Visite de maître Horny au Budo Club Samouraï Ce 18 janvier 2003

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Visite de maître Horny au Budo Club Samouraï Ce 18 janvier 2003
Visite de maître Horny au Budo Club Samouraï
Ce 18 janvier 2003, pour la première fois au Budo Club Samouraï, nous avons accueilli Maître
Horny.
Une trentaine de pratiquants de tous niveaux se sont retrouvés sur le tatami pour suivre son
enseignement.
Avant de commencer le jumbi dosa, Maître Horny nous a donné quelques explications fort
intéressantes concernant le shisei : attitude qui exprime la forme et la force.
Pour atteindre cela, nous avons besoin de mettre de l'ordre dans notre corps : colonne
vertébrale droite, bien étirée, avec le sentiment de pousser le ciel avec la tête, sans gonfler le
torse, les épaules décontractées tombant en souplesse, les reins non cambrés, le ki,
confortablement installé dans le seika tanden (image du trêtrahèdre formé sur le sol par notre
corps en position seiza, 3 triangles posés sur un 4 eme).
Le kokyu, travail de respiration en insistant sur l'expiration et en laissant l'inspiration venir
naturellement. En évoquant l'idée d'emmagasiner le kiai qui donnera la puissance dans le
travail, il nous a rappelé et fait mettre en pratique les trois niveaux de respiration vers le ciel
(thoracique), vers la terre (abdominale) et central (normale).
Forts de toutes ces applications, nous nous sommes appliqués ensuite à mettre en pratique cet
enseignement à travers de nombreux exercices de kokyu-nage.
Sans blocage d'articulation, ni d'atémi, la consigne était d'employer le geste le plus simple en
faisant appel à l'énergie accumulée, lorsque le sens du travail était compris, alors seulement
intervenaient les techniques.
La première heure passa très vite, le travail fut intensif et dynamique aussi bien en tachi-waza,
hammi handachi waza et en suwari waza.
La deuxième heure, après quelques suburi de base fut consacrées au travail du ken contre ken
(tachi dosa), ici Maître Horny, tout en nous faisant travailler des déplacements simples, a
insisté sur le respect du maai et sur l'engagement du corps (irimi).
Ici encore ; l'étude demande de nombreuses répétitions des mêmes gestes sans jamais
s'installer dans la routine.
Ces deux heures de stage se sont déroulées dans une excellente ambiance et promesse a été
faite de renouveler très prochainement l'expérience
O. Gillet
Budo Club Samouraï

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