SOMMAIRE - Spéléo Secours Français

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SOMMAIRE - Spéléo Secours Français
FÉDÉRATION FRANÇAISE DE SPÉLÉOLOGIE
INFO-SSF
N° 45 - Juin 1997
FEUILLE TRIMESTRIELLE DE LIAISON DU
SPéLéO SECOURS FRANçAIS
SOMMAIRE
Intervention à Jean Nouveau (84) ...............
18
ÉDITORIAL ...............................................
FONCTIONNEMENT DU S.S.F.
Taux horaires .............................................
Comment joindre le SSF national ...............
Nomination des Conseillers Techniques ......
12ème Rassemblement National ................
Réunion D.S.C. le 12 juin 1997 ...................
Journée nationale des sapeurs-pompiers et
des acteurs de la sécurité civile ..................
Bilan de l’échange avec la Slovénie ...........
Changement d’adresse ...............................
2
2
2
2
3
4
4
5
6
TECHNIQUES
Résumé des essais techniques SSF ........... 7
ACCIDENTS ET INTERVENTIONS
Consignes aux CTD ...................................
10
Comptes-rendus d'interventions .................
10
Accidents spéléologiques en France
de 1985 à 1995 ..........................................
11
STAGES, FORMATION
Calendrier des stages 1997 ........................
15
Liste des formations spéléo-secours ............
15
LU POUR VOUS
Félicitation aux médaillés ............................
16
Lu sur internet .............................................
17
Le secours spéléo vu de la civière ..............
17
DIVERS
Débats parlementaires ................................
20
Fil téléphone ...............................................
20
Rédaction et diffusion: E. David, C. Dodelin, J. Gudefin,
M. Labat
Président : Christian Dodelin - La Charniaz - 73340
Bellecombe en Bauges - ! 04.79.63.83.30
Date limite d'envoi des articles et informations pour le
n° 46 : 31.08.1997
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 3
ÉDITORIAL
FONCTIONNEMENT DU
S.S.F.
Depuis le début de l’année 97, les équipes du
SSF ont été sollicitées pour des victimes et des
activités qui n’ont pas de lien direct avec la
spéléo. Cela a commencé en Chartreuse avec
la recherche de deux randonneurs en
raquettes portés disparus. Les familles des
victimes ne peuvent se satisfaire de l’insuccès
des recherches et plusieurs clubs spéléos ont
été sollicités pour entreprendre des recherches
complémentaires (qui ont abouti le samedi 29
juin). Récemment une équipe de Haute Savoie
a été appelée par le CODIS 74 pour dégager le
corps d’une personne suicidée qui était bloqué
sous l’eau et sous un important bloc. Si la
plongée ne suffisait pas il était envisagé le
minage du bloc. D’autres interventions
témoignent de notre savoir faire et de la fiabilité
de techniques d’exception que nous pratiquons. De ce fait nous pouvons contribuer à la
résolution de certains problèmes et être sollicités par l’administration. C’est avec satisfaction
que l’on peut voir une saine collaboration se
mettre en place, ou se poursuivre pour certains
départements,
la
reconnaissance
des
compétences et des rôles de chacun étant un
gage d’efficacité et de bonne harmonie.
D’autre part, deux incidents dont les victimes
sont des personnes étrangères au milieu
spéléo sont une incitation à multiplier les
consignes de sécurité à destination des visiteurs occasionnels de grottes, et à intégrer
dans nos structures les victimes dont il est
question. En effet il faut être motivé pour
descendre à la corde lisse (cordage de marine)
un puits de 60 m ou bien se lancer dans une
exploration à la cordelette dans le Petit Saint
Cassien. Pour ces derniers la chance a été
avec eux. En effet, la pose des rappels de
cordelette sur des sangles s’est heureusement
soldée par le sectionnement complet de la
sangle. On aurait pu avoir seulement un
sectionnement partiel de la sangle qui aurait pu
achever de se rompre avec la montée de l’un
des équipiers avec d’autres conséquences
plus graves. Finalement ils ont eu beaucoup de
chance dans leur malheur. Leur aventure
rappelle à beaucoup de spéléos les essais en
tout genre qu’ils ont réalisés à leur début. Qand
Nous rencontrons ces apprentis spéléos au
cours de nos pérégrinations, pensons que
notre accueil et ouverture d’esprit leur sauvera
peut-être la vie.
Taux horaires
Taux maximum des vacations horaires des
sapeurs-pompiers non professionnels pour
1997 (J.O. du 14 mai 1997)
Sous-officiers :
50,28 Fr.
Officiers :
62,56 Fr.
Comment joindre le SSF national
Christian Dodelin a un seul numéro qui trie
entre téléphone et fax : 04 79 63 83 30. En cas
d’absence, le répondeur prend votre message.
Pour l’operator, depuis la numérotation à 10
chiffres, vous composez le 08 36 61 61 36. On
vous demande alors de composer le n° de
code (qui est le 27 25 18), à la suite de quoi
vous composez le numéro où vous voulez être
rappelé. Ce numéro n’est à appeler qu’en cas
de secours.
Nomination des Conseillers
Techniques
Petit rappel concernant la nomination des C.T.
de Préfecture :
En tant que commission de la fédération, le
spéléo secours français assure la formation
des conseillers techniques selon un programme qui reçoit l’agrément du ministère de
l’intérieur. Les candidats qui ont suivi le stage
de conseiller technique (ce stage a lieu tous les
2 ans) sont évalués pendant l’année suivante
sur leur investissement dans les actions liées
au secours sur leur département (formation,
secours, suivi administratif...).
Ce n’est qu’après une évaluation positive et en
accord avec le comité départemental de
spéléologie concerné que le président du SSF
propose la nomination au préfet qui pourra
procéder à la nomination par arrêté préfectoral.
Cette démarche engage la fédération conformément à la convention signée avec le ministère, et garantit le sérieux du candidat par une
commission spécialisée (le SSF) et l’instance
fédérale décentralisée (le CDS). Ceci est suffisamment sérieux pour s’assurer de la fiabilité
et de l’efficacité des gens avant de proposer
leur nomination. L’opportunité d’une nomination peut nous être rappelée par le CT ou les
postulants ou le président de CDS. En étant
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sur place ils sont mieux à même d’évaluer le
bien fondé d’une telle démarche.
La proposition de nomination est rédigée (en
accord avec le CDS) par le président du SSF
tel que prévu dans le règlement intérieur de la
commission approuvé par le Comité Directeur
de la FFS.
12° Rassemblement National de
Spéléologie à Hauteville
17-18-19 mai 1997
Lors de ce rassemblement le SSF a été
présent et actif pour présenter et animer un
certain nombre d’ateliers, expo...
En premier lieu, l’expo a fait peau neuve sur
son contenu tout en gardant les couleurs initiales. Le stand du SSF a reçu de nombreux
visiteurs et l’image du SSF sous la forme de
tous les produits réalisés (autocollants,
brassard, veste...) a pu être répandue.
La réunion ouverte à tous sur le SSF a permis
un certain nombre d’échanges et d’infos. La
perspective d’une réactualisation de la
Convention Nationale à la demande du Ministère de l’Intérieur peut être l’occasion d’aborder
les points de dysfonctionnement dans certains
départements et surtout de proposer comme
référence les systèmes qui marchent. Il est
demandé à tous de faire remonter leurs avis
sur les plans fonctionnement, alerte, relations
sur le terrain lors des secours, relations avec
l’administration, modalités de règlement des
opérations de secours...
Ateliers Techniques : avec démonstration des
techniques devenues classiques (contrepoids,
tyrolienne...). Dans mon idée je pensais plus à
un lieu d’échanges et d’expérimentations
ouvert à tous et non pas à de la démonstration,
mais il en a été autrement.
Démonstration de la civière spéléo italienne
Steinberg : ayant été la victime pour l’essai,
l’un des problèmes est la largeur trop réduite
qui n’offre pas une protection correcte des
épaules. Toutefois, le sanglage et le confort
pour la victime sont corrects. Le fond de la
civière n’offre pas de possibilité de la faire
glisser sur le sol. Une fiche critique a été
réalisée par B. Abdilla.
Treuil de sauvetage type chamonix paillardet : Ce treuil testé en usage montagne a été
testé en situation sous terre après une
démonstration en extérieur. Une fiche technique a été également réalisée par B. Abdilla.
Communication : présentation des différentes
techniques et matériels utilisés pour une
transmission
téléphone
classique,
suivi
d’expérimentation sous terre du Téléphone Par
le Sol présenté par Vallade (46). Nous aurions
souhaité avoir à disposition les moyens radio
conçus par les Suisses, mais ce sera pour une
autre fois.
Démonstration de la civière plongée en
piscine : Certaines finitions n’ont pas permis
de faire une démonstration complète. Depuis
c’est chose faite et il nous reste à tourner des
séquences sous terre avec l’équipe de TF1.
Rappelons que si le SSF en a l’opportunité, les
moyens financiers seront mis en oeuvre pour
permettre l’achèvement de cette civière et
surtout l’acquisition des moyens de communication radio entre sauveteurs et victime. Le
matériel existe, il reste l’achat pour permettre
l’usage et la familiarisation par les plongeurs.
Atelier micro désobstruction : pour faire le
point sur l’utilisation des cartouches hilti. Un
compte rendu a été fait par J.C. Furlan (01)
Depuis d’autres comptes rendus sont arrivés
ou ont été complétés par d’autres rencontres,
notamment sur les communications téléphones
et le T.P.S. qui a été expérimenté sur le réseau
Trombe.
