DOSSIER DE PRESSE Fête de l`Agriculture Le battage avant la
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DOSSIER DE PRESSE Fête de l`Agriculture Le battage avant la
DOSSIER DE PRESSE Fête de l’Agriculture Assemblée de Sainte-Gauburge Le battage avant la motorisation TARIFS : Adultes : 6 € Enfants : gratuit jusqu’à 14 ans. Contacts et renseignements : Ecomusée du Perche Prieuré de Sainte-Gauburge 61130 Saint-Cyr-la-Rosière Tél. : 02 33 73 48 06 [email protected], http://www.ecomuseeduperche.fr Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 1 Sommaire Présentation de la manifestation...................................................................p. 3 Un peu d’histoire ...........................................................................................p. 4 Film documentaire ........................................................................................p. 5 Pour petits et grands.....................................................................................p. 5 Exposition « Deux pieds quatre sabots »......................................................p. 6 Programme ...................................................................................................p. 8 2 Le 14 juillet 2014 de 10h30 à 18h Fête de l’Agriculture Assemblée de Sainte-Gauburge Le battage avant la motorisation Le 14 juillet, l’Ecomusée du Perche renoue avec la tradition des assemblées de village et vous propose de découvrir des aspects de l’agriculture du Perche. L’assemblée dans une large moitié ouest de la France désigne la fête patronale, une fête ou un marché. Après avoir accueilli, en 2013, le comice agricole des cantons du Theil et de Nocé, l’écomusée prolonge cette expérience avec la Fête de l’Agriculture. Pour cette nouvelle édition, le public pourra découvrir l’évolution du battage avant la motorisation. Le battage est une opération qui consiste à séparer le grain de l’épi. Il s'exécute par des méthodes variées, selon les régions et les époques : au fléau, à pied d’hommes ou d’animaux (dépiquage), en frappant une poignée de plantes sur un support fixe (chaubage)... L’opération terminée, le grain était nettoyé : à l’aide d’un van (sorte de panier plat en osier à deux anses), on séparait le grain de sa balle et de ses impuretés en le projetant en l’air. Il était ensuite mis en sacs et conservé dans des greniers. La paille, quant à elle, était récupérée pour divers usages. Avec la mécanisation de l’agriculture, l'opération de battage s'est d'abord effectuée à l'aide de batteuses fixes ; aujourd’hui, elle est combinée à celle de la récolte grâce à l'emploi de la moissonneuse-batteuse. Dans ce cadre, et pour la première fois, l’écomusée accueille dans l’enceinte du Prieuré, le groupe « Les Battous du Cotentin », qui proposeront des démonstrations de battage aux fléaux et de vannage avec crible et van à genoux. Les visiteurs pourront également assister à des présentations de battage avec une trépigneuse de marque Bertin, actionnée par une jument percheronne et un manège à quatre chevaux. Cette animation est effectuée par la famille Léon installée à Saint-Hilaire-du-Maine (Mayenne). Depuis 1983, ils animent différentes fêtes. Ils sont éleveurs d’une quarantaine de chevaux percherons. Des objets relatifs au battage et au vannage seront exposés : le tribulum, la pleurésie et le tarare. 3 La paille obtenue après le battage fera également l’objet de démonstrations, ayant pour but d’en présenter les divers usages et savoir-faire correspondants. Ainsi, les visiteurs pourront observer des travaux de cannage et de rempaillage qui consistent à (re)garnir de paille les chaises ou fauteuils. Ces démonstrations seront assurées par l’association Balades Artisanales, regroupement d’artisans, dont le siège social se trouve à Château-du-Loir, et dont la vocation est la mise en valeur des savoir-faire. Bruno Grondin, de l’Âge de Paille, réalisera un mur en torchis, mortier composé d’un mélange de terre et de paille servant au remplissage des pans de bois. Cette technique de construction est l’une des plus anciennes connues, puisqu’elle remonte au Néolithique (soit 7000-6500 ans avant notre ère, pour l’Europe de l’Ouest). Plus contemporaines, des démonstrations d’encadrement avec des gerbes de pailles seront proposées au public, ainsi que la fabrication d’hôtels à insectes, par Mme Dormeau. Un peu d’histoire Evolution du battage Le fléau apparaît au IVe siècle avant J.C. et a été utilisé jusqu’à la Première Guerre mondiale. Ce travail est très pénible et imparfait, laissant environ 7% de grains dans les épis. Les battages duraient tout l’hiver, les épis étaient déposés à plat sur un sol sec, dans la cour de la ferme ou dans les granges des grandes exploitations. Les hommes formaient deux rangs et battaient en