reglement interieur

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reglement interieur
Règlement intérieur
SERVICE DEPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS
DE LA HAUTE-GARONNE
REGLEMENT
INTERIEUR
ARRETE DU PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DU 23 OCTOBRE 2002
Octobre 2002
Règlement intérieur
SUIVI DES MODIFICATIONS
DU REGLEMENT INTERIEUR DU SDIS 31
DATE
Octob 2002
PARTIE CONCERNEE
NATURE MODIFICATION
PAGES
CONCERNEES
Document complet
Première édition
Toutes
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SOMMAIRE
Pages
1 – DEFINITION ET CADRE GENERAL
1.A – Objet .................................................................................................
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1.B – Mise en application...........................................................................
4
1.C – Modifications du Règlement Intérieur..............................................
4
2 – DISPOSITIONS COMMUNES AUX SPP ET SPV
2.A – Attributions droits et obligations......................................................
5
2.B – Exercice des missions
2.B.1 – Opérationnelles.....................................................................
2.B.2 – Autres missions.....................................................................
2.B.3 – De service extérieur ..............................................................
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9
9
2.C – Utilisation des locaux
2.C.1 – Locaux de service .................................................................
2.C.2 – Logements de fonction .........................................................
2.C.3 – Restauration et hébergement ................................................
2.C.4 – Foyer.....................................................................................
9
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2.D – Habillement ......................................................................................
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2.E – Aptitude – Entraînement sportif
2.E.1 – Aptitude médicale .................................................................
2.E.2 – Aptitude physique .................................................................
2.E.3 – Aptitude de spécialités ..........................................................
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2.F – Formation ..........................................................................................
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2.G – Honneurs et récompenses.................................................................
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2.H – Hygiène et sécurité
2.H.1 – Consommation d'alcool ........................................................
2.H.2 – Comportement anormal et alcoolémie .................................
2.H.3 – Accident en service ..............................................................
2.H.4 – Harcèlement moral ...............................................................
17
17
17
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2.I – Utilisation des logiciels informatiques...............................................
19
2.J – Cérémonies officielles et déplacements hors département................
19
2.K – Représentativité du personnel ..........................................................
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3 – DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS
3.A – Déroulement de carrière – formation
3.A.1 – Avancement..........................................................................
3.A.2 – Mobilité ................................................................................
3.A.3 – Formation .............................................................................
21
22
22
3.B – Régime et organisation du travail
3.B.1 – Régimes de travail ................................................................
3.B.2 – Programme journalier ...........................................................
3.B.3 – Récupérations .......................................................................
22
24
24
3.C – Exercice du droit de grève ................................................................
25
3.D – Discipline..........................................................................................
25
3.E – Activité de sapeur-pompier volontaire .............................................
25
4 – DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES
4.A – Déroulement de carrière – formation
4.A.1 – Engagement - réengagement ...............................................
4.A.2 – Avancement - radiation .......................................................
4.A.3 – Formation .............................................................................
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4.B – Organisation du travail
4.B.1 – Rythmes de garde - effectif – encadrement ..........................
4.B.2 – L’alerte..................................................................................
4.B.3 – Vacations – vétérance...........................................................
4.B.4 – Discipline..............................................................................
29
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ANNEXES
N° 1 – Documents à tenir au centre de secours...................................................
33
N° 2 – Les services..............................................................................................
34
N° 3 – Contrôle des matériels et équipements des centres de secours................
38
N° 4 – Logements : commission, conditions d'attribution,
règlement pour l'occupant .......................................................................
39
N° 5 – Dispositions de fonctionnement des foyers .............................................
49
N° 6 – Habillement : commission et règlement d’habillement ..........................
50
N° 7 –Aptitudes médicale et physique ................................................................
67
N° 8 – Composition du comité pédagogique et règlement de formation ............
75
N° 9 – Régimes de travail ...................................................................................
85
N° 10 – Service minimum...................................................................................
89
N° 11 – Taux de vacation....................................................................................
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1 - DEFINITION ET CADRE GENERAL
1.A – OBJET
Le règlement intérieur du corps départemental des sapeurs-pompiers de la HauteGaronne fixe les modalités de fonctionnement du corps et les obligations de service de ses
agents.
Ces modalités ont pour objectif de servir l'organisation opérationnelle telle que prévue
dans le règlement opérationnel.
Cependant compte tenu de la diversité des cas qui peuvent se présenter, il appartient aux
sapeurs-pompiers et aux agents administratifs et techniques d'adapter leur conduite et leur
décision en gardant comme priorité l'efficacité des secours.
1.B – MISE EN APPLICATION
La date de mise en application des mesures est celle de parution au recueil des actes
administratifs. Tous les agents du corps départemental doivent respecter les directives du
présent règlement, ainsi que celles données par leur supérieur, exprimées dans le respect des
textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Le supérieur hiérarchique assume la responsabilité des ordres qu’il donne et s’assure de
leur exécution.
Dans l’hypothèse où des notes de service antérieures à la parution de ce document
génèreraient un conflit d’application ou d’interprétation, les dispositions du règlement
intérieur prévaudraient. En cas de difficultés importantes, l’étude des solutions possibles sera
effectuée en réunion de travail et les modifications apportées selon les modalités ci-dessous.
1.C – MODIFICATIONS
Les modifications du règlement intérieur font l'objet d'un arrêté du président du conseil
d'administration après avis du comité technique paritaire, du comité consultatif départemental
des sapeurs-pompiers volontaires, de la commission administrative et technique du service
départemental d’incendie et de secours et délibération du Conseil d’Administration. Les
annexes du règlement, compte tenu de leur caractère technique évolutif, sont, sauf si elles
dépendent d’autres documents réglementaires, modifiables par décision du Président du CA,
ou du directeur départemental du service d'incendie et de secours en fonction de leur domaine
de compétence respectifs et après consultation des organismes consultatifs.
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2 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS
ET VOLONTAIRES
2.A – ATTRIBUTIONS DROITS ET OBLIGATIONS
Le directeur départemental, chef de corps, est chargé de l'exécution du présent
règlement dans le cadre de ses fonctions de direction opérationnelle, administrative et
technique du service. Il est assisté de collaborateurs selon l’organigramme inclus dans le
règlement opérationnel. Le descriptif des services fait l’objet de l’annexe n°2
Le commandant de groupement
Le commandant de groupement, représentant du DDSIS, dirige la coordination
opérationnelle, technique et administrative de son groupement qui est une structure
déconcentrée. Il est le responsable opérationnel, et commandant des opérations de secours
selon les modalités du règlement opérationnel. Il coordonne et contrôle en permanence
l’activité opérationnelle du groupement est responsable du bon fonctionnement du centre de
traitement de l’alerte du groupement. Garant de l'unité opérationnelle, il centralise les
informations, les demandes des centres de secours, solutionne toutes les affaires mineures.
Il veille à la diffusion et à la stricte application des notes et consignes émanant de la
direction . A ce titre, il rend compte périodiquement au directeur ainsi qu’à l’adjoint au chef
de corps et au chef d'état-major, chacun pour les affaires les concernant, du fonctionnement et
de l'action du groupement
Il est le conseiller technique du sous-préfet et des élus locaux pour tous problèmes
administratifs, opérationnels, de prévention et de prévision. Il est l’animateur permanent de la
commission de sécurité d'arrondissement, dont il assure le secrétariat. Il effectue des visites
d'inspection dans les centres de secours, dirige et contrôle la formation du personnel du
groupement, organise les réunions avec les chefs de centre et commandants de compagnie. Il
propose les plans d'équipement de son groupement. Il contrôle les états de frais et sorties
pour l’ensemble des centres de secours.
Pour assurer ses missions, il dispose d’adjoints plus particulièrement en charge des
activités de prévention, prévision et formation.
Il représente le directeur départemental aux manifestations publiques locales.
Pendant son absence, son intérim est assuré par un officier du groupement désigné par le
commandant de groupement.
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Le commandant de compagnie est le responsable opérationnel sur le secteur de la
compagnie. Il assure le commandement des opérations de secours selon les modalités du
règlement opérationnel.
Il sollicite du groupement l'élaboration et la mise à jour, des ETARE et plans de secteur,
en vérifie le bien fondé. Il est informé des visites de prévention de son secteur.
En liaison avec le groupement, il organise les manœuvres inter-centres sur son secteur,
évalue la formation mensuelle dispensée dans les CS et organise les stages de recyclage.
Il peut être chargé par le groupement de certaines missions: formation, prévention,
prévision. Il rend compte périodiquement au chef de groupement territorial des actions
menées dans la compagnie. Il effectue obligatoirement au minimum 4 visites d'inspection par
an dans chaque centre de secours. Il assure la gestion et la répartition de petits matériels et
produits destinés aux centres de secours qui sont rattachés à sa compagnie.
Il propose, pendant son absence, son intérim.
Pour la compagnie de Toulouse s'ajoutent à ces missions : représentation du directeur à
la commission communale de sécurité de la ville de Toulouse, de la restauration des
personnels professionnels, de la coordination et de la gestion opérationnelle des officiers
affectés dans les centres de secours.
Le chef de centre de secours ou le gradé désigné par ses soins assure le commandement
des opérations de secours dans le respect des modalités édictées dans le règlement
opérationnel.
Il assure au quotidien le suivi et l’emploi du personnel de son centre. A ce titre, il
propose à la hiérarchie les dossiers de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires (pour les
CS volontaires et mixtes), avancement, discipline et honneur, etc.
Il est chargé de faire respecter les notes de service et décisions du chef de corps, la
discipline intérieure, l'emploi du temps.
Il assume la responsabilité de la programmation des manœuvres, des séances
d’entraînement physique.
Il fait contrôler le bon fonctionnement de tous les matériels et installations du centre.
Il propose les améliorations pouvant intervenir dans son centre de secours.
Il veille à répartir les missions sur les officiers et sous-officiers selon une organisation
formalisée sur l’organigramme du centre.
Il tient à jour les documents énumérés à l’annexe n°1.
Il est informé des visites de prévention de son secteur et y participe ou s’y fait
représenter.
Pendant l'absence du chef de centre, et le cas échéant exceptionnellement du (ou des) adjoints,
l’intérim est assuré par un gradé, désigné par le commandant de groupement, sur proposition.
du chef de centre.
Pour les CS à encadrement professionnel, le gradé désigné est alors mis en régime
hebdomadaire si l’intérim est au moins égal à 5 jours ouvrables.
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Les chefs de garde sont responsables de la gestion de l’équipe de garde ou d’astreinte.
Ils sont garants de la bonne exécution des séances de formation continue, d’entraînement
physique, de l’exécution des travaux d’intérêt général (bâtiments, matériels, équipements) et
du fonctionnement des activités du centre, conformément à l’organigramme et font respecter
les emplois du temps et missions administratives et techniques.
Les chefs de groupe et d'agrès commandent la mise en oeuvre opérationnelle des
personnels et véhicules dont ils ont la charge, conformément au règlement opérationnel. A ce
titre ils s’assurent du bon fonctionnement des matériels, de la bonne compréhension et
exécution des missions qu’ils donnent à leur personnel. Ils veillent à leur sécurité.
Les chefs d'équipe et équipiers exécutent leurs missions conformément aux référentiels
emplois et veillent au respect de toutes les mesures garantes de leur sécurité.
Tout agent du corps départemental est lié par l'obligation de secret et de discrétion
professionnelle pour tout ce qui concerne les faits et informations dont il a connaissance dans
l'exercice de ses fonctions.
Il est rappelé que toute faute commise par un fonctionnaire (SPP ou AAT) ou un sapeurpompier volontaire dans l'exercice de ses fonctions l'expose à une sanction disciplinaire
administrative sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. Il bénéficie
de la protection juridique contre les menaces et outrages dans l’exercice de ses fonctions.
2.B - EXERCICE DES MISSIONS
2.B.1 – EXERCICE DES MISSIONS OPERATIONNELLES
L'exercice des missions opérationnelles s’articule en plusieurs phases :
La préparation: il revient aux chefs de centre d'organiser et de faire contrôler, par
l’intermédiaire des chefs de garde, de groupe et d’agrés, les différents plans nécessaires au
bon déroulement d'une opération : itinéraires, plans d’interventions. Ils veillent à la prise en
compte effective par tous les chefs d'agrès, par affichage et passage de consignes, des mesures
transitoires liées aux interruptions de circulation, travaux, etc.. De façon plus générale les
chefs de centre organisent la vie du centre de telle façon à suivre sans délai et de manière
efficace les orientations, demandes ou consignes émanant des services de la direction en vue
de garantir un emploi efficace des matériels et installations.
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Il revient aux chefs de garde, de groupe et d'agrès de contrôler et faire contrôler les
matériels et équipements opérationnels mobiles et portables. Ces vérifications sont assurées
par contrôle de l’inventaire et essais tels qu’indiqués dans l’annexe n°3. Les chefs d'agrès
rendent compte au chef de garde qui, en cas de problème, en réfère immédiatement à l'autorité
du centre de secours.
Il revient aux chefs d’agrès de contrôler, lors de la vérification des matériels à la prise de
garde, que les sapeurs-pompiers placés sous leur autorité possèdent la totalité de leur tenue
d’intervention.
Le délai de réponse des sapeurs-pompiers au centre de secours : est conforme aux
dispositions prévues dans le règlement opérationnel.
Le déplacement : les véhicules du service d'incendie de secours sont soumis au code de
la route. À ce titre, ils bénéficient d'une facilité de passage liée à l'utilisation simultanée des
signaux sonores et visuels réglementaires conformément au code la route, dont l'utilisation ne
doit être faite qu'à l'occasion des trajets d'urgence opérationnelle.
Le conducteur est personnellement responsable de la conduite du véhicule. Sous le
contrôle du chef d’agrès, Il veille à adapter l’ allure aux conditions de circulation afin de ne
pas représenter un danger pour les autres usagers.
Tous les franchissements délicats doivent être effectués à vitesse réduite.
En cas d'accident matériel, lors d’un départ en intervention, n'entraînant ni blessé ni
immobilisation du véhicule d’intervention, le chef d'agrès après avoir relevé le numéro
d'immatriculation du véhicule tiers et les coordonnées du conducteur du véhicule, invite si
possible celui-ci à se rendre au centre de secours afin de remplir les formalités d'usage et
continue sa mission. En cas de blessés ou d’impossibilité matérielle, le chef agrès prend toutes
dispositions nécessaires pour assurer le remplacement de son départ afin de limiter les retards
dans la distribution de secours. En tout état de cause, il doit rendre compte immédiatement par
radio des dispositions prises.
Le déroulement : s'effectue conformément aux référentiels emplois de chaque fonction
ainsi qu'aux modalités contenues dans le règlement opérationnel .
Le rapport : Toute intervention doit faire l’objet d’un compte rendu de sortie de secours
à remplir par le chef d’agrès ou de détachement lors de son retour au CS, validé par le chef du
CS.
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2.B.2 – EXERCICE DES AUTRES MISSIONS
Pendant le temps de service, les sapeurs-pompiers assurent les taches nécessaires au bon
fonctionnement du corps: l'entretien des matériels, des locaux, la formation, l'entraînement
physique et sportif, les fonctions liées aux différentes activités intérieures auxquelles les
agents sont affectés, et les opérations de toute nature incombant aux sapeurs-pompiers.
2.B.3 – EXERCICE DES MISSIONS DE SERVICE EXTERIEUR
Selon l'établissement ou la manifestation, des services de représentation ou de sécurité
sont mis en place. La tenue et le rôle des agents sont fixés par note du chef de centre ou de
compagnie ou de groupement dans le respect des consignes du bureau opération. Dans tous
les cas, le service désigné devra être en place au minimum trente minutes avant l'ouverture
des portes au public et être présent jusqu'à l'évacuation totale des lieux par le public.
En cas de difficultés d’obtention des ressources et moyens, il revient au groupement et à
la compagnie d’organiser la répartition des charges.
Le sous-officier de jour et le chef de détachement sont chargés de s'assurer de
l'exactitude des horaires de départ du personnel, de veiller à leur transport, au respect de la
tenue prescrite et du matériel à utiliser.
Le chef de détachement devra rendre compte du déroulement de la mission au chef de
centre par écrit ou verbalement en cas d’urgence.
2.C –UTILISATION DES LOCAUX
2.C.1 – LOCAUX DE SERVICE
Tous les locaux des centres de secours, à l'exception des parties privatives des
logements de fonction, sont placés sous l’autorité et le contrôle du chef de centre.
Le stationnement des véhicules étrangers au service est formellement interdit à
l'intérieur des limites du centre de secours, sauf accord du chef de centre.
Les véhicules particuliers des sapeurs-pompiers doivent stationner sur les emplacements
déterminés à cet effet.
L’accès des locaux du centre aux personnes étrangères au service, pour des visites ponctuelles
individuelles, est soumis à l’autorisation préalable du chef de centre. En ce qui concerne des
activités collectives, l’autorisation hiérarchique est sollicitée.
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2.C.2 – LOGEMENT DE
FONCTION
Les logements situés dans les centres de secours sont attribués par arrêté du président du
CA sur proposition de commissions propres aux SPP et SPV, dans les conditions prévues à
l'annexe n°4.
Les logements extérieurs pris en charge par nécessité de service doivent être situés dans
des délais inférieurs à 15 minutes de l’unité d’affectation. Les situations locatives existantes,
antérieures à la parution du règlement intérieur, bénéficient aux agents mais prennent fin dés
lors qu’elles sont modifiées.
Les sapeurs-pompiers volontaires bénéficiaires d’un logement sont redevables de 20
heures mensuelles au service.
Un règlement particulier, objet de cette même annexe, est remis à chaque agent logé par
le service lui précisant ses devoirs et obligations pour l'occupation du logement.
2.C.3 – RESTAURATION ET HEBERGEMENT
Lorsque la restauration se fait sur le lieu de travail, les repas sont obligatoirement pris
dans les locaux prévus à cet effet.
Les SPP non logés de garde sont nourris le midi et disposent d’un ticket restaurant le
soir.
Les SPP logés de garde sur leur lieu de travail prennent leurs repas à domicile et
bénéficient d’un ticket restaurant.
Les SPV de garde, sur une période de 12 heures dans un centre mixte incluant :
- le repas du midi, bénéficient de la prise en charge par le service.
- le repas du soir, bénéficient de la mise à disposition d’un plateau repas.
Le personnel en régime administratif et qui ne bénéficie pas à proximité de son lieu de
travail d'un restaurant administratif, bénéficie pour le repas de midi d’un ticket restaurant.
Lors des interventions, la restauration sur les lieux de l'opération est à l'initiative du
commandant des opérations de secours.
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Les sapeurs-pompiers non logés sont hébergés, durant leur temps de service, dans les
locaux prévus à cet effet. Toute utilisation en dehors de ces conditions est interdite.
Les occupants de ces locaux sont responsables de leur utilisation, de l'entretien courant,
des mobiliers et équipements mis à leur disposition.
Ils bénéficient, autant que possible, d’un lit individuel.
2.C.4 - FOYER
Dans chaque centre de secours, dans la mesure du possible, un local dénommé "foyer",
réservé aux sapeurs-pompiers, est mis à la disposition de l’amicale. Ce local dont l’utilisation
est soumise à l’autorisation et à l’autorité du chef de centre est géré par l’amicale concernée
conformément aux règles établies en annexe n°5.
La consommation de boissons respecte strictement les consignes édictées au paragraphe
relatif à l’hygiène et à la sécurité.
2.D -- HABILLEMENT
Le port des effets sapeurs-pompiers est exclusivement réservé aux activités de sapeurspompiers. Il est proscrit de les utiliser à d'autres fins ou de les porter avec des vêtements
civils.
Les tenues doivent être portées complètes.
