A Randomized, Double-Blind, Placebo

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A Randomized, Double-Blind, Placebo
WOMEN’S HEALTH
A Randomized, Double-Blind, PlaceboControlled Study to Evaluate the Effects of
Alendronate on Bone Mineral Density and Bone
Remodelling in Perimenopausal Women With
Low Bone Mineral Density
Aliya Khan, MD, FRCPC, FACP, FACE,1,2 Sacha Dubois, MPH,3,4,5 Amina A. Khan,2
M. Zohair Rahman, BSc,2 O. Ahmed Khan, MD,2 Hamid T. Syed,2 Christine Derzko, MD, FRCSC6
Department of Medicine, McMaster University, Hamilton ON
1
Bone Research and Education Centre, Oakville ON
2
Department of Health and Behavioural Sciences, Lakehead University, Thunder Bay ON
3
Human Sciences Division, Northern Ontario School of Medicine, Thunder Bay ON
4
Research Department, St. Joseph’s Care Group, Thunder Bay ON
5
Departments of Obstetrics and Gynaecology and Internal Medicine (Endocrinology), University of Toronto, Toronto ON
6
Abstract
Background: Perimenopausal women can experience rapid
bone loss at skeletal sites with both cortical and cancellous
bone, increasing the prevalence of osteoporosis following
menopause.
Methods: We conducted a 12-month randomized placebo-controlled
trial evaluating the effects of alendronate 70 mg with 2800 IU
cholecalciferol administered once per week for 12 months
in comparison with placebo and cholecalciferol. The primary
end-point was the percentage change in the lumbar spine bone
mineral density (BMD) from baseline to 12 months. Secondary
end-points were the change in BMD at the femoral neck and
changes in biochemical markers of bone turnover.
Results: Forty-five women were recruited to participate in the study.
Five subjects withdrew from the study before randomization for
unrelated reasons. Forty subjects were randomly allocated to
the alendronate and placebo groups. The mean lumbar spine
BMD in women treated with alendronate increased by 3.66%
(mean paired difference, d = 0.032; ± 0.008 SE) at 12 months,
compared with a reduction of 3.33% (d = −0.030; ± 0.008 SE)
in the control group (P < 0.001). In the femoral neck, the mean
Key Words: Perimenopause, alendronate, bisphosphonate,
osteoporosis, fracture risk
Competing Interests: none declared.
Received on January 19, 2014
Accepted on June 20, 2014
976 l NOVEMBER JOGC NOVEMBRE 2014
BMD in the alendronate group increased by 2.07% (d = 0.014;
± 0.009 SE) at 12 months, compared with a reduction of 1.87%
(d  = −0.014; ± 0.008 SE) in the control group (P = 0.046). There
were no differences in BMD between the alendronate and placebo
groups at the total hip sites after 12 months. At 12 months, both
bone-specific alkaline phosphatase and urinary N-telopeptide
were significantly reduced, by 37.79% (d = −9.90; ± 1.92 SE) and
27.21% (d = −11.68; ± 4.80 SE) respectively, in the alendronate
group; in the control group, these levels increased (P < 0.001).
Conclusion: Weekly treatment with alendronate 70 mg and
cholecalciferol 2800 IU increases BMD and decreases bone
turnover in perimenopausal women.
Résumé
Contexte : Les femmes périménopausées peuvent connaître une
perte osseuse rapide aux points du squelette qui comptent des
os tant corticaux que spongieux, ce qui accroît la prévalence de
l’ostéoporose à la suite de la ménopause.
Méthodes : Nous avons mené un essai comparatif randomisé
avec placebo (d’une durée de 12 mois) qui cherchait à évaluer
les effets de l’administration de 70 mg d’alendronate et de
2 800 UI de cholécalciférol (une fois par semaine, pendant
12 mois), par comparaison avec l’administration d’un placebo
et de cholécalciférol. Le critère d’évaluation principal était la
modification (en pourcentage, entre la valeur de départ et la valeur
à 12 mois) de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne
lombaire. Parmi les critères d’évaluation secondaires, on trouvait
la modification de la DMO du col fémoral et les modifications
des marqueurs biochimiques du renouvellement des cellules
osseuses.
Effects of Alendronate on Bone Mineral Density and Bone Remodelling in Perimenopausal Women With Low Bone Mineral Density
Résultats : Nous avons sollicité la participation de 45 femmes
à l’étude. Cinq participantes se sont désistées avant la
randomisation pour des raisons n’ayant rien à voir avec l’étude.
Quarante femmes ont été affectées au hasard à un groupe
devant recevoir de l’alendronate ou à un groupe devant recevoir
un placebo. Chez les femmes traitées à l’alendronate, la DMO
moyenne de la colonne lombaire a connu une hausse de l’ordre
de 3,66 % (différence moyenne appariée, d = 0,032; ± 0,008 ET)
à 12 mois, par comparaison avec une baisse de l’ordre de 3,33 %
(d = −0,030; ± 0,008 ET) au sein du groupe témoin (P < 0,001).
Au niveau du col fémoral au sein du groupe « alendronate »,
la DMO moyenne a connu une hausse de l’ordre de 2,07 %
(d = 0,014; ± 0,009 ET) à 12 mois, par comparaison avec une
baisse de l’ordre de 1,87 % (d = −0,014; ± 0,008 ET) au sein
du groupe témoin (P = 0,046). Aucune différence en matière
de DMO n’a été constatée entre les groupes « alendronate »
et « placebo » pour ce qui est de l’ensemble des sites de la
hanche après 12 mois. À 12 mois, tant la phosphatase alcaline
propre aux os que le N-télopeptide urinaire ont connu une baisse
significative, de l’ordre de 37,79 % (d = −9,90; ± 1,92 ET) et de
27,21 % (d = −11.68; ± 4,80 ET) respectivement, au sein du
groupe « alendronate »; au sein du groupe témoin, les taux de ces
marqueurs ont connu une hausse (P < 0,001).
Conclusion : L’administration hebdomadaire d’un traitement faisant
appel à 70 mg d’alendronate et à 2 800 UI de cholécalciférol
entraîne une hausse de la DMO et une baisse du renouvellement
des cellules osseuses chez les femmes périménopausées.
J Obstet Gynaecol Can 2014;36(11):976–982
NOVEMBER JOGC NOVEMBRE 2014 l 977