cadence. Le fléau était encore utilisé, dans les années 1960, pour battre les haricots. Le tribulum apparaît au Ier siècle avant J.C. Cet ancien instrument de dépiquage, constitué par une planche garnie de silex sur sa face inférieure, également appelée traîneau à dépiquer, planche à battre, picaïre, était tirée par un ou deux animaux. On la passait sur les gerbes, étendues sur une aire à battre, aménagée avec des pierres rondes utilisées comme pavé. La batteuse à main apparaît probablement au début du XIXe siècle. Elle est appelée également « pleurésie », en relation avec la maladie qu’elle provoquait suite aux efforts qu’elle nécessitait. La batteuse à manège fixe apparaît au début du XIXe siècle. Elle bat et nettoie le grain à l’aide d’un système de grilles et d’un ventilateur. Elle reste fixe dans les fermes. Le grain et la balle tombent sur un treillage où, par ventilation, ils sont séparés de la paille qui est poussée vers l’extérieur par un rouleau. Ce mécanisme est mis en action par la rotation de deux ou quatre chevaux autour du manège qui est une sorte de grande roue. En Normandie et dans le Perche, on changeait les chevaux toutes les deux heures. La trépigneuse apparaît à la fin du XIXe siècle et a été utilisée dans les petites fermes après la Première Guerre mondiale. Le nom de trépigneuse est lié au fait qu’un cheval piétinait (trépignait) à l’intérieur de la batteuse pour l’actionner. Elle bat et nettoie. Son avantage est de pouvoir se déplacer dans les champs ou dans les fermes. 4 Evolution du vannage Le crible apparaît bien avant notre ère. Il était utilisé pour séparer grossièrement la balle du grain, trier les grains. Il était tenu et secoué par les deux mains. Le van, appelé dans le Perche van à genoux, apparaît également bien avant notre ère et a été utilisé jusqu’à la fin du XIXe siècle. Ce travail est long, pénible et imparfait. Le vanneur anime le van d’un mouvement rotatif et de va-etvient pour détacher les grains de leurs impuretés, puis il projette le tout en l’air. Les poussières plus légères s’envolent, le grain plus lourd retombe dans le van. Cette opération était répétée plusieurs fois. Le tarare fut utilisé en Europe à partir du XVIIIe siècle et connut une très large extension en France aux XIXe et XXe siècles. Appelé van dans le Perche, il permet d’effectuer deux opérations successives : le nettoyage des grains (vannage) et leur triage (criblage). Le travail est moins pénible, plus rapide et le rendement plus important. Film documentaire Le public pourra assister, à 15h30, à la projection vidéo du film de Patricia Jouvencel «Naturellement». Ce documentaire retrace le parcours d’une famille d’agriculteurs, la famille Ouy, installée à Nocé dans le Perche depuis plus de vingt ans, jusqu’à la transmission de la ferme à leur fils. « Naturellement » nous donne à partager des moments de vie d’agriculteurs du Perche qui ont fait le choix en 1981 de l’agriculture biologique. Une exposition de photographies de David Commenchal, « Vues parallèles 2004/2014 », sur le passage de la ferme des parents au fils, accompagnera cette projection. A la suite de la projection, les visiteurs pourront échanger avec la famille Ouy. Pour petits et grands Tout au long de la journée, petits et grands pourront participer à des ateliers et des démonstrations. Ils assisteront à la fabrication et à la cuisson de pain dans la cuisine du prieuré, avec Clément. Différents types de céréales et de farines seront exposés à cette occasion. Julien et Emmanuel montreront comment réaliser des hôtels à insectes et des épouvantails, agréments utiles et esthétiques pour les jardins. Gérard Ménard confectionnera des longes pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles. Enfin, petits et grands pourront s’essayer à différents jeux traditionnels. Le groupe « Les Routiniers du Perche » animera l’après-midi avec la musique traditionnelle et fera connaître de nombreuses danses. Les commentaires de la journée sont assurés par Didier Quéva, professeur au lycée agricole de Sées. 5 Exposition « Deux pieds, quatre sabots » Photographies Christian Malon L’exposition Deux pieds, quatre sabots a été labélisée dans le cadre d’un évènement sportif d’ampleur internationale se déroulant en Basse-Normandie : les Jeux équestres mondiaux (FEI AllTech™ 2014). Organisés tous les quatre ans en alternance avec les Jeux Olympiques, ces Jeux Equestres Mondiaux sont considérés comme le plus grand évènement équestre au monde, soixante-dix nations sont représentées. Huit disciplines officielles de la Fédération Equestre Internationale : saut d’Obstacles, dressage, concours complet d’équitation, attelage, reining (équitation western), voltige, endurance ; para-dressage. 500 000 spectateurs sont attendus pour cette manifestation se déroulant sur 7 sites. 