Les différentes tenues sont définies par arrêté ministériel et consistent en tenue de
cérémonie, tenue de sortie, tenue de service, tenue d’intervention, tenue de sport. Leur
description fait l’objet de l'annexe n°6.
Les correspondances entre l’activité et le modèle de la tenue à revêtir sont les suivantes :
- à l'occasion de manifestations, cérémonies et sorties : tenue de cérémonie ou de sortie,
sauf précisions particulières,
- à l'occasion de tout départ en interventions présentant des risques de feu ou
d’explosion ou de désincarcération et ceci quel que soit le véhicule : tenue
d’intervention avec port obligatoire du casque F1, à l'exception du conducteur lors du
trajet.
- à l'occasion des interventions diverses, des interventions pour secours à personnes, des
interventions pour ascenseur : tenue de service, dans ces cas, la tenue d’intervention
est en réserve dans le véhicule, lorsque la possibilité matérielle le permet. Il revient au
chef d'agrès de vérifier que l'ensemble du personnel ait la même tenue de service.
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- à l'occasion des activités de services à l'intérieur ou à l'extérieur : tenue de service,
- à l'occasion des services de représentation et des services de sécurité : tenue de service
avec tenue d’intervention en réserve.
- à l'occasion des séances d'entretien sportif, des représentations du corps départemental
dans les compétitions sportives officielles, dans les locaux à partir de 17h. les jours
ouvrables et 10h. les jours non ouvrables : tenue de sport.
- à l'occasion des activités générées par les amicales (calendriers notamment), tenue de
service, sauf dérogation préalable à solliciter au chef de corps.
Le port du parka est autorisé sur les tenues de service, de sport, ou en intervention dans
les cas où la veste de protection n’est pas obligatoire.
En service intérieur, les sapeurs-pompiers sont dispensés du port de la casquette à
l’exception des rassemblements.
Les stationnaires et personnels des CTA-CODIS sont autorisés à porter la tenue de
sport réglementaire à partir de 20 heures les jours ouvrables ainsi que les samedi, dimanche et
jours fériés.
Les plongeurs sont autorisés, lorsqu’ils n’assurent que cette fonction, à revêtir pour la
durée de leur période de garde, la& tenue de sport.
L'exercice de spécialités opérationnelles entraîne, sur les lieux d’une intervention, les
adaptations vestimentaires spécifiques définies par le conseiller technique.
Les sapeurs-pompiers choisissent librement la tenue de service et il revient au chef
d’agrès d’assurer l’unité vestimentaire sur un engin. Il s’assure que la tenue de service
respecte le caractère opérationnel de l’emploi tenu.
La dotation initiale d'habillement est effectuée à l’occasion du recrutement ou de
l'engagement du sapeurs-pompier. Le renouvellement est effectué à la demande de l'intéressé
et consiste en l’échange des effets usés ou inutilisables présentés.
Lors de mutation, de démission , le sapeur-pompier restitue ses effets au service
habillement dans les conditions prévues dans l’annexe 6.
Une commission d'habillement est constituée afin de donner un avis sur toute question
relative à ce domaine (cf annexe 6).
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2.E - APTITUDE – ENTRAINEMENT SPORTIF
2.E.1 – APTITUDE
MEDICALE
Le sapeur-pompier, qu’il soit professionnel ou volontaire doit remplir des conditions
d’aptitude médicale pour pouvoir participer aux missions visées à l’article L. 1424-2 du code
général des collectivités territoriales.
Le contrôle est effectué selon les modalités des textes objet de l'annexe n° 7.
Le contrôle réglementaire de l'aptitude médicale est obligatoire pour les agents de tous
grades. La gestion administrative est assurée par le chef de centre, de groupement ou de
service en fonction du rattachement du personnel.
Cette aptitude médicale est prononcée par le médecin en partie au vu des tests
permettant de surveiller la progression de l’entraînement physique du sapeur-pompier.
Les contrôles médicaux sont assurés par des médecins habilités selon une organisation
coordonnée par le médecin chef.
Le chef de centre est immédiatement destinataire du certificat médical établi par le
médecin sapeur-pompier, indiquant l’aptitude ou l’inaptitude du sapeur-pompier examiné.
En cas d’examens médicaux complémentaires, le délai de demande de rendez-vous par
le sapeur-pompier est de 8 jours avec transmission. Il transmet au SSSM la date de rendezvous qui lui aura été indiquée par la structure procédant aux examens.
2.E.2 – APTITUDE
PHYSIQUE
Les épreuves d’aptitude physique se déroulent en présence du chef de centre (ou de
service) ou de son représentant assisté d’un opérateur sportif.
Le chef du bureau des sports vérifie que les contrôles s’effectuent selon les dispositions
réglementaires.
Le chef de centre informe le groupement des cas des sapeurs-pompiers susceptibles de
poser un problème d'aptitude. Ces cas sont alors transmis au bureau du personnel qui propose
au directeur départemental une solution statutaire.
Afin de maintenir leur aptitude physique, les sapeurs-pompiers sont tenus d'effectuer
régulièrement des séances d'entraînement. Ils pratiquent à cette occasion la natation pour leur
sauvegarde personnelle.
Les sapeurs-pompiers professionnels sont tenus d'effectuer quotidiennement une séance
d'entraînement physique et sportif, les sapeurs-pompiers volontaires au minimum une fois par
mois.
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Pour inciter les sapeurs-pompiers à se maintenir en condition physique et susciter
l'émulation du plus grand nombre, le parcours sportif, des épreuves athlétiques et cross sont
organisés chaque année. Ces épreuves respectent les conditions techniques matérielles
imposées par les règlements.
Les compétitions annuelles officielles font l’objet de sélections au niveau départemental,
régional en vue de la finale nationale.
Sous la direction du responsable du bureau des sports, l’organisation des épreuves
départementales est à la charge de chaque groupement et du centre de secours lieu des
épreuves.
2.E.3 – APTITUDE
DE SPECIALITES
En ce qui concerne les spécialités objets de critères non médicaux d'aptitude
complémentaire, le responsable départemental concerné collecte les résultats
complémentaires.
Il revient aux chefs de centre ainsi qu’aux responsables de spécialités, de proposer au
directeur les listes annuelles d'aptitude qui doivent être publiées au début de chaque année et
de signaler au bureau opération les inaptitudes qui se révèleraient entre temps.
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2.F - FORMATION
La formation comprend plusieurs niveaux adaptés aux missions des sapeurs-pompiers et
aux matériels en service conformément au schéma départemental d'analyse et de couverture
des risques.
La formation initiale d'application est obligatoire pour tous les sapeurs-pompiers. Le
cursus de formation nécessite l'acquisition d'unités de valeur correspondant aux emplois
définis dans les référentiels emplois formation des sapeurs-pompiers.
La formation d'adaptation à l'emploi, également obligatoire, permet d'acquérir les
connaissances nécessaires à la tenue d'un emploi ou d'une fonction.
Les formations initiales, d’adaptation à l’emploi, ainsi que les recyclages sont organisés
par le service formation de la direction. Certaines actions peuvent être déconcentrées au
niveau des groupements, avec mise en œuvre, le cas échéant, au niveau des CS.
La formation continue, permanente est obligatoire : son objectif intéresse le maintien
des connaissances et techniques acquises ainsi que les compétences opérationnelles
La formation continue relève de chaque centre de secours.
Les formations organisées par le bureau formation ainsi que par les groupements font
l'objet de la parution d'un calendrier annuel diffusé à tous les centres. Il revient aux sapeurspompiers de s'inscrire individuellement sous couvert de la voie hiérarchique.
Les candidatures sont analysées à la lumière des nécessités de service, notamment les
besoins en effectifs par emploi dans le centre de secours ainsi que pour l’exercice des
spécialités. Elles sont alors réparties en besoin de formation professionnelle ou de formation à
caractère personnel
Les besoins en formation sont proposés au directeur par un comité pédagogique
départemental qui se réunit au moins deux fois par an.
Le règlement de formation ainsi que la composition du comité pédagogique font l'objet
de l'annexe n°8.
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2.G - HONNEURS ET RECOMPENSES
Les conditions d'attribution de la médaille d'ancienneté sont les suivantes :
- médaille d'argent : après vingt ans de service,
- médaille de vermeil : après vingt-cinq ans de service au titulaire de la médaille
d'argent,
- médaille d’or : - pour les sapeurs-pompiers professionnels, après trente-cinq ans de
service au titulaire de la médaille de vermeil ou ramené à 30 ans si l’agent part en retraite,
- pour les sapeurs-pompiers volontaires, après trente ans de service au
titulaire de la médaille de vermeil .
Les conditions d'attribution de la médaille avec rosette pour services exceptionnels sont
les suivantes :
- médaille d'argent : peut être décernée à tout sapeur-pompier qui s'est particulièrement
distingué dans l'exercice de ses fonctions,
- médaille de vermeil : peut être décernée au titulaire de la médaille d'argent avec rosette
depuis cinq ans au moins.
Les conditions d'attribution de la médaille de courage et de dévouement sont les
suivantes :
- médaille de bronze : attribuée par le préfet sur proposition du directeur départemental
pour le sapeur-pompier ayant exposé sa vie pour sauver une victime,
- les médailles d'argent de 2ème classe et première classe et de vermeil sont attribuées par
le préfet sur proposition du directeur pour un sapeur-pompier ayant déjà accompli
plusieurs sauvetages ou ayant fait preuve d'un courage exceptionnel à l'occasion d'un
sauvetage.
Les conditions d'attribution de l’honorariat pour les sapeurs-pompiers professionnels
sont conformes aux dispositions générales applicables aux fonctionnaires. Pour les sapeurspompiers volontaires, la condition est d'avoir accompli au moins vingt ans de service dans un
centre de secours en ayant constamment fait preuve de zèle et de dévouement, les intéressés
doivent en faire la demande six mois avant leur départ.
L’honorariat confère le droit de porter dans les cérémonies publiques et dans les
réunions du corps départemental l'uniforme du grade concerné.
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2.H - HYGIENE ET SECURITE
2.H.1 – CONSOMMATION D'ALCOOL
L'introduction, la vente, la distribution et l’entreposage de boissons alcoolisées sur les
différents lieux de travail des sapeurs-pompiers du corps départemental, sont strictement
interdits hormis des exceptions mentionnées ci-après.
La consommation de toute boisson alcoolisée pendant les horaires de service, quel que
soit le lieu et l’heure est interdite. Toutefois, la consommation d'un quart de litre de vin ou
bière ou cidre au moment des repas est autorisée.
Les réunions amicales à l'occasion de certaines manifestations, événements peuvent
donner lieu à consommation de boissons alcoolisées du deuxième groupe (boissons
fermentées non distillées: telles que vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vins doux naturels),
avec l'autorisation du chef de centre ou chef de service.
2.H.2 – Comportement anormal et alcoolémie
Sauf preuve contraire, un comportement manifestement anormal est constaté lorsque des
symptômes anormaux apparaissent, exemple : trouble de l'élocution, de l'équilibre, du
comportement, odeur de l'haleine, excitation anormale, prostration.
Afin de prévenir et de faire cesser une situation dangereuse, il est interdit de laisser
accéder ou de maintenir dans son activité un agent au comportement manifestement anormal.
Tout agent qui constate un tel état doit en référer au supérieur hiérarchique qui prendra les
mesures qui s'imposent en liaison avec un médecin sapeur-pompier.
Le chef de centre et le médecin concernés estimeront la suite à donner.
Tout agent a la possibilité de contrôler son taux d’alcoolémie au moyen d'un appareil
adapté à disposition du centre de secours. Le seuil de tolérance est celui défini par le code de
la route.
2.H.3 – ACCIDENT EN SERVICE
En cas d'accident corporel, le chef de centre transmettra au bureau du personnel, avec
copie au groupement, un dossier comportant les pièces suivantes :
- Une déclaration d'accident ou rapport,
- Les certificats médicaux initial et suivants,
- Le cas échéant une attestation de témoins.
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Tout accident survenant:
- sur le trajet aller retour CS-domicile ou CS-lieu de travail et CS-SDIS,
- en intervention,
- au centre de secours lors d'une astreinte, ou d’une séance de formation, de sport, d’entretien des
locaux
- lors des compétitions sportives officielles : parcours sportif et cross,
- lors de réunions de service sur convocation,
- lors de missions commandées par le service,
entraîne la déclaration d'accident en service commandé, il est remis au sapeur-pompier concerné
les attestations de prise en charge nécessaires.
Tous les cas d'accidents font l’objet d’une enquête administrative. Le bilan en est
présenté annuellement au comité d’hygiène et de sécurité par le médecin de médecine
professionnelle et préventive. Au vu du bilan, le comité d’hygiène et de sécurité demande, s’il
le souhaite, des compléments d’information.
Tout accident matériel lié à l'emploi des véhicules devra faire l'objet d'une déclaration
par le conducteur visé par le chef agrès et le chef de centre. Cette déclaration accompagnée
obligatoirement du constat amiable, sera transmise immédiatement à la cellule contentieux
assurance de la direction.
2.H.4 – HARCELEMENT MORAL
Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont
pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter
atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre
son avenir professionnel.
Aucune mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la formation, la
discipline, la promotion l’affectation et la mutation ne peut être prise à l’égard d’un
fonctionnaire en prenant en considération :
1° Le fait qu’il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visé au
premier alinéa ;
2° Le fait qu’il ait exercé un recours auprès d’un supérieur hiérarchique ou engagé une action
en justice visant à faire cesser ces agissements ;
3° Ou bien le fait qu’il ait témoigné de tels agissements ou qu’il les ait relatés.
Est passible d’une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé aux agissements
définis ci-dessus
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Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de droit
public.
Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une
dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité,
d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni
d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.
2.I – UTISATION DE LOGICIELS INFORMATIQUES
L’utilisation de logiciels informatiques est soumise à l’obtention de licences
d’utilisation accordées par les fournisseurs. Les utilisateurs, sauf autorisation expresse du
concepteur, ne disposent pas du droit de les reproduire.
L’utilisation des logiciels sur le réseau ou les machines indépendantes se fera dans le
respect des termes de la licence d’utilisation.
Les agents apprenant toute utilisation illicite de logiciels au sein du SDIS sont tenus de
le signaler à leur chef d’unité ou de service.
Selon le code de la propriété intellectuelle, les personnes impliquées dans la
reproduction ou l’utilisation illicite de logiciels s’exposent à des sanctions disciplinaires,
poursuites judiciaires pouvant entraîner des amendes voire des peines de prison.
2.J – CEREMONIES OFFICIELLES ET DEPLACEMENTS HORS DEPARTEMENT
La participation à des cérémonies officielles est organisée par le chef du centre de secours, le
commandant de groupement, le directeur départemental ou la personne désignée par lui.
Le règlement protocolaire est défini par le bureau opérations.
La participation à d’autres cérémonies est assurée par des personnes volontaires après accord
de la hiérarchie.
Les déplacements en-dehors du département font l'objet d’un ordre de mission signé par le
directeur départemental et mentionnant la date et le lieu du déplacement, le type de véhicule
utilisé et l'identité des personnes concernées.
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2.K – REPRESENTATIVITE DU PERSONNEL
Les sapeurs-pompiers sont représentés, selon des modalités propres à chaque instance et
définies par textes réglementaires, dans les diverses instances paritaires suivantes :
- sapeurs-pompiers professionnels et volontaires :
* conseil d’administration,
* commission administrative et technique qui émet un avis sur les questions relatives à
l’organisation opérationnelle et technique.
- sapeurs-pompiers professionnels :
* comité technique paritaire spécifique aux SPP qui émet un avis sur l’organisation et
le fonctionnement du service : règlements, régime de travail, créations et transformations
d’emploi, etc.
* commission administrative paritaire catégorie C qui émet un avis sur toutes les
décisions individuelles relatives à la carrière : notation, avancement, détachement,
disponibilité.
* comité d’hygiène et de sécurité qui statue sur les dispositions relatives à l’hygiène et
la sécurité du travail, sur l’analyse des risques professionnels, les actions de prévention,
campagnes d’information, etc.
- sapeurs-pompiers volontaires :
*comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires, compétent pour
donner un avis sur toutes les questions relatives aux sapeurs-pompiers volontaires à
l’exception de la discipline.
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3 - DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS
3. A – DEROULEMENT DE CARRIERE - FORMATION
3.A.1 – AVANCEMENT
Il comprend l’avancement d’échelon et l’avancement de grade :
- Avancement d’échelon :
Il est fonction de l’ancienneté et de la valeur professionnelle. Il peut être accordé à
l’ancienneté minimale si la valeur professionnelle de l’agent le justifie. L’avancement à
l’ancienneté maximale est accordé de plein droit.
- Avancement de grade:
L’avancement de grade se fait au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel
d’avancement établi après avis de la commission administrative paritaire compétente:
* au grade de sapeur de première classe : un an de services effectifs,
*au grade de caporal : deux ans de services effectifs et les unités de valeur
correspondantes,
* au grade de sergent: cinq ans de services effectifs et les unités de valeur
correspondantes et sous réserve du nombre de places déterminées en fonction de quotas,
(des mesures dérogatoires sont mises en place jusqu’au 31/12/2007)
*au grade d’adjudant: six ans de services effectifs et les unités de valeur
correspondantes et sous réserve du nombre de places déterminées en fonction de quotas,
(des mesures dérogatoires sont mises en place jusqu’au 31/12/2007)
* aux grades d’officier: selon conditions statutaires et critères d'ancienneté, d'âge, de
notation et d'appréciation hiérarchique.
La notation est établie annuellement selon des critères précisés par note.
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3.A.2 – mobilité
Les postes vacants font l'objet d'une information affichée par note.
Les agents désirant être mutés transmettent leur demande par voie hiérarchique.
Le choix est arrêté par le président du conseil d'administration.
En cas de changement d’affectation, un délai de réalisation compatible avec l’année scolaire
peut-être accordé.
Dans l'hypothèse d’un changement de cadre d'emploi (A,B,C), le sapeur-pompier est tenu,
sauf impossibilité absolue, et avec des mesures dérogatoires jusqu’au 31/12/2002 à un
changement d'affectation au sein du corps départemental.
3.A.3 – FORMATION
La formation des sapeurs-pompiers professionnels comprend deux axes essentiels:
-
un plan de formation, proposé par le comité pédagogique, objet du paragraphe 2F
-
Une formation continue dont le programme est établi annuellement par le chef de
centre en fonction des risques du secteur, des matériels affectés et des emplois tenus
par les sapeurs-pompiers.
Ces séances peuvent se dérouler également à l'extérieur du centre de secours. Les
reconnaissances de secteur, les participations aux exercices des plans d'urgence sont
considérées comme temps de formation.
3.B – REGIME ET ORGANISATION DU TRAVAIL
3.B1 – REGIMES DE TRAVAIL
Il est défini six régimes de travail :
-
Le régime 24h/48h applicable aux CODIS, chefs de salle CTA, CS professionnels
ainsi qu’à la plupart des CS mixtes, dans lesquels le service d'intervention est assuré
par trois équipes qui effectuent 24 heures de garde suivi de 48 heures de repos toute
l'année.
-
Le régime des stationnaires des CS assimilé à une fonction opérationnelle du CS
pouvant faire l’objet d’une interruption de temps de travail effectif.
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-
Les régimes des opérateurs des Centres de traitement de l’alerte dans lesquels le
rythme de travail est basé sur des périodes maximales de 10 heures de travail effectif.
-
Le régime opérationnel à la semaine (35h) applicable à certains CS mixtes dans
lesquels l’activité opérationnelle et la complémentarité des sapeurs-pompiers
volontaires, davantage libres les heures et jours non ouvrables, permet cette
organisation.
