Programme définitif en téléchargement - SFLS

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Programme définitif en téléchargement - SFLS
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
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OCTOBRE 2015
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET VIH
QUEL IMPACT ?
PROGRAMME
LA CITÉ DES CONGRÈS DE NANTES
Contact scientifique
Eric Billaud - Nantes
CHU Nantes
[email protected]
Contact organisation logistique
Nex & Com Medical Events
Tél. : 01 46 43 33 06
[email protected]
Formation Continue
N° 72330472433
Secrétariat SFLS
[email protected]
www.sfls.aei.fr
Avec la participation du
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COMITÉS
Président du Congrès
ERIC BILLAUD
Le comité d’organisation
local
Pierre ABGUEGUEN
Clotilde ALLAVENA
Daniel BERNIER
Eric BILLAUD
Christine BOLDRON
Bénédicte BONNET
Audrey BOUMIER
Gaël CABELGUEN
Eric DAILLY
Laurent FLET
Guillaume GRAS
Hikombo HITOTO
Thomas JOVELIN
Jérémy LEONARD
Pascal MALO
Solène PINEAU
Valérie RABIER
Sami REHAIEM
Anne-Lise RUELLAN
Christelle SUPIOT
Le comité scientifique
national
Valérie ACHART
Cédric ARVIEUX
Eric BILLAUD
Claudine BOLLIOT
J. David BOST
Agnès CERTAIN
Naouelle CORNIGLION
Pierre DELLAMONICA
Marc DIXNEUF
Magali FAURE
Jean-Pierre FOURNIER
Olivia KUKER
Gilles PIALOUX
Pascal PUGLIESE
Laurent ROSSIGNOL
Anne SIMON
Nadine TROCME
ÉDITORIAL
B
IG data, santé connectée, e-santé, Health 2.0, m-santé, applis mobiles, entrepôts de données, autant de
nouveaux vocables qui nous parlent plus ou moins. Phénomène de mode ou révolution numérique ?
Après 10 ans d’errements, les députés confient à la CNAMTS la gestion du dossier médical partagé (DMP) et
non plus personnel. Quel sens faut-il donner à cette substitution ?
Le Gouvernement s’est prononcé en faveur du développement de l’open data en santé, enjeu démocratique majeur.
Mais l’ouverture de l’accès aux données doit être compatible avec la protection de la vie privée. Dans le domaine
de la santé et à l’heure de l’explosion des systèmes d’information, des capacités de stockage, de transmission et
d’interconnexion de données personnelles, cette question est essentielle et mérite une clarification juridique.
Sommes-nous en avance ou en retard par rapport aux autres pathologies ? Par rapport aux autres pays ?
Qui tire les ficelles ? Les citoyens, les usagers ou les industriels ?
Les 150 000 applications de e-santé existantes (dont 50 % sont téléchargées moins de 500 fois) vont-elles faire
disparaître les soignants ? Donnent-elles plus d’autonomie au patient ou plus d’angoisse ? Un système remplace-t-il
l’autre ?
Devons-nous faire confiance aux réseaux sociaux et autres forum ?
Ce congrès ne répondra probablement pas à toutes ces questions mais des éléments de réponse vous seront donnés
et vous participerez à l’élaboration de ceux-ci au cours de ces 2 jours. Nous espérons que les échanges seront
riches, aidez-nous à prouver qu’on ne peut dématérialiser ces moments de convivialité*.
Eric BILLAUD
Président
*du latin conviva : vivre ensemble
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JEUDI 8 OCTOBRE 2015
09h00-11h00Conférence inaugurale - Plénière Auditorium 800 (Niveau - 1)
Intérêts et limites des nouvelles technologies
Modérateur : G. PIALOUX (Paris)
• Ouverture : Les nouvelles technologies : définition, quels périmètres ?
E. BILLAUD, Président du congrès (Nantes)
Quatre points de vue :
• Philosophe : Les ontologies en médecine : Le web sémantique pour le partage de
l’information médicale
J. CHARLET (Paris)
• Sociologue : Prévention et promotion de la santé à l’ère des nouvelles technologies X. BRIFFAULT (CNRS)
• Industriel : Business model de la e-santé
T. ZYLBERBERG (Orange Healthcare)
• Patient : Témoignage - description du vécu avant et après l’arrivée d’une
ou plusieurs nouvelles technologie dans sa prise en charge du VIH
E. IMPROVISI, P. BASTIANI
11h00-11h15Pause, visite de l’exposition et des posters
11h15-12h15Symposium organisé par ViiV Healthcare
Trithérapie d’initiation : avec ou sans boost ?
Modérateurs : E. BILLAUD (Nantes), C. KATLAMA (Paris)
• Faut-il encore booster en 2015 ?
G. PEYTAVIN (Paris)
• S’affranchir du boost : une question de point de vue ?
C. ALLAVENA (Nantes), R. LANDMAN (Paris)
Atelier 2 Parcours de santé, ETP et réseaux sociaux…
Organisateur : E. BILLAUD (Nantes)
• Relation de soins et outils numériques
C. SUPIOT (Nantes)
• E-counselling
G. SITBON (SIS)
• Télémédecine – expérience avec la prison
E. BILLAUD (Nantes)
Salle 200 (Niveau 1)
Auditorium 450 (Niveau 1)
12h15-13h30Réunion par profession
(TECs, psychologues, pharmaciens) / Visite de l’exposition et des posters
13h30-15h00 Ateliers
Atelier 1 Nouvelles technologies et information /
Auditorium 450 (Niveau 1)
mobilisation des acteurs
Organisateur : G. PIALOUX (Paris)
• Informations sur Internet : quelle validité, comment faire le tri ? Expérience VIH.org
G. PIALOUX (Paris)
• NTI et prévention : un outil global pour un meilleur ciblage local
S. FOURNIER (SIDACTION)
• Forum de discussion : analyse et évaluation de l’apport du site
M. BRANCOURT (AIDES)
12h15-13h30 Déjeuner libre, visite de l’exposition et des posters
Atelier 3 Dossier médical : jusqu’où partager ?
Salle I (Niveau 1)
Organisateur : P. PUGLIESE (Nice)
• Gestion éthique du dossier patient informatisé
D. MORQUIN (Montpellier)
• Vision de l’hôpital sur le numérique de 2020 : expérience du CHU de Nantes
T. LECHEVALLIER (Nantes) • Vision d’un représentant des usagers du système de santé
L. ROSSIGNOL (TRT-5)
• Vision du médecin
P. PUGLIESE (Nice)
15h00-15h30Pause, visite de l’exposition et des posters
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JEUDI 8 OCTOBRE 2015
15h30-16h30 Symposium organisé par Gilead
VIH : la prise en charge de demain
Modératrices : A. SIMON (Paris), V. MARTINEZ (Paris)
• Les nouveaux outils de suivi des patients
G. GRAS (Tours)
• Le futur des traitements
J.-D. LELIEVRE (Créteil)
16h30-18h00 Communications orales
Intérêts et limites des nouvelles technologies
Modérateurs : P. DELLAMONICA (Nice), A. BOUMIER (Nantes)
Auditorium 450 (Niveau 1)
Notes
Auditorium 800 (Niveau - 1)
• Nouvelles technologies et travail en réseau a l’échelle d’une région
B. Bonnet, F. Rambaud-Greslier, S. Camut, N. Dekeuwer, N. Raimbault.
• RDR 2.0 : promouvoir la santé sexuelle et le dépistage communautaire via internet,
les applications geolocalisées de rencontres et les réseaux sociaux
V. Coquelin, L. Rios, E. Fouquay, V. Laporte
• Co construction d’un module d’e-learning sur la dispensation d’autotests VIH à
l’officine
J. Langlois, F. Ferrier, P. Arsac, E. Boschetti, L. Boyer, C. Jacomet, B. Laurandin, H. Trout,
S. Wehrlen-Pugliese, D. Zucman, A. Simon, E. Billaud, A. Certain
• Consultations simulées filmées pour former les étudiants en médecine
et professionnels de santé à la proposition du test de dépistage du VIH
C. Supiot, S. Babonneau, M. Besnier, S. Bouchez, M. Colas, N. Hall D, P. Malo,
P. Morineau-Le Houssine, A. Raveleau, F. Raffi, D. Boutoille
18h30-19h30 Assemblée Générale SFLS
Auditorium 800 (Niveau - 1)
20h00 Soirée du congrès au NANTILUS
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VENDREDI 9 OCTOBRE 2015
8h30-10h00 Plénière FMC 0
Auditorium 800 (Niveau - 1)
Prévention et nouvelles technologies
Modérateurs : A. SIMON (Paris), D. ZUCMAN (Suresnes)
• Télédéclaration DO
A. BARRET (INVS)
• Autotests
J. GHOSN (Paris)
• PreP
E. CUA (Nice)
• Actualisation 2015 des recommandations du groupe d’experts national
P. MORLAT (Bordeaux), B. HOEN (Guadeloupe)
10h00-10h30Pause, visite de l’exposition et des posters
10h30-11h30Symposium organisé par MSD
Auditorium 450 (Niveau 1)
Patients VIH, comorbidités et nouvelles technologies
Modérateurs : G.GRAS (Tours), E. BILLAUD (Nantes)
Partie 1 : Les patients VIH en 2015 : des patients complexes ?
P. LECLERCQ, (Grenoble)
Partie 2 : La technologie au service des patients et des médecins :
• Pour prévenir les ruptures dans le parcours de soin : utilisation d’un score patient
B. LEBOUCHE, (Montréal)
• Pour la Surveillance du VIH et des comorbidités
J.-J. PARIENTI, (Caen)
Discussion
11h30-13h00 Ateliers
Atelier 4 Applications et objets connectés : Auditorium 450 (Niveau 1)
un apport dans la prise en charge du patient ?
Organisateur : G. GRAS (Tours)
• Nouvelles applications et objets connectés d’aujourd’hui et de demain, réalisation d’une démo
G. GRAS (Tours)
• Point de vue d’un associatif sur ces nouvelles applications et objets connectés
J.-P. FOURNIER (TRT-5)
• Consultations et ados internautes : une autre dimension de la relation à gérer !
N. TROCME (Paris)
Atelier 5 Big data / smart data : définition, quels enjeux ?
Organisateur : P. MORLAT (Bordeaux)
• Contrôle des données de santé
D. DESCLERC-DULAC (CISS)
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Salle 200 (Niveau 1)
NOUVELLES TECHNOLOGIES
• Méthodes épidémiologiques
L. WITTKOP (ISPED)
• Étude des parcours de soins des PPVIH en Aquitaine :
expérience d’un projet de recherche impliquant un croisement de base de données
P. MORLAT (Bordeaux)
Atelier 6 Nouvelles technologies : l’expérience des pays du Sud
Salle I (Niveau 1)
Organisateur : C. ARVIEUX (Rennes)
• Construire un réseau d’aide à distance : le Consortium International des dispositifs de
Relation d’Aide à Distance en Afrique (CIRAD)
P. GARCIA (SIS-International)
• Aide à distance téléphonique dans le domaine du VIH : l’expérience du Burkina Faso
L. ZAONGHO (Association des Femmes africaines face au SIDA/Burkina Faso
(AFAFSI/BF) • Apport d’un réseau social communautaire à la prévention du VIH au Burundi
G. MUJIMBERE (Association Nationale de Soutien aux séropositifs (ANSS), Burundi
• Accès aux traitements : nouvelles technologies militantes !
P. LONDEIX (Access HCV Treatment)
13h00-14h00 Déjeuner libre, visite de l’exposition et des posters
14h00-14h15 présentation sur l’étude
IPSOS Newtech
Auditorium 800 (Niveau - 1)
14h15-14h30 Remise du prix de
“la lettre infectiologue”
Auditorium 800 (Niveau - 1)
14h30-16h30 Table ronde
Auditorium 800 (Niveau - 1)
Que restera-t-il de la relation soignant-soigné à l’ère du numérique ?
Modérateur : M. CELSE (CNS)
• Adaptation des outils aux populations précarisées
E. PLENEL (ARCAT & LE KIOSQUE)
• Et la relation humaine ?
R. CEINOS (Neuilly sur Marne)
• COREVIH : comment la e-santé contribue-t-elle à l’évolution des pratiques ?
A. CABIE (Fort de France)
16h30 Synthèse des deux journées
M. CELSE (CNS)
Auditorium 800 (Niveau - 1)
Clôture Annonce congrès 2016 à Montpellier
« Addictions »
Auditorium 800 (Niveau - 1)
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COMMUNICATIONS LIBRES
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET TRAVAIL EN RESEAU A L’ECHELLE D’UNE REGION B. Bonnet, F. Rambaud-Greslier, S. Camut, N. Dekeuwer, N. Raimbault.
RDR 2.0 : PROMOUVOIR LA SANTE SEXUELLE ET LE DEPISTAGE
COMMUNAUTAIRE VIA INTERNET, LES APPLICATIONS
GEOLOCALISEES DE RENCONTRES ET LES RESEAUX SOCIAUX
Réseau régional de santé sexuelle des Pays de la Loire.
V. Coquelin 1, L. Rios 1, E. Fouquay 1, V. Laporte1
Contact : [email protected]
(1) Association AIDES
Contact : [email protected]
Introduction : le réseau régional de santé sexuelle des Pays de la Loire (RRSS), en tant que structure régionale d’appui et d’expertise,
fédère et propose la coordination des acteurs de la prévention, du soin, de l’éducation et de la réduction des risques intervenant dans
le champ de la santé sexuelle. Dans ce cadre, il s’est défini des missions d’identification et de diffusion de toute information suscitant
le maillage sur le territoire et l’interconnaissance.
Méthode : pour assurer ses missions, le RRSS a notamment créé des outils numériques: un outil de cartographie qui met en ligne
un annuaire interactif et géo-localisé des acteurs, et institutions pertinentes en la matière; un site internet, plateforme pour accéder
à l’information du réseau, à l’actualité des partenaires et une newsletter électronique afin d’informer l’ensemble des partenaires des
actualités des adhérents et du réseau sur le territoire et valoriser les actions des partenaires. Ces outils ont également pour objectifs
de promouvoir et recenser les dispositifs, les sources, les recommandations, les référentiels, les outils et les formations existant dans
le domaine de la santé sexuelle et recommandés par les autorités reconnues.
Résultats : l’outil de cartographie permet une visibilité des ressources en santé sexuelle sur les 5 départements de la région, ainsi
que de leurs missions. La fréquentation du site est importante (analyses statistiques hebdomadaires). La newsletter est diffusée à
2 185 acteurs sur la région à raison de 4 numéros / an.
Conclusion : les outils numériques créés par le RRSS ont pour objectifs de renforcer le maillage territorial, d’informer et de communiquer
en direction de l’ensemble des acteurs concernés du territoire afin de fluidifier le parcours de soins en santé sexuelle de la personne
en Pays de la Loire. Les partenaires les investissent progressivement et le RRSS construit une méthode d’évaluation de ses outils afin
de les perfectionner et d’améliorer le service rendu.
Contexte : Les modes de rencontre des HSH évoluent avec la multiplication de sites de rencontre à travers les réseaux virtuels. Ceci
exige une adaptation pour informer sur l’offre en santé sexuelle à l’heure où les réponses apportées au VIH et IST évoluent rapidement
et où notre rôle de transmetteur de l’information est plus que jamais essentiel
AIDES intervient depuis les années 90 sur des lieux virtuels tels que le Minitel, sites internet de rencontres axées sur le sexe, réseaux
sociaux, applications de rencontres géolocalisées.
Méthode : Nous utilisons un compte AIDES sur des applications de rencontres géolocalisées sur Smartphone nous permettant d’être
en contact avec un public situé à proximité de nos actions.
Sur Internet, les militants AIDES se connectent sur différents sites de rencontres pour discuter avec les internautes.
Facebook permet également de constituer localement une communauté de contacts issus des publics prioritaires qui est informé
régulièrement des lieux et horaires de nos actions.
Résultats : En 2014, 437 actions ont été menées sur des lieux de rencontre virtuels. Ces actions ont permis d’établir plus de
10 000 contacts et mener 1077 entretiens de réduction des risques approfondis.
Plus de la moitié de nos régions où AIDES est présent mènent ce type d’action.
Ces actions ont permis de toucher des personnes éloignées des interventions classiques menées par les associations et/ou les
structures de soins ou qui ne seraient pas venu nous parler physiquement au premier abord. Dans certaines villes ou régions, où
il existe peu de lieux de sociabilité identifiés « HSH », une part majeure des personnes rencontrées sur les actions provient des
interventions menées sur les réseaux virtuels.
Conclusion : Une présence régulière sur le web auprès des publics les plus exposés favorise la connaissance du statut sérologique,
encourage le passage du virtuel au réel en orientant vers des ressources internes à AIDES ou vers le réseau inter-associatif ou sociomédical.
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COMMUNICATIONS LIBRES
CO CONSTRUCTION D’UN MODULE D’E-LEARNING
SUR LA DISPENSATION D’AUTOTESTS VIH A L’OFFICINE
GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS
J. Langlois (1), F. Ferrier(2), P. Arsac (3), E. Boschetti (4), L. Boyer(4), C. Jacomet (5), B. Laurandin (6), H. Trout (7), S. Wehrlen-Pugliese (8),
D. Zucman (9), A. Simon (10) E. Billaud (11), A. Certain (12)
C. Supiot (1), S.Babonneau (1), M.Besnier(1), S.Bouchez (1), M.Colas (1), N.Hall D (1), P.Malo (2) P.Morineau- Le Houssine (2), A.Raveleau (1),
F.Raffi (1), D.Boutoille (1)
(1) SFLS (Paris), (2) Ma Formation Officinale (Angers), (3) CHR Orléans, (4) CHU Nancy, (5) CHU Clermont-Fd, (6) officinal (Suresnes), (7) CHU Lariboisière (Paris),
(8) CHU Nice, (9) Hôpital Foch (Suresnes), (10) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (11) CHU Nantes, (12) CHU Bichat-CB (Paris).
(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Nantes. (2) Association AIDES, Nantes.
Contact : [email protected]
contact : [email protected]
Contexte. Un autotest VIH (AT) sera commercialisé en France en septembre 2015. Sur mandat de la DGS, le groupe médicament/
pharmaciens (M/P) de la SFLS a élaboré et partagé depuis mai 2015 des supports de formation pour les officinaux en première ligne
pour la dispensation des AT. Une collaboration avec l’organisme maformationofficinale.com (mfo) a permis de développer une offre de
formation courte en e-learning.
Démarche : élaboration du support – scénarisation – diffusion.
Le groupe M/P a utilisé son module « prévention et vente d’AT à l’officine » (théorie et cas cliniques) pour livrer à mfo un contenu
technique adapté, puis il a validé scientifiquement les contenus du module à chaque étape de son élaboration.
L’équipe mfo, à partir du support SFLS, a construit un scénario, ajouté des animations, des voix et des images.
Des échanges planifiés (réunion, courriels, téléphones) ont permis une excellente collaboration alliant fructueusement les compétences
techniques et pédagogiques des 2 acteurs.
Une convention a été signée, mais aucune contrepartie financière n’a été demandée.
Résultats et perspectives.
Le module d’e-learning intitulé « autotests VIH à l’officine » est en ligne en accès libre et gratuit depuis le 15 juillet 2015. Il pourra être
visionné sur tablette et smartphone à partir de l’année 2016.
Lors du congrès, un visionnage sur un ordinateur portable sera possible avec ou sans connexion Internet (un format « export » sera
rendu disponible par mfo pour le congrès).
Un bilan quantitatif (nombre de personnes ayant suivi le module) et qualitatif (7 questions sur le contenu : Qualité du contenu
scientifique ; Qualité de la pédagogie ; Dynamisme et animation ; Adéquation avec la pratique officinale ; Votre utilisation au quotidien ;
Degré de difficulté de la formation ; Note générale ; puis commentaire libre) de l’utilisation sera disponible début octobre.
Ce module permet un accès large à une formation courte sur les AT pour les pharmaciens et les préparateurs. L’outil est innovant
et complémentaire des autres supports de formation plus longue, proposés par le groupe M/P SFLS aux COREVIH et organismes de
formation.
Selon la même méthode, il est envisagé d’élaborer un module (payant) sur la prise en charge des PVVIH à l’officine.
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CONSULTATIONS SIMULEES FILMEES POUR FORMER
LES ETUDIANTS EN MEDECINE ET PROFESSIONNELS DE SANTE
A LA PROPOSITION DU TEST DE DEPISTAGE DU VIH
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Le dépistage du VIH est une priorité en France, mais le nombre de découvertes à un stade évolué reste stable ; on estime à 20 % le
nombre de personnes vivant avec le VIH non diagnostiquées. Les enquêtes de terrain révèlent les opportunités manquées liées en
partie aux difficultés pour les praticiens non spécialistes de cette infection de proposer le dépistage. Ces difficultés concernent l’abord
de la sexualité, de la vie intime, la question de l’annonce d’une sérologie positive, et le cas échéant, sa gestion au sein d’un couple ou
dans une situation psycho-sociale complexe… Notre travail propose une mise en pratique pour faciliter la proposition du dépistage par
les professionnels de santé. Des consultations simulées filmées, illustrant diverses situations où le dépistage peut ou doit être proposé,
servent de support à des formations auprès d’étudiants en médecine ou de professionnels de santé, pour les sensibiliser à la manière
de proposer un test de dépistage, en repérant les opportunités, en se défaisant des représentations du « candidat idéal » au test, en
les préparant à l’annonce, en leur présentant les possibilités de partenariat multidisciplinaire et de travail en réseau.
Le film est constitué de 3 volets : un volet clinique (scènes jouées par des comédiens permettant aux étudiants/professionnels de
santé d’appréhender la manière d’aborder la proposition de test en fonction de problématiques spécifiques), des interviews d’experts
(professionnels ou associatifs) qui abordent et développent les difficultés rencontrées dans la proposition des tests de dépistage et la
manière de gérer ces difficultés, et des témoignages de patients et professionnels de la santé rapportant leur expériences personnelles
de l’annonce.
Cette formation (accessible sur la plateforme numérique de la faculté) sera proposée aux étudiants de 6ème année en stage dans le
service, en enseignement à la faculté en 4ème année, avant d’être expérimentée en-dehors de notre établissement.
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INDEX DES POSTERS
P01
LE SYNDROME INFLAMMATOIRE DE RECONSTITUTION IMMUNE
CHEZ LES PATIENTS AYANT UNE INFECTION À VIH ET TRAITÉS PAR
ANTIRÉTROVIRAUX À CASABLANCA, MAROC
L. BADAOUI, M. SODQI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Contact :[email protected]
P02
DE L’USAGE DES RESEAUX SOCIAUX POUR MOBILISER AUTOUR
D’ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE ET DE LUTTE CONTRE LE SIDA.
F. Barthas 1, A.L. Denoeud 2, R. Flichman 3, T. Brigand 1, A. Toullier1
1 : AIDES. 2 : Médecins du Monde. 3 : La Cimade
Contact : [email protected]
P03
REFUS DE SOINS ET DISCRIMINATIONS A L’ENCONTRE DES
PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AUPRES DE DENTISTES
ET GYNECOLOGUES : L’EXPERIENCE D’UN TESTING
COMMUNAUTAIRE EN FRANCE (AVRIL 2015)
S. Benayoun (1), D. Rojas Castro ( 1,2), C. Douay (1), A. Henry (1), F. Barbier (1), T. Brigand (1), F. Pilorgé (1), L. Pallot (1), A. Romby (3),
L. Feldmann (4), A.Toullier (1)
(1) AIDES. (2) Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163. (3) Médecin de santé publique, Direction de la santé publique - Ville d’Aubervilliers.
(4) Médecin généraliste spécialisé en gynécologie, Centre municipal de santé Docteur Pesqué – Ville d’Aubervilliers
Contact : sbenayoun @aides.org
P04
DU COUNSELING A L’ENTRETIEN PHARMACEUTIQUE : UNE
APPROCHE NOVATRICE DANS UN CENTRE ANRS-IPERGAY
J. Berdougo 1, MA. Danet 2, S. Le Nagat 1, J.Chas 1, S. Guessant 1, G. Pialoux1
(1) CHU Tenon, APHP, UPMC. (2) AIDES
Contact : [email protected]
P05
ROLE DES FACTEURS SOCIOLOGIQUES DANS LA FATIGUE DES
PVVIH : GESTION DE L’INFORMATION, ACTIVITE PHYSIQUE ET
CHOC DU DIAGNOSTIC
A. Bergamaschi (1), F. d’Arripe-Longueville (1), L. Gray (1), C. Goujard (2), M. Duracinsky (2,3,4), L. Schuft (1)
(1) Université de Nice-Sophia Antipolis, Laboratoire de Motricité Humaine Education Sport Santé, EA 631 2, Nice, France. (2) Département de Médecine Interne et d’Immunologie
Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (3) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France.
(4) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France
Contact : [email protected]
P06
CREATION D’UN SITE PILOTE DE PREVENTION DES MALADIES
INFECTIEUSES ET TRANSMISSIBLES AU SEIN D’UN SMIT :
FINANCEMENT, ACTIVITES ET PERSPECTIVES
C. Biron (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), P. Morineau (1), M.-H. Gouraud (1), N. Sevin (1), F. Raffi (1)
(1) CHU Nantes
Contact : [email protected]
P07
OÙ EN SOMMES-NOUS DU SUIVI PROCTOLOGIQUE CHEZ NOS
PATIENTS HSH ?
F. Boulle 1, V. Tolsma 2, J. Pofelski 3, P. Morand 4, P. Leclercq 1, O. Epaulard 1, C. Janssen 2
14
(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes
(2) AIDES 4 4, Nantes. (3) SMIT, CHU Angers. (4) SMIT, CH Le Mans. (5) Service de Médecine Post-Urgence, CHD La Roche/Yon. (6) UTET, CHU Nantes
(7) COREVIH Pays de la Loire, CHU Nantes
Contact : [email protected]
P10
LES RECOURS A LA JUSTICE PENALE POUR TRANSMISSION
SEXUELLE DU VIH EN FRANCE : EVOLUTION DU NOMBRE
D’AFFAIRES ET CARACTERISTIQUES DES PERSONNES
IMPLIQUEES
M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1),
L. Geffroy (1), P. Yeni (1).
(1) : Conseil national du sida (CNS)
Contact : [email protected]
P11
RISQUE PENAL ENCOURU PAR LES PVVIH DU FAIT DE RELATIONS
SEXUELLES NON PROTEGEES
M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1),
L. Geffroy (1), P. Yeni (1).
(1) : Conseil national du sida (CNS)
Contact : [email protected]
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L’INFECTION OPPORTUNISTE CHEZ LE SIDEEN ,AU NIVEAU DE
L’OUEST ALGERIEN
N. Chabni 1, S. Benchouk 2,
(1) service d’épidémiologie et médecine préventive CHUTlemcen. (2) service de maladies infectieuses CHU Tlemcen
Tél. : 05 54 60 21 79 - Contact : [email protected]
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V ISITE D’ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX AVEC LIEU DE
CONSOMMATION SEXUELLE
E. MANISCALCO 1, H. CHANVRIL 2, M. BESSE 3, C. ARVIEUX 2
1- ENIPSE . 2- COREVIH Bretagne. 3- Réseau Louis Guilloux
Contact : [email protected]
P14
EFFICIENCE D’UNE PRISE EN CHARGE INTEGREE DES NOUVEAUX
TRAITEMENTS DU VHC
J. Chas 1, M.-G. Lebrette 1, L. Lassel 1, A. Adda 1, S. Guessant 2, C. Amiel 3, G. Pialoux1
1-Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon, UPMC, France. 2-Pharmacie à Usage Intérieur, Hôpital Tenon, France. 3-Service de virologie, Hôpital Tenon,
UPMC, France
Contact : [email protected]
P15
UN BON STATUT VITAMINIQUE D EST UN ATOUT POUR UN
RÉSERVOIR VIH BAS
A . Chéret 1,2,3, A. Pasquet 3, M. Lachatre 4, F. Ajana 3, T. Huleux 3, A. Meybeck 3, L. Bocquet 5, P. Dujardin 3, E. Sauzer 6, E. Senneville 3,
F. Bouffassa 7, C. Rouzioux 2
1- Service de Médecine Interne, CHU Bicêtre APHP, le Kremlin-Bicêtre. 2- Laboratoire de Virologie, Hôpital Necker APHP, Université Paris-Descartes EA7237, Paris.
1- Service d’infectiologie CHU Grenoble. 2- Service d’infectiologie CH Annecy. 3- Service de gastro enterologie CH Annecy. 4- Laboratoire de Virologie CHU Grenoble
Contact : [email protected]
P08
GROSSESSE CHEZ LA FEMME INFECTEE PAR LE VIH : EXPERIENCE
NANTAISE 2012-2014
C. Brunet-Cartier (1), V. Reliquet ( 1,2), E. Vaucel (3), Y. Caroit (3), E. Garnier (4), F. Raffi (1), N. Winer (3)
P09
E XPERIENCE D’UN PROGRAMME REGIONAL D’EDUCATION
THERAPEUTIQUE DU PATIENT ADULTE VIVANT AVEC LE VIH EN
PAYS DE LA LOIRE
C. Brunet-Cartier (1), P. Malo (2), M. Colas (1), P. Martinez (3), L. Perez (4), S. Leautez-Nainville (5), C. Greffier (6), E. Billaud (7)
3- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Dron, Tourcoing. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Bichat APHP, Paris.
5- Laboratoire de Virologie, CHU Lille. 6- Laboratoire de Biologie, Hopital Dron, Tourcoing. 7- INSERM, CESP U1018, Université Paris 11, Le Kremlin-Bicêtre
Contact : [email protected]
(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes. (2) Pédiatrie, CHU Nantes. (3) Obstétrique, CHU Nantes. (4) Laboratoire de Virologie, CHU Nantes
Contact : [email protected]
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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E VALUATION PAR LES PATIENTS ATTEINTS DE VIH D’UN NOUVEL
OUTIL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE
B. Mesona-Martin, C. Combe, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne, Programme d’ETP,
Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence
Contact : [email protected]
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel
Programme d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence
Contact : [email protected]
P18
AIDES - ENIPSE - ETABLISSEMENTS GAYS : EXPÉRIENCE D’UN
PARTENARIAT POUR ETRE EN PROXIMITÉ DES HSH SUR LA SANTÉ
SEXUELLE
V. Coquelin (1), S. Guillet (2), L. Fugon (1), L. Rios (1), V. Laporte (1)
(1) AIDES. (2) ENIPSE
Contact : [email protected]
P19
DIX ANS D’ÉVOLUTION DES QUESTIONNEMENTS DES JEUNES
SUR SIDA INFO SERVICE
E. de Carvalho (1), M. Coudray (1)
(1) SIS Observatoire, membre de SIS Réseau
Contact : [email protected]
P20
INTERET POUR UN CDAG-CIDDIST DE DEVELOPPER DES
PARTENARIATS : VERS UN MEILLEUR CIBLAGE DES POPULATIONS
M. Patoureau (1), J. Coutherut (1), M. Coste-Burel (1), A. Scanvion (1), S. Bouchez (1), F. Raffi (1), C. Biron (1)
(1) CHU Nantes
Contact : [email protected]
P21
V IVRE AVEC UN TRAITEMENT CONTRE LE VIH EN FRANCE EN 2014 :
ENTRE CONTRAINTES ET ADHÉSION
M. Corbinaud, E. de Carvalho
SIS Réseau
Contact : [email protected]
P22
REGARD SUR LES PROGRAMMES ETP VIH EN FRANCE : ENQUETE
NATIONALE SUR LES EVALUATIONS QUADRIENNALES
X. de la Tribonnière (1), A. Certain (2), M.-P. Pennel (3), S. Puglièse-Wehrlen (4), V. Achart Delicourt (5), A. Simon (5)
(1) : Unité transversale d’éducation du patient (UTEP), CHRU de Montpellier. (2) : Service des maladies infectieuses, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris.
(3) : Unité transversale d’éducation thérapeutique (UTET), CHG de Tourcoing. (4) : Service des maladies infectieuses, CHU de Nice. (5) : Service de médecine interne, CHU Pitié
Salpêtrière, Paris
Contact : [email protected]
P23
IMPACT DE L’ABSENCE DE TITRE DE SEJOUR SUR LA PRISE EN
CHARGE DE L’INFECTION VIH
M. Deschaud 1, M.-A. Khuong-Josses 2,G. Maddy 3,S. Beurienne 4, E. Bouvet 3, A. Lepretre 1, Y. Yazdanpannah 3, L. Blum4
1- CH Eaubonne. 2- CHG Saint-Denis. 3- HU Bichat. 4- CHRD Pontoise,
Contact : [email protected]
P24
OBSERVATOIRE SUR LE DROIT AU SEJOUR POUR SOINS :
LA FIN DE L’EXCEPTION VIH ?
C.Douay 1, N.Klausser 1, C.Bonifay-Besson1. B.Demagny 2, G.Rincon Murillo 3, J.Chambon 4, L.Faron 5, E.Sanjevi 6, A.Toullier1
16
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
P25
DIAZEPAM, UNE ENQUÊTE ÉLECTRONIQUE POUR ÉVALUER LES
DIFFICULTES DES AUTEURS A LA PUBLICATION D’ARTICLES
MEDICAUX
M. DURACINSKY(1,2,3), L. BAUDOIN (4), C. LALANNE (3), A. DESCAMPS (4), C. PELLET(5), F. PERETZ (5), O. CHASSANY(2,3)
P17
CREATION D’UN NOUVEL OUTIL PEDAGOGIQUE D’EDUCATION
THERAPEUTIQUE DESTINE AUX PATIENTS ATTEINTS DE VIH
C. Combe, B. Mesona-Martin, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne,
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XV I CO N G RES
Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Département de Recherche et de Développement Clinique, Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France. (5) Abelia Science, Saint-Georges-sur-Baulche, France
Contact : [email protected]
P26
OBSTACLES À LA MISE EN PLACE D’UNE ÉTUDE ÉLECTRONIQUE
DE LA QUALITÉ DE VIE LIÉE À L’ÉTAT DE SANTÉ CHEZ LES PVVIH
EN RELATION AVEC LES TRAITS DE PERSONNALITÉ ET LES
COMPORTEMENTS À RISQUES (ÉTUDE EQUIPIER)
M. DURACINSKY(1,2,3), E. FLEURY(3), C. LALANNE (3), S. DIMI (4), D. ZUCMAN (4), C. GOUJARD (1), O. CHASSANY(2,3)
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel
Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Réseau Ville-Hôpital, Hôpital Foch, Suresnes, France
Contact : [email protected]
P27
QUESTIONNAIRE DE QUALITÉ DE VIE SPÉCIFIQUE DE L’HÉPATITE
VIRALE C (PROQOL-HCV) : VALIDATION D’UN QUESTIONNAIRE
PAPIER VS. ÉLECTRONIQUE DANS LES POPULATIONS
HOSPITALIÈRES ET SUR LE WEB
M. DURACINSKY(1,2,3), C. LALANNE (3), P. SOGNI (4), H. FONTAINE (4), P. CARRIERI (5), O. CHASSANY(2,3)
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel
Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Service d’Hépatologie, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris, France. (5) INSERM U91 2, Marseille, France
Contact : [email protected]
P28
QUALITE DE VIE SEXUELLE DES PATIENTS VIH ET/OU VHC : ETUDE
QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI-DIRIGES
A .-F. Dara1; M. Préau2; D.-R. Castro3; I. Auger1; L. Baumann1; A. Pabingui-Gondjé 4; F. Brunel-Dalmas5; B. Huntingdon6; M.-H. Da Silva7;
F. Churaqui8; G. Bou Jaoudé9, S. Morel3; O. Chassany1; M. Duracinsky1
1- University Paris-Diderot, Sorbonne Paris- Cité, Paris, France; 2- Université Lumière Lyon 2, Bron, France; 3- AIDES, Pantin, France; 4 Association Da Ti Seni (La Maison du
Bien-Etre), Lyon, France; 5- Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France; 6- The University of Sydney, Australia; 7- Centro de Referência e Treinamento DST/Aids, Sao Paulo, Brazil;
8- Hôpital Bicêtre, Paris, France; 9- Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité, Lille, France
Contact : [email protected]
P29
EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA SIMPLIFICATION DE
TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL VERS LA TRITHERAPIE A
COMPRIME UNIQUE ELVITEGRAVIR/COBICISTAT/EMTRICITABINE/
TENOFOVIR ALAFENAMIDE (E/C/F/TAF) CHEZ DES PATIENTS
ADULTES CO-INFECTES VIH-1/ VHB EN AMERIQUE DU NORD ET AU
JAPON : RESULTATS A LA SEMAINE 24
J. Gallant (1), J. Brunetta (2), G. Crofoot (3), P. Benson (4), A. Mills (5), C. Brinson (6), A. Cheng (7), W. Garner(8), M. Fordyce (9), M. Das (9),
F. Durand (10), S. McCallister(9)
(1) Southwest CARE Center, Santa Fe, Etats Unis,(2) University of Toronto, Family and Community Medicine, Toronto, Canada. (3) Gordon Crofoot MD, PA., Houston, Etats Unis.
(4) Be Well Medical Center, Berkley, Etats Unis. (5) Southern California Men’s Medical Group, Los Angeles, Etats Unis. (6) Central Texas Clinical Research, Austin, Etats Unis.
(7) Gilead Sciences, Inc., HIV Therapeutics and Development Operations, Foster City, Etats Unis. (8) Gilead Sciences, Inc., HIV Biostatistics, Foster City, Etats Unis. (9) Gilead
Sciences, Inc., HIV Clinical Research, Foster City, Etats Unis. (10) Gilead Sciences, Affaires Médicales, Boulogne-Billancourt, France
Contact : [email protected]
1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : Acceptess-T. 4 : Solidarité Sida. 5 : La Cimade. 6 : Arcat – Groupe SOS
Contact : [email protected]
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
INDEX DES POSTERS
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DEPISTAGE DU VIH AU SEIN DES SALONS EROPOLIS :
UNE EXPERIENCE ORIGINALE
M Bonierbale 1, P Enel 2, A Alexandre 3, K Baumstark4
1- Psychiatre-sexologue, Présidente AIUS : [email protected]. 2- Médecin de Santé Publique, Praticien Hospitalier à l’APHM (Assistance Publique - Hopitaux de
Marseille) : [email protected]. 3- Directeur General ENIPSE : [email protected]. 4- PH,Aide Méthodologique à la Recherche Clinique-Aix Marseille Université EA 3279
(Responsable Pr Pascal Auquier) : [email protected]. 5
Contact : [email protected]
P31
PREVALENCE DE LA DEPRESSION CHEZ LES PERSONNES VIVANT
AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE : COMPARAISON AVEC
LA POPULATION GENERALE
P. Feuillet (1), F. Lert (2), L. Tron (1), B. Spire ( 3,4,5), R.Dray-Spira (1) et le groupe Vespa2
(1) Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 0 6, INSERM, Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP UMRS 1136), Équipe de recherche en épidémiologie
sociale, Paris, France. (2) INSERM U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (3) INSERM UMR912 (SESSTIM), Marseille, France.