Le programme et les nombreux autres ateliers
ou réunions ne permettent pas de profiter ici
pleinement de tous les échanges. Nous réaliserons des comptes rendus tout en poursuivant les recherches dans tous ces domaines
afin de satisfaire les demandes des spéléos
qui sont intéressés par ses sujets et n’ont pu
assister à tous ces ateliers.
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Réunion à la D.S.C. le 12 juin 97
Les objectifs de cette réunion à la demande de
la sécurité civile étaient :
• Projet d’actualisation de la Convention du
15 octobre 1985 signée entre le Ministère
de l’Intérieur et la Fédération Française de
Spéléologie.
• Les actions de Formation et la convention
de formation de 96
• Les relations avec les Services Départementaux d’Incendie et de Secours
• Les relations avec les Etats-Majors de Zone
• Les engagements opérationnels
• Questions diverses
Je ne traiterais pas ici les aléas et opportunités
qui ont grossi inutilement la délégation fédérale
à cette rencontre, l’essentiel étant que les
sujets à traiter aient pu l’être avec les interlocuteurs compétents.
Un texte sera élaboré et nous sera soumis.
L’aide financière de la DSC à la FFS ne passe
plus par des subventions mais par des
Conventions.
Une convention fixe des objectifs, des dates et
un public. Le SSF peut compter pour 97 sur 2
conventions à établir :
• Une convention d’assistance technique
concernant l’opérationnel,
• Une convention de formation concernant les
stages nationaux.
Concernant l’intervention de la gendarmerie
(OPJ), nous avons souligné 2 prérogatives.
L’une juridique qui prédomine lors d’un décès
sur le secours, l’autre uniquement secours où
les moyens à engager sous terre incombent au
CT. Il nous faut rencontrer les responsables de
la gendarmerie afin de préciser les rôles de
chacun.
Un certain nombre de documents
administratifs nous ont été remis pour
mémoire, car ils sont placés en bonne place
dans nos dossiers, ainsi qu’un document émis
par le CIRCOSC de Lyon qui souligne les
points nécessitant une homogénéisation des
pratiques au niveau national : « les disparités
locales sur le remboursement des sauveteurs,
le rôle mieux définis entre le COS « AIR
LIBRE » et le COS « SOUS SOL », l’intégration
de l’aspect judiciaire sur les opérations avec
les Officiers de Police Judiciaire qui peuvent
allonger de façon non négligeable la durée de
l’ensemble du secours, la formation des unités
aptes à intervenir avec le SSF (les sapeurs
pompiers, les gendarmes et les CRS). Une
seule école nationale, à l’heure de l’Europe,
avec
la
connaissance
mutuelle
des
intervenants serait à nos yeux une avancée
significative et un tarissement des problèmes
actuels observés ici ou là. »
Au sujet du financement des renforts interdépartementaux, c’est la règle du département
demandeur qui s’applique. Actuellement les
remboursements sont soumis au frais réel ou
aux vacations selon les cas. Dans l’avenir les
vacations pourront subir des majorations, en
fonction de la durée ou de l’heure, et nous
aurons des disparités même entre 2 départements qui fonctionnent aux vacations. Il
n’empêche que d’adopter progressivement une
même procédure faciliterait les transactions
futures. Nous ferons l’état actuel des
départements à partir des conventions en notre
possession.
Depuis la signature de la convention en 1985,
sont apparus : la loi sur l’organisation de la
Sécurité Civile (loi n° 87-565 du 22 juillet
1987), et le 13 septembre 1989 une circulaire
sur l’application de l’article 13 de la loi précédente, précisant les modalités de financement
des secours.
La réactualisation de la Convention de 1985
concerne 2 articles. L’article IV sur la situation
juridique (art. 10 et 11 de la loi de 87) et
l’article V sur le remboursement des frais (art.
13 de la loi de 87).
Journée nationale des sapeurspompiers et des acteurs de la
sécurité civile.
Les aspects traitant de l’alerte et de
l’introduction systématique, dès le début des
opérations, du CT seront précisés conformément à la circulaire du 12 juillet 1990.
La prochaine rencontre avec la D.S.C. pourra
avoir lieu à Nainville le premier WE d’octobre
97.
Bien que nous n’ayons pas pu nous y rendre,
nous avons été conviés à la préparation et à
l’élaboration de cette manifestation qui aurait
lieu tous les ans à compter de cette année 97.
Nous rapportons ci-dessous le texte qui
précise l’esprit et l’organisation de cette
journée à laquelle vous serez normalement
conviés à participer. Ce peut être pour nous
l’occasion de nous faire reconnaître auprès du
public et auprès des autorités départementales. Pour certains départements où la reconnaissance du spéléo-secours est un doux rêve,
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voilà une occasion de revenir dans les rangs.
Chacun apportera la contribution qu’il souhaite
aux manifestations dans son département.
« La journée nationale des sapeurs-pompiers
et des acteurs de la Sécurité civile aura pour la
première fois lieu le samedi 4 octobre de cette
année. Les années suivantes, elle se situera
plus tôt, en principe début juin.
Elle s’articulera autour de quatre thèmes
majeurs :
- Honorer la mémoire des sauveteurs disparus
en mission.
Des cérémonies du souvenir se tiendront à
partir de onze heures du matin.
- Promouvoir, en particulier auprès des jeunes,
un esprit de secours et d ’assistance à autrui.
Un partenariat avec les représentants de
l’éducation
nationale
sera
engagé.
Des actions particulières seront envisagées
vis-à-vis des jeunes de quartiers défavorisés.
- Faire connaître l’organisation, les métiers de
la sécurité civile au grand public.
Des opérations « portes ouvertes », soutenues
au plan national par une communication destinée au grand public, permettront des rencontres entre l’ensemble des sauveteurs et la
population.
- Renforcer les liens entre les entreprises
publiques ou privées et les services de
secours, afin de soutenir le volontariat des
sapeurs-pompiers.
Dans l’esprit de la loi du 3 mai 1996 relative au
développement du volontariat dans les corps
de sapeurs-pompiers, il s’agira d’intensifier le
dialogue entre les responsables d’entreprises
et les représentants des services d’incendie et
de secours.
Les préfets sont en charge de l’organisation de
la journée. »
Bilan de l’échange avec la Slovénie
(Rencontre du 25/04/97 au 29/04/97)
La Fédération Slovène regroupe actuellement
• 46 clubs
• quelque 1500 membres
• 150 spéléologues actifs (de compétences
reconnues)
Le Spéléo Secours regroupe quant à lui quelques cent membres sur l’ensemble de la
Slovénie dont une soixantaine de compétences
reconnues (ayant suivi un minimum de 2
formations de base obligatoires).
La structure secours en place est directement
conventionnée avec le Ministère de la Défense
Slovène (financeur direct et quasi unique). Sur
le plan médical, 4 médecins spécialisés sont
sur l’opérationnel national secours, un seul
parmi eux maîtrise suffisamment l’activité pour
des interventions au-delà de -1000.
Équipes spécialisées
Plongée : 8 spécialistes assidus à de
nombreux entraînements assurent la direction
des opérations sur la partie secours plongée
Désobstruction : environ 10 personnes sont
spécialisées, l’approvisionnement en matière
ne paraît pas être un problème majeur.
Hélico : une équipe d’à peu près 10 personnes
est entraînée à ce type d’intervention,
hélitreuillage de personnel ou acheminement
de matériel (préparation de filets, accroche...);
le délai de disponibilité d’une machine est
actuellement de 45 mn. La participation du
gouvernement pour l’achat d’un hélicoptère
uniquement pour la partie secours Spéléo est
une idée qui devrait aboutir.
Formation
A partir de 16 ans révolus, les individus actifs
peuvent s'inscrire à un examen de base de
« reconnaissance
de
compétences ».
L’encadrement et la direction de cette évaluation sont effectués sous l’égide de la fédération.
Un
deuxième
degré
toujours
de
« reconnaissance de compétences » confirme
plus tard (au-delà de 18 ans) une pratique et
une technique plus pointue ouvrant alors
l’accès aux formations secours.
Opérationnel
Le responsable du spéléo secours est directeur de l’ensemble des interventions : tant des
opérations de surface que des opérations
souterraines. Il est entouré de 2 à 3 personnes
habilitées à diriger dans le cas d’absence ou
d’indisponibilité de celui-ci. Leur compétence
en matière d’intervention est nationale.
Huit personnes sur l’ensemble du territoire sont
assimilées à nos chefs d’équipes. Ils dirigent
les manipulations relatives au milieu souterrain,
sans la présence de l’un d’eux le déplacement
d’une victime ne peut démarrer, ils sont les
seuls avec les médecins habilités à engager
cette action.
Technique
De part la proximité de l’Italie et de nombreux
massifs frontaliers, une pratique en commun
s’est instaurée depuis quelques années sur le
terrain, les échanges et les concertations de
travail, ont donné un essor important aux
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techniques. Les techniques et le matériel utilisé
actuellement proviennent essentiellement de
cet échange tant pour les interventions secours
que pour la progression ou l’exploration
(matériel de pratique le plus fréquent : AlpDésign, Steinberg, et Petzl pour le mécanique)
Terrain et pratique
La Slovénie est un tout petit pays (moins de 3
heures pour le traverser). La quasi-totalité du
territoire est karstifiée et recense actuellement :
• 7000 cavités explorées et topographiées
• 23 cavités exploitées pour le tourisme.