-
Le régime de permanence départementale applicable aux sapeurs-pompiers effectuant
une garde départementale hebdomadaire :35h et garde départementale de 7 jours.
-
Le régime administratif (35h) pour les sapeurs-pompiers travaillant dans les services.
Les lieux et rythmes d'application de ces régimes font l'objet de l'annexe 9
Particularités pour l’ensemble des régimes opérationnels : s'agissant de l’exercice de missions
de sécurité, les particularités suivantes s’appliquent :
- Un effectif moyen, propre à chaque centre de secours est défini par emploi. Il revient
au chef de centre d’organiser la gestion de l’effectif en termes d’absences pour formation,
congés, autorisations d’absence pour respecter cet effectif. En cas d’impossibilité, il en réfère
à sa hiérarchie,
- en cas d'impossibilité de prendre normalement son service, l’agent est dans
l'obligation de prévenir le chef de garde ou de salle avant la prise de garde. En cas de
maladie, il devra rappeler le service dans la journée afin d'indiquer la durée du congé maladie
et transmettra la feuille de maladie au service dans les quarante-huit heures,
- lorsque la situation l'exige, il pourra être fait appel, à titre exceptionnel, à du
personnel qui se trouve en récupération, de repos, et en dernier ressort en congé. La procédure
de rappel est à l’initiative du responsable direct de la structure concernée (chef de centre,
commandant de groupement, chef bureau opération) après autorisation hiérarchique,
- le remplacement d'un agent par un autre peut être autorisé par le chef de la structure
concernée. L’administration n'enregistre pas les décomptes de temps de travail induits par les
remplacements.
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3. B2 – PROGRAMME JOURNALIER
L’organisation de la journée de travail s’établit comme suit, pour les jours ouvrables :
• 07h00 : Prise de garde et relève des personnels,
Contrôle des effectifs et passation de consignes (cette période intègre
le temps d’habillage).
• 07h15 : Rassemblement en tenue de travail, appel des personnels et vérification
des véhicules, agrès et matériels opérationnels.
• 07h45 : Interruption de travail effectif.
• 08h00 : Entraînement physique.
• 09h15 : Interruption du travail effectif.
• 09h45 : Entretien des locaux et véhicules.
• 10h15 : Maintien des acquis professionnels, manœuvres de la garde, et/ou
reconnaissance de secteur.
• 12h00 : Repas.
• 12h45 : Interruption du travail effectif.
• 14h00 : Rassemblement,
Formation continue et/ou travaux dans les différents services du centre
de secours.
• 17h00 : Interruption de travail effectif. Fin de la journée 8 h de travail
Pour les exercices réalisés en dehors des heures indiquées ci-dessus, le temps passé
en manœuvre sera déduit de l’emploi du temps journalier.
En l’absence de dispositions particulières, l’organisation de la journée de travail, pour
les jours non ouvrables, s’établit comme suit :
• 07h00 : Prise de garde et relève des personnels
contrôle des effectifs et passation de consignes (cette période intègre
le temps d’habillage).
• 09h00 : Rassemblement en tenue de travail, appel des personnels et vérification
des véhicules, agrès et matériels opérationnels.
• 09h30 : Entretien des locaux et véhicules.
• 10h00 : Interruption de travail effectif.
3.B.3 – RECUPERATIONS
Les modalités de récupération pour temps de travail supplémentaires dans le cadre des activités
de formation sont précisées dans l'annexe n° 8.
S'agissant du temps de travail supplémentaire effectués sur intervention, la récupération se fait
par une comptabilisation heure pour heure, tenue par le chef de centre de secours.
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Dans le cadre des colonnes de renfort à l'extérieur du département, il n'y a pas de récupération
mais indemnisation forfaitaire, lorsque la réglementation le permet, calculée en IHTS à
concurrence de 16,16 heures indemnisées pour 24 heures d'absence.
3.C – EXERCICE DU DROIT DE GREVE
À l'occasion des mouvements sociaux, un service minimum est mis en place en application d’un
arrêté préfectoral. Les taches à accomplir par les sapeurs-pompiers font l’objet de l’annexe 10.
La désignation des personnels tenus d’assurer le service minimum s’effectue à la prise de garde
après qu’ils se soient déclarés grévistes ou non grévistes. Ceci implique que les personnels dont
l’intention est de suivre un mouvement de grève ont à se présenter à la prise de garde.
Les personnels grévistes et non désignés pour assurer le service minimum se verront appliquer
une retenue sur salaire.
3.D – DISCIPLINE
Toute faute commise par un fonctionnaire dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses
fonctions l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues
par la loi pénale.
Le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie du pouvoir de nomination.
Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes.
Le premier groupe comporte l'avertissement, le blâme, l'exclusion temporaire des fonctions pour
une durée maximale de trois jours.
Les sanctions des deuxième, troisième et quatrième groupes ne peuvent être prononcées sans
consultation préalable du conseil de discipline.
Le fonctionnaire qui a fait l'objet d'une sanction disciplinaire dispose de deux types de recours
pour contester la décision.
- recours administratif auprès du conseil de discipline régional ou national de recours.
- recours contentieux devant le tribunal administratif.
3. E – ACTIVITE DE SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE
L’activité de sapeur-pompier volontaire peut s'exercer pour les sapeurs-pompiers
professionnels selon les mêmes conditions applicables aux sapeurs-pompiers volontaires et
dans le respect des textes réglementaires en vigueur.
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4 - DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES
Le sapeur-pompier volontaire ne peut être engagé opérationnellement que s'il détient les
unités de valeur correspondant à la nature de l'opération : module secours à personne, module
incendie, module protection des biens et de l’environnement.
4.A – DEROULEMENT DE CARRIERE - FORMATION
4.A.1 – ENGAGEMENT – REENGAGEMENT
ENGAGEMENT
Les engagements des sapeurs-pompiers volontaires ont lieu semestriellement selon les
conditions statutaires.
La résidence du sapeur-pompier volontaire doit être située dans la commune siège du centre
de secours ou dans une commune avoisinante permettant à l'intéressé de répondre à l'appel
dans un délai de cinq minutes.
Toute candidature fait l’objet de la remise d’un dossier au postulant par le chef de
centre.
Le dossier d'engagement, constitué auprès du chef de centre de secours concerné,
comprend obligatoirement l’avis du maire et l'avis motivé du chef de centre qui doit recueillir
tous les éléments susceptibles d’apprécier la qualité de la candidature.
Les dossiers d'engagement sont transmis par voie hiérarchique à la direction, bureau
du personnel, puis présentés pour avis au comité consultatif départemental des sapeurspompiers volontaires qui se réunit trois fois par an ( 1er, 2ème et 4ème trimestres).
L’engagement, souscrit pour 5 ans, fait l’objet d’un arrêté du président du conseil
d'administration.
Les sapeurs-pompiers recrutés ne sont pas habilités à assurer des missions
opérationnelles tant que leur formation n’est pas validée.
Ils peuvent bénéficier d’un suivi de tutorat pour participer aux actions du CS à
l’exception des opérations.
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REENGAGEMENT
Le réengagement est automatique par tacite reconduction sous réserve d’aptitude.
Cependant, si le comportement de l’intéressé est jugé incompatible avec les fonctions de
sapeur-pompier volontaire, il revient à l’administration de lui notifier son intention de ne pas
le réengager, six mois au moins avant la fin de la période quinquennale d’engagement.
Le réengagement, également souscrit pour cinq ans, fait l’objet d’un arrêté du président du
conseil d'administration.
4.A.2 – AVANCEMENT - RADIATION
AVANCEMENT
- Titularisation
Tout sapeur-pompier volontaire nouvellement engagé est tenu de suivre une formation
initiale d'application, composée de plusieurs modules, organisée sur une période comprise
entre 2 et 3 ans.
La titularisation intervient à l’issue d’un stage probatoire d’un an.
A l'issue de la première année et sur proposition du chef de centre, il est titularisé ou radié
pour insuffisance. En cas d’absence de longue durée liée à des contraintes imprévisibles et
incontournables telles que maladie par exemple, la durée de la période probatoire est
rallongée d’une durée équivalente au temps d’abscence.
- Sapeur de 1er classe
La nomination intervient après un an d’ancienneté minimum et après avoir terminé la
formation initiale d’application
-
Caporal
Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, deux possibilités de
nomination :
- par obtention des unités de valeur nécessaires à l’emploi de chef d’équipe avec une
ancienneté de 3 ans en qualité de sapeur,
- après une ancienneté de 10 ans de sapeur,
- Sergent et adjudant
Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, la nomination intervient sous
réserve des conditions cumulatives suivantes :
. ancienneté de 3 ans dans le grade de caporal pour les sergents et de 2 ans dans le grade de
sergent pour les adjudants,
. obtenir les unités de valeur nécessaires à l’emploi de chef d’agrès pour les sergents ou de
groupe pour les adjudants,
. respect du quota réglementaire de l’effectif calculé au sein du centre de secours ( 25%
maximum de l’effectif, hors SSSM, avec au plus autant d’adjudants que de sergents).
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- Officier
Sur proposition du chef de centre, et après avis de la hiérarchie, la nomination intervient sous
réserve des conditions cumulatives suivantes:
. réussite à l’examen national pour les grades de lieutenant et capitaine,
. respect du quota réglementaire appliqué à l’emploi tenu au sein de la structure d’affectation (15%
maximum de l’effectif, hors SSSM, en respect des limites du paragraphe 4.B.1/Encadrement) .
RADIATION
La radiation des contrôles peut-être prononcée lorsque:
- la limite d'âge est atteinte,
- une inaptitude médicale ou physique définitive est prononcée,
- l'engagement n'est pas renouvelé,
- l'intéressé résilie son contrat,
- une mesure disciplinaire le prévoit ou suite à la perte des droits civiques,
- l'intéressé n'a pas atteint les contraintes fixées en matière de formation ou d’astreintes.
4.A.3 – FORMATION
La formation des sapeurs-pompiers volontaires comprend deux axes essentiels:
-
un plan de formation, proposé par le comité pédagogique, objet du paragraphe 2F,
La signature d'une convention relative à la disponibilité du sapeur-pompier volontaire
pendant son temps de travail, signée entre le SDIS et son employeur, est possible.
Dans ce cas, l'employeur pourra être subrogé dans les droits du sapeur-pompier
volontaire à percevoir ses vacations.
La subrogation est possible sous réserve que le sapeur-pompier volontaire se rende en
formation sur son temps de travail et que sa rémunération et les avantages afférents
soient maintenus.
-
Une formation continue à raison d’une manœuvre hebdomadaire pour l’équipe de
garde et d’une manœuvre mensuelle pour l’ensemble du centre de secours. Le
programme est établi annuellement par le chef de centre et validé par le commandant
de compagnie. A cette occasion , des manœuvres inter-centres bimestrielles sont
organisées au sein de la compagnie.
Tout sapeur-pompier volontaire est tenu de participer à la formation continue et à
l’entretien physique organisés au sein du centre,:
. 16 heures par mois dans les CS mixtes et Luchon ( 4h de sport, 4h de
reconnaissance de secteur, 8h d’instruction théorique et pratique,
. 8 heures dans les autres CS volontaires.
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Tout sapeur-pompier volontaire, qui sans motif valable, est présent à moins de 36 h
pour les CS mixtes et Luchon et moins de 18 heures pour les autres CS, calculés sur une
période de six mois, se voit dans un premier temps rappelé à l’ordre par écrit puis, s’il n’y
a pas d’amélioration est considéré comme démissionnaire d’office.
4.B – ORGANISATION DU TRAVAIL
4.B.1 – RYTHMES DES ASTREINTES ET GARDES – EFFECTIF - ENCADREMENT
ASTREINTES
L’astreinte hebdomadaire est applicable dans tous les CS volontaires, avec prise
d’astreinte au centre de secours.
GARDES
Dans les CS mixtes, les périodes de garde des SPV sont organisées par le chef de
centre, avec un contrôle mensuel réalisé par le commandant de groupement selon les
modalités adoptées par la CASDIS du 28/02/1995:
- ne pas dépasser, annuellement au sein du CS, 1900 séquences de garde de 12 heures,
- les gardes correspondent aux pointes d’activité opérationnelles, aux nécessités des
besoins de formation ainsi qu’à la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires,
- un sapeur-pompier volontaire n’effectue pas plus d’une séquence de garde de 12
heures d’affilée,
- l’effectif des sapeurs-pompiers volontaires ne dépasse pas, à l’approximation prés,
20% de l’effectif des sapeurs-pompiers professionnels de garde au centre,
- le remplacement d’un sapeur-pompier professionnel par un sapeur-pompier volontaire,
et inversement, n’est pas possible.
EFFECTIF
-
L’effectif dans les centres volontaires doit permettre l’élaboration d’astreintes de 7
hommes (hors SSSM) du CS. Le potentiel opérationnel correspond à l’engagement
d’un FPT ou VSAB+VSR avec un téléphoniste au CS.
-
L’effectif dans les centres de Cazères, Luchon et Revel doit permettre l’élaboration de
gardes de 10 hommes (hors SSSM) du CS. Le potentiel opérationnel correspond à
l’engagement d’un FPT+EPS ou 2 VSAB+VSR avec un téléphoniste au CS.
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S'agissant de l’exercice de mission de sécurité, les particularités suivantes
s’appliquent :
- l’effectif ci-dessus doit être respecté. Le chef de centre est responsable d’en organiser
la gestion selon les disponibilités et absences, en veillant à ce que ne surviennent pas des
absences massives et simultanées. En cas de difficultés, il en réfère à sa hiérarchie,
- en cas d'impossibilité d’assurer normalement son astreinte ou sa garde, le sapeurpompier volontaire est dans l'obligation de trouver un remplaçant et de prévenir le chef de
groupe ou chef de centre avant la prise d’astreinte. En cas d’urgence ou d’incident
imprévisible de dernière minute il doit également l’en avertir. Par ailleurs, il devra lui préciser
dans la durée prévisible d’absence.
ENCADREMENT
Dans les centres de secours de sapeurs-pompiers volontaires, l'encadrement est assuré par un
chef de centre assisté de deux adjoints. Ces trois postes sont, dans la mesure du possible,
tenus par des officiers. Lorsque le centre est siège de compagnie, le nombre d'adjoints du
chef de centre SPV peut-être de trois. Si le chef de centre est SPP, les dispositions relatives
aux missions des officiers sapeurs-pompiers volontaires dans les corps mixtes, objet des
décisions de la CASDIS du 28/02/1995, s’appliquent.
4.B.2 – ALERTE
Le personnel d’astreinte est alerté par appel sélectif individuel.
La programmation correspondante est assurée par le chef de garde sous la responsabilité du chef
de centre suivant la disponibilité du personnel.
Au minimum, deux niveaux de déclenchement de l'alerte sont prévus :
- le déclenchement de l'équipe d’astreinte,
- le déclenchement général,
en complément, d’autres niveaux individualisés ou de groupes restreints peuvent être mis en
œuvre afin d’affiner le déclenchement au besoin.
En cas de difficultés pour obtenir les effectifs d’astreinte et en cas de renfort nécessaire, l'appel
général est déclenché.
Pendant les heures ouvrables, l’ensemble des sapeurs-pompiers répond à l'alerte en fonction de
leur disponibilité.
En dehors des heures ouvrables, de 21h à 6h et les samedis et dimanches et jours fériés, les
sapeurs-pompiers d’astreinte ont l'obligation de répondre à l'alerte.
Le déclenchement de la sirène n'est autorisé qu'en cas de mauvais fonctionnement ou inefficacité
passagère du système d'alerte individuel.
Un essai de la sirène est effectué à l'occasion de la manoeuvre mensuelle collective, avec
déclenchement depuis le CTA.
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4.B.3 – VACATIONS - VETERANCE
VACATIONS
Les interventions sont indemnisées sous forme de vacations horaires en fonction des textes en
vigueur.
L’état des vacations, conforme aux documents fournis par la direction, est contrôlé par le chef de
centre, qui par sa signature en atteste l’exactitude. Il doit veiller à ce que les indemnisations ne
soit pas concentrées sur un petit nombre de sapeurs-pompiers volontaires et à ce que les états
soient transmis dans les meilleurs délais.
Les états sont transmis au groupement pour validation puis à la direction pour paiement.
Le paiement des vacations est effectué par virement directement sur un compte bancaire indiqué
par le sapeur-pompier volontaire.
Les taux de vacation applicables font l’objet d’une décision du conseil d’administration objet de
l’annexe n° 11
VETERANCE
Tout sapeur-pompier volontaire qui a accompli au moins vingt ans de service sans avoir cessé
son activité, ou 15 ans interrompus pour raison de santé, perçoit une allocation de vétérance à la
limite d’âge.
Le versement de l’allocation sera réalisé à terme échu, moyennant la production sur l’honneur
d'une attestation de vie.
L’allocation comprend une part fixe et une part variable.
4.B.4 – DISCIPLINE
Les dispositions relatives à la discipline des sapeurs-pompiers volontaires sont prévues par les
articles 29 à 37, 56 et 57 du décret 99-1039 du 10 décembre 1999 et les arrêtés du 6 Mai 2000
relatifs à la commission nationale de changement de grade et au conseil de discipline
départemental.
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Règlement intérieur
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Les sanctions pouvant être prononcées à l’encontre d’un sapeur-pompier volontaire sont :
-
Par le chef du corps départemental, sur proposition du chef de centre, l’avertissement ou
le blâme,
-
Par l’autorité territoriale d’emploi et après un entretien préalable avec l’intéressé et sans
avis du conseil de discipline départemental, l’exclusion temporaire pour un mois
maximum.
-
Par l’autorité territoriale d’emploi et après avis du conseil de discipline départemental
l’exclusion temporaire pour 6 mois maximum, la rétrogradation, la résiliation de
l’engagement.
-
Elle peut également suspendre sans excéder 4 mois à titre conservatoire, pour faute grave,
dans l’attente de l’obtention de l’avis du conseil de discipline départemental et de la
décision définitive.
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annexe n° 1
DOCUMENTS A TENIR
AU CENTRE DE SECOURS
- main courante des interventions
- Plan de rappel du personnel
- Organigramme du centre
- Liste des équipes de garde ou d’astreinte
- Listes annuelles nominatives d’emploi et de spécialité
- Effectif réel quotidien de garde ou d’astreinte
- Etats annuels d’aptitude médicale et physique
- Visites de reconnaissance des bâtiments, voies de circulation, contrôle points d’eau
- Inventaire des matériels et petits matériels affectés au centre (y compris pharmacie)
- Planning et résultats des vérifications et essais du matériel
- Planning des désinfections des VSAB
- Programmes et participations aux manœuvres d'entraînement
- Programmes et participations aux entraînements physiques et sportifs
- État nominatif de formation des sapeurs-pompiers du centre
- Calendrier prévisionnel du suivi de l’aptitude médicale
- État des réunions organisées au centre de secours
- Récapitulatif des notes internes au centre de secours
- Règlements opérationnel et intérieur du corps départemental
- Recueil des instructions permanentes et notes de service
- Carnets de route des véhicules
- Décharges signées de refus de soins ou d’hospitalisation
- Double des fiches médico-secouristes
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annexe n° 2
LES SERVICES
Les services sont regroupés à la direction et peuvent disposer d’antennes dans les
groupements ainsi que dans certains centres de secours.
Les services se répartissent en services à activités opérationnelles, administratives ou
techniques ou à activité communes.
Une cellule direction est en charge de la gestion du conseil d’administration, de l’organisation
des élections, des relations particulières avec les élus, les syndicats et des affaires réservées du
directeur.
Trois groupements territoriaux subdivisés en compagnies regroupent et coordonnent l'activité
des centres de secours.