(4) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (5) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, France
Contact : [email protected]
P32
INTERET D’UN DEPISTAGE MULTI-SITE DES CHLAMYDIAE
ET GONOCOQUES CHEZ LES HSH ASYMPTOMATIQUES EN
CONSULTATION « CIDDIST »
S. Florence (1,5), P. Dhotte (3,5), A. Lavergne ( 2,5), A. Houette ( 3,5), D. Decré (4), T. Shojaei (5)
(1) Centre médico-social du Figuier, 2 rue du Figuier, 75004 Paris, France. (2) Centre médico-social Ridder, 2 rue de Ridder, 75014 Paris, France.
(3) Centre médico-social Belleville, 218 rue de Belleville, 75020 Paris, France. (4) Département de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, APHP, Paris, France.
(5) Direction de l’Action sociale de l’Enfance et de la Santé, Département de Paris (DASES) , 94-96 Quai de la Rapée, 75012 Paris, France
Contact : [email protected]
1. Actions Traitements
Contact : [email protected]
P38
GARANTIR LE DROIT AU SECRET DES PERSONNES MINEURES
DANS LE CADRE DE LEUR PRISE EN CHARGE MEDICALE
L. Geffroy (1), M. de Montalembert (1), Y. Briand (1), P. Flandre (1), T. Foulquier-Gazagnes (1), S. Hamamah (1), N. Hesnault-Pruniaux (1),
C. Kapusta-Palmer(1), M. Suzan-Monti (1), M. Celse (1), P. Yeni (1).
(1) : Conseil national du sida
Contact : [email protected]
P39
DEVENIR DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES ADULTES
DEBUTANT UN TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL. UNE ETUDE DU
COREVIH ILE DE FRANCE OUEST
P. Genet (1), J. Gerbe (1), P. Brazille (2), V. Daneluzzi (3), A. Greder-Belan (4), S. Greffe (5), E. Mortier(6), E. Rouveix (5), D. Zucman (7),
P. De Truchis (8)
(1) Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil. (2) Centre Hospitalier Intercommunal, Saint-Germain en Laye. (3) Hôpital Max Fourestier, Nanterre. (4) Hôpital André Mignot,
Versailles. (5) Hôpital Amboise Paré, Boulogne. (6) Hôpital Louis Mourrier, Colombes. (7) Hôpital Foch, Suresnes. (8) Hôpital Raymond Poincaré, Garches
Contact : [email protected]
P33
NOUVEAUX PATIENTS VIH DEPISTES EN 2014 : DIAGNOSTICS ET
PARCOURS DE SOINS : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DE-FRANCE
CENTRE
L. Fonquernie 2, M.-A. Valantin 1, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6, P. Louasse 1,6,
M. Mary-Krause 5, A. Simon 3, C. Katlama 1,6, A. Denis 1,6 et le COREVIH Ile-de-France Centre
1 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 2 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine, 3 Service de Médecine
Y. Liu (9), S. McCallister(9)
(1) CHU St Antoine, Paris. (2) CHU L’Archet, Nice. (3) CH Gustave Dron, Tourcoing. (4) CHU Croix Rousse, Lyon. (5) CHU St Louis, Paris. (6) CHU Hôtel Dieu, Nantes.
Interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière,4 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon,5 INSERM U113 6, Paris, F7501 3, France, 6 COREVIH Ile-de-France Centre
Contact : [email protected]
(7) CHU Bichat, Paris. (8) CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris. (9) Gilead, Foster City, USA
Contact : [email protected]
P34
E SSAI NEURO+3 : CARACTÉRISTIQUES INITIALES DE PATIENTS
ADULTES INFECTÉS PAR LE VIH-1 AVEC TROUBLES COGNITIFS
MALGRÉ UN TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL EFFICACE
G. Force 1, V. Hahn 3, H. Defferrière 2, N. Darchy 1, D. Troisvallets 4, G. Peytavin 5, C. Delaugerre 6, J. Servan7, R. Carlier 2, G. Carcelain8,
P41
TRAITEMENT DE LA PRIMO INFECTION VIH PAR L’ASSOCIATION
ELVITÉGRAVIR/COBICISTAT/EMTRICITABINE/TÉNOFOVIR
DIFUMARATE. ANALYSE RÉTROSPECTIVE DE 10 CAS
D. Gosset (1), A. Fior(1),N. Day (2), M. Ohayon (1)
J.-L. La Planche9, P. Aegerter10, L. Blum11, E. Klement12, P. deTruchis2
1 IHFB Levallois ; 2 APHP CHU R. Poincaré ; 3 APHP CHU Sainte-Anne ; 4 CH Gonesse ; 5 APHP CHU Bichat ; 6 APHP CHU Saint-Louis ; 7 CH Versailles ; 8 APHP CHU Pitié ;
9 APHP CHU Lariboisière ; 10 APHP CHU AmbroiseParé ; 11 CH Pontoise ; 12 CH Bligny
Contact : [email protected]
P35
L’ARN VIH PRETHERAPEUTIQUE, FACTEUR PREDICTIF
DU NIVEAU DE RESERVOIR VIH CHEZ LES PATIENTS TRAITES
AU STADE D’INFECTION CHRONIQUE
F. Fourreau 1, C. Pallier 2, T. Pindi Sala 1, C. Chantalat-Auger 1, J.-F. Delfraissy 1,3, A Cheret 1, C Goujard 1,3,4
1 Service de Médecine Interne, APHP, Hôpital Bicêtre ; 2 Laboratoire de Virologie, APHP, Hôpital Paul Brousse ; 3 Université Paris Sud, Le Kremlin Bicêtre ;
4 CESP, Inserm U1018, Le Kremlin Bicêtre, France
Contact : [email protected]
P36
TROUBLES NEUROCOGNITIFS (TNC) ASSOCIES AU VIH : INTERET
D’UNE FICHE DE LIAISON EN PRATIQUE CLINIQUE
C. Garnier(1), T. Guimard (1), S. Léautez (1), J.L. Esnault (1), O. Bollengier(1), P. Perré (1)
P40
CHANGEMENT D’UN TRAITEMENT COMPRENANT TENOFOVIR
DISOPROXIL FUMARATE (TDF) VERS UN TRAITEMENT
COMPRENANT DU TENOFOVIR ALAFENAMIDE (TAF) CHEZ DES
PATIENTS VIROLOGIQUEMENT CONTROLES INITIALEMENT :
DONNEES A 48 SEMAINES
P.-M. Girard (1), J. Durant (2), F. Ajana (3), L. Cotte (4), JM. Molina (5), P. Morineau (6) Y. Yazdanpanah (7), C. Katlama (8), A. Plummer(9),
18
P37
AT-COACH ET LA REGLETTE D’INTERACTIONS : DEUX OUTILS
POUR FAVORISER L’OBSERVANCE ET LE BON USAGE DES
TRAITEMENTS CHEZ LES PVVIH
N. GATEAU 1
(1) Centre de Santé Sexuelle le 190, Paris. (2) Centre Biologique du Chemin Vert, Paris
Contact : [email protected]
P42
CHALLENGES DU DEPISTAGE EN MAISON D’ARRET :
ETUDE PRODEPIST
C. Jacomet 1, A. Guyot-Lénat 1, C. Bonny 1, C. Henquell 1, M. Rude 2, C. Lambert 1, J. Schmidt 1
1- CHU, 2- CDAG, 3- Hôpital Sainte Marie, Clermont Ferrand.
P43
APPORT D’UN DOSSIER MEDICAL INFORMATISE DANS LA GESTION
DE LA RECHERCHE CLINIQUE : L’EXEMPLE DU VIH/ VHC AU CHU DE
NICE
A . Joulie (1), A. Naqvi (2), S. Breaud (3), L. Hallot (2), F. Pollier(2), N. Oran (3), S. Sausse (3), E. Cua (2), P.-M. Roger( 2,4), E. Rosenthal (1,3,4),
P. Pugliese (2,3)
(1) Service de Médecine Interne, Centre Hospitalier Universitaire de Nice. (2) Service d’Infectiologie, Unité de Virologie Clinique, Centre Hospitalier Universitaire de Nice.
(3) COREVIH PACA-Est. (4) Université Nice Sophia Antipolis
Contact : [email protected]
(1) MPU Infectiologie, CHD La Roche-sur-Yon
Contact : [email protected]
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ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
INDEX DES POSTERS
P44
E TUDE DES BESOINS DE DEPISTAGE, DE VACCINATION ET DE
TRAITEMENT DES VIROSES CHRONIQUES CHEZ LES USAGERS DE
DROQUE (UD) DU NORD EST PARISIEN ACCEDANT AUX CAARUD
Z. Julia 1, L. Gombéroff 2,,7, C. Noblet 6, F. Lansival 3, L. Guillou 4,8, D-K Diallo 1, E. Bouvet 1,5, S. Lariven 1,5
P51
ACCOMPAGNEMENT ET EDUCATION AUX RISQUES LIES
A L’INJECTION, DE LA RECHERCHE A LA LOI
V. Laporte (1) , T. Brigand (1), C. Spire (1), C. Mey (1), D. Rojas Castro (1,2), P. Roux (3), S. Mouveroux (1)
(1) Corevih IDF Nord. (2) CAARUD Ego. (3) CCARUD Boréal. (4) CARUD Boutique 18. (5) SMIT Bichat Claude Bernard. (6) CSAPA EGO. (7) Association Aurore.
(8) Association Charonne.
CAARUD (Centre d’accueil, accompagnement et réduction des risques pour des usagers de drogue)
Contact : [email protected]
P45
AMELIORATION DE LA TOLERANCE RENALE ET OSSEUSE A
48 SEMAINES CHEZ DES PATIENTS INSUFFISANTS RENAUX
LEGERS A MODERES PASSANT DE TENOFOVIR DISOPROXIL
FUMARATE A TENOFOVIR ALAFENAMIDE
C. Katlama (1), L. Cotte (2), S. Gupta (3), A. Pozniak (4), J. Arribas (5), M. Bloch (6), X. Wei (7), MW. Fordyce (7)
(1) CHU Pitié Salpêtrière, Paris. (2) CHU Croix Rousse, Lyon. (3) Indiana University School of Medicine, Indianapolis, USA. (4) Chelsea and Westminster Hospital NHS Foundation
Trust, Londres, UK. (5) Hospital Universitario La Paz, Madrid, Espagne. (6) Holdsworth House Medical Practice, Darlinghurst, Australie. (7) Gilead Sciences Inc., Foster City, USA
Contact : [email protected]
P46
AVIS MEDICAUX DEFAVORABLES AU SEJOUR DE MALADES
ETRANGERS : LE MINISTERE DE LA SANTE SE DESENGAGE
N. Klausser 1, B. Demagny 2, L. Guettache 3, E. Sanjeevi 4, A. Toullier1
1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : La Case de Santé. 4 : Arcat
P47
TOLÉRANCE ET EFFICACITÉ DU DTG : ANALYSE EN SOUSGROUPES (SG) À S96 DE SPRING-2, SINGLE ET FLAMINGO CHEZ
DES PATIENTS NAÏFS DE TRAITEMENT
J. Koteff 1, R. Cuffe 2, C. Granier 3, A. Zolopa 1, A. Murungi 2, K. Smith 1, B. Wynne 4, M. Aboud2
1- ViiV Healthcare, USA. 2- ViiV Healthcare, RU. 3- GSK, RU. 4- GSK, USA.
P48
FACTEURS ASSOCIÉS À LA RUPTURE DE SUIVI (RDS) CHEZ LES
PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIES EN AQUITAINE
S. Lawson-Ayayi (1,2), Y. Gerard (1,3), D. Lacoste (1,4), J. Mourali (2), M. Hessamfar-Joseph (1,4), D. Neau (1,5), E. Lazaro (1,6), S. Farbos (1,7),
V. Gaborieau (1,8), P. Lataste (1,9), F. Dabis (1,2)
(1) COREVIH Aquitaine, CHU de Bordeaux, place Amélie Léon Raba 33076 Bordeaux Cedex. (2) Univ. Bordeaux, ISPED, Centre INSERM U897- Epidemiologie-Biostatistique,
146 rue Léo Saignat 33076 Bordeaux Cedex. (3) Service de Maladies Infectieuses, CH de Dax, boulevard Yves du Manoir, 40100 Dax. (4) Service de Maladies Infectieuses, CHU
de Bordeaux, 1 rue Jean Burguet, 33075 Bordeaux Cedex. (5) Service de Maladies Infectieuses, CHU de Bordeaux, place Amélie Raba Léon, 33076 Bordeaux Cedex.
(6) Service de Médecine Interne, CHU de Bordeaux, avenue Magellan, 33604 Pessac Cedex. (7) Service de Maladies Infectieuses, CH de la Cote Basque, 13 avenue de l’Interne
Jacques Loëb, 64109 Bayonne Cedex. (8) Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses, CH de Pau, 4 boulevard Hauterive, 64000 Pau. (9) Service de Médecine Interne
et Maladies Infectieuses, CH de Périgueux, 80 avenue Georges Pompidou, 24019 Périgueux Cedex
Contact : [email protected]
P49
E TUDE COMPARATIVE DES CARACTERISTIQUES
EPIDEMIOLOGIQUES DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH
(PVVIH) DANS LES DEPARTEMENTS-REGIONS / COLLECTIVITE
D’OUTRE-MER
C. Cerland 1, I. Lamaury 2, I. Rigollier 3, M. Ouka 1, A. Domercq 3, P. Poubeau 3, S Stegman 2, S. Pierre-François 1, B. Hoen 2, C. Gaud 3, A. Cabié1
1- Corevih Martinique, CHU Pierre Zobda Quitman, 91261 Fort-de-France cedex. 2- Corevih Guadeloupe / Saint-Martin, CHU Pointe-à-Pitre, 97159 Pointe-à-Pitre cedex.
3- Corevih La Réunion/ Mayotte, Hôpital Félix Guyon, 97400 Saint-Denis-de-la-Réunion
Contact : [email protected]
P50
FORMATION DES PHARMACIENS A LA DISPENSATION DES
AUTOTESTS VIH : UNE OFFRE DIVERSIFIEE !
GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS : J. Langlois (1), P. Arsac (2), E. Boschetti (3), L. Boyer(3), C. Jacomet (4), B. Laurandin (5),
H. Trout (6), S. Wehrlen-Pugliese (7), D. Zucman (8), A. Simon (9) E. Billaud (10). Certain (11)
(1) SFLS (Paris), (2) CHR Orléans, (3) CHU Nancy, (4) CHU Clermont-Fd, (5) officinal (Suresnes), (6) CHU Lariboisière (Paris), (7) CHU Nice, (8) Hôpital Foch (Suresnes),
20
1 : AIDES. 2 : Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163 – Université Lyon 2. 3 : INSERM
Contact : [email protected]
P52
PREVALENCE ET ROLE PATHOGENE DE MYCOPLASMA
GENITALIUM : ETUDE PROSPECTIVE
M. Lefebvre (1), J. Coutherut (1), S. Gibaud (1), M. Chalopin (1), M. Patoureau (1), C. Bernier (1), C. Biron
(1) CHU Nantes
Contact : [email protected]
P53
INTERNET ET AUTO-PRELEVEMENT : DEUX OUTILS POUR
ACCROITRE LE RECOURS AU DEPISTAGE DE CHLAMYDIA
TRACHOMATIS CHEZ LES JEUNES
N. Lydié (1), B. de Barbeyrac (2), L. Bluzat (1), C. Bébéar (2), D. Kersaudy-Rahib (1)
(1) Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). (2) Université de Bordeaux, Centre National de Référence (CNR) des infections à chlamydiae
Contact : [email protected]
P54
ORGANISATION, VECU ET PERSPECTIVES, L’INFIRMIERE ET LE
PROTOCOLE ANRS-IPERGAY
B. Boissavy (1), S. Cousseau (1), J. Foucoin (1), S. Huon (1), C. Monfort (1), C. Maté (1), M-G. Lebrette (1), G. Pialoux (1)
(1) AP-HP, Hôpital Tenon, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, 75020 Paris
Contact : [email protected]
P55
DIMMAGAY : DÉPISTAGE MÉDICALISÉ EN MILIEU ASSOCIATIF GAY
N. NOELLAT 1, La CDAG du CHU de Dijon et l’association LGBT de Dijon CIGaLes.
(1) CDAG Dijon
Contact : [email protected] 03 80 63.68.14
Association LGBT : Bruno Chautemps, chargé de projet en santé communautaire : [email protected] 09.52.74.21.75
P56
5 ANS DE REDUCTION DES RISQUES SEXUELS : EXPERIENCE D’UN
CENTRE DE SANTE SEXUELLE COMMUNAUTAIRE
M. Ohayon*, D. Gosset*, M. Frémondière*
*Le 190 – Paris
Contact : [email protected]
P57
ÉDUCATION THERAPEUTIQUE A DOMICILE CHEZ LES PERSONNES
VIVANT AVEC LE VIH : EXPERIENCE AU SEIN D’UN CHG D’UNE
ETUDE PILOTE.
F. Ouane 1, M. Deschaud 2, L. Blum1 1,2, A. Certain 2, E. Bouvet 2, M. Foinant 3, C. Devillon 3, F. Langlois 2,3
1 CHRD Pontoise, 2 COREVIH IDF Nord, 3 Fondation Chaptal.
Contact : [email protected]
P58
DEPIVIH2 : UTILISATION DES TROD POUR LE DEPISTAGE CIBLE
DU VIH DANS LES POPULATIONS A FORTE PREVALENCE VUES EN
SOINS PRIMAIRES
D. Papadima (1,2), R. Gauthier(2,3,4), F. Prévoteau du Clary (2,5), J.-P. Aubert (2,3,4), S. Bouée ( 2,6), G. Conort ( 2,7), J.-M. Livrozet (2,8),
J.-M. Peter(2,12), O. Taulera (2,9), A. Wajsbrot (2,10), C. Majerholc (2,3,4,11)
(1) Département de Médecine Générale, Université Louis Pasteur, Strasbourg, France. (2) Groupe d’études et recherche ville-hôpital, 59 rue du Ruisseau, 75018 Paris, France.
(3) Univ Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Dept Med Gen, F-75018 Paris, France. (4) EA Recherche Clinique Coordonnée Ville-Hôpital, Méthodologies et Société (REMES),
F-75018 Paris, France. (5) Hôpital La Grave, Hôpitaux de Toulouse, France. (6) Cemka Eval, 43 Boulevard du Maréchal Joffre, 92340 Bourg-la-Reine, France. (7) Département
de Médecine Générale, Université de Bordeaux, France. (8) Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France. (9) Hôpital Saint Louis, Paris,
France. (10) Médecine Générale, Hôpital d’Avignon, France. (11) Service de médecine interne, Hôpital Foch, Suresnes, France. (12) Groupe Hospitalier Mulhouse Sud-Alsace,
France
Contact : [email protected]
(9) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (10) CHU Nantes, (11) CHU Bichat-CB (Paris)
contact : [email protected]
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
21
8 ET 9
OCTOBRE 2015
e
XV I CO N G RES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
INDEX DES POSTERS
P59
DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LES HOMMES VIVANT AVEC LE
VIH : QUELLES SPECIFICITES ?
P. PAPAZIAN (1) E. BOUVET(1, 2), S. MATHERON (1), S. LARIVEN (1), C. JESTIN (1), Z. BERKI-BENHADDAD (1), A. VILLEMANT-ULUDAG (3),
V. TIRARD-FLEURY(1), B. PHUNG (1), C. RIOUX (1), P. YENI (1), Y. YAZDANPANAH (1).
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Médecine générale. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.
(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris. (2) COREVIH Ile de France Nord. (3) Hôpital Beaujon, Clichy.
Contact : [email protected]
P60
LE COÛT DES TRAITEMENTS ANTI-RETROVIRAUX (TARV) DES
PVVIH (PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH) SUIVIES DANS LE
SERVICE D’INFECTIOLOGIE DU CHU BICHAT-CLAUDE BERNARD
EN 2014 : EVALUATION D’HYPOTHESES DE SWITCHES EN 1ÈRE ET
2ÈME LIGNES (ANRS-GOTA)
E. Papot (1,2), R. Landman (1,2), F. Louni (3), C. Charpentier(1,4), S. Lariven (2), F. Pilorgé (5), D. Rojas Castro (5,6), M. Préau (6), E. Bouvet (2,3),
C. Goujard , P. Yéni , Y. Yazdanpanah
(1) INSERM, IAME, UMR 1137, Paris. (2) SMIT, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (3) COREVIH Ile De France Nord, Paris. (4) Service de Virologie, Hôpital Bichat-Claude
(7)
(2)
(1,2)
Bernard, AP-HP, Paris. (5) AIDES, Paris. (6) GRePS, Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2, Lyon. (7) Service de Médecine Interne, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris
Contact : [email protected]
P61
AUTOTEST POUR LE VIH – QU’EN PENSEZ-VOUS ?
J. PHALIP-LE BESNERAIS (1), A. BRESSON (1), S. BAJADDI (2), C. CHARPENTIER (3), B.FRISON (3), P.-L. NIVOSE (3)
1- Psychologues, Comité Sida Sexualités et Prévention de Ville-Evrard. 2- Psychologue en formation, CSSP de Ville-Evrard. 3- Médecins SMIT, Hôpital Delafontaine,
St Denis
Contact : [email protected]
P62
PREMIERS RESULTATS DE L’ETUDE ANRS-CUBE : TRIPLE
DEPISTAGE VIH-VHC-VHB PAR TESTS RAPIDES DANS
3 POPULATIONS PRIORITAIRES A PARIS
G. PIALOUX 1, N. REYDELLET 2, E. PLENEL 2, C. ROUZIOUX 3, C. CHAUVIN 2, M. JAUFFRET-ROUSTIDE 4, N. DAY 5, V. MASSARI 6,
P. CHAUVIN6
1- Hôpital Tenon – UPMC. 2- ARCAT Groupe SOS. 3- CHU Necker, Université Paris Descartes. 4- Inserm U988-Cermes3. 5- Laboratoires CBCD. 6- UPMC, Institut Pierre Louis
1- AP-HP, CHU Bichat, Université Paris V. 2- AP-HP, CHU Tenon, UPMC
Contact : [email protected]
P64
E VALUATION DES TROUBLES DEPRESSIFS DANS UNE COHORTE
DE PATIENTS ADULTES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIS DANS
LES CENTRES DU COREVIH PAYS DE LA LOIRE
S. Pineau 1,2, Y. Cariou 1, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,3, L. Lainé 1,4, I. Ali 1,5,6, C. Grand-Courault 1,7,
J.-M. Chennebault 1,3, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,7, R. Vatan 1,6, E. Billaud 1,2, C. Allavena 1,2
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.
5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Laval. 7- Médecine interne, CH Saint Nazaire
Contact : [email protected]
P65
A SSOCIATION ENTRE ANTIRETROVIRAUX ET ANTIDEPRESSEURS :
IMPORTANCE DE LA COLLABORATION ENTRE L’INFECTIOLOGUE,
LE PSYCHIATRE DE LIAISON ET LE PHARMACIEN
S. Pineau 1,2, M. Guitteny 3, A. Chepeaux 3, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,4, L. Lainé 1,5, N. Qatib 1,6,7,
5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Saint Nazaire. 7- Infectiologie, CHU Nantes
Contact : [email protected]
P67
E TUDE VIH- DEPIVILLE : EVALUATION DE LA REALISATION D’UN
DEPISTAGE ORIENTE DU VIH EN MEDECINE GENERALE AU MOYEN
D’UN TEST RAPIDE D’ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
F. Pinsard-Laventure 1, S. Deau 2, F. Urbain1(MD) 4, B. Coudert 3, O. Saint-Lary 1,(MD PhD) 4
1- Université Versailles Saint Quentin en Yvelines UFR des Sciences de la Santé Simone VEIL-département de médecine générale-2 avenue de la Source de la Bièvre 78180
MONTIGNY LE BRETONNEUX. 2- Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan les Muraux (CHIMM), coordinatrice du CDAG-CIDDIST du CHIMM. 3- Praticien hospitalier (urgence)
du CHIMM, responsable du département de santé publique du CHIMM. 4- INSERM 1018 CESP Equipe 1 Service de recherche clinique 94800 Villejuif
Contacts : [email protected], [email protected]
P68
INTERET DU RECOURS AU SCORE EPICES (EVALUATION DE LA
PRECARITE ET DES INEGALITES DE SANTE POUR LES CENTRES
D’EXAMEN DE SANTE) DANS LA PRISE EN CHARGE DES
PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH)
M. Raho-Moussa 1,3, P. Honore 2,4, F. Boué 1,3, V. Chambrin 1, M. Favier 1, I. Kansau 1, E. Miekoutima 1, C. Pignon 1, C. Michaud 2,
C. Palacios 2, T. Kandel 2, M. Azghay 2, M. Shoai 2, N. Sayre 2, O. Bouchaud 2, S. Abgrall 1,2
1- AP-HP, Hôpital Antoine Béclère, Clamart. 2- AP-HP, Hôpital Avicenne, Bobigny. 3- COREVIH Ile-de-France Sud, Créteil. 4- COREVIH Ile-de-France Est, Paris
Contact : [email protected], [email protected]
P69
É TUDE DE LA RELATION ENTRE SYMPTOMES, INDICATEURS
CLINIQUES ET QUALITE DE VIE DES PVVIH PAR UNE APPROCHE
MULTI BLOC
M. Randrianomanana (1), C. Lalanne (1), P. Carrieri (2-4), F. Lert ( 5,6), R.-M. Dray-Spira (7,8), O. Chassany (1), M. Duracinsky ( 1,9)
1- Université Paris Diderot, Sorbonne Cité, EA 7334 (REMES), Patient-Centered Outcomes Research, Paris, France. 2- Inserm UMR 912 (SESSTIM), Marseille, France.
d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136).
Contact : [email protected]
P63
DETERMINANTS ASSOCIES A LA SURVENUE D’UNE NEPHROPATHIE
CHEZ 694 PVVIH
A.-L. Eme 1, E. Plaisier 2, J.-P. Bastard 2, S. Fellahi 2, J. Capeau 2, P. Ronco 2, G. Pialoux 2, F.-X.Lescure 1,2
P66
CANCERS CHEZ LES PATIENTS VIH AU SEIN D’UN COREVIH,
2011-2013
S. Pineau 1, P. Abgueguen 1,3, T. Jovelin 1, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,6, E. Billaud 1,7, F. Raffi 1,7
3- Université Aix Marseille, UMR S912, IRD, Marseille, France. 4- ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France. 5- Inserm U1018,
Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Hôpital Paul Brousse, Villejuif. 6- Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, UMR S1018, Villejuif, France.
7- Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 8- Université Sorbonne, UPMC Univ Paris 06,
Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France. 9- AP-HP, Bicêtre hospital, Internal Medicine and
Clinical Immunology, Le Kremlin-Bicêtre, France
Contact : [email protected]
P70
INTERET DE L’ELABORATION D’OUTILS PEDAGOGIQUES
SPECIFIQUES DANS UN CENTRE FEDERATIF PREVENTION ET
DEPISTAGE
C. Robin-Le Conte (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), C. Pintas (1), F.Raffi (1), C. Biron (1)
(1) CHU de Nantes
Contact : [email protected]
P71
ANALYSE DES MOTIVATIONS DU CHOIX DES ANTIRETROVIRAUX
(ARV) PRESCRITS CHEZ DES PATIENTS INFECTES PAR LE VIH
NAIFS(PVVIH).
E. Rouveix (1,8), P. de Truchis (2,8), A. Beauchet (1,8), J. Gerbe (3,7,8), H. Berthe (2,8), V. Daneluzzi (3,8), P. Brazille (4,8), E. Mortier(5,8), D. Zucman (6,8),
A.-M. Simonpoli (5,8), P. Genet (7,8), C. Dupont (1,8), COREVIH Ile-de-France (IDF) Ouest (8)
(1) AP-HP, CHU A. Paré, 92100 Boulogne. (2) AP-HP, CHU R. Poincaré, 92380 Garches. (3) CH M. Fourestier, 92000 Nanterre. (4) CHI, 78100 Saint Germain en Laye.
(5) AP-HP, CHU L. Mourier, 92700 Colombes. (6) CMC Foch, 92151 Suresnes. (7) CH V. Dupouy, 95107 Argenteuil. (8) COREVIH IDF Ouest, CHU A. Paré, 92100 Boulogne
Contact : [email protected]
C. Grand-Courault 1,8, J.-M. Chennebault 1,4, T. Guimard 1,5, H. Hitoto 1,6, C. Michau 1,8, R. Vatan 1,7, E. Billaud 1,2, F. Raffi 1,2, C. Allavena 1,2
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Psychiatrie de liaison, CHU Nantes. 4- Infectiologie, CHU Angers. 5- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La
22
Roche sur Yon. 6- Médecine interne, CH Le Mans. 7- Médecine interne, CH Laval. 8- Médecine interne, CH Saint Nazaire
Contact : [email protected]
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
23
8 ET 9
OCTOBRE 2015
e
XV I CO N G RES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
INDEX DES POSTERS
P72
ACCEPTABILITÉ DU DÉPISTAGE RAPIDE DANS LA POPULATION
DES TRAVAILLEUSES DU SEXE TRANSGENRES, PREMIERS
RÉSULTATS DE L’EXPÉRIMENTATION CUBE AU PASAJE LATINO.
A . Santos 1, A. Freire Maresca 2,6, E. Plenel 2, N. Reydellet 2, P. Chauvin 3, C. Rouzioux 4, C. Chauvin 1,2, G. Pialoux 5, M. Jauffret-Roustide1
P79
RECOURS AU DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DES CANCERS
PARMI LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE
METROPOLITAINE. RESULTATS DE L’ENQUETE ANRS-VESPA2.
L. Tron (1,2), F. Lert (3), B. Spire (4,5,6), R. Dray-Spira (1,2) et le groupe Vespa2
1. Cermes3 (Inserm U988/CNRS UMR 8236/EHESS/Université Paris Descartes) ; 2. ARCAT / Le Kiosque Infos Sida et Toxicomanie - Groupe SOS ; 3. UPMC, Institut Pierre Louis
(1) INSERM, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France
d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136) ; 4. CHU Necker, Université Paris Descartes ; 5. Hôpital Tenon –UPMC ; 6. Hôpital Ambroise Paré et Fernand Widal-APHP.
Contact : [email protected]
P73
PERCEPTION DE L’IMAGE DE SOI PAR LES PERSONNES VIVANT
AVEC LE VIH AYANT UNE LIPODYSTROPHIE ET SUIVIES AU SERVICE
DES MALADIES INFECTIEUSES DU CHU DE CASABLANCA.
M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Contact : [email protected]
P74
PROFIL ACTUEL DE LA TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ
LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH SUIVIS AU SERVICE DES
MALADIES INFECTIEUSES
M. SODQI, L. BADAOUI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Contact : [email protected]
P75
LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE AU
COURS DU SIDA : À PROPOS DE 10 CAS.
M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Contact :[email protected]
P76 EFFET DU DOLUTEGRAVIR SUR LA PHARMACOCINETIQUE DE LA
METFORMINE CHEZ DES SUJETS SAINS
J. Zong (1), J. Borland (2), F. Jerva (2), B. Wynne (2), M. Choukour (3), I. Song (2)
(1) PharStat, Raleigh, USA; (2) GSK, RTP, USA; (3) Parexel, Waltham, USA
Contact : [email protected]
P77
E VALUATION DU PROGRAMME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE
VIH/ VHC A L’HOPITAL TENON
F. Tendjaoui (1), J. Berdougo (1), S. Allaf (1), H. Ghehiouèche (1) L. Slama (1), I. Debrix (1), S. Guessant (1).
(1) CHU Tenon, AP-HP
Contact : [email protected]
P78
DEPISTAGE NON MEDICALISE DES MINEURS : UNE BATAILLE
GUYANAISE POUR REDUIRE LES INEGALITES SOCIALES ET
TERRITORIALES DE SANTE
A . Toullier (1), A. Le Boulicot (1), R. Zeriouh (1), J. Pavie (2), G. Guillemot (3,4), V. Vantilcke (5), JF. Laynay (6), O. Dupart (7), A. Marchand (7),
(2) Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 06, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale,
Paris, France. (3) INSERM, U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (4) INSERM, UMR912, SESSTIM, Marseille, France.
(5) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (6) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, France
Contact : Laure Tron
[email protected]
INSERM, UMR_S 1136, Equipe ERES
Hôpital Paul Brousse Bât 15/16, 16 Av. Paul Vaillant-Couturier
94807 Villejuif Cedex, France
P80
TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL ALLÉGE : EXPERIENCE DE LA
BITHERAPIE D’ANALOGUES NUCLEOSIDIQUES (BI-INTI)
M.-A. Valantin 1, R. Calin 1, F. Caby 1, R. Tubiana 1, L. Schneider 1, A. Denis 1, R. Agher 1, C. Blanc 1, M. Jaspard1, V. Martinez 1,
C. Soulié 2, Y. Dudoit 1, C. Katlama1
Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Inserm U 1136
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Virologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière.
Contact : [email protected]
P81
STRATEGIES THERAPEUTIQUES ANTIRETROVIRALES
SUPPRESSIVES : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DE-FRANCE
CENTRE.
M.-A. Valantin 1, L. Fonquernie 2, A. Denis 1,6, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6,
P. Louasse 1,6, M. Mary-Krause 5, C. Katlama 1,6
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine. 3- Service de Médecine
Interne, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon. 5- INSERM U1136, Paris, France, 750131. 6- COREVIH Ile-de-France Centre
Contact : [email protected]
P82
L’EXPOSTION AU CANNABIS AUGMENTE LE RISQUE DE FIBROSE
HEPATIQUE CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH)
O. Zaegel-Faucher 1, E. Ressiot 1,2, M. Porcher 1, S. Bregigeon 1, A.-S. Ritleng 1, V. Obry-Roguet 1, I. Poizot-Martin 1,3
1- Université d’Aix-Marseille, APHM Hôpital Sainte-Marguerite, Service d’Immuno-Hématologie Clinique, Marseille, France. 2- Université d’Aix-Marseille, APHM La Timone,
Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, Marseille, France. 3- Inserm U912 (SESSTIM),
Contact : [email protected]
P83
IMPACT DE L’ENVOI D’UN SMS DE RAPPEL SUR LA VENUE EN
CONSULTATION DES PVVIH SUIVIS AU CHU DE POINTE-A-PITRE
M. Zebina , B. Melot 1, B. Binachon 2, R. Ouissa 1, I. Lamaury 1, B. Hoen 1,2,3
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 2- Centre d’investigation Clinique, Centre Hospitalier
Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 3- Université des Antilles et de la Guyane, Faculté de Médecine Hyacinthe Bastaraud, EA 4537 Pointe-à-Pitre, Guadeloupe,
France
Contact : [email protected]
C. Piedrafita (1)
24
1 : AIDES. 2 : ADER. 3 : Mama Bobi. 4 : Immu Ouest. 5 : Réseau Kikiwi. 6 : Maison des adolescents. 7 : Médecins du Monde
Contact : [email protected]
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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XV I CO N G RES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P01
LE SYNDROME INFLAMMATOIRE DE RECONSTITUTION
IMMUNE CHEZ LES PATIENTS AYANT UNE INFECTION À
VIH ET TRAITÉS PAR ANTIRÉTROVIRAUX À CASABLANCA,
MAROC
P02
DE L’USAGE DES RESEAUX SOCIAUX POUR MOBILISER
AUTOUR D’ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE ET DE LUTTE
CONTRE LE SIDA.
L. BADAOUI, M. SODQI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
1 : AIDES. 2 : Médecins du Monde. 3 : La Cimade
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Contact : [email protected]
F. Barthas 1, A.L. Denoeud 2, R. Flichman 3, T. Brigand 1, A. Toullier1
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Contact :[email protected]
Objectif : Décrire les différentes affections secondaires à un syndrome inflammatoire de reconstitution immune survenant chez des
patients infectés par le VIH et traités par antirétroviraux.
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective à propos de 1100 patients ayant une infection à VIH et traités par une trithérapie, colligés
entre juin 1999 et novembre 2010 dans le service des Maladies Infectieuses du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Résultats :
Quatre vingt huit (8%) ont présenté des affections dans le cadre d’un syndrome inflammatoire de reconstitution immune. L’âge
moyen des patients était de 35 ans avec une prédominance masculine (59%). Le nombre initial moyen des lymphocytes TCD4 était
à 94 cellules/mm3 et la moyenne de la charge virale était de 5,54 log copies/ml. Le délai entre l’initiation des antirétroviraux et
l’apparition de ce syndrome était de 1-6 mois dans 85% des cas. Les principales affections retrouvées étaient la tuberculose (44%), le
zona (21%), l’herpès (11%), la cryptococcose (9%) et la rétine à CMV (7%). Quatorze patients ont reçu une corticothérapie. Le décès
est survenu chez 6 patients (7%).
Conclusion : Nos résultats montrent que la tuberculose est la principale affection secondaire à une reconstitution immune. Une
collaboration conjointe du programme national de lutte contre la tuberculose et de celui de lutte contre le Sida a été mise en place afin
d’améliorer la prévention, le dépistage, le diagnostic et la prise en charge de la coinfection VIH/tuberculose.
26
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Contexte : Depuis 2012, les associations de lutte contre le sida et de défense de la santé des étrangers constatent une augmentation
des menaces d’expulsion de malades étrangers répondant aux critères du droit au séjour pour soins. Une fois les contentieux épuisés,
dans l’urgence, elles alertent les cabinets ministériels pour empêcher leur expulsion, équivalent pour elles à une condamnation à mort.
Pour donner une dimension politique à ces interventions individuelles, des associations mobilisent par les réseaux sociaux des citoyens
proches de leurs valeurs pour élargir la base sociale et dénoncer la primauté des préoccupations migratoires au détriment de la santé.
Méthode : En 2014, l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) a lancé une mobilisation contre ces expulsions via
twitter, en se basant sur les abon nés des associations de l’ODSE. Des tweets et un faire-part de décès type permettent d’interpeler
directement les ministères de la Santé et de l’Intérieur. L’action mise sur le phénomène d’accumulation et la répétition des tweets via
le hashtag #SoignerOuExpulser.