• 1 cavité touristique inscrite au patrimoine de
l’UNESCO
• Plusieurs cavités sur l’ensemble du territoire
dépassent les -1000
Le potentiel du pays en dénivelé est très
important et s’élève à plus de 2000m dans
certaines zones. Un puits de 600m de profondeur à entre autre été récemment exploré, il se
trouve être maintenant la plus grande verticale
connue au monde à ce jour).
Objectifs d’avenir
La Slovénie est fortement intéressée pour
pérenniser des échanges internationaux, ce qui
lui a d’ailleurs permis une évolution technique
rapide en pratiquant depuis fort longtemps
avec l’Italie. La signature d’une convention en
matière
d’intervention
en
est
ainsi
l’officialisation.
Coté échanges avec la France, cette première
rencontre nous garantie la participation de 3
Slovènes au stage international d’équipier, chef
d’équipes d’Août 1997. La poursuite de ces
relations dans l’avenir est très souhaitable.
Les échanges Internationaux doivent être, une
politique nationale d’avenir du S.S.F, ils
garantiront une centralisation des innovations,
tant techniques qu’opérationnelles, nous
maintenant ainsi dans les organisations les
plus compétentes en matière d’intervention.
Changement d’adresse
Démissions
• Barbary Jean Pierre - CTDA 69
• Verrechia Thierry - CTDA 47 et correspondant SSF région G (Aquitaine)
Prises de fonction
• Fabien Darne - CTDA 69
2, rue Ste Clothilde - 69001 Lyon
Tél.D. : 04.72.07.81.65
Tél.T. : 04.78.80.69.71
• Mattéoli Alain - CTDA 83
Ch. Olivaie - 83200 Toulon
Tél.D. : 04.94.62.47.79
Tél.T. : 04.94.30.27.48
• Benkemoun Georges - Corresp. région G
voir annuaire 1997 (CTD 47)
Changements de présidents
• CDS 71 - Vincent Millet
Grande rue - 71390 Buxy
Tél.D. : 03.85.92.07.47
• CSR R (Alsace) - Henri Larivoire
6, rue du réservoir - 68100 Mulhouse
Tél.D. : 03.89.54.07.87
Changement adresse ou téléphone
• Boyer Stéphane - CTDA 31
20, rue Nungesser et Coli - 31300 Toulouse
Plus de tél domicile mais contact :
Tatoo : 06.06.08.73.27
Tél.T. : 05.61.42.03.54
• Crozier Robert - CTDA 07
Ste Anne - 07700 St Remeze
Tél. D. : 04.75.04.35.28
• Decreuze Benoît - Psdt CSR P (Franche
Comté)
Fax D. : 03.81.58.74.16
• Gibelin Jean Marc - CTDA 09
Hameau de Sarradeil -09220 Siguer
Tél : 05 61 05 80 08
• Glon Bernard - CPIR région A
28 rue du Président Kennedy - 78800
Houilles
Tél D : 01 39 57 91 48
Tél T : 01 47 51 55 99
• Guillot Florence - CTN - CTD 09
Tél.D. : 05.61.05.81.19
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TECHNIQUES
Résumé des essais techniques SSF
Le résumé qui suit est celui des essais réalisés
par le SSF, dans les établissements PETZL à
Crolles, en 1994 et 96. L’objectif de ces essais
était d’évaluer les efforts dans des configurations utilisées en secours spéléo, et dans des
conditions se rapprochant le plus possible de la
réalité.
La dernière édition du manuel du sauveteur a
pu s’inspirer des résultats de ces tests. Le
compte rendu complet a été envoyé à tous les
CTD et CR sous forme d’une disquette.
L’amarrage multiple ou noeud de répartition
de charge
Nous avons mesuré les charges supportées en
cas de rupture partielle d'un triple amarrage
(un brin sur les trois). Après la rupture, la
charge d'un des deux amarrages restant est,
en moyenne au moment du choc, 10 fois plus
importante que la charge statique avant la
rupture. Mais dans tous les cas cette force est
restée acceptable : 260 daN maximum, avec
une masse de 100 Kg.
La manière de confectionner le noeud de
répartition de charge est un paramètre important dans l'accroissement de la force choc. Si
les brins sont mal vrillés, le brin libéré par la
rupture de l'amarrage peut doubler la longueur
de chute, ce qui est peu agréable pour un
blessé !
Une deuxième série d’essais a simulé une
charge plus fréquente en secours de 180 kg
(civière+équipier sur un balancier).
Les valeurs très différentes des efforts appliqués sur les deux amarrages restants, que
cela soit avant rupture (60 daN et 120 daN) ou
après (110 daN et 575 daN) montrent l'importance des angles choisis.
Il parait peu probable que l'un de nous soit
témoin un jour de la rupture d'une cheville spit
après la mise en place d'un triple amarrage
avec un balancier en action, compte tenu des
faibles sollicitations, sur chaque amarrage,
avant l’éventuelle rupture. Si tel était le cas, la
force maximum enregistrée a été de 575 daN,
ce qui reste inférieur à la force résultante d'un
facteur 1.
Balanciers et dégagement d'équipier
Les essais ont été réalisés sans simulation de
rupture. Pour tous ces essais, l'effort avant les
mesures est de 180 daN. Les effets dynamiques, quel que soit le renvoi utilisé (poulie ou
mousqueton), ou la méthode de remontée
(contrepoids ou départ accompagnateur du
bas), n'ont que peu d'influence sur les amarrages (260 daN maximum).
Essais statiques sur une tyrolienne
Contrairement aux procédés classiques qui
consistent à ne faire varier qu'un seul facteur à
la fois, pour certaines séries de tests, nous
avons combiné la variation des facteurs. Le
plan d'expérimentation fait appel à une
méthode statistique. Cette méthode détermine
le rôle et l'importance relative de chaque
facteur en économisant un nombre très
appréciable d'essais.
Les résultats indiquent que dans notre essai,
seules la position de la charge et la tension ont
une influence sur les efforts aux amarrages.
L'effet du nombre de points d'ancrage de la
charge sur la tyrolienne (1 ou 3 poulies) est
négligeable. Le facteur le plus influent est la
tension initiale de la tyrolienne.
Tension des tyroliennes
Grosse influence du mode de blocage de la
tension.
Grigri : impossibilité de déblocage sous
tension ( à 180 daN), cet appareil n’est pas
conçu pour cela.
Bloqueur :
• La tension initiale obtenue avec un bloqueur
est trop forte.
• Sous forte charge il y a un danger de
dégainer la corde.
Noeud italien :
• Inconvénient = avant son blocage, difficulté
de maintien manuellement de la tension et
beaucoup de déperdition.
• Avantage = Reste une solution matériellement facile à mettre en œuvre
Descendeur autobloquant : Bonne
solution, réduit suffisamment les déperditions avant
blocage. Permet de "larguer" aisément la
tyrolienne.
Avec des moyens classiques (noeud italien),
on conserve 14 à 35 % seulement de la
tension, soit jamais plus de 80 daN !. Les 200
à 400 daN de tension initiale tombent à 60 ou
80 daN au moment du basculement du demicabestan et de la mise en oeuvre de la clé
d'arrêt du noeud largable.
Régression de notre puissance, dans la
phase de tension :
Il est inutile de s'énerver sur les palans multiples, le meilleur de nous-mêmes est produit
dans les 20 premières secondes !
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Le deuxième paramètre influent est la variation
de la longueur de la tyrolienne par rapport à la
position de la civière sur la tyrolienne. Le fait
d’augmenter la longueur de la tyrolienne, réduit
la tension dans celle-ci.
L’angle maximum obtenu sur une main
courante (mini-tyrolienne) de 2,1 m, est de
162° après le chargement d’un spéléo et 160°
après le chargement de deux spéléos, la
tension initiale étant de 185 daN.
Chargement Tension Masse
initiale
des
spéléos
Tension tyro
obtenue en
plus sur le
graphe
Tension
totale
obtenue
sur
le
graphe
1 spéléo
190
+90 daN
280 daN
2 spéléos
181
+183 daN
364 daN
environ
83 daN
environ
164 daN
- Efforts acceptables, mais avec 3 amarrages !
Les tensions les plus importantes avant le
blocage (460 daN) restent très acceptables
pour des amarrages de tyrolienne qui sont
toujours multiples.
L'effet dynamique de la suspension d'une
charge sur tyrolienne (simulation des à-coups
de la traction), semble très réduit. La variation
étant de + ou - 60 daN pour une charge de 80
daN.
Plusieurs poulies largables sur une corde
de traction
- L'effort à fournir avec un palan (simple ou
double), pour monter la charge de 100 daN,
est supérieur à trois fois celle-ci (de 235 à 270
daN), selon le type de poulie utilisée.
- Les efforts sur la corde de maintien de la
poulie largable la plus sollicitée, sont au plus
du double (200daN) avec un seul palan et au
moins une fois et demie (155 daN) celle de la
charge avec un double palan.
- Le fabriquant des poulies utilisées (Ets
PETZL), donne une absorption de 40% avec
une poulie bague bronze et 10% avec une
poulie à roulements (pour un demi-tour de
corde autour de la poulie).
On notera aussi que les efforts sur les cordes
de maintien des poulies largables (270 daN
maximum), nécessitent des blocages efficaces
et un diamètre de corde suffisant (8 mm
minimum).
Dans le cas d’une poulie de renvoi mobile
(PRM), les efforts supportés par les amarrages
de la PRM peuvent atteindre des valeurs
importantes (690 daN avec des poulies à
billes). Ces efforts sont occasionnés d’une part
par le blocage de la civière sur la PRM à son
arrivée au sommet du puits, et d’autre part au
maintien trop long de la clé de blocage du
descendeur.