Services opérationnels
Le bureau opérations: en charge
- des plans de secours, études opérationnelles, exercices départementaux,
- du suivi de la mise en œuvre opérationnelle, de la permanence départementale,
- des relations opérationnelles extérieures, des analyses statistiques, des mises à jour de
fichiers départementaux.
- suivi des services de sécurité, des manifestations diverses, des actions de prévention et
d'éducation extérieures, en liaison avec les groupements.
- du fonctionnement du Codis, notamment par la coordination des réseaux et des moyens,
l'élaboration des renseignements, l’information des autorités.
Cellule des risques naturels et technologiques: en charge
- de l'élaboration et l'actualisation des plans de secours, des consignes opérationnelles
spécialisées, des conventions d'assistance avec les partenaires spécialisés.
- de la formation des sapeurs-pompiers et de l'organisation des exercices annuels POI PPI
- du suivi du SDACR et des actions de conseil technique dans ce domaine.
Le bureau prévision : en charge
- de l'organisation de la prévision au niveau départemental
- participer à l'élaboration de plans répertoriés des établissements importants
- de la mise à jour des fichiers départementaux
- de la formation en matière prévisionnelle et topographique.
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Les services administratifs et techniques
Bureau des affaires financières, en charge :
- de la préparation et de la gestion du budget
- de l’engagement et mandatement des dépenses, du suivi des emprunts et marchés
- du recouvrement des recettes
Bureau de la gestion du personnel, en charge:
- de la gestion des carrières
- de la gestion de la paye
- du suivi social
- de la gestion des contrats d'assurance et du contentieux
- de la gestion du CCDSPV, des CAP et de la commission d’aptitude médicale
Bureau du matériel, en charge:
- de l’achat, de la gestion et réparation des engins et matériels
- de la gestion des carburants
- de la préparation des cahiers des clauses techniques et des consultations correspondantes
- du suivi des marchés publics correspondants, de la réception et de la réforme des matériels
- de la participation aux groupes de travail
- de l’organisation de la permanence mécanique-
Bureau du Casernement et de l'habillement, en charge:
- de l'élaboration et de la gestion des budgets habillement et Casernement
- la programmation des travaux et des projets de construction
- du suivi du nettoyage et de l'entretien des locaux
Bureau de l'administration générale, en charge :
- de la gestion des marchés publics
- de la gestion des organismes paritaires: CTP – CHS et de l'observatoire départemental des
sapeurs-pompiers volontaires
- de la communication interne
- de la gestion de la restauration de la direction
- de l'organisation des cérémonies
Bureau prévention, en charge :
- des études et visites des ERP relevant de la sous commission départementale, des études des
demandes de dérogation
- de la participation aux jurys d'examens spécialisés, ainsi qu'aux séances de formation
relatives à ce domaine
- des conseils internes et externes
- de la participation à des groupes de travail.
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Services administratifs et opérationnels
Bureau de la formation, en charge :
- de la mise en oeuvre des plans de formation dans le respect du schéma départemental de
formation
- de l'organisation des stages et des concours
- de l’organisation d'actions de formation
- du suivi du comité pédagogique
Cellule informatique et transmission, en charge:
- de l'étude et de la maintenance des réseaux radioélectriques, téléphoniques et informatiques
- de l'équipement bureautique
- de la mise à jour et du bon emploi des ordres de base des transmissions
- de l'entretien des appareils de transmission et de déclenchement de l'alerte.
- service de santé et de secours médical, en charge:
- de la médicalisation des secours aux personnes
- du suivi médical des sapeurs-pompiers
- de la gestion des produits pharmaceutiques et des déchets médicaux
- de l'assistance vétérinaire en cours d'opérations et du suivi des équipes cynophiles
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PREFET
PRESIDENT du CONSEIL
D'ADMINISTRATION
CONSEIL D'ADMINISTRATION
DIRECTEUR DEPARTEMENTAL
DU SERVICE D'INCENDIE ET DE SECOURS
CHEF DU CORPS DEPARTEMENTAL
Opérations - Codis
Administration
Générale
Cellule Direction
Risques Naturels &
Technologiques
B1 Bureau Personnels
B2 Finances
Prévision
Formation SP
Transmissions Informatique
OPS
Service Santé OPS
Chef d'Etat Major
Adjoint Chef de Corps
Formation Personnels Adm & Tech
B3
B3
Casernement
Habillement
B4
B
Groupement Nord
Groupement Sud
Groupement Centre
B4
Materiel
Atelier
Trans. Inform. ADM
Cie TOULOUSE
Cie REVEL
Cie MURET
Cie CAZERES
Cie St GAUDENS
Cie de LUCHON
B5
Prévention
Service Santé ADM
CSP TLSE
LOUGNON
CS REVEL
CS MURET
CS CAZERES
CS St GAUDENS
CS LUCHON
CSP TLSE VION
CS CARAMAN
CS AUTERIVE
CS CARBONNE
CS AURIGNAC
CS ASPET
CS COLOMIERS
CS VILLEFRANCHE
CS RIEUMES
CS LE FOUSSERET
CS St MARTORY
CS St BEAT
CS RAMONVILLE
CS St LYS
CS MONTESQUIEU
CS ISLE/DODON
CPI BOUTX LE M.
CS ROUFFIAC
CS CINTEGABELLE
CS RIEUX VOLV.
CS MONTREJEAU
CS CADOURS
CS BOULOGNE /G
CS FRONTON
CS SALIES/SALAT
CS GRENADE
CS St JORY
CS VERFEIL
CS VILLEMUR
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B6
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annexe n° 3
Contrôle des matériels et équipements des centres de secours
Les chefs de centres organisent et sont garants des contrôles, ils s’assurent notamment que les
opérations d’entretien courant (vidange, graissage, contrôle des niveaux et pression) sont bien
effectués dans les délais prévus. Ils transmettent mensuellement au bureau du matériel un
compte-rendu de suivi des pleins des carburants associés au kilométrage et au nombre
d’heures de fonctionnement.
Contrôles des véhicules
- Chaque véhicule, y compris tracté, doit posséder une fiche d’inventaire du matériel précisant
son emplacement.
A chaque changement de garde, vérification immédiate par l’équipage sous la
responsabilité du chef d’agrès, des véhicules de premier départ : VSAB, VSR,
Fourgon (ou similaire), échelle, VID et des CCF.
La vérification comprend la présence et l’état du matériel, le contrôle des niveaux,
l’essai moteur ainsi que des organes de signalisation optiques du véhicule.
Une fois par semaine, vérification et essais des autres engins.
Les essais comprennent la vérification ci-dessus avec essais moteurs et mises en
œuvre des organes associés, et essais radio.
Mensuellement, les véhicules doivent faire l’objet d’une sortie routière d’au moins 10
kms, que ce soit dans le cadre opérationnel ou d’essai ainsi que d’une mise en
aspiration pour les pompes.
Les procédures à appliquer pour la désinfection des VSAB, le traitement des
anomalies de vérification ou d’essais sont celles édictées par la pharmacie ou le
service du matériel.
Contrôle des transmissions
A chaque changement de garde, les essais de transmission de l’alerte sont effectués .
Au moins hebdomadairement tous les postes radio doivent être utilisés ou testés .
Mensuellement, pour les centres dotés de sirène, un essai de déclenchement depuis le CTA.
Contrôle des autres matériels
Mensuellement les autres matériels susceptibles d’être utilisés en intervention font l’objet
d’une vérification .
Annuellement les tuyaux de 70 et 110mm embarqués ou en dépôt font l’objet d’une mise en
pression à 15 b .
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annexe n° 4
COMMISSION LOGEMENT
MODALITES D'ATTRIBUTION DES LOGEMENTS
REGLEMENT D'OCCUPATION DES LOGEMENTS EN CASERNE
Composition de la commission logement :
Pour les SPP
- Le président de la commission logement
- Un représentant du conseil d'administration (deux suppléants)
- Le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant
- Le chef du service casernement ou son représentant
- Les SPP membres titulaires du comité technique paritaire ou leurs suppléants
- peut y assister le commandant du groupement nord ou son représentant
Pour les SPV
- deux élus du Conseil d’Administration
- le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant
- le chef du service casernement ou son représentant
- quatre représentants SPV élus au CA ou CCDSPV ou leurs suppléants.
Modalités d'attribution d’un logement de fonction
1 - Nombre d’enfants à charge : - jusqu’à l’âge de 8 ans
- au-delà, jusqu’à 18 ans
- 10 pts par enfant
- 15 pts par enfant
2 - Enfants de sexe différent dont un de plus de 8 ans
- Majoration de 10 pts
3 - Agent occupant depuis + de 5 ans un appartement
mal situé (sur la cour à Lougnon, 1er étage à Vion),
ou un F1 - F2 - «F2 amélioré»
- Majoration de 10 pts
4 - Ancienneté au Corps (Corps communal de Toulouse
et Corps départemental de la Haute-Garonne)
- Jusqu’à 10 ans : 1 pt par
année effectuée.
- Au-delà : 0,5 pt par
an sans limitation
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- Pénalité de 5 pts
5 - Personnel non opérationnel
6 - Changement demandé pour un appartement de même
type et se trouvant dans le même Centre (sauf pour les
appartements mal situés)
- Pénalités de 10 pts
7 - Changement sans modification de situation familiale et
lorsque la dernière affectation remonte à moins de 2 ans
- Pénalité de 10 pts
8 - Enfant ne vivant pas au foyer - Prise en charge sur le plan
financier (extrait de jugement) : - jusqu’à l’âge de 8 ans
- Pénalité 5 pts par enfant
- au-delà et jusqu’à 18 ans
- Pénal. 7,5 pts par enfant
9- Sapeur-pompiers ayant bénéficié antérieurement d’un logement de - 6 prem. mois : Pénal. 10 pts
fonction et souhaitant une nouvelle attribution dans un délai
inférieur à 18 mois
- 12 mois suivants Pénal. 5 pts
N.B. : - Les enfants handicapés seront pris en compte tant qu’ils seront à charge et quel que
soit leur âge.
* En cas d’égalité de points, critères pris en considération :
1) non logé
3) sexe des enfants
5) ancienneté.
•
•
•
•
•
•
•
2) agent travaillant dans le C.S.
4) âge des enfants (avantage aux + âgés)
Le sapeur-pompier titulaire a priorité sur le stagiaire pour l’attribution d’un
logement sauf si le nombre de points indique un résultat négatif.
En cas de concurrence, le sapeur-pompier affecté dans le C.S. a priorité pour
l’attribution du logement.
Tout changement de logement ne pourra être effectif avant un délai d’un an.
Tout agent refusant un logement ne pourra bénéficier d’une nouvelle attribution
avant 2 ans sauf cas de force majeure.
* En cas d’égalité de points entre sapeurs-pompiers stagiaires, le classement de la FIA
sera pris en compte pour les départager.
* Priorité attribuée aux sapeur-pompiers libérant un T4 ou un T5 en vue d’obtenir un T3.
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Règlement d'occupation des logements en caserne
OBLIGATIONS DES RESIDENTS CONCERNANT L’HABITATION
LES PARTIES COMMUNES ET LES ABORDS
I - OCCUPATION DU LOGEMENT
I - 1. Pour l’habitation des personnes :
Le sapeur-pompier Sapeur-Pompier titulaire du logement de fonction doit occuper
obligatoirement son logement pour son utilisation personnelle et celle de sa famille. Toute
modification de la composition de la famille (mariage, concubinage, divorce, séparation, décès,
naissance d’enfants) devra faire l’objet d’une déclaration écrite adressée au Chef de Corps (voie
hiérarchique) par le résident au moyen des imprimés spécifiques en usage au Corps Départemental.
L’accueil de parents âgés ne pouvant vivre seuls devra faire l’objet d’une autorisation du Chef de
Corps donnée après demande écrite du postulant.
Il est formellement interdit de céder, donner ou prêter à des tiers, sous-louer en tout ou
partie, meublé ou non meublé, les lieux mis à disposition ou même d’y héberger des personnes non
mentionnées dans l’engagement d’occupation.
En outre, tout agent disposant d’un logement T4 ou T5 et n’ayant plus d’enfant vivant au
foyer se verra dans l’obligation de libérer cet appartement dans l’année en cours. En échange, il aura
priorité absolue pour l’attribution d’un appartement T3 remis à neuf.
I - 2. Pour les animaux :
Les animaux domestiques ne sont tolérés dans les logements que dans la mesure où ils ne
troublent pas la sécurité, la salubrité ou la tranquillité du voisinage. Les résidents demeurent
responsables des agissements de leurs animaux. Il est formellement interdit d’élever des animaux dans
les garages, les caves, les locaux communs, les locaux du Centre de Secours.
I - 3. Pour des activités :
Il ne pourra être exercé dans les lieux aucun commerce, industrie ou métier artisanal même
saisonnier, ni même d’y fixer le siège purement nominal d’une entreprise inscrite au registre du
commerce ou des métiers. De même, aucune profession libérale, de quelque nature qu’elle soit, ne
pourra être exercée dans un logement de fonction.
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II - CONSERVATION DE L’ETAT DU LOGEMENT
II - 1. Etat des lieux :
Les résidents qui quittent leur logement de fonction devront signaler la date exacte de leur
départ à l’Administration par écrit et par voie hiérarchique au moins 45 Jours à l’avance. L’occupant
ne doit déménager qu’après avoir satisfait à toutes les obligations de son engagement d’occupation. Il
doit remettre les clefs du logement au Service Casernement. La position de non logé sera effective à
compter de la date de l’état des lieux de sortie.
Un état des lieux de sortie est dressé contradictoirement par le Service Casernement en
présence d’un représentant du personnel et de l’ancien occupant. Cet état des lieux fait apparaître les
travaux nécessaires à la remise à disposition du logement en bon état de réparation et d’entretien et
détermine si les dégâts constatés sont dus à une usure normale ou anormale.
En cas d’usure anormale, la réfection sera effectuée par une entreprise, désignée par le
Service Casernement, aux frais du résident qui quitte les lieux. En cas de non-paiement, des poursuites
seront engagées par l’administration.
Un état des lieux d’entrée est dressé contradictoirement avec le nouveau résident, un
représentant du personnel et le Service Casernement avant la prise de possession qui doit avoir lieu
dans un délai de 3 mois sauf décision contraire du Service Casernement.
Les contestations éventuelles lors des états des lieux sont réglées par la voie hiérarchique.
II - 2. Entretien du logement :
Le résident doit entretenir les lieux en bon état de réparations locatives pour les rendre de
même à sa sortie. Il doit veiller particulièrement au bon entretien des compteurs, conduites et robinets
d’eau, de gaz, d’électricité, de chauffage, de chauffe-bains et d’évacuation des eaux et matières usées
jusqu’à la conduite ou canalisation commune des appareils sanitaires (baignoire, bidet, lavabo),
cuvette de W.C., abattant et réservoir de chasse, éviers, appareils de cuisine et de chauffage, des
carrelages et des revêtements de sols conformément au décret N° 87.713 du 26 Août 1987 ci-joint.
II - 3. Réfection des logements :
La réfection des logements s’effectue si nécessaire :
- par le service Casernement pour les gros travaux : (carrelage, électricité, plomberie)
- par l’occupant : papier peints, peinture et sols souples.
Le sapeur-pompier conserve la possibilité de choisir les papiers peints et les revêtements de
sol plastique à remplacer chez les fournisseurs désignés par le service (participation de 55 T TTC par
rouleau de papier peint et de 88 F TTC par m² de revêtement de sol au 01/01/97).
Une qualité minimum de fournitures est exigée. Elle sera appréciée par les sapeur-pompiers
de la cellule travaux.
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Si le sapeur-pompier n’effectue pas ce choix un mois avant la date de livraison prévisible de
l’appartement, le Service Casernement achètera les fournitures correspondantes afin de ne pas entraver
le déroulement des travaux.
Les logements pourront aussi faire l’objet d’une rénovation « périodique » après un délai de
5 ans consécutivement à la date des derniers travaux. Un contrôle sera effectué après chaque
rénovation par le Service Casernement et un représentant du personnel, mandaté par la Commission
Logement.
II - 4. Travaux et équipements :
Le résident ne doit apporter dans les lieux aucun changement ni réaliser aucune modification
de distribution, aucun percement de murs ou autres travaux sans le consentement du Service
Casernement.
Les portes palières ne doivent pas être modifiées par l’installation de dispositifs de sécurité
sans l’autorisation de ce même service. Dans tous les cas, ces dispositifs devront rester après le départ
de l’occupant.
La pose d’antennes individuelles de télévision est interdite, les résidents ayant la possibilité
de se raccorder aux antennes collectives.
Les antennes individuelles de radio ne peuvent être posées sans l’autorisation du Service
Casernement.
III - ECOULEMENTS
III - 1. Cabinets d’aisance et éviers :
Il est interdit de jeter dans les cabinets d’aisance des ordures, détritus, corps solides, autres
objets ou matières corrosives qui pourraient engorger les tuyaux d’évacuation ou les détériorer ainsi
que les eaux contenant des matières grasses ou épaisses. Aucun objet solide ou matière corrosive ne
doit être jeté dans les éviers.
III - 2. Vide-ordures :
Il ne doit pas être déversé dans les vide-ordures d’autres matières que ce qu’il est d’usage
d’y jeter. Il est interdit de jeter des objets d’un volume ou d’un format trop important pour les
canalisations de ce type. L’emploi de sacs plastiques réservés à cet usage est fortement recommandé.
III - 3. Dégorgement des conduites :
Le dégorgement des conduites rendu nécessaire par l’inobservation des prescriptions cidessus sera à la charge exclusive de l’occupant si l’obstruction constatée se situe entre le point
d’utilisation et la canalisation, les frais seront supportés par tous les résidents desservis, à partir du
point d’engorgement jusqu’à son extrémité supérieure.
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III - 4. Règlement de Police Municipale :
Le résident doit satisfaire à toutes les obligations de Ville ou de Police, notamment :
Il est interdit de secouer ou de battre les tapis aux fenêtres des cours après 10 Heures du
matin, sur rue après les heures fixées par les règlements de Police et en tout temps dans les escaliers.
- Il est interdit de jeter de l’eau, des ordures ou des objets quelconques par les fenêtres ou
dans les gouttières, de casser du bois ou autres matériaux sur les sols, carrelages, éviers ou appareils
dont l’usage lui est confié, d’apposer aucune enseigne, plaque ou inscription autres que celles
autorisées.
- Si le logement dispose d’un séchoir, celui-ci doit être utilisé à l’exclusion de tout autre
endroit.
- Il est interdit de déposer des objets dans les passages, paliers, portes d’entrée, locaux des
compteurs, locaux de sécurité ou locaux communs.
- Il est interdit d’employer d’autres poubelles que celles prévues par le règlement en vigueur.
Les poubelles doivent être munies de couvercles et d’anses. Elles ne doivent pas être laissées sur les
trottoirs mais être replacées dans les locaux prévus à cet usage après le passage du service de
nettoiement.
III - 5. Entretien des abords :
L’accès des pelouses et plantations est interdit (sauf les pelouses prévues pour les jeux). Les
résidents doivent veiller à ce que les enfants ne détériorent pas les arbres et plantations des squares,
jardins et pelouses.
Il est interdit d’abandonner sur les abords (voies, parcs de stationnement, pelouses) des
emballages, des cartons, ainsi que de jeter des papiers ou tout autre détritus de nature à nuire à la
propreté des espaces.
Les propriétaires des animaux doivent veiller à leur propreté, notamment les empêcher de
déféquer dans les parties communes des immeubles et à leurs abords.
L’entretien des abords est à la charge du service sur le domaine de la caserne.