Résultats : De décembre 2014 à juillet 2015, 10 faire-part ont été publiés pour des personnes séropositives au VIH et/ou aux hépatites
menacées d’expulsion. Les tweets ont rejoint plus de 10620 abonnés, 308 ont été retweetés, 54 marqués favoris, de nombreuses
reprises en propre par les abonnés ont été constatées. Ces interpellations des ministères concernés, en complémentarité des contacts
directs de l’ODSE, ont permis d’empêcher certaines expulsions.
Perspectives : Partant de cas individuels, ces résultats traduisent une bonne mobilisation des abonnés et un élargissement de la
base sociale sur des enjeux de santé publique, de lutte contre le sida et de défense du droit au séjour pour soins. La répétition et
l’appropriation de cette mobilisation laissent prévoir une amplification de l’efficacité des actions web dans l’avenir, prolongeant et
complétant le répertoire d’actions politiques classiques.
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ABSTRACTS POSTERS
P03
REFUS DE SOINS ET DISCRIMINATIONS A L’ENCONTRE DES
PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AUPRES DE DENTISTES
ET GYNECOLOGUES : L’EXPERIENCE D’UN TESTING
COMMUNAUTAIRE EN FRANCE (AVRIL 2015)
P04
DU COUNSELING A L’ENTRETIEN PHARMACEUTIQUE : UNE
APPROCHE NOVATRICE DANS UN CENTRE ANRS-IPERGAY
S. Benayoun , D. Rojas Castro ( ,2), C. Douay , A. Henry , F. Barbier , T. Brigand , F. Pilorgé , L. Pallot , A. Romby ,
L. Feldmann (4), A.Toullier (1)
Contact : [email protected]
(1)
1
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(3)
(1) AIDES. (2) Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163. (3) Médecin de santé publique, Direction de la santé publique - Ville d’Aubervilliers.
(4) Médecin généraliste spécialisé en gynécologie, Centre municipal de santé Docteur Pesqué – Ville d’Aubervilliers
Contact : sbenayoun @aides.org
Introduction : De personnes vivant avec le VIH (PVVIH) rapportent des refus de soins et discriminations récurrents dans leur accès à
des soins dentaires et gynécologiques, du fait de leur pathologie. En l’absence de données officielles, afin d’objectiver ces pratiques
illégales et de favoriser une meilleure prise en compte des refus de soins par la future loi de santé, AIDES, association de lutte contre
le VIH et les hépatites, a mené un testing national.
Méthode : Des militants de AIDES ont pris rendez-vous par téléphone, pour un acte médical simple (détartrage ou frottis) auprès
de 440 chirurgiens-dentistes et 116 gynécologues identifiés aléatoirement dans 20 villes, choisies selon la densité populationnelle,
l’incidence VIH et la densité médicale départementale. Le même praticien était contacté par deux personnes ayant les mêmes
caractéristiques sociodémographiques, se différenciant uniquement par leur statut sérologique au VIH, suivant un même scénario,
construit par un groupe de travail incluant médecins et PVVIH.
Résultats : Dans les cabinets dentaires contactés, sont observés : 33,6 % de refus de soins directs ou déguisés, selon la définition
de la CNAMTS (stratégies de découragement, réorientation, dissuasion économique, etc.) et 16,8 % de discriminations (prétendu
protocole spécifique d’hygiène, atteinte au secret médical, etc.) imputables au VIH. Dans les cabinets de gynécologie, les proportions
sont respectivement de 6 % et 17,2 %.
Conclusions : Ces résultats montrent l’ampleur des atteintes à la déontologie médicale et à l’éthique. Ils traduisent une forte ignorance
du VIH (prise en charge, modes de contamination) et de l’application des mesures de précaution standard d’hygiène, de la part
des soignants et des secrétaires médicaux. L’éradication du phénomène suppose une meilleure formation des professionnels et
un encadrement contraignant, que la loi de santé doit introduire (reconnaissance du testing, définition précise des refus de soins,
observatoire, etc).
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
J. Berdougo 1, MA. Danet 2, S. Le Nagat 1, J.Chas 1, S. Guessant 1, G. Pialoux1.
(1) CHU Tenon, APHP, UPMC. (2) AIDES
Rationnel : L’essai ANRS-IPERGAY est une recherche biomédicale qui a démontré l’efficacité à 86% du Truvada® vs placebo comme
traitement préventif du VIH pris « à la demande » par des hommes séronégatifs exposés aux risques d’infection ayant des relations
sexuelles avec d’autres hommes (JM.Molina et al. CROI 2015). Dans ce cadre, une prise en charge pluridisciplinaire du volontaire s’est
mise en place au centre Tenon.
Méthode : Les visites se sont articulées autour d’une consultation médicale, de soins infirmiers, d’un entretien pharmaceutique et d’un
temps de counseling avec un accompagnateur communautaire. Des problématiques complémentaires ayant émergé, le counseling
et l’entretien pharmaceutique ont été menés conjointement, avec l’accord des volontaires. Leur satisfaction a été recueillie à chaque
entretien.
Les thèmes travaillés furent :
• Histoire naturelle du VIH et IST
• Modes de contamination
• Evaluation, perception et stratégie de réduction des risques sexuels
• Appropriation et gestion de la prise de la PrEP
• Vécu du placebo
• Enjeux autour de la séronégativité
Résultats : Sur 766 visites de suivi, 569 entretiens semi-directionnels, évolutifs, utilisant des méthodes empruntées à la pratique de
l’éducation thérapeutique et enrichis par la complémentarité des compétences du pharmacien et de l’accompagnateur ont été réalisés.
94% des volontaires ont apprécié la qualité des échanges et la posture des intervenants. La pratique combinée proposée, outre un
confort accru des volontaires, a optimisé leur réponse médicamenteuse à la réalité des risques encourus.
Conclusion : Cette expérience novatrice ouvre la voie à deux perspectives :
• Dans le cadre de la prise en charge des pathologies chroniques, un enrichissement des programmes d’ETP par des séances de
counseling ciblé semble pertinent.
• L’émergence de nouvelles stratégies médicamenteuses de prévention invite à repenser la place de l’ETP auprès de personnes non
infectées où le counseling est déjà préexistant.
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ABSTRACTS POSTERS
P05
ROLE DES FACTEURS SOCIOLOGIQUES DANS LA FATIGUE
DES PVVIH : GESTION DE L’INFORMATION, ACTIVITE
PHYSIQUE ET CHOC DU DIAGNOSTIC
P06
CREATION D’UN SITE PILOTE DE PREVENTION DES
MALADIES INFECTIEUSES ET TRANSMISSIBLES AU SEIN
D’UN SMIT : FINANCEMENT, ACTIVITES ET PERSPECTIVES
A. Bergamaschi (1), F. d’Arripe-Longueville (1), L. Gray (1), C. Goujard (2), M. Duracinsky (2,3,4), L. Schuft (1)
C. Biron (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), P. Morineau (1), M.-H. Gouraud (1), N. Sevin (1), F. Raffi (1)
(1) Université de Nice-Sophia Antipolis, Laboratoire de Motricité Humaine Education Sport Santé, EA 631 , Nice, France. (2) Département de Médecine Interne et
d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (3) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France.
4) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France
(1) CHU Nantes
2
Contact : [email protected]
Objectifs : L’état de fatigue apparait comme l’un des symptômes les plus invalidants chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH)
(Ciccolo et al. 2004 ; Jong et al. 2010). Néanmoins, les facteurs biologiques et psychologiques n’ont jusqu’alors pas réussi à saisir
clairement les origines de la fatigue dans le cadre de vie des PVVIH (Barroso et al. 2010). Au moyen d’une approche sociologique,
nous avons envisagé la fatigue des PVVIH comme un vecteur des contraintes sociales. L’étude visait à identifier les relations entre le
ressenti de fatigue physique, les appartenances sociales individuelles, l’engagement dans une activité physique (AP) et la manière de
vivre le VIH au quotidien.
Méthode : Nous avons interrogé par questionnaire 560 personnes vivant avec le VIH aux CHU de Nice, Paris Bicêtre et Nîmes (âge
moyen ± ET : 52 ans ± 10). Pour l’étude de la fatigue nous avons utilisé la sous-échelle sur la fatigue physique de la Fatigue Intensity
Scale (Fisk et al. 1994) (a Cronbach .87, score moyen : 12,7 ± 6,3). Pour l’analyse des données nous avons mené une régression
hiérarchique (méthode entrée).
Résultats : Les caractéristiques d’appartenance sociale de l’individu ne sont pas reliées de manière significative à la fatigue, alors
que c’est le cas pour le style de vie physiquement actif et la manière de vivre le VIH au quotidien. Les résultats suggèrent que
l’investissement dans une AP (ß =-.200), le choc du diagnostic (ß =.299) ainsi que la gestion de l’information concernant le statut
sérologique (ß =-.255) entretiennent une relation significative avec le ressenti de fatigue.
Contact : [email protected]
Introduction : décrire la pertinence d’une restructuration des activités de prévention du risque infectieux regroupant 3 unités
fonctionnelles (UF) : le centre du voyageur international (CVI), le centre anti-rabique (CAR) et le centre fédératif prévention dépistage
(CFPD). En 2013, le centre de prévention des maladies infectieuses et transmissibles (CPMIT) a été individualisé en tant que structure
autonome au sein du SMIT avec pour mission générale la prévention des pathologies infectieuses transmissibles : pathologies
tropicales et liées aux voyages (CVI), rage (CAR), pathologies infectieuses cosmopolites pour le centre de vaccinations polyvalentes
(CVP), tuberculose pour le centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) et IST, VIH, Hépatites B/C (Ciddist-CDAG).
Méthode : présentation du financement et des activités du CPMIT par analyse des données du SIM.
Résultats : les 3 UF partagent les mêmes locaux, dans un bâtiment « Prévention-Santé publique », hébergeant aussi la permanence
d’accès aux soins de santé (PASS), accueillant des populations en précarité, plus à risque d’exposition à ces pathologies. Ce bâtiment
est autonome et distinct du bâtiment principal du CHU.
Les personnels du CPMIT sont mutualisés et le fonctionnement coordonné par une équipe dédiée et un infectiologue.
Le financement est assuré par un budget ARS fléché (CFPD), un auto-financement « privé » (CVI) et la T2A (CAR).
En 2013, le total de consultations était de 23893 : 7880 au CVI, 252 au CAR, 15761 au CFPD (7110 au Ciddist-CDAG, 3296 au CVP,
5355 au CLAT) avec, en sus, près de 300 actions « Hors les murs » dont 90 auprès de professionnels de santé.
Conclusion : site pilote intégrant l’ensemble des activités de prévention des pathologies infectieuses et transmissibles, le CPMIT
pourrait ajouter à sa mission des activités cliniques de sexologie, dans le cadre de la fusion des CDAG-Ciddist en CeGIDD.
Conclusion : Ces résultats ont permis de montrer des relations entre la fatigue physique des PVVIH, le style de vie physiquement
actif et la manière de vivre la maladie au quotidien. Si les effets de l’AP sur la qualité de vie des PVVIH sont connus depuis longtemps
(Jong et al. 2010), ceux du choc du diagnostic et de la gestion de l’information sur la fatigue représentent à la fois des résultats
novateurs et des pistes de recherche à approfondir.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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ABSTRACTS POSTERS
P07
OÙ EN SOMMES-NOUS DU SUIVI PROCTOLOGIQUE CHEZ
NOS PATIENTS HSH ?
P08
GROSSESSE CHEZ LA FEMME INFECTEE PAR LE VIH :
EXPERIENCE NANTAISE 2012-2014
F. Boulle 1, V. Tolsma 2, J. Pofelski 3, P. Morand 4, P. Leclercq 1, O. Epaulard 1, C. Janssen 2
C. Brunet-Cartier (1), V. Reliquet (1,2), E. Vaucel (3), Y. Caroit (3), E. Garnier (4), F. Raffi (1), N. Winer (3)
1- Service d’infectiologie CHU Grenoble. 2- Service d’infectiologie CH Annecy. 3- Service de gastro enterologie CH Annecy. 4- Laboratoire de Virologie CHU Grenoble
(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes. (2) Pédiatrie, CHU Nantes. (3) Obstétrique, CHU Nantes. (4) Laboratoire de Virologie, CHU Nantes
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Introduction : le carcinome épidermoïde du canal anal représente 8,2% des cancers chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH)
avec un risque 29 fois supérieur à la population générale. Actuellement, un dépistage annuel par examen proctologique est recommandé
chez les patients à risque, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et tout patient ayant des antécédents de
lésions à Papilloma virus. Cette étude a pour objectifs d’évaluer l’application des recommandations de dépistage chez les patients HSH
séropositifs pour le VIH.
Introduction : L’utilisation croissante des trithérapies chez la femme enceinte VIH+ a permis une réduction drastique du taux de
transmission materno-fœtale (TMF). Cependant il s’agit toujours de grossesses à risque nécessitant un suivi infectieux, obstétrical et
pédiatrique.
Matériel et Méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective menée dans 2 centres hospitaliers de l’Arc
Alpin. Tous les patients HSH suivis ont été inclus. Leurs dossiers ont été relus afin de recueillir les données suivantes : âge, numération
des CD4, antécédents de condylomatose, examen proctologique réalisé au cours du suivi (clinique et/ou anuscopie), réalisation d’un
frottis, diagnostic posé à l’issu du dépistage.
Résultats : 84 grossesses pour 77 femmes ont été menées à leur terme entre le 01/01/2012 et le 31/12/2014. 76% des conjoints testés
sont non infectés par le VIH et 81% des grossesses ont été obtenues par conception naturelle. 19% des femmes ont découvert leur
séropositivité à cette occasion et 69% ont débuté leur grossesse sous ARV. 11% ont présenté des complications liées aux ARV (cytolyse,
tubulopathie) nécessitant une modification du schéma thérapeutique et 29% des complications obstétricales (diabète gestationnel,
MAP). 100% recoivent un traitement ARV à l’issue de grossesse : anti-protéases = 68%, nevirapine = 25%, abacavir/3TC = 71%.
84,5% ont une charge virale (CV) < 50 copies/ml et 98,8% < 400 copies/ml à l’issue de grossesse. L’âge gestationnel médian est de
39SA et 7% (n = 6) ont accouché prématurément (< 37SA) dont 2 avant 33SA. 62% ont accouché par voie basse, 18% par césarienne
programmée dont 87% pour motifs obstétricaux, 20% par césarienne en urgence. 75% des accouchements ont été réalisés sans
zidovudine IV. 86 nouveaux-nés vivants (2 grossesses gémellaires) ont été suivis en pédiatrie : absence de malformation congénitale,
1 Trisomie 21, 1 TMF in utero en 2014 sur inobservance maternelle avec rebond virologique au 3ème trimestre.
Résultats : au total, 547 patients ont été inclus, dont 244/645 (37,8%) suivis à Grenoble et 303/891 (34%) suivis à Annecy. L’âge
moyen est de 47,9 ans. Quatre-vingt douze (17%) patients ont un antécédent de condylomatose. Au moins un examen proctologique a
été réalisé chez 277 (50,6%) patients, avec un examen clinique pour 267 (96,4%), une anuscopie pour 195 (70,4%) et un frottis pour
60 (21,6%) d’entre eux. Cent six (38,2%) condylomatoses et 23 (8,3%) carcinomes épidermoïdes, dont 15 in situ, ont été diagnostiqué.
Parmi les patients avec un cancer, 5 (21,7%) ont moins de 500 CD4/mm3, dont 2 ont moins de 200 CD4/mm3 et 5 ont un antécédent
de condylomatose.
Conclusion : ce travail montre un suivi proctologique insuffisant chez les patients HSH séropositifs pour le VIH malgré les
recommandations. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour comprendre les freins à la réalisation systématique du
dépistage et développer des outils d’aide à la mise en application des recommandations.
Méthode : Etude rétrospective des grossesses chez les femmes VIH+ suivies au CHU Nantes entre 2012 et 2014.
Conclusion : Ces grossesses doivent continuer à bénéficier d’une surveillance clinique, biologique et obstétricale régulière en
prévention des toxicités et complications obstétricales éventuelles. Une TMF du VIH reste toujours possible, notamment en cas de
mauvaise observance maternelle et doit être évoquée avec la femme enceinte.
Références : Int. J. Cancer 2011 : 129, 467–475 J Nat Cancer Inst 2011 ; 103 : 753-62 Lancet Oncol 2012; 13 : 487–500 J Int AIDS
Soc. 2015 Mar 30;18 (1)
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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ABSTRACTS POSTERS
P09
E XPERIENCE D’UN PROGRAMME REGIONAL D’EDUCATION
THERAPEUTIQUE DU PATIENT ADULTE VIVANT AVEC LE VIH
EN PAYS DE LA LOIRE
C. Brunet-Cartier (1), P. Malo (2), M. Colas (1), P. Martinez (3), L. Perez (4), S. Leautez-Nainville (5), C. Greffier (6), E. Billaud (7)
(1) Infectiologie/SMIT, CHU Nantes
(2) AIDES 4 4, Nantes. (3) SMIT, CHU Angers. (4) SMIT, CH Le Mans. (5) Service de Médecine Post-Urgence, CHD La Roche/Yon. (6) UTET, CHU Nantes
(7) COREVIH Pays de la Loire, CHU Nantes
Contact : [email protected]
Contexte : Ce programme est né du constat en 2010 d’une inégalité de l’offre en ETP VIH sur la région Pays de la Loire (PdL). La
concertation de l’ensemble des acteurs concernés, professionnels de santé, du secteur médico-social et acteurs associatifs au sein de
la commission ETP du COREVIH PdL sur l’année 2011 a abouti à la formalisation d’un programme ETP VIH adulte unique sur l’ensemble
de la région PdL. Ce programme comportant un dossier éducatif, un parcours éducatif, un référentiel de compétences et des outils
pédagogiques communs a été autorisé en 02/2012 et financé initialement par l’ARS.
Organisation : Ce programme régional est mis en œuvre aux CHU Nantes et Angers, CH Le Mans et CHD La Roche/Yon par des équipes
locales pluridisciplinaires toutes formées à l’ETP qui proposent des séances individuelles et collectives. Une équipe mobile issue du
CHU Nantes et comportant 1 médecin, 2 infirmières, 1 psychologue, 1 diététicienne et 1 représentant associatif se déplace sur les
CH Laval, St-Nazaire et bientôt Cholet, dépourvus de ressources éducatives locales. Elle y propose, en lien avec les professionnels du
parcours de soin, des séances éducatives collectives. Ce programme est piloté par un comité comportant un médecin coordonnateur,
un représentant associatif et un ingénieur en ETP du CHU Nantes. Il se déplace sur chaque site pour accompagner et aider les équipes à
la mise en œuvre du programme, organise 3 fois/an une rencontre régionale de l’ensemble des acteurs du programme pour harmoniser
les pratiques, favoriser le partage d’expérience, créer des outils pédagogiques ou d’animation communs pour enrichir le programme,
dispenser des formations communes en ETP…
Résultats : Au 31/12/2014, après 3 ans d’existence, 573 patients soit 14,65% de la file active en PdL ont été inclus dans ce programme
régional ETP VIH. C’est ainsi que 1462 séances individuelles et 65 séances collectives ont été réalisées grâce à son déploiement sur
les 5 départements de la région PdL.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
P10
LES RECOURS A LA JUSTICE PENALE POUR
TRANSMISSION SEXUELLE DU VIH EN FRANCE :
EVOLUTION DU NOMBRE D’AFFAIRES ET
CARACTERISTIQUES DES PERSONNES IMPLIQUEES
M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1),
L. Geffroy (1), P. Yeni (1).
(1) : Conseil national du sida (CNS)
Contact : [email protected]
Au-delà de quelques affaires fortement médiatisées, les recours en justice pour transmission sexuelle du VIH ont été peu étudiés en
France, notamment en raison de l’absence de recensement systématique des jugements rendus.
Le Conseil national du sida (CNS) a procédé à l’identification et l’analyse de l’ensemble des procédures pénales pour transmission
du VIH jugées depuis le début de l’épidémie. Différentes sources ont été systématiquement croisées : veille permanente du CNS,
documentation associative, médias, données des services du ministère de la Justice, auditions.
Au total, 23 procédures jugées ont été identifiées. Ce recensement peut être considéré comme quasi-exhaustif. Le nombre d’affaires
jugées est passé de 3 en 10 ans (1998-2007) à 20 dans les 7 dernières années. Toutes ont débouché sur la condamnation du prévenu
à des peines de 1 à 12 ans de prison. Par rapport à la structure socio-épidémiologique de la population vivant avec le VIH, les données
recueillies sur les prévenus et les victimes montrent une nette surreprésentation des affaires concernant des cas de transmission
hétérosexuelle du VIH (18 sur 23), et une forte sous-représentation des migrants originaires d’Afrique subsaharienne. La partition
par sexe est très marquée entre prévenus (16 hommes vs 2 femmes) et victimes (26 femmes vs 2 hommes). Les circonstances des
contaminations sont dans la quasi-totalité des cas des relations de couple.
Les acteurs de la lutte contre le VIH doivent intégrer la prévention du risque pénal dans leurs actions. Les recours en justice pour
transmission du VIH impliquent principalement des personnes issues de la population majoritaire à faible prévalence du VIH et éloignées
des enjeux de prévention. Au-delà des groupes traditionnellement ciblés, il est donc nécessaire de renforcer l’action en prévention et
la lutte contre la stigmatisation et les discriminations liées au VIH en direction de la population générale.
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ABSTRACTS POSTERS
P11
RISQUE PENAL ENCOURU PAR LES PVVIH DU FAIT DE
RELATIONS SEXUELLES NON PROTEGEES
P12
L’INFECTION OPPORTUNISTE CHEZ LE SIDEEN ,AU NIVEAU
DE L’OUEST ALGERIEN
M. Celse (1), P. Gaudin (1), J.-P. Couteron (1), P.-Y. Geoffard (1), A. Guimet (1), J.-P. Dozon (1), J. Massot (1), P. Mathiot (1), S. Musso (1),
L. Geffroy (1), P. Yeni (1).
N. Chabni 1, S. Benchouk 2,
(1) : Conseil national du sida (CNS)
Tél. : 05 54 60 21 79
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Plusieurs procès intentés en France contre des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont montré que la transmission et/ou l’exposition
au risque de transmission sexuelle du VIH constituent dans certaines conditions un délit pénal. Ces conditions demeurent mal connues
des PVVIH comme des acteurs la prévention et de la prise en charge.
Le Conseil national du sida a procédé à une analyse juridique approfondie des 23 condamnations pénales pour transmission et/ou
exposition au risque de transmission du VIH recensées en France.
Selon une jurisprudence très stable, les poursuites se fondent sur le délit d’« administration de substances nuisibles ayant entrainé
une atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui » (ASN) [code pénal, art. 222-15]. L’analyse des éléments constitutifs de
l’infraction montre que toute relation sexuelle non protégée entre partenaires sérodifférents engage potentiellement la responsabilité
pénale du partenaire séropositif. L’intention de nuire n’est pas nécessaire, la conscience d’exposer autrui au risque de transmission
suffit à caractériser le délit. Celui-ci demeure constitué y compris quand le partenaire séronégatif est informé du risque et y consent.
L’exposition au risque peut être poursuivie, même en l’absence de transmission effective du virus. La protection des relations sexuelles
s’entend a priori par l’usage du préservatif, la recevabilité d’autres moyens de protection et notamment l’usage des antirétroviraux en
prévention n’est pas documentée.
L’analyse montre l’étendue du champ des actes potentiellement répréhensibles sur le fondement de l’ASN. Alors que le nombre
de poursuites pénales effectives, bien que très modeste, augmente sensiblement, et que les circonstances des faits poursuivis se
diversifient, il apparaît important d’améliorer l’information des PVVIH sur leurs droits et responsabilités juridiques. Pour cela, les
actions de prévention et d’accompagnement en direction des PVVIH doivent intégrer la dimension du risque pénal.
(1) service d’épidémiologie et médecine préventive CHUTlemcen. (2) service de maladies infectieuses CHU Tlemcen
Introduction : L’infection par le VIH est devenue l’une des pandémies les plus préoccupantes de ces deux dernières décennies. En
l’absence du traitement antirétroviral, la quasi-totalité des sujets infectés évolue vers le sida.
Le but de ce travail est d’identifier le profil épidémiologique, clinique et évolutif des patients infectés par le VIH.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive, pour identifier le profil épidémiologique, clinique,
thérapeutique, et évolutif des patients infectés par le VIH compliqués d’infections opportunistes, entre janvier 1990 et février 2014 dans
le service des maladies infectieuses au CHU de Tlemcen. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux.
Résultats : Il s’agit de 120 patients, dont 58% de sexe masculin. L’âge moyen est de 36 ans. La contamination hétérosexuelle est
la plus fréquente (59%). Au moment de la prise en charge, 48% des patients étaient au stade C (sida maladie) et 10% au stade B.
L’amaigrissement (95%) et la fièvre (92%) constituaient les manifestations les plus fréquentes, suivies par la candidose œsophagienne
(71,5%), la diarrhée (70%). Les infections opportunistes étaient dominées par la candidose œsophagienne (71,5%), la pneumocystose
(30%), la toxoplasmose cérébrale (12,5%), la cryptococcose neuroméningée (1,5%), avec 6 cas de coïnfections HIV-HCV et 1 cas
HIV-HVB, la syphilis a été diagnostiquée chez 2 patients, et 1 cas de leishmaniose viscérale. 30% des patients avaient reçu une
trithérapie. Le schéma thérapeutique prescrit était une association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et
un inhibiteur non nucléosidiques de la transcriptase inverse. 2 coïnfections VIH-VHC traité par bithérapie (pégasys+ribavirine), 1 non
répondeur. 1 cas coïnfection VIH-VHB traité par lamivudine. 70% des patients sont suivis au CHU d’Oran et 13% sont décédés.
Malgré la bonne évolution des patients sous trithérapie, le diagnostic tardif, la mortalité et la proportion des patients perdus de vue
étaient particulièrement élevés dans notre étude.
Conclusion : Le dépistage de l’infection à VIH à un stade précoce constitue l’élément clé de la prise en charge permet de mettre
rapidement en place un suivi clinique et biologique des patients, de prévenir et de traiter les infections opportunistes et d’initier le
traitement antirétroviral en fonction du déficit immunitaire. Le deuxième intérêt réside dans le fait qu’il permet d’informer le patient, de
délivrer des messages de prévention et de limiter, ainsi, la dissémination de la maladie.
Mots clés : HIV ; infections opportuniste, Tlemcen, Algérie
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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VISITE D’ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX AVEC LIEU DE
CONSOMMATION SEXUELLE
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EFFICIENCE D’UNE PRISE EN CHARGE INTEGREE DES
NOUVEAUX TRAITEMENTS DU VHC
E. MANISCALCO 1, H. CHANVRIL 2, M. BESSE 3, C. ARVIEUX 2
J. Chas 1, M.-G. Lebrette 1, L. Lassel 1, A. Adda 1, S. Guessant 2, C. Amiel 3, G. Pialoux1
1- ENIPSE . 2- COREVIH Bretagne. 3- Réseau Louis Guilloux
1-Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon, UPMC, France. 2-Pharmacie à Usage Intérieur, Hôpital Tenon, France. 3-Service de virologie, Hôpital
Tenon, UPMC, France
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Introduction : La très forte prévalence de l’infection par le VIH dans le milieu HSH (17%, données INVS 2010) ainsi que l’incidence
du VIH dans cette même population (données Prévagay), et les recommandations du rapport Lert-Pialoux concernant les personnes
fréquentant les lieux d’échanges sexuels, impliquent de maintenir un niveau élevé d’information sur le VIH et les IST, dans les
établissements commerciaux avec lieu de consommation sexuelle.
C’est pourquoi la commission prévention du COREVIH Bretagne a travaillé sur un projet pour favoriser l’interconnaissance entre les
acteurs de lutte contre le VIH et les gérants d’établissements (back-room, club échangiste….)
Méthodes :
• Recensement des acteurs et de leurs attentes,
• Programmation des journées avec les gérants d’établissements en lien avec l’ENIPSE et SIS Animation,
• Préparation de la visite des lieux avec les thèmes relevés,
• Visite suivie de discussions et d’échanges autour des pratiques, de la prévention, de la place et du rôle de chacun.
Résultats : Ce projet a amélioré les relations et les connaissances des acteurs de la lutte contre le VIH sur les pratiques, ce qui a
permis aux professionnels de santé d’être plus à l’aise pour aborder les questions de sexualité avec les personnes fréquentant ces
lieux ; il a également permis aux responsables des établissements de mieux orienter les clients vers le dépistage et la prévention. Ces
rencontres ont eu pour effet l’augmentation de la fréquentation des CDAG/CIDDIST par les HSH et/ou les libertins.
Un peu plus de 40 personnes ont participé à l’action, et 4 établissements ont été visités, 3 dédiés aux HSH et 1 aux libertins, dans les
départements du Finistère (Brest et Quimper), des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine.
Introduction : L’arrivée de coûteux et efficaces DAAs (direct acting agent) justifie des réunions de concertation pluridisciplinaires
(RCP) et un dispositif d’encadrement pour leur prescription, délivrance, et un suivi optimal des patients traités.
Matériels et Méthodes : Depuis Mars 2014, une RCP mensuelle existe dans le Service de Maladies Infectieuses et Tropicales,
(Hôpital Tenon, APHP). Le suivi per/post-thérapeutique est mensuel dans un protocole d’encadrement interne avec visite médicale,
bilan biologique et éducation thérapeutique (ETP). Les objectifs sont : juste prescription, évaluation de l’observance, qualité de vie,
tolérance, monitorage pharmacologique, contrôle de l’efficacité virologique.
Résultats : Sur 146 dossiers présentés en RCP, 70 furent acceptés dont 31 coinfectés VIH/VHC : 28 naïfs, 42 prétraités. Génotypes
(GT) : 35 GT1, 11 GT3 et 24 GT4. Stades de fibrose : 9 < F2, 30 F2-F3 et 31 > F3. Traitements reçus au 17 juin 2015 : PEG-IFN/
RBV/DAA [9], RBV/DAA [49], DAA seuls [45]. L’observance fut de 98,5%. Deux évènements indésirables graves : 1 angor stable
chez un patient sous amiodarone, 1 transfusion de sang pour ribavirine surdosée. Décroissance de la charge virale VHC à S4 de
- 4,37 log UI/ml (6,02 à 1,65) et indétectable chez tous les patients à la fin de traitement. Il y eut 5 rechutes (7,14%) : 4 précoces dans
les M3 post-fin de traitement et 1 tardive à M5 post-fin de traitement, la phylogénie confirmant une rechute. Seuls 3 génotypages de
résistance réalisés (un non amplifiable, un en cours d’analyse) : résistance anti-NS5A, sensibilité diminuée aux antiprotéases/SOF
pour le patient ayant eu SOF/DCV ; résistance anti-NS5A/SMV chez le patient ayant eu SOF/SMV ; 0 résistance chez le patient ayant
eu SOF/RBV.
Conclusion : Une RCP et un protocole d’encadrement spécifique mis en place dans un service de MIT ont permis de répondre aux
demandes du Ministère de la Santé du 30 avril 2015 avec de très bons résultats. Les taux de rechutes observés sont néanmoins plus
importants que ceux des essais cliniques.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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UN BON STATUT VITAMINIQUE D EST UN ATOUT POUR UN
RÉSERVOIR VIH BAS
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E VALUATION PAR LES PATIENTS ATTEINTS DE VIH D’UN
NOUVEL OUTIL D’EDUCATION THERAPEUTIQUE
A. Chéret 1,2,3, A. Pasquet 3, M. Lachatre 4, F. Ajana 3, T. Huleux 3, A. Meybeck 3, L. Bocquet 5, P. Dujardin 3, E. Sauzer 6, E. Senneville 3,
F. Bouffassa 7, C. Rouzioux 2
B. Mesona-Martin, C. Combe, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne, Programme
d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence
1- Service de Médecine Interne, CHU Bicêtre APHP, le Kremlin-Bicêtre. 2- Laboratoire de Virologie, Hôpital Necker APHP, Université Paris-Descartes EA7237, Paris.
3- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Dron, Tourcoing. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hopital Bichat APHP, Paris.
5- Laboratoire de Virologie, CHU Lille. 6- Laboratoire de Biologie, Hopital Dron, Tourcoing. 7- INSERM, CESP U1018, Université Paris 11, Le Kremlin-Bicêtre
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Objectifs : L’objectif de ce travail était de déterminer les facteurs immuno-virologiques et thérapeutiques associés au niveau de
réservoir viral, incluant la vitamine D comme marqueur indirect d’activation immunitaire.
Méthode : Des hommes < 50 ans, traités par antirétroviraux (cART) avec ARN-VIH < 50 cop/ml depuis > 6 mois ont été inclus dans
une étude prospective. A l’inclusion, l’ARN-VIH, l’ADN-VIH dans les PBMC (Biocentric, Bandol, France), le nombre de TCD4, TCD8 et le
taux de vitamine D (ECL, Roche) ont été mesurés. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour l’analyse statistique.
Résultats : 156 hommes, recrutés du 14/02/2013 au 05/05/2015, avaient à l’inclusion, un âge médian de 42 ans, un ADN-VIH à
2,59 logcopies/106PBMC [IQR :2,18-2,89], des CD4 à 632,5/mm3 [502,5-758,5], un taux de vitamine D à 29 ng/l [20-35,5]. Le zénith
d’ARN-VIH était de 5,05 logcopies/ml [4,49-5,80], le nadir de CD4 à 277,5 [217-366,5]. Le délai entre le diagnostic et le début de
cART était de 11,58 mois [2,25-35,88].
En analyse multivariée, les facteurs associés à un ADN-VIH < 2,59 log étaient : le taux de vitamine D [RCa = 1,04, IC95% 1,00-1,08;
p = 0,02], le nombre de TCD4 > 600 [RCa = 0,50, IC95% 0,24-1,01; p = 0,06], le délai de mise en route de cART > 1 an
[RCa = 0,41, IC95% 0,19-0,87 ; p = 0,02] et un zénith d’ARN-VIH < 5log [RCa = 3,58, IC95% 1,71-4,49; p < 0,01]. De plus,
le traitement sans inhibiteur de protéase (IP) vs traitement avec darunavir était aussi un marqueur prédictif [RCa = 2,56, IC95%
1,06-6,21 ; p = 0,03]. Cependant 58 % des patients étaient traités par darunavir à l’inclusion avec une durée totale de traitement plus
courte (17 mois) vs ceux non traités par IP (56,5) p = 0,02.
Enfin, une plus courte durée sans cART montrait une tendance à être associé à un ADN-VIH bas [RCa = 0,99, IC95% 0,99-1,00;
p = 0,11] mais 80% des patients n’avait jamais arrêté leur traitement.
Conclusion : Un bon statut vitaminique D, un cART précoce et prolongé sont déterminants pour un bas niveau de réservoir.
1999 espaces compris
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
L’équipe d’éducation thérapeutique utilise un nouvel outil pédagogique : un jeu de cartes ressemblant à un jeu de 7 familles et permettant
l’acquisition de connaissances de manière ludique. Le jeu ayant créé un certain enthousiasme au sein de l’équipe soignante, il semblait
intéressant d’évaluer plus finement le ressenti des patients vis à vis du jeu de cartes.
Un questionnaire simple a été créé. Celui-ci devait être synthétique, rapide à réaliser et facile à exploiter (par patient et par question).
L’évaluation de l’utilisation du jeu a été réalisée a postériori par téléphone ou suite à une consultation. Le patient devait répondre à
5 questions (note de 1 à 10) :
• Avez-vous compris facilement les phrases ?
• Avez-vous apprécié le jeu ?
• Est-ce qu’il vous a permis d’améliorer vos connaissances ?
• De manière générale, ce jeu vous a-t-il paru utile ?
• Recommanderiez-vous ce jeu à d’autres patients ?
Au total 23 patients (16 par téléphone, 7 suite à une consultation) ont donc répondu au questionnaire (6 femmes et 17 hommes). La
moyenne d’âge est de 44 ans [21 ; 66] et le délai moyen de prise en charge est de 10 ans [0 ; 19]. Il est important de souligner que
53% des patients interrogés n’ont pas réalisé d’études supérieures.
Les patients apprécient le jeu de carte puisque la note moyenne globale est de 8,77/10 [5,4 ; 10].
La principale difficulté est la récupération de données aussi bien par téléphone ou suite à la distribution d’un document papier. Les
patients étaient souvent indisponibles, peu motivés. Par ailleurs, les patients pouvaient être méfiants vis-à-vis de questionnaires
effectués au téléphone.
Ce nouvel outil semble satisfaire aussi bien l’équipe d’ETP que les patients. Il nécessite bien évidemment des adaptations afin de
répondre aux différentes caractéristiques de la file active (culture, langue…).
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CREATION D’UN NOUVEL OUTIL PEDAGOGIQUE
D’EDUCATION THERAPEUTIQUE DESTINE AUX PATIENTS
ATTEINTS DE VIH
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AIDES - ENIPSE - ETABLISSEMENTS GAYS : EXPÉRIENCE
D’UN PARTENARIAT POUR ETRE EN PROXIMITÉ DES HSH
SUR LA SANTÉ SEXUELLE
C. Combe, B. Mesona-Martin, C. Lebrun, E. Passas, E. Villard, L. Letranchant, B. Ponceau, E. Racamier, H. Champagne,
V. Coquelin (1), S. Guillet (2), L. Fugon (1), L. Rios (1), V. Laporte (1)
Programme d’ETP, Service Pneumo-Infectiologie, CH Valence
(1) AIDES. (2) ENIPSE
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
L’équipe d’éducation thérapeutique (ET) réalise ses séances individuelles à l’aide de plusieurs outils (cartes traitement, chevalet
d’images, planning thérapeutique, questionnaires…). Cependant un nouvel outil était nécessaire pour faciliter la compréhension
des patients. Ce dernier doit permettre de dialoguer avec le patient, utiliser des dessins « amusants » et transmettre un minimum
d’informations. Il ne doit surtout pas être « scolaire » et doit être ludique.
Contexte : Depuis 2011, le champ de la prévention du VIH a été redynamisé en France avec l’arrivée des programmes de dépistage
communautaire. Ils sont initiés, par et pour les communautés fortement exposées aux risques de transmission du VIH et insuffisamment
rejointes par les offres classiques existantes.
AIDES, l’ENIPSE et les établissements gays sont des partenaires historiques dans la lutte contre le sida et ont collaboré pour mettre
en œuvre une offre de dépistage rapide.