Quand la civière circule horizontalement sur
cette installation, l’amarrage de la PRM subit
des contraintes dépassant 400 daN.
A l’amarrage du palan les efforts ne dépassent
pas 220 daN.
Conclusion générale
Nos séries d'essais montrent que globalement,
nous travaillons en spéléo-secours avec des
marges de sécurité très larges, même dans le
cas des simulations dynamiques assez fidèles
à la réalité.
Elles confirment que c'est aux amarrages que
l'on doit attacher beaucoup d'importance. La
corde, avec un diamètre suffisant (9 mm
minimum en secours), n'est pas l'élément de la
chaîne le plus sensible.
Les essais du Triple amarrage, par exemple,
montrent qu'il est plus ennuyeux pour le blessé
que pour la corde d'avoir un amarrage qui
lâche.
Pour la tyrolienne, on peut dire qu'avec
plusieurs amarrages travaillant en même
temps, une corde d'assurance n'a qu'un rôle
psychologique, compte tenu des efforts
modérés supportés par la porteuse.
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 10
Résumé des essais SSF
Effort en
daN
(campagne de 1994 et 96 dans les établissements PETZL)
800
C'est à peut prêt ici que nos
vieilles cordes de 10
commencent à casser !
Légende :
700
★ : lieu des mesures
Toutes les valeurs données sont les valeurs
maximales obtenues pendant nos essais
★
600
★
580
à 575
Avec un
descendeur non
auto bloquant +
clé, et chargement
avec 3 spéléos !
(+225 kg)
500
maxi.
480 daN = descente brutale d'un
spéléo en rappel sur corde simple avec
amarrage fixe en bas
Avec un descendeur 450
auto bloquant + clé,
et chargement de 3
spéléos ! (+225 kg)
★
★
470 daN = rupture de
fractionnement
★
de 395
400
280 daN = Tyrolienne chargée en
320 daN = descente brutale d'un
conditions habituelles (ici 83kg)
100
★
spéléo en rappel sur corde double
80 kg
250 daN = remontée brutale
270
Tension
maximum avec un
descendeur auto
bloquant + clé
240
200
à 180
200
d'un spéléo sur bloqueurs
250
145
Tension
maximum avec
un noeud
italien
Reste après
déchargem
ent suivant
le mode de
blocage ...
De 80
★
★
★
★
110
(si masse
de 100kg
seulement)
Contre poids
Tyroliennes
220
avec rupture
d'un des 3
amarrages du
noeud répartiteur.
100
Palan
classique et 3
poulies de renvoi
Contre poids
Dégagement
sans rupture
d'amarrage (en
fonctionnement)
d'équipier sur
corde
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 11
ACCIDENTS ET
INTERVENTIONS
- Comme annoncé dans notre éditorial de septembre 1991 (Info-SSF n°22, p.3), afin d'alléger
cette rubrique, nous ne publions plus
désormais les rapports d'interventions réalisées en canyons et falaises (sauf si elles présentent un lien avec l'activité spéléo), ni les
sauvetages d'animaux.
Consignes aux C.T.D.
Comme nous l'avons indiqué à plusieurs reprises dans "Info-SSF", nous demandons aux
Conseillers Techniques de prévenir le SSF national dès le début des opérations qu'ils ont à
diriger. Pour cela, appeler le CTN responsable de l'opérationnel national (Ruben
GOMEZ : 05.59.28.71.00 ou, si absent, opérator 08.36.61.61.36 code 27.25.18) ou un
membre du bureau.
Cette démarche est indispensable pour l'efficacité de nos rapports avec les pouvoirs publics.
Pour la même raison, les Conseillers Techniques sont priés d'adresser le plus tôt possible
au SSF un compte-rendu, même très simplifié,
des opérations de secours concernant leur département. Un envoi retardé complique considérablement le travail des responsables, notamment lors des rapports avec l'administration
de tutelle.
Donc, pour tout accident ou intervention parvenu à votre connaissance, même si vous n'y
avez pas participé, adressez le plus tôt possible au Bureau SSF les informations en votre
possession : compte-rendu sommaire (imprimé
sur demande), compte-rendu opérationnel,
coupures de presse, etc...
Dans vos comptes-rendus, n'omettez pas d'indiquer au minimum : date et lieu (cavité, commune) de l'événement ; victime(s) concernée(s) (noms, âges, spéléo ou non, membres
FFS ou non, département ou pays d'origine) ;
type et cause d'accident ; effectif et appartenance des sauveteurs ; horaires principaux de
l'intervention.
Les comptes-rendus d'intervention sont à
expédier à Christian Dodelin
La Charniaz - 73340 Bellecombe en Bauges.
Comptes-rendus d'interventions
1 - Gouffre des bruyères (25 - Pierrefontaine
les blamont) - 19.01.1997
Un groupe de spéléos de Nancy, est bloqué
par une crue. Le SSF 25 intervient.
2 - Gouffre des bruyères (25 - Pierrefontaine
les blamont) - 01.02.1997
Un groupe de spéléos met 2 heures à dégager
la sortie du gouffre. Les rochers avaient été
installés pour permettre à des voleurs de
dévaliser tranquillement les voitures.
3 - Grotte du Sergent (34 - St-Guilhem le
Désert) - 09.03.1997
Un groupe de spéléos est en retard. Le SSF 34
arrive sur les lieux au moment où le groupe
ressort seul.
!"# $
4 - Cirque du fer à Cheval (74 - Sixt) 19.04.1997
Un randonneur suisse se tue en chutant de
20m sous un névé. Le PGHM déclare le
secours impossible. Alerté par le Spéléo
Secours Suisse, 5 membres des SSF 73 et 74
interviennent 8 jours plus tard, retrouvent et
ressortent le corps en 3 heures.
%
&'
5 - Coume Ouarnède (31 - Arbas) 21.04.1997
Un groupe de spéléos espagnols se perd de
nuit à l’extérieur après la traversée Hennemorte - Commingeois. Le SSF 31, des pompiers et gendarmes interviennent afin de sortir
le groupe de sa situation délicate.
(
)*'+
Remarques :
- Comme dans chaque fascicule, les comptesrendus succincts des sauvetages portent la
signature du collègue qui nous a transmis
l'information : mais les résumés ci-dessous
sont effectués par l'équipe de rédaction d'InfoSSF.
6 - Coume Ouarnède (31 - Arbas) 24.04.1997
Un groupe de 7 spéléos fédérés en HauteGaronne s’égarent plusieurs fois dans la
traversée Bourusse - Goueil di Her. Le groupe
ressort seul alors que le SSF 31 est prêt à
descendre sous terre.
,'+
7 - Baume percée (30 - Russan) - 26.04.1997
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 12
5 membres du SSF-30 participent au secours
d’un formateur en escalade qui, lors d’une
séance d’apprentissage de vol, calcule mal la
longueur de la corde et se fait plusieurs fractures.
-.
/ '0
8 - Trou des Mongols (01 - Innimont) 27.04.1997
5 spéléos fédérés à Paris, Lyon et Nice sont
bloqués derrière une zone siphonnante lors
d’une exploration. Météo-France n’avait absolument pas prévu des pluies importantes. Le
SSF 01 intervient. Le ruisseau qui se jette dans
la cavité est détourné, les dolines environnantes sont pompées. Les spéléos ressortent seuls dès que le passage est libéré.
1
0+
9 - Trou du Diable (83 - Toulon) - 11.05.1997
Le SSF 83 intervient pour remonter un aventurier varois descendu au fond du puits
d’entrée de 60m avec des cordes de marine.
)2'
10 - Gouffre du petit Saint Cassien (83 Nans les pins) - 17.05.1997
Deux aventuriers varois se retrouvent bloqués
à -70m. Ils avaient l’intention de remonter
grâce à la technique cordelette. Heureusement, une rupture de sangle évitera qu’ils
tentent la remontée! Le SSF 83 intervient.
# )# ,2'
11 - Grotte Donoréas (06 - Antibes) 19.05.1997
Deux plongeurs-mer disparaissent dans cette
cavité sous-marine. Un troisième plongeur
tente de leur porter secours mais disparaît à
son tour. Deux autres plongeurs de l’équipe
installent un fil d’Ariane et retrouvent un corps.
Des gendarmes et des sapeurs-pompiers de
Nice et de Cannes interviennent et retrouvent
les deux derniers corps. Deux sauveteurs ont
été blessés au cours de cette opération où le
SSF n’est pas intervenu.
12 - Gouffre de Sauvajou (09 - Eychel)
31.05.1997
Au cours d’un exercice départemental, 3
membres de l’équipe spéléo-secours se
retrouvent bloqués par une crue. Après
pompage et rééquipement par le reste de
l’équipe, les spéléos ressortent par leurs
propres moyens.
.
03
Accidents spéléologiques en France
de 1985 à 1995
Préambule : cette analyse porte sur 11
années. Elle est tirée d’un travail réalisé début
1996 par C. Dodelin (Conseiller Technique
National du Spéléo Secours Français) pour la
Fédération Française de Spéléologie afin
d’apporter des éléments statistiques pour une
meilleure prévention auprès de tous les
usagers du Monde Souterrain. Il est possible
de varier le contenu du message et les moyens
de prévention auprès des différents publics en
tenant compte de l’origine des victimes et des
types d’accidents propres à chacune d’elles.
Les sauvetages souterrains en France.
Nous prenons en compte ici les accidents qui
ont donné lieu à une opération de secours. Ce
sont les événements qui ont fait l’objet de
l’activation du « PLAN D’URGENCE » par les
Préfets concernés.
