Question 1 Durée estimée : 1 minute Le destinataire est celui à qui

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Question 1 Durée estimée : 1 minute Le destinataire est celui à qui
Classe : PREMIERE
Matière : FRANCAIS
Thème(s) abordé (s) : préparer la question sur corpus – le texte poétique.
Date :14 janvier 2014
Enseignant : Alaïs BARKATE
QCM
Les 5 premières questions de ce Questionnaire à Choix Multiples permettent
connaissances nécessaires pour appréhender les exercices.
Question 1
de contrôler les
Durée estimée :
1 minute
Le destinataire est celui à qui on s'adresse.
□ Vrai
□ Faux
Question 2
Durée estimée :
1 minute
Un quatrain est une strophe de quatre vers.
□ Vrai
□ Faux
Question 3
Durée estimée :
1 minute
Qu'est-ce qu'un quintil ?
□ A Un vers de cinq syllabes.
□ B Cinq rimes identiques qui se suivent.
□ C Une strophe de cinq vers.
□ D Cinq rimes différentes dans une même strophe.
Question 4
Durée estimée :
1 minute
Qu'est-ce qu'un tercet ?
□ A Une strophe de trois vers.
□ B Un vers de trois syllabes.
□ C Trois rimes identiques qui se suivent.
□ D Trois rimes différentes qui se suivent.
Question 5
Un distique est une strophe de deux vers.
□ Vrai
□ Faux
Durée estimée :
1 minute
QCM (suite)
Les 5 questions suivantes permettent d’évaluer la compréhension du thème dans sa globalité. Elles
exigent que les exercices suivants soient correctement assimilés.
Question 6
Durée estimée :
1 minute
L'apostrophe est une figure de style qui consiste à interpeller quelqu'un.
□ Vrai
□ Faux
Question 7
Durée estimée :
1 minute
Qu'est-ce qu'un sonnet ?
□ A Un poème composé d'une strophe de quatorze vers.
□ B Un poème composé de deux tercets puis deux quatrains.
□ C Un poème composé de deux quatrains et un sizain.
□ D Un poème composé de deux quatrains puis deux tercets.
Question 8
Durée estimée :
1 minute
Une périphrase est une figure de style qui consiste à désigner sans nommer.
□ Vrai
□ Faux
Question 9
Durée estimée :
1 minute
Qu'est-ce qu'un octosyllabe ?
□ A Une strophe de huit vers.
□ B Un vers de huit syllabes.
□ C Une phrase de huit mots.
□ D Un poème avec huit rimes différentes.
Question 10
Dans un poème, il y a toujours des rimes.
□ Vrai
□ Faux
Durée estimée :
1 minute
QUESTION SUR LE CORPUS :
Quels sont les différents destinataires de ces poèmes ?
Texte 1 : Pierre de RONSARD, « Madrigal », Sonnets pour Hélène, 1578.
Un madrigal est une courte pièce en vers exprimant une pensée galante. Ronsard en insère
quelques-uns dans ses recueils de sonnets.
Madrigal
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Si c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit
Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,
Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire
Qu’adorer et servir la beauté qui me nuit :
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Si c’est aimer que de suivre un bonheur qui me fuit,
De me perdre moi-même et d’être solitaire,
Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire,
Pleurer, crier merci, et m’en voir éconduit :
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Si c’est aimer de vivre en vous plus qu’en moi-même,
Cacher d’un front joyeux, une langueur extrême,
Sentir au fond de l’âme un combat inégal,
Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite,
Honteux, parlant à vous de confesser mon mal ;
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Si cela est aimer, furieux je vous aime :
Je vous aime, et sais bien que mon mal est fatal.
Le cœur le dit assez, mais la langue est muette.
Texte 2 : Alfred de MUSSET, « A George Sand », Poésies posthumes, 1866.
Ce poème, publié après la mort du poète, a été écrit après la première rupture avec George Sand,
la maîtresse de Musset. C'est lors d'un séjour à Venise, en 1834, que les amants se séparèrent pour la
première fois.
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Il faudra bien t'y faire à cette solitude,
Pauvre cœur insensé, tout prêt à se rouvrir,
Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir.
Il faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude,
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La veille et le travail ne pourront te guérir.
Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude,
Toi, pauvre enfant gâté, qui n'as pas l'habitude
D'attendre vainement et sans rien voir venir.
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Et pourtant, ô mon cœur, quand tu l'auras perdue,
Si tu vas quelque part attendre sa venue,
Sur la place déserte en vain tu l'attendras.
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Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée,
Cherchant sur cette terre une tombe ignorée,
Dans quelque triste lieu qu'on ne te dira pas.
Venise.
Texte 3 : Paul VERLAINE, « Ô triste, triste était mon âme », Romances sans paroles, 1874.
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Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d'une femme.
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Je ne me suis pas consolé
Bien que mon cœur s'en soit allé,
5
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Bien que mon cœur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.
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Je ne me suis pas consolé,
Bien que mon cœur s'en soit allé.
. Et mon cœur, mon cœur trop sensible
10 Dit à mon âme : Est-il possible,
.
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Est-il possible, - le fût-il Ce fier exil, ce triste exil ?
.
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Mon âme dit à mon cœur : Sais-je
Moi-même que nous veut ce piège
15 D'être présents bien qu'exilés,
. Encore que loin en allés ?
Texte 4 : Robert DESNOS, « Non, l'amour n'est pas mort », Corps et Biens, 1930.
Non, l'amour n'est pas mort
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Non, l'amour n'est pas mort en ce cœur et ces yeux et cette bouche qui proclamait ses funérailles
commencées.
Écoutez, j’en ai assez du pittoresque et des couleurs et du charme,
J’aime l’amour, sa tendresse et sa cruauté.
Mon amour n’a qu’un nom, qu’une seule forme.
Tout passe. Des bouches se collent à cette bouche.
Mon amour n’a qu’un nom, qu’une forme.
Et si quelque jour tu t’en souviens
Ô toi, forme et nom de mon amour,
Un jour sur la mer entre l’Amérique et l’Europe,
À l’heure où le rayon final du soleil se réverbère sur la surface ondulée des vagues, ou bien une nuit
d’orage sous un arbre dans la campagne, ou bien dans une rapide automobile,
Un matin de printemps boulevard Malesherbes,
Un jour de pluie,
À l’aube avant de te coucher,
Dis-toi, je l’ordonne à ton fantôme familier, que je fus seul à t’aimer davantage et qu’il est
dommage que tu ne l’aies pas connu.
Dis-toi qu’il ne faut pas regretter les choses : Ronsard avant moi et Baudelaire ont chanté le regret
des vieilles et des mortes qui méprisèrent le plus pur amour.
Toi, quand tu seras morte,
Tu seras belle et toujours désirable.
Je serai mort déjà, enclos tout entier en ton corps immortel, en ton image étonnante présente à
jamais parmi les merveilles perpétuelles de la vie et de l'éternité, mais si je vis
Ta voix et son accent, ton regard et ses rayons,
L’odeur de toi et celle de tes cheveux et beaucoup d’autres choses encore vivront en moi,
Et moi qui ne suis ni Ronsard ni Baudelaire,
Moi qui suis Robert Desnos et qui, pour t’avoir connue et aimée,
Les vaux bien ;
Moi qui suis Robert Desnos, pour t’aimer
Et qui ne veux pas attacher d’autre réputation à ma mémoire sur la terre méprisable.

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