III - 6. Entretien des parties communes de l’immeuble :
En l’absence de règlements particuliers, les résidents sont tenus d’assurer le nettoyage des
escaliers, des couloirs et des vitres desservant leurs appartements jusqu’à l’étage inférieur.
En cas de refus d’exécution ou de négligence, les résidents pourront être sanctionnés ou
selon le cas congédiés de leur appartement.
III - 7. Stationnement des véhicules :
Les voitures automobiles doivent être garées sur les parcs de stationnement ou sur les
emplacements réservés au stationnement à l’exclusion des trottoirs, porches et entrées d’immeubles.
Les voies de circulation doivent être libres et dégagées à tout moment.
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A l’exclusion des véhicules de livraison, seul l’accès des véhicules de service ou des
véhicules appartenant aux membres du Service Départemental d’Incendie et de Secours, à leurs
familles et à leurs visiteurs est admis.
Le parquage régulier des véhicules est limité à une voiture.
III - 8. Les cycles :
Les motocyclettes, les bicyclettes, voitures d’enfants, brouettes, doivent être remisées dans
les garages ou abris prévus à cet effet et ne doivent pas être déposées le long des murs ou entrées ou
bien dans les parties communes de l’immeuble.
III - 9. Les véhicules lourds :
Les transporteurs routiers, les camions, les cars ne doivent pas être stationnés sur les
emplacements non conçus pour les supporter. Outre les engins lourds du Service d’Incendie, les
véhicules de livraison et les camions de déménagement sont admis dans les enceintes des Centres
pendant la seule durée de ces opérations.
III. - 10. Epaves :
Il est interdit d’abandonner dans l’enceinte des Centres de Secours, des automobiles ou
autres véhicules dont l’impossibilité flagrante d’être utilisés en leur état les fait considérer comme
épave.
III - 11. Les Caravanes :
Les parcs de stationnement ne doivent pas être utilisés pour garer les caravanes pendant une
durée supérieure à 4 jours dans la mesure des places disponibles et après autorisation donnée par le
Chef de Centre. En effet, les abords des casernes ne constituent pas des campings aménagés. Cette
clause concerne aussi les voitures de camping et les remorques.
III - 12. Stationnement illicite :
Les véhicules stationnés dans les halls de départ doivent être dégagés sans délai. Les
Officiers de garde et les gradés responsables disposent à cet effet du personnel de garde. Tout retard
dans les secours dû à l’inobservation de cette directive leur sera imputé sur les plans pénal et
disciplinaire.
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IV - HYGIENE ET SECURITE
IV - 1. Maladies contagieuses et décès :
Les cas de maladies contagieuses ou infectieuses ainsi que les décès, doivent être déclarés
sans délai à l’autorité hiérarchique. Le résident doit donner toutes facilités pour l’exécution des
mesures de désinfection que le service médical du Corps Départemental ou les Services d’Hygiène
pourraient prescrire.
IV - 2. Nettoiement :
Le résident doit se prêter aux visites d’inspection dans l’intérêt de l’hygiène, de la tenue et de
l’entretien de l’immeuble. La constatation de malpropreté invétérée et répétée, ainsi que la présence de
parasites, constatée dans les locaux constituent une cause de sanction. Les frais de désinfection ou de
nettoyage à intervenir sont à la charge du responsable.
IV - 3. Denrées périssables :
Il est interdit d’entreposer des denrées périssables dans les garages et caves.
IV - 4. Incendie :
Dès la fin des opérations d’extinction, le résident doit signaler immédiatement par écrit à son
Chef de Centre tout feu qui se serait déclaré ainsi que toutes crevasses ou fissures constatées dans les
coffres ou conduits de fumée. La déclaration devra préciser le nom de la compagnie d’assurance, le
numéro de police et les nom et adresse de le sapeur-pompier auprès duquel le contrat a été souscrit.
IV - 5. Appareils de chauffage et stockage de combustibles :
Il est interdit d’installer dans les logements des appareils de chauffage à combustion lente,
des poêles à gaz ou à mazout ne répondant pas aux règlements de sécurité. Les stockages de produits
dangereux, de liquides inflammables et de gaz combustibles doivent être conformes aux règlement.
En cas d’inobservation des prescriptions du présent paragraphe, le résident sera tenu
personnellement responsable de tout accident corporel ou matériel.
V - RESPONSABILITE DES ETRES ET DES CHOSES
V - 1. Tranquillité :
Le sapeur-pompier résident doit jouir des lieux en bon père de famille, les tenir en état de
propreté et veiller à ce qu’aucun abus de jouissance ne soit commis par toute personne dont il est
responsable. Le scandale et l’ivresse manifestés à l’intérieur ou à proximité des bâtiments feront
l’objet de sanctions disciplinaires. La prohibition s’étend aux scènes d’injures et aux rixes.
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V - 2. Limitation des nuisances sonores :
Le sapeur-pompier et les membres de sa famille ne doivent pas troubler la tranquillité et le
repos des voisins. Ils ne doivent faire aucun bruit gênant entre 22 heures et 07 Heures, notamment par
l’usage d’outils, d’appareils ménagers, de radio, de télévision, de phonographes, de magnétophones,
d’instruments de musique ou autres.
V - 3. Sauvegarde de la réception radiophonique :
L’émission d’ondes radio ainsi que la production de brouillages susceptibles de troubler les
réceptions des appareils de radio, de télévision, d’enregistrement magnétophonique ou vidéo est
prohibée.
La protection recherchée s’étend aussi et surtout au réseau radiophonique et d’alerte du
Corps Départemental de Sapeurs-Pompiers. Les alternateurs et d’une manière générale les appareils
électriques, les sources électroniques, les générateurs d’ondes parasites devront être supprimés ou
réparés s’ils perturbent les réseaux susvisés.
V - 4. Protection de patrimoine immobilier :
Le résident doit veiller à ce que les enfants ne jouent pas dans les escaliers, vestibules et
ascenseurs, à ce qu’ils ne salissent pas les lieux communs, ne crayonnent pas sur les murs, n’y faisant
ni rayures, ni dessins, ni inscriptions, ni tâches, ni, en règle générale, toute détérioration pouvant nuire
à la propreté de l’immeuble et à la tranquillité des occupants.
V - 5. Restriction d’accès :
Les animaux domestiques appartenant aux résidents, s’ils sont tolérés dans les logements de
fonction et à leurs abords, ne doivent pas pénétrer dans les locaux du Centre de Secours (remise,
bureau, standard, gymnase). Ces dispositions ne concernent pas les chiens des équipes cynophiles.
Les membres de familles de résidents ne peuvent pénétrer dans les locaux du Centre de
Secours que lorsqu’ils y ont été autorisés par un gradé du Corps Départemental. Ce type d’autorisation
ne peut être donné qu’en dehors des heures de travail.
L’accès des toitures et terrasses des immeubles est interdit sauf pour les immeubles
possédant des séchoirs sur les terrasses.
VI - ASSURANCES DU RESIDENT
VI - 1. Responsabilité familiale :
Le résident doit souscrire une police d’assurance de responsabilité civile familiale dont une
copie sera adressée au Service Départemental d’Incendie et de Secours.
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VI - 2. Dégâts des eaux et incendie :
Le résident doit contracter auprès d’une compagnie notoirement solvable une assurance
contre l’incendie, l’explosion du gaz ou de l’électricité, suivie ou non d’incendie, ainsi que contre le
dégât des eaux. Le contrat doit couvrir les risques locatifs et le recours des voisins, pendant toute la
durée de l’occupation (assurance multirisques sans franchise).
Cette obligation s’impose au résident pendant toute la durée de l’occupation car
conformément aux articles 1732 et 1733 du Code Civil, il est responsable à l’égard du Service
Départemental de tous les dommages aux locaux occupés même si leur cause est inconnue, à moins
qu’il ne prouve qu’ils aient eu lieu sans sa faute.
Le résident doit pouvoir justifier du contrat souscrit et du paiement des primes à toute
demande de l’autorité supérieure. L’attestation d’assurance est fournie au Chef de Centre avec
l’engagement d’occupation. De plus, une copie lui sera transmise chaque début d’année. Faute de
quoi l’occupant, après une première mise en demeure par lettre recommandée avec A.R., se verra
contraint de quitter le logement.
VI - 3. Vols :
Le résident n’est pas fondé à se retourner en responsabilité contre le Service pour vol,
cambriolage ou acte délictueux commis dans son appartement, dans les dépendances ou les garages
communs ou privatifs dans le cas où les objets ou véhicules lui appartenant seraient entreposés. Il
appartient au résident de se garantir personnellement par un contrat d’assurance approprié s’il le juge
utile.
VI - 4. Impôts et charges :
Le résident doit acquitter ses contributions personnelles, mobilières (taxe d’habitation) ou
autres (taxe d’ordures ménagères) pendant toute la durée de l’occupation. Il devra prendre en charge le
cas échéant, l’abonnement G.D.F. dès l’attribution du logement.
L’OCCUPANT,
(Signature précédée de la mention
« Lu et approuvé »)
Fait à
LE DIRECTEUR DEPARTEMENTAL,
, le
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annexe n° 5
DISPOSITIONS DE FONCTIONNEMENT DES FOYERS
Le fonctionnement de chaque foyer est régi par une note de service du chef de centre,
cosignée par le responsable de l’amicale. Cette note précise les points suivants :
- les horaires d'ouverture tant en semaine que samedis, dimanches et jours fériés, du
foyer et du comptoir. Sauf autorisation exceptionnelle du chef de centre, les heures
d’ouverture ne peuvent avoir lieu qu’en dehors des heures de travail effectif.
- le rappel des dispositions prévues sur la consommation des boissons, contenues dans le
chapitre hygiène et sécurité du règlement intérieur,
- le rappel de la responsabilité du gérant et de ses aides, notamment en matière des
horaires de fréquentation et de la propreté du comptoir,
-
les modalités d’accueil de visiteurs proches ou extérieurs,
-
les modalités du nettoyage des locaux : comptoir, réserves, salle,
-
le rôle du chef de garde, en charge du contrôle de l’application des consignes
Le respect des normes sanitaires et d’absence d’alcool dans les distributeurs relève soit des
sociétés prestataires soit des amicales si elles en sont propriétaires.
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annexe n° 6
COMMISSION D’HABILLEMENT
REGLEMENT D’HABILLEMENT
Commission d’habillement :
Composition
- Le président du conseil d'administration ou son suppléant
- Deux représentants du conseil d'administration ou leur suppléant
- Le directeur départemental du service d'incendie et de secours ou son représentant
- Les commandants de groupement ou leur représentant
- 3 représentants des sapeurs-pompiers professionnels ou leurs suppléants
- 3 représentants des sapeurs-pompiers volontaires ou leurs suppléants
Attributions de la commission
- Mise à jour du règlement habillement : modalités d’attribution et de remplacement
- Avis sur le plan annuel d’habillement
- Choix des effets à acheter ou à renouveler
- Désignation d’un conseiller technique pour le contrôle de la qualité des vêtements
Règlement d’habillement
Elaboré à partir de l’arrêté du 06 MAI 2000 réglementant les tenues insignes et
attributs des sapeurs-pompiers, ce règlement a pour objet de définir les différentes tenues des
sapeurs-pompiers du département.
Il fixe les modalités d’attribution et de remplacement des différents effets et les
conditions de fonctionnement du magasin départemental.
Les tenues nécessaires à l’exercice des différentes missions sont les suivantes :
- TENUES DE SORTIE :
- TENUES DE SERVICE :
- TENUES D’INTERVENTION :
- TENUES DE SPORT :
Catégorie 2
Catégorie 3
Catégorie 4
Catégorie 5
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TENUE DE SORTIE
Catégorie 2
TENUE N° 22 (tenue de sortie « HIVER »)
Personnel féminin
- Tricorne
- Veste (avec insigne de grade sur épaulettes) et jupe ou jupe culotte ou pantalon
bleu marine avec passepoil rouge
- Chemisier bleu ciel (blanc sur ordre)
- Cravate noire
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Escarpins noirs
- Bas ou collants couleur chair
- Insigne du corps départemental (poche droite de la veste)
- Plus sur ordre : gants blancs ou fauves ; parka.
Personnel masculin
- Képi
- Veste (avec insigne de grade sur épaulettes)
et pantalon bleu marine avec passepoil rouge
- Chemise bleu ciel (blanche sur ordre)
- Cravate noire
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Chaussures basses noire ou bottines
- Chaussettes noires
- Insigne du corps départemental (poche droite de la veste)
- Plus sur ordre : gants blancs ou fauves ; parka.
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TENUE DE SORTIE
TENUE N° 25 (tenue de sortie « Eté »)
Personnel féminin
- Tricorne
- Jupe ou jupe culotte bleu marine avec passepoil rouge, avec ou sans bas.
- Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Escarpins noirs
- Insigne du corps départemental (poche droite chemisette)
Personnel masculin
- Képi
- Pantalon bleu marine avec passepoil rouge
- Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Chaussures basses noires ou bottines
- Insigne du corps départemental (poche droite chemisette)
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TENUES DE SERVICE
Catégorie 3
TENUE N° 31 (« Hiver » personnel non opérationnel)
Personnel non opérationnel féminin
- Tricorne sur ordre
- Chemise bleu ciel
- Pull avec insignes de grade sur velcro/poitrine
- Jupe ou jupe-culotte ou pantalon de tenue de sortie
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Escarpins ou chaussures noires
- Parka (sur ordre).
Personnel non opérationnel masculin
- Képi sur ordre
- Chemise bleu ciel
- Pull avec insigne de grade sur velours/poitrine
- Pantalon de tenue de sortie
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Chaussures et chaussettes noires
- Parka (sur ordre).
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TENUES DE SERVICE (suite)
TENUE N° 33 (« Eté » personnel non opérationnel)
Personnel non opérationnel féminin
- Tricorne (sur ordre)
- Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules,
ou Polo avec insigne de grade sur velcro/poitrine
- Jupe ou jupe culotte ou pantalon de tenue de sortie
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Escarpins ou chaussures noires.
Personnel non opérationnel masculin
- Képi (sur ordre)
- Chemisette bleu ciel avec insigne de grade sur fourreaux d’épaules,
ou Polo avec insigne de grade sur velcro /poitrine
- Pantalon de tenue de sortie
- Ceinture tressée à boucle chromée
- Chaussures et chaussettes noires.
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TENUES DE SERVICE (suite)
TENUE N° 35 (« Hiver » personnel opérationnel féminin et masculin)
- Casquette
- Chemise F1 avec : - veste d’intervention et d’exercice SPF1
ou pull Insigne de grade sur velcro/poitrine
- Pantalon d’intervention et d’exercice SPF1
- Ceinture tressée à boucle chromée ou ceinture cuir
- Bottes de cuir avec ou sans lacets
- Parka (sur ordre)
TENUE N° 36 (« Eté » personnel opérationnel féminin et masculin)
- Casquette
- Polo avec insigne de grade sur velcro poitrine
- Pantalon d’intervention et d’exercice SPF1
- Ceinture tressée à boucle chromée ou ceinture cuir
- Bottes de cuir avec ou sans lacets.
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TENUES INTERVENTIONS
Catégorie 4
TENUE N° 41
- Casque F1
- Ensemble veste et pantalon d’intervention d’exercice SPF1 (hiver) avec insigne de
grade sur velcro/poitrine
ou
- Polo (*) et pantalon d’intervention et d’exercice (Eté) avec insigne de grade sur
velcro/poitrine.
- Veste de protection (cuir ou textile) avec insigne de grade sur velcro/poitrine et
bandes fluorescentes basses adéquates (grades)
- Ceinturon avec porte-lampe, lampe, gants, polycoise
- Bottes cuir avec ou sans lacets
(*) ATTENTION : les possesseurs de vestes de protection en cuir ancien modèle
doivent obligatoirement porter la veste d’intervention type SPF1.
En fonction de la nature et des conditions de l’intervention elle peut être
modifiée par :
- remplacement du casque F1 par le casque F2 ou par la casquette
- la dispense du port de la veste de protection, du ceinturon de feu ou de la cagoule
- port du gilet haute visibilité pour les interventions à caractère routier et sur la voie
publique.
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TENUE DE SPORT
Catégorie 5
TENUE N° 5
Personnel masculin et féminin
- Survêtement
- Maillot ou tee-shirt de sport
- Short
- Chaussures de sport
- Parka (sur ordre).
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INSIGNES, ATTRIBUTS ET DECORATIONS
Insigne du Corps Départemental
Seul l’insigne du corps départemental doit être porté à la poche droite de la vareuse
(ou de la chemise en été).
L’insigne d’un ancien corps d’appartenance peut être porté sur la patte d’épaule
gauche.
Insigne de grade
Les sapeurs-pompiers de tous grades sont tenus de porter, sur les différentes tenues,
les galons correspondants à leur grade.
Attributs de fonction
L’attribut de fonction du directeur départemental et directeur adjoint ou
commandants de groupement des services d’incendie et de secours est caractérisé par un motif
constitué par le foudre ailé dit « d’état-major ».
Il est de couleur or pour le directeur et argent pour les directeurs adjoints ou
commandants de groupement.
Décorations
Les sapeurs-pompiers ont droit au port de toutes les décorations officielles qui leur
ont été décernées.
Pour les médailles d’ancienneté seule la plus élevée est portée.
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DOTATION INITIALE HABILLEMENT
a) Sapeurs-pompiers professionnels officiers
b) Sapeurs-pompiers professionnels non officiers
c) Sapeurs-pompiers volontaires officiers – chefs de centre et adjoints
d) Sapeurs-pompiers volontaires
e) Sapeurs-pompiers professionnels qui sont aussi S.P.V.
f) Sapeurs-pompiers volontaires : médecin – pharmacien – vétérinaire
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a) DOTATION INTIALE HABILLEMENT S.P.P. OFFICIERS
- 1 paire de Rangers - } Possibilité 2 paires
- 1 paire de Bottes - } de Rangers ou Bottes.
- 3 Pantalons SPF1
- 2 Vestes SPF1
- 1 Veste de protection (cuir, textile)
- 4 Chemises F1
- 4 Polos
- 2 Pull-overs
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Ceinturon incendie
- 1 Porte lampe
- 2 Paires de gants
- 1 Lampe + 2 piles
- 1 Polycoise
- 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes
- 1 Cagoule de feu
- 2 Casquettes
- 1 Sac de sport
- 1 Survêtement
- 1 Paire de chaussures de sport
- 1 Short
- 1 Bonnet de bain
- 2 Tee-shirts
- 1 Parka
- 2 Insignes du Corps
- 1 Gilet haute visibilité
- 2 Chemises bleu ciel manches courtes
- 2 Chemises ciel manches longues
- 4 Galons velcro combat
- 1 Paire manchon d’épaule
- 1 Paire épaulette
- 1 Paire chaussures ville
- 1 cravate
- 1 Képi
- 2 Chemises blanches
- 1 Paire gants cuir Officier Havane
- 1 Paire gants blancs
- 1 Tenue de sortie
- 1 Duvet
}
- 1 Drap housse
} Pour officiers en service
- 1 Drap plat
} opérationnel 24 H
- 1 Housse traversin }
- 1 Règlement d’habillement
- 1 Exemplaire compte rendu perte/vol.
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b) DOTATION INITIALE HABILLEMENT
SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS NON OFFICIERS
- 1 paire de Rangers - } Possibilité 2 paires
- 1 paire de Bottes - } de Rangers ou Bottes.