Afin de mener à bien ce projet, les outils d’autres programmes de l’établissement ont été consultés. Six thèmes ont été retenus : virus
du VIH, CD4, prévention, traitements, vie sociale, grossesse. Chaque thème est relié à une couleur spécifique.
Puis, des phrases clés ont été rédigées à l’aide des outils déjà disponibles et en fonction des informations à transmettre. Celles-ci ont
été validées par les infectiologues de l’équipe.
Enfin des images (Google Image®) illustrent chaque phrase-clé. Le même dessin est utilisé à chaque fois pour le virus et les CD4 afin
d’aider les patients à comprendre les cartes.
Au final, 39 cartes plastifiées ont été créées et sont utilisées régulièrement par l’équipe (séance spécifique sur un thème, évaluation
des connaissances). Le patient est acteur de la séance : il manipule les cartes, les commente sans savoir que ce sont toutes des
vérités (il regarde le dessin, lit la phrase…). Leur taille permet une préhension facile ; les dessins ne sont pas agressifs et rappellent
un jeu de 7 familles.
La méthode d’utilisation du jeu de cartes est encore à perfectionner et il semble intéressant d’ajouter :
• des cartes traitements sur les interactions avec la phytothérapie, les médecines parallèles, la consommation de substances
illicites/drogues ;
• des cartes prévention sur les pratiques sexuelles ;
• de proposer le jeu de cartes lors de séances collectives.
Méthode : Depuis 2012, une convention a permis à nos organisations de travailler ensemble et d’unir nos forces. Forte de son
expérience dans le champ du dépistage rapide, AIDES a formé des délégués de l’ENIPSE leur offrant la possibilité d’intervenir aux côtés
de AIDES sur ses actions de prévention. Des outils de communication ont également été crées de manière conjointe.
Résultats : L’ENIPSE a permis d’impulser de nouvelles actions dans les commerces, grâce à son savoir faire, son rôle de médiation
entre les associations et les responsables d’établissements.
Entre 2008 et 2014, AIDES a formé 15 délégués de l’ENIPSE qui interviennent sur 9 régions.
En 2014, 1481 actions se sont déroulées dans 176 établissements gay ou échangistes. Nous avons réalisé 4267 tests rapides dont
3005 dans des établissements ayant un espace de consommation sexuelle. 64 hommes ont eu un résultat positif et ont été orientés
vers une confirmation et une prise en charge.
Les intervenants de l’ENIPSE ont participé à 204 actions et ont réalisé 502 tests rapides.
Conclusion : Le dépistage rapide démédicalisé a permis de démontrer qu’il était possible de redynamiser la communauté gay et les
manières d’aborder la prévention au sein des établissements, ainsi que d’élargir le champ d’actions sur la santé sexuelle afin de mettre
à disposition l’ensemble des nouveaux outils de prévention essentiel à une meilleure santé sexuelle chez les LGBT !
Enfin, il serait intéressant d’adapter ce jeu aux différentes cultures et d’arriver à s’affranchir de la barrière de la langue.
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ABSTRACTS POSTERS
P19
DIX ANS D’ÉVOLUTION DES QUESTIONNEMENTS DES
JEUNES SUR SIDA INFO SERVICE
E. de Carvalho (1), M. Coudray (1)
P20
INTERET POUR UN CDAG-CIDDIST DE DEVELOPPER
DES PARTENARIATS : VERS UN MEILLEUR CIBLAGE DES
POPULATIONS
(1) SIS Observatoire, membre de SIS Réseau
M. Patoureau (1), J. Coutherut (1), M. Coste-Burel (1), A. Scanvion (1), S. Bouchez (1), F. Raffi (1), C. Biron (1)
Contact : [email protected]
(1) CHU Nantes
Contact : [email protected]
Depuis 30 ans, les jeunes doivent composer avec le VIH pour construire leur sexualité. En observateur privilégié, Sida Info Service les
accompagne en répondant à leurs questions sur la santé sexuelle. À chaque entretien, une fiche renseigne le contenu des échanges.
En 10 ans, les questionnements de ces jeunes ont-t-ils changé ? L’analyse porte sur 15 110 appels de jeunes de 15 à 24 ans en 2014
et 38 236 en 2004. À ces chiffres s’ajoutent 8 950 échanges par chat en 2014, service inexistant en 2004.
En 2014, Internet est cité 5 fois plus par les jeunes comme mode de connaissance du numéro qu’en 2004. De plus, les jeunes
se saisissent davantage de canaux de communication web : les 15-24 sont 2 fois plus présents sur le chat que sur le dispositif
téléphonique. Sur le numéro vert, les jeunes évoquent 2 fois plus qu’il y a 10 ans des pénétrations non/mal protégées. Les plus jeunes
sont particulièrement concernés : un quart des 15-17 soit +14,9 points par rapport à 2004. D’autre part, les peurs et les craintes
d’être contaminé ou exposé sont davantage marquées aujourd’hui, y compris chez les mineurs : dans 15,7 % des entretiens, soit
+9,8 points par rapport à 2004. En parallèle, si les peurs et les craintes sont aussi nombreuses dans les échanges par chat (17,1 %),
les pénétrations non/mal protégées sont plus rarement évoquées (6 %).
En 10 ans, les jeunes se sont saisis des nouveaux canaux de communication web majoritairement pour obtenir des informations. Alors
que les demandes de renseignements se reportent sur le chat, le téléphone demeure la référence pour des situations à risque vécues. Il
revient alors aux acteurs de prévention de mettre à disposition des jeunes des outils facilitant leur accès à une information fiable. Enfin,
mener une enquête pour savoir comment les jeunes comprennent et utilisent les informations trouvées sur Internet semble prioritaire,
l’objectif étant de garantir une prévention 2.0 efficace auprès de ces futurs adultes.
Les recommandations nationales de dépistage du VIH ont évolué d’un dépistage de masse vers un dépistage ciblé (septembre 2013).
Le CDAG-CIDDIST a donc fait évoluer son organisation, notamment par l’ouverture d’un créneau sans RDV, la recherche de partenariat
ciblé (structures ayant en charge les populations à risque pour le VIH) et le renforcement de liens existants notamment avec la PASS.
L’objectif de cette étude était de décrire l’évolution de la prévalence du VIH et du profil des patients dépistés positifs entre 2011-2012
et 2013-2014.
Etude rétrospective par analyse des dossiers anonymes de 2011 à 2014 des patients dépistés séropositifs pour le VIH au CDAGCIDDIST.
En 2011-2012, le nombre de sérologies VIH positives était de 20/14037 (0,142 %). Parmi la population dépistée VIH positive, 75%
(n = 15) avaient entre 20-39 ans, 20% (n = 4) étaient des homo-bisexuels et 65% (n = 13) des migrants.
En 2013, 14/7110 sérologies VIH (0,197%) étaient positives versus 25/6480 (0,386%) en 2014. Parmi ces patients, 30 étaient des
hommes et 9 des femmes et 73% (n = 28) avaient entre 20 et 39 ans. Dix-sept étaient des hommes homo-bisexuels (44%), dont 82%
(n = 14) français. Les migrants (n = 22, 58%) étaient originaires d’Afrique (n = 20), d’Asie (n = 1) et d’Amérique du sud (n = 1). Trois
étaient usagers de drogues (7,5%) : 1 nasal et 2 IV. Enfin, 63% (n = 24) des patients dépistés avaient une couverture sociale, 26%
(n = 10) aucune, l’information étant manquante pour 4 dossiers.
Le travail du CDAG-CIDDIST pour un meilleur ciblage des populations à risque pour le VIH a permis d’augmenter le nombre de
dépistages VIH positifs entre 2011 et 2014. Ce travail a été possible grâce au partenariat avec diverses structures (PASS, MDM, Aides,
SIS animation…) s’occupant des populations cibles pour le dépistage du VIH. Ce travail est à poursuivre et à renforcer.
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ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P21
VIVRE AVEC UN TRAITEMENT CONTRE LE VIH EN FRANCE
EN 2014 : ENTRE CONTRAINTES ET ADHÉSION
M. Corbinaud, E. de Carvalho
P22
REGARD SUR LES PROGRAMMES ETP VIH EN FRANCE :
ENQUETE NATIONALE SUR LES EVALUATIONS
QUADRIENNALES
SIS Réseau
X. de la Tribonnière (1), A. Certain (2), M.-P. Pennel (3), S. Puglièse-Wehrlen (4), V. Achart Delicourt (5), A. Simon (5)
Contact : [email protected]
(1) : Unité transversale d’éducation du patient (UTEP), CHRU de Montpellier. (2) : Service des maladies infectieuses, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris.
(3) : Unité transversale d’éducation thérapeutique (UTET), CHG de Tourcoing. (4) : Service des maladies infectieuses, CHU de Nice. (5) : Service de médecine interne,
CHU Pitié Salpêtrière, Paris
En France, environ 90 000 personnes prennent un traitement contre le VIH. Avec l’évolution des antirétroviraux (ARV) tant sur le plan
pharmacologique que posologique, le vécu du traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) a changé. Quelle perception ontelles de leur traitement aujourd’hui ? Comment en gèrent-elles les contraintes et leurs impacts ?
Une enquête transversale a été menée par questionnaire auto-administré (juillet - septembre 2014) depuis les sites Internet sidainfo-service.org et sidainfoplus.fr, ou rempli avec un écoutant du numéro Vert de Sida Info Service. L’objectif est d’apporter des
éléments d’information et de compréhension sur l’adhésion des PVVIH à leur traitement en se focalisant sur son intégration dans la vie
quotidienne. L’analyse de l’échantillon (n = 367) a été réalisée avec Modalisa©.
22 % ont déjà volontairement arrêté leur traitement actuel plusieurs jours dont 40 % pour réduire les effets indésirables. La perception
de la mise sous traitement est mitigée : si le fait d’être rassuré et celui d’être favorable à l’initiation d’un traitement ont augmenté dans
le temps, la crainte des effets indésirables avant le début du traitement a également augmenté (crainte élevée pour 58 % des PVVIH
ayant un traitement depuis moins de deux ans contre 45 % de ceux en traitement depuis plus de 15 ans). 68 % ressentent des effets
indésirables dont 27,8 % souvent : être sous traitement depuis plus de 20 ans, être une femme, prendre plus d’un comprimé par jour,
et avoir des ressources financières insuffisantes sont des facteurs aggravants. Avoir des effets indésirables impacte le ressenti sur la
santé globale, la perception de l’efficacité du traitement, la motivation à le continuer ainsi que la relation avec le médecin.
Quelques pistes d’améliorations sont à étudier : élargir la gamme des combinaisons en un comprimé, cibler des groupes spécifiques,
améliorer le dialogue médecin-patient, encourager des études sur l’intermittence des traitements.
Contact : [email protected]
Un premier bilan des évaluations quadriennales (EQ) permet de mieux connaître les programmes d’ETP pour les personnes vivant avec
le VIH ou VIH-VHC (PVVIH) en France.
Méthode : enquête rétrospective par mails (trouvés sur sites ARS et Cart’EP) en juin-juillet 2015, adressée aux coordonnateurs de
programme (métropole et DOM).
Résultats : Au 7 juillet 2015, 127 programmes d’ETP pour les PVVIH ont été répertoriés (35% IDF, 65% Province). Seuls les programmes
autorisés avant 2011 (75% de l’ensemble) ont été ciblés (95 mails, taux de réponse 51%, portage hôpital 91%). La répartition des
programmes est 65% VIH et 35% VIH-VHC. 53% avaient débuté avant 2010. En moyenne par centre en 2014, la file active totale
(FAT) était de 1103 (18-5000), ETP de 173 (10-1197) (16% de la FAT) avec 373 consultations individuelles (10-2267). Une décision
de reconduction est faite dans 98% des cas (1 arrêt), sans changement (9%), avec changements mineurs (77%) ou majeurs (12%).
Les 5 principaux axes d’amélioration : évaluation du patient en fin de programme (26), liens avec médecin traitant (24), formation ETP
(21), diagnostic éducatif systématique (16), implication de patients (15 construction, 5 co-animation), ateliers collectifs (12 création,
12 renforcement). Les 4 principales difficultés : manques de temps (35), personnel (21), dossier informatique (12), formation (7) . Le
taux de professionnels formés : < 20% (27%), 20-40% (19%), 40-60% (19%), > 60% (35%). Pour la réalisation de l’EQ : temps
nécessaire : < 10h (5%), 10-20h (40%), 20-30h (19%), >30h (36%) ; intérêt : nul (1%), faible (33%), modéré (31%), important (24%);
aide par une UTEP (41%).
Conclusion : La dynamique ETP dans les services est forte, malgré les difficultés (manque de moyens). Les professionnels sont très
investis, et les formations ETP sont soit réalisées (2/3 à plus de 40%), soit en perspective. L’activité des programmes est hétérogène.
L’EQ est vécue comme souvent fastidieuse et chronophage, malgré un intérêt reconnu.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P23
IMPACT DE L’ABSENCE DE TITRE DE SEJOUR SUR LA PRISE
EN CHARGE DE L’INFECTION VIH
P24
OBSERVATOIRE SUR LE DROIT AU SEJOUR POUR SOINS :
LA FIN DE L’EXCEPTION VIH ?
M. Deschaud 1, M.-A. Khuong-Josses 2,G. Maddy 3,S. Beurienne 4, E. Bouvet 3, A. Lepretre 1, Y. Yazdanpannah 3, L. Blum4
C.Douay 1, N.Klausser 1, C.Bonifay-Besson1. B.Demagny 2, G.Rincon Murillo 3, J.Chambon 4, L.Faron 5, E.Sanjevi 6, A.Toullier1
1- CH Eaubonne. 2- CHG Saint-Denis. 3- HU Bichat. 4- CHRD Pontoise,
1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : Acceptess-T. 4 : Solidarité Sida. 5 : La Cimade. 6 : Arcat – Groupe SOS
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Introduction et objectifs : Comparer les données immuno-virologiques et le taux de perdus de vue chez les patients d’origine
subsaharienne découverts séropositifs VIH avec ou sans titre de séjour, pour mesurer l’impact que pourrait avoir l’absence de titre de
séjour, associée à une plus grande précarité, sur la prise en charge de l’infection à VIH.
Contexte : La France prévoit depuis 1998 un droit au séjour et aux soins pour les personnes étrangères malades originaires de pays
où l’accès aux traitements n’est pas garanti. Au regard des difficultés constatées dans l’accès à ce dispositif pour les personnes
vivant avec le VIH (PVVIH) ou une hépatite, et face aux manques de données officielles, AIDES a lancé en 2010 un Observatoire.
Il permet d’objectiver l’évolution de l’application de ce dispositif par les préfets et les médecins des ARS (MARS), ainsi que les
dysfonctionnements susceptibles d’aboutir à des expulsions.
Méthodes : Une étude rétrospective multicentrique a inclus tous les patients originaires d’Afrique subsaharienne dépistés VIH entre
le 01/01/2009 et le 31/12/2011(n = 394).L’analyse a comparé à 3 ans de suivi, un groupe sans titre de séjour (G1)(188) à un groupe
avec titre de séjour (G2)(206).
Résultats : A l’inclusion, la seule différence entre les deux groupes était le délai entre le dépistage et la date d’arrivée en France
(p < 0,0001), inférieur dans le groupe1 (51% G1 dépistés dans l’année vs 27% G2). Il n’a pas été retrouvé de différences concernant
le délai entre le diagnostic et la première consultation (inférieur à 3 mois pour 92% G1 vs 86%G2) et la date d’initiation des ARV
(inférieur à 3 mois pour 74% G1 et 67% G2). Le taux de CD4 à l’inclusion n’était pas différent (< 350/mm3 pour 56% G1 vs 56% G2 et
< 200/mm3 pour 32% G1 vs 33% G2). A 3 ans, le taux de perdus de vue était équivalent dans les deux groupes (22% G1 vs 24% G2).
Le taux de CD4 (> 350/mm3 pour 80% G1 vs 76% G2), et le taux de charge virale VIH < 50 copies/ml (89% G1 vs 88% G2) n’étaient
pas différents.
Conclusion : L’absence de titre de séjour au moment de la découverte de l’infection à VIH dans une population de patients originaires
d’Afrique subsaharienne, n’impacte pas la qualité de la prise en charge en terme de rétention dans le système de soins et de résultats
immuno-virologiques.
48
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Méthode : L’Observatoire est un outil informatique de recueil de données alimenté par les personnes concernées et les militants de
différentes associations qui les accompagnent. Il recense les difficultés administratives, leurs impacts sur la santé et le quotidien des
personnes.
Résultats : D’octobre 2010 à mars 2015, 950 situations ont été renseignées. Entre 2011 et 2014, les pratiques se sont progressivement
dégradées (multiplication des refus de séjour, placements en rétention, expulsions) mais les PVVIH étaient relativement épargnées.
Depuis 2014, l’exception VIH s’estompe : 19 avis défavorables de MARS au maintien en France d’étrangers touchés par le VIH ont été
rendus, 12 PVVIH ont été placées en rétention (vs 4 en 2013) et, fait inédit jusqu’alors, 3 PVVIH ont été expulsées.
Perspectives : Cette évolution, contraire au code de déontologie médicale et aux instructions du ministère de la Santé, compromet
le maintien dans le parcours de santé et contredit les objectifs de santé individuelle et publique. Le projet de loi sur l’Immigration,
actuellement en discussion, prévoit le transfert des compétences des MARS, dépendant du ministère de la Santé, vers une instance
sous tutelle du ministère de l’Intérieur. Cela laisse craindre une dégradation de la situation et la confirmation de la fin de cette exception
VIH, les enjeux migratoires risquant de primer sur les considérations de santé publique.
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P25
DIAZEPAM, UNE ENQUÊTE ÉLECTRONIQUE POUR
ÉVALUER LES DIFFICULTES DES AUTEURS A LA
PUBLICATION D’ARTICLES MEDICAUX
M. DURACINSKY(1,2,3), L. BAUDOIN (4), C. LALANNE (3), A. DESCAMPS (4), C. PELLET(5), F. PERETZ(5), O. CHASSANY(2,3)
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC
ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Département de Recherche et de Développement Clinique, Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France. (5) Abelia Science, Saint-Georges-sur-Baulche, France
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC
ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Réseau Ville-Hôpital, Hôpital Foch, Suresnes, France
Objectif : Les outils électroniques peuvent faciliter la recherche sur la recherche notamment par le biais d’auto-questionnaires en ligne
pour les médecins. L’enquête électronique DIAzePAM a évalué les freins à la publication d’articles scientifiques médicaux.
Contact : [email protected]
Résultats : 1 191 personnes ont répondu durant les 2 semaines de l’enquête : 55% de femmes ; 63% de moins de 45 ans ; 81%
de médecins, 9% de pharmaciens et 8% de biologistes. 80% des répondants avaient publié au moins un article dans les 2 années
précédants. 40% des répondants déclaraient avoir mis plus d’un an pour rédiger leurs articles. 76% des répondants déclaraient ne pas
publier assez. Les principales barrières à la publication étaient le manque de temps pour écrire (79%) ou soumettre l’article (27%),
le manque de compétences en anglais (40%) ou en rédaction (32%), et des difficultés pour démarrer l’écriture de l’article (35%).
87% des auteurs accepteraient d’être aidés. Si 53% des répondants n’expriment pas de préférence, 30% préfèrent encore le modèle
classique d’accès aux publications par abonnement aux revues, contre 17% seulement qui préfèrent l’« open access ». Parmi les 256
commentaires, beaucoup regrettaient que les retombées financières liées aux publications (points SIGAPS) ne reviennent pas aux
publiants.
Conclusions : DIAzePAM a permis d’identifier et de mesurer les difficultés des auteurs. Elle prouve également qu’une enquête
courte sur une brève durée envoyée par courrier électronique peut permettre d’acquérir rapidement des données sur la pratique des
professionnels concernés.
M. DURACINSKY(1,2,3), E. FLEURY(3), C. LALANNE (3), S. DIMI (4), D. ZUCMAN (4), C. GOUJARD (1), O. CHASSANY(2,3)
Contact : [email protected]
Méthodes : Le questionnaire DIAzePAM a été élaboré à partir d’une analyse de la littérature et d’entretien exploratoires avec des
médecins de l’AP-HP. La mise en ligne a été réalisée avec un logiciel de statistiques (LimeSurvey®). Un courriel avec un lien électronique
a été envoyé aux utilisateurs de l’unité de biométrie de l’AP-HP le 28 mai 2015 et 2 courriels de relance ont été envoyés (durée 14 jours).
50
P26
OBSTACLES À LA MISE EN PLACE D’UNE ÉTUDE
ÉLECTRONIQUE DE LA QUALITÉ DE VIE LIÉE À L’ÉTAT DE
SANTÉ CHEZ LES PVVIH EN RELATION AVEC LES TRAITS
DE PERSONNALITÉ ET LES COMPORTEMENTS À RISQUES
(ÉTUDE EQUIPIER)
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Objectif : L’utilisation d’interfaces numériques offre à la fois souplesse et économie en termes de moyen humains et financiers
et permet de limiter le biais de relation soignant-soigné. Le but de l’étude EQUIPIER est l’identification de marqueurs de fragilité
psychologique susceptibles d’affecter la qualité de vie du patient mais aussi sa relation avec le personnel soignant. Nous rapportons
les obstacles à la faisabilité de cette étude électronique.
Méthode : L’étude EQUIPIER consiste en l’auto-remplissage anonyme, en ligne sur des tablettes, par des PVVIH de plusieurs
questionnaires : qualité de vie (PROQOL-HIV), personnalité, comportements à risques et précarité. Constituer de bons indicateurs pour
le dépistage des difficultés peut aider une meilleure orientation dans le parcours de soin.
Résultats : Plusieurs facteurs ont fragilisé la faisabilité de l’étude.
1/ Budget limité n’a pas permis de créer un outil numérique sur mesure avec les fonctionnalités du web 2.0, rendant la lecture des
questions sur tablette moins intuitive.
2/ Problème lié à une réticence des services informatiques des hôpitaux à modifier leurs habitudes et à accepter la connexion
d’appareils extérieurs sur le réseau (chaque hôpital AP-HP est soumis à des règles fixées par le DSI), nécessitant souvent une
l’intervention argumentée du chef de service et un suivi intensif du chef de projet.
3/ Problème lié à une réticence de certaines équipes médicales vis-à-vis du numérique.
Conclusion : Il est essentiel de vérifier la faisabilité spécifique des aspects numériques car des difficultés d’ordre technique, budgétaire
et humain peuvent retarder sa mise en place. Une sensibilisation et une formation des personnels, incluant les services informatiques,
au recueil électronique des données patients serait utile. Cependant, dans cette étude, comme dans d’autres, les patients ne posent
pas de problème pour remplir les questionnaires.
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ABSTRACTS POSTERS
P27
QUESTIONNAIRE DE QUALITÉ DE VIE SPÉCIFIQUE DE
L’HÉPATITE VIRALE C (PROQOL-HCV) : VALIDATION D’UN
QUESTIONNAIRE PAPIER VS. ÉLECTRONIQUE DANS LES
POPULATIONS HOSPITALIÈRES ET SUR LE WEB
M. DURACINSKY(1,2,3), C. LALANNE (3), P. SOGNI (4), H. FONTAINE (4), P. CARRIERI (5), O. CHASSANY(2,3)
(1) Département de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique, Hôpital Bicêtre, AP-HP, Paris, France. (2) Unité de Recherche Clinique en Economie de la Santé, URC
ECO, Hôtel Dieu, AP-HP, Paris, France. (3) Patient-Centered Outcomes Research, EA 7334 REMES, Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
(4) Service d’Hépatologie, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris, France. (5) INSERM U91 2, Marseille, France
Contact : [email protected]
Objectif : Valider un nouveau questionnaire international évaluant la santé lié à la qualité de vie (QVLS) chez les patients vivant
avec le VHC et co-infectés (PROQOL-HCV). La validation de la version électronique présente des avantages. Cependant, le mode de
remplissage (papier ou électronique) peut révéler des différences sociodémographiques des répondants.
Méthodes : Dans cette étude transversale, 660 patients VHC mono- et co-infectés VHC/VIH de trois pays (France [59 %], Brésil
[30 %], et Australie [11 %]) ont complété deux questionnaires (EQ-5D, SF-12), ainsi que le questionnaire pilote PROQOL-HCV (72 items)
en version papier (hôpital) ou électronique (associations de patients). Des informations concernant les symptômes, les caractéristiques
socio-démographiques et cliniques ont été recueillies. Des analyses psychométriques ont été utilisées pour réduire la longueur et
vérifier les propriétés métrologiques du questionnaire PROQOL-HCV.
Résultats : Le questionnaire PROQOL-HCV a été réduit à 38 items couvrant 7 dimensions et a démontré de bonnes qualités de mesure
(validité concourante avec l’EQ-5D et le SF-12, bonne fidélité de mesure). L’échantillon comprenait 57 % d’hommes, 35 % étaient coinfectés par le VIH et 95 % des patients étaient sous traitement. Des différences ont été relevées entre les échantillons des patients
Français : les patients ayant rempli le questionnaire sur internet étaient plus souvent des femmes (64 vs 35 % pour la version papier),
avec un niveau d’éducation supérieur (45 vs 24 %) et un emploi stable (38 vs 29 %) et un taux plus élevé de dépression (31 vs 14 %
sous antidépresseur). Ces patients avaient en général une qualité de vie moins bonne, toutes dimensions confondues.
Conclusions : Malgré l’hétérogénéité des répondants aux versions papier vs électronique du questionnaire PROQOL-HCV,
celui-ci a démontré la pertinence d’inclure de nouvelles dimensions telles que les relations intimes, les relations sociales et l’impact
du traitement.
52
NOUVELLES TECHNOLOGIES
P28
QUALITE DE VIE SEXUELLE DES PATIENTS VIH ET/OU VHC :
ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI-DIRIGES
A.-F. Dara1; M. Préau2; D.-R. Castro3; I. Auger1; L. Baumann1; A. Pabingui-Gondjé 4; F. Brunel-Dalmas5; B. Huntingdon6 ;
M.-H. Da Silva7; F. Churaqui8; G. Bou Jaoudé9, S. Morel3; O. Chassany1; M. Duracinsky1
1- University Paris-Diderot, Sorbonne Paris- Cité, Paris, France; 2- Université Lumière Lyon 2, Bron, France; 3- AIDES, Pantin, France; 4 Association Da Ti Seni (La
Maison du Bien-Etre), Lyon, France; 5- Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France; 6- The University of Sydney, Australia; 7- Centro de Referência e Treinamento DST/Aids,
Sao Paulo, Brazil; 8- Hôpital Bicêtre, Paris, France; 9- Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité, Lille, France
Contact : [email protected]
Objectifs : Construire le schéma conceptuel et identifier les dimensions à inclure dans le futur questionnaire pilote à partir de l’analyse
qualitative des entretiens-patients réalisés avec des personnes infectées par le VIH (VIH+) et /ou par l’hépatite virale C (VHC).
Matériels et Méthodes : Etude qualitative exploratoire descriptive phénoménologique à partir d’entretiens face à face de personnes
infectées par le VIH et/ou le VHC réalisés en France, avec un guide d’entretiens rédigé. Le codage ouvert des entretiens a été réalisé
en binôme. La saturation des données a été vérifiée.
Résultats : 28 entretiens-patients ont été réalisés : 17 VIH+, 3 co infectés et 8 VHC dont 11 femmes, 16 hommes et 1 transsexuelle
avec un âge médian de 48,5 ans [29 ; 74]. La transmission s’est faite par : voie sexuelle chez 11 Hommes ayant des rapports Sexuels
avec des Hommes (HSH), 10 rapports hétérosexuels, 5 chez les utilisateurs de drogues par injection et 2 par transfusion sanguine.
Le codage ouvert des entretiens a permis de valider un livre de 433 codes et le codage thématique, 35 thèmes et 9 dimensions
qui sont : infection à VIH, sexualité (vie, pratiques, difficultés et satisfaction sexuelles), protection et VIH, prise en charge globale,
partenaires, vie sociale, aspects psychologiques, discordance du discours sur la sexualité et recours à internet. La plupart est absente
des questionnaires existants. Les troubles de la sexualité ont été évoqués par la majorité des patients qui l’incombent au VIH, au
traitement antirétroviral ou à l’âge. Un schéma conceptuel de la vie sexuelle spécifique au VIH a été créé.
Conclusion : L’insatisfaction sexuelle et la dégradation de la qualité de vie sexuelle étaient importantes dans cette population.
L’identification de nouveaux concepts et la création d’un nouveau questionnaire permettront de mieux dépister la dysfonction sexuelle.
Mots clés : Dysfonction sexuelle, Qualité de vie, VIH, Hépatite C virale, Questionnaire.
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ABSTRACTS POSTERS
P29
EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA SIMPLIFICATION DE
TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL VERS LA TRITHERAPIE
A COMPRIME UNIQUE ELVITEGRAVIR/COBICISTAT/
EMTRICITABINE/TENOFOVIR ALAFENAMIDE (E/C/F/TAF)
CHEZ DES PATIENTS ADULTES CO-INFECTES VIH-1/VHB
EN AMERIQUE DU NORD ET AU JAPON : RESULTATS A LA
SEMAINE 24
P30
DEPISTAGE DU VIH AU SEIN DES SALONS EROPOLIS :
UNE EXPERIENCE ORIGINALE
J. Gallant (1), J. Brunetta (2), G. Crofoot (3), P. Benson (4), A. Mills (5), C. Brinson (6), A. Cheng (7), W. Garner(8), M. Fordyce (9), M. Das (9),
F. Durand (10), S. McCallister(9)
Contexte : Les salons de l’érotisme sont apparus comme des lieux privilégiés de mise en œuvre de campagnes de sensibilisation
concernant le dépistage du VIH. Sur l’année 2015, une action ciblée a été organisée sur 4 salons. Cette action est associée à une
étude cherchant à caractériser le profil des individus visitant les salons de l’érotisme et acceptant un dépistage rapide du VIH. Nous
présentons ici les résultats de l’enquête réalisée au salon EROTICA du Bourget, Ile-de-France (21-22 mars 2015).
(1) Southwest CARE Center, Santa Fe, Etats Unis,(2) University of Toronto, Family and Community Medicine, Toronto, Canada. (3) Gordon Crofoot MD, PA., Houston,
Etats Unis. (4) Be Well Medical Center, Berkley, Etats Unis. (5) Southern California Men’s Medical Group, Los Angeles, Etats Unis. (6) Central Texas Clinical Research,
Austin, Etats Unis. (7) Gilead Sciences, Inc., HIV Therapeutics and Development Operations, Foster City, Etats Unis. (8) Gilead Sciences, Inc., HIV Biostatistics, Foster
City, Etats Unis. (9) Gilead Sciences, Inc., HIV Clinical Research, Foster City, Etats Unis. (10) Gilead Sciences, Affaires Médicales, Boulogne-Billancourt, France
Contact : [email protected]
Introduction : Le STR E/C/F/TAF a démontré une efficacité élevée et a amélioré la tolérance rénale et osseuse dans des essais de
phase 3; le TAF a démontré une bonne activité anti-VHB dans une étude de phase 1b. Cette étude ouverte de phase 3b est la première
à évaluer l’efficacité et la tolérance de la simplification vers E/C/F/TAF chez des patients adultes co-infectés VIH/VHB.
Méthodes : Des patients adultes en succès virologique (ARN VIH-1 < 50 cp/mL depuis > 6 mois) avec une infection VHB chronique,
sans cirrhose et un DFGe > 50 mL/min ont changé leur traitement pour E/C/F/TAF. Les taux de succès virologique pour le VIH et le
VHB et la tolérance ont été analysés à la semaine 24.
Résultats : Avant l’inclusion, la plupart des patients (96%, 69/72) étaient traités par une association à base de TDF dont la majorité
comprenait au moins 2 comprimés. À l’inclusion, 71/72 patients (99%) avait une CV VIH indétectable < 50 cp/mL d’ARN VIH et 62/72
(86 %) présentaient un ADN VHB < 29 UI/mL. À S24, 68/72 (94%) et 62/72 (86%) ont maintenu une CV indétectable pour le VIH
et le VHB respectivement. A S24, 93% des patients avaient des ALAT normales. Aucun patient n’a présenté d’exacerbation aiguë de
l’hépatite B (ALAT > 2 fois la valeur à l’inclusion et > 10 fois LSN). Il n’y a eu aucun changement significatif du DFGe (-1,2, p = 0,38).
Lors du changement vers E/C/F/TAF, le ratio médian protéinurie/créatininurie a diminué de 98,8 à 91,0 µg/g (p =0,001) et le ratio
médian Béta2microglobulinurie/créatininurie a diminué de 138,8 à 92,0 µg/g (p < 0,001). La plupart des effets indésirables ont été
légers ou modérés. Trois effets indésirables sévères sans rapport avec le traitement sont survenus : un infarctus du myocarde et deux
pneumopathies.
M Bonierbale 1, P Enel 2, A Alexandre 3, K Baumstark4
1- Psychiatre-sexologue, Présidente AIUS : [email protected]. 2- Médecin de Santé Publique, Praticien Hospitalier à l’APHM (Assistance Publique Hopitaux de Marseille) : [email protected]. 3- Directeur General ENIPSE : [email protected]. 4- PH,Aide Méthodologique à la Recherche Clinique-Aix
Marseille Université EA 3279 (Responsable Pr Pascal Auquier) : [email protected]. 5
Contact : [email protected]
Méthodologie : Un stand spécifique tenu au sein du salon par l’équipe parisienne de l’ENIPSE, en partenariat avec l’Institut Albert
Fournier (IAF), l’association Rainbhôpital, et les laboratoires Janssen, proposait :
i) une information générale concernant la sexualité, la santé sexuelle et la santé en général (prévention, dépistage) ;
ii) un dépistage par Test Rapide d’Orientation Diagnostique avec rendu du résultat (dans un délai maximum de 30 minutes);
iii) une enquête par questionnaire anonymisé pour appréhender les pratiques à risques des participants. L’enquête était réalisée sous
l’égide de l’Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie.
Résultats : Les 408 participants avaient en moyenne 31 ans, déclaraient être en couple stable (> 6 mois) dans 35 % des cas, n’avaient
pas utilisé de préservatif au moins une fois avec un partenaire occasionnel dans 64% des cas, 12% ont déclaré avoir déjà eu des
relations sexuelles en échange d’argent/services, 37 % ne jamais avoir fait de test de dépistage. Concernant la consommation de
drogues : 36 % ont déclaré avoir déjà consommé du cannabis et 9% cocaïne/crack. Trois individus ont eu un résultat positif au TROD.
Les individus n’ayant jamais réalisé de test sont plus souvent des hommes, plus jeunes, ayant plus souvent eu recours à des rapports
sexuels en échange d’argent.
Conclusion : Ce travail montre l’intérêt des salons de l’érotisme comme lieux de dépistage. Le Contexte : est propice pour aborder la
question de la sexualité.
Conclusion : Jusqu’à S24, la simplification par E/C/F/TAF permet le maintien d’une efficacité sur le VIH et le VHB en améliorant la
tolérance rénale et hépatique. E/C/F/TAF est une option prometteuse pour traiter la co-infection VIH/VHB.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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ABSTRACTS POSTERS
P31
PREVALENCE DE LA DEPRESSION CHEZ LES PERSONNES
VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE METROPOLITAINE :
COMPARAISON AVEC LA POPULATION GENERALE
P32
INTERET D’UN DEPISTAGE MULTI-SITE DES CHLAMYDIAE
ET GONOCOQUES CHEZ LES HSH ASYMPTOMATIQUES EN
CONSULTATION « CIDDIST »
P. Feuillet (1), F. Lert (2), L. Tron (1), B. Spire ( 3,4,5), R.Dray-Spira (1) et le groupe Vespa2
S. Florence (1,5), P. Dhotte (3,5), A. Lavergne ( 2,5), A. Houette ( 3,5), D. Decré (4), T. Shojaei (5)
(1) Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 0 6, INSERM, Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP UMRS 1136), Équipe de recherche en
épidémiologie sociale, Paris, France. (2) INSERM U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (3) INSERM UMR912
(SESSTIM), Marseille, France. (4) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (5) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-AlpesCôte-d’Azur, Marseille, France
(1) Centre médico-social du Figuier, 2 rue du Figuier, 75004 Paris, France. (2) Centre médico-social Ridder, 2 rue de Ridder, 75014 Paris, France.
(3) Centre médico-social Belleville, 218 rue de Belleville, 75020 Paris, France. (4) Département de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, APHP, Paris, France.
(5) Direction de l’Action sociale de l’Enfance et de la Santé, Département de Paris (DASES) , 94-96 Quai de la Rapée, 75012 Paris, France
Contact : [email protected]
Contexte : La dépression est très fréquente chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et est associée à de moins bons résultats
thérapeutiques et des comportements à risque. Les études disponibles suggèrent une prévalence plus élevée qu’en population générale,
mais aucune ne considère les spécificités sociodémographiques de la population VIH+. L’objectif était de comparer la prévalence de la
dépression entre les PVVIH et la population générale en France, en tenant compte des différences de structure sociodémographique.
Méthodes : Nous avons utilisé les données de l’enquête Vespa2 (échantillon national représentatif des PVVIH suivies à l’hôpital en
2011) et du Baromètre Santé 2010 (population générale). Le CIDI-SF a été utilisé pour caractériser la survenue d’un épisode dépressif
majeur (EDM) dans l’année. Pour chaque sexe, la prévalence de l’EDM a été comparée entre les PVVIH et la population générale par un
modèle de régression de Poisson ajusté sur l’âge, la composition du foyer, le diplôme, le statut d’emploi et les revenus.
Résultats : La prévalence de l’EDM atteignait 28% parmi les PVVIH, avec de fortes disparités selon le groupe socio-épidémiologique :
31% chez les HSH, 19% chez les hommes hétérosexuels non originaires d’Afrique Sub-Saharienne (ASS), 11% chez les hommes ASS,
30,5% chez les femmes hétérosexuelles non ASS et 27% chez les femmes ASS. Comparé à la population générale de même sexe,
parmi les PVVIH l’EDM était 5 fois plus fréquent chez les HSH (IC95% [3,9-6,5]), 3,3 fois plus fréquent chez les hommes hétérosexuels
non ASS ([2,4-4,5]), 1,5 fois plus fréquent chez les hommes ASS ([0,9-2,6]) ; et 2,7 fois plus fréquent chez les femmes hétérosexuelles
non ASS ([2,1-3,4]) et 2 fois plus fréquent chez les femmes ASS ([1,5-2,5]).
