GAB CM - Fundación Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre
Transcription
GAB CM - Fundación Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre
vie cavalière tourisme Texte : Lise Mayrand 102 - Cheval magazine - juin 2014 - n° 511 Photos © Deutsches Pferdemuseum récit de la création d’une unité de cavalerie afro-américaine sous le nom de “Buffalo soldiers”, mais aussi une exposition sur le pur-sang arabe. Ouvert depuis 1978, le musée possède 15 000 objets se rapportant au cheval : une centaine de selles, une trentaine de voitures, des tableaux, d’innombrables miniatures et une bibliothèque de 6 000 ouvrages, ouverte au public. A noter que le parc comporte plusieurs autres musées dont l’un consacré au saddlebred américain. Pour les amateurs de success story, le parc fait la part belle aux chevaux célèbres (notamment des chevaux de course comme Secretariat). Le visiteur peut rencontrer au hasard de sa visite des statues de chevaux en bronze disséminées dans le parc et le musée. Etats-Unis : l’International museum of the horse ’International museum of the horse (IMH) est situé au cœur du Kentucky horse park, un parc d’attractions consacré aux équidés, qui accueille également des compétitions sportives. Avec 65 000 visiteurs par an, l’IMH propose une douzaine d’expositions comme le portrait d’Affirmed, l’un des seuls chevaux à avoir gagné la Triple Couronne (les épreuves les plus prestigieuses des courses de galop américaines), ou encore le L Ph. IMH/D.R. www.chevalmag.com La bibliothèque hippologique qui rassemble 18 000 ouvrages dont certains remontent au XVIe siècle. Prisée des chercheurs, elle est accessible aux visiteurs. Si l’on est un fin connaisseur, on peut y trouver ce que l’on cherche. Le site internet de l’IMH propose des fiches thématiques pédagogiques utilisables par les enseignants et le public à compléter pendant la visite. Une excellente façon de travailler son anglais tout en s’informant sur la génétique des couleurs… www.chevalmag.com Grande-Bretagne : le National horseracing museum nstallé à Newmarket au milieu des 75 écuries prestigieuses de courses de galop et de 3 000 chevaux (l’équivalent de Chantilly chez nous), le National horseracing museum se trouve à l’endroit même où les gentlemen parieurs se réunissaient après les courses au XIXe siècle. C’est donc une plongée dans l’histoire de l’hippisme qui attend le visiteur. Ouvert au public en 1983, le musée comprend cinq galeries d’exposition permanente qui racontent l’origine des courses, les rendez-vous mythiques tel qu’Epsom, les jockeys héroïques, les liens de l’univers hippique avec la royauté… Le site internet du musée propose aux fanatiques des quiz pour tester leurs connaissances sur le régime alimentaire ou le squelette d’un coursier, mais aussi un moteur de recherche permettant de se promener dans les archives des courses. A noter que l’une des expositions temporaires, en place du 26 avril au 12 juillet, s’intéresse aux courses turkmènes. I Ph. NHRM/D.R. Les installations équestres sont ouvertes aux visiteurs. On peut assister à la vie quotidienne du lieu : voir les grooms s’occuper des chevaux et de l’entretien du matériel, assister au travail des écuyers et au show de l’Ecole qui mêle doma vaquera, dressage classique, travail à pied et carrousel. Ce show fait l’objet d’un tarif spécifique. Photos © Fundación Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre L bile, le jardin botanique où l’on peut rencontrer des przewalski, la sellerie et l’atelier de bourrellerie, mais on peut l’adapter à ses aspirations et au temps qu’on veut y consacrer. temporaires complètent l’exposition permanente et (cocorico !) du 25 avril au 2 novembre 2014, c’est Yann Arthus-Bertrand et ses Chevaux, des portraits léchés, réalisés devant une simple bâche, qui a été choisie. Une piqûre de rappel ? Ph. NHRM/D.R. ’équivalent de notre Cadre Noir en Espagne, l’Ecole royale andalouse d’art équestre de Jerez abrite le Museo del arte ecuestre depuis 2005. Installé dans le palais du Recreo de las cadenas conçu par un certain Charles Garnier, son style baroque et Renaissance vaut à lui seul le détour. A l’intérieur, le musée, qui accueille 29 000 visiteurs par an, aborde treize thématiques autour du cheval : les origines de l’art équestre en Andalousie et dans le monde, l’histoire de l’Ecole royale, le langage des chevaux, les destriers mythiques et le dressage de haute école, les métiers du cheval, la vie d’artiste équestre, les chevaux du monde et les Jeux équestres mondiaux (Jerez les reçut en 2002). Chaque salle est jalonnée de bornes interactives et d’outils multimédias. Le circuit de visite passe aussi par le musée hippomo- © Fundación Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre Espagne : le Museo del arte ecuestre ’est à Verden, connue pour ses enchères, ses élevages de hanovriens et son Championnat du monde des jeunes chevaux de dressage, qu’est né le Deutsches Pferdemuseum. Vingt mille visiteurs y passent chaque année. Ce dernier s’est constitué à partir des années 1920 et s’intéresse à l’histoire du cheval depuis le temps où ses ancêtres avaient la taille d’un chien. Classique par sa forme, ce musée possède une collection impressionnante de photographies et films d’archives (plus d’1 million de documents), mais les enfants pourront aussi virtuellement expérimenter la vision du cheval, se retrouver sur le champ de courses de Verden grâce à des dispositifs pédagogiques. Des expositions C Allemagne : le Deutsches Pferdemuseum Ph. Y. Arthus-Bertrand/D.R. Si le Musée du cheval de Chantilly est bien connu des cavaliers français, leurs équivalents étrangers restent à découvrir. Un voyage linguistique, un week-end en amoureux ou une semaine en famille seront l’occasion d’augmenter son capital d’équiculture… cheval à l’étranger Ph. IMH/D.R. Découvrir les musées du Une race, un musée Les associations de race sont les premières à conserver objets et photos du cheval dont elles font la promotion si bien qu’elles organisent parfois leurs propres musées autour de quelques salles (en particulier aux Etats-Unis), tenus par des passionnés. Si vous êtes en vacances dans une région berceau d’une race équine, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des locaux. Le visiteur est invité à se glisser dans la peau d’un jockey en revêtant une casaque et en prenant place sur un simulateur avec les conseils d’un ancien jockey. Sensations garanties en toute sécurité. POUR EN SAVOIR PLUS Museo del arte ecuestre : www.realescuela.org Deutsches Pferdemuseum : www.dpm-verden.de International museum of the horse : http://imh.org National horseracing museum : www.nhrm.co.uk juin 2014 - n° 511 - Cheval magazine - 103