- 3 Pantalons SPF1
- 2 Vestes SPF1
- 1 Veste de protection (cuir, textile)
- 4 Chemises F1
- 4 Polos
- 2 Pull-overs
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Ceinturon incendie
- 1 Porte lampe
- 2 Paires de gants
- 1 Lampe + 2 piles
- 1 Polycoise
- 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes
- 1 Cagoule de feu
- 2 Casquettes
- 1 Sac de sport
- 1 Survêtement
- 1 Paire de chaussures de sport
- 1 Short
- 1 Bonnet de bain
- 2 Tee-shirts
- 1 Parka
- 1 Gilet haute visibilité
- 4 Galons velcro combat
- 1 Duvet
- 1 Drap housse
- 1 Drap plat
- 1 Housse traversin
- 1 Règlement d’Habillement
- 1 Exemplaire compte rendu perte/vol.
Le personnel en service hors rang qui occupe un poste administratif ou qui présente une
inaptitude définitive se verra attribuer :
- 2 pantalons de sortie
- 2 chemises bleu ciel manches longues
- 1 paire de chaussures basses
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c) DOTATION INITIALE HABILLEMENT S.P.V.
OFFICIERS - CHEFS DE CENTRE ET ADJOINTS
A l’exception des membres du SSSM
- 1 paire de Bottes/Rangers + 1 paire à la titularisation
- 3 Pantalons SPF1
- 2 Vestes SPF1
- 1 Veste de protection (cuir, textile)
- 2 Chemises F1
- 3 Polos
- 1 Pull-over
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Ceinturon incendie
- 1 Porte lampe
- 2 Paires de gants
- 1 Lampe + 2 piles
- 1 Polycoise
- 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes
- 1 Cagoule de feu
- 1 Casquette
- 1 Sac de sport
- 1 Survêtement
- 1 Paire de chaussures de sport
- 1 Short
- 2 Tee-shirts
- 1 Parka
- 2 Insignes du Corps + 2 galons velcro
- 1 Gilet haute visibilité
- 1 Chemise ciel manches courtes
- 1 Chemise ciel manches longues
- 1 Chemise blanche
- 2 Galons velcro combat (grade)
- 1 Paire manchon d’épaule
- 1 Paire d’épaulette
- 1 Paire chaussures ville
- 1 Cravate
- 1 Képi
- 1 Tenue de sortie
- 1 Duvet
- 1 Drap housse
- 1 Drap plat
- 1 Housse traversin
}
} uniquement pour officiers S.P.V.
} de garde la nuit
}
- 1 Règlement d’Habillement
- 1 Exemplaire compte rendu perte/vol.
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d) DOTATION INITIALE HABILLEMENT S.P.V.
- 1 paire de Bottes/Rangers + 1 paire à la titularisation
- 3 Pantalons SPF1
- 2 Vestes SPF1
- 1 Veste de protection (cuir, textile)
- 2 Chemise F1
- 3 Polos
- 1 Pull-over
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Ceinturon incendie
- 1 Porte lampe
- 2 Paires de gants
- 1 Lampe + 2 piles
- 1 Polycoise
- 1 Casquette
- 1 Casque F1 + housse + bavolet + bandes
- 1 Cagoule de feu
- 1 Gilet haute visibilité
- 1 Sac de sport
- 1 survêtement
- 1 Paire chaussures de sport
- 1 Short
- 2 Tee-shirt
- 1 Parka
- 2 insignes du Corps + 2 Galons velcro combat (grade)
- 1 Duvet
}
- 1 Drap housse
} uniquement pour S.P.V.
- 1 Drap plat
} de garde la nuit
- 1 Housse traversin }
- 1 Règlement d’habillement
- 1 exemplaire compte rendu perte-vol
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e) DOTATION COMPLEMENTAIRE D’ HABILLEMENT S.P.P.
QUI SONT AUSSI S.P.V.
- 1 paire de Bottes/Rangers d’occasion
- 1 Pantalon SPF1
- 1 Veste SPF1
- 1 Veste de protection d’occasion
- 1 Chemise F1
- 1 Polo
- 1 Pull-over
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Ceinturon incendie
- 1 Porte lampe
- 1 Paire de gants
- 1 Lampe + 2 piles
- 1 casque d’occasion (dans la possibilité des stocks)
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f) DOTATION INITIALE SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES
MEDECIN – PHARMACIEN - VETERINAIRE
- 1 Veste de protection (cuir, textile)
- 1 casque F1
- 1 ceinturon de feu
- 1 Veste SPF1
- 1 Pantalon SPF1
- 1 Chemise F1
- 1 chemise bleu ciel manches longues
- 1 Polo
- 1 Pull-over
- 1 Ceinture (bleu marine tressée)
- 1 Casquette
- 1 Gilet haute visibilité Médecin
- 1 Paire de Rangers
- 1 Insigne Corps Départemental
- 1 Sac de sport
- 1 Parka
- 2 Velcro grade
A la titularisation, sur demande de l’intéressé et exceptionnellement
- 1 Tenue de sortie
- 1 Képi
- 1 Cravate
- 1 Paire chaussures ville
- 1 Chemise blanche
- 1 pantalon supplémentaire
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DISTRIBUTION DES EFFETS
Lors de l’incorporation, il est établi pour chaque sapeur-pompier un carnet
d’habillement où chaque mouvement des effets y est consigné (dotation initiale, dotations
diverses, échanges …).
Tous les articles qui sont détériorés ou usagés sont remplacés au magasin
départemental (ils devront être impérativement restitués propres).
Le service habillement assurera la distribution des effets au magasin d’habillement :
- les Mardi, Mercredi et Jeudi de 14 à 16 Heures.
L’accès au magasin est également possible tous les autres jours, à heures ouvrables
sous la condition d’avoir convenu avec le personnel du magasin départemental (postes 3774 et
3776) d’un rendez-vous.
Pour la distribution des effets de sport, une note sera adressée aux chefs de centre
afin d’en préciser les modalités.
Des agents du service habillement de la direction ou leurs correspondants dans les
groupements, formés à la vérification des équipements de protection individuelle (EPI) seront
chargés de contrôler annuellement, les équipements dans les différents centres de secours.
RESTITUTION DES EFFETS
Pour toute cessation d’activité les sapeurs-pompiers professionnels et les sapeurspompiers volontaires qui ont effectué :
- 15 ans pour les S.P.V.
- 20 ans pour les S.P.P.
peuvent garder s’ils le désirent leurs effets où il n’y a aucune inscription Sapeur-Pompier.
Dans tous les autres cas, l’ensemble des effets doit être restitué dans un délai d’un
mois à partir de la date de cessation d’activité.
Dans le cas contraire, un titre de recettes à l’encontre de l’intéressé sera émis par
l’établissement.
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annexe n° 7
CONTROLE DES APTITUDES MEDICALE ET PHYSIQUE
APTITUDE MEDICALE : est l’objet de l’arrêté du 6 Mai 2000 ci-dessous
Ministère de l'intérieur
Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et les conditions d'exercice de
la médecine professionnelle et préventive au sein des services départementaux d'incendie et de secours
NOR: INTE0000272A
Le ministre de l'intérieur,
Vu le code général des collectivités territoriales, parties Législative et Réglementaire ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code du travail ;
Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels ;
Vu la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels,
notamment son article 117 ;
Vu la loi no 91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en cas d'accident survenu
ou de maladie contractée en service ;
Vu la loi no 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers modifiée par la loi no 99-128 du
23 février 1999 ;
Vu la loi no 99-223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage ;
Vu le décret no 81-392 du 23 avril 1981 modifié relatif aux associations habilitées de jeunes sapeurs-pompiers et portant création du brevet
national de cadets de sapeurs-pompiers ;
Vu le décret no 85-603 du 10 juin 1985 relatif à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale ;
Vu le décret no 90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels ;
Vu le décret no 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de déontologie médicale ;
Vu le décret no 99-1039 du 10 décembre 1999 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires ;
Vu le Bulletin officiel des armées no 620-4 ;
Vu l'avis du Conseil national de l'ordre des médecins du 4 avril 2000 ;
Sur la proposition du directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut-fonctionnaire de défense,
Arrête :
Art. 1er. - Le sapeur-pompier professionnel, le sapeur-pompier volontaire et le sapeur-pompier volontaire du service civil en position d'activité,
doivent remplir les conditions d'aptitude médicale définies dans le présent arrêté pour participer aux missions visées à l'article L. 1424-2 du code
général des collectivités territoriales.
TITRE Ier
DISPOSITIONS GENERALES
Section 1
Art. 2. - L'aptitude médicale aux fonctions de sapeur-pompier est prononcée par un médecin sapeur-pompier habilité.
La liste départementale des médecins habilités est établie par le président du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de
secours sur proposition du médecin-chef après avis de la commission consultative du service de santé et de secours médical.
L'habilitation est subordonnée à l'acquisition d'une formation initiale ou continue à la détermination de l'aptitude médicale définie au présent arrêté.
Art. 3. - Les conditions d'aptitude médicale requises sont fixées par référence aux normes définies par l'instruction du ministre de la défense
relative à la détermination de l'aptitude médicale au service militaire.
Art. 4. - L'examen médical permet la détermination d'un profil médical individuel en référence au SIGYCOP. Les résultats sont analysés à partir
des profils suivants :
Profil A : 2 2 2 2 2 2 2 ;
Profil B : 2 2 2 3 3 3 2 ;
Profil C : 3 3 3 3 3 4 2 ;
Profil D : 3 3 3 4 3 4 2 ;
Profil E : 4 4 4 4 4 5 2.
Ces profils conditionnent l'affectation proposée. Le coefficient le plus élevé affecté à un sigle conditionne la détermination du profil.
Art. 5. - La périodicité des visites, hors visites de recrutement et d'engagement, est annuelle ; sur décision du médecin chargé de l'aptitude, cette
périodicité peut être portée à deux ans pour les sapeurs-pompiers âgés de 18 à 38 ans.
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Art. 6. - Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu'il soit survenu en service ou hors service, entraîne
l'obligation d'une information du médecin sapeur-pompier chargé de l'aptitude et, éventuellement, sur décision de celui-ci, d'une visite médicale
préalable à la reprise de l'activité opérationnelle du sapeur-pompier.
Dans les deux cas, un certificat du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi.
Art. 7. - L'état de grossesse est une cause d'inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier. La durée de cette inaptitude
s'étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin concerné en a connaissance et au plus tard au jour de la déclaration aux organismes
sociaux jusqu'à épuisement des congés légaux.
En conséquence, le sapeur-pompier professionnel concerné ne doit pas effectuer les missions opérationnelles prévues à l'article L. 1424-2 du
code général des collectivités territoriales, premier alinéa, et 3o et 4o du deuxième alinéa.
Le sapeur-pompier volontaire se voit appliquer les dispositions de l'article 38 du décret du 10 décembre 1999 susvisé.
Une visite médicale préalable à la reprise de l'activité opérationnelle sera effectuée.
Art. 8. - Les vaccinations obligatoires sont celles prescrites par l'article L. 10, premier alinéa, du code de la santé publique. Les conditions
d'immunisation sont celles fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.
La validité de la vaccination par le BCG, effectuée antérieurement, doit être attestée par un certificat de positivité de l'intradermo-réaction à la
tuberculine datant de moins de trois mois ou, à défaut, d'un certificat attestant de la réalisation de trois tentatives vaccinales sans succès.
Art. 9. - Pour être déclaré apte à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel, à un premier contrat de sapeur-pompier volontaire du
service civil ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire, le candidat doit remplir les conditions médicales correspondant au
minimum à un profil B et satisfaire aux conditions d'aptitude physique précisées par arrêté du ministre de l'intérieur.
Art. 10. - Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants :
Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ;
De quarante à quarante-neuf ans, profil C ;
Après quarante-neuf ans, profil D.
Le profil E correspond à une activité non opérationnelle qui impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de
travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emplois ou emploi.
Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé.
Art. 11. - L'entraînement physique et les tests permettant d'en surveiller la progression sont définis par arrêté du ministre de l'intérieur. Les
résultats de ces tests sont consignés par l'éducateur physique sapeur-pompier responsable, sur un carnet de surveillance personnalisé. Ce carnet
détenu par le sapeur-pompier titulaire doit être présenté au médecin chargé de l'examen médical d'aptitude. Les résultats permettent de définir
l'aptitude et les conditions d'entraînement physique nécessaires pour faire face aux contraintes professionnelles.
Section 2
Visite de recrutement et de titularisation
Art. 12. - Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit
répondre aux caractéristiques suivantes :
- un taille supérieure ou égale à 1,60 m ;
- une absence d'anomalie constitutionnelle incompatible avec le port des tenues réglementaires ;
- une absence d'antécédents rachidiens pathologiques, cliniques ou radiologiques dont l'existence doit faire l'objet d'un bilan médical orienté ;
- des antécédents de chirurgie oculaire réfractive par Laser Excimer de surface uniquement sont tolérés après une période de cicatrisation de
deux ans. La vision ainsi corrigée doit avoir une acuité supérieure ou égale à quinze dixièmes pour la somme des deux yeux avec un minimum de
cinq dixièmes pour un oeil, sans correction. La cotation est Y 3 quelle que soit l'acuité visuelle présentée au-dessus de ces normes.
Le port de lentilles cornéennes est interdit pour l'exercice des missions prévues à l'article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales,
premier alinéa, 3o et 4o du deuxième alinéa ;
- une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique : tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergie oto-rhino-laryngologique ou
d'asthme fait l'objet d'un bilan pneumologique orienté.
Si les conditions d'immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies au recrutement, le candidat est considéré comme inapte jusqu'à
régularisation.
Art. 13. - L'examen médical initial comprend :
- un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulier respiratoires, cardiovasculaires et psychologiques ;
- un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques envisagés ci-après ;
- des examens complémentaires comprenant :
- un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin ;
- un examen de l'audition ;
- des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume ;
- une radiographie pulmonaire de face.
Selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés ;
- des examens biologiques conformes aux données actuelles de la science, permettant d'apprécier l'existence de facteurs de risques et
comprenant notamment :
- glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases ;
- glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette.
Ces examens, convenablement identifiés, peuvent être fournis par le candidat s'ils datent de moins d'un an. Toutefois, le médecin chargé de
l'aptitude peut prescrire les mêmes examens en fonction des données de l'examen clinique.
Les résultats de l'examen sont consignés dans le dossier médical figurant en annexe 1 (1) :
- toute contre-indication médicale définitive à l'entraînement sportif fait dispenser le sujet d'effectuer les tests physiques et conduit au prononcé de
l'inaptitude ;
- un avis spécialisé peut être demandé après information du médecin-chef ;
- un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi.
Art. 14. - Avant la titularisation ou à l'issue du stage probatoire, un contrôle de l'aptitude médicale et physique des sapeurs-pompiers
professionnels et volontaires est réalisé.
Art. 15. - Le contrôle prévu à l'article précédent tient compte :
- du résultat des épreuves physiques et fonctionnelles effectuées durant l'année de stage ;
- de la progression dans les résultats des tests médico-physiologiques effectués à cette occasion ;
- de l'état des vaccinations obligatoires.
A l'issue de ce contrôle, le profil médical sera confirmé, après avis spécialisé éventuellement, avec information préalable du médecin-chef.
Il donne lieu à l'établissement d'un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) à l'attention de l'autorité d'emploi.
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Section 3
Visite de maintien en activité
Art. 16. - Pour être maintenu en activité et déclaré apte à ses fonctions, le sapeur-pompier doit remplir les conditions d'immunisation vaccinale
fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. En ce qui concerne la vaccination contre l'hépatite B et, s'il est âgé de plus de vingt-cinq ans, il
doit être en possession d'un dosage des anticorps anti-HbS supérieur à 10 unités. Si ce dosage est négatif, l'utilité d'une dose vaccinale
complémentaire est à apprécier par le médecin chargé du contrôle de l'aptitude. Cet examen peut être prescrit dans le cadre des examens de
suivi biologique.
Si les conditions d'immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies, le sapeur-pompier est placé en inaptitude opérationnelle
temporaire de trois mois. Au-delà de ce terme, un reclassement dans un autre cadre d'emplois sera proposé à l'autorité territoriale d'emploi, s'il
s'agit d'un sapeur-pompier professionnel.
Pour le sapeur-pompier volontaire, une suspension d'engagement, dans les conditions fixées aux articles 39 et 40 du décret du 10 décembre
1999 susvisé sera proposée à l'autorité territoriale d'emploi.
Art. 17. - En fonction des spécialités pratiquées et des risques de contamination encourus, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de
l'aptitude doit proposer les vaccinations adaptées, notamment :
- la vaccination contre la leptospirose ;
- la vaccination contre l'hépatite A ;
- la vaccination contre la typhoïde et les méningites A et C ;
- la vaccination contre la rage.
Ces vaccinations n'ont pas un caractère obligatoire. En cas de refus, le médecin sapeur-pompier susvisé devra avertir l'autorité territoriale
d'emploi.
Art. 18. - La visite médicale de maintien en activité comprend :
- un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle ;
- la vérification du carnet de vaccinations ;
- la consultation des résultats de la surveillance physique ;
- un examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment :
- une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse) ;
- un contrôle de l'acuité visuelle et auditive ;
- une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP) ;
- un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonction de l'emploi du sapeurpompier, de l'examen clinique ou des antécédents ;
- des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans.
Ces examens sont notamment ceux conseillés à l'article 13 ;
- un électrocardiogramme de repos est effectué dans les mêmes conditions de périodicité. Si le bilan cardio-vasculaire et les facteurs de risque le
conseillent, cet examen est complété par un électrocardiogramme d'effort pratiqué dans les conditions réglementaires ;
- un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) est délivré à l'attention de l'autorité territoriale d'emploi.
Art. 19. - Des examens complémentaires peuvent être demandés par le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude après
information du médecin-chef, dans les seuls cas où la pathologie rencontrée est susceptible d'affecter immédiatement la capacité opérationnelle
du sapeur-pompier.
Dans les autres cas, le sapeur-pompier sera adressé à son médecin traitant avec une lettre d'accompagnement et placé, si nécessaire, en
inaptitude opérationnelle temporaire.
Section 4
Visites spécifiques
Art. 20. - La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude, qui regroupe :
- l'aptitude réglementaire aux fonctions de sapeur-pompier ;
- la non-contre-indication à la pratique de l'activité physique et des compétitions sportives statutaires ;
- l'aptitude à la conduite des véhicules du service ;
- la délivrance des certificats médicaux exigés pour l'obtention ou le renouvellement des permis de conduire les véhicules du groupe lourd et
apparentés dans le respect de la réglementation en vigueur.
Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers.
De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées.
Art. 21. - Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une
activité spécialisée, notamment :
SAL ;
GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ;
CMIR ;
CMIC.
Ces conditions d'aptitude font l'objet d'une annexe 1 (1) au présent arrêté.
Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires à celles prévues aux articles 13 et 18. Une attention
particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à la prévention des maladies infectieuses
et parasitaires du personnel désigné.
Au cas où un sapeur-pompier participe à plusieurs activités spécialisées, la visite d'aptitude à ces activités sera unique et regroupera l'ensemble
des prescriptions d'examens spécialisés nécessaires. Cette visite tiendra lieu de visite d'aptitude réglementaire.
TITRE II
INAPTITUDE ET PROCEDURES DE RECOURS
Art. 22. - Toute restriction d'aptitude ou décision d'inaptitude concernant un sapeur-pompier doit faire l'objet d'une information du médecin-chef,
qui peut réexaminer le sapeur-pompier concerné à sa propre initiative ou à la demande de l'intéressé.
Art. 23. - En cas d'inaptitude médicale ou physique aux fonctions de sapeur-pompier professionnel, et après confirmation de cet état par le
médecin-chef, les dispositions prévues pour les agents de la fonction publique territoriale sont applicables. Le médecin-chef propose alors au
directeur départemental du service d'incendie et de secours un emploi aménagé au sein du SDIS ou un reclassement. Il établit le dossier médical
de présentation en commission compétente.
