médecin-chef après avis de la commission consultative du service de santé et de secours médical. L'habilitation est subordonnée à l'acquisition d'une formation initiale ou continue à la détermination de l'aptitude médicale définie au présent arrêté. Art. 3. - Les conditions d'aptitude médicale requises sont fixées par référence aux normes définies par l'instruction du ministre de la défense relative à la détermination de l'aptitude médicale au service militaire. Art. 4. - L'examen médical permet la détermination d'un profil médical individuel en référence au SIGYCOP. Les résultats sont analysés à partir des profils suivants : Profil A : 2 2 2 2 2 2 2 ; Profil B : 2 2 2 3 3 3 2 ; Profil C : 3 3 3 3 3 4 2 ; Profil D : 3 3 3 4 3 4 2 ; Profil E : 4 4 4 4 4 5 2. Ces profils conditionnent l'affectation proposée. Le coefficient le plus élevé affecté à un sigle conditionne la détermination du profil. Art. 5. - La périodicité des visites, hors visites de recrutement et d'engagement, est annuelle ; sur décision du médecin chargé de l'aptitude, cette périodicité peut être portée à deux ans pour les sapeurs-pompiers âgés de 18 à 38 ans. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 68/90 Art. 6. - Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu'il soit survenu en service ou hors service, entraîne l'obligation d'une information du médecin sapeur-pompier chargé de l'aptitude et, éventuellement, sur décision de celui-ci, d'une visite médicale préalable à la reprise de l'activité opérationnelle du sapeur-pompier. Dans les deux cas, un certificat du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi. Art. 7. - L'état de grossesse est une cause d'inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier. La durée de cette inaptitude s'étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin concerné en a connaissance et au plus tard au jour de la déclaration aux organismes sociaux jusqu'à épuisement des congés légaux. En conséquence, le sapeur-pompier professionnel concerné ne doit pas effectuer les missions opérationnelles prévues à l'article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales, premier alinéa, et 3o et 4o du deuxième alinéa. Le sapeur-pompier volontaire se voit appliquer les dispositions de l'article 38 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Une visite médicale préalable à la reprise de l'activité opérationnelle sera effectuée. Art. 8. - Les vaccinations obligatoires sont celles prescrites par l'article L. 10, premier alinéa, du code de la santé publique. Les conditions d'immunisation sont celles fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. La validité de la vaccination par le BCG, effectuée antérieurement, doit être attestée par un certificat de positivité de l'intradermo-réaction à la tuberculine datant de moins de trois mois ou, à défaut, d'un certificat attestant de la réalisation de trois tentatives vaccinales sans succès. Art. 9. - Pour être déclaré apte à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel, à un premier contrat de sapeur-pompier volontaire du service civil ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire, le candidat doit remplir les conditions médicales correspondant au minimum à un profil B et satisfaire aux conditions d'aptitude physique précisées par arrêté du ministre de l'intérieur. Art. 10. - Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants : Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ; De quarante à quarante-neuf ans, profil C ; Après quarante-neuf ans, profil D. Le profil E correspond à une activité non opérationnelle qui impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emplois ou emploi. Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Art. 11. - L'entraînement physique et les tests permettant d'en surveiller la progression sont définis par arrêté du ministre de l'intérieur. Les résultats de ces tests sont consignés par l'éducateur physique sapeur-pompier responsable, sur un carnet de surveillance personnalisé. Ce carnet détenu par le sapeur-pompier titulaire doit être présenté au médecin chargé de l'examen médical d'aptitude. Les résultats permettent de définir l'aptitude et les conditions d'entraînement physique nécessaires pour faire face aux contraintes professionnelles. Section 2 Visite de recrutement et de titularisation Art. 12. - Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit répondre aux caractéristiques suivantes : - un taille supérieure ou égale à 1,60 m ; - une absence d'anomalie constitutionnelle incompatible avec le port des tenues réglementaires ; - une absence d'antécédents rachidiens pathologiques, cliniques ou radiologiques dont l'existence doit faire l'objet d'un bilan médical orienté ; - des antécédents de chirurgie oculaire réfractive par Laser Excimer de surface uniquement sont tolérés après une période de cicatrisation de deux ans. La vision ainsi corrigée doit avoir une acuité supérieure ou égale à quinze dixièmes pour la somme des deux yeux avec un minimum de cinq dixièmes pour un oeil, sans correction. La cotation est Y 3 quelle que soit l'acuité visuelle présentée au-dessus de ces normes. Le port de lentilles cornéennes est interdit pour l'exercice des missions prévues à l'article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales, premier alinéa, 3o et 4o du deuxième alinéa ; - une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique : tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergie oto-rhino-laryngologique ou d'asthme fait l'objet d'un bilan pneumologique orienté. Si les conditions d'immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies au recrutement, le candidat est considéré comme inapte jusqu'à régularisation. Art. 13. - L'examen médical initial comprend : - un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulier respiratoires, cardiovasculaires et psychologiques ; - un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques envisagés ci-après ; - des examens complémentaires comprenant : - un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin ; - un examen de l'audition ; - des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume ; - une radiographie pulmonaire de face. Selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés ; - des examens biologiques conformes aux données actuelles de la science, permettant d'apprécier l'existence de facteurs de risques et comprenant notamment : - glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases ; - glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette. Ces examens, convenablement identifiés, peuvent être fournis par le candidat s'ils datent de moins d'un an. Toutefois, le médecin chargé de l'aptitude peut prescrire les mêmes examens en fonction des données de l'examen clinique. Les résultats de l'examen sont consignés dans le dossier médical figurant en annexe 1 (1) : - toute contre-indication médicale définitive à l'entraînement sportif fait dispenser le sujet d'effectuer les tests physiques et conduit au prononcé de l'inaptitude ; - un avis spécialisé peut être demandé après information du médecin-chef ; - un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi. Art. 14. - Avant la titularisation ou à l'issue du stage probatoire, un contrôle de l'aptitude médicale et physique des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est réalisé. Art. 15. - Le contrôle prévu à l'article précédent tient compte : - du résultat des épreuves physiques et fonctionnelles effectuées durant l'année de stage ; - de la progression dans les résultats des tests médico-physiologiques effectués à cette occasion ; - de l'état des vaccinations obligatoires. A l'issue de ce contrôle, le profil médical sera confirmé, après avis spécialisé éventuellement, avec information préalable du médecin-chef. Il donne lieu à l'établissement d'un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) à l'attention de l'autorité d'emploi. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 69/90 Section 3 Visite de maintien en activité Art. 16. - Pour être maintenu en activité et déclaré apte à ses fonctions, le sapeur-pompier doit remplir les conditions d'immunisation vaccinale fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. En ce qui concerne la vaccination contre l'hépatite B et, s'il est âgé de plus de vingt-cinq ans, il doit être en possession d'un dosage des anticorps anti-HbS supérieur à 10 unités. Si ce dosage est négatif, l'utilité d'une dose vaccinale complémentaire est à apprécier par le médecin chargé du contrôle de l'aptitude. Cet examen peut être prescrit dans le cadre des examens de suivi biologique. Si les conditions d'immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies, le sapeur-pompier est placé en inaptitude opérationnelle temporaire de trois mois. Au-delà de ce terme, un reclassement dans un autre cadre d'emplois sera proposé à l'autorité territoriale d'emploi, s'il s'agit d'un sapeur-pompier professionnel. Pour le sapeur-pompier volontaire, une suspension d'engagement, dans les conditions fixées aux articles 39 et 40 du décret du 10 décembre 1999 susvisé sera proposée à l'autorité territoriale d'emploi. Art. 17. - En fonction des spécialités pratiquées et des risques de contamination encourus, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude doit proposer les vaccinations adaptées, notamment : - la vaccination contre la leptospirose ; - la vaccination contre l'hépatite A ; - la vaccination contre la typhoïde et les méningites A et C ; - la vaccination contre la rage. Ces vaccinations n'ont pas un caractère obligatoire. En cas de refus, le médecin sapeur-pompier susvisé devra avertir l'autorité territoriale d'emploi. Art. 18. - La visite médicale de maintien en activité comprend : - un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle ; - la vérification du carnet de vaccinations ; - la consultation des résultats de la surveillance physique ; - un examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment : - une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse) ; - un contrôle de l'acuité visuelle et auditive ; - une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP) ; - un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonction de l'emploi du sapeurpompier, de l'examen clinique ou des antécédents ; - des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans. Ces examens sont notamment ceux conseillés à l'article 13 ; - un électrocardiogramme de repos est effectué dans les mêmes conditions de périodicité. Si le bilan cardio-vasculaire et les facteurs de risque le conseillent, cet examen est complété par un électrocardiogramme d'effort pratiqué dans les conditions réglementaires ; - un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) est délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi. Art. 19. - Des examens complémentaires peuvent être demandés par le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude après information du médecin-chef, dans les seuls cas où la pathologie rencontrée est susceptible d'affecter immédiatement la capacité opérationnelle du sapeur-pompier. Dans les autres cas, le sapeur-pompier sera adressé à son médecin traitant avec une lettre d'accompagnement et placé, si nécessaire, en inaptitude opérationnelle temporaire. Section 4 Visites spécifiques Art. 20. - La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude, qui regroupe : - l'aptitude réglementaire aux fonctions de sapeur-pompier ; - la non-contre-indication à la pratique de l'activité physique et des compétitions sportives statutaires ; - l'aptitude à la conduite des véhicules du service ; - la délivrance des certificats médicaux exigés pour l'obtention ou le renouvellement des permis de conduire les véhicules du groupe lourd et apparentés dans le respect de la réglementation en vigueur. Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées. Art. 21. - Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une activité spécialisée, notamment : SAL ; GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ; CMIR ; CMIC. Ces conditions d'aptitude font l'objet d'une annexe 1 (1) au présent arrêté. Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires à celles prévues aux articles 13 et 18. Une attention particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à la prévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné. Au cas où un sapeur-pompier participe à plusieurs activités spécialisées, la visite d'aptitude à ces activités sera unique et regroupera l'ensemble des prescriptions d'examens spécialisés nécessaires. Cette visite tiendra lieu de visite d'aptitude réglementaire. TITRE II INAPTITUDE ET PROCEDURES DE RECOURS Art. 22. - Toute restriction d'aptitude ou décision d'inaptitude concernant un sapeur-pompier doit faire l'objet d'une information du médecin-chef, qui peut réexaminer le sapeur-pompier concerné à sa propre initiative ou à la demande de l'intéressé. Art. 23. - En cas d'inaptitude médicale ou physique aux fonctions de sapeur-pompier professionnel, et après confirmation de cet état par le médecin-chef, les dispositions prévues pour les agents de la fonction publique territoriale sont applicables. Le médecin-chef propose alors au directeur départemental du service d'incendie et de secours un emploi aménagé au sein du SDIS ou un reclassement. Il établit le dossier médical de présentation en commission compétente. Art. 24. - En cas d'inaptitude médicale ou physique aux fonctions de sapeur-pompier volontaire, la confirmation de cette inaptitude doit faire l'objet d'un examen du dossier du sapeur-pompier volontaire concerné par les membres de la commission d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire prévue à l'article 27 du décret du 26 décembre 1997 susvisé. Les membres de cette commission peuvent convoquer le sapeur-pompier concerné ou l'entendre sur sa demande. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 70/90 Art. 25. - La décision de la commission d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire est susceptible de recours si, par l'intermédiaire de son médecin de centre, le sapeur-pompier demande l'avis d'une commission zonale d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire. Cette commission est composée de deux médecins-chefs de la zone de défense et d'un médecin agréé, spécialiste de la pathologie en cause. TITRE III ORGANISATION DE LA MEDECINE PROFESSIONNELLE ET D'APTITUDE DES SAPEURS-POMPIERS Art. 26. - Le médecin-chef coordonne l'organisation de la médecine professionnelle et d'aptitude des sapeurs-pompiers. Il désigne les médecins habilités chargés du contrôle de l'aptitude. Art. 27. - Conformément au code de déontologie médicale, et notamment ses articles 100 et 105, le médecin sapeur-pompier ne peut accepter une mission de contrôle ou d'expertise auprès d'un sapeur-pompier dont il est le médecin traitant, ou celui des membres de sa famille habitant avec lui ou affecté dans le même centre d'incendie et de secours. Art. 28. - Au moment de la visite de recrutement, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude doit constituer un dossier médical individuel (annexe 1 1) qu'il ne peut communiquer qu'au médecin-chef ou, à la demande du sapeur-pompier concerné, au médecin de son choix. Ce dossier est conservé dans des conditions respectant le secret médical. Il est complété à chaque examen ultérieur et ne contiendra que des données objectives. En cas de mutation, le dossier est transmis par le médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours du département d'origine au médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours d'accueil du sapeur-pompier concerné. Après la cessation d'activité du sapeur-pompier, son dossier médical est conservé par le service de santé et de secours médical du dernier service départemental d'incendie et de secours fréquenté, pendant une durée de trente ans. S'il s'agit d'un intervenant de CMIR, ce délai est porté à cinquante ans. Art. 29. - Les directeurs départementaux des services d'incendie et de secours, les médecins-chefs et médecins-chefs adjoints peuvent consulter un des médecins-chefs de leur zone de défense autre que celui de leur département. Ce choix est irréversible durant le temps d'affectation. Art. 30. - Les médecins consultent soit le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie de leur département, soit, avec son accord, un des médecins précités d'un département limitrophe. Ce choix est irréversible durant la durée de l'engagement. Les infirmiers, pharmaciens et vétérinaires consultent le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie de leur département. Art. 31. - Les médecins sapeurs-pompiers chargés du contrôle de l'aptitude établissent un bilan annuel de leur activité qui est adressé au médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours. Celui-ci en fera la synthèse à l'intention du directeur départemental des services d'incendie et de secours. Art. 32. - Pour l'exercice de la médecine d'aptitude et l'application des mesures visées dans le présent arrêté, les locaux et équipements affectés au service de santé et de secours médical doivent correspondre aux données de l'annexe technique de l'arrêté du ministère du travail et de l'emploi concernant les locaux et équipements des services médicaux du travail. Art. 33. - La gestion des dossiers médicaux individuels des personnels doit garantir leur confidentialité. Si le service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours est informatisé, ses installations doivent correspondre à l'un des cas suivants : - les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical sont indépendants de la structure informatique du service départemental d'incendie et de secours et ne sont accessibles que par l'intermédiaire d'un mot de passe ; - les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical font partie intégrante de la structure informatique du service départemental d'incendie et de secours. Dans ce cas, tous les éléments liés au service de santé et de secours médical ne sont accessibles ni en lecture, ni en écriture excepté aux personnels habilités du service de santé. Il est possible de prévoir une zone d'échange libre dans laquelle le service de santé et de secours médical pourra placer les informations intéressant d'autres services et y puiser les données nécessaires émanant de ces mêmes services. Par ailleurs, les fichiers nominatifs du service de santé et de secours médical doivent avoir fait l'objet d'une déclaration auprès de la Commission nationale informatique et liberté. Art. 34. - L'arrêté du 25 janvier 1964 modifié relatif aux conditions d'aptitude physique des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est abrogé. Art. 35. - Le directeur de la défense et de la sécurité civiles au ministère de l'intérieur et les présidents des conseils d'administration des services départementaux d'incendie et de secours sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 6 mai 2000. Pour le ministre et par délégation : Le directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut fonctionnaire de défense, M. Sappin (1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 71/90 APTITUDE PHYSIQUE 5 exercices permettent d’apprécier l’endurance des muscles des membres inférieurs et supérieurs, la souplesse, le maintien abdominal et l’aspect cardio-vasculaire. Leur organisation fait l’objet d’une note du DDSIS. La prise en compte de la diminution des capacités physiques au cours du temps est prise en compte par des cotations différentes selon quatre tranches d’âge : 18 à 29 ans, 30 à 39 ans, 40 à 49 ans et 50 à 65 ans. Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont évalués différemment. Pour chaque exercice, 3 niveaux sont définis : - niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et si possible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées. - niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard. Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise en forme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder au niveau standard. - Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ce niveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin. Le carnet de surveillance personnalisé mentionné à l’article 11 de l’arrêté du 6 mai 2000 est le livret de formation individuel complété de pages permettant le suivi de l’entraînement physique et le contrôle de la progression de l’aptitude physique DESCRIPTION DES EXERCICES 1 - Endurance musculaire des membres inférieurs (test de killy) Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membres inférieurs. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 72/90 2 - Endurance musculaire des membres supérieurs Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membres supérieurs. OU 3 - Souplesse (test identique au test de recrutement) Cet exercice a pour but d’évaluer la souplesse du candidat. 