500 millions de téléspectateurs sont espérés. L’écomusée du Perche s’est naturellement inscrit dans l’esprit du projet de territoire porté par la Région bas-normande à l’occasion de ces jeux. L’Elan des Jeux est une magnifique occasion de valoriser la diversité des élevages normands et de s’interroger sur la ressource de développement durable que ceux-ci offrent aux territoires normands. Le Perche a reçu en héritage une longue tradition d’élevage de chevaux de traits. Ce cheval de travail qui a failli disparaître, banni par l’agriculture motorisée d’après-guerre (1939-1945), est devenu l’emblème du territoire. Les jeux équestres donnent un éclairage particulier au cheval de travail qui connaît à nouveau une période d’utilisation au service de la société dans les villes et en campagne. Services hippomobiles, assistance logistique (arrosage, collecte de déchets…), animations sont au programme pour les spectateurs des jeux. Le reportage photographique de Christian Malon restitue cette réalité contemporaine, il expose les mutations conjointes de la société et de l’élevage des chevaux de trait. Le retour des chevaux en ville, le développement de nouvelles niches économiques, la place des femmes dans cette dynamique, la reconsidération de la motorisation pour certains travaux, les questions environnementales, sont autant de sujets saisis par ce photographe, grand témoin du monde rural depuis de nombreuses années. Cette exposition est l’occasion pour notre établissement, doté d’importantes collections matérielles et immatérielles concernant le cheval percheron, de prendre la mesure de ces évolutions et d’en conserver la mémoire. Christian Malon, la campagne pour objectif Diplômé de l’Institut National Agronomique, Christian Malon a mené deux carrières de front : celle de professeur d’éducation culturelle en Lycées Agricoles et celle de photographe du monde rural. Il a construit son premier sujet photographique en comparant les univers paysans auvergnat et normand (1967). En partie autobiographique, ce reportage retrace 6 l’itinéraire d’un petit-fils d’agriculteurs, partagé dès son plus jeune âge entre deux régions rurales assez différentes. « Mon désir était alors de conserver la mémoire de ces gens, de leurs modes de vie […] mes photographies je l’espère, au-delà du devoir de mémoire indispensable, peuvent contribuer par leur simplicité et je l’espère par leur vérité, à nous interroger sur notre avenir à travers ces regards de paysans, leurs liens avec les animaux et la nature […] » Christian Malon tente de fixer le temps avec une émotion doublée d’une intention documentaire. Armé de ses deux appareils, l’un argentique l’autre numérique, ce photographe en campagne, a publié ou contribué à la publication de nombreux ouvrages ouvrant le monde agricole à l’analyse de l’historien, du sociologue, du géographe. « Deux pieds, Quatre sabots », a fait circuler Christian Malon dans l’espace bas-normand et en ses confins. Si sa carrière avait débuté comme une course contre l’oubli, cette série numérique en couleur permet d’observer une campagne différente celle des mobilités sociales, celle qui vient s’afficher en ville avec de nouvelles valeurs. La mise en scène des tirages de l’exposition a été confiée à Nicolas Verrier, graphiste-scénographe. Christian Malon a accepté ce regard marquant un autre rythme à ses clichés. Ainsi, sa devise pourrait être que la photographie se partage au présent et au futur. 7 Programme des animations 10h30-18h Avec la participation : des Battous du Cotentin, de L’élevage Claude Léon du groupe musical « Les routiniers du Perche », Démonstrations et présentations • de battage : ♦ avec les Battous du Cotentin : fléaux, cribles, vans à genoux ♦ avec l’élevage Claude Léon : trépigneuse, manège à quatre chevaux percherons • de rempaillage et de cannage • d’encadrement avec des gerbes de paille • de fabrication d’hôtels à insectes • de réalisation d’un mur en torchis (terre-paille), avec Bruno Grondin de l’Âge de Paille • Présentations : ♦ de matériels de battage : tribulum, pleurésie, tarare… ♦ de différents types de céréales ♦ de différents types de farines • Groupe musical « Les Routiniers du Perche » Expositions • Photographies de Christian Malon : « Deux pieds, quatre sabots » • Photographies de David Commenchal « Vues parallèles 2004/2014 » Film Projection vidéo du film documentaire « NATURELLEMENT » avec la participation de la famille Ouy Pour petits et grands • Fabrication de pain • Fabrication d’épouvantails • Fabrication d’hôtels à insectes • Fabrication de longes, par Gérard Ménard • Jeux traditionnels Mais aussi… • Nombreux stands (associations et partenaires) • Marché artisanal • Restauration sur site • Buvette • Parking TARIFS : Adultes : 6 €, Enfants : gratuit jusqu’à 14 ans. 8