Art. 24. - En cas d'inaptitude médicale ou physique aux fonctions de sapeur-pompier volontaire, la confirmation de cette inaptitude doit faire l'objet
d'un examen du dossier du sapeur-pompier volontaire concerné par les membres de la commission d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier
volontaire prévue à l'article 27 du décret du 26 décembre 1997 susvisé. Les membres de cette commission peuvent convoquer le sapeur-pompier
concerné ou l'entendre sur sa demande.
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Art. 25. - La décision de la commission d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire est susceptible de recours si, par l'intermédiaire de
son médecin de centre, le sapeur-pompier demande l'avis d'une commission zonale d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire. Cette
commission est composée de deux médecins-chefs de la zone de défense et d'un médecin agréé, spécialiste de la pathologie en cause.
TITRE III
ORGANISATION DE LA MEDECINE PROFESSIONNELLE
ET D'APTITUDE DES SAPEURS-POMPIERS
Art. 26. - Le médecin-chef coordonne l'organisation de la médecine professionnelle et d'aptitude des sapeurs-pompiers. Il désigne les médecins
habilités chargés du contrôle de l'aptitude.
Art. 27. - Conformément au code de déontologie médicale, et notamment ses articles 100 et 105, le médecin sapeur-pompier ne peut accepter
une mission de contrôle ou d'expertise auprès d'un sapeur-pompier dont il est le médecin traitant, ou celui des membres de sa famille habitant
avec lui ou affecté dans le même centre d'incendie et de secours.
Art. 28. - Au moment de la visite de recrutement, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude doit constituer un dossier médical
individuel (annexe 1 1) qu'il ne peut communiquer qu'au médecin-chef ou, à la demande du sapeur-pompier concerné, au médecin de son choix.
Ce dossier est conservé dans des conditions respectant le secret médical. Il est complété à chaque examen ultérieur et ne contiendra que des
données objectives.
En cas de mutation, le dossier est transmis par le médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours du département d'origine au
médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours d'accueil du sapeur-pompier concerné.
Après la cessation d'activité du sapeur-pompier, son dossier médical est conservé par le service de santé et de secours médical du dernier
service départemental d'incendie et de secours fréquenté, pendant une durée de trente ans.
S'il s'agit d'un intervenant de CMIR, ce délai est porté à cinquante ans.
Art. 29. - Les directeurs départementaux des services d'incendie et de secours, les médecins-chefs et médecins-chefs adjoints peuvent consulter
un des médecins-chefs de leur zone de défense autre que celui de leur département. Ce choix est irréversible durant le temps d'affectation.
Art. 30. - Les médecins consultent soit le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie de leur
département, soit, avec son accord, un des médecins précités d'un département limitrophe. Ce choix est irréversible durant la durée de
l'engagement.
Les infirmiers, pharmaciens et vétérinaires consultent le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la
chefferie de leur département.
Art. 31. - Les médecins sapeurs-pompiers chargés du contrôle de l'aptitude établissent un bilan annuel de leur activité qui est adressé au
médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours. Celui-ci en fera la synthèse à l'intention du directeur départemental des services
d'incendie et de secours.
Art. 32. - Pour l'exercice de la médecine d'aptitude et l'application des mesures visées dans le présent arrêté, les locaux et équipements affectés
au service de santé et de secours médical doivent correspondre aux données de l'annexe technique de l'arrêté du ministère du travail et de
l'emploi concernant les locaux et équipements des services médicaux du travail.
Art. 33. - La gestion des dossiers médicaux individuels des personnels doit garantir leur confidentialité. Si le service de santé et de secours
médical du service départemental d'incendie et de secours est informatisé, ses installations doivent correspondre à l'un des cas suivants :
- les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical sont indépendants de la structure informatique du service départemental
d'incendie et de secours et ne sont accessibles que par l'intermédiaire d'un mot de passe ;
- les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical font partie intégrante de la structure informatique du service
départemental d'incendie et de secours. Dans ce cas, tous les éléments liés au service de santé et de secours médical ne sont accessibles ni en
lecture, ni en écriture excepté aux personnels habilités du service de santé. Il est possible de prévoir une zone d'échange libre dans laquelle le
service de santé et de secours médical pourra placer les informations intéressant d'autres services et y puiser les données nécessaires émanant
de ces mêmes services. Par ailleurs, les fichiers nominatifs du service de santé et de secours médical doivent avoir fait l'objet d'une déclaration
auprès de la Commission nationale informatique et liberté.
Art. 34. - L'arrêté du 25 janvier 1964 modifié relatif aux conditions d'aptitude physique des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est
abrogé.
Art. 35. - Le directeur de la défense et de la sécurité civiles au ministère de l'intérieur et les présidents des conseils d'administration des services
départementaux d'incendie et de secours sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 6 mai 2000.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la défense
et de la sécurité civiles,
haut fonctionnaire de défense,
M. Sappin
(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.
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APTITUDE PHYSIQUE
5 exercices permettent d’apprécier l’endurance des muscles des membres inférieurs et
supérieurs, la souplesse, le maintien abdominal et l’aspect cardio-vasculaire. Leur
organisation fait l’objet d’une note du DDSIS.
La prise en compte de la diminution des capacités physiques au cours du temps est prise en
compte par des cotations différentes selon quatre tranches d’âge : 18 à 29 ans, 30 à 39 ans, 40
à 49 ans et 50 à 65 ans.
Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont évalués différemment.
Pour chaque exercice, 3 niveaux sont définis :
- niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit
l’entretenir et si possible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions
opérationnelles qui lui sont confiées.
- niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du
standard. Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort
particulier. Une remise en forme personnelle et un entretien régulier de sa forme
physique lui permettront d’accéder au niveau standard.
- Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient
à ce niveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.
Le carnet de surveillance personnalisé mentionné à l’article 11 de l’arrêté du 6 mai 2000 est le
livret de formation individuel complété de pages permettant le suivi de l’entraînement
physique et le contrôle de la progression de l’aptitude physique
DESCRIPTION DES EXERCICES
1 - Endurance musculaire des membres inférieurs (test de killy)
Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance
musculaire des membres inférieurs.
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2 - Endurance musculaire des membres supérieurs
Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membres
supérieurs.
OU
3 - Souplesse (test identique au test de recrutement)
Cet exercice a pour but d’évaluer la
souplesse du candidat.
4 - Endurance des muscles du bas du dos et de la ceinture pelvienne
Cet exercice a pour but de mesurer
l’endurance des muscles du bas du dos et de
la ceinture pelvienne très souvent sollicités
dans les interventions (transport de
matériel, de victime).
5 - Test cardio-vasculaire (test identique au test de recrutement)
Cet exercice a pour but d’évaluer les capacités cardio-respiratoires en
déterminant la Vitesse Aérobie Maximale (V.A.M.) exprimée en km/h. A
réaliser sur piste ou en navette.
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TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS MASCULINS
Test de
KILLY
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Pompes
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Test de
souplesse
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Tractions
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Test de
gainage
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Test de Luc
Léger ou de
VAMEVAL
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<110"
<99"
<86"
<64"
de 110" à 119"
de 99" à 109"
de 86" à 95"
de 64" à 71"
120'' et +
110'' et +
96'' et +
72'' et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<18
<15
<14
<11
18 ou 19
15 à 17
14 ou 15
11 à 13
20 et +
18 et +
16 et +
14 et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<23 cm
<21 cm
<19 cm
<14 cm
23 à 25.5 cm
21 à 23 cm
19 à 20.5 cm
14 à 15 cm
26 cm et +
23.5 cm et +
21 cm et +
15.5 cm et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<9
<8
<7
<5
9 à 14
8 à 12
7 à 10
5à8
15 et +
13 et +
11 et +
9 et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<110"
<99"
<86"
<64"
de 110" à 119"
de 99" à 109"
de 86" à 95"
de 64" à 71"
120'' et +
110'' et +
96'' et +
72'' et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<9
<7
<6
<5
9 à 10
7à9
6à7
5à6
10.5 et +
9.5 et +
7.5 et +
6.5 et +
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TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS FEMININS
Test de
KILLY
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Pompes
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Test de
souplesse
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Tractions
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Test de
gainage
Test de Luc Léger
ou de VAMEVAL
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Age
18 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 65
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<110"
<99"
<86"
<64"
de 110" à 119"
de 99" à 109"
de 86" à 95"
de 64" à 71"
120'' et +
110'' et +
96'' et +
72'' et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<8
<7
<6
<5
8 à 10
7à9
6à8
5à7
11 et +
10 et +
9 et +
8 et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<23 cm
<21 cm
<19 cm
<14 cm
23 à 25.5 cm
21 à 23 cm
19 à 20.5 cm
14 à 15 cm
26 cm et +
23.5 cm et +
21 cm et +
15.5 cm et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<6
<5
<3
<2
6à8
5à7
3à5
2à4
9 et +
8 et +
6 et +
5 et +
Aptitude à évaluer Niveau à améliorer Niveau standard
par le médecin
<110"
<99"
<86"
<64"
Aptitude à
évaluer par le
médecin
<8
<7
<6
<5
de 110" à 119"
de 99" à 109"
de 86" à 95"
de 64" à 71"
Niveau à
améliorer
120'' et +
110'' et +
96'' et +
72'' et +
Niveau standard
8à9
7à8
6
5
9.5 et +
8.5 et +
6.5 et +
5.5 et +
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annexe n° 8
COMPOSITION DU COMITE PEDAGOGIQUE
-
Le directeur départemental ou son représentant,
-
Le chef du service formation ou son représentant
-
Le chef du bureau du personnel ou son représentant
-
Le chef du bureau opération ou son représentant
-
Les commandants de groupement ou leurs représentants
-
Le représentant des chefs de centre professionnels, mixtes et volontaires
-
Les représentants des sapeurs-pompiers professionnels siégeant au CTP ou leurs
représentants
-
Les représentants des sapeurs-pompiers volontaires siégeant au CCDSPV ou leurs
représentants
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REGLEMENT DE FORMATION
DES SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS ET VOLONTAIRES
Le règlement a pour objet, de fixer les conditions d'accès aux formations pour les sapeurspompiers professionnels et volontaires
Il sera actualisé en application de nouvelles dispositions, et à la demande du Comité Pédagogique ou
du Comité Technique Paritaire, ou du Comité Consultatif des Sapeurs-Pompiers Volontaires ou sur
proposition du Bureau Formation.
SECTION I - CADRE GENERAL DES DROITS ET OBLIGATIONS
ARTICLE 1 : Objectif de la formation
La formation a pour but de permettre :
aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires :
- d’acquérir, maintenir ou parfaire leurs qualifications professionnelles, de s'adapter à
l'évolution de leur poste de travail et des techniques
- de favoriser leur promotion,
aux sapeurs-pompiers professionnels, fonctionnaires publics territoriaux :
- de participer à leur épanouissement personnel.
ARTICLE 2 : Sapeur-pompiers concernés
Les sapeurs-pompiers professionnels stagiaires, titulaires ou non titulaires occupant un
emploi permanent et les sapeurs-pompiers volontaires exerçant au sein du S.D.I.S. de la
Haute-Garonne.
ARTICLE 3 : Crédit jours formation
Les sapeurs-pompiers disposent d'un crédit de 5 jours de formation réalisables par an qui ne
peut être dépassé qu'après avis favorable hiérarchique et décision du Directeur
Départemental, dans les cas suivants :
- urgence d'une action de formation, ou opportunité d'une offre de formation à caractère
professionnel,
- organisation d'une action de formation professionnelle, sous la forme de cycle, dont la
durée sur l'année civile, est supérieure à 5 jours.
Ne sont pas inclus dans ce crédit de 5 jours, les formations initiales d'application, les
formations d’adaptation à l’emploi, les séances quotidiennes de formation en centres de
secours, les recyclages techniques obligatoires.
Dans tous les cas, le dépassement autorisé sera récupéré les années suivantes, sauf
décision du Directeur Départemental après avis hiérarchique motivé.
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ARTICLE 4 : Limitation du droit à la formation
Les sapeurs-pompiers bénéficient d'actions de formation sous réserve des nécessités de
service.
Il ne pourra être opposé plus de trois refus, à un agent demandant à bénéficier d'une
formation sur un même thème qu'après avis de la Commission Administrative Paritaire
compétente.
ARTICLE 5 : Livret individuel de formation – demandes de formation
Il est mis en place pour chaque agent un livret individuel de formation, recensant les actions
dont il a bénéficié. Le sapeur-pompier a la charge de ce livret, il lui revient d’en suivre la
mise à jour et d’en faire effectuer la validation. Toute demande de formation, doit être
revêtue des avis hiérarchiques avant exploitation par le groupement ou le bureau formation
selon la nature de la formation.
ARTICLE 6 : Plan de formation et réactualisation
La démarche de Plan de formation repose sur le recensement, la qualification et la
quantification des besoins en formation.
Ainsi le sapeur-pompier est engagé, par son chef de centre ou de service, à recenser ses
obligations de recyclage et exprimer ses souhaits de formation puis à les prioriser. Le chef de
centre ou de service qualifie ensuite de "professionnels" ou de "personnels" les besoins
exprimés et priorise, dans leur ensemble, les seuls souhaits à caractère professionnel. Il peut,
le cas échant, ajouter tout stage lui paraissant utile, et nécessaire, dans le cadre du bon
fonctionnement de son centre de secours ou de son service. Les synthèses sont exploitées par
les groupements puis par le bureau formation.
La réactualisation du plan de formation, proposée par le comité pédagogique, intervient
chaque année.
ARTICLE 7: Priorité des départs
Les départs en formation pourront s'effectuer dans le cadre des priorités suivantes :
1- formation professionnelle obligatoire (FIA – FAE – recyclages obligatoires)
2- autres formations: autres recyclages, nouvelles formations, préformations
3- formation personnelle.
Les critères de priorité, retenus pour procéder au choix des départs en formation sont :
- le fonctionnement du centre de secours ou du service,
- l'expression du besoin en formation dans le cadre de l'approche par agent ou par
centre de secours ou service,
- le N° de priorité affecté par le chef de centre de secours ou de service, par rapport
aux demandes des sapeur-pompiers relevant de son autorité pour une année donnée.
ARTICLE 8 : Inscription à une action de formation ou sur une liste d'attente
Les modalités d'inscription sont définies comme suit :
- Toute demande de formation doit être transmise, après avis hiérarchique, au groupement et
bureau formation (suivant sa nature), qui l’exploite après en avoir étudié son adéquation vis
à vis du plan de formation et des moyens, notamment financiers,
- L'avis hiérarchique du chef de centre ou de service doit être motivé en intégrant les
possibilités liées à l’effectif,
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- l'autorisation finale revient, au vu des avis hiérarchiques successifs, au commandant de
groupement ou au Directeur Départemental en fonction de la nature de la formation,
- la convocation est transmise au sapeur-pompier sous couvert de son chef de centre ou de
service.
Dans l'hypothèse d'un refus à une demande, ou d'une mise en attente, le sapeurpompier est informé de la motivation par écrit, sous couvert de sa hiérarchie.
ARTICLE 9 : Assiduité
Les sapeur-pompiers autorisés à participer à une action de formation ont une obligation
d'assiduité. Toute absence doit être signalée sans délai et confirmée par écrit au Bureau
Formation.
ARTICLE 10 : Bilan de la formation
Toute formation doit faire l'objet d'un bilan de fin de stage, soit au moyen d'un questionnaire,
soit lors d'un entretien individuel ou collectif.
ARTICLE 11 : Remplacement
Le remplacement des sapeurs-pompiers partis en formation n'est pas de règle, hormis dans le
cadre de départ en congé-formation d'une durée excédant 90 jours en continu. De telles
demandes seront étudiées, au cas par cas, la décision finale relève du Directeur
Départemental.
ARTICLE 12 : Ordre de Mission -Assurance
Toute formation se déroulant à l'extérieur du département fait l'objet d'un ordre de mission à
remplir par le sapeur-pompier concerné et à adresser au bureau formation qui le fera suivre
au Bureau des Affaires Financières, accompagné de la convocation. Ce document précise la
nature du stage, les dates et heures de départ et d'arrivée prévues, ainsi que le moyen de
transport utilisé.
Les dommages causés au sapeur-pompier, se rendant sur le lieu de déroulement d'une
formation, sont couverts par le service au titre d'accident de service. En revanche, les
dommages éventuels causés au véhicule personnel du sapeur-pompier lors du trajet aller ou
retour vers un site de formation, relèvent de la police d'assurance personnelle du sapeurpompier.
Les dommages subis sur le site de formation relèvent de la couverture "responsabilité civile"
de l'établissement de formation organisateur, lorsque celle-ci est engagée, et de la couverture
"accident de service" (S. D.I.S.) lorsqu'il y a lieu.
ARTICLE 13 : Recours
Il devra être présenté un recours au Directeur Départemental, pour tout litige ou difficulté
formulé par un agent, un chef de service ou le Bureau Formation, avant qu'il n'en soit débattu
en Comité Technique Paritaire ou Commission Administrative Paritaire.
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ARTICLE 14 : Offre de formation
La réponse aux besoins en formation exprimés, trouvera, en priorité, réponse dans les
calendriers de formations diffusés par l’Ecole Départementale du SDIS 31 puis les Ecoles
des autres départements ou zones de défense ou nationale et du C.N.F.P.T.
Les formations dispensées dans le cadre du calendrier de l'Ecole Départementale d'Incendie
et de secours (EDIS) sont dites "INTERNES".
Dans la mesure où un effectif suffisant le permet ou, dès lors qu'une action s'adresse à un
public spécifique du S.D.I.S., des stages organisés par le CNFPT à l'attention particulière
des agents administratifs-techniques et sapeurs-pompiers peuvent se dérouler. Ces actions
sont dites "INTRA".
Certaines formations très spécifiques devront être assurées par des organismes extérieurs.
Ces actions sont dites "EXTERNES".
L'ensemble de l'offre formation fait l'objet d'une diffusion dans les services, groupements et
centres de secours.
SECTION II - DISPOSITIONS RELATIVES A LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
ARTICLE 15 : Définition
Le caractère "professionnel" de la demande, exprimé par le chef de service, correspond à une
demande ayant un lien direct avec l’emploi ou la spécialité exercé par le sapeur-pompier,
dans les objectifs définis par le service.
ARTICLE 16 : Modalités d'organisation et de financement
La formation professionnelle des sapeur-pompiers pourra être mise en œuvre, dans le cadre
d'actions internes (au sein du SDIS), intra (spécifiques aux agents et sapeur-pompiers du
SDIS et organisées par le CNFPT), externes (par un autre organisme de formation que le
C.N.F.P.T.), voire inter-collectivités (actions inscrites sur le calendrier du CNFPT).
Le financement de la formation professionnelle repose sur :
- les crédits alloués à l’EDIS votés dans le cadre du budget,
- la cotisation obligatoire de 1 % de la masse salariale versée au C.N.F.P.T,
- le retour sur cotisations versées au C.N.F.P.T.,
- les reports de crédits de l'exercice précédent non consommés, et votés lors du budget
supplémentaire du service.
Seules les formations externes assurées par des organismes ou des formateurs habilités à
signer des conventions seront prises en compte.
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ARTICLE 17 : Règles de récupération.
Les sapeurs-pompiers professionnels en régime opérationnel suivant une action de formation
professionnelle, pendant ou au-delà de leur temps de présence habituelle sont gérés selon les
règles suivantes :
Afin de préserver le temps de repos de sécurité, le premier jour de formation après une garde ne
peut commencer qu’après un temps de repos au moins équivalent soit 24H ou, le cas échéant 12H
avec possibilité de terminer la garde à 19H la veille.