Conclusion : Malgré les progrès thérapeutiques, l’infection VIH reste accompagnée d’une prévalence très élevée de dépression,
qui est significativement plus fréquente dans la population VIH+ que dans la population générale française de même structure
sociodémographique.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
Contact : [email protected]
Contexte : L’incidence des infections par Neisseria gonorrhoeae (NG) et Chlamydia trachomatis (CT) progresse en France. Aux
infections génitales s’associent, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), des infections
du pharynx et du rectum très souvent asymptomatiques créant un réservoir pour la transmission. A Paris, il y a peu de données sur
la prévalence de ces infections dans les différents sites dont certains sont rarement prélevés. Le but de cette étude est d’évaluer les
différents dépistages de CT/NG et leur intérêt chez les HSH asymptomatiques consultant dans les Consultations d’Information de
Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST) de la Ville de Paris.
Méthode : Une analyse de l’activité des trois CIDDIST de la DASES a été réalisée entre juin 2013 et mai 2015.
Résultats : 707 HSH sans symptômes ont consulté en CIDDIST et ont bénéficié d’au moins un dépistage par PCR (Abbott RealTime
CT/NG™, automate m2000). 1306 tests ont été réalisés : 307 personnes (43,4%) ont eu un dépistage seulement génital, 192 (27,2%)
au niveau génital et pharyngé, 9 (1,4%) génital et ano-rectal, et 199 (28,1%) aux trois sites.
Sur l’ensemble des prélèvements (n = 1306), la prévalence de l’infection à CT était de 4,5% au niveau génital, de 13,9% au niveau
anal et de 2,8% au niveau pharyngé. Celle de NG était respectivement de 1,1%, 17,3% et 9,5%.
Le dépistage multi-sites a mis évidence 47 personnes porteuses de CT dont 31 (66,0%) au niveau anal ou pharyngé seul et 59 personnes
porteuses de NG dont 54 (91,5%) n’auraient pas été diagnostiquées avec un prélèvement génital seul.
Discussion : De nombreux consultants HSH sont infectés au niveau des sites extra-génitaux, en particulier pour le NG. La majorité
des infections n’est pas dépistée par dépistage génital seul. Le dépistage multi-site suivi du traitement précoce de CT et NG permet de
diminuer les risques de transmission de NG et CT et, potentiellement, du VIH.
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P33
NOUVEAUX PATIENTS VIH DEPISTES EN 2014 :
DIAGNOSTICS ET PARCOURS DE SOINS : EXPERIENCE DU
COREVIH ILE-DE-FRANCE CENTRE
L. Fonquernie 2, M.-A. Valantin 1, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6, P. Louasse 1,6,
M. Mary-Krause 5, A. Simon 3, C. Katlama 1,6, A. Denis 1,6 et le COREVIH Ile-de-France Centre
1 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 2 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine, 3 Service de
Médecine Interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière,4 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon,5 INSERM U113 6, Paris, F7501 3, France, 6 COREVIH
Ile-de-France Centre
Contact : [email protected]
Objectif : Décrire le profil épidémiologique et la cascade de soins des patients nouvellement diagnostiqués VIH en 2014 du COREVIHIdF Centre.
Méthode : Etude multicentrique sur 3 hôpitaux du COREVIH. Pts diagnostiqués VIH en 2014 à partir des bases de données Diamm®
et Nadis®.
Résultats : La file active 2014 du COREVIH est de 10 945 pts (PSL : 4 176 / SAT : 3757 / TNN : 3012). 1015 (9%) patients sont
nouvellement pris en charge, dont 422 (42%) sont des nouveaux diagnostics (NvD).
Profil des 422 patients diagnostiqués en 2014
Données à l’entrée
dans la file active
Démographie
Age médiane [IQR]
Hommes/Femmes (%)
Principaux modes entrée circuit de
soins
Généraliste de ville
Venu de lui-même
CDAG
Principales circonstances
diagnostic
Dépistage
Symptômes cliniques
Grossesse
IST
Statut VIH
Charge virale (cp/m)
CD4/mm3
<350 CD4 ou SIDA n(%)
<200 CD4 ou SIDA n(%)
<350 CD4 ou SIDA n(%)
<200 CD4 ou SIDA n(%)
<350 CD4 ou SIDA n(%)
Homo-bisexuels Hétérosexuels étrangers
n = 222 (53%)
n = 125 (30%)
Hétérosexuels français
n = 37 (8%)
Autres
n = S38 (9%)
34 [28-42]
(100%) / 0
38 [32-46]
(50%)/ (50%)
40 [32-47]
(46%) / (54%)
40 [33-50]
(66%)/ (34%)
108 (49%)
43 (19%)
22 (10%)
50 (40%)
10(8%)
16 (13%)
18 (49%)
6 (16%)
1 (3%)
15 (40%)
6 (16%)
2 (5%)
133 (60%)
77 (35%)
11 (5%)
72 (58%)
38 (31%)
11 (10%)
1 (1%)
18 (49%)
13 (35%)
3 (8%)
0 (0%)
18 (49%)
15 (40%)
2 (5%)
1 (3%)
50.747
[10260-149812]
456 [301-586]
59 (28%)
21 (10%)
34.130
[6107-130073]
315 [172-439]
70 (58%)
41 (34%)
49.118
[6107-130073]
279[123-559]
21 (60%)
11 (31%)
30.193
[5450-91913]
276 [138-534]
20 (57%)
13 (37%)
204 (92%)
22 [7-48]
107 (86%)
29 [10-56]
33 (89%)
34 [13-67]
33 (87%)
14 [3-44]
P34
E SSAI NEURO+3 : CARACTÉRISTIQUES INITIALES DE
PATIENTS ADULTES INFECTÉS PAR LE VIH-1 AVEC
TROUBLES COGNITIFS MALGRÉ UN TRAITEMENT
ANTIRÉTROVIRAL EFFICACE
G. Force 1, V. Hahn 3, H. Defferrière 2, N. Darchy 1, D. Troisvallets 4, G. Peytavin 5, C. Delaugerre 6, J. Servan7, R. Carlier 2, G. Carcelain8,
J.-L. La Planche9, P. Aegerter10, L. Blum11, E. Klement12, P. deTruchis2
1 IHFB Levallois ; 2 APHP CHU R. Poincaré ; 3 APHP CHU Sainte-Anne ; 4 CH Gonesse ; 5 APHP CHU Bichat ; 6 APHP CHU Saint-Louis ; 7 CH Versailles ; 8 APHP CHU
Pitié ; 9 APHP CHU Lariboisière ; 10 APHP CHU AmbroiseParé ; 11 CH Pontoise ; 12 CH Bligny
Contact : [email protected]
Objectifs de l’essai : Montrer une amélioration significative des troubles cognitifs lorsque le traitement est modifié en augmentant le
score CHARTER de +3 pour être ≥ 9, avec suivi des CD4, de la charge VIH, des marqueurs d’inflammation et de destruction neuronale
(sang et LCR).
Méthode d’inclusion : 63 pts sont dépistés avec BREF≤ 15/18 ou mHIVDS ≤ 10/12 dans 8 centres investigateurs. Après le respect
des critères de l’essai, seuls 31 pts sont inclus avec atteinte ≥ 2 champs cognitifs ≥ 1DS pour la batterie des tests : Grooved Pegboard
(d et nd), Fluences, CVLT, WAIS-R, PASAT, WAIS-III, TMTA&B, Wisconsin (6 champs étudiés).
Caractéristiques médianes des 31pts : 26 hommes, 54(33-64)ans, durée du VIH de 19 (2-29) ans, antécédents d’IO chez 20 pts
(65%), score Framingham : 5(0-12), IRM cérébrale normale (14) ou avec anomalies associées au VIH (17), score de Beck BDI II :
16 (0-28), BREF : 15 (13-18), mHIVDS : 9 (3,5-11), QPC : 4 (0-9), IADL II : 9 (9-13). Le GDS médian est de 1.5, et les troubles cognitifs
se répartissent en DNA (7), TCL (10) et Démence (14). Le Nadir CD4 est de 165 (4-1465)/mm3 et les CD4 au screening sont à 622 (125-2130). La CV VIH au screening est < 20 copies/ml sauf 2 pts (31 ; 79). La CV VIH à J0 est < 20 copies/ml sauf 2 pts (24 ; 22) et
la CV VIH dans le LCR à J0 est < 20 copies/ml sauf 6 pts (38 ; 41 ; 47 ; 48 ; 64 ; 78). Le score CHARTER corrigé du traitement initial
est de 6 (3-8), avec INRT dans 90%, INNRT dans 26%, IP dans 61%, II dans 36%, inhibiteurs d’entrée dans 0%. Après un délai de
35 (12-322) jours, le nouveau traitement est initié avec score CHARTER corrigé de 10, tous les pts ayant un score ≥ 9 sauf 1 pt. Le
nouveau traitement retenu comprend un INRT dans 84%, INNRT dans 45%, IP dans 55%, II dans 97%, inhibiteurs d’entrée dans 32%.
Conclusion : 31 pts avec TNC avérés ont pu être inclus dans l’étude et ont reçu une combinaison ARV avec amélioration du score de
pénétration cérébrale.
Conclusion : Les NvD représentent la moitié des nouveaux Pts et 4% de la FA globale. Une part importante des NvD est orientée vers
l’hôpital par les généralistes de ville (45%). Les HSH sont diagnostiqués à un stade relativement précoce (72% : CD4 > 350 et non
Sida) alors que 60% des hétérosexuels français et étrangers ont un diagnostic tardif. 90% des NvD ont initié un TAR précocement, en
moins d’un mois.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P35
L’ARN VIH PRETHERAPEUTIQUE, FACTEUR PREDICTIF
DU NIVEAU DE RESERVOIR VIH CHEZ LES PATIENTS
TRAITES AU STADE D’INFECTION CHRONIQUE
P36
TROUBLES NEUROCOGNITIFS (TNC) ASSOCIES AU VIH :
INTERET D’UNE FICHE DE LIAISON EN PRATIQUE CLINIQUE
Auteurs : F. Fourreau* 1, C. Pallier 2, T. Pindi Sala 1, C. Chantalat-Auger 1, J.-F. Delfraissy 1,3, A Cheret 1, C Goujard 1,3,4
(1) MPU Infectiologie, CHD La Roche-sur-Yon
1 Service de Médecine Interne, APHP, Hôpital Bicêtre ; 2 Laboratoire de Virologie, APHP, Hôpital Paul Brousse ; 3 Université Paris Sud, Le Kremlin Bicêtre ;
4 CESP, Inserm U1018, Le Kremlin Bicêtre, France
Contact : [email protected]
*auteur présentateur
Contact : [email protected]
Objectifs : Depuis 2012 une fiche de liaison concernant les TNC associés au VIH a été intégrée au suivi des patients. L’objectif était
d’avoir un support simple et rapide pour approcher cette problématique avec les patients, et permettre une orientation au besoin.
Contexte : La taille du réservoir VIH, mesuré par l’ADN cellulaire total, prédit la progression de l’infection par le VIH. Il existe peu de
données sur le réservoir chez les patients traités en phase chronique. L’objectif de notre étude était de décrire le niveau d’ADN et de
rechercher les facteurs prédictifs de ce niveau chez des patients sous traitement antirétroviral contrôlés virologiquement > 1 an.
Méthode : Réalisée une fois par an en consultation médicale, elle identifie conjointement la présence de facteurs de risques (Rapport
Morlat, précisé) et recueille la plainte subjective du patient (Simioni et al. 2009, adapté). En fonction, des propositions de prise en
charge sont faites au patient. Par ailleurs, les résultats sont collectés pour suivre l’évolution.
Méthodes : Etude transversale prospective (déc 2014 - juin 2015) : mesure de l’ADN VIH-1 total après isolement des cellules
mononucléées sanguines (PBMC ; Technique Biocentric, France). Analyse des facteurs associés au niveau d’ADN : caractéristiques
démographiques, évolution de l’infection sous traitement.
Résultats : En 2014, 280 fiches ont été collectées soit 64% de la file active (75% en 2 ans). 37% des patients présentent une
plainte cognitive, 1/4 ont une plainte diffuse : mémoire, concentration, ralentissement. 77% ont au moins 1 facteur de risque avec
une prédominance pour ceux liés à l’hôte. Une corrélation est observée entre plainte subjective et facteurs de risque (p = 0,011,
OR = 2,35). En analyse multivariée, la présence d’au moins 1 facteur de risque lié à l’hôte est liée à une plainte subjective (p < 0 ,001).
Les troubles psychiatriques (p < 0,001), la consommation de psychotropes (p = 0,04) et l’hypertension (p = 0,07) ressortent comme
facteurs indépendants, avec une certaine spécificité en fonction du type de plainte.
Résultats : 104 patients ont été inclus, avec un âge médian de 51 ans (65% H). Leur durée médiane de traitement était de 10,8 ans
(IQR, 58,5-211,2), leur taux médian de lymphocytes CD4 de 555/mm3 (IQR, 394-731), et leur taux médian d’ADN total de 2,64 log10
copies/106 PBMC (IQR, 2,25-2,96). En analyse univariée, le sexe masculin, la contamination par voie homosexuelle, des paramètres
pré-thérapeutiques d’infection avancée (sida, niveau élevé d’ARN VIH et taux bas de CD4), le délai prolongé entre le diagnostic VIH et
l’initiation du traitement étaient associés significativement à un niveau élevé d’ADN, alors que la durée de traitement et d’indétectabilité
ne différaient pas entre les patients à niveau d’ADN < ou > 2,64 log. En analyse multivariée, le seul facteur associé à un niveau élevé
d’ADN VIH était un niveau élevé d’ARN VIH préthérapeutique.
C. Garnier(1), T. Guimard (1), S. Léautez (1), J.L. Esnault (1), O. Bollengier(1), P. Perré (1)
Conclusion : Bien qu’il ne s’agisse que d’un échantillon, les données témoignent d’un ancrage dans le réel de la plainte subjective.
La présence d’un seul facteur de risque lié à l’hôte invite donc à interroger le patient sur son état cognitif. L’outil montre une bonne
opérationnalité au sein du suivi. Sa pertinence, tant clinique qu’expérimentale semble intéressante.
Conclusion : Dans la population de patients répondeurs virologiques sous traitement suivis régulièrement à l’hôpital Bicêtre, le
niveau d’ADN VIH est prédit par le niveau d’ARN préthérapeutique, indépendamment des caractéristiques du traitement. Ainsi, l’espoir
d’aboutir à une guérison fonctionnelle du VIH repose sur le traitement rapide de tout patient en infection chronique, même présentant
un niveau d’ARN VIH faible.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P37
AT-COACH ET LA REGLETTE D’INTERACTIONS : DEUX
OUTILS POUR FAVORISER L’OBSERVANCE ET LE BON
USAGE DES TRAITEMENTS CHEZ LES PVVIH
P38
GARANTIR LE DROIT AU SECRET DES PERSONNES
MINEURES DANS LE CADRE DE LEUR PRISE EN CHARGE
MEDICALE
N. GATEAU 1
1. Actions Traitements
L. Geffroy (1), M. de Montalembert (1), Y. Briand (1), P. Flandre (1), T. Foulquier-Gazagnes (1), S. Hamamah (1), N. Hesnault-Pruniaux (1),
C. Kapusta-Palmer(1), M. Suzan-Monti (1), M. Celse (1), P. Yeni (1).
Contact : [email protected]
(1) : Conseil national du sida
Contact : [email protected]
Promoteur d’outils d’information thérapeutique accessibles et pédagogiques pour les patients, l’association Actions Traitements a
développé deux outils pour accompagner les PVVIH sous traitement.
Le premier, AT Coach, est un service de soutien à l’observance par SMS. A heure fixe, des messages (smileys ou petites phrases
préservant la confidentialité) sont adressés sur le téléphone portable du patient. Programmé avec l’aide d’un professionnel de santé,
ce service fonctionne sur tous les types de téléphones portables et pas seulement sur les smartphones, afin d’en permettre un usage
le plus large possible. Ce service est entièrement gratuit pour le patient qui peut en bénéficier pour une durée de un mois renouvelable,
sans limite de durée. Les données des patients sont stockées sur une plateforme agréée pour héberger les données de santé et a
fait l’objet d’un agrément CNIL. En avril 2015, 236 PVVIH ont bénéficié du service (± 14 patients par mois) avec, en 2014, un taux de
renouvellement de 40%. L’objectif des deux prochaines années est d’étendre progressivement le service à l’Outre-mer, aux hépatants,
ainsi qu’au personnes suivant un traitement post-exposition (TPE).
Accessible sur smartphone, sur tablette ainsi que sur le site de l’association, le second service, la réglette d’interactions
médicamenteuses, est un outil qui permet aux PVVIH de vérifier, simplement et rapidement, la compatibilité entre leurs médicaments
antirétroviraux et les différents médicaments qu’elles sont amenées à prendre. Ces derniers, listés par DCI et nom commerciaux, ont
été choisis, avec l’aide du pharmacien référent de l’association, parmi les médicaments les plus couramment prescrits. Depuis sa
mise en place, fin 2014, l’outil a été consulté 1 461 fois (juillet 2015). En 2015, il est prévu d’élargir la base d’interactions de l’outil aux
nouveaux traitements agissant contre le VHC (sauf Sovaldi®, déjà retenu) et contre le VIH (Triumeq®).
62
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Le Conseil national du sida (CNS) a été alerté par le COREVIH Languedoc-Roussillon sur le secret de la prise en charge des personnes
mineures. La personne mineure peut s’opposer à la consultation par le médecin des titulaires de l’autorité parentale pour garder le
secret sur son état de santé mais elle ne bénéficie pas d’une garantie effective de ce droit au secret en dehors d’un nombre limité
d’actes (IVG, contraception). Les titulaires de l’autorité parentale sont avisés par les organismes d’assurance maladie de la prise en
charge financière de leur enfant, notamment pour une ALD.
Le CNS s’est saisi de la question du droit au secret des personnes mineures dans le cadre de la prise en charge pour le VIH. Une
commission dédiée a entendu plusieurs personnalités et a engagé une série d’échanges avec des représentants du ministère de la
santé (cabinet de la ministre de la santé, DGS, DSS, DGOS), de la CNAMTS et du Défenseur des droits. En outre, elle a consulté le
Conseil national de l’ordre des médecins, ainsi que des professionnels du soin, de l’épidémiologie et du champ médico-social.
Le CNS a répertorié près d’une vingtaine de situations problématiques à l’occasion de la prescription d’un traitement ARV à titre
thérapeutique ou d’un TPE à titre préventif à des personnes mineures. Il a constaté que l’absence de garantie effective du droit au
secret retarde ou empêche une prise en charge médicale précoce, expose à un risque supplémentaire une population qui cumule des
facteurs de vulnérabilité cliniques, sociaux et comportementaux et complique l’intervention des professionnels.
Dans un Avis rendu en janvier 2015, le CNS a recommandé la garantie du secret de la prise en charge financière et sa mise en œuvre.
Un amendement au projet de loi de modernisation du système de santé adopté en avril 2015 par l’Assemblée nationale prévoit la
protection du secret de la prise en charge des personnes mineures par les organismes d’assurance maladie dans des conditions
définies par arrêté.
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P39
DEVENIR DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES ADULTES
DEBUTANT UN TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL. UNE
ETUDE DU COREVIH ILE DE FRANCE OUEST
P. Genet (1), J. Gerbe (1), P. Brazille (2), V. Daneluzzi (3), A. Greder-Belan (4), S. Greffe (5), E. Mortier(6), E. Rouveix (5), D. Zucman (7),
P. De Truchis (8)
(1) Centre Hospitalier Victor Dupouy, Argenteuil. (2) Centre Hospitalier Intercommunal, Saint-Germain en Laye. (3) Hôpital Max Fourestier, Nanterre. (4) Hôpital André
Mignot, Versailles. (5) Hôpital Amboise Paré, Boulogne. (6) Hôpital Louis Mourrier, Colombes. (7) Hôpital Foch, Suresnes. (8) Hôpital Raymond Poincaré, Garches
Contact : [email protected]
Objectifs : plusieurs études mono-centriques ont montré les difficultés observées dans la prise en charge thérapeutique des
adolescents et des jeunes adultes vivants avec les VIH. Nous avons rétrospectivement analysé les résultats virologiques chez ce type
de patients suivis au sein du COREVIH Ile de France Ouest.
Méthodes : 11 hôpitaux du COREVIH Ile de France Ouest ont participé à cette étude. Les patients âgés de 17-25 ans recevant un
premier traitement antirétroviral dans la période 2007-2014 ont été analysés.
Résultats : 83 patients (34 femmes, 44 hommes, 5 transgenres) ont été inclus. Le mode de transmission était hétérosexuel (49,4%),
HSH (39,8%), autre (2,4%), inconnu (8,4%). 49/83 (59%) étaient migrants originaire d’Afrique 37/83 (44,6%) ou d’Amérique du Sud
9/83 (10,8%). L’âge médian était de 22,8 (17,4-25). Les CD4 médians étaient à 317 (5-877) et la charge virale (CV) médiane à 4,7 log
(1,7-7), > 5 log (30,4%). Lors de la découverte de la séropositivité, seuls 6 patients étaient au stade sida. Les patients ont été traités
par 2 INTI + IP (51,8%) ou 2 INNTI + INNT (44,6%). Après initiation des ARV, la médiane de CD4 est passée de 317 à 492 à M12, 581
à M48. Une CV < 50 a été obtenue chez 71,9% des patients à M6, 74,2% à M12, 82,1% à M48. Un rebond viral a été observé dans
19,2% des cas. 21,7% des patients ont été perdus de vue. 15 patientes ont été traitées pendant la grossesse, dont 14 avec une CV
connue à l’accouchement. La CV était > 50 chez 4/14 patientes (28,6%), > 1000 pour 3/14 (21,4%) et > 10 000 pour 2/14 (14,3%).
Aucune contamination materno-fœtale n’est survenue.
Conclusions : Cette étude multicentrique confirme les difficultés de prise en charge de ces jeunes patients. Des approches spécifiques
doivent être mises en place afin d’améliorer cette prise en charge. Malgré le jeune âge de ces patients, la prise en charge reste tardive
justifiant de renforcer le dépistage notamment chez les migrants d’Afrique sub-saharienne.
P40
CHANGEMENT D’UN TRAITEMENT COMPRENANT
TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE (TDF) VERS UN
TRAITEMENT COMPRENANT DU TENOFOVIR ALAFENAMIDE
(TAF) CHEZ DES PATIENTS VIROLOGIQUEMENT
CONTROLES INITIALEMENT : DONNEES A 48 SEMAINES
P.-M. Girard (1), J. Durant (2), F. Ajana (3), L. Cotte (4), JM. Molina (5), P. Morineau (6) Y. Yazdanpanah (7), C. Katlama (8), A. Plummer(9),
Y. Liu (9), S. McCallister(9)
(1) CHU St Antoine, Paris. (2) CHU L’Archet, Nice. (3) CH Gustave Dron, Tourcoing. (4) CHU Croix Rousse, Lyon. (5) CHU St Louis, Paris. (6) CHU Hôtel Dieu, Nantes.
(7) CHU Bichat, Paris. (8) CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris. (9) Gilead, Foster City, USA
Contact : [email protected]
Introduction : L’utilisation de la nouvelle prodrogue du ténofovir (TAF) engendre des concentrations plasmatiques de ténofovir (TFV)
moins élevées. Une moindre toxicité rénale et osseuse que le TDF est attendue avec le TAF.
Méthodes : Des adultes en succès virologique (ARN < 50 copies/mL) avec fonction rénale normale et sous traitement comprenant du
TDF depuis au moins 48 semaines ont été randomisés en 2:1 pour recevoir E/C/F/TAF ou poursuivre leur traitement antérieur.
Résultats : Parmi les 1196 patients, 799 ont reçu E/C/F/TAF et 397 ont poursuivi leur traitement antérieur (E/C/F/TDF 31,9%;
EFV/FTC/TDF 26,1%; ATV/RTV + FTC/TDF 26,8%; ATV/COBI + FTC/TDF 15,0%) jusqu’à S48. Les patients étaient en succès à 95,6%
dans le bras E/C/F/TAF et à 92,9% dans le bras FTC/TDF + un 3ème agent (IC95% -0,3 % ; 5,6 %). Les échecs virologiques sont
survenus chez respectivement 1,1 % et 1,3 % des patients. La tolérance était similaire dans les deux bras. La densité minérale osseuse
(DS) a augmenté de 1,95% (3,0) et 1,86% (3,1) à la hanche et au niveau vertébral respectivement dans le bras E/C/F/TAF et a diminué
de 0,14% (3,0) et 0,11% (3,7) à la hanche et au niveau vertébral respectivement dans le bras FTC/TDF+ 3ème agent (p < 0,001).
Aucun cas de syndrome Fanconi dans le bras E/C/F/TAF et un cas dans le bras FTC/TDF+ 3ème agent sont survenus. Chez les patients
recevant du Cobicistat ou du Ritonavir avant la randomisation, le DFGe a augmenté de 1,8 mL/min sous E/C/F/TAF et diminué de
3,7 mL/min sous FTC/TDF+ 3ème agent (p < 0,001). La protéinurie totale et la protéinurie tubulaire ont diminué chez les patients du bras
E/C/F/TAF en comparaison à ceux conservant leur traitement antérieur (variation du rapport protéinurie/créatininurie de -18,5% et
+9,4% et du rapport béta-2-microglobulinurie/créatininurie de -49,2% et +14,4% respectivement).
Conclusions : Dans le bras E/C/F/TAF, l’efficacité virologique est maintenue, la DMO et les marqueurs de dysfonction rénale se sont
améliorés, en comparaison au bras TDF+ 3ème agent.
64
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P41
TRAITEMENT DE LA PRIMO INFECTION VIH PAR
L’ASSOCIATION ELVITÉGRAVIR/COBICISTAT/
EMTRICITABINE/TÉNOFOVIR DIFUMARATE. ANALYSE
RÉTROSPECTIVE DE 10 CAS
D. Gosset , A. Fior ,N. Day , M. Ohayon
(1)
(1)
(2)
Contact : [email protected]
Matériel et méthode : Etude rétrospective non comparative de la réponse immuno-virologique et de la tolérance de J0 (jour de
l’initiation des ARV) à M6 chez 10 patients en primo-infection VIH traités par l’association E/C/F/TDF.
Résultats : 10 hommes, moyenne d’âge 31ans [21-54], HSH, ont été pris en charge au centre le 190 au stade de la primo infection
VIH symptomatique (syndrome grippal +ou- éruption à J0 ou avant J0) pour n = 5.
A J0, le western blot définissait un stade Fiebig IV pour n = 2, V pour n = 3 et VI pour n = 5. La charge virale moyenne (CVm) était de
5,16 log copies/ml [3,37-6,89]. Les lymphocytes CD4 : 485/mm3 [333-697]. Rapport CD4/CD8 : 0,66 [0,19-1,48].
La CVm avait baissé de 2,7 logs à J15 (CVm = 246 copies/ml) et de 3,42 logs à M1 (CVm = 54 copies [< 20-1318])
A M6, en raison d’une bonne tolérance clinique et biologique, le traitement était poursuivi chez les 10 patients. Pour n = 9 la CV était
inférieure à 20. Un patient présentait une réplication résiduelle à 218 copies/ml. Le gain de CD4 était de 237 soit une moyenne de
722/mm3 [428-1509]. Le rapport CD4/CD8 avait augmenté à 0,93 [0,38-1,76].
Discussion : La baisse rapide de la charge virale, caractéristique de la classe des INI et observée dans cette étude, parait intéressante
au moment de la primo infection. Elle pourrait avoir un impact sur la diffusion du virus dans les réservoirs ainsi que sur la dynamique de
l’épidémie. L’absence d’échec virologique à M6, malgré la moindre robustesse de la classe comparée à celle des IP, chez les 10 patients
repose sur leur bonne observance, favorisée par la bonne tolérance de l’association fixe et par le suivi rapproché de l’équipe soignante.
C. Jacomet 1, A. Guyot-Lénat 1, C. Bonny 1, C. Henquell 1, M. Rude 2, C. Lambert 1, J. Schmidt1
1- CHU, 2- CDAG, 3- Hôpital Sainte Marie, Clermont Ferrand.
(1)
(1) Centre de Santé Sexuelle le 190, Paris. (2) Centre Biologique du Chemin Vert, Paris
66
P42
CHALLENGES DU DEPISTAGE EN MAISON D’ARRET :
ETUDE PRODEPIST
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Objectifs : En 2010 les dépistages du VIH, du VHC et du VHB n’ont concerné que 30,9% des détenus en maison d’arrêt (MA)
dans le Puy-de-Dôme (PDD), c’est pourquoi nous avons souhaité promouvoir ces dépistages à l’entrée et le test rapide d’orientation
diagnostique (TROD)VIH à la sortie, mais aussi identifier la dépendance vis-à-vis de l’alcool, du tabac et des drogues par les tests
Fagerström, CAST, et CAGE, diagnostiquer la fibrose hépatique par Fibrometre® et Fibroscan® chez les porteurs des virus hépatotropes
et les buveurs excessifs d’alcool, ainsi que promouvoir la vaccination contre l’hépatite B.
Méthodologie : Etude prospective des détenus adultes en MA du PDD de juin 2012 à décembre 2013.
Résultats : Parmi les 702 personnes incarcérées, 396 (56,4%) ont été dépistées et 357 (50,9%) ont accepté l’étude. La prévalence
d’une séropositivité vis à vis du VIH était de 0,3%, du VHC 4,7% (dont 1,5% avec PCR VHC+), d’une antigénémie HBS+ 0,6%. Alors que
234/294 (79,6%) consommateurs de tabac et 115/145 (79,3%) de cannabis ont été évalués pour leur dépendance, la consommation
d’alcool a été testée dans 91/179 (50,8%) des cas. La fibrose a été évaluée chez 75/80 (93,7%) des personnes identifiées et 16,0%
présentaient une fibrose modérée à sévère, 4/9 (44,4%) porteurs du VHC, et 8/65 (12,3%) consommateurs excessifs d’alcool. La
vaccination VHB a été réalisée chez 81/149 (54,4%) desdétenus sans marqueurs sérologiques. Au total 215 détenus ont été libérés,
9 TROD VIH ont été réalisés lors des 57 consultations de décharge, tous négatifs.
Conclusion : La promotion de ce dépistage a été bénéfique, bien qu’il n’ait atteint que la moitié des détenus, comme l’évaluation
de la consommation d’alcool et la vaccination contre le VHB pour les personnes concernées. Une fibrose modérée à sévère a été
diagnostiquée chez les porteurs du VHC mais aussi chez les alcooliques, qui sont généralement moins susceptibles d’être évalués. Les
consultations et le dépistage du VIH à la sortie ont été rarement possibles.
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ABSTRACTS POSTERS
P43
APPORT D’UN DOSSIER MEDICAL INFORMATISE DANS LA
GESTION DE LA RECHERCHE CLINIQUE : L’EXEMPLE DU
VIH/VHC AU CHU DE NICE
A. Joulie (1), A. Naqvi (2), S. Breaud (3), L. Hallot (2), F. Pollier(2), N. Oran (3), S. Sausse (3), E. Cua (2), P.-M. Roger( 2,4), E. Rosenthal (1,3,4),
P. Pugliese (2,3)
P44
E TUDE DES BESOINS DE DEPISTAGE, DE VACCINATION
ET DE TRAITEMENT DES VIROSES CHRONIQUES CHEZ
LES USAGERS DE DROQUE (UD) DU NORD EST PARISIEN
ACCEDANT AUX CAARUD
Z. Julia 1, L. Gombéroff 2,,7, C. Noblet 6, F. Lansival 3, L. Guillou 4,8, D-K Diallo 1, E. Bouvet 1,5, S. Lariven 1,5
(1) Service de Médecine Interne, Centre Hospitalier Universitaire de Nice. (2) Service d’Infectiologie, Unité de Virologie Clinique, Centre Hospitalier Universitaire de
Nice. (3) COREVIH PACA-Est. (4) Université Nice Sophia Antipolis
(1) Corevih IDF Nord. (2) CAARUD Ego. (3) CCARUD Boréal. (4) CARUD Boutique 18. (5) SMIT Bichat Claude Bernard. (6) CSAPA EGO. (7) Association Aurore.
(8) Association Charonne.
Contact : [email protected]
CAARUD (Centre d’accueil, accompagnement et réduction des risques pour des usagers de drogue)
Contact : [email protected]
La recherche clinique (RC) nécessite réactivité, rigueur et traçabilité afin de respecter les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC) et d’être
compétitif sur le recrutement. L’utilisation d’un dossier informatisé (Nadis, V1.1.498.4) et d’un outil d’exploitation de données (Dataids)
répond à certains de ces objectifs. Nous décrivons l’utilisation de ces outils aux cours des différentes étapes d’un essai par l’équipe
de RC du CHU de Nice (CHUN).
Introduction : Le groupe Usages et Substances psycho-actives de la COREVIH IDF Nord cherche à contribuer à l’amélioration du
parcours de soins pour les UD du nord-est parisien en rapport aux viroses chroniques. Nous rapportons les résultats d’une étude dans
cette population suivie en CAARUD sur la prévalence des viroses, les besoins de dépistage, de traitement et de vaccination et sur les
habitudes d’orientation des patients par les professionnels.
2 628 patients VIH sont suivis au CHUN au 31/12/2014. Les données sont saisies en temps réel par tous les intervenants et contrôlées
par les TEC de la Corevih. La procédure proposée par Dataids sur la qualité des données permet de s’appuyer sur des données fiables.
Lors d’une étude de faisabilité, la création d’une requête sur Dataids, basée sur les principaux critères d’inclusions/exclusions, définit
le potentiel du centre. Au démarrage de l’essai, chaque dossier patient ainsi sélectionné est analysé par les ARC/MEC, discuté avec
le médecin référent et présenté en RCP. Le pré-screening est renseigné dans Nadis, permettant un relevé de l’activité. A l’inclusion,
le dossier du patient est enrichi des éléments spécifiques au protocole (N° d’inclusion, traitement en aveugle...). Les investigateurs
saisissent les comptes rendus de consultations aidés de blocs notes conformes aux BPC. Les synthèses disponibles facilitent la saisie
des CRF. Lors de monitoring, l’accès au dossier est contrôlé par une session moniteur dédiée. Nadis permet en cas d’audit un retour
rapide et tracé (audit trail) sur les données saisies.
Méthode : Le groupe a élaboré un questionnaire distribué au public par les professionnels de trois des CAARUD du nord-est parisien
sur une période de 3 semaines. Le recueil des données concerne le suivi addictologique, les antécédents de dépistages des HBV, HCV
et VIH et leurs éventuels traitements.
En conclusion, l’utilisation de ces outils (Nadis et Dataids) améliore le recrutement, facilite le suivi de l’essai tout en étant conforme aux
BPC et permet la réalisation de rapports d’activité de RC. L’activité de RC améliore en retour la qualité des données du dossier patient.
Résultats : Parmi les 200 questionnaires recueillis, 89% concernent des hommes. La moyenne d’âge est de 41 ans. 56% ont un suivi
dans un CSAPA. 87% ont été dépistés au moins une fois dans leur vie pour le VIH et les hépatites ; 75% dans les 12 derniers mois. Les
UDI non dépistes l’ont été immédiatement sur place par TROD dans 52% des cas et orientés vers un CDAG dans 48%.
Parmi les UDI dépistés 5% sont porteurs du VIH, 18% du VHC. 2% des 170 UDI dépistés pour le VHB sont positifs, 58% ont été
vaccinés.
Les personnes sans suivi préalable ont été orientées, pour le VIH à l’hôpital, pour le VHC 50% à l’hôpital et 50% dans un CSAPA. Sur
les 32 UDI VHC +, 69% ont eu un fibroscan, 72% une PCR. (13 PCR +) et 2 ont été traités. Les stratégies d’orientation dépendent des
centres.
Conclusion : Cette étude réalisée sur des UD en situation de précarité, consultant dans les CARUD du Nord parisien montre que
l’accès au dépistage est réalisé mais limité à la réalisation des sérologies. Une part importante de patients VIH, VHC et/ou VHB n’est
pas traitée et le travail du groupe issu de la COREVIH IDF Nord doit réaliser des actions visant à améliorer l’accès à la vaccination et
aux traitements de chacune de ces viroses.
Mots clés : usagers de drogue, CAARUD, VHC, dépistage, traitement.
Key words : drug users, CAARUD, HCV, testing, treatment.
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ABSTRACTS POSTERS
P45
AMELIORATION DE LA TOLERANCE RENALE ET OSSEUSE
A 48 SEMAINES CHEZ DES PATIENTS INSUFFISANTS
RENAUX LEGERS A MODERES PASSANT DE TENOFOVIR
DISOPROXIL FUMARATE A TENOFOVIR ALAFENAMIDE
C. Katlama , L. Cotte , S. Gupta , A. Pozniak , J. Arribas , M. Bloch , X. Wei , MW. Fordyce
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
P46
AVIS MEDICAUX DEFAVORABLES AU SEJOUR DE MALADES
ETRANGERS : LE MINISTERE DE LA SANTE SE DESENGAGE
N. Klausser 1, B. Demagny 2, L. Guettache 3, E. Sanjeevi 4, A. Toullier1
1 : AIDES. 2 : Comede. 3 : La Case de Santé. 4 : Arcat
(7)
(1) CHU Pitié Salpêtrière, Paris. (2) CHU Croix Rousse, Lyon. (3) Indiana University School of Medicine, Indianapolis, USA. (4) Chelsea and Westminster Hospital NHS
Foundation Trust, Londres, UK. (5) Hospital Universitario La Paz, Madrid, Espagne. (6) Holdsworth House Medical Practice, Darlinghurst, Australie. (7) Gilead Sciences
Inc., Foster City, USA
Contact : [email protected]
Contexte : le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), prodrogue du ténofovir (TFV), a été associé à une toxicité rénale et une diminution de
la densité minérale osseuse (DMO). Le ténofovir alafénamide (TAF) est une nouvelle prodrogue du TFV qui conduit à une réduction de
90% de l’exposition plasmatique au TFV par rapport au TDF. La tolérance et l’efficacité du STR elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/
TAF (E/C/F/TAF) ont été évaluées chez des patients VIH-1 insuffisants rénaux (IR) légers à modérés.
Méthodes : des adultes virologiquement contrôlés sous un traitement contenant ou non TDF avec une IR stable (DFGeCG 30-69mL/
min) ont remplacé leur traitement par E/C/F/TAF. Sont présentées ici les données de tolérance à S48 en fonction de la présence ou
non de TDF dans le schéma précédent le switch.
