Karl Haendel - DP Comm - Biennale d`Art Contemporain 2013

Transcription

Karl Haendel - DP Comm - Biennale d`Art Contemporain 2013
KARL HAENDEL
Né en 1976 à New York (États-Unis)
Vit et travaille à Los Angeles (États-Unis)
Œuvre
"People who don’t know they are Dead", 2013 | La Sucrière
Dans son travail Karl Haendel archive un nombre incalculable d’images afin de les reproduire quotidiennement.
Ses dessins dans lesquels on retrouve un jeu d’agrandissement à échelle monumentale sont présentés dans des
scénographies qui interviennent sur notre mode de lecture habituel. Ainsi, il laisse l’interprétation libre à chacun
afin de constituer une histoire.
Description
L’artiste américain Karl Haendel s’interroge ici sur la peur et la phobie à travers la réalité et les tueries qui ont lieu
fréquemment aux Etats-Unis ou ailleurs et dont la presse se fait de plus en plus échos.
People Who Don’t Know They’re Dead (« les gens qui ne savent pas qu’ils sont morts »), propose au premier
étage de la Sucrière 55 dessins réalisés à la mine de plomb. Ses œuvres installées dans plusieurs salles
présentent aussi bien des coupures de presse, des tranches de livres ou différents personnages dont certains
font partis de notre mémoire collective. Dans ces espaces, on retrouve des ouvrages « Fear » (« peur ») mis en
consultation dans lesquels l’artiste a rassemblé des témoignages d’internautes racontant leurs peurs et leurs
phobies.
Pistes d’exploitation
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Les thématiques abordées sont souvent politiques et sociales
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Le point de départ de cette œuvre : un évènement lié au port d’arme ; la tuerie d’Aurora qui a eu lieu
dans la nuit du 19 au 20 juillet 2012 aux Etats-Unis lors de la projection du film « The Dark Knight Rises », le
dernier Batman.
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L’importance des couleurs : jaune et noir, une référence à Batman mais aussi à la bande adhésive
« Caution » que les autorités américaines déploient sur les lieux d’un crime.
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Evènement relayé dans la presse internationale (et dont tout le monde en a entendu parler).
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Représente des personnages inscrits dans la mémoire collective et qui font essentiellement partis de la
culture américaine : Batman- culture populaire, Barack Obama et Mickhail Gorbatchev- culture politique, Rafael
Nadal- vie sportive, Jamie Dimon de la banque JP Morgan- vie économique.
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En associant dans un seul et même dessin une cuillère et une balle d’arme à feu il interroge la politique
américaine sur le budget alloué aux armes et celui dédié au reste (vie sociale, éducation, famille…).
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Principales sources d’inspirations : la publicité, les journaux, la bande dessinée, commentaires politiques
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La pratique du dessin quotidienne, de manière presque automatique.
Il aime associer au sein d’un seul et même projet des œuvres qu’il a réalisé à différentes périodes : ainsi
décontextualisées les images prennent un autre sens.
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La dimension environnementale : le visiteur est invité à s’immerger dans les œuvres.
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Souvent il installe ses œuvres dans des scénographies où le visiteur est invité à faire une expérience de
l’œuvre en traversant le décor par exemple.

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