Sur ces 11 années nous avons enregistré 426
sauvetages, ce qui fait une moyenne annuelle
entre 38 et 39 opérations. Les interventions
sont en régression depuis 1992. Malgré cette
diminution la spéléologie est victime de la
publicité faite par les médias dès qu’une
opération de secours dépasse les 24 heures.
Ce fut le cas en 1996 avec les sauvetages du
G. Berger en juillet, à la Dent de Crolles en
novembre et à l’aven Jean Nouveau en
décembre.
SAUVETAGES SPELEOS DE 1985 A 1995
60
40
20
0
1985
1987
1989
1991
1993
1995
Les causes de la diminution des accidents
Les actions de prévention et d’information de la
fédération vis à vis de tous les publics en
partenariat avec les administrations et les
fabricants de matériel ont pour effet :
• une meilleure connaissance du milieu
souterrain et de ses risques,
• une amélioration des techniques de progression,
• une meilleure qualité et fiabilité du matériel
utilisé,
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 13
• une meilleure performance des vêtements
et de leur protection contre l’eau et le froid,
• une prise en compte des besoins physiologiques (diététique, contrôle de l’effort...),
• une recherche permanente par toutes les
commissions (médicale, enseignement,
secours, plongée, expéditions internationales, scientifique...) sur des thèmes variés
avec notamment : recherche sur les gaz
d’explosif, les micro-charges, les harnais,
les techniques de repérages, la médicalisation, la civière plongée pour siphon, les
techniques de progression classique, les
techniques secours, la résistance des
noeuds, l’étude sur les poulies...
• un enseignement adapté dans les différents
stages (les stages touchent 1 spéléo sur 4
chaque année),
• une formation et qualification des spéléos
qui assurent l’encadrement qu’ils soient
bénévoles ou professionnels,
• une diffusion de l’information par les revues
nationales (spelunca, karstologia), les
bulletins de liaison des commissions et des
structures fédérales, les bulletins et
publications de clubs...
La compétence accrue de certaines équipes
leur donne une plus grande autonomie, ce qui
évite bon nombre d’accidents et permet parfois
des autosecours sans l’intervention d’équipes
de sauvetages. En l’espace de 11 ans nous
avons enregistré 258 autosecours concernant
des spéléos blessés sous terre et qui sont
sortis aidés par les spéléos constituant l’équipe
d’exploration. Il y a en moyenne 23 à 24
autosecours par an.
Spéléologie, qu’ils soient en club ou individuel.
(Pendant ces 11 années leur effectif oscillait
entre 7400 et 7800 licenciés)
SAUVETAGES SPELEOLOGIQUES DE 1985
A 1995
Années Sauve- non
spéléo spéléo
tages spéléo non FFS
FFS
1985
41
15
10
16
1986
45
17
8
20
1987
42
13
13
16
1988
39
26
3
10
1989
48
18
13
17
1990
44
21
10
13
1991
46
26
7
13
1992
28
8
8
12
1993
31
12
13
6
1994
36
14
10
12
1995
26
10
9
7
total
426
180
104
142
PUBLICS CONCERNES PAR LES SAUVETAGES
SPELEOS
non spéléo
42%
spéléo non FFS
24%
spéléo FFS
33%
Répartition selon l’origine des victimes
« Les non-spéléos » : sont des personnes
étrangères au « milieu spéléo ». On y trouve
des randonneurs, skieurs, promeneurs, aventuriers non avertis des risques en milieu
souterrain, des enfants qui par jeu s’aventurent
sous terre, des plongeurs de mer...
« Les spéléos non-FFS » qui ont une pratique
régulière de la spéléo mais en dehors des
structures fédérales. On y trouve également
les spéléologues étrangers venus faire la visite
d’une classique en France.
« Les spéléos FFS » sont des spéléologues
qui appartiennent à la Fédération Française de
Les événements souterrains
Avec la prise en compte des accidents
ayant mobilisé des équipes de secours, les
autosecours, les retards et alertes diverses,
nous appréhendons un nombre d’événements
plus important. L’analyse des causes de ces
événements et des conséquences pour les
victimes est plus significative de la pratique
spéléo et de ses risques.
L’analyse porte donc sur 740 événements
ayant concerné 1352 victimes.
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 14
EVENEMENTS SOUTERRAINS DE 1985 A 1995
Public
Événement Sauvetage
Auto
secours
Faussealerte
Victime
Indemne
Blesse
Décédé
474
304
314
215
117
69
43
20
non spéléo
spéléo nonFFS
spéléo FFS
218
168
180
104
14
38
50
354
142
154
58
574
325
223
26
total
740
426
168
146
1352
854
409
89
Les causes d’accidents en spéléologie
CONSEQUENCES POUR LES
PERSONNES SECOURUES
Blessé
30%
Les accidents mortels ont des causes différenciés selon les publics concernés. Le tableau
ci dessous établi les causes par publics. Les
accidents mortels touchent plus les non
spéléos (près de la moitié).
Ce sont les chutes qui sont les principales
causes de décès (chutes avec ou sans agrès +
meurtres et suicides) 34%, suivi par les
accidents de plongée : 29%. Viennent ensuite
les asphyxies : 19% qui touchent plus les non
spéléos.
Décédé 7%
Indemne 63%
CAUSES DES EVENEMENTS AVEC DECES
Causes
total
non
spéléo
spéléo
non FFS
spéléo
FFS
chutes sans agrès
13
7
4
3
1
4
25
14
5
1
4
1
6
3
2
3
1
1
1
3
8
3
chutes avec agrès
chutes de pierres
étroiture
coulée de boue
noyade
plongée
asphyxie gaz
naturel
asphyxie gaz
explosif
accid.
physiologique
meutre/suicide
total
10
11
1
7
1
3
5
1
10
10
89
43
1
2
3
CAUSE DES DECES EN SPELEOLOGIE
acc, physiologique 6%
asphyxie gaz explosif 3%
chute sans
meutre/suicide 11%
asphyxie gaz
agrès 15%
naturel 16%
plongée 29%
chute avec
agrès 8%
noyade 4%
coulée de boue 1%
étroiture 3%
chute de pierre 4%
20
26
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 15
Conséquences pour les victimes
.
CAUSES ET CONSEQUENCES DES ACCIDENTS SPELEOS POUR LES VICTIMES
TOTAL
NON SPELEO
SPELEO NON
SPELEO FFS
CAUSES
FFS
indem. Blessé Décès indem. Blessé Décès indem. Blessé Décès indem. Blessé Décès
Chutes
sans 6
agrès
Chutes
avec 0
agrès
Chutes de pierres
2
Asphyxies
7
Plongée
15
Physiologique
2
Blocages
512
Fausses
310
alertes/retard
Noyades
0
TOTAL
854
187
23
5
62
15
1
19
6
0
106
2
54
7
0
8
1
0
16
3
0
30
3
54
11
13
30
59
1
4
17
25
5
4
0
0
6
1
0
212
90
7
9
4
5
22
0
4
11
10
1
1
0
2
0
3
1
111
97
12
0
0
7
14
1
0
1
7
1
1
0
0
1
11
1
189
123
35
2
9
18
23
0
0
5
8
3
2
0
0
409
4
89
0
314
0
117
0
43
0
215
0
69
1
20
0
325
0
223
3
26
Les conséquences les plus graves pour les
victimes proviennent des chutes surtout pour
les non-spéléos (chutes sans agrès). Pour les
pratiquants, les chutes avec agrès proviennent
davantage d’erreurs techniques ou de négligences plutôt que de défaillance du matériel.
Les ruptures d’amarrage (15) ou de corde (1)
sont liées à des erreurs humaines ou à la
vétusté de certains d’entre eux.
En deuxième cause viennent les accidents de
plongée avec des accidents de décompression
(17), des égarements (9) et des pannes d’air
(4). La fréquentation des siphons par des
plongeurs non spéléos occasionnent des accidents plus graves du fait de techniques non
adaptées au milieu souterrain.
Les asphyxies ont touché 31 personnes par
des gaz naturels souvent liés à des feux allumés par des visiteurs non spéléos. Le tristement célèbre accident en Normandie (de juin
1995) a fait 9 victimes dont certaines également du côté des sauveteurs.
Les blocages sont le plus souvent sans conséquences graves pour les victimes sachant que
l’intervention des secours met fin à des situations qui auraient pu avoir des conséquences
dramatiques liées au froid, à l’eau, au manque
de nourriture ou au stress pour bon nombre de
cas. Ils sont liés pour certains à l’égarement
(104), à des problèmes d’éclairage (32), à des
crues (248), à des erreurs ou incapacité
technique (55) ou à des épuisements (53).
Dans les causes naturelles, si l’on excepte les
crues dont certaines pourraient être évitées, on
trouve des éboulements ou trémies (25) et des
étroitures (24). Ce sont ces derniers cas qui
ont les conséquences les plus graves pour les
victimes.
Enseignement et prévention :
La pratique de la spéléo demande une préparation physique, morale et technique. Les
recommandations d’antan sont toujours valables : réaliser une exploration correspondant
aux possibilités de l’équipe, se prémunir des
risques objectifs par une connaissance du
terrain, des conditions météo, des risques de
crue (pluie, fonte de neige), des éléments
topographiques et descriptifs des clubs locaux.