4 - Endurance des muscles du bas du dos et de la ceinture pelvienne Cet exercice a pour but de mesurer l’endurance des muscles du bas du dos et de la ceinture pelvienne très souvent sollicités dans les interventions (transport de matériel, de victime). 5 - Test cardio-vasculaire (test identique au test de recrutement) Cet exercice a pour but d’évaluer les capacités cardio-respiratoires en déterminant la Vitesse Aérobie Maximale (V.A.M.) exprimée en km/h. A réaliser sur piste ou en navette. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 73/90 TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS MASCULINS Test de KILLY Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Pompes Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Test de souplesse Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Tractions Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Test de gainage Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Test de Luc Léger ou de VAMEVAL Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <110" <99" <86" <64" de 110" à 119" de 99" à 109" de 86" à 95" de 64" à 71" 120'' et + 110'' et + 96'' et + 72'' et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <18 <15 <14 <11 18 ou 19 15 à 17 14 ou 15 11 à 13 20 et + 18 et + 16 et + 14 et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <23 cm <21 cm <19 cm <14 cm 23 à 25.5 cm 21 à 23 cm 19 à 20.5 cm 14 à 15 cm 26 cm et + 23.5 cm et + 21 cm et + 15.5 cm et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <9 <8 <7 <5 9 à 14 8 à 12 7 à 10 5à8 15 et + 13 et + 11 et + 9 et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <110" <99" <86" <64" de 110" à 119" de 99" à 109" de 86" à 95" de 64" à 71" 120'' et + 110'' et + 96'' et + 72'' et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <9 <7 <6 <5 9 à 10 7à9 6à7 5à6 10.5 et + 9.5 et + 7.5 et + 6.5 et + Octobre 2002 Règlement intérieur Page 74/90 TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS FEMININS Test de KILLY Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Pompes Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Test de souplesse Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Tractions Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Test de gainage Test de Luc Léger ou de VAMEVAL Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Age 18 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 65 Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <110" <99" <86" <64" de 110" à 119" de 99" à 109" de 86" à 95" de 64" à 71" 120'' et + 110'' et + 96'' et + 72'' et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <8 <7 <6 <5 8 à 10 7à9 6à8 5à7 11 et + 10 et + 9 et + 8 et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <23 cm <21 cm <19 cm <14 cm 23 à 25.5 cm 21 à 23 cm 19 à 20.5 cm 14 à 15 cm 26 cm et + 23.5 cm et + 21 cm et + 15.5 cm et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <6 <5 <3 <2 6à8 5à7 3à5 2à4 9 et + 8 et + 6 et + 5 et + Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard par le médecin <110" <99" <86" <64" Aptitude à évaluer par le médecin <8 <7 <6 <5 de 110" à 119" de 99" à 109" de 86" à 95" de 64" à 71" Niveau à améliorer 120'' et + 110'' et + 96'' et + 72'' et + Niveau standard 8à9 7à8 6 5 9.5 et + 8.5 et + 6.5 et + 5.5 et + Octobre 2002 Règlement intérieur Page 75/90 annexe n° 8 COMPOSITION DU COMITE PEDAGOGIQUE - Le directeur départemental ou son représentant, - Le chef du service formation ou son représentant - Le chef du bureau du personnel ou son représentant - Le chef du bureau opération ou son représentant - Les commandants de groupement ou leurs représentants - Le représentant des chefs de centre professionnels, mixtes et volontaires - Les représentants des sapeurs-pompiers professionnels siégeant au CTP ou leurs représentants - Les représentants des sapeurs-pompiers volontaires siégeant au CCDSPV ou leurs représentants Octobre 2002 Règlement intérieur Page 76/90 REGLEMENT DE FORMATION DES SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS ET VOLONTAIRES Le règlement a pour objet, de fixer les conditions d'accès aux formations pour les sapeurspompiers professionnels et volontaires Il sera actualisé en application de nouvelles dispositions, et à la demande du Comité Pédagogique ou du Comité Technique Paritaire, ou du Comité Consultatif des Sapeurs-Pompiers Volontaires ou sur proposition du Bureau Formation. SECTION I - CADRE GENERAL DES DROITS ET OBLIGATIONS ARTICLE 1 : Objectif de la formation La formation a pour but de permettre : aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires : - d’acquérir, maintenir ou parfaire leurs qualifications professionnelles, de s'adapter à l'évolution de leur poste de travail et des techniques - de favoriser leur promotion, aux sapeurs-pompiers professionnels, fonctionnaires publics territoriaux : - de participer à leur épanouissement personnel. ARTICLE 2 : Sapeur-pompiers concernés Les sapeurs-pompiers professionnels stagiaires, titulaires ou non titulaires occupant un emploi permanent et les sapeurs-pompiers volontaires exerçant au sein du S.D.I.S. de la Haute-Garonne. ARTICLE 3 : Crédit jours formation Les sapeurs-pompiers disposent d'un crédit de 5 jours de formation réalisables par an qui ne peut être dépassé qu'après avis favorable hiérarchique et décision du Directeur Départemental, dans les cas suivants : - urgence d'une action de formation, ou opportunité d'une offre de formation à caractère professionnel, - organisation d'une action de formation professionnelle, sous la forme de cycle, dont la durée sur l'année civile, est supérieure à 5 jours. Ne sont pas inclus dans ce crédit de 5 jours, les formations initiales d'application, les formations d’adaptation à l’emploi, les séances quotidiennes de formation en centres de secours, les recyclages techniques obligatoires. Dans tous les cas, le dépassement autorisé sera récupéré les années suivantes, sauf décision du Directeur Départemental après avis hiérarchique motivé. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 77/90 ARTICLE 4 : Limitation du droit à la formation Les sapeurs-pompiers bénéficient d'actions de formation sous réserve des nécessités de service. Il ne pourra être opposé plus de trois refus, à un agent demandant à bénéficier d'une formation sur un même thème qu'après avis de la Commission Administrative Paritaire compétente. ARTICLE 5 : Livret individuel de formation – demandes de formation Il est mis en place pour chaque agent un livret individuel de formation, recensant les actions dont il a bénéficié. Le sapeur-pompier a la charge de ce livret, il lui revient d’en suivre la mise à jour et d’en faire effectuer la validation. Toute demande de formation, doit être revêtue des avis hiérarchiques avant exploitation par le groupement ou le bureau formation selon la nature de la formation. ARTICLE 6 : Plan de formation et réactualisation La démarche de Plan de formation repose sur le recensement, la qualification et la quantification des besoins en formation. Ainsi le sapeur-pompier est engagé, par son chef de centre ou de service, à recenser ses obligations de recyclage et exprimer ses souhaits de formation puis à les prioriser. Le chef de centre ou de service qualifie ensuite de "professionnels" ou de "personnels" les besoins exprimés et priorise, dans leur ensemble, les seuls souhaits à caractère professionnel. Il peut, le cas échant, ajouter tout stage lui paraissant utile, et nécessaire, dans le cadre du bon fonctionnement de son centre de secours ou de son service. Les synthèses sont exploitées par les groupements puis par le bureau formation. La réactualisation du plan de formation, proposée par le comité pédagogique, intervient chaque année. ARTICLE 7: Priorité des départs Les départs en formation pourront s'effectuer dans le cadre des priorités suivantes : 1- formation professionnelle obligatoire (FIA – FAE – recyclages obligatoires) 2- autres formations: autres recyclages, nouvelles formations, préformations 3- formation personnelle. Les critères de priorité, retenus pour procéder au choix des départs en formation sont : - le fonctionnement du centre de secours ou du service, - l'expression du besoin en formation dans le cadre de l'approche par agent ou par centre de secours ou service, - le N° de priorité affecté par le chef de centre de secours ou de service, par rapport aux demandes des sapeur-pompiers relevant de son autorité pour une année donnée. ARTICLE 8 : Inscription à une action de formation ou sur une liste d'attente Les modalités d'inscription sont définies comme suit : - Toute demande de formation doit être transmise, après avis hiérarchique, au groupement et bureau formation (suivant sa nature), qui l’exploite après en avoir étudié son adéquation vis à vis du plan de formation et des moyens, notamment financiers, - L'avis hiérarchique du chef de centre ou de service doit être motivé en intégrant les possibilités liées à l’effectif, Octobre 2002 Règlement intérieur Page 78/90 - l'autorisation finale revient, au vu des avis hiérarchiques successifs, au commandant de groupement ou au Directeur Départemental en fonction de la nature de la formation, - la convocation est transmise au sapeur-pompier sous couvert de son chef de centre ou de service. Dans l'hypothèse d'un refus à une demande, ou d'une mise en attente, le sapeurpompier est informé de la motivation par écrit, sous couvert de sa hiérarchie. ARTICLE 9 : Assiduité Les sapeur-pompiers autorisés à participer à une action de formation ont une obligation d'assiduité. Toute absence doit être signalée sans délai et confirmée par écrit au Bureau Formation. ARTICLE 10 : Bilan de la formation Toute formation doit faire l'objet d'un bilan de fin de stage, soit au moyen d'un questionnaire, soit lors d'un entretien individuel ou collectif. ARTICLE 11 : Remplacement Le remplacement des sapeurs-pompiers partis en formation n'est pas de règle, hormis dans le cadre de départ en congé-formation d'une durée excédant 90 jours en continu. De telles demandes seront étudiées, au cas par cas, la décision finale relève du Directeur Départemental. ARTICLE 12 : Ordre de Mission -Assurance Toute formation se déroulant à l'extérieur du département fait l'objet d'un ordre de mission à remplir par le sapeur-pompier concerné et à adresser au bureau formation qui le fera suivre au Bureau des Affaires Financières, accompagné de la convocation. Ce document précise la nature du stage, les dates et heures de départ et d'arrivée prévues, ainsi que le moyen de transport utilisé. Les dommages causés au sapeur-pompier, se rendant sur le lieu de déroulement d'une formation, sont couverts par le service au titre d'accident de service. En revanche, les dommages éventuels causés au véhicule personnel du sapeur-pompier lors du trajet aller ou retour vers un site de formation, relèvent de la police d'assurance personnelle du sapeurpompier. Les dommages subis sur le site de formation relèvent de la couverture "responsabilité civile" de l'établissement de formation organisateur, lorsque celle-ci est engagée, et de la couverture "accident de service" (S. D.I.S.) lorsqu'il y a lieu. ARTICLE 13 : Recours Il devra être présenté un recours au Directeur Départemental, pour tout litige ou difficulté formulé par un agent, un chef de service ou le Bureau Formation, avant qu'il n'en soit débattu en Comité Technique Paritaire ou Commission Administrative Paritaire. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 79/90 ARTICLE 14 : Offre de formation La réponse aux besoins en formation exprimés, trouvera, en priorité, réponse dans les calendriers de formations diffusés par l’Ecole Départementale du SDIS 31 puis les Ecoles des autres départements ou zones de défense ou nationale et du C.N.F.P.T. Les formations dispensées dans le cadre du calendrier de l'Ecole Départementale d'Incendie et de secours (EDIS) sont dites "INTERNES". Dans la mesure où un effectif suffisant le permet ou, dès lors qu'une action s'adresse à un public spécifique du S.D.I.S., des stages organisés par le CNFPT à l'attention particulière des agents administratifs-techniques et sapeurs-pompiers peuvent se dérouler. Ces actions sont dites "INTRA". Certaines formations très spécifiques devront être assurées par des organismes extérieurs. Ces actions sont dites "EXTERNES". L'ensemble de l'offre formation fait l'objet d'une diffusion dans les services, groupements et centres de secours. SECTION II - DISPOSITIONS RELATIVES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ARTICLE 15 : Définition Le caractère "professionnel" de la demande, exprimé par le chef de service, correspond à une demande ayant un lien direct avec l’emploi ou la spécialité exercé par le sapeur-pompier, dans les objectifs définis par le service. ARTICLE 16 : Modalités d'organisation et de financement La formation professionnelle des sapeur-pompiers pourra être mise en œuvre, dans le cadre d'actions internes (au sein du SDIS), intra (spécifiques aux agents et sapeur-pompiers du SDIS et organisées par le CNFPT), externes (par un autre organisme de formation que le C.N.F.P.T.), voire inter-collectivités (actions inscrites sur le calendrier du CNFPT). Le financement de la formation professionnelle repose sur : - les crédits alloués à l’EDIS votés dans le cadre du budget, - la cotisation obligatoire de 1 % de la masse salariale versée au C.N.F.P.T, - le retour sur cotisations versées au C.N.F.P.T., - les reports de crédits de l'exercice précédent non consommés, et votés lors du budget supplémentaire du service. Seules les formations externes assurées par des organismes ou des formateurs habilités à signer des conventions seront prises en compte. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 80/90 ARTICLE 17 : Règles de récupération. Les sapeurs-pompiers professionnels en régime opérationnel suivant une action de formation professionnelle, pendant ou au-delà de leur temps de présence habituelle sont gérés selon les règles suivantes : Afin de préserver le temps de repos de sécurité, le premier jour de formation après une garde ne peut commencer qu’après un temps de repos au moins équivalent soit 24H ou, le cas échéant 12H avec possibilité de terminer la garde à 19H la veille. - 1 jour de formation - 2 jours de formation * si formation sur un jour de garde : retour au CS et garde, le temps de formation est du temps de travail effectif. *si formation sur un jour de repos : récupération en application du temps d’équivalence 1600heures/2376heures soit un coefficient de 1,485. En pratique 7 heures de formation en régime 35 heures donnent droit à une récupération de 7x1,485=10H24mn en régime 24/48, arrondi à une demi-garde. 3 cas possibles suivant le rythme de garde : * formation sur garde/repos 1er jour : 7h formation puis libre 2ème jour : idem puis reprise du rythme sur repos Pas de récupération – opération forfaitaire * formation sur repos/repos (possible si garde précédente est RTT ou 12H) 1er jour : 7h formation puis libre 2ème jour : idem puis reprise du rythme sur garde Récupération d’une garde de 24H * formation sur repos/garde 1er jour : 7h formation puis libre 2ème jour : idem puis reprise du rythme sur repos Récupération d’une demi-garde. - 5 jours de formation *le régime 35 heures est appliqué avec bénéfice du samedi et dimanche suivant la semaine de formation. Une exception concernent la récupération forfaitaire pour la spécialité cynotechnique où trois récupérations annuelles sont accordées ARTICLE 18 : Frais de repas et d’hébergement Les frais de repas et d’hébergement des sapeur-pompiers en formation sont pris en charge par le service sauf si l'organisme de formation les prend en charge. A défaut de prise en charge, le sapeur-pompier sera indemnisé selon les textes en vigueur. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 81/90 ARTICLE 19 : Frais de déplacement. Pour ouvrir droit à remboursement, que le sapeur-pompier soit à statut volontaire ou professionnel, l'action de formation professionnelle doit se dérouler en dehors de la résidence administrative ou familiale. Les déplacements effectués en véhicule de service ou par fourniture d’un titre de transport n’ouvrent pas droit à remboursement. Les déplacements effectués en véhicule personnel avec ordre de mission ou achat par le sapeur-pompier d’un titre de transport sont indemnisés selon les textes en vigueur. Lorsque les frais de déplacement ne sont pas pris en compte par l'organisme de formation, le sapeur-pompier se rapprochera du bureau des Affaires Financières afin d'obtenir un titre de transport, ou une indemnité. SECTION III : DISPOSITIONS RELATIVES AUX SAPEUR-POMPIERS EN FORMATION PROMOTIONNELLE ARTICLE 20 : Définition La formation promotionnelle est demandée par un fonctionnaire public territorial en vue de préparer un concours ou un examen professionnel Les enseignements sont dispensés par le C.N.F.P.T, soit : - sous la forme de cours oraux, - ou sous la forme de cours par correspondance. L'admission à un cycle de préparation suppose, important à fournir en dehors des heures de travail. pour l’intéressé, un travail personnel Deux préparations à un concours ou un examen professionnel, sous la forme de cours oraux, ne pourront être suivies au titre de la même année. ARTICLE 21 : Inscription Les dossiers d'inscription aux préparations aux concours et examens professionnels doivent être transmis au Bureau Formation, avant la date limite fixée par note de service, revêtus de l'avis (favorable ou défavorable) du chef de centre ou de service. Ils sont transmis au C.N.F.P.T., après contrôle des pièces, et accord du Directeur Départemental. Peuvent s'inscrire à une préparation, les sapeur-pompiers professionnels qui remplissent les conditions de diplôme ou d'ancienneté à l'issue de la préparation. Tout sapeur-pompier, inscrit à une préparation en cours oraux, a l'obligation de présenter le concours ou l'examen professionnel à l'issue de la formation. Dans le cas contraire, sauf motif majeur, un délai de 12 mois minimum s'appliquera avant de pouvoir représenter une demande d’inscription pour une préparation identique. Ce délai de 12 mois vaut également en cas d'échec au concours, lorsque le sapeur-pompier souhaite suivre une préparation en cours oraux. Les préparations en cours par correspondance restent admises, sans délai d'attente, dès lors quelles sont organisées par le C.N.F.P.T. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 82/90 ARTICLE 22 : Assiduité Comme pour la formation professionnelle, l'assiduité est de règle. Toute absence à une séance de formation devra être justifiée par écrit. Pour toute absence injustifiée ou pour abandon de la formation sans motif majeur, (maladie, nécessité absolue de service, congés), le sapeur-pompier ne pourra être admis à une action de formation promotionnelle ou personnelle, qu'après un délai de 24 mois. ARTICLE 23 : Suite de la préformation Après réussite à un concours ou à un examen professionnel, la nomination dans un nouveau grade ou emploi au S.D.I.S. de la Haute-Garonne n'est pas automatique. Le sapeur-pompier pourra, cependant, faire acte de candidature, lors des publications de postes vacants en interne, ou bien auprès d'autres collectivités territoriales. ARTICLE 24 : Récupération Si une préformation nécessite une présence pendant un jour non travaillé, il n’y a pas de droit à récupération. ARTICLE 25 : Frais Les frais de déplacement, de restauration et d’hébergement, s'ils ne sont pas pris en charge par l'organisme de formation, restent à la charge du sapeur-pompier. Seuls les frais pédagogiques sont pris en compte par le S.D.I.S., dès lors que l'action de préformation est organisée complètement, ou conjointement, avec le C.N.F.P.T. ARTICLE 26 : Congés exceptionnels Les candidats inscrits à un concours ou examen, bénéficient, sur demande et présentation de la convocation : - d'une journée avant les épreuves d'admissibilité, - d'une journée avant les épreuves d'admission, dans la limite de 4 jours par an et par agent. Les journées d'épreuves font également l'objet de congés exceptionnels. SECTION IV : DISPOSITIONS RELATIVES A LA FORMATION PERSONNELLE ARTICLE 27 : Définition La formation personnelle est celle suivie par le sapeur-pompier, fonctionnaire public territorial, à titre personnel sans relation directe avec son emploi ou sa spécialité ou en vue de satisfaire à son épanouissement personnel. Le temps passé en formation personnelle est considéré comme du temps passé en service. Le sapeur-pompier restant donc en position d'activité, conserve ses droits à concourir pour l'avancement d'échelon et de grade. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 83/90 Le sapeur-pompier, placé en congé-formation conserve par ailleurs le bénéfice de son affiliation à la Sécurité Sociale, et reste couvert, pendant son congé, par le régime spécial des fonctionnaires. On distingue : - la formation personnelle, dont la durée est inférieure à 1 mois, soumise à autorisation d'absence, et pouvant faire l'objet d'un financement partiel par le S.D.I.S, - la formation personnelle, égale ou supérieure à 1 mois, relevant de la notion de congéformation, et pouvant être indemnisée en application des textes en vigueur. ARTICLE 28 : Organisation de la formation personnelle dont la durée est inférieure à un mois Elle peut revêtir la forme d'actions individuelles ou collectives. Elle est soumise à autorisation d'absence, lorsqu'elle se déroule pendant les heures de travail. Les jours effectivement réalisés sont défalqués du crédit- jour formation annuel du sapeur-pompier. Elles obéissent à la procédure suivante : 28-1 - constitution du dossier de demande - demande écrite du sapeur-pompier revêtue de l'avis favorable du chef de service lorsque la formation se déroule pendant les heures de service, et accompagnée d'un descriptif établi par l'organisme de formation précisant : - le thème de la formation - la durée, les dates, les lieux, les horaires, le coût (hors frais de déplacement, restauration et hébergement) - dépôt de la demande, 2 mois au plus tard avant la date de départ souhaité. La réponse de l'Administration interviendra 1 mois avant le début de l'action de formation. 28-2 - Etude des demandes Les demandes seront traitées par le Bureau formation sur la base des critères suivants: critère n° 1: octroi antérieur, et dans un délai inférieur, à 3 ans d'une formation personnelle qui avait fait l'objet d'un financement par le service critère n° 2 - fourniture par le sapeur-pompier d'un dossier complet critère n° 3 - date d'arrivée de la demande 28 -3 - financement Le S.D.I.S. peut, dans la limite des crédits disponibles mais qui ne peuvent excéder 10% du budget de la formation, participer au financement des frais pédagogiques engagés par le sapeur-pompier. Cette participation est fixée à 50 % du coût pédagogique, dans la limite maximale de 2000 F. Restent à la charge du sapeur-pompier : les frais pédagogiques complémentaires, les frais annexes (déplacement, restauration hébergement …) Ce financement interviendra à posteriori, service fait, sur la base d'un état de présence effective du sapeur-pompier, et après fourniture par le sapeur-pompier d'une facture réglée par ses soins. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 84/90 28-4 Départ effectif en formation personnelle Le départ effectif intervient après : - avis favorable du chef de centre ou de service, pour ce qui concerne l'autorisation d'absence, si celle-ci intervient pendant le temps de travail, - indication de l'avis du Bureau Formation, quant au financement de l'action, - et de la décision positive du Directeur Départemental. 28-5 Obligation du sapeur-pompier bénéficiant d'une action de formation personnelle Le sapeur-pompier est tenu à une obligation d'assiduité. Des états de présence devront être fournis par l'organisme de formation. Les absences ou empêchements devront être obligatoirement signalés au Bureau Formation. Le sapeur-pompier devra prendre les dispositions nécessaires à sa couverture contre les risques de toute nature. En cas de dommages, l'assurance du S.D.I.S. ne saurait être engagée. ARTICLE 29 : Le congé-formation Sa durée maximum est de 3 ans, à prendre en une seule fois, ou par séquence de stages d'au minimum un mois. Pour pouvoir en bénéficier, le sapeur-pompier devra réunir 3 années de service effectif dans la Fonction Publique et déposera sa demande au Bureau Formation en mentionnant les dates de début et de fin de la formation, les lieu et organisme de formation, au moins 90 jours avant la date de départ souhaitée, au moyen du modèle joint au présent règlement. La réponse de l'Administration interviendra 30 jours après réception de la demande. Pendant les 12 premiers mois, le sapeur-pompier placé en congé-formation bénéficiera d'une indemnité forfaitaire égale à 85 % du traitement brut qu'il percevait avant son départ, plafonné à l'indice 379. La rémunération est calculée sur le salaire de base. Les frais d'inscription à une formation demandée dans le cadre d'un congé-formation et les frais annexes (déplacement, hébergement, restauration,…) sont à la charge exclusive du sapeur-pompier. La recherche de l'organisme de formation incombe au sapeur-pompier qui se doit d'être assidu. Toute absence injustifiée conduirait à l'interdiction d'accès à toute action de formation quelle qu'elle soit, pendant une durée de 24 mois, et le cas échéant, au remboursement de l'indemnité perçue au titre du congé formation. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 85/90 annexe n° 9 REGIMES DE TRAVAIL REGIME 24/48 - Lieux d’application : CODIS et CTA ( chefs de salle) et CS professionnels de Toulouse-Lougnon et Vion, Ramonville-Buchens et CS mixtes de Colomiers, Muret, Rouffiac, Saint-Gaudens. - Nombre de gardes de 24h : 99 jours pour les SPP non logés qui bénéficient de 10 jours au titre de la RTT et 117 pour les SPP logés qui doivent effectuer 11 ou 12 périodes supplémentaires de travail effectif, pour atteindre par équivalence les 117 gardes de 24h. Chaque séquence de garde est suivie d’une interruption de service d’une période au moins égale. - Horaires : Prise de garde à 7 heures. - Jours de congés : SPP non logés et logés, répartis en trois périodes, sous réserve des nécessités du service : . printemps, 3 gardes sautées, soit 9 jours, du 1er févier au début de la première période des congés d’été, . été, 7 gardes sautées, soit 21 jours à partir d’une date fixée annuellement par le chef de corps, . hiver 3 gardes sautées, soit 9 jours de la fin de la dernière période de congés d’été au 31 janvier, REGIME DES CTA - CTA NORD : Les chefs de salle sont en régime 24/48 Les opérateurs suivent un cycle spécifique: - garde de 13 heures à 20 heures, - repos de 20 heures à 7 heures, - garde de 7 heures à 13 heures, - repos de 13 heures à 20 heures, - garde de 20 heures à 7 heures, - repos de trois jours et demi. Jours de congés : répartis en trois périodes . printemps, 10 jours . été, 21 jours . hiver, 5 jours Jours exceptionnels : néant. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 86/90 - CTA CENTRE ET SUD Les chefs de salle sont en régime 24/48, Les opérateurs suivent un cycle spécifique: - garde de 7 heures 19 heures, - repos de 19 heures à 19 heures, - garde de 19 heures à 7 heures, - repos de 3 jours, ce cycle est complété par des jours à horaires administratifs pour respecter le quota des heures annuelles légales. Jours de congés : répartis en trois périodes : . printemps, 2 cycles sautés, soit 10 jours, . été, 21 jours, . hiver, 1 cycle sauté, soit 5 jours, Jours exceptionnels : néant. REGIME OPERATIONNEL A LA SEMAINE - Lieux d’application : CS mixtes de Cazères et Revel, - Jours de travail : à l’identique des agents administratifs et techniques, - Horaires : Prise de garde à 8 heures avec pause méridienne, horaires adaptables par le chef de centre en fonction des contraintes locales liées à la disponibilité des SPV, - Jours de congés : à l’identique des agents administratifs et techniques, - Jours exceptionnels : à l’identique des agents administratifs et techniques REGIME DE PERMANENCE DEPARTEMENTALE - Application à tout sapeur-pompier de garde départementale, - Jours de travail : Cycles hebdomadaires de permanence départementale prise au bureau ou domicile à partir du mardi 8 heures et donnant droit à 2 jours de récupération. Ces cycles se superposent, tant que de besoin, au régime administratif. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 87/90 REGIME ADMINISTRATIF Les sapeurs-pompiers et agents en service non opérationnel suivent un régime de travail de trente-cinq heures hebdomadaires. Les horaires de travail sont de 8h30 à 17 heures avec pause méridienne de 45 minutes. - Des dérogations aux heures ouvrées peuvent être accordées sur demande de l'agent avec autorisation du directeur départemental. Ces dérogations peuvent être retirées à tout moment pour des raisons de service ou en cas de non-respect persistant des horaires. - Les agents bénéficient de congés annuels dans la limite de vingt cinq jours ouvrés auxquels peuvent se rajouter un ou deux jours de fractionnement, si des congés sont pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre. S’ajoute une semaine « d’hiver » plus des jours exceptionnels fixés annuellement par le président du conseil d'administration. Le refus d'une demande de congés pourra être opposé à l'agent, motivé par nécessité absolue de service. La période de congés s'étend sur une période de référence du 1 janvier au 31 décembre. Un report des congés d'une année sur l'autre peut être autorisé à prendre avant le 30 avril de l'année suivante. Les congés non pris du fait de l'agent ne peuvent en aucun cas donner lieu au versement d'une indemnité compensatrice. REGIME DES STATIONNAIRES Le régime pour les sapeurs-pompiers professionnels aptes est assimilé à un poste opérationnel. Il est déterminé pour chaque centre de secours la ou les périodes d’activité où cette fonction correspond à une nécessité de temps de travail effectif (à minima 7h-17h). Des rotations de plusieurs sapeurs-pompiers peuvent être nécessaires. En dehors de cette période, le sapeurpompier désigné tient la fonction au même titre que ses collègues pour l’intervention en cours. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 88/90 Le régime pour les sapeurs-pompiers stationnaires jour placés en position d’inaptitude fait l’objet de l’organisation suivante : 1 – un cycle sur la base de 2 semaines organisées comme suit : Semaine 1 lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche __________ _____________ lundi Semaine 2 mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche travail repos travail repos travail repos repos __________ repos travail repos travail repos travail repos Les horaires de travail de 7h à 12h et de 13h à 19h couvrent une amplitude de 12 h pour un travail effectif de 10 heures, avec une pause méridienne d’1 heure pour le déjeuner ainsi que deux pauses de 30 mn ; l’une dans la matinée, l’autre dans l’après midi. 2 – 20 journées complémentaires, d’une durée de temps de travail effectif de 10 heures réparties par le chef de centre en fonction des nécessités de service, et sous réserve du respect des dispositions et garanties minimales prévues par le décret du 25 août 2000. En matière de congés, autorisations exceptionnelles d’absences, etc., les dispositions prévues par la délibération du Conseil d’Administration du 27 juillet 1999 s’appliqueront. A savoir : • durée des congés annuels : 17 jours, avec 3 jours supplémentaires si l’agent prend au moins 3 jours en-dehors de la période du 1er mai au 31 octobre, et 0,5 jour s’il en prend 1 ou 2 hors de la période. • Semaine dite d’hiver. • Bénéfice des fêtes chômées légales ainsi que jours d’absence exceptionnels dont les modalités d’attribution feront l’objet de notes de service particulières. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 89/90 annexe n° 10 SERVICE MINIMUM A l’occasion de circonstances exceptionnelles, le Service Départemental d’Incendie et de Secours a l’obligation d’assurer le service public minimum en matière de secours. L’effectif minimum fait l’objet d’un arrêté préfectoral. Les actions à minima et non limitatives suivantes, nécessaires au bon déroulement des interventions d’urgence, doivent être effectuées afin d’assurer les missions essentielles d’urgence : - vérification quotidienne des matériels opérationnels - réarmement des véhicules après intervention - hygiène des VSAB et des locaux afférents - essais des véhicules spéciaux - remplissage des bouteilles d’air - distribution de matériel à usage opérationnel à vocation départementale en cas d’impossibilité des services de direction - prise en main, formation des véhicules opérationnels nouvellement affectés - entretien des matériels après opération - transmission des bilans au CRRA 15 - transmission du déroulement des opérations aux CTA - main courante des CS, CTA, CODIS - mise à jour des fichiers et plans indispensables aux opérations - formation d’entretien des spécialités définies dans les référentiels formation, dont le non respect de mise à jour cyclique annuel ne permet plus l’exercice, donc le secours (plongée, grimp, cynotechnie, etc.) - et toute autre action qui pourrait être définie pour respecter l’objectif du bon déroulement opérationnel des interventions. Octobre 2002 Règlement intérieur Page 90/90 annexe n° 11 TAUX DE VACATION DES SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES Les taux applicables en fonction des activités sont : - Taux à 100% dans le champ d’application des missions opérationnelles : . opérations : temps compris depuis l’appel jusqu’au retour CS. Le temps passé en colonnes de renfort est indemnisé forfaitairement suivant directives DDSC, . réponse à l’appel : une vacation horaire, . astreinte hebdomadaire : temps calculé sur 9% du nombre d’heures d’astreinte réalisées de 21H à 6H les jours ouvrables plus l’ensemble des heures d’astreinte des samedi, dimanche et jours fériés, . services au temps passé dans le cadre d’instructions ministérielles, exemple service de surveillance, . exception des gardes au CS : 9,5 vacations à 75% pour 12H. - Taux à 75% dans le champ d’application des missions non opérationnelles : . formation : taux 75% du temps passé en formation, . la participation aux travaux de prévention sur convocation, . contrôle des points d'eau. N.B. : toute heure commencée est due pour la première heure puis arrondie au 1/4H à partir de la deuxième heure. Octobre 2002