Résultat : sur les 242 patients inclus, 65% étaient sous TDF avant le switch. A S48, la variation médiane du DFGeCG depuis l’inclusion
était +0,2 mL/min (p = 0,81) et du DFGe-cystatine C +2,7mL/min/1,73m2 (p=0.003). Les marqueurs de la fonction tubulaire rénale
suivants se sont améliorés significativement (p < 0,001) chez les patients précédemment sous TDF : protéinurie/Cr (UPCR, ∆ médian
-55%), albuminurie/Cr (UACR, ∆ médian -61%), retinol binding protein/Cr (∆ médian -82%), et ß-2-microglobuline/Cr (∆ médian
-89%). La prévalence d’une protéinurie et d’une albuminurie cliniquement significatives (UPCR > 200mg/g et UACR ≥ 30mg/g) a
diminué de 48% à 13% et de 56% à 22%, resp. Des augmentations significatives de DMO à la hanche (+1,29%) et au rachis (+2,60%)
ont été observées à S48 (p < 0,001). Les variations de la fonction rénale et de DMO n’étaient pas significatives chez les patients qui
n’étaient pas sous TDF avant le switch (n = 84).
Contexte : Depuis 1998, la loi française prévoit un droit au séjour et aux soins et une protection contre l’expulsion pour les étrangers
gravement malades ne pouvant se soigner dans leur pays d’origine. L’évaluation médicale est effectuée par les médecins des ARS
(MARS) qui rendent des avis favorables ou non à une prise en charge en France.
Des circulaires de 2005 et 2007 et une instruction de 2011 de la direction générale de la Santé (DGS) recommandent aux MARS de
considérer que pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), les soins ne sont pas garantis dans l’ensemble des pays en développement
(dont l’indice de développement humain défini par le Programme des Nations unies pour le développement est inférieur à 0,800).
Méthode : Face à l’augmentation des refus de séjour pour soins constatée depuis 2013, l’Observatoire du droit à la santé des
étrangers (ODSE), collectif d’associations, décide d’objectiver cette tendance. Il collecte auprès de ses membres les refus de séjour
liés à un avis médical défavorable, contraire aux recommandations de la DGS.
Résultats : Entre janvier 2014 et juin 2015, l’ODSE a recensé 19 avis MARS défavorables au séjour de PVVIH, toutes ressortissantes
de pays en développement : Algérie, Brésil, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Egypte, Equateur, Géorgie, Guinée, Mexique,
Pérou, Vietnam, Russie, et Tunisie.
Ces pratiques ne sont pas spécifiques à certaines ARS : les avis émanent de cinq ARS (Auvergne, Bretagne, Île-de-France, MidiPyrénées et Pays de la Loire) et du médecin de la préfecture de police de Paris.
Perspectives : La ministre de la Santé, alertée par l’ODSE, a rappelé ses propres recommandations à ses services, et notamment
aux deux ARS les plus concernées. Depuis, les dysfonctionnements se multiplient et se répandent géographiquement. Ils témoignent
du désengagement du ministère de la Santé, particulièrement inquiétant dans la perspective d’une nouvelle réforme du droit au séjour
pour soins, actuellement débattue au Parlement.
Conclusion : les améliorations des divers paramètres rénaux et osseux observées à S48 chez des patients insuffisants rénaux légers à
modérés passant d’un traitement avec TDF à E/C/F/TAF confirment la bonne tolérance du STR E/C/F/TAF en cas d’insuffisance rénale.
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ABSTRACTS POSTERS
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TOLÉRANCE ET EFFICACITÉ DU DTG : ANALYSE EN SOUSGROUPES (SG) À S96 DE SPRING-2, SINGLE ET FLAMINGO
CHEZ DES PATIENTS NAÏFS DE TRAITEMENT
P48
FACTEURS ASSOCIÉS À LA RUPTURE DE SUIVI (RDS) CHEZ
LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) SUIVIES EN
AQUITAINE
J. Koteff 1, R. Cuffe 2, C. Granier 3, A. Zolopa 1, A. Murungi 2, K. Smith 1, B. Wynne 4, M. Aboud2
S. Lawson-Ayayi (1,2), Y. Gerard (1,3), D. Lacoste (1,4), J. Mourali (2), M. Hessamfar-Joseph (1,4), D. Neau (1,5), E. Lazaro (1,6), S. Farbos (1,7),
V. Gaborieau (1,8), P. Lataste (1,9), F. Dabis (1,2)
1- ViiV Healthcare, USA. 2- ViiV Healthcare, RU. 3- GSK, RU. 4- GSK, USA.
DTG QD était bien toléré dans les études portant sur des patients naïfs de traitement. Son efficacité était comparable à celle du RAL
(SPRING-2), meilleure que celle du DRV (FLAMINGO) et meilleure que celle d’Atripla (SINGLE) en association avec ABC/3TC QD.
Méthodes : Dans SPRING-2 les sujets recevaient soit DTG 50 mg QD soit RAL 400 mg BID ; dans FLAMINGO soit DTG 50 mg soit
DRV/r QD ; l’investigateur sélectionnait au choix TDF/FTC ou ABC/3TC. Dans SINGLE les sujets recevaient soit DTG 50 mg + ABC/3TC
QD soit TDF/FTC/EFV. Les EI et les taux de réponse (Snapshot) ont été analysés par SG.
Contexte : Le suivi adéquat des PVVIH est indispensable à une vie de qualité à long terme. La prise en charge médicale et globale
des PVVIH dès le diagnostic permet un traitement précoce, mais des facteurs individuels, liés à la maladie ou au traitement sont
susceptibles d’influencer la régularité et la qualité du suivi. La mise en évidence de caractéristiques propres aux patients en rupture de
suivi pourrait permettre d’identifier ceux à risque élevé de sortir du système de soins pour améliorer leur prise en charge
Conclusion : En initiation de traitement DTG QD a constitué une option thérapeutique efficace et bien tolérée dans les SG d’âge, de
sexe, et d’ethnie.
Objectifs : Estimer la fréquence de survenue d’une RDS et rechercher les facteurs associés
Résultats par Sous Groupe
Méthode : La RDS a été définie par un délai entre 2 recours >12 mois. L’incidence de cet évènement a été exprimée pour 100 personnes
années (PA). Les probabilités de survenue ont été calculées selon la méthode de Kaplan Meier. Un modèle de régression logistique a
été utilisé pour déterminer les facteurs associés à la RDS
SPRING-2
DTG
Contact : [email protected]
Résultats : 1 067 patients ont été traités par DTG. Les taux d’efficacité sont présentés tableau 1. Les EI de grade 2 à 4 étaient
comparables entre les SG. Les EI entraînant l’arrêt étaient faibles dans tous les SG DTG. Une variabilité des différences de traitement
a été observée dans les petits SG.
Proportion de sujets avec une CV <50 c/mL à S96 Snapshot ; n/N (%)
72
(1) COREVIH Aquitaine, CHU de Bordeaux, place Amélie Léon Raba 33076 Bordeaux Cedex. (2) Univ. Bordeaux, ISPED, Centre INSERM U897- EpidemiologieBiostatistique, 146 rue Léo Saignat 33076 Bordeaux Cedex. (3) Service de Maladies Infectieuses, CH de Dax, boulevard Yves du Manoir, 40100 Dax. (4) Service de
Maladies Infectieuses, CHU de Bordeaux, 1 rue Jean Burguet, 33075 Bordeaux Cedex. (5) Service de Maladies Infectieuses, CHU de Bordeaux, place Amélie Raba
Léon, 33076 Bordeaux Cedex. (6) Service de Médecine Interne, CHU de Bordeaux, avenue Magellan, 33604 Pessac Cedex. (7) Service de Maladies Infectieuses, CH
de la Cote Basque, 13 avenue de l’Interne Jacques Loëb, 64109 Bayonne Cedex. (8) Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses, CH de Pau, 4 boulevard
Hauterive, 64000 Pau. (9) Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses, CH de Périgueux, 80 avenue Georges Pompidou, 24019 Périgueux Cedex
SINGLE
RAL
DTG
EFV/FTC/TDF
FLAMINGO
DTG
DRV/r
Total
332/411 (81)
314/411 (76)
332/414 (80)
303/419 (72)
194/242 (80)
164/242 (68)
< 50 ans
295/370 (80)
277/365 (76)
290/361 (80)
271/375 (72)
174/214 (81)
134/206 (65)
≥ 50 ans
37/41 (90)
37/46 (80)
42/53 (79)
32/44 (73)
20/28 (71)
30/36 (83)
Blancs
282/346 (82)
270/352 (77)
224/284 (79)
220/285 (77)
145/173 (84)
122/176 (69)
Non blancs
50/65 (77)
44/59 (76)
108/130 (83)
82/133 (62)
49/69 (71)
42/66 (64)
H
293/348 (84)
278/355 (78)
281/347 (81)
268/356 (75)
170/211 (81)
144/201 (72)
F
39/63 (62)
36/56 (64)
51/67 (76)
35/63 (56)
24/31 (77)
20/41 (49)
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Résultats : 4 360 patients suivis entre 2005 et 2012 ont été inclus dans l’analyse. L’incidence de la RDS a été estimée à 1,97 pour
100 PA depuis le diagnostic et à 5,61 pour 100 PA depuis le début de la prise en charge hospitalière. La probabilité de survenue d’une
RDS à 5 ans était de 10,5% (IC : 9,5-11,5) et un-quart des patients en RDS a une charge virale détectable au dernier bilan.
Les facteurs associés à la RDS en analyse multivariée étaient une infection acquise par voie autre qu’homosexuelle (OR=1,4 ; IC :
1,1-1,6), un âge < 45 ans (OR = 3,0 ; IC : 2,5-3,5), une absence de traitement antirétroviral (OR = 1,6 ; IC : 1,0-2,5), une charge virale
détectable (OR = 4,2 ; IC : 3,4-5,1), une co-infection par le VHC (OR = 1,7 ; IC : 1,3-2,0) et le fait d’être fumeur (OR = 1,4 ; IC : 1,1-1,7)
Conclusion : Cette étude montre une incidence élevée de la RDS. Une meilleure connaissance des PVVIH « futurs décrocheurs» devrait
faciliter la mise en place de mesures pour éviter toute perte de chance individuelle et réduire les risques de transmission
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ABSTRACTS POSTERS
P49
E TUDE COMPARATIVE DES CARACTERISTIQUES
EPIDEMIOLOGIQUES DES PERSONNES VIVANT AVEC
LE VIH (PVVIH) DANS LES DEPARTEMENTS-REGIONS /
COLLECTIVITE D’OUTRE-MER
C. Cerland 1, I. Lamaury 2, I. Rigollier 3, M. Ouka 1, A. Domercq 3, P. Poubeau 3, S Stegman 2, S. Pierre-François 1, B. Hoen 2, C. Gaud 3,
A. Cabié1
1- Corevih Martinique, CHU Pierre Zobda Quitman, 91261 Fort-de-France cedex. 2- Corevih Guadeloupe / Saint-Martin, CHU Pointe-à-Pitre, 97159 Pointe-à-Pitre
cedex. 3- Corevih La Réunion/ Mayotte, Hôpital Félix Guyon, 97400 Saint-Denis-de-la-Réunion
Contact : [email protected]
Introduction : Le déploiement de Nadis® dans les Corevih de Martinique (2002), de Guadeloupe (2010)/ Saint-Martin (2007), de la
Réunion (2011)/ Mayotte (2014) a permis de produire localement des données médico-épidémiologiques de qualité rendant possible
une étude comparative plus précise de nos cohortes entre elles.
Méthode : Analyse comparative des rapports médico-épidémiologiques 2014 établis à partir de Dat’Aids Activité® V1.5 pour les
Corevih de Martinique (CoM), de Réunion/ Mayotte (CoR/M) et de Guadeloupe/ Saint-Martin (CoG/S).
Résultats : Les principales différences entre nos cohortes portent sur le sex-ratio, la répartition des modes de transmission, la part
des PVVIH > 50 ans et celle des PVVIH nées hors de France :
Cohorte
(Nombre PVVIH)
CoM
(989)
CoR/M
(1023 : 893/ 127)
CoG/S
(1814 : 1327/ 487)
Sex-Ratio (H/F)
1,7
1,9
1,1
Hétéro/ HSH-Bi (%)
68 / 27
60 / 32
81 / 11
HSH/ H (%)
42
49
21
Age médian (ans)
49
47
51
> 50 ans (%)
50
39
54
Etrangers (%)
16,8
ND
Gu : 37 / Sm : 78
Le nombre de PVVIH nouvellement diagnostiquées est stable (CoM : 56, CoR/M : 59 et CoG/S : 93) mais la part des HSH augmente
(33%). Le % de PVVIH dépistées à un stade avancé reste élevé pour les 3 cohortes (de 35 à 38%). Plus de 90% de PVVIH sont traitées
dont près de 90% en succès virologique.
Conclusion : Nos cohortes ont en commun une transmission hétérosexuelle dominante, plus de sujets âgés et un retard au diagnostic
persistant mais elles ont aussi des différences à notables. L’outil Nadis® a permis de mieux les appréhender et devrait faciliter le
développement de projets de recherche adaptés à nos régions.
P50
FORMATION DES PHARMACIENS A LA DISPENSATION DES
AUTOTESTS VIH : UNE OFFRE DIVERSIFIEE !
GROUPE MÉDICAMENT/PHARMACIENS SFLS : J. Langlois (1), P. Arsac (2), E. Boschetti (3), L. Boyer(3), C. Jacomet (4), B. Laurandin (5),
H. Trout (6), S. Wehrlen-Pugliese (7), D. Zucman (8), A. Simon (9) E. Billaud (10). Certain (11)
(1) SFLS (Paris), (2) CHR Orléans, (3) CHU Nancy, (4) CHU Clermont-Fd, (5) officinal (Suresnes), (6) CHU Lariboisière (Paris), (7) CHU Nice, (8) Hôpital Foch
(Suresnes), (9) CHU Pitié-Salpêtrière (Paris), (10) CHU Nantes, (11) CHU Bichat-CB (Paris)
contact : [email protected]
Contexte : Les autotests VIH (AT) seront commercialisés en France en septembre 2015. Sur mandat de la DGS, le groupe Médicaments/
pharmaciens (M/P) de la SFLS travaille depuis l’été 2014 à l’élaboration de supports de formation pour les pharmaciens d’officine qui
seront en première ligne pour dispenser ces AT.
Démarche : élaboration – déploiement – suivi.
Des supports de formation adaptés aux officinaux et personnalisables par les formateurs sont élaborés (Module 1 : prévention et vente
d’AT à l’officine ; Module 2 : prise en charge des PVVIH à l’officine).
Ils sont partagés avec :
1/ les COREVIH qui peuvent s’associer à des opérateurs de formation pour les décliner en région,
2/ des organismes de formation qui adaptent le support avec validation expresse SFLS,
3/ en ligne pour un accès large.
Un annuaire des structures régionales de formation de pharmaciens est transmis aux COREVIH pour les aider à proposer des formations
localement.
Des formations de formateurs initiées par la SFLS, permettent de constituer un pool de personnes ressources pour former des
officinaux en région.
Résultats et perspectives : Formations de formateurs : première session organisée par la SFLS en partenariat avec la faculté de
pharmacie de Paris 5, le 2 juillet à Paris (40 participants). Seconde session prévue en septembre.
Formations de pharmaciens d’officine :
• Organisées par les COREVIH : Lorraine-Champagne-Alsace, PACA, Auvergne-Loire, Paris.
• Organisées par divers opérateurs, en lien avec les COREVIH :
• UTIP, Alliance HealthCare, OCP formation, Principe Actif (> mai 2015)
• Maformationofficinale.com : module d’E-learning gratuit (> juillet 2015).
• URPS Ile-de-France (> sept 2015)
• Réseau ville hôpital Bretagne (> sept 2015)
• Facultés de pharmacie de Paris 5 et d’Angers (> sept 2015)
Un bilan quantitatif et qualitatif des formations menées et prévues sera disponible en octobre.
En perspective : le suivi des actions de formation et la participation à l’évaluation de la dispensation d’autotests “en vie réelle” (groupe
de travail DGS/Collège de la pharmacie).
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ABSTRACTS POSTERS
P51
ACCOMPAGNEMENT ET EDUCATION AUX RISQUES LIES A
L’INJECTION, DE LA RECHERCHE A LA LOI
P52
PREVALENCE ET ROLE PATHOGENE DE MYCOPLASMA
GENITALIUM : ETUDE PROSPECTIVE
V. Laporte (1) , T. Brigand (1), C. Spire (1), C. Mey (1), D. Rojas Castro (1,2), P. Roux (3), S. Mouveroux (1)
M. Lefebvre (1), J. Coutherut (1), S. Gibaud (1), M. Chalopin (1), M. Patoureau (1), C. Bernier (1), C. Biron
1 : AIDES. 2 : Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163 – Université Lyon 2. 3 : INSERM
(1) CHU Nantes
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Contexte : La réduction des risques (RDR) a produit des résultats probants quant à la possibilité d’agir sur les habitudes d’injection
de produits psycho-actifs, diminuant le nombre de contaminations par le VIH chez les injecteurs. La simple distribution de matériel
n’a pas permis d’endiguer la progression du VHC, des pratiques à risque persistent. Selon des études, entre 40 et 60% des usagers
fréquentant les dispositifs de RDR sont infectés par le VHC.
Mettre le consommateur au centre de sa pratique a conduit AIDES à penser d’autres méthodes de RDR et mener une recherche
sur l’Accompagnement et Education aux Risques Liés à l’Injection (AERLI). Elle a montré une diminution des pratiques à risques de
transmission du VHC : 44% déclarent au moins une pratique à risque avant l’intervention contre 25% six mois après.
Mycoplasma genitalium (MG) est une bactérie sexuellement transmissible. Elle serait la 2ème cause d’urétrites non gonococciques
après Chlamydia trachomatis (CT). Nous avons étudié la prévalence et le rôle de MG sur une cohorte de patients consultant dans un
CDAG-CIDDIST.
Méthodes, résultats : Les premiers résultats ont été présentés en 2014 à l’IAS de Melbourne. La recherche a permis la réalisation
d’un cahier des charges pour le déploiement et les conditions d’exercice de l’AERLI au plus près des besoins et des lieux de vie des
consommateurs. Celui-ci propose un cadre protecteur pour les acteurs qui bénéficieront d’une formation adaptée et spécifique à
AIDES.
Ces outils ont fait l’objet d’une promotion auprès du ministère de la santé et des parlementaires afin de permettre l’introduction de
cette pratique dans le référentiel de RDR dans la loi santé en discussion au parlement.
AIDES a rappelé que cette démarche innovante, ayant montré son efficacité et son innocuité, ne pouvait être interrompue malgré
l’absence d’un cadre légal le permettant.
Perspectives : AERLI démontre l’utilité de la recherche au service du plaidoyer et de l’action. La pratique est actuellement reconnue
dans l’article 8 de la loi santé, elle s’inscrit en complémentarité avec le projet de salles de consommation à moindre risque de
l’article 9. Ces 2 mesures visent à privilégier la prévention pour les personnes aux logiques répressives inefficaces en santé publique.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
Sur 651 patients consécutifs en 2013-2014, des PCR CT, MG, Neisseria gonorrhoeae (NG) et Trichomonas vaginalis ont été réalisées
systématiquement, sur urines chez les hommes ou auto-écouvillon vaginal chez les femmes, ou, selon les symptômes, sur urètre ou
endocol. Les facteurs associés à la présence de symptômes ont été étudiés en analyse uni et multivariée (régression logistique, Odds
Ratio (OR) et IC 95%).
La cohorte comportait 357 hommes (55%), dont 26% HSH (n = 92), d’âge médian (extrêmes) 26 ans (16-61) et 294 femmes,
d’âge médian 22 ans (16-64). Douze pourcent étaient nés à l’étranger (n = 82), 8% étaient symptomatiques (n = 52) : urétrite
(n = 23), leucorrhées (n = 10), balanite (n = 7), dyspareunie (n = 3). La prévalence de CT et MG était de 7,8% et 2,5% respectivement,
sans différence selon le sexe. La prévalence de NG et TV était de 1% chacun chez les hommes, de 0,7% chacun chez les femmes.
Six patients avaient un portage concomitant de CT et MG, mais aucun patient porteur de NG n’était aussi porteur de CT ou MG. La
présence de symptômes était associée en analyse univariée à la positivité de NG (OR 63,6 [7,3-556]), de MG (OR 5,7 [1,9-17,1]), de CT
(OR 2,35 [1-5,3]) et des rapports non protégés (OR 5,1 [1,2-21,4]) ; en analyse multivariée à la positivité de NG (OR 65,2 [7,4-577]),
de MG (OR 5,3 [1,6-17,4]) et des rapports non protégés (OR 4,6 [1,1-19,3]).
La prévalence de MG est moins élevée que celle de CT mais sa positivité est fortement associée à la présence de symptômes, posant
la question du dépistage systématique de MG chez les patients avec symptômes génitaux, en raison de son fort taux de résistance à
l’azithromycine et à la doxycycline.
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P53
INTERNET ET AUTO-PRELEVEMENT : DEUX OUTILS POUR
ACCROITRE LE RECOURS AU DEPISTAGE DE CHLAMYDIA
TRACHOMATIS CHEZ LES JEUNES
P54
ORGANISATION, VECU ET PERSPECTIVES, L’INFIRMIERE ET
LE PROTOCOLE ANRS-IPERGAY
N. Lydié (1), B. de Barbeyrac (2), L. Bluzat (1), C. Bébéar (2), D. Kersaudy-Rahib (1)
(1) AP-HP, Hôpital Tenon, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, 75020 Paris
(1) Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). (2) Université de Bordeaux, Centre National de Référence (CNR) des infections à chlamydiae
Contact : [email protected]
B. Boissavy (1), S. Cousseau (1), J. Foucoin (1), S. Huon (1), C. Monfort (1), C. Maté (1), M-G. Lebrette (1), G. Pialoux (1)
Contact : [email protected]
Depuis 2000, une progression annuelle et régulière du nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia (Ct) est observée en France.
Cette infection, le plus souvent asymptomatique, peut être à l’origine de complications graves alors qu’un dépistage précoce permet
un traitement rapide et efficace. Les stratégies visant à accroitre le dépistage de Ct se sont développées ces dernières années et
l’essor des nouvelles technologies a offert de nouvelles possibilités. Ainsi des initiatives, mêlant internet et auto-prélèvement, se sont
multipliées à l’étranger.
S’appuyant sur ces expériences, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a mis en place, en 2012, une
expérimentation qui avait pour objectif de déterminer si la proposition par Internet d’un test d’auto-prélèvement à domicile permettait
d’augmenter le recours au dépistage de Ct parmi les jeunes de 18 à 24 ans par rapport à une orientation vers les systèmes de
dépistage traditionnels. Cette étude a pris la forme d’un essai contrôlé randomisé déployé sur internet.
Au total, 11 075 jeunes de 18-24 ans ont été inclus. L’envoi d’un kit d’auto-prélèvement multiplie par 3,4 [3,1-3,8] le recours au
dépistage, avec un effet plus marqué chez les hommes (aRR : 4,5 [3,8-5,5]) que chez les femmes (aRR : 2,9 [2,6-3,3]). L’envoi d’un
kit permet d’augmenter le recours au dépistage dans tous les sous-groupes de population, excepté parmi les femmes originaires
du Maghreb. Il permet également de réduire les inégalités géographiques d’accès au dépistage observées parmi les personnes non
destinataires du kit. La prévalence globale était de 6,8 % (8,3 % chez les femmes ; 4,4 % chez les hommes), montrant la capacité du
dispositif à capter une population à risque.
L’envoi d’un kit d’auto-prélèvement à domicile est performant pour accroitre le dépistage de Ct parmi les jeunes. Ces résultats plaident
pour la mise en place d’un programme élargi de dépistage, comme cela est déjà mis en œuvre dans d’autres pays européens.
Rationnel : Face à l’augmentation des comportements à risque dans la plupart des pays du nord chez les hommes ayant des relations
sexuelles avec les hommes (HSH) séronégatifs et séropositifs, l’ANRS consacre un essai à la prévention de la transmission du VIH chez
les HSH en évaluant l’efficacité d’un traitement antirétroviral intermittent, associé à une stratégie renforcée de prévention. En 2012,
l’ANRS lance l’essai IPERGAY (Intervention Préventive de l’Exposition aux Risques avec et pour les Gays).
A l’Hôpital Tenon, nous avons inclus 71 volontaires soit un total de 900 visites en 3 ans.
Objectif : Présenter l’organisation spécifique, le vécu et les changements de comportements induits par cet essai « d’un genre
nouveau » au sein d’une équipe infirmière.
Résultats : A ses débuts, l’essai a divisé la communauté médicale et paramédicale. Un questionnement éthique s’est imposé à l’équipe
et a renforcé la cohésion de celle-ci.
La nécessité des différentes interventions propres à l’essai nous a permis de travailler en collaboration avec les associatifs, le
pharmacien et les médecins autour des sujets de prévention dans une dynamique nouvelle. Le partage des moments forts d’IPERGAY
(diagnostic de séropositivité d’un volontaire, passage en ouvert, levée d’aveugle, publication des résultats…) et l’ouverture de plages
horaires spécifiquement dédiées en Hôpital de Jour ont permis de créer de nouveaux liens entre professionnels en favorisant l’échange.
L’expertise en santé sexuelle des infirmières s’est enrichie et est réinvestie quotidiennement dans la prise en charge des patients au
sein du service
Conclusion : Après l’analyse intermédiaire des résultats et la mise en évidence de l’efficacité (1), les inclusions ont été stoppées et
l’ensemble des volontaires reçoit le traitement actif pour une durée d’un an environ. L’hôpital a vocation à mettre en place et à soutenir
des actions de prévention en santé sexuelle avec une place pour l’infirmière hospitalière.
(1)Molina JM, CROI 2015, Abs. 23LB
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ABSTRACTS POSTERS
P55
DIMMAGAY : DÉPISTAGE MÉDICALISÉ EN MILIEU
ASSOCIATIF GAY
N. NOELLAT 1, La CDAG du CHU de Dijon et l’association LGBT de Dijon CIGaLes.
P56
5 ANS DE REDUCTION DES RISQUES SEXUELS :
EXPERIENCE D’UN CENTRE DE SANTE SEXUELLE
COMMUNAUTAIRE
(1) CDAG Dijon
M. Ohayon*, D. Gosset*, M. Frémondière*
Contact : [email protected] 03 80 63.68.14
*Le 190 - Paris
Association LGBT : Bruno Chautemps, chargé de projet en santé communautaire : [email protected] 09.52.74.21.75
Contact : [email protected]
Introduction : Projet né d’une collaboration entre le CDAG-CIDDIST de Dijon et l’association CIGaLes, en avril 2011. Permet un
dépistage « gay-friendly » dans une structure associative communautaire. Financeurs : ARS Bourgogne – Sidaction.
Introduction - Contexte :
L’incidence de l’infection à VIH chez les HSH est estimée à 1,6% en Île de France. Dans la population explorée par PREVAGAY 2009, elle
atteint 3,8%. Le 190 combine plusieurs approches préventives en direction d’une population homosexuelle à haut risque, associant le
dépistage des IST, le TasP, le traitement universel, le traitement de la primo-infection et la prise en charge des dysfonctions sexuelles.
Le 190 reçoit une population à 65% séronégative.
Objectifs : Dépister pour le VIH, les hépatites et les IST les HSH séronégatifs mais aussi séropositifs. Inciter à la régularité du dépistage
en fonction des risques.
Permettre une réduction des risques.
Particularités du dispositif par rapport au centre de dépistage :
• Accueil convivial dans les locaux de l’association
• Travail médico-associatif avec counselling médical et counselling par un pair
• TROD VIH systématique associé à un bilan sérologique (VIH, Hépatites B et C, syphilis)
• Dépistages des autres IST si besoin
• Mode de recrutement principalement réalisé par le pair communautaire sur les sites de rencontres gays, en fonction de la
géolocalisation des personnes
Quelques chiffres : File active (avril 2011 à décembre 2014) : 205 personnes. 390 consultations réalisées hors rendus de résultats
Taux de rendus : 88%. Nombre de personnes connues séropositives suivies : 10. Nombre de personnes vaccinées contre le VHB : 21
Profil du consutant : 20% des consultants n’ont jamais fait de dépistage pour le VIH avant DIMMAGAY, ils sont 31% pour le VHC
et 57% pour la syphilis. 33% des consultants ont déjà pratiqué une pénétration anale non protégée avec un partenaire de statut
sérologique inconnu.
Pathologies dépistées - avril 2011 à décembre 2014 : VIH : 4 personnes. VHC : 2 personnes (1 était déjà séropositif, 1 présentait
une co-infection). Syphilis : 13 personnes. Condylomes : 6 personnes. Gonocoques : 4 personnes. Chlamydiae : 4 personnes
Matériel et méthode :
5000 usagers, dont 85% de HSH, ont un dossier médical informatisé au 190. L’analyse rétrospective des données médicales permet
de comparer l’évolution du taux de tests positifs au VIH et les données globales d’activité du 190 : diagnostics d’IST, nouvelles prises
en charge d’infections VIH, traitement des primo-infections.
Résultats :
En 2010, 4% des tests VIH réalisés étaient positifs. Ce taux était, de 2011 à 2014, respectivement de 1,8%, 0,7%, 0,6% et 0,47%. Le
nombre de nouvelles prises en charge d’infections VIH, notamment en primo-infection (n = 45 en 2014), a régulièrement augmenté.
Le taux de diagnostics d’IST (> 20% des check-up réalisés positifs pour au moins 1 IST) a progressé plus rapidement que la file active.
L’ensemble des indicateurs confirme que la population ciblée est fortement exposée alors que le taux de découvertes de séropositivité
est devenu plus bas qu’attendu sur 3 années consécutives. L’approche populationnelle intéressant les HSH indépendamment de leur
statut sérologique permet de réduire la circulation du VIH dans une population dont le recrutement repose sur une orientation de proche
en proche entre usagers partageant le même réseau sexuel.
Conclusions : L’approche de prévention combinée du VIH est d’autant pertinente qu’elle intervient au sein de réseaux où le virus peut
circuler rapidement. Les interventions individuelles (traitement du VIH, traitement des IST occultes) voient leur impact augmenté au
sein de ces groupes sexuellement actifs.
Pourcentage de découverte par rapport à la file active :
VIH
VHC
CT
GONO
CONDY
SYPHILIS
1,9%
0,9%
1,9%
2,9%
2,9%
6,3%
Attractivite du dispositif :
Le test rapide à 64%
Le dépistage médicalisé des IST à 22%
Le volet associatif à 14%
Satisfaction des consultants : L’ensemble des consultants conseilleraient à un ami de venir.
Conclusion : Ce dispositif de dépistage élargi est particulièrement adapté à cette population cible.
Le pourcentage de détection du VIH à 2% montre son efficacité (versus 0,84% pour les HSH CDAG).
La satisfaction des usagers pour ce dispositif dédié est clairement exprimée.
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ABSTRACTS POSTERS
P57
ÉDUCATION THERAPEUTIQUE A DOMICILE CHEZ LES
PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH : EXPERIENCE AU SEIN
D’UN CHG D’UNE ETUDE PILOTE.
P58
DEPIVIH2 : UTILISATION DES TROD POUR LE DEPISTAGE
CIBLE DU VIH DANS LES POPULATIONS A FORTE
PREVALENCE VUES EN SOINS PRIMAIRES
F. Ouane 1, M. Deschaud 2, L. Blum1 1,2, A. Certain 2, E. Bouvet 2, M. Foinant 3, C. Devillon 3, F. Langlois 2,3
D. Papadima (1,2), R. Gauthier(2,3,4), F. Prévoteau du Clary (2,5), J.-P. Aubert (2,3,4), S. Bouée ( 2,6), G. Conort ( 2,7), J.-M. Livrozet (2,8),
J.-M. Peter(2,12), O. Taulera (2,9), A. Wajsbrot (2,10), C. Majerholc (2,3,4,11)
1 CHRD Pontoise, 2 COREVIH IDF Nord, 3 Fondation Chaptal.
[email protected]
Introduction : L’ETP chez les Pvvih est recommandée pour une meilleure prise en charge. Devant la difficulté à respecter les séances
pour de nombreux patients en échec et pour compléter l’offre, nous avons mis en place depuis 2012 un programme d’ETP à domicile
réalisé par une infirmière. Nous rapportons notre expérience sur 3 ans.
Matériel et méthodes : Tous les patients ayant accepté depuis 2012 jusqu’en juin 2015 de participer au programme d’ETP ont
été inclus. Ont été analysées les raisons de la demande d’ETP à domicile, le profil des patients, le déroulement des séances. Un
questionnaire de satisfaction a été réalisé sur un échantillon de patients.
Résultats : Les raisons principales de la mise en place de l’ETP à domicile étaient les situations d’échec, la grossesse mais aussi à
la demande du patient pour mieux appréhender sa pathologie. Une majorité de patient était d’origine subsaharienne et disposait d’un
logement même si une population très précaire sans logement a été incluse. Pour les patients, l’ETP à domicile était plus conviviale,
plus confortable qu’à l hôpital et permettait une meilleure confidentialité. La majorité des patients était satisfaite de l’organisation à
domicile et notait une amélioration de leur qualité de vie.
L’observance au traitement chez les sujets non compliants était de 66% à la fin du programme dont 70% avaient une charge virale
VIH indétectable à 6 mois.
Nous présenterons les résultats comparés avec les patients suivis en ETP au CHG.
Conclusion : Ce projet pilote montre une très bonne faisabilité de l’ETP à domicile ainsi que l’adhésion et la satisfaction des patients.
L’ETP à domicile permet de compléter l’offre classiquement proposée.
(1) Département de Médecine Générale, Université Louis Pasteur, Strasbourg, France. (2) Groupe d’études et recherche ville-hôpital, 59 rue du Ruisseau, 75018
Paris, France. (3) Univ Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Dept Med Gen, F-75018 Paris, France. (4) EA Recherche Clinique Coordonnée Ville-Hôpital, Méthodologies
et Société (REMES), F-75018 Paris, France. (5) Hôpital La Grave, Hôpitaux de Toulouse, France. (6) Cemka Eval, 43 Boulevard du Maréchal Joffre, 92340 Bourg-laReine, France. (7) Département de Médecine Générale, Université de Bordeaux, France. (8) Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Edouard Herriot,
Lyon, France. (9) Hôpital Saint Louis, Paris, France. (10) Médecine Générale, Hôpital d’Avignon, France. (11) Service de médecine interne, Hôpital Foch, Suresnes,
France. (12) Groupe Hospitalier Mulhouse Sud-Alsace, France
Contact : [email protected]
Introduction : Environ 29 000 personnes en France ignorent leur séropositivité VIH. Dépistage tardif et épidémie cachée aggravent la
morbi-mortalité et l’extension de l’épidémie. Le dépistage de masse est peu utilisé en soins primaires. D’autres stratégies doivent être
mises en place. Nous avons étudié l’utilisation des TROD.
Méthode : Étude observationnelle multicentrique d’utilisation d’un TROD à réponse immédiate (INSTI®), d’un TROD à 30 min (VIKIA®)
ou de la sérologie pour le dépistage du VIH en 2014. Des médecins généralistes (MG), recrutés par le groupe d’étude et de recherche
ville-hôpital, exerçant en libéral ou en centre de santé, devaient inclure pendant 6 mois les adultes qu’ils dépistaient.
Résultats : Parmi 69 investigateurs, 43 ont inclus 985 patients dont 981 dossiers analysables. Le dépistage n’avait jamais été fait
pour 302 patients (30,6%). Activité du dépistage : 767 sérologies prescrites (78,2%) et 214 TROD réalisés (21,8%, 181 INSTI® et
33 VIKIA®). Le dépistage du VIH a concerné 1,1 % des patients vus pendant l’étude. Six TROD (2,8%) étaient invalides et 120 sérologies
(15,7%) non récupérées. Neuf patients à risque ont été découverts séropositifs, tous suivis (0,9%) : cinq par sérologie (0,6%) et quatre
par TROD (1,9%) tous confirmés. Près de 90% des médecins souhaitaient continuer d’utiliser le TROD comme outil de dépistage.
Discusion : Cette étude confirme la faisabilité de l’utilisation de TROD par des MG formés exerçant dans des lieux de forte prévalence
du VIH. Les médecins utilisaient majoritairement les sérologies mais lorsque des TROD étaient utilisés, le taux de dépistage positif
était de 1,9%. Les TROD étaient plus fréquemment réalisés à la demande du patient. Cette méthode paraît intéressante pour élargir
l’offre de dépistage dans des groupes de population à forte prévalence du VIH consultant un MG. Une étude d’impact budgétaire serait
nécessaire pour un éventuel financement des TROD.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P59
DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LES HOMMES VIVANT
AVEC LE VIH : QUELLES SPECIFICITES ?
P. PAPAZIAN (1) E. BOUVET(1, 2), S. MATHERON (1), S. LARIVEN (1), C. JESTIN (1), Z. BERKI-BENHADDAD (1), A. VILLEMANT-ULUDAG (3),
V. TIRARD-FLEURY(1), B. PHUNG (1), C. RIOUX (1), P. YENI (1), Y. YAZDANPANAH (1).
(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris. (2) COREVIH Ile de France Nord. (3) Hôpital Beaujon, Clichy.
Contact : [email protected]
L’incidence élevée de la dysfonction érectile chez les hommes vivant avec le VIH est décrite dans la littérature, et concernerait plus
d’1 séropositif sur 2 au cours de sa vie sexuelle. Moins connues sont les caractéristiques de cette dysfonction érectile : à quel
moment de la vie avec le VIH survient-elle, comment se manifeste-t-elle, quelles sont les relations réelles ou supposées avec le VIH/le
traitement anti-rétroviral, quelles sont ses conséquences et quelle prise en charge spécifique impose-t-elle ?
La consultation de Sexologie dédiée aux patients vivant avec le VIH/une hépatite B ou C de l’hôpital Bichat-Claude Bernard a permis de
recueillir et d’analyser les caractéristiques cliniques d’une dysfonction érectile chez 105 hommes âgés de 23 à 68 ans.
Plusieurs types de dysfonction érectile sont identifiables dans le récit des patients :
• dysfonction érectile inaugurale (dans la première année suivant la découverte de la séropositivité)
• dysfonction érectile médicamenteuse (pas forcément iatrogène), liée à l’introduction d’un nouveau traitement anti-rétroviral,
• dysfonction érectile relationnelle, au début d’une relation avec un (une) nouveau(elle) partenaire,
• dysfonction érectile circonstancielle, lors de la mise en place du préservatif, rapportée par plus de 50% des hommes consultant
pour ce symptôme.