L’équipement vestimentaire doit être en
relation avec la température de la cavité, sèche
ou humide, la température des rivières et
débits et la durée de l’explo, prendre un
éclairage suffisant et une alimentation adaptée
et correctement conditionnée ; prendre en
compte les dépenses physiques liées à la
marche d’approche tant à l’aller qu’au retour ;
prévenir quelqu’un du projet avec des précisions sur l’itinéraire et les heures de retour ;
sur place équiper en sécurité les obstacles qui
le nécessitent, savoir renoncer en cas de
mauvaises conditions et être attentif à la
condition physique et morale des équipiers.
D’autres recommandations ont été rédigées
par l’École Française de Spéléologie et transitent par les clubs et les explorateurs expérimentés. Il y a de nouvelles pratiques véhiculées par le tourisme sur les « traversées
souterraines » apparemment facile, simple,
sans effort...
Les traversées souterraines demandent un
engagement moral particulier puisqu’il n’y a
pas de retour possible. Se posent alors des
problèmes d’itinéraires, d’obstacles incontournables à franchir, de technicité dans les
rappels de cordes et de fiabilité d’amarrages
trouvés sur place... Certaines traversées qui
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 16
ne demandent que 5 à 8 heures se sont
transformées en plusieurs jours d’attente dans
des conditions précaires.
Les explorateurs repoussent de plus en plus
loin les limites en profondeur et en distance,
ceci tant en gouffre classique, éventuellement
avec bivouac, qu'en siphon. Même si l’on a un
réflexe de plus grande prudence à plusieurs
heures de l’entrée, on se trouve parfois dans
des portions de cavité où tout accident est
comme interdit et qui requiert toute l’attention
des explorateurs. Malgré ces engagements
extrêmes nous ne trouvons plus d’accident
mortel par épuisement, et c’est heureux.
Malgré le nombre d’interventions et de victimes
comptabilisés sur 11 ans de pratiques en
France, nous constatons leur diminution depuis
4 ans et souhaitons que la courbe continue de
baisser.
La
Fédération
Française
de
Spéléologie poursuit les actions de prévention
en les adaptant aux différents publics et en
renforçant la qualité de l’encadrement et de
l’initiation.
FORMATION
Calendrier des stages 1997
Stage Conseiller Technique
du 18 au 25 août
St François de Salles (73)
J. Gudefin - 04.78.67.23.66
Stage International
19 au 29 août
St François de Salles (73)
C. Dodelin - 04.79.63.83.30
Stage Equipier/ Chef d’Équipe
27 octobre au 2 novembre
La Baderque (31)
B. Tourte - 05.62.74.01.48
Stage Assistance aux victimes
30 octobre au 2 novembre
St Christol (84)
E. David - 03.84.35.74.47
Liste des formations spéléo-secours
Vous trouverez ci-dessous la liste des formations déclarées à la date du 15 mai 1997. Si vous constatez une erreur ou omission, n’hésitez pas à m’en faire part.
Vous noterez que cette liste est beaucoup plus fournie que celle de l’an passé à la même époque.
C’est le résultat de l’effort de tous en ce qui concerne les déclarations. Je vous en remercie beaucoup.
.
Date
Départ.
Responsable
01 et 02-fév
04-fév
SSF 69
SSF 70
06-fév
16-fév
23-fév
1 et 2-mar
01-mar
02-mar
02-mar
SSF 64
SSF 64
CSR Alsace
ASSIF
SSF 55
SSF27
SSF 30
09-mar
15 et 16-mar
15 et 16-mar
SSF 37
SSF 01
SSF 06
Grandcolas J.P.
Detouillon B./ Grandcolas
D.
Douat M. / Isson D.
Isson D.
Goergler B.
Arsenault C.
Freminet Y.
Gost F.
Bence P. / Villemejeannes
R.
Gay F.
Pesenti G.
Barbier B.
15 et 16-mar
16-mar
16-mar
22-mar
22 et 23-mar
23-mar
03-avr
05-avr
CDS 92
SSF 39
CSR Alsace
SSF 38
SSF 83
SSF 09
SSF 76
CSR Alsace
05-avr
06-avr
SSF 30
SSF 36/45/18
Mouy B.
Nore S. / David E.
Zipper E.
?
Matteoli R.
Cahuzac T. / Caron V.
Vuichoud M.
Zipper E.
Bence P.
Prost S.
Type de formation
Site
Formation technique
Exercice départemental
Vallon-Pt-d’Arc - 07
?
Reconnaissance cavité
Entraînement secours
Formation technique
Sortie équipe médicale
Exercice départemental
Exercice départemental
Formation CE
Larrandaburru - 64
64
68
01
Bois de l’Isle-en-Rigault
?
Méjeanes - 30
Exercice départemental
Formation technique
Formation équipier
Carrières - St Avertin - 37
Seillonaz - 01
Caussols et Audibergue 06
Prévention et autosecours
Carrières - 95
Assistance victimes
Lons le Saunier - 39
Formation équipier
Salle Colmar
Formation technique
Falaise - 38
Formation technique
Carrières - 83
Formation technique
Sakanie - 09
Exercice technique en salle ?
Exercice assistance au Ste Marie aux Mines
blessé et transmission
Journée SSF/GRIMP
Salamandre - 30
Formation technique et Château d’eau - Déols - 86
secourisme
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 17
06-avr
05 et 06-avr
05 et 06-avr
SSF 39
SSF 84
ASSIF
Nore S. / David E.
Dumas D.
Langlois D. / Reynaud D.
Date
Départ.
05 et 06-avr
13-avr
20-avr
SSF 19
SSF 39
SSF 64
24-avr
25-avr
SSF 76
CSR Alsace
26-avr
26 et 27-avr/3 et
4-mai
27-avr
01-mai
04-mai
10-mai
15-mai
18 et 19-mai
24-mai
24 et 25-mai
31-mai
31-mai et 01-jun
31-mai et 01-jun
07et 08-jun
du 06 au 08-jun
SSF 39 / EFS 39
GS Caussenard
Marichy F. / Millet D.
Guillot S. / Hourtal A.
SSF 30
SSF 05
SSF 05
SSF 64
SSF 76
CSR Alsace
SSF 76
SSF 26 / SSF 38
SSF 39
SSF 09
CDS 91
CSR Alsace
SSF 26
Bence P.
Pieplu D.
Pieplu D.
Douat M. / Isson D.
Vuichoud M.
Strehl J.M. / Zipper E.
?
Rias P. / Le Roch C.
Nore S.
Gardella J.L.
Petrot F.
Barth A. et J.J.
Darlet C.
07 et 08-jun
07 et 08-jun
08-jun
08-jun
12-jun
14 et 15-jun
15-jun
21 et 22-jun
28-jun
du 18 au 25août
du 19 au 29 août
23 et 24 août
Automne
14- sept
21-sept
28-sept
04 et 05-oct
SSF 37
SSF 84
SSF 19
SSF 69
SSF 76
ASSIF
SSF 27
SSF 64
SSF 39
SSF Nat
SSF Nat
SSF 73 / SSF
Nat
CSR P
SSF 76
SSF 19
SSF 37
CSR Alsace
du 10 au 12-oct
19-oct
25 et 26-oct
du 27-oct au 02nov
Toussaint
Toussaint
08 et 09-nov
du 08 au 11-nov
15 et 16-nov
22 et 23-nov
SSF 76
SSF 37
SSF 19
SSF Nat
CSR C
SSF Nat
SSF 26 / SSF 38
ASSIF
SSF 84
SSF 09
22 et 23-nov
23-nov
29 et 30-nov
30-nov
13 et 14-déc
ASSIF
SSF 37
ASSIF
SSF 76
ASSIF
Responsable
Deboth A.
Millet D. / David E.
Isson D.
Assistance victimes
Formation technique
Complément technique
Type de formation
Longchaumois - 39
Aven de l’Emine - 84
Région A
Site
Gay F.
Labat M.
Deboth A.
?
Vuichoud M.
Laglois D. / Reynaud D.
Gost F.
Fontespis P.H. / Isson D.
Mischler B.
Gudefin J.
Calès - 46
Borne aux Cassots - 39
Grotte de Campagnagna 64
Techniques en salle
?
Infos sur les pathologies Salle
spéléos
Formation autosecours
Salle
Autosecours et approche 48
secours
Formation équipiers
?
Formation technique
Agnielle - 05
Exercice départemental
Chorum du Clot - 05
Reconnaissance cavité
Larrandaburru - 64
Technique en salle
?
Expo sporland
Colmar - 68
Exercice secours
Caumont - 76
Formation technique
26
Assistance victimes
Borne aux Cassots
Exercice départemental
Sauvajou - 09
Prévention et autosecours
Puiselet - 77
Exercice désob
Siphon la Lucelle - 68
Formatio
n
artificiers Vassieux - 26
secours
Formation technique
la Guignterie - 86
Formation technique
Aven des Grayets - 84
Exercice départemental
Réveillon - 46
Exhibition
Mortemer - 76
Technique en salle
76
Exercice secours
25
?
Caumont - 76
Exercice secours
64
Formation technique
Lez.Champ Guillobot - 39
Stage C.T.
Bauges - 73
Dodelin C.
Dodelin C.
Stage international
Exercice des stages
Vuichoud M.
Schneider C. / Holhl J.L.
Formation technique
Transmission
Entraînement secours
Nore S.
Exercice régional
?
Formation technique
?
?
Gay F.
Exercice secours
Strehl JM./Barth A./Zipper Execice régional
E.
Frier T. / Rabin J.
Exercice secours
Gay F.
Formation technique
?
?
Tourte B.
Stage E/CE
Rias P.
David E. / Naud D.
Rias P.
Langlois D. / Reynaud D.
Labat M.
Guillot F.
?
Gay F.
?
?
?
