Loisirs - Communauté d`agglomération Seine-Eure

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Loisirs - Communauté d`agglomération Seine-Eure
mon
#14 - JUIN 2015
AGGLOMÉRATION SEINE-EURE
Pleins feux sur
des entreprises du
Nord de la Seine
PAGES 6 À 9
Les Hauts-Prés :
Une marque et
un pôle régional
pour le bio
PAGES 4 ET 27
Loisirs
C’est l’été !
DES IDÉES POUR SE DÉTENDRE
PAGES 18 À 21
Acquigny, Alizay, Amfreville-sous-les-Monts, Amfreville-sur-Iton, Andé, Connelles, Crasville, Criquebeuf-sur-Seine, Herqueville, Heudebouville, Igoville, Incarville,
La Haye-le-Comte, La Haye-Malherbe, La Vacherie, Le Manoir, Le Mesnil-Jourdain, Le Vaudreuil, Léry, Les Damps, Louviers, Martot, Montaure, Pinterville, Pîtres,
Pont-de-l’Arche, Porte-joie, Poses, Quatremare, St-Étienne-du-Vauvray, St-Pierre-du-Vauvray, Surtauville, Surville, Tostes, Tournedos-sur-Seine, Val-de-Reuil, Vironvay.
Du 4 juillet au 30 août
la navette Trempette
vous emmène jusqu’à
la base de loisirs
de Léry-Poses !
Depuis le Rendez-vous bus à Louviers, le Relais bus à Val-de-Reuil
ou la gare de Val-de-Reuil.
(abonnements acceptés hors abonnements scolaires)
Tarif : 21€mon
le Agglo
trajet
- Juin 2015
© Conception / crédit photo : Agglo Seine-Eure - 2015
LE MOT DU PRÉSIDENT
Magazine
quadrimestriel
de la Communauté
d’agglomération
Seine-Eure
N° 14 juin 2015
ISSN : 2258-0336
Accueil :
1, Place Thorel
27 405 Louviers
Tél. : 02 32 50 85 50
www.agglo-seine-eure.fr
Adresse postale :
CS 10 514
27 405 Louviers CEDEX
Directeur de la publication :
Bernard Leroy
Codirecteur de la publication :
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Directrice de la communication :
Marie Le Calonec
Rédacteur en chef : Barbara Rouyer
Rédacteur : Barbara Rouyer,
avec la contribution des services
de l’Agglomération
Pour contacter la rédaction :
[email protected]
Crédit photos :
Agglomération Seine-Eure
sauf mention contraire
Création maquette et mise en page :
Perroquet bleu - bleu.net
Impression : SIB Imprimerie
Certifié Imprim’vert
Distribution : Adrexo
Tirage : 32 600 ex
Si vous ne recevez pas le magazine,
merci de nous le signaler par mail à
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en précisant votre adresse postale.
Imprimé sur papier recyclé
Sommaire
Le premier semestre de cette année 2015 a été riche en événements. L’Agglo a notamment
renforcé son organisation en intégrant les missions de la Sodevil à sa direction du développement économique, de l’emploi, du commerce et de l’artisanat. L’objectif ? Mieux répondre
aux enjeux de développement économique de notre territoire. Lors d’une rencontre en avril
avec les entreprises, commerçants et artisans, il est apparu évident que notre développement ne pourra se faire qu’avec une ambition commune et une stratégie partagée.
Ce numéro de Mon Agglo donne un coup de projecteur sur plusieurs entreprises du nord
de la Seine. Leur vitalité montre l’engagement, l’innovation et la ténacité dont notre tissu
économique est capable. Un tissu économique qui s’empare petit à petit de l’économie circulaire, pour laquelle l’Agglo Seine-Eure sera l’un des territoires pilotes. Développer les synergies interentreprises pour développer la croissance économique locale est l’un des leviers
de notre développement. Le territoire Seine-Eure a également accueilli deux grands événements ce printemps. Le premier : le Congrès Beauté & Packaging pour les professionnels de
la cosmétique qui s’inscrit désormais dans l’agenda annuel et se spécialise dans la sécurité
des emballages. Le second est la première édition du colloque Entreprendre avec l’Afrique
du XXIe siècle, un colloque bilatéral sur les opportunités mutuelles de développement qui
confirme l’ouverture à l’international de notre territoire. Tout ceci montre un goût pour
l’innovation et pour l’excellence, un appétit qui démarre parfois très tôt, comme pour deux
jeunes de Seine-Eure, Armand Chéron et Clémence Bruneau, qui ont brillé cette année. Mon
Agglo vous raconte leur parcours, depuis la salle de classe à l’accession à un prix en passant
par l’apprentissage.