- 1 jour de formation
- 2 jours de formation
* si formation sur un jour de garde : retour au CS et garde, le temps de
formation est du temps de travail effectif.
*si formation sur un jour de repos : récupération en application du
temps d’équivalence 1600heures/2376heures soit un coefficient de
1,485.
En pratique 7 heures de formation en régime 35 heures donnent droit à
une récupération de 7x1,485=10H24mn en régime 24/48, arrondi à une
demi-garde.
3 cas possibles suivant le rythme de garde :
* formation sur garde/repos 1er jour : 7h formation puis libre
2ème jour : idem
puis reprise du rythme sur repos
Pas de récupération – opération forfaitaire
* formation sur repos/repos
(possible si garde précédente est RTT ou 12H)
1er jour : 7h formation puis libre
2ème jour : idem
puis reprise du rythme sur garde
Récupération d’une garde de 24H
* formation sur repos/garde 1er jour : 7h formation puis libre
2ème jour : idem
puis reprise du rythme sur repos
Récupération d’une demi-garde.
- 5 jours de formation
*le régime 35 heures est appliqué avec bénéfice du samedi et
dimanche suivant la semaine de formation.
Une exception concernent la récupération forfaitaire pour la spécialité cynotechnique où trois
récupérations annuelles sont accordées
ARTICLE 18 : Frais de repas et d’hébergement
Les frais de repas et d’hébergement des sapeur-pompiers en formation sont pris en charge
par le service sauf si l'organisme de formation les prend en charge. A défaut de prise en
charge, le sapeur-pompier sera indemnisé selon les textes en vigueur.
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ARTICLE 19 : Frais de déplacement.
Pour ouvrir droit à remboursement, que le sapeur-pompier soit à statut volontaire ou
professionnel, l'action de formation professionnelle doit se dérouler en dehors de la résidence
administrative ou familiale.
Les déplacements effectués en véhicule de service ou par fourniture d’un titre de transport
n’ouvrent pas droit à remboursement.
Les déplacements effectués en véhicule personnel avec ordre de mission ou achat par le
sapeur-pompier d’un titre de transport sont indemnisés selon les textes en vigueur.
Lorsque les frais de déplacement ne sont pas pris en compte par l'organisme de formation, le
sapeur-pompier se rapprochera du bureau des Affaires Financières afin d'obtenir un titre de
transport, ou une indemnité.
SECTION III : DISPOSITIONS RELATIVES AUX SAPEUR-POMPIERS EN
FORMATION PROMOTIONNELLE
ARTICLE 20 : Définition
La formation promotionnelle est demandée par un fonctionnaire public territorial en vue de
préparer un concours ou un examen professionnel
Les enseignements sont dispensés par le C.N.F.P.T, soit :
- sous la forme de cours oraux,
- ou sous la forme de cours par correspondance.
L'admission à un cycle de préparation suppose,
important à fournir en dehors des heures de travail.
pour l’intéressé, un travail personnel
Deux préparations à un concours ou un examen professionnel, sous la forme de cours
oraux, ne pourront être suivies au titre de la même année.
ARTICLE 21 : Inscription
Les dossiers d'inscription aux préparations aux concours et examens professionnels doivent
être transmis au Bureau Formation, avant la date limite fixée par note de service, revêtus de
l'avis (favorable ou défavorable) du chef de centre ou de service. Ils sont transmis au
C.N.F.P.T., après contrôle des pièces, et accord du Directeur Départemental.
Peuvent s'inscrire à une préparation, les sapeur-pompiers professionnels qui remplissent les
conditions de diplôme ou d'ancienneté à l'issue de la préparation.
Tout sapeur-pompier, inscrit à une préparation en cours oraux, a l'obligation de présenter le
concours ou l'examen professionnel à l'issue de la formation. Dans le cas contraire, sauf
motif majeur, un délai de 12 mois minimum s'appliquera avant de pouvoir représenter une
demande d’inscription pour une préparation identique.
Ce délai de 12 mois vaut également en cas d'échec au concours, lorsque le sapeur-pompier
souhaite suivre une préparation en cours oraux.
Les préparations en cours par correspondance restent admises, sans délai d'attente, dès lors
quelles sont organisées par le C.N.F.P.T.
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ARTICLE 22 : Assiduité
Comme pour la formation professionnelle, l'assiduité est de règle. Toute absence à une
séance de formation devra être justifiée par écrit. Pour toute absence injustifiée ou pour
abandon de la formation sans motif majeur, (maladie, nécessité absolue de service, congés),
le sapeur-pompier ne pourra être admis à une action de formation promotionnelle ou
personnelle, qu'après un délai de 24 mois.
ARTICLE 23 : Suite de la préformation
Après réussite à un concours ou à un examen professionnel, la nomination dans un
nouveau grade ou emploi au S.D.I.S. de la Haute-Garonne n'est pas automatique. Le
sapeur-pompier pourra, cependant, faire acte de candidature, lors des publications de
postes vacants en interne, ou bien auprès d'autres collectivités territoriales.
ARTICLE 24 : Récupération
Si une préformation nécessite une présence pendant un jour non travaillé, il n’y a
pas de droit à récupération.
ARTICLE 25 : Frais
Les frais de déplacement, de restauration et d’hébergement, s'ils ne sont pas pris en charge
par l'organisme de formation, restent à la charge du sapeur-pompier.
Seuls les frais pédagogiques sont pris en compte par le S.D.I.S., dès lors que l'action
de préformation est organisée complètement, ou conjointement, avec le C.N.F.P.T.
ARTICLE 26 : Congés exceptionnels
Les candidats inscrits à un concours ou examen, bénéficient, sur demande et présentation de
la convocation :
- d'une journée avant les épreuves d'admissibilité,
- d'une journée avant les épreuves d'admission,
dans la limite de 4 jours par an et par agent.
Les journées d'épreuves font également l'objet de congés exceptionnels.
SECTION IV : DISPOSITIONS RELATIVES A LA FORMATION PERSONNELLE
ARTICLE 27 : Définition
La formation personnelle est celle suivie par le sapeur-pompier, fonctionnaire public
territorial, à titre personnel sans relation directe avec son emploi ou sa spécialité ou en vue
de satisfaire à son épanouissement personnel.
Le temps passé en formation personnelle est considéré comme du temps passé en service. Le
sapeur-pompier restant donc en position d'activité, conserve ses droits à concourir pour
l'avancement d'échelon et de grade.
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Le sapeur-pompier, placé en congé-formation conserve par ailleurs le bénéfice de son
affiliation à la Sécurité Sociale, et reste couvert, pendant son congé, par le régime spécial
des fonctionnaires.
On distingue :
- la formation personnelle, dont la durée est inférieure à 1 mois, soumise à autorisation
d'absence, et pouvant faire l'objet d'un financement partiel par le S.D.I.S,
- la formation personnelle, égale ou supérieure à 1 mois, relevant de la notion de congéformation, et pouvant être indemnisée en application des textes en vigueur.
ARTICLE 28 : Organisation de la formation personnelle dont la durée est inférieure à
un mois
Elle peut revêtir la forme d'actions individuelles ou collectives. Elle est soumise à
autorisation d'absence, lorsqu'elle se déroule pendant les heures de travail. Les jours
effectivement réalisés sont défalqués du crédit- jour formation annuel du sapeur-pompier.
Elles obéissent à la procédure suivante :
28-1 - constitution du dossier de demande
- demande écrite du sapeur-pompier revêtue de l'avis favorable du chef de service
lorsque la formation se déroule pendant les heures de service, et accompagnée d'un
descriptif établi par l'organisme de formation précisant :
- le thème de la formation
- la durée, les dates, les lieux, les horaires, le coût (hors frais de déplacement,
restauration et hébergement)
- dépôt de la demande, 2 mois au plus tard avant la date de départ souhaité. La réponse
de l'Administration interviendra 1 mois avant le début de l'action de formation.
28-2 - Etude des demandes
Les demandes seront traitées par le Bureau formation sur la base des critères suivants:
critère n° 1: octroi antérieur, et dans un délai inférieur, à 3 ans d'une formation
personnelle qui avait fait l'objet d'un financement par le service
critère n° 2 - fourniture par le sapeur-pompier d'un dossier complet
critère n° 3 - date d'arrivée de la demande
28 -3 - financement
Le S.D.I.S. peut, dans la limite des crédits disponibles mais qui ne peuvent excéder
10% du budget de la formation, participer au financement des frais pédagogiques
engagés par le sapeur-pompier. Cette participation est fixée à 50 % du coût
pédagogique, dans la limite maximale de 2000 F.
Restent à la charge du sapeur-pompier : les frais pédagogiques complémentaires, les
frais annexes (déplacement, restauration hébergement …)
Ce financement interviendra à posteriori, service fait, sur la base d'un état de présence
effective du sapeur-pompier, et après fourniture par le sapeur-pompier d'une facture
réglée par ses soins.
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28-4 Départ effectif en formation personnelle
Le départ effectif intervient après :
- avis favorable du chef de centre ou de service, pour ce qui concerne l'autorisation
d'absence, si celle-ci intervient pendant le temps de travail,
- indication de l'avis du Bureau Formation, quant au financement de l'action,
- et de la décision positive du Directeur Départemental.
28-5 Obligation du sapeur-pompier bénéficiant d'une action de formation
personnelle
Le sapeur-pompier est tenu à une obligation d'assiduité. Des états de présence devront
être fournis par l'organisme de formation.
Les absences ou empêchements devront être obligatoirement signalés au Bureau
Formation.
Le sapeur-pompier devra prendre les dispositions nécessaires à sa couverture contre
les risques de toute nature. En cas de dommages, l'assurance du S.D.I.S. ne saurait être
engagée.
ARTICLE 29 : Le congé-formation
Sa durée maximum est de 3 ans, à prendre en une seule fois, ou par séquence de stages d'au
minimum un mois.
Pour pouvoir en bénéficier, le sapeur-pompier devra réunir 3 années de service effectif dans
la Fonction Publique et déposera sa demande au Bureau Formation en mentionnant les dates
de début et de fin de la formation, les lieu et organisme de formation, au moins 90 jours
avant la date de départ souhaitée, au moyen du modèle joint au présent règlement. La
réponse de l'Administration interviendra 30 jours après réception de la demande.
Pendant les 12 premiers mois, le sapeur-pompier placé en congé-formation bénéficiera d'une
indemnité forfaitaire égale à 85 % du traitement brut qu'il percevait avant son départ,
plafonné à l'indice 379. La rémunération est calculée sur le salaire de base.
Les frais d'inscription à une formation demandée dans le cadre d'un congé-formation et les
frais annexes (déplacement, hébergement, restauration,…) sont à la charge exclusive du
sapeur-pompier.
La recherche de l'organisme de formation incombe au sapeur-pompier qui se doit d'être
assidu. Toute absence injustifiée conduirait à l'interdiction d'accès à toute action de
formation quelle qu'elle soit, pendant une durée de 24 mois, et le cas échéant, au
remboursement de l'indemnité perçue au titre du congé formation.
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annexe n° 9
REGIMES DE TRAVAIL
REGIME 24/48
-
Lieux d’application : CODIS et CTA ( chefs de salle) et CS professionnels de
Toulouse-Lougnon et Vion, Ramonville-Buchens et CS mixtes de Colomiers, Muret,
Rouffiac, Saint-Gaudens.
-
Nombre de gardes de 24h : 99 jours pour les SPP non logés qui bénéficient de 10
jours au titre de la RTT et 117 pour les SPP logés qui doivent effectuer 11 ou 12
périodes supplémentaires de travail effectif, pour atteindre par équivalence les 117
gardes de 24h. Chaque séquence de garde est suivie d’une interruption de service
d’une période au moins égale.
-
Horaires : Prise de garde à 7 heures.
-
Jours de congés : SPP non logés et logés, répartis en trois périodes, sous réserve des
nécessités du service :
. printemps, 3 gardes sautées, soit 9 jours, du 1er févier au début de la
première période des congés d’été,
. été, 7 gardes sautées, soit 21 jours à partir d’une date fixée
annuellement par le chef de corps,
. hiver 3 gardes sautées, soit 9 jours de la fin de la dernière période de
congés d’été au 31 janvier,
REGIME DES CTA
-
CTA NORD :
Les chefs de salle sont en régime 24/48
Les opérateurs suivent un cycle spécifique:
- garde de 13 heures à 20 heures,
- repos de 20 heures à 7 heures,
- garde de 7 heures à 13 heures,
- repos de 13 heures à 20 heures,
- garde de 20 heures à 7 heures,
- repos de trois jours et demi.
Jours de congés : répartis en trois périodes
. printemps, 10 jours
. été, 21 jours
. hiver, 5 jours
Jours exceptionnels : néant.
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-
CTA CENTRE ET SUD
Les chefs de salle sont en régime 24/48,
Les opérateurs suivent un cycle spécifique:
- garde de 7 heures 19 heures,
- repos de 19 heures à 19 heures,
- garde de 19 heures à 7 heures,
- repos de 3 jours,
ce cycle est complété par des jours à horaires administratifs pour respecter le
quota des heures annuelles légales.
Jours de congés : répartis en trois périodes :
. printemps, 2 cycles sautés, soit 10 jours,
. été, 21 jours,
. hiver, 1 cycle sauté, soit 5 jours,
Jours exceptionnels : néant.
REGIME OPERATIONNEL A LA SEMAINE
-
Lieux d’application : CS mixtes de Cazères et Revel,
-
Jours de travail : à l’identique des agents administratifs et techniques,
-
Horaires : Prise de garde à 8 heures avec pause méridienne, horaires adaptables par
le chef de centre en fonction des contraintes locales liées à la disponibilité des SPV,
-
Jours de congés : à l’identique des agents administratifs et techniques,
-
Jours exceptionnels : à l’identique des agents administratifs et techniques
REGIME DE PERMANENCE DEPARTEMENTALE
-
Application à tout sapeur-pompier de garde départementale,
-
Jours de travail : Cycles hebdomadaires de permanence départementale prise au
bureau ou domicile à partir du mardi 8 heures et donnant droit à 2 jours de
récupération. Ces cycles se superposent, tant que de besoin, au régime administratif.
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REGIME ADMINISTRATIF
Les sapeurs-pompiers et agents en service non opérationnel suivent un régime de travail de
trente-cinq heures hebdomadaires.
Les horaires de travail sont de 8h30 à 17 heures avec pause méridienne de 45 minutes.
-
Des dérogations aux heures ouvrées peuvent être accordées sur demande de l'agent
avec autorisation du directeur départemental. Ces dérogations peuvent être retirées à
tout moment pour des raisons de service ou en cas de non-respect persistant des
horaires.
-
Les agents bénéficient de congés annuels dans la limite de vingt cinq jours ouvrés
auxquels peuvent se rajouter un ou deux jours de fractionnement, si des congés sont
pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre.
S’ajoute une semaine « d’hiver » plus des jours exceptionnels fixés annuellement par
le président du conseil d'administration.
Le refus d'une demande de congés pourra être opposé à l'agent, motivé par nécessité
absolue de service.
La période de congés s'étend sur une période de référence du 1 janvier au 31
décembre. Un report des congés d'une année sur l'autre peut être autorisé à prendre
avant le 30 avril de l'année suivante. Les congés non pris du fait de l'agent ne
peuvent en aucun cas donner lieu au versement d'une indemnité compensatrice.
REGIME DES STATIONNAIRES
Le régime pour les sapeurs-pompiers professionnels aptes est assimilé à un poste
opérationnel.
Il est déterminé pour chaque centre de secours la ou les périodes d’activité où cette fonction
correspond à une nécessité de temps de travail effectif (à minima 7h-17h). Des rotations de
plusieurs sapeurs-pompiers peuvent être nécessaires. En dehors de cette période, le sapeurpompier désigné tient la fonction au même titre que ses collègues pour l’intervention en cours.
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Le régime pour les sapeurs-pompiers stationnaires jour placés en position d’inaptitude fait
l’objet de l’organisation suivante :
1 – un cycle sur la base de 2 semaines organisées comme suit :
Semaine 1
lundi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
dimanche
__________ _____________
lundi
Semaine 2
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
dimanche
travail
repos
travail
repos
travail
repos
repos
__________
repos
travail
repos
travail
repos
travail
repos
Les horaires de travail de 7h à 12h et de 13h à 19h couvrent une amplitude de 12 h
pour un travail effectif de 10 heures, avec une pause méridienne d’1 heure pour le
déjeuner ainsi que deux pauses de 30 mn ; l’une dans la matinée, l’autre dans
l’après midi.
2 – 20 journées complémentaires, d’une durée de temps de travail effectif de 10
heures réparties par le chef de centre en fonction des nécessités de service, et sous réserve du
respect des dispositions et garanties minimales prévues par le décret du 25 août 2000.
En matière de congés, autorisations exceptionnelles d’absences, etc., les
dispositions prévues par la délibération du Conseil d’Administration du 27 juillet 1999
s’appliqueront. A savoir :
• durée des congés annuels : 17 jours, avec 3 jours supplémentaires si
l’agent prend au moins 3 jours en-dehors de la période du 1er mai au 31
octobre, et 0,5 jour s’il en prend 1 ou 2 hors de la période.
• Semaine dite d’hiver.
• Bénéfice des fêtes chômées légales ainsi que jours d’absence
exceptionnels dont les modalités d’attribution feront l’objet de notes de
service particulières.
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annexe n° 10
SERVICE MINIMUM
A l’occasion de circonstances exceptionnelles, le Service Départemental d’Incendie et de
Secours a l’obligation d’assurer le service public minimum en matière de secours.
L’effectif minimum fait l’objet d’un arrêté préfectoral.
Les actions à minima et non limitatives suivantes, nécessaires au bon déroulement des
interventions d’urgence, doivent être effectuées afin d’assurer les missions essentielles
d’urgence :
- vérification quotidienne des matériels opérationnels
- réarmement des véhicules après intervention
- hygiène des VSAB et des locaux afférents
- essais des véhicules spéciaux
- remplissage des bouteilles d’air
- distribution de matériel à usage opérationnel à vocation départementale en cas
d’impossibilité des services de direction
- prise en main, formation des véhicules opérationnels nouvellement affectés
- entretien des matériels après opération
- transmission des bilans au CRRA 15
- transmission du déroulement des opérations aux CTA
- main courante des CS, CTA, CODIS
- mise à jour des fichiers et plans indispensables aux opérations
- formation d’entretien des spécialités définies dans les référentiels formation, dont le
non respect de mise à jour cyclique annuel ne permet plus l’exercice, donc le secours
(plongée, grimp, cynotechnie, etc.)
- et toute autre action qui pourrait être définie pour respecter l’objectif du bon
déroulement opérationnel des interventions.
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annexe n° 11
TAUX DE VACATION
DES SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES
Les taux applicables en fonction des activités sont :
- Taux à 100% dans le champ d’application des missions opérationnelles :
. opérations : temps compris depuis l’appel jusqu’au retour CS.
Le temps passé en colonnes de renfort est indemnisé forfaitairement suivant directives
DDSC,
. réponse à l’appel : une vacation horaire,
. astreinte hebdomadaire : temps calculé sur 9% du nombre d’heures d’astreinte réalisées de
21H à 6H les jours ouvrables plus l’ensemble des heures d’astreinte des samedi, dimanche
et jours fériés,
. services au temps passé dans le cadre d’instructions ministérielles, exemple service de
surveillance,
. exception des gardes au CS : 9,5 vacations à 75% pour 12H.
- Taux à 75% dans le champ d’application des missions non opérationnelles :
. formation : taux 75% du temps passé en formation,
. la participation aux travaux de prévention sur convocation,
. contrôle des points d'eau.
N.B. : toute heure commencée est due pour la première heure puis arrondie au 1/4H à partir
de la deuxième heure.
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