LU POUR VOUS
Stage E/CE
Stage paramédical
Exercice départemental
Stage CE
Exercice départemental
Exercice
plongée
canotage
AFPS
Exercice secours
Formation technique
Exercice en marnière
Formation technique
Bauges - 73
Cavale et Garde - 73
Borne aux Cassots - 39
Falaise d’Orival - 76
19
Font serein - 86
Baume des crêtes - 25
Combe aux Prêtres - 21
Grandmont - 37
19
La Baderque - 31
St Martin - 26
St Christol - 84
26
Alpes
?
et Aliou - 09
?
Champdeniers - 79
?
76
?
Félicitations aux médaillés :
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 18
La DEPECHE des Hautes Pyrénées du 7 juin
1997 relate, en page 24, un article qui retient
toute notre attention. En effet vu le nombre
d’erreurs on ne sait plus s’il y a encore quelque
chose de juste. Je vous livre ci-dessous
l’article intégral :
« Dévouement : 8 CRS décorés.
Guy Quer, Serge Ballarin, Louis Piquemal,
Philippe Sabatié, Pascal Sancho, Christian
Blade, Jean Boué, et Michel Toujas recevront
prochainement la médaille décernée pour
« acte de courage et de dévouement ». Une
distinction qui fait suite à leur participation l’an
dernier au secours du gouffre Berger dans le
Vercors où les secouristes CRS (ils étaient
152) avaient porté assistance à un groupe de 7
personnes. »
Comment croire à ce qui est écrit dans les
journaux quand on a la connaissance d’un fait
et que l’on voit ce qu’il en est dit ! Chacun se
souvient du dévouement dont on fait preuve les
personnes engagées dans le sauvetage du
gouffre Berger, de ce côté là faut l’admettre on
est tous dévoués. Côté « acte de courage »
nous sommes heureux de l’apprendre. Par
contre il y a des erreurs dans les chiffres : en
effet il n’y avait pas 152 sauveteurs CRS mais
39, il n’y avait pas 152 sauveteurs mais 300, il
n’y avait pas 7 victimes mais 6. Espérons qu’il
y aura quand même 8 médaillés.
Lu sur internet
Lu sur le forum « caver-digest » 5448 du
21.5.1997
Le 5 mai 1997, à Stone County dans
l’Arkansas un groupe de 3 femmes et un
homme partent pour une courte expédition
souterraine. Il est 9h. A 250m de l’entrée les 3
femmes passent par une étroiture pour atteindre une salle. Mais l’homme ne peut pas
passer. Il essaie d’élargir le passage mais le
fait effondrer, emprisonnant les 3 femmes dans
la salle.
Il essaie bien de déblayer mais après une
heure il appelle les autorités locales. Un petit
trou est creusé pour faire passer nourriture,
eau et couverture aux prisonnières. Le
passage étant instable et ne pouvant pas être
élargi, il est décidé d’appeler l’équipe de
secours des mines du Missouri à cause de leur
expérience en forage. Mais à 15h, on apprend
sur place que l’équipe du Missouri ne viendra
pas! Il est donc recruté localement quelques
mineurs ainsi qu’un ingénieur en sauvetage.
Ces personnes devront creuser et étayer un
passage.
C’est ainsi qu’à 20h30, les 3 femmes seront
libérées, saines et sauves.
"445*
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 19
Le secours spéléo vu de la civière
ou
De la chute des corps en milieu souterrain et
de son influence sur leur lévitation ultérieure
Lu dans Terre et Eau 92 - Annexe à la lettre de
Goudououou n°9
Igue de Goudou, début novembre, à peu près
à l'heure du thé.
Portage d'une bouteille de plongée d'une
grosse dizaine de kg au siphon amont, après la
descente de deux puits et de l'éboulis de
l'entrée, soit à 70 m de fond et 120 m de
l'entrée.
Sur un déséquilibre anodin en fin de désescalade d'un ressaut, je glisse de 30 cm, me
reçois mal, bascule sur le coté. La bouteille
que j'ai à la longe bascule sur ma jambe
gauche... Bien que la douleur ne soit pas bien
vive, il est immédiatement évident que je ne
peux plus m'en servir. A en juger par les
sensations bizarres que j'ai en essayant de
ramener mon pied bien dans l'axe de ma
jambe, il doit y avoir des dégâts à l'intérieur.
Alexandra qui m'accompagne déclenche
immédiatement les secours (d'autres spéléos
sont encore dans les puits d'entrée et remontent immédiatement) après avoir constaté qu'il
ne semble pas y avoir de danger immédiat : ni
perte de conscience, ni hémorragie visible.
Ensuite, elle fait ce qu'elle peut pour m'aider à
attendre la suite des événements.
Allongé à peu près confortablement là où je
suis tombé, le pied bien calé le long de la
bouteille de plongée (faut bien qu'elle serve...),
ca va assez bien. La couverture de survie est
pourtant la bienvenue, car même si je n'ai pas
encore froid, ca finira bien par venir. En
emporter une systématiquement n'est pas du
luxe... Un peu de nourriture et d'eau parvient
de la surface avec les premières consignes
des pompiers de Cahors : que deux personnes
restent avec moi, que tous les autres évacuent
la cavité et leur laissent le champ libre. Dont
acte...
Au bout de deux heures d'attente, juste au
moment où le temps commence à se faire
long, des bruits dans l'éboulis. Les premières
équipes d'intervention sont à pied d'oeuvre.
Ayant bien pris soin de ne pas bouger, j'ai
toujours aussi peu mal (je ne vais pas m'en
plaindre !), je n'ai donc pas grand mérite à
observer ce qui se passe autour de moi d'un
oeil serein.
Un pompier remplace Alexandra pour me tenir
compagnie en attendant qu'on descende attelle
et civière, qu'on mette en place les cordes et
palans pour la sortir. On me prend le pouls et
a tension immédiatement, les résultats sont
transmis en surface : Ca va, pas de quoi
s'affoler.
On m'emmaillote dans les
couvertures de survie. L'atmosphère générale
est assez détendue : aucun affolement, pas de
précipitation, de tension visible entre les
intervenants. Tout a l'air maîtrisé. Encore une
heure et la civière arrive. Trois personnes sont
nécessaires pour me mettre une attelle à la
jambe après avoir découpé ta botte et tenté de
détecter une hémorragie. Avec la combinaison
de plongée que je porte, ce n'est pas évident.
En tout cas aucun signe. La pose de l'attelle
se fait (pratiquement) sans douleur. La mise
dans la civière aussi (à cinq personnes quand
même, avec l'aide du spéléo secours qui a
rejoint les pompiers). Petit détail pratique : à la
question « veux-tu avoir les bras à l'intérieur ou
à l'extérieur de la civière ? » il vaut mieux
répondre « à l'extérieur ». D'une part on a
l'impression d'être moins passif et c'est plus
simple pour se gratter le nez.
Commence l'épisode harnachement de la
civière. Là, plusieurs écoles s'affrontent sur la
manière de faire tel noeud ou de gérer tel
amarrage. A ma surprise et à ma grande
satisfaction, ce genre de question se règle vite
et de manière intelligente, l'auteur d'une
manoeuvre acceptant sans broncher de la
refaire autrement que comme on la lui a
enseignée, si on lui indique une solution
visiblement meilleure. Là où il pouvait avoir
des amorces de tension et d'énervement, la
raison et le calme prennent systématiquement
le dessus pour l'intérêt de la victime. Compte
tenu des accrochages antérieurs dans la
région entre les pompiers et le spéléo secours,
ce sera de l'avis général un grand sujet de
satisfaction. Vu depuis la civière, c'est aussi
rassurant.
Tout le dispositif étant installé, il n'y a plus qu'à
hisser la civière jusqu'à la surface.
Les
premiers mètres sont les plus difficiles techniquement, l'étroitesse des lieux obligeant à
modifier l'inclinaison de la civière pour me
hisser en haut du ressaut au pied duquel j'ai
chuté. Tout le système de cordes mis en place
s'avère parfaitement efficace, donc le reste
n'est plus affaire que de muscle et de souffle.
Une corde manoeuvrée du haut soulève la
civière, mais il faut la porter. Et sur le long
éboulis instable et pentu, à l'atmosphère
chargée en C02 ce n'est pas rien, je vous prie
de le croire. C'est là que c'est agréable de faire
ça couché... On me reprend la tension
(toujours bonne, merci) et la remontée des
puits n'est plus qu'une courte formalité,
toujours aussi reposante pour la victime. En
haut attendent le médecin, l'équipe de surface,
les copains et... des journalistes toujours à
l’affût de matériel pour leur rubrique des chiens
écrasés. De cela, je ne verrai pas grand chose,
juste quelques étoiles au firmament, car mine
de rien, sept heures se sont écoulées depuis
ma chute.
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 20
Une fois sorti du trou, on rentre dans un circuit
classique. Premier diagnostic rapide (fracture
du tibia et du péroné), évacuation vers l'hôpital
aux urgences, radios (pas de doute...c'est bien
fracassé, là dedans), opération le lendemain et
c'est parti pour au moins trois mois de convalescence. Quelques coups de téléphone des
personnes ayant participé au sauvetage, bien
appréciés...
En guise de conclusion, si se blesser sous
terre est un moyen sur de faire une remontée
reposante, il ne faut pas en abuser : c'est un
plaisir très égoïste. D'autres (beaucoup
d'autres) se défoncent et se fatiguent sans
compter à votre place. Que tous soient ici
chaudement remerciés pour leur dévouement,
leur maîtrise technique et psychologique des
situations un tantinet délicates comme celle
que j'ai causée.