Le lien avec le VIH/son traitement est supposé par le patient dans 60% des cas.
La prise en charge impose certaines spécificités liées à la séropositivité : exploration cardio-vasculaire plus poussée, origine iatrogène
à envisager et, évidemment, impact de la vie avec le VIH sur la sexualité. La prescription d’un médicament favorisant l’érection est
également orientée par la vie avec le VIH : prise en compte des interactions médicamenteuses, recours plus fréquent à un traitement
par yohimbine, voie locale ou injection intra-caverneuse.
Ces aspects permettent d’individualiser des sous-types de dysfonction érectile et des modalités d’abord et de traitement qui distinguent
ce symptôme de celui observé en population générale.
P60
LE COÛT DES TRAITEMENTS ANTI-RETROVIRAUX (TARV)
DES PVVIH (PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH) SUIVIES
DANS LE SERVICE D’INFECTIOLOGIE DU CHU BICHATCLAUDE BERNARD EN 2014 : EVALUATION D’HYPOTHESES
DE SWITCHES EN 1ÈRE ET 2ÈME LIGNES (ANRS-GOTA)
E. Papot (1,2), R. Landman (1,2), F. Louni (3), C. Charpentier(1,4), S. Lariven (2), F. Pilorgé (5), D. Rojas Castro (5,6), M. Préau (6), E. Bouvet (2,3),
C. Goujard (7), P. Yéni (2), Y. Yazdanpanah (1,2)
(1) INSERM, IAME, UMR 1137, Paris. (2) SMIT, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (3) COREVIH Ile De France Nord, Paris. (4) Service de Virologie, Hôpital
Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris. (5) AIDES, Paris. (6) GRePS, Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2, Lyon. (7) Service de Médecine Interne, Hôpital
Bicêtre, AP-HP, Paris
Contact : [email protected]
Objectif : Le coût de la prise en charge des PVVIH au cours de leur vie correspond au ¾ aux tARV et augmente actuellement. Avec
maintenant plus d’ARV de 1ère et 2ème lignes efficaces et bien tolérés, les experts considèrent le prix des différentes combinaisons pour
ces recommandations thérapeutiques. Cette étude évalue l’impact sur le coût total des tARV de switches potentiels sur les 1ère et 2ème
lignes sans échec qui permettraient une diminution des coûts tout en assurant une même efficacité.
Méthode : Le dossier électronique Nadis® a permis de décrire et d’estimer le coût des tARV des 4164 PVVIH suivies à l’Hôpital Bichat
au 1/9/2014. Puis nous avons évalué les diminutions de coûts de switches hypothétiques des tARV des PVVIH en 1ère et 2ème lignes
sans échec en intégrant leur profil (CD4, charge virale, mutation de résistance, AgHBs, HLAB57*01).
Résultats : 3958/4164 (95%) PVVIH étaient sous ARV. Le coût annuel total des tARV était estimé à 46 213 600 e. Les plus prescrits
étaient les NNRTI en combinaison fixe (1024/3958;26%) et les IP/r+TDF/FTC ou ABC/3TC (1239;31%) représentant 20% et 31% du
coût annuel total respectivement.
1004(25%) PVVIH étaient en 1ère /2ème lignes sans échec correspondant à 23% du coût annuel total.
Les scénarii potentiels diminueraient le coût annuel total de :
• 280 800 e pour les 269 PVVIH éligibles sous EFV/TDF/FTC (746 e/PVVIH/mois) switchées vers EFVgénérique+TDF/FTC
(659 e/PVVIH/mois);
• 494 400 e pour les 385 PVVIH éligibles sous TFD/FTC (520 e) switchées vers ABC/3TC (413 e);
• 956 200 e pour les 192 PVVIH éligibles sous IP/r+2NRTI (980 e) switchées vers IP/r+3TCgénérique (565 e);
• 1 531 000 e pour les 395 PVVIH éligibles sous IP/r ou NNRTI+2NRTI (956 e) switchées vers EFVgénérique+2NRTI (633 e);
• 1 147 400 e pour les 192 PVVIH éligibles sous IP/r+2NRTI (980 e) switchées vers DRV/r (482 e).
Conclusion : Les génériques sont associés à une diminution de coût mais les simplifications des régimes à base d’IP sont aussi à
considérer pour les PVVIH le permettant.
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ABSTRACTS POSTERS
P61
AUTOTEST POUR LE VIH – QU’EN PENSEZ-VOUS ?
J. PHALIP-LE BESNERAIS (1), A. BRESSON (1), S. BAJADDI (2), C. CHARPENTIER (3), B.FRISON (3), P.-L. NIVOSE (3)
1- Psychologues, Comité Sida Sexualités et Prévention de Ville-Evrard. 2- Psychologue en formation, CSSP de Ville-Evrard. 3- Médecins SMIT, Hôpital Delafontaine,
St Denis
Contact : [email protected]
Objectif : Évaluer les connaissances sur l’Autotest. Apprécier l’intentionnalité à réaliser seul(e) un autotest, à le proposer à un(e)
partenaire et connaître le vécu d’un test refusé ou proposé par l’autre. Connaître les réactions si le test s’avérait positif au VIH. Impact
sur le dépistage des autres IST.
Méthodologie : Enquête réalisée le 1er Décembre 2014 dans le hall de l’hôpital. 120 auto-questionnaires proposés avant (ou sans) le
TROD. Encadrement : médecins, infirmiers, psychologues, personnel para-médical.
Conclusions : Réponse favorable à l’autotest (82%).La fiabilité du test (3 mois) est peu connue : 69% ont un rapport non protégé si
le test est négatif. Beaucoup utilisent le test pour leur partenaire ; s’il refuse, 31% prennent le risque d’un rapport non protégé, dans
l’inquiétude, la suspicion et la colère. Certains refusent l’autotest pour eux-mêmes mais le proposent à leur partenaire. Beaucoup
acceptent la demande de l’autre dans un climat de confiance. Si l’autotest est positif, la confirmation par un laboratoire prédomine
malgré la panique. 56% feront un dépistage pour les autres IST. Beaucoup ont l’intention de faire l’autotest régulièrement (53 %).
Est-ce le signe d’une prise de risque plus importante ?
P62
PREMIERS RESULTATS DE L’ETUDE ANRS-CUBE : TRIPLE
DEPISTAGE VIH-VHC-VHB PAR TESTS RAPIDES DANS
3 POPULATIONS PRIORITAIRES A PARIS
G. PIALOUX 1, N. REYDELLET 2, E. PLENEL 2, C. ROUZIOUX 3, C. CHAUVIN 2, M. JAUFFRET-ROUSTIDE 4, N. DAY 5, V. MASSARI 6,
P. CHAUVIN6
1- Hôpital Tenon – UPMC. 2- ARCAT Groupe SOS. 3- CHU Necker, Université Paris Descartes. 4- Inserm U988-Cermes3. 5- Laboratoires CBCD. 6- UPMC, Institut
Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136).
Contact : [email protected]
Objectifs : Evaluer l’acceptabilité et le bénéfice d’un dispositif de dépistage rapide combiné VIH-VHB-VHC, d’accès aux soins et de
vaccination anti VHB. Ce dispositif associatif, médicalisé et communautaire s’adresse à trois publics prioritaires : les hommes ayant
des relations sexuelles avec des hommes (HSH au Checkpoint), les usagers de drogues dans un CSAAPA (110 Les Halles) et des
travailleur(e)s du sexe (El Pasaje Latino).
Méthodes : Etude descriptive transversale multicentrique par questionnaire auprès de l’ensemble des personnes volontaires
et enquête qualitative par entretiens semi directifs et focus groupes professionnels/usagers. Tests rapides utilisés : TROD INSTI
VIH1-VIH2, TOYO VHC et VIKIA AgHbS avec confirmation des positifs sur buvard (Elisa 4ème génération et WB). Vaccination : ENGERIX
B20. Figurent ici les données statistiques issues du Checkpoint.
Résultats : Au 30 juin 2015, 2937 usagers du Checkpoint ont participé. Majoritairement des HSH (78%). Le taux d’acceptation est
de 98,7% (39 refus). Dans les 12 derniers mois, 53% ont eu des rapports anaux non protégés, 20% plus de 20 partenaires, 8,7%
ont partagé leur paille, 1% de Slam. Parmi les 71% qui ont un médecin traitant, 59% n’ont jamais parlé du VIH avec lui. On compte
43 personnes VIH+ (un faux positif), 4 tests VHC + (1 faux positif) et 6 tests VHB + ; 89% avaient déjà eu au moins un test VIH, 51%
un test VHB et 39% un test VHC. Seulement 263 personnes ont reçu une première dose de vaccin anti-VHB alors que 60% n’étaient
pas vaccinés ; les réticences étant fortes aussi du côté des médecins. Parmi les 52 séropositifs à l’un ou l’autre des 3 virus, tous, sauf
un perdu de vue, ont accédé aux centres cliniques experts de ANRS-CUBE.
Conclusion : L’offre de dépistage rapide VIH-VHC-VHB au centre Checkpoint (Paris) montre un taux très élevé d’acceptabilité. Une
proportion importante de personnes n’avait jamais eu de test pour le VHB ou le VHC. La proposition de vaccination VHB apparait peu
performante.
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ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P63
DETERMINANTS ASSOCIES A LA SURVENUE D’UNE
NEPHROPATHIE CHEZ 694 PVVIH
A.-L. Eme 1, E. Plaisier 2, J.-P. Bastard 2, S. Fellahi 2, J. Capeau 2, P. Ronco 2, G. Pialoux 2, F.-X.Lescure 1,2
1- AP-HP, CHU Bichat, Université Paris V. 2- AP-HP, CHU Tenon, UPMC
Contact : [email protected]
P64
E VALUATION DES TROUBLES DEPRESSIFS DANS UNE
COHORTE DE PATIENTS ADULTES VIVANT AVEC LE VIH
(PVVIH) SUIVIS DANS LES CENTRES DU COREVIH PAYS DE
LA LOIRE
S. Pineau 1,2, Y. Cariou 1, C. Supiot 1,2, H. Hue 1,2, T. Jovelin 1,2, S. Rehaiem 1,3, L. Lainé 1,4, I. Ali 1,5,6, C. Grand-Courault 1,7,
J.-M. Chennebault 1,3, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,7, R. Vatan 1,6, E. Billaud 1,2, C. Allavena 1,2
Introduction : La typologie des atteintes rénales au cours de l’infection VIH varie entre la néphrotoxicité du VIH lui-même, l’impact
des comorbidités ou l’iatrogénie des médicaments ou toxiques. L’objectif de cette étude était d’évaluer les déterminants associés à la
survenue d’une néphropathie chez les PVVIH.
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.
5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Laval. 7- Médecine interne, CH Saint Nazaire
Matériels et méthodes : Etude observationnelle comportant une coupe transversale prospective initiale en 2009 suivie d’un recueil
rétrospectif des données clinico-biologiques en 2014. La survenue d’une néphropathie était évaluée par la présence ou l’aggravation
d’une protéinurie tubulaire et par une baisse significative du débit de filtration glomérulaire estimée par MDRD (DFGe) (passage du
DFGe < 60 ml/min/1,73m² ou baisse ≥ 10 points si DFGe initialement < 60 ml/min/1,73m²).
Objectif : Les troubles dépressifs (TD) sont fréquents chez les PVVIH mais aucune étude n’a évalué leur prévalence et les facteurs de
risque à l’heure actuelle.
Résultats : Sur les 694 PVVIH inclus au cours d’un suivi médian de 51 mois [IQR : 40,8 – 68,2], 86 (12,4%) ont présenté ou aggravé
une protéinurie tubulaire et 37 (5,3%) avaient une baisse significative du DFG. Les FDR significatifs et indépendants de protéinurie
tubulaire étaient les antécédents de prise de traitement(s) néphrotoxique(s) (OR = 3.9) et une exposition à l’atazanavir supérieure à
84 mois (OR = 3,3 ). Les FDR indépendants de baisse significative du DFGe étaient une tubulopathie initiale (OR = 4,7), l’âge supérieur
à 60 ans (OR = 3,3), une microalbuminurie (OR =2,3), l’existence d’au moins un FDR néphrologique hors VIH (OR = 3,0), un nadir
de CD4 inférieur à 200/mm³ (OR = 2,6) et l’origine africaine (OR = 3,2). Le tenofovir était significativement associé à la tubulopathie
initiale.
Conclusion : Dans cette étude le ténofovir et l’atazanavir sont retrouvés significativement associés à l’existence ou à la survenue d’une
atteinte rénale indépendamment des autres FDR néphrologiques couramment identifiés.
Contact : [email protected]
Méthodes : Etude transversale chez des adultes infectés par le VIH et suivis dans un des 6 centres hospitaliers du COREVIH Pays
de Loire (Nantes, Angers, La Roche/Yon, St-Nazaire, Le Mans, Laval). Au cours d’une consultation, le patient complétait trois autoquestionnaires portant sur la qualité du sommeil (questionnaire de Pittsburgh, Index PSQI), la qualité de vie (WHO QOL HIV BREF), et
la dépression (BDI II) et le médecin recueillait les données médico-sociales.
Résultats : 1 354 patients ont participé à l’étude parmi les 3 025 vus en consultation entre novembre 2012 et mai 2013 : hommes
73,5%, 83% nés en France, âge médian 47 ans, stade C 21% et coinfection 13%. La durée médiane d’infection VIH est de 12,4 ans,
CD4 médian de 604/mm3 et nadir CD4 médian de 207/mm3 ; 94 % sont sous ARV dont 86% avec une charge virale indétectable; 57%
ont un travail, 52% vivent en couple, 38% pratiquent du sport, 39% fument du tabac, 12 % du cannabis et 9 % sont buveurs excessifs.
47% des PVVIH présentent des troubles du sommeil. Les TD sont absents chez 52 % des sujets, légers chez 28 %, modérés chez
14% et sévères chez 6% ; 7% des sujets recoivent un traitement antidépressseur. En analyse multivariée les troubles dépressifs sont
d’autant plus importants que la qualité de vie est dégradée (avec atteinte de 4 domaines : physique, psychologique, relation sociale,
spirituel et religieux), les troubles du sommeil sont présents, le sujet n’a pas fait d’études supérieures, n’appartient pas au groupe HSH
et a des CD4 bas.
Conclusion : Les troubles dépressifs modérés à sévères, présents chez près de 1 sujet sur 5, sont liés aux conditions sociales et
psychologiques plus qu’à l’infection VIH. Le diagnostic et la prise en charge de ces troubles est indispensable pour améliorer la qualité
de vie.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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ABSTRACTS POSTERS
P65
A SSOCIATION ENTRE ANTIRETROVIRAUX ET
ANTIDEPRESSEURS : IMPORTANCE DE LA
COLLABORATION ENTRE L’INFECTIOLOGUE, LE
PSYCHIATRE DE LIAISON ET LE PHARMACIEN
P66
CANCERS CHEZ LES PATIENTS VIH AU SEIN D’UN COREVIH,
2011-2013
S. Pineau 1, P. Abgueguen 1,3, T. Jovelin 1, T. Guimard 1,4, H. Hitoto 1,5, C. Michau 1,6, E. Billaud 1,7, F. Raffi 1,7
S. Pineau , M. Guitteny , A. Chepeaux , C. Supiot , H. Hue , T. Jovelin , S. Rehaiem , L. Lainé , N. Qatib ,7,
C. Grand-Courault 1,8, J.-M. Chennebault 1,4, T. Guimard 1,5, H. Hitoto 1,6, C. Michau 1,8, R. Vatan 1,7, E. Billaud 1,2, F. Raffi 1,2, C. Allavena 1,2
1,2
3
3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,5
1,6
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Infectiologie, CHU Nantes. 3- Psychiatrie de liaison, CHU Nantes. 4- Infectiologie, CHU Angers. 5- Médecine post-urgences et
Infectiologie, CHD La Roche sur Yon. 6- Médecine interne, CH Le Mans. 7- Médecine interne, CH Laval. 8- Médecine interne, CH Saint Nazaire
Contact : [email protected]
Contexte : Les troubles dépressifs sont fréquents chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), avec une prévalence estimée à
20-40%. La co-administration d’un traitement antidépresseur (AD) avec une thérapie antirétrovirale peut être complexe. Le
choix d’un AD doit tenir compte des interactions potentielles avec les traitements antirétroviraux (ARV), particulièrement avec les
inhibiteurs de protéase (IP). La contribution du pharmacien est utile pour réaliser une revue de la littérature (critique et éclairée) sur la
co-administration AD-ARV.
Méthode : Etude transversale chez des PVVIH adultes suivis dans un des 6 centres hospitaliers du COREVIH Pays de Loire (Nantes,
Angers, La Roche/Yon, St Nazaire, Le Mans, Laval). Au cours d’une consultation, le patient complétait trois auto-questionnaires
portant sur la dépression (BDI II), la qualité du sommeil (questionnaire de Pittsburgh, Index PSQI) et la qualité de vie (WHO QOL HIV
BREF), le médecin recueillait les données médico-sociales.
Résultats : 1 354 patients ont participé à l’étude parmi les 3 025 vus en consultation entre novembre 2012 et mai 2013. 20 % des
patients présentaient des troubles dépressifs d’intensité modérée à sévère. 94% étaient sous ARV dont 39% avec IP ; 7% des patients
recevaient un AD qui était un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) dans 62% des cas. Parmi les patients sous AD,
40 % recevaient un ARV avec IP, association la plus à risque d’interaction médicamenteuse.
Conclusion : La co-administration d’un AD avec des ARV n’est pas inhabituelle. La recherche d’interactions entre AD et ARV nécessite
une collaboration étroite entre infectiologues, psychiatres de liaison et pharmaciens, ces derniers étant reconnus pour être une interface
dans un système interdisciplinaire et multidisciplinaire. Cette collaboration, sans oublier le rôle du médecin traitant, est indispensable
afin d’optimiser les stratégies thérapeutiques, limiter les toxicités et améliorer l’observance aux traitements.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
1- COREVIH Pays de Loire. 2- Médecine générale. 3- Infectiologie, CHU Angers. 4- Médecine post-urgences et Infectiologie, CHD La Roche sur Yon.
5- Médecine interne, CH Le Mans. 6- Médecine interne, CH Saint Nazaire. 7- Infectiologie, CHU Nantes
Contact : [email protected]
Contexte : Les cancers (C) sont responsables d’1 tiers des décès chez les patients (pts) VIH. L’objectif était de recueillir les données
des C diagnostiqués au sein d’un COREVIH pour étudier leur distribution, la survie à 1 an et les caractéristiques de ces C.
Méthode : Etude rétrospective chez des adultes infectés par le VIH et suivis dans les centres du COREVIH Pays de Loire. Les patients
avec un diagnostic de nouveau C entre le 1/1/2011 et le 31/12/2013 ont été comparés avec la file active régionale 2012. Les données
démographiques et immuno-virologiques ont été recueillies à partir du dossier Nadis®.
Résultats : Sur la file active (FA) de 3 546 pts, 92 (2,6%) ont eu 96 C, dont 39 C classants sida (CS) (12 Kaposi, 14 LNH, 3 cancer
du col) et 57 CnonS (15 peau, 8 anus, 6 colo-rectal, 7 digestifs autres, 5 poumon, 5 ORL, 4 sein, 7 prostate/voies urinaires). Les
patients avec un CS étaient plus âgés (51 vs 46 ans p < 0,001), plus souvent des hommes (81% vs 68% p < 0,01), avaient des CD4
médians plus bas aux nadir et diagnostic de C (109 vs 212 p < 0,0001, 436 vs dernier taux 590 p < 0,0001), étaient moins souvent
sous cART (79% vs 88% p = 0,02) que la FA. Les patients sous cART depuis > 6 mois étaient moins souvent indétectables au seuil
de 50c/ml (76% vs 89% p = 0,002). Les 2 groupes étaient aussi souvent fumeurs (45% vs 42%) ou avec une consommation d’alcool
abusive (62% vs 64%). Les CS différaient des CnonS sur l’aspect révélateur du VIH (51% vs 11% p < 0,0001) et les CD4/mm3 médians
(245 vs 490 p < 0,01), mais pas sur l’âge médian (49 vs 51 ans), le zénith de CV (5,2 vs 5,3 log c/ml) et le nadir médian de CD4/mm3
(111 vs 96). Au 1/1/2015, 10 pts (11%) étaient décédés (4 CS et 6 CnonS).
Conclusion : L’incidence des cancers chez les pts VIH justifie une amélioration du dépistage du VIH (mode de découverte des CS), ainsi
que de la prévention (tabac, alcool, HPV) et du dépistage des CnonS chez les patients VIH suivis. La découverte d’un cancer justifie un
dépistage systématique du VIH.
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ABSTRACTS POSTERS
P67
E TUDE VIH- DEPIVILLE : EVALUATION DE LA REALISATION
D’UN DEPISTAGE ORIENTE DU VIH EN MEDECINE
GENERALE AU MOYEN D’UN TEST RAPIDE D’ORIENTATION
DIAGNOSTIQUE
P68
INTERET DU RECOURS AU SCORE EPICES (EVALUATION
DE LA PRECARITE ET DES INEGALITES DE SANTE POUR
LES CENTRES D’EXAMEN DE SANTE) DANS LA PRISE EN
CHARGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH)
F. Pinsard-Laventure 1, S. Deau 2, F. Urbain1(MD) 4, B. Coudert 3, O. Saint-Lary 1,(MD PhD) 4
M. Raho-Moussa 1,3, P. Honore 2,4, F. Boué 1,3, V. Chambrin 1, M. Favier 1, I. Kansau 1, E. Miekoutima 1, C. Pignon 1, C. Michaud 2,
C. Palacios 2, T. Kandel 2, M. Azghay 2, M. Shoai 2, N. Sayre 2, O. Bouchaud 2, S. Abgrall 1,2
1- Université Versailles Saint Quentin en Yvelines UFR des Sciences de la Santé Simone VEIL-département de médecine générale-2 avenue de la Source de la Bièvre
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX. 2- Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan les Muraux (CHIMM), coordinatrice du CDAG-CIDDIST du CHIMM. 3- Praticien
hospitalier (urgence) du CHIMM, responsable du département de santé publique du CHIMM. 4- INSERM 1018 CESP Equipe 1 Service de recherche clinique 94800
Villejuif
Contacts : [email protected], [email protected]
Contexte : Les dernières recommandations envisagent un dépistage orienté du VIH (ciblant les populations à risques, les situations
cliniques ou biologiques préoccupantes et les patients jamais dépistés). Les médecins généralistes sont au centre de cette stratégie.
Le test rapide d’orientation diagnostique (TROD) au VIH est proposé comme une alternative à la sérologie (résultat en 60s).
Objectif : Mesurer le taux de réalisation du dépistage orienté du VIH en médecine générale au moyen de TROD.
`Méthode : Étude prospective interventionnelle d’évaluation en soin primaire du TROD INSTI® HIV 1/2 de Nephrotek©, dont la
méthodologie est affichée en salle d’attente.
Résultat : Du 12 janvier au 15 février 2015, dix médecins généralistes des Yvelines, ont inclus 279 patients âgés en moyenne de
46,5 ans. Parmi eux, 43,4% (121) n’avaient jamais été dépistés. Le taux de réalisation atteint 10,29% des patients adultes ignorant
leur statut pour le VIH. Le TROD a été proposé avec une excellente acceptabilité (98,2%) et 5 patients ont refusé la procédure. Tous les
TROD réalisés étaient négatifs. Trois patients ont accepté de réaliser une sérologie VIH, toutes négatives. Le dépistage est demandé
par les patients dans 36,6% des cas. Il reste proposé par le médecin dans 63,1% des cas (36,6% sur absence de dépistage, 12,9%
sur constations cliniques préoccupantes, et 13,6% chez des populations à risque). Les patients et les médecins sont très satisfaits de
la procédure.
Conclusion : Le dépistage orienté par TROD VIH en médecine de ville est réalisable et pertinent avec un taux de réalisation de 10,29%.
Premier test pour 43% des patients il représente une bonne alternative à la sérologie.
1- AP-HP, Hôpital Antoine Béclère, Clamart. 2- AP-HP, Hôpital Avicenne, Bobigny. 3- COREVIH Ile-de-France Sud, Créteil. 4- COREVIH Ile-de-France Est, Paris
Contact : [email protected], [email protected]
Introduction : Réduire les inégalités sociales de santé nécessite de disposer d’outils de repérage pertinents des populations à risque.
Le score EPICES est un score individuel de précarité défini sur une échelle allant de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité absolue),
validé en population générale. Le seuil de précarité est atteint dès le score de 30,17.
L’objectif de cette étude est d’étudier le lien entre vulnérabilité sociale exprimée par le score EPICES des PVVIH sous traitement
antirétroviral (ARV) depuis plus de 6 mois et l’évolution immunovirologique et clinique.
Méthodes : Enquête transversale réalisée en 2014 dans deux hôpitaux franciliens comprenant un questionnaire social (dont les
11 questions nécessaires au calcul du score EPICES), un examen clinique et un bilan biologique.
Résultats : Au total, 475 patients ont participé à l’enquête, 74 % d’entre eux étaient précaires. Parmi les patients précaires, 57 %
étaient originaires d’Afrique sub-saharienne (ASS), 80 % avaient été contaminés par voie hétérosexuelle (HTR), 53 % étaient des
femmes. Parmi les patients non précaires, 24% étaient originaires d’ASS, 57 % contaminés par voie HTR, 30 % étaient des femmes.
En analyse multivariée, les patients précaires déclaraient plus souvent être lassés par la prise des ARV et garder le secret vis-à-vis de
leur statut VIH. Le statut précaire était associé à une consommation plus importante d’alcool, à un antécédent cardiovasculaire, une
charge virale VIH > 50 cp/ml et un taux de lymphocytes T CD4 < 350/mm3 (tableau I).
Conclusion : Le score EPICES est un outil rapide et pertinent d’identification des personnes socialement vulnérables dans les structures
de soin prenant en charge des PVVIH. Dans notre étude, le statut précaire (score ≥ 30,17) était associé à une infection moins bien
contrôlée par les ARV, ainsi qu’à l’existence d’une addiction à l’alcool, indépendamment de l’âge, du sexe, du centre de suivi, du mode
de transmission du VIH et de l’origine géographique.
Tableau I – Association du statut précaire (score EPICES ≥ 30,17) aux paramètres de santé en lien avec le suivi de l’infection par le VIH
Variables étudiées
Ne pas avoir confié son statut VIH à au moins une personne
Antécédent de tuberculose
Analyse univariée
OR bruts [IC95%]
2,7 [1,52-4,80]
Analyse multivariéea
OR ajustés [IC95%]
1,96 [1,07-3,76]
2,65 [1,16-6,02]
1,54 [0,66-4,09]
Stade C autre que tuberculose
0,96[0,59-1,59]
1,33[0,77-2,34]
Antécédent cardiovasculaire
2,07 [0,85-5,06]
3.86 [1,56-11,09]
Obésité (IMC ≥ 30 Kg/m2)
2,67 [1,43-4,99]
1,81 [0,93-3,94]
Consommation actuelle de tabac
0,54 [0,35-0,84]
1,02 [0,61-1,75]
Alcool > 30 g/jour
1,82 [0,68-4,87]
3,83 [1,42-12,34]
Lassitude exprimée dans la prise des ARV (très /assez vs un peu/pas du tout)
2,38 [1,33-4,25]
2.68 [1,45-5,17]
Toxicité perçue des ARV (très /assez vs un peu/pas du tout)
0,51 [0,32-0,84]
0,67 [0,39-1,16]
CV > 50 cp/ml
2,89 [1,44-5,80]
2,36 [1,17-5,53]
Lymphocytes T CD4 < 350/mm3
2,39 [1,36-4,48]
2,15 [1,16-4,17]
a : Ajustement sur âge, sexe, centre de suivi, mode de transmission du VIH et origine géographique par modèles de régression logistique.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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ABSTRACTS POSTERS
P69 É
TUDE DE LA RELATION ENTRE SYMPTOMES,
INDICATEURS CLINIQUES ET QUALITE DE VIE DES PVVIH
PAR UNE APPROCHE MULTI BLOC
P70 I NTERET DE L’ELABORATION D’OUTILS PEDAGOGIQUES
SPECIFIQUES DANS UN CENTRE FEDERATIF PREVENTION
ET DEPISTAGE
M. Randrianomanana (1), C. Lalanne (1), P. Carrieri (2-4), F. Lert ( 5,6), R.-M. Dray-Spira (7,8), O. Chassany (1), M. Duracinsky ( 1,9)
C. Robin-Le Conte (1), J. Coutherut (1), V. Briend-Godet (1), C. Pintas (1), F.Raffi (1), C. Biron (1)
1- Université Paris Diderot, Sorbonne Cité, EA 7334 (REMES), Patient-Centered Outcomes Research, Paris, France. 2- Inserm UMR 912 (SESSTIM), Marseille, France.
3- Université Aix Marseille, UMR S912, IRD, Marseille, France. 4- ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France.
5- Inserm U1018, Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Hôpital Paul Brousse, Villejuif. 6- Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,
UMR S1018, Villejuif, France. 7- Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris, France.
8- Université Sorbonne, UPMC Univ Paris 06, Inserm UMR S1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Department of social epidemiology, Paris,
France. 9- AP-HP, Bicêtre hospital, Internal Medicine and Clinical Immunology, Le Kremlin-Bicêtre, France
(1) CHU de Nantes
Contact : [email protected]
Objectifs : Déterminer la relation entre symptômes, indicateurs cliniques et qualité de vie des PVVIH telle que mesurée par le
questionnaire spécifique au VIH (PROQOL VIH) en utilisant une modélisation multi variée multi-bloc.
Méthodes : Trois blocs de variables : symptômes reportés (22), indicateurs cliniques (21) et dimensions de la qualité de vie (7),
ont été recueillis par des auto-questionnaires lors de l’enquête nationale Vespa2. Les données ont été analysées par les méthodes
parcimonieuses du moindre carré partiel (MCP) et de l’analyse canonique des corrélations généralisée (ACC) pour les trois blocs de
variables incluant une pénalité  de norme L1, optimisée grâce à une validation croisée 20*5 fold associée à une méthode de bootstrap
pour estimer la précision des paramètres. Un modèle de mélange basé sur le score des individus a permis de dresser le profil des
patients.
Résultats : L’analyse a été réalisée sur 1 524 patients, dont 53% âgés de plus de 47 ans, 77% d’hommes, 51% d’homosexuels,
80% ayant une charge virale indétectable. Les méthodes MCP ( = 0,6) et ACC ( = 0,7) ont retenu le même nombre et le même
type de variables sur le bloc symptômes dont l’anxiété, la dépression, la fatigue et les troubles du sommeil tandis que le sexe (0,5),
la transmission sexuelle (0,3), l’hépatite C chronique (-0,3) et le mode de vie (-0,2) sont les indicateurs cliniques les plus importants
retenus par la méthode de l’ACC généralisée. Les symptômes apparaissent plus liés à la qualité de vie en comparaison des indicateurs
cliniques. Quatre typologies de patients ont été mises en évidence selon les dimensions du PROQOL-VIH.
Contact : [email protected]
Le centre fédératif prévention dépistage (CFPD) regroupe des centres de vaccination, lutte contre la tuberculose et les IST. Devant
l’absence d’outils pédagogiques adaptés aux 3 thématiques ou aux particularités du public reçu, les équipes médico-soignantes ont eu
besoin d’en créer. L’objectif était de les utiliser et de les évaluer lors des actions de prévention à l’échelle départementale.
Un jeu de l’oie sur les 3 thématiques a été conçu puis édité en 2013. De même, 2 outils audiovisuels de sensibilisation sur la tuberculose
et l’hépatite B auprès de migrants (Roumanie, Magreb, Afrique subsaharienne) et de personnes à risque (détenus) ont été créés en
2012 et 2013 pour présenter à ces populations ciblées, dans leur langue et culture, ces maladies et les moyens de s’en protéger. Le
choix de ces outils est discuté en amont du projet en fonction du ciblé.
En 2013, près de 300 actions de prévention auprès du public ont été menées sur les 3 thématiques. Une évaluation par un questionnaire
de connaissances avant et après visualisation des films sur l’hépatite B a été menée auprès de 158 personnes. L’amélioration des
connaissances, après visualisation des films, est significative (p < 0,05/Wilcoxon) dans toutes langues. Ces outils audiovisuels
favorisent les échanges entre les individus et permettent une alliance thérapeutique immédiate avec l’équipe soignante. Le jeu de l’oie
permet une interactivité et l’acquisition de connaissances par les joueurs, en levant des idées reçues sur les thématiques.
L’utilisation de ces outils pédagogiques ludiques, adaptés à la prévention des maladies infectieuses permettent de sensibiliser les
populations cibles du CFPD au dépistage, de développer des stratégies de prévention efficaces et permet à ces publics de repérer des
lieux ressources. La mise à disposition de ces outils à l’échelle nationale serait utile et pertinente.
Conclusion : La modélisation multi-bloc a permis d’identifier les symptômes et les facteurs cliniques les plus importants en relation
avec les différentes dimensions de la qualité de vie des PVVIH. Cette étude pourrait fournir des perspectives multidisciplinaires
intéressantes en matière de prise en charge et de suivi du traitement pour les PVVIH.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
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ABSTRACTS POSTERS
P71
ANALYSE DES MOTIVATIONS DU CHOIX DES
ANTIRETROVIRAUX (ARV) PRESCRITS CHEZ DES PATIENTS
INFECTES PAR LE VIH NAIFS(PVVIH).
E. Rouveix (1,8), P. de Truchis (2,8), A. Beauchet (1,8), J. Gerbe (3,7,8), H. Berthe (2,8), V. Daneluzzi (3,8), P. Brazille (4,8), E. Mortier(5,8),
D. Zucman (6,8), A.-M. Simonpoli (5,8), P. Genet (7,8), C. Dupont (1,8), COREVIH Ile-de-France (IDF) Ouest (8)
(1) AP-HP, CHU A. Paré, 92100 Boulogne. (2) AP-HP, CHU R. Poincaré, 92380 Garches. (3) CH M. Fourestier, 92000 Nanterre. (4) CHI, 78100 Saint Germain en Laye.
(5) AP-HP, CHU L. Mourier, 92700 Colombes. (6) CMC Foch, 92151 Suresnes. (7) CH V. Dupouy, 95107 Argenteuil. (8) COREVIH IDF Ouest, CHU A. Paré, 92100
Boulogne
Contact : [email protected]
P72 A
CCEPTABILITÉ DU DÉPISTAGE RAPIDE DANS
LA POPULATION DES TRAVAILLEUSES DU SEXE
TRANSGENRES, PREMIERS RÉSULTATS DE
L’EXPÉRIMENTATION CUBE AU PASAJE LATINO.
A. Santos 1, A. Freire Maresca 2,6, E. Plenel 2, N. Reydellet 2, P. Chauvin 3, C. Rouzioux 4, C. Chauvin 1,2, G. Pialoux 5,
M. Jauffret-Roustide1
1. Cermes3 (Inserm U988/CNRS UMR 8236/EHESS/Université Paris Descartes) ; 2. ARCAT / Le Kiosque Infos Sida et Toxicomanie - Groupe SOS ; 3. UPMC, Institut
Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (UMRS 1136) ; 4. CHU Necker, Université Paris Descartes ; 5. Hôpital Tenon –UPMC ; 6. Hôpital Ambroise Paré et
Fernand Widal-APHP.
Contact : [email protected]
Objectifs : Pour les patients (pts) naïfs d’ARV, le Rapport d’Experts 2013 recommandait 6 schémas d’ARV en « choix préférentiels »
et 7 en « autres choix ». Sauf en cas de contre-indication le choix des molécules en primo prescription d’ARV est souvent subjectif.
L’objectif de ce travail a été d’évaluer les facteurs associés à ce choix.
Patients et méthodes : Du 01/01 au 30/10/2014, toutes les primo prescriptions d’ARV ont été analysées (données patients et
données prescripteur) puis évaluées par un groupe de praticiens « relecteurs ».
Résultats : 34 prescripteurs (dans 11 centres) ont inclus 132 pts : 71 H, migrants : 57%, HSH : 21%, CD4 < 200/mm3 : 26%,
CV VIH >100 000 cp/mL : 33%. 85 pts (64%) avaient au moins une contre-indication à un schéma ARV (ex : HLA B57) ou des éléments
guidant le choix : (CV > 100 000 cp/mL, génotypes avec des R). Les schémas prescrits ont été : INRT/IP (43%), INRT/INNRT (29,5%),
INRT/anti-intégrase (23%). Le choix du prescripteur était conforme aux recommandations chez 75% des pts.
Ni les Facteurs De Risque VIH ni l’origine des pts, ni le taux de CD4 n’ont influencé le choix du 3ème agent. Ce choix était influencé par un
désir de grossesse (p = 0,07), une grossesse (p = 0,001), le niveau de CV (p = 0,02), une primo-infection (p = 0,049) et par l’activité
professionnelle (p = 0,007). La non-conformité était principalement le fait de l’utilisation des anti-intégrases (p < 0,0001). Concernant
les prescripteurs, ni l’âge, ni l’ancienneté dans la prise en charge des PVVIH n’étaient corrélés aux choix des ARV. Le taux de conformité
des prescriptions était meilleur pour les prescripteurs ayant une file active personnelle > 100 patients (p = 0,06).
Conclusions : Les facteurs influant le choix des molécules en primo prescription sont essentiellement liés à la procréation et au niveau
de CV. Les 25 % de prescriptions non conformes témoignent de l’intérêt des praticiens pour les classes thérapeutiques les mieux
tolérées avant même que celles-là soient intégrées dans les recommandations officielles. Une file active élevée semble favoriser le
respect des recommandations par le prescripteur.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
Contexte : Les femmes transgenres travailleuses du sexe (FTTdS) constituent une des populations à cibler vis-à-vis des dépistages
VIH/IST/Hépatites virales. Les données disponibles sur la situation épidémiologique et les besoins de cette population sont très
lacunaires en France aujourd’hui.
Méthode : La recherche ANRS SHS154 CUBE est une étude pluridisciplinaire menée sur l’acceptabilité du dépistage rapide (TROD :
Tests rapides d’orientation diagnostique) VIH, VHC et VHB et du lien vers le soin dans un contexte communautaire. Cette enquête a
été menée à Paris auprès des Hommes ayant des relations Sexuelles avec des Hommes, des FTTdS et des usagers de drogues, en
2014-2015. Elle inclut une étude descriptive transversale multicentrique par questionnaire (3836 inclusions au 1/7/2015) et une
enquête qualitative par entretiens semi-directifs (40). Sont présentées ici les données qualitatives issues des entretiens menés au
« Pasaje Latino » lieu destiné à l’accueil, la prévention et le soutien pour les démarches sociales pour les migrants latino-américains
de l’association ARCAT.