6
Intervention à Jean Nouveau (84)
Suite à l’intervention en décembre dernier à
l’aven de Jean Nouveau (Vaucluse), la revue
« Le Sapeur Pompier » publie dans son
numéro de juin un article de trois pages
couleurs qui est selon nous d’une assez
grande objectivité. Il contraste avec certains
autres, parus il y a quelques années, et qui
nous semblaient néfastes à la bonne collaboration qui existe sur le terrain dans la plupart
des départements.
(
77.
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 21
Extraits de l’article paru dans la revue « Le Sapeur Pompier » n°883 de juin 1997
Photos de Ange Esposito (Le Méridional)
retrouver à 22h25 au bas d’une
verticale non équipée, après une
chute de 8 mètres environ.
La victime est alors inconsciente. Un
premier bilan de son état est établi
puis, le blessé est installé dans un
« point chaud » - ce qui consiste à
l’isoler thermiquement du sol et de la
fraîcheur de l’air ambiant et à lui
apporter
les
premiers
soins
d’urgence - tandis qu’une première
équipe remonte rapidement donner
l’alerte.
Quatre personnes - dont une
infirmière - restent auprès de la
victime.
Les
autres
équipiers
commencent à remonter.
.../...
Conclusion
par le commandant
Alain ARMAND,
chef du groupement
Haut-Vaucluse
et
Michel LABAT
spéléologue,
conseiller technique
départemental
circonstances de l’accident
Lors
d’une
sortie
de
visite
« classique », 18 spéléologues, en
majorité originaires du Rhône,
visitent la cavité jusqu’au fond du
réseau des Perles (fond actuel de la
cavité). Lors de la remontée, le
groupe s’arrête à la sortie de ce
réseau (environ 500 mètres de
profondeur) pour recharger les
lampes acétylènes en eau et carbure.
Il se sépare ensuite en plusieurs
équipes pour poursuivre la remontée
jusqu’à la salle de la Lune toute
proche. Une de ces équipes quitte
par
erreur
l’itinéraire
normal.
Lorsqu’elle rejoint le reste du groupe,
l’absence de François Moret Bailly
est rapidement constatée. Les
recherches
permettront
de
le
Cette opération, qui a nécessité
l’engagement de vingt-six sapeurspompiers
et
de
cinquante-six
membres du SSF, s’est déroulée
dans de bonnes conditions, tant du
point de vue technique que du point
de vue relationnel entre les différents
intervenants. Il est incontestable que
c’est là le résultat de plusieurs
années de travail en commun et de
recherche de complémentarité entre
les différents services et notamment
entre le SDIS et le SSF.
Le
« binôme
sapeur-pompierspéléologue » qui s’est retrouvé à
tous les niveaux, que ce soit au
niveau du PC (officier de sapeurpompier - secrétaire de surface),
sous terre (notamment équipe
médicale : sapeurs-pompiers spéléologues SSF) ou au CODIS
(officier de garde - secrétaire de
liaison SSF), a permis au COS de
gérer
au
mieux,
en
étroite
collaboration permanente avec le
CTD, une opération peu ordinaire.
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 22
Le Spéléo secours français du Vaucluse
Créé en 1977 par la Fédération Française de Spéléologie, le
Spéléo-Secours-Français a pour mission de former des
sauveteurs spéléologues, d’organiser et de diriger les
opérations de sauvetage en site souterrain.
Dans le Vaucluse, c’est une soixantaine de sauveteurs qui
s’entraînent bénévolement sous la direction du Conseiller
Technique Départemental nommé par arrêté préfectoral et
ses deux adjoints. Ces spéléologues confirmés et passionnés,
connaissant parfaitement le milieu souterrain et les cavités
de la région, s’exercent aux différentes spécialités du spéléosecours au cours des trois exercices départementaux annuels
ou de stages nationaux. Ils peuvent ainsi intervenir efficacement dans de nombreux cas de figures (évacuation en milieu
vertical, en rivière souterraine, derrière siphon, derrière des
passages très étroits...)
Régi par une convention d’assistance technique signée par la
F.F.S., le Conseil Général et la Préfecture, le SSF 84 s’est
doté du matériel spécifique indispensable à sa mission
(civières spéciales, tenue qualofil pour le blessé, perforateurs
autonomes, généphones, matériel d’évacuation...) ainsi que
des moyens administratifs nécessaires (documents de
gestion, inventaire des cavités du département, liste des
sauveteurs régulièrement actualisée...).
Il participe également activement à la prévention des
accidents.
Les sapeurs-pompiers du Vaucluse et la spéléo
L’équipe spéléo des sapeurs pompiers du Vaucluse a vu
le jour en 1991. Actuellement composée de seize sapeurspompiers dont deux médecins, membres des équipes de
secours en montagne pour les groupements Nord et Sud
et du CSP Avignon pour le groupement Centre, elle
participe activement à des entraînements internes tous les
mois et aux activités des différents clubs spéléo du
département dont ses membres sont licenciés. Lors d’une
intervention,
intégrée
au
plan
spéléo-secours
départemental, elle est déclenchée en même temps que le
SSF.
Son rôle n’est pas de se substituer au SSF mais
d’apporter sa technicité en matière de secours à personne
(abordage, conditionnement,médicalisation).
DIVERS
Débats parlementaires
certaines communes du fait de l’application de
la loi du 22 juillet 1987 relative à l’organisation
de la sécurité civile. Cette loi pose le principe
d’une responsabilité des communes en cas
d’accident de spéléologie par exemple, qui
n’entre pas - au contraire du ski - dans la
catégorie des activités sportives prévues par la
loi du 9 janvier 1985. L’application de la loi de
1987 peut ainsi avoir des conséquences
importantes pour les petites communes, en les
mettant dans une situation financière difficile,
voire insurmontable. Aussi, il lui demande de
bien vouloir lui préciser s’il est dans ses
intentions de prendre l’initiative d’une
modification de cette loi, en faisant par
exemple entrer la spéléologie dans la catégorie
des activités sportives, de manière à éviter les
problèmes décrits plus haut.
Réponse. - L’extension de la liste des activités
sportives pour lesquelles les pratiquants
doivent participer au financement des secours
éventuels doit être examinée au regard de
plusieurs objectifs. Elle est un élément fondamental de la responsabilisation et participe
ainsi à une politique globale de prévention, en
complémentarité avec l’information du public.
En ce sens elle doit être faite en collaboration
avec les fédérations sportives, acteurs déterminant de cette prise de conscience. Elle peut
contribuer à une répartition plus équilibrée des
charges publiques. Le secours en cas
d’accident de spéléologie met en jeu des
mécanismes sensiblement différent de ceux
qui régissent le secours aux skieurs : dans ce
dernier cas, l’intervention des communes est
prépondérante et le dispositif de remboursement s’inscrit normalement dans le cadre de la
loi de 1987 relative à la sécurité civile. Pour
d’autres sports, dont la spéléologie, les
secours font appel à d’autres intervenants :
l’État et les associations prennent en compte
une partie importante des secours. L’Etat ne
demande pas le remboursement des frais qu’il
engage aux communes. Pour ces activités il
est donc nécessaire de conduire une réflexion
globale, afin d’éviter toute répercussion préjudiciable aux communes. De même il faut
préciser les modalités pratiques, afin de
s’assurer que le dispositif reste simple à gérer,
donc efficace, et que les coûts de recouvrement n’absorbent pas les sommes recueillies.
C’est pourquoi une inspection générale
commune avec le ministère de la jeunesse et
des sports est prévue.
Assemblée Nationale - Sécurité Civile,
(secours - spéléologie - coût - conséquences communes)
45374 - 18 novembre 1996. M. Michel
Hannoun attire l’attention de M. le ministre de
l’intérieur sur les problèmes rencontrés par
Fil téléphone
INFO-SSF n° 45 - Juin 1997 - page 23
Il est à nouveau possible de faire une commande groupée de fil téléphonique fabriqué
spécialement pour le SSF. C’est une occasion
à ne pas louper car ce fil a été conçu spécialement pour répondre au cahier des charges
que nous avons fourni. C’est une fabrication
spéciale, cette opération ne pourra donc pas
être reconduite ultérieurement. On peut aussi
faire remarquer les tarifs sont particulièrement
attractifs. De plus, l’évolution des différents
moyens de communication souterraine montre
que nous devrons, pendant encore plusieurs
années, utiliser le fil téléphonique pour répondre à nos besoins très spécifiques. Enfin, le
SSF n’est pas en mesure de faire du stock. Il
faut donc faire la commande dès maintenant.
Caractéristiques: 2 conducteurs torsadés d’un
diamètre de 1.75 mm chacun. Un fil est bleu et
l’autre blanc. La gaine résiste à la chaleur et à
l’écrasement. Chaque conducteur est constitué
de 3 brins d’acier qui garantissent la résistance
à la rupture et 4 brins de cuivre apportant une
faible résistance électrique. L’ensemble a une
résistance à la traction de 88 kg et une
résistance électrique de 170 ohms par km
(pour les 2 fils). Le tout pèse 12 kg par km.
Conditionnement: bobine de 1400m (pouvant
être découpée en 4 bobines de 350 m ou en 8
bobines de 175m)
Prix: 2300 F. T.T.C. la bobine soit 1.65 F le
mètre.
Livraison: dans les 6 mois après la commande.
Commande: Avant le 1 décembre 1997 par
bobine complète directement au secrétariat du
SSF en joignant le règlement.
Le SSF n’engagera cette fabrication que si la
quantité totale commandée dépasse 5
bobines.
,8$,4-&2

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