Résultats : Notre étude met en évidence que la majorité des FTTdS qui fréquentent le Pasaje Latino connaissent leur séropositivité
VIH et bénéficient d’un suivi régulier, grâce à un parcours de soin adapté aux spécificités du public hispanophone. Pour celles qui sont
séronégatives pour le VIH, la notion de test rapide (TROD) semble prioritaire par rapport à la dimension communautaire du dépistage.
L’acceptabilité du principe du dépistage dans un lieu non dédié initialement à la santé est élevée et cette démarche n’est pas perçue
comme stigmatisante par la population FTTdS qui a intégré l’idée d’une exposition au risque sexuel et la nécessité d’être dépistée.
L’intervention CUBE a également pu toucher un public plus large (partenaires de FTTdS, femmes travailleuses du sexe, migrants,
précaires, allant au delà de la catégorie « Femme Transgenre travailleuse du sexe hispanophone ».
Conclusion : L’essai d’intervention ANRS SHS154 CUBE au Pasaje Latino qui ciblait à l’origine du projet les FTTdS a finalement
bénéficié à une plus grande diversité de population, caractérisée par la précarité et ayant un lien avec le travail sexuel. Ce lieu et cette
expérimentation permettent ainsi de réinterroger la notion de population à cibler.
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P73 P
ERCEPTION DE L’IMAGE DE SOI PAR LES PERSONNES
VIVANT AVEC LE VIH AYANT UNE LIPODYSTROPHIE ET
SUIVIES AU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES DU
CHU DE CASABLANCA.
P74 P
ROFIL ACTUEL DE LA TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ
LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH SUIVIS AU SERVICE
DES MALADIES INFECTIEUSES
M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
M. SODQI, L. BADAOUI, M.EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
Contact : [email protected]
Contact : [email protected]
Objectif : Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, radiologiques et thérapeutiques de la TC.
Objectifs :
• Déterminer la fréquence des lipodystrophies et leur impact sur la qualité de vie des patients infectés par le VIH
• Montrer les difficultés de la prise en charge de ces anomalies
Méthodes : Etude transversale réalisée sur dossier médical et questionnaire administré aux patients vus en consultation, sur une
période de 2 mois. Le diagnostic de lipodystrophie a été retenu sur les données du dossier et l’examen du jour. Les patients naïfs ou
en échec thérapeutique ont été exclus.
Résultats : Sur 140 patients, 40 ont été identifiés ayant une lipodystrophie (14%) : lipoatrophie (52%), lipohypertrophie (41%) et
association des 2 types (7%). Ces lipodystrophies étaient survenues, en moyenne, après 24 mois de traitement antirétroviral(TAR) :
AZT+3TC+EFV (60%), AZT+3TC+NVP (30%), TDF+3TC+EFV (2%), AZT+3TC+LPV/r (5%) et TDF+3TC+LPV/r (3%). Le sexe-ratio
était de 1, l’âge moyen de 42 ans. Trente patients vivaient en couple, 4 étaient séparés du conjoint et 6 préféraient rester célibataires.
Ces patients rapportaient un impact des modifications corporelles sur leur vie sociale et professionnelle (70%), sur leur sexualité
(75%), sur l´estime de soi (85%) et sur les activités quotidiennes (40%). L’impact variait en fonction du type de lipodystrophie. Quatre
vingt cinq pour cent des patients ne font pas de lien entre lipodystrophie et TAR. Le régime hygiéno-diététique couplé à l’exercice
physique n’a apporté aucune amélioration. L’AZT a été substituée par TDF chez 5 patients. Les techniques réparatrices ne sont pas
pratiquées au Maroc.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur 10 ans menée dans le service des maladies infectieuses. Ont été inclus tous les patients
infectés par le VIH, hospitalisés pour TC. Les critères diagnostiques de la toxoplasmose étaient cliniques et tomodensitométriques,
complétés par l’épreuve thérapeutique.
Résultats : Cent quarante et un patients (73 hommes et 68 femmes) ont rempli les critères diagnostiques, soit une fréquence
de 4%. L’âge moyen était de 37 ans. Au moment du diagnostic, la moyenne des lymphocytes T CD4 était de 121 cellules/mm3. Les
manifestations cliniques étaient caractérisées par : la fièvre chez chez 113 patients (80%), des signes de déficit neurologique focalisé
chez 120 patients (85%), d’hypertension intracrânienne chez 99 patients (70%), des crises convulsives chez la moitié des cas (50%)
et des troubles de conscience chez 85 patients (60%). Les images tomodensitométriques cérébrales étaient : des hypodensités
avec ou sans rehaussement périphérique chez 112 cas (80%), un œdème avec effet de masse chez 85 cas (60%), une prise de
contraste nodulaire ou annulaire en cocarde chez 99 cas (70%). Le LCR montrait des signes de méningite dans 57 cas (40%). La
PCR toxoplasmose dans le LCR, réalisée chez 20 patients, était positive dans 18 cas. Le traitement était à base de cotrimoxazole
chez 120 patients (85%) et de sulfadiazine + pyriméthamine (traitement de référence) chez 20 patients (15%). Un bolus de corticoïde
avait été instauré chez tous les patients. Ce traitement, couplé à la thérapie antirétrovirale, a permis une amélioration clinique chez
78 patients (56%) avec persistance des séquelles neurologiques (18%). Soixante trois patients sont décédés (44%).
Conclusion : La TC demeure présente parmi les IO du système nerveux au cours du sida avec une létalité hospitalière qui reste élevée.
Conclusion : Les lipodystrophies sont diversement perçues. La connaissance par les patients des effets indésirables des ARV et la
surveillance systématique des mesures anthropométriques pourraient réduire l’importance et l’impact des lipodystrophies en modifiant
précocement les schémas incriminés.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P75 L
EUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE
AU COURS DU SIDA : À PROPOS DE 10 CAS.
P76 E
FFET DU DOLUTEGRAVIR SUR LA PHARMACOCINETIQUE
DE LA METFORMINE CHEZ DES SUJETS SAINS
M. SODQI, L. BADAOUI, M. EL FANE, L. MARIH, A. OULAD LAHSEN, A. CHAKIB, K. MARHOUM EL FILALI
J. Zong (1), J. Borland (2), F. Jerva (2), B. Wynne (2), M. Choukour (3), I. Song (2)
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca – Maroc
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Hassan II – Casablanca – Maroc
(1) PharStat, Raleigh, USA; (2) GSK, RTP, USA; (3) Parexel, Waltham, USA
Contact : [email protected]
Contact :[email protected]
Introduction : La leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) est une complication neurologique grave de l’infection à VIH.
Objectif : Etudier les aspects épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques de la LEMP chez les patients infectés par le VIH à
travers l’expérience du service des maladies infectieuses (SMI) du CHU Ibn Rochd.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétroprospective descriptive s’étendant de janvier 2002 à décembre 2014. Ont été inclus
tous les patients suivis au niveau du SMI pour infection à VIH et présentant une LEMP. Le diagnostic de LEMP était retenu sur la base
des données cliniques, virologiques et d’imagerie.
Résultats : Sur 3 633 dossiers, 10 cas de LEMP (0,28 %) ont été retenus. La moyenne d’âge était de 39 ans [25 ans; 62 ans]. Le sexe
masculin prédominait avec 8 cas. La moyenne des lymphocytes T CD4 était de 59 cellules/mm3 et celle de la charge virale plasmatique
était de 677911 copies/mm3. La LEMP a révélée l’infection à VIH dans 9 cas et elle est survenue au décours d’un échec thérapeutique
dans un cas. Les manifestations cliniques comprenaient des signes de déficit neurologique focalisé (7 cas), un syndrome cérébelleux
(2 cas) et des troubles cognitifs (3 cas). La TDM cérébrale a montré des lésions hypodenses au niveau de la substance blanche sans
effet de masse chez 9 patients. L’IRM cérébrale, réalisée dans 6 cas, a objectivé des lésions de la substance blanche sous corticale
en hyposignal T1 et en hypersignal T2, de topographie pariéto-occipitale (3 cas), frontale (2 cas), infra-tentorielle (4 cas) et des
calcifications des noyaux gris centraux (1 cas). La ponction lombaire était normale dans 4 cas et avait montré une hyperproteinorachie
isolée dans 6 cas. La PCR virus-JC dans le LCR, réalisée chez 4 patients, était revenue positive. La trithérapie anti-rétrovirale incluant
un inhibiteur de protéase avait été prescrite chez 7 patients. Deux d’entre-eux sont toujours suivis avec un recul de 4 et 6 années.
Conclusion : La LEMP, qui représente une phase de réactivation tardive du virus JC, reste de pronostic très péjoratif et n’admet pour
le moment aucune thérapeutique éradicatrice ayant fait ses preuves.
Contexte : DTG est un inhibiteur de l’intégrase du VIH inhibant in vitro les transporteurs OCT2 et MATE 1 impliqués dans l’élimination
de la metformine (MET). Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’interaction entre le DTG et la MET.
Méthodologie : Etude croisée en ouvert, en groupes parallèles chez 30 sujets adultes sains répartis en 2 cohortes de 15 sujets, et
recevant 500 mg de MET x 2/j pendant 22 jours et, de J6 à J12, 50 mg de DTG QD (cohorte 1) ou 50 mg BID (cohorte 2) avec un repas
à teneur modérée en graisses. Les rapports des moyennes géométriques des moindres carrés et les IC90 % ont été calculés pour les
comparaisons intra-sujet.
Résultats : Les expositions plasmatiques à la MET étaient augmentées significativement en cas de co-administration avec DTG.
MET (paramètres PK)
Moyenne des MCG
Rapport moyen des MCG
(IC90 %)
MET
MET + DTG
MET + DTG vs MET seule
Cohorte 1 (DTG QD)
n = 15
n = 14
Cmax (μg/mL)
0,932
1,55
1,66 (1,53 à 1,81)
ASC (0-) (h*µg/mL)
6,83
12,2
1,79 (1,65 à 1,93)
Cohorte 2 (DTG BID)
n = 15
n = 14
Cmax (μg/mL)
0,845
1,878
2,11 (1,91 à 2,33)
ASC (0-) (h*µg/mL)
6,49
15,9
2,45 (2,25 à 2,66)
Aucune modification de la demi-vie et du Tmax de la MET n’a été observée. L’exposition à la MET est revenue au niveau normal après
l’arrêt du DTG.
Aucun évènement indésirable grave, de grade 3 ou 4, ou décès n’a été signalé pendant l’étude. Les EI les plus fréquents étaient les
céphalées (9), diarrhées (8) et nausées (7).
Conclusions : La co-administration de DTG et de MET était bien tolérée malgré l’augmentation significative de l’exposition plasmatique
de MET ; les effets dépendaient de la dose de DTG. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration. Il peut être
nécessaire d’ajuster la posologie de MET.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P77 E
VALUATION DU PROGRAMME D’EDUCATION
THERAPEUTIQUE VIH/VHC A L’HOPITAL TENON
F. Tendjaoui (1), J. Berdougo (1), S. Allaf (1), H. Ghehiouèche (1) L. Slama (1), I. Debrix (1), S. Guessant (1).
(1) CHU Tenon, AP-HP
Contact : [email protected]
P78 D
EPISTAGE NON MEDICALISE DES MINEURS : UNE
BATAILLE GUYANAISE POUR REDUIRE LES INEGALITES
SOCIALES ET TERRITORIALES DE SANTE
A. Toullier (1), A. Le Boulicot (1), R. Zeriouh (1), J. Pavie (2), G. Guillemot (3,4), V. Vantilcke (5), JF. Laynay (6), O. Dupart (7), A. Marchand (7),
C. Piedrafita (1)
1 : AIDES. 2 : ADER. 3 : Mama Bobi. 4 : Immu Ouest. 5 : Réseau Kikiwi. 6 : Maison des adolescents. 7 : Médecins du Monde
Introduction : Dans le cadre de l’évaluation quadriennale du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) en vue du
renouvellement de l’autorisation par l’Agence Régionale de Santé, l’équipe d’ETP a entrepris une démarche d’amélioration de la qualité.
Matériel et méthode : étude prospective, transversale, réalisée sur une semaine à l’aide de questionnaires de satisfaction destinés
aux médecins et patients suivis par le service des Maladies Infectieuses et Tropicales, consistant à évaluer la communication autour
de l’ETP et la conduite des séances.
Résultats : étude menée semaine 11 en 2014. 12 infectiologues sur 20 ont répondu. Tous connaissaient le programme et y ont
adressé des patients. 75 % ont eu des retours positifs de la part de leurs patients et 58% ont constaté une amélioration de la prise
des traitements.
Sur 145 patients interrogés, 125 patients n’ont pas bénéficié de séance d’ETP. 78 % d’entre eux en connaissaient l’existence sans
toutefois en percevoir l’intérêt. Au décours de l’enquête, 27% souhaitaient y avoir recours.
Un patient sur deux ayant bénéficié du programme venait d’apprendre sa séropositivité au VIH ou débuter un traitement antirétroviral.
Plus de 70 % des patients ont été satisfaits par la qualité de l’écoute, le délai d’attente, la durée de l’entretien, le rythme des
consultations, les réponses apportées aux questions, la clarté des explications. L’ETP a permis d’améliorer leur qualité de vie par
une meilleure satisfaction vis à vis du traitement, de l’alimentation ou de la sexualité. Dans 80% des cas, les consultations d’ETP ont
répondu à leurs attentes et seraient recommandées à d’autres patients.
Discussion-Conclusion : Les consultations d’ETP sont appréciées tant par les médecins que par les patients qui en ont bénéficié. Des
flyers ont été largement mis à disposition des équipes médicales, paramédicales et des patients suite aux interrogations des patients
sur l’intérêt et la place de ces consultations dans le parcours de soins.
102
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Contact : [email protected]
Contexte : Pratiquer un TROD du VIH sur un mineur requiert le consentement de l’autorité parentale. Seul un médecin peut s’en
émanciper dans certaines conditions. Ce cadre juridique est incompatible avec la réalité de certains territoires, dont la Guyane, où des
associations, souvent non médicalisées, proposent des TROD aux populations éloignées du soin, sauf de fait aux mineurs en faisant
la demande. Ces difficultés amènent AIDES à plaider pour que des non-soignants formés puissent proposer des TROD à des mineurs
sans autorisation parentale.
Méthodologie : Avec des associations partenaires, AIDES documente et construit un argumentaire fin 2014, sur la base de rapports
et études, les spécificités territoriales sur l’épidémie de VIH, l’offre et les besoins en santé sexuelle. Elles le soumettent à l’ARS et au
COREVIH de Guyane, au Conseil national du sida (CNS) et le soutiennent auprès du ministère de la Santé et du Parlement dans le cadre
du projet de loi santé (PLS).
Résultats : L’argumentaire souligne le contexte d’épidémie généralisée, la jeunesse de la population en Guyane (en 2011, 2/5 de
la population a < 20 ans), la précocité de la sexualité (premier rapport à 14,6 ans pour les hommes, 15,3 ans pour les femmes), le
caractère contraint de la sexualité réduisant la capacité à se saisir des outils de prévention (19,4% des premiers rapports des femmes
forcés ou non souhaités). Il a contribué à mettre le sujet dans l’agenda public.
En janvier 2015, le CNS a rendu un avis favorable sur la question. En mars, l’Assemblée nationale a adopté une disposition dans ce
sens, avec le soutien du Gouvernement.
Conclusion : Le PLS en première lecture limite l’ouverture du TROD aux mineurs sans accord parental à certains territoires où les
besoins seraient identifiés. Au regard des besoins similaires dans d’autres territoires ou communautés à forte prévalence et confrontés
à d’autres formes de barrières à l’accès au dépistage, il convient d’élargir cette évolution législative.
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ABSTRACTS POSTERS
P79 R
ECOURS AU DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DES CANCERS
PARMI LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN FRANCE
METROPOLITAINE. RESULTATS DE L’ENQUETE ANRSVESPA2.
P80 T
RAITEMENT ANTIRETROVIRAL ALLÉGE : EXPERIENCE DE
LA BITHERAPIE D’ANALOGUES NUCLEOSIDIQUES (BI-INTI)
L. Tron (1,2), F. Lert (3), B. Spire (4,5,6), R. Dray-Spira (1,2) et le groupe Vespa2
Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Inserm U 1136
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Virologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière.
(1) INSERM, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie Sociale, Paris, France
(2) Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 06, UMR_S 1136, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Equipe de Recherche en Epidémiologie
Sociale, Paris, France. (3) INSERM, U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations, Villejuif, France. (4) INSERM, UMR912, SESSTIM,
Marseille, France. (5) Aix Marseille Université, UMR_S912, IRD, Marseille, France. (6) ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte-d’Azur,
Marseille, France
Contact : Laure Tron
[email protected]
INSERM, UMR_S 1136, Equipe ERES
Hôpital Paul Brousse Bât 15/16, 16 Av. Paul Vaillant-Couturier
94807 Villejuif Cedex, France
Contexte : Le dépistage systématique joue un rôle majeur dans la prévention des cancers qui pèsent de plus en plus sur la santé des
personnes VIH+ (PVVIH). Le frottis cervical est recommandé annuellement chez les femmes VIH+ et tous les 3 ans entre 25-65 ans
en population générale. Le dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal est recommandé tous les 2 ans entre 50-75 ans parmi
les PVVIH, comme en population générale.
L’objectif était de décrire les niveaux de recours au dépistage des cancers parmi les PVVIH en France, par rapport à la population
générale.
Méthodes : Les taux de recours aux dépistages déclarés des cancers du col, du sein et colorectal ont été comparés entre PVVIH
(Enquête Vespa2 en France métropolitaine, 2011) et population générale (Baromètre Cancer 2010) par des régressions de Poisson
ajustées sur l’âge.
Résultats : Chez les femmes de 25-65 ans, le taux de frottis dans les 3 ans standardisé sur l’âge était de 88,1% parmi les PVVIH vs.
83.1% en population générale (rapport de prévalence : 1,05, IC95% : 1,01-1,10, p = 0,02). Seules 74,8% des femmes VIH+ avaient
eu un frottis dans l’année.
Chez les femmes de 50-75 ans, le taux de mammographie dans les 2 ans standardisé sur l’âge était de 80,7% parmi les PVVIH vs
89,1% en population générale (rapport de prévalence : 0,94, IC95% : 0,87-1,02, p = 0,15).
Chez les 50-75 ans, le taux de recherche de sang dans les selles dans les 2 ans standardisé sur l’âge était parmi les femmes de
390,2% chez les PVVIH vs 43,5% en population générale (rapport de prévalence : 0,92, IC95% : 0,74-1,14, p = 0,45), et parmi les
hommes de 44,5% chez les PVVIH vs 45,2% en population générale (rapport de prévalence : 0,99, IC95% : 0,86-1,15, p = 0,91).
Conclusion : Le recours aux dépistages systématiques des cancers n’est pas moindre que dans la population générale. Cependant,
le dépistage du cancer du col est insuffisant eu égard aux recommandations spécifiques pour les femmes VIH+, et le recours au
dépistage du cancer colorectal est faible.
M.-A. Valantin 1, R. Calin 1, F. Caby 1, R. Tubiana 1, L. Schneider 1, A. Denis 1, R. Agher 1, C. Blanc 1, M. Jaspard1, V. Martinez 1,
C. Soulié 2, Y. Dudoit 1, C. Katlama1
Contact : [email protected]
Objectifs : Caractériser les patients ayant reçu une bithérapie BI-INTI par FTC/TDF ou ABC/3TC entre le 01/2008 et 12/2014.
Méthodes : Etude observationnelle monocentrique des patients ayant reçu une bithérapie BI-INTI comportant FTC+TDF ou ABC+3TC
entre le 01/01/2008 et le 31/12/2014. Recueil des données à partir de la base Nadis.
Patients sous bithérapie d’analogues nucléosidiques
Valeurs
médiane [Q1-Q3]
NAIFS
n = 59 (41%)
SWITCH
n = 86 (59%)
TOTAL
n = 145
Type BI-INTI
TDF+FTC
ABC+3TC
Age
Sexe H/F (%)
Délai Dg VIH
Durée ARV
CV à initiation BI-INTI
% <50 cp/ml
56 (95%)
3 (5%)
38 [31-47]
68% / 32%
1 an [2mois-5ans]
(-)
3951 [659-13672]
0/55 (0%)
74 (86%)
12 (14%)
40 [33-46]
50% / 50% (*)
8 ans [3-14] (** )
4 [1-10ans]
20 [20-384] (**)
55/86(64%)
130 (90%)
15 (10%)
39 [32-46]
57% / 43%
5 ans [1-12]
6 mois [0-5ans]
279 [20-6419]
55/141(39%)
CD4/mm3
Initiation BI-INTI
Nadir
CV initiation ART
Durée Bi-INTI
Durée suppression virologique
Arrêt stratégie BI-INTI (1)
échec virologique
toxicité
décision patient
autre cause
Maintien BI-INTI
% CV <50cp/ml
CV entre 50 et 400cp/ml
497 [392 - 672]
454 [347 - 577]
3951 [659-13672]
531 [374 - 726]
328 [202 - 468] (**)
6075 [974 - 38163]
12 mois [2-29]
12 mois [2-27]
14 mois [4mois – 43 mois]
n = 42 (49%)
10 (23%)
9 (21%)
7 (16%)
16 (37%)
n= 44(51%)
41/43(95%)
1 (2%)
n = 22 (37%)
5 (23%)
3 (14%)
3 (14%)
10 (46%)
n = 37 (63%)
30/36 (83%)
3 (8%)
522 [388 - 714]
379 [259 - 513]
4837 [840 - 23445]
12 mois [2-29]
n = 64 (44%)
15 (23%)
12 (19%)
10 (15%)
26 (40%)
81 (56%)
72/79 (90%)
4 (5%)
(*) : p_value < 0,05; (**) : p_value < 0,001
(1)
19 (30%) des 64 patients ayant arrêté ont repris avec un TAR allégé, dont 6 (9%) en monothérapie, 13 (20%) en bithérapie (dont 62 % ayant repris une BI-INTI).
La durée médiane sans échec est de 32 mois [14-58].
Conclusion : La bithérapie INTI s’avère être une option possible chez des patients traités au long cours dans un objectif d’allègement
du TAR.
104
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P81 S
TRATEGIES THERAPEUTIQUES ANTIRETROVIRALES
SUPPRESSIVES : EXPERIENCE DU COREVIH ILE-DEFRANCE CENTRE.
P82 L
’EXPOSTION AU CANNABIS AUGMENTE LE RISQUE DE
FIBROSE HEPATIQUE CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC
LE VIH (PVVIH)
M.-A. Valantin 1, L. Fonquernie 2, A. Denis 1,6, L. Lassel 4, A. Adda 4,6, C. Blanc 1,6, C. Lupin 3,6, R. Agher 1,6, M. Hamidi 4,6, M. Brucker 2,6,
P. Louasse 1,6, M. Mary-Krause 5, C. Katlama 1,6
O. Zaegel-Faucher 1, E. Ressiot 1,2, M. Porcher 1, S. Bregigeon 1, A.-S. Ritleng 1, V. Obry-Roguet 1, I. Poizot-Martin 1,3
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 2- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint-Antoine. 3- Service de
Médecine Interne, Hôpital Pitié-Salpêtrière. 4- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Tenon. 5- INSERM U1136, Paris, France, 750131. 6- COREVIH
Ile-de-France Centre
Contact : [email protected]
Objectifs : Evaluer les profils des stratégies antirétrovirales suppressives sous traitement antirétroviral (TAR) prescrites en 2014 dans
les 3 hôpitaux du COREVIH IDF Centre
Méthode : Etude observationnelle de la file active (FA) des patients VIH-1 ayant une charge virale CV < 50 copies à partir des bases
Diamm® et Nadis®.
Résultats : Au 31/12/2014 sur 10 945 patients, 10 401 (95%) patients sont sous ARV. Parmi 10 115 patients avec CV, 9 118 patients
(90%) ont une CV < 50cp/mL.
PROFIL DES STRATÉGIES ARV 2014 n = 9 118 patients (*)
H/Fn (%)
Age (méd) [IQR]
Pitié-Salpêtrière
Saint-Antoine
Tenon
Bithérapies
n = 828 (9%)
Trithérapies
n = 7556 (83%)
257 (73%) / 93 (27%)
51 [45-57]
150 (4%)
121 (4%)
78 (3%)
566 (68%) / 262 (32%)
52 [46-59]
496 (14%)
185 (6%)
147 (6%)
72% / 28%
48 [40-54]
2893 (79%)
2619 (87%)
2044 (84%)
DRV/r
LPV/r
ATZ/r
Autres Stratégies ARV
Durée totale ARV (ans)
Durée stratégies (mois)
CD4/mm3
Première ligne
Switch
Motifs arrêt de ligne précédente
Toxicité
Allègement
Simplification
Echec
Monothérapies
n = 350 (4%)
214 (61%)
79 (23%)
17 (5%)
40 (11%)
16 [9-18]
30 [10-58]
NNRTI+INI
237 (29%)
INI+IP/r
181 (22%)
NNRTI+IP/r
101 (12%)
Autres
309 (37%)
18 [10-20]
22 [8-46]
2NRTI+NNRTI 3442 (44%)
2 NRTI+ IP 2353 (31%)
2 NRTI+INI
1272 (17%
Autres 589 (8%)
10 [5-17]
26 [12-58]
642 [487-841]
621 [459-844]
627 [470-826]
4 (1%)
8 (1%)
570 (7%)
346 (99%)
821 (99%)
6986 (93%)
98 (30%)
97 (30%)
66 (20%)
21 (7%)
346 (46%)
41 (5%)
114 (15%)
97 (13%)
1- Université d’Aix-Marseille, APHM Hôpital Sainte-Marguerite, Service d’Immuno-Hématologie Clinique, Marseille, France. 2- Université d’Aix-Marseille, APHM La
Timone, Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, Marseille, France. 3- Inserm U912 (SESSTIM),
Contact : [email protected]
Introduction : L’impact du cannabis sur la fibrose hépatique reste controversé. Cette étude a pour but d’évaluer chez les PVVIH
l’impact de la consommation et de l’exposition au cannabis sur la fibrose hépatique évaluée par élastométrie (Fibroscan®).
Méthode : Tous les PVVIH ayant un Fibroscan® en pratique quotidienne ont reçu un auto-questionnaire anonyme évaluant leur
consommation quotidienne régulière de tabac, d’alcool et de cannabis. L’exposition au cannabis a été calculée selon un score
d’exposition au cannabis (SEC) : nombre de cigarette de cannabis (cc) par jour, fois le nombre d’années de consommation. Les
paramètres démographiques, cliniques et biologiques : charge virale VIH (CV VIH), sérologie et PCR VHC, sérologie VHB, taux de
CD4/mm3, valeur d’élastométrie en kilopascal (kPa).
Résultats : Entre mars 2014 et janvier 2015, 109 PVVIH ont été évalués : 83% d’hommes de 51ans avec un IMC > 25kg/m2 pour
22,6%. Ils sont suivis pour leur infection VIH depuis 25,1 ans, avec une CVVIH < 40 copies/ml pour 91% et un taux de CD4 à
673/mm3. La co-infection VHC concerne 91% des patients (PCR VHC+ : 66,6%), 7,3% ont un Ag HBs +, 10,1% consomment plus
de 30 g d’alcool pur/jour, 59,6% fument du tabac. La consommation de cannabis touche 33,5% des patients, quotidiennement pour
86,5%, depuis 30,8 ans en médiane (IQR : 0,1; 44,3). L’élastométrie médiane est de 6,3 kPa (IQR : 2,2; 35,3) et 12,1% des patients
(n = 13) présentent une fibrose sévère (FS ≥ 9,5 kPa). En analyse univariée, le cannabis, le SCC, un IMC > 25, et la PCR VHC +
étaient associés à la fibrose hépatique. En analyse multivariée comprenant le sexe, l’âge, l’IMC > 25, l’alcool, le tabac, la PCR VHC +
et l’Ag HBs+, les valeurs plus élevées d’élastométrie étaient associées au cannabis (p = 0,006), au SCC (p = 0,002), à une PCR VHC+
(p = 0,047), et à un IMC > 25 (p < 0,0001). En se focalisant sur les FS ≥ 9,5 kPa, l’analyse multivariée a montré un plus grand risque
de fibrose hépatique associée au cannabis (p = 0,006; Odds ratio (OR) : 10,0; IC :1,9-51,1) et à l’IMC > 25 (p = 0,010, OR : 9,6; IC :1,754,1), avec une tendance pour le SCC (p = 0,076).
Conclusion : L’évaluation quantitative de l’exposition au cannabis devrait être faite en pratique courante. La consommation et
l’exposition au cannabis chez les PVVIH sont associées à un plus grand risque de fibrose hépatique, y compris de fibrose sévère.
(*) Multithérapies (4%) (≥ 4 molécules) non incluses dans la présentation
Conclusion : Les stratégies allégées — monothérapies et bithérapies — représentent 13% des stratégies ARV suppressives dans le
COREVIH IDF Centre. Ces stratégies pourraient présenter un réel avantage en termes d’acceptabilité, de réduction des toxicités et de
baisse des coûts pour un traitement à vie.
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NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
ABSTRACTS POSTERS
P83 I MPACT DE L’ENVOI D’UN SMS DE RAPPEL SUR LA VENUE
EN CONSULTATION DES PVVIH SUIVIS AU CHU DE POINTEA-PITRE
Notes
M. Zebina , B. Melot 1, B. Binachon 2, R. Ouissa 1, I. Lamaury 1, B. Hoen 1,2,3
1- Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 2- Centre d’investigation Clinique, Centre
Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France. 3- Université des Antilles et de la Guyane, Faculté de Médecine Hyacinthe Bastaraud, EA 4537 Pointeà-Pitre, Guadeloupe, France
Contact : [email protected]
Introduction : Dans une enquête menée au 3ème trimestre 2014 au CHU de Pointe-à-Pitre, 23% des PVVIH ayant une consultation
programmée dans le service d’infectiologie ne s’y présentaient pas. Nous avons voulu évaluer l’impact de l’envoi d’un SMS de rappel
sur le taux de venue en consultation.
Patients et méthode : L’intervention a consisté à envoyer un SMS 48h avant la date de la consultation à un patient sur deux
(alternance 1/1 dans l’ordre des rendez-vous de l’agenda). L’étude a concerné tous les adultes ayant déclaré un numéro de téléphone
portable. Elle s’est déroulée du 16/03 au 24/04 2015, après inclusion de 224 PVVIH, effectif nécessaire pour qu’une augmentation du
taux de venue en consultation à 90% puisse être mise en évidence avec un risque α de 5% et une puissance de 85%.
Résultats : 224 PVVIH (126 H/98 F, âge moyen 52 ans, 94% sous ARV) ont été incluses, 123 (55%) dans le groupe SMS+, 101 (45%)
dans le groupe SMS-. Les caractéristiques des deux groupes étaient similaires. 64% des patients SMS+ ont déclaré avoir lu le SMS.
Le taux de venue en consultation a été de 76% dans le groupe SMS+ et de 72% dans le groupe SMS- (p = 0,6). Parmi les patients
SMS+, 43% ont déclaré que le SMS les avait aidés à venir, 71% qu’ils seraient venus même sans SMS, 4% que la réception du SMS
les avait gênés.
Conclusion : Contrairement à ce qui a été montré dans d’autres études, notamment en Afrique subsaharienne, l’envoi d’un SMS de
rappel n’a pas eu d’impact significatif sur le taux de venue en consultation. Ces résultats sont peut-être liés aux caractéristiques socioculturelles des PVVIH suivies au CHU de Point-à-Pitre : 17% ont plus de 60 ans, 37% sont d’origine haïtienne, souvent exclusivement
créolophones ; 25% des adultes Guadeloupéens âgés de 16 à 65 ans déclarent des difficultés à l’écrit suffisantes pour les gêner au
quotidien. D’autres outils doivent donc être imaginés pour améliorer le taux de venue en consultation dans cette population.
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ET VIH, QUEL IMPACT ?
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Plan d’accès à La Cité
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La Cité Location Map
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DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
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INFORMATIONS GÉNÉRALES
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Lieu
La Cité - Nantes Events Center
5, rue de Valmy
BP 24102
44041 Nantes cedex 1
NOIRMOUTIER
P O R N I C dans l’Amphithéâtre 800.
La Cité des congrès met à votre disposition un réseau Wifi performant et des prises électrique
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Le congrès est interactif, pensez à venir avec vos smartphones et tablettes.
Pte
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Gare TGV
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Certificat de présence
Les certificats de présence seront remis à chaque participant pré-inscrit lors du retrait de son badge.
Les participants inscrits sur place se verront remettre ce certificat lors de leur inscription.
B O R D E AU X
LA ROCHELLE
NIORT
A 83
L A R O C H E / YO N
Badges
Un badge nominatif vous sera remis sur place, au bureau d’accueil, avec les documents du congrès.
Le port du badge est obligatoire dans l’ensemble des salles de conférence et dans la zone d’exposition.
Château des
Ducs de Bretagne
Navette
Aéroport
Tour LU
Centre ville
5 mn à pied
Exposition
Située dans la grande halle, l’exposition est ouverte le jeudi 8 octobre de 08h00 à 18h30 et le vendredi 9 octobre de 08h00 à 17h30.
Cité Internationale des Congrès
© Nantes tourisme
La Cité
Nantes Events Center
Déclaration de conflit d’intérêt
Tous les intervenants ont reçu une déclaration de conflit d’intérêt.
Liste des participants SFLS 2015
La liste des participants au congrès peut vous être communiquée sur demande.
Contacts : [email protected] / [email protected]
ien
u
48 P
Paris - Angers
Périphérique Est & Nord
Légende / Key :
Parkings / Carparks
La Rochelle - Bordeaux
Périphérique Sud
St Nazaire - Vannes
Rennes
Périphérique Ouest
Hébergement
Pour toute demande d’hébergement merci de contacter : BBA
Tél. : +33 (0)1 49 21 55 90 - Fax : +33 (0)1 49 21 55 99 - http://congres.netbba.com/booking/sfls-2015/
Inscription au Congrès
Le montant de l’inscription de la SFLS est de 130 e TTC. Les droits d’inscription donnent accès au Congrès
et ateliers, à la documentation scientifique, à la zone d’exposition, lunchs box et aux pauses, jeudi 8 et vendredi 9 octobre.
Inscription en ligne : http://sflsinscriptions2015.com/
e
bast
47 Pte
Programme social :
Soirée du congrès : Jeudi 08 octobre 2015 à 20h00
Le montant de l’inscription est de 25 e
NANTILUS
Parc des Chantiers - 30 quai Fernand Crouan - 44200 Nantes
Rendez-vous :
Parking : Machines de l’île. A 5 minutes à pieds.
Tram : Ligne 1, arrêt Chantiers navals
Chronobus : Ligne C5, arrêt Prairie au Duc
GPS 47°12’25 N 1° 34’ 6 O
110
ulain
GARE SNCF
• Navette aéroport / centre-ville :
arrêt « Cité Internationale des Congrès »,
départ toutes les 30 minutes.
• 450 places de parking sur le site.
46 Pte
u 51
d Lie
Pte
• Vélos Bicloo et voitures Marguerite
en libre-service : stations au pied de La Cité.
e Go
52
Pte
• Busway : ligne 4 - arrêt « Cité Internationale
des Congrès ».
45 Pte
d
30
Pte
Accès
Située en centre-ville, à 5 minutes à pied de la gare TGV
(sortie Sud) et à 20 minutes en navette depuis l’aéroport,
La Cité bénéficie d’une excellente desserte :
• Tramway : ligne 1 - station « Duchesse Anne - Château
des Ducs de Bretagne », à une station de la gare TGV
(sortie Nord).
POITIERS
CHOLET N 249
TGV
La Cité
31
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Navette aéroport / Airport
shuttle service
Autoroute / Motorway
Tramway / busway
Ligne 4
Vestiaire
Un vestiaire gratuit est à la disposition des participants pendant les heures d’ouvertures.
Il est situé dans la grande hall.
Veuillez-vous assurer qu’aucun effet personnel n’est laissé après la fermeture quotidienne de la manifestation.
Pauses-Café
Les pauses-café se tiendront dans la zone d’exposition.
La Cité Salle
Nantes Events Center
des orateurs
Les orateurs sont priés de se rendre en salle de pré-projection : dans la salle D08 au moins une heure avant la session.
Objets trouvés
Les objets trouvés sont à retourner au bureau d’accueil du congrès qui se tient à votre disposition en cas de perte d’objet.
Téléphone portable
Nous vous remercions de ne pas utiliser votre téléphone portable dans les salles de conférence
Transports
Code Identifiant : 24097AF.
Valable pour transport du 03/10/2015 au 14/10/2015.
Des réductions sont appliquées sur une très large gamme de tarifs sur l’ensemble des vols Air France et KLM du monde, sous réserve de voyager
en classe Affaires ou Economique. Bénéficiez de -10% sur les tarifs publics sans contraintes et avec une totale flexibilité. Profitez d’une remise
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électronique**, • choisir votre siège à bord*, • établir votre carte d’embarquement*. Si vous réservez via le site Air France et KLM Global Meetings,
un justificatif sera joint à votre billet électronique. Si vous préférez traiter votre réservation et achat de billet par l’intermédiaire d’un point de vente
Air France ou KLM, ou par une agence de voyage, vous devez garder ce document pour justifier l’application des tarifs préférentiels. Veillez à être en
possession de l’un ou l’autre des justificatifs selon votre mode de réservation car il peut vous être demandé à tout moment de votre voyage.
Pour connaître votre agence Air France et KLM la plus proche, consultez : www.airfrance.com. Vous devrez citer la référence ci-dessus pour identifier
la manifestation enregistrée sur la base Air France : GGAIRAFEVENTNEGO
Les programmes de fidélisation des compagnies partenaires d’Air France et KLM permettent d’accumuler des miles en utilisant des vols Air France
ou KLM.
* soumis à conditions - ** non disponible dans certains pays
ET VIH, QUEL IMPACT ?
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XV I
CO N G RES
8 ET 9 OCTOBRE
2015
LA CITÉ DES CONGRÈS
DE NANTES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
REMERCIEMENTS
Avec l’aide et la collaboration de :
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