L’agglo Seine-Eure fourmille de projets et d’initiatives. Les pages consacrées au cadre de vie
et au journal des communes montrent à quel point notre bassin de vie est dynamique et entreprenant dans des domaines très différents : sportif, culturel, social. À travers divers articles,
vous découvrirez la vitalité des initiatives locales.
Vous trouverez également dans Mon Agglo, comme chaque année, un dossier spécial « tourisme ». Nous avons la chance de vivre sur un territoire verdoyant, dynamique, où l’on peut
pratiquer de nombreuses activités culturelles, sportives et de loisirs. Découvrir ou redécouvrir sa région et ses trésors est l’un des plaisirs de l’été.
Je vous souhaite de profiter pleinement de ce temps privilégié pour retrouver de l’énergie
après une année bien remplie, un moment attendu de détente en famille, entre amis. Excellent été à toutes et tous !
Bernard Leroy
4-5 Retour en images
L’ACTU ÉCONOMIQUE
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10-11
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14-15
16-17
Une nouvelle page pour Double A
Ashland dans notre quotidien
Ouest Isol : du très froid au très chaud
Valolignum valorise le bois
Beauté et parfums en Seine-Eure
La vie reprend au manoir de Porte-Joie
Les métiers manuels à l’honneur
Pleins feux sur l’économie circulaire
L’Afrique, partenaire économique
DOSSIER
18-21 Des idées pour se détendre cet été
LE JOURNAL DES COMMUNES
22-25 La mare St-Lubin asséchée
Quartier libre pour les poissons à Saint-Étienne-du-Vauvray
Salon d’art contemporain aux Damps
Un label Station Verte pour Pont-de-l’Arche
LE CADRE DE VIE
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L’Agglo vous aide à récupérer l’eau de pluie
Les Hauts-Prés : pôle régional d’agriculture bio
Des économies grâce au réseau de chaleur bois
De nouveaux logements au sud de Louviers
Carte de transports scolaires : pensez-y maintenant
Une supérette aux Damps en septembre
Bientôt une déchetterie à Louviers
Agenda
Portrait : Clémence Bruneau
3
Seine-Eure.com - mon
monAgglo
Agglo- février 2015
- Juin 2015 3
”
RETOUR EN IMAGE
Une nouvelle borne
pour voitures
électriques
Et si l’on profitait de faire le plein du frigo
pour faire le plein d’électricité pour sa
voiture ? L’hypermarché Leclerc d’Incarville vient d’installer une borne de recharge
pour voitures électriques. Deux véhicules
peuvent se recharger en même temps.
Bonne nouvelle, c’est gratuit. Leclerc fournit
une clé pour enclencher la charge qu’il suffit
ensuite de rendre à l’accueil du magasin.
Les bornes électriques tendent à se développer sur l’agglomération. Val-de-Reuil en
a installé trois sur sa commune (devant la
mairie, place des Chalands, parking de la
gare) et l’Agglomération, en partenariat avec
le Siege, en disposera 19 sur 10 communes, à
partir de septembre.
Les Hauts-Prés : un
pommier, une marque, un
projet régional
Pas de classique première pierre aux Hauts-Prés, vendredi 22 mai,
mais un pommier Reine des Reinettes pour le lancement des travaux du bâtiment, futur pôle régional d’agriculture biologique des
Hauts-Prés. Il a été planté par les partenaires financiers : l’Agence de
l’eau Seine-Normandie, la Région et le Département. « Les HautsPrés, c’est un projet pour l’eau, la santé et l’agriculture » a présenté
Bernard Leroy. Après avoir visité le grand bâtiment qui abritera dans
quelques mois les principaux acteurs de la filière biologique (voir
également page 27), chacun a pu rappeler l’originalité de ce projet
unique en Normandie. Pour préserver la qualité de l’eau potable
qui alimente les deux-tiers de la population, l’Agglo a racheté
110 hectares de terre sur le périmètre du champ captant, pour y
développer une agriculture et du maraichage biologiques. Tout en
préservant la ressource, elle permet donc de maintenir une activité
agricole, et développe une économie non délocalisable. Les fruits
et légumes bio cultivés ici sont commercialisés en circuits courts
et profitent donc à la population locale. L’Agglo a d’ailleurs créé sa
propre marque, Les Hauts-Prés, déposée à l’INPI (Institut national de
la propriété industrielle) !
Le bon goût de l’équitable
Développer l’offre de produits équitables hors des boutiques spécialisées pour inciter à consommer autrement, c’était l’un des objectifs
de la quinzaine du commerce équitable, qui s’est déroulée du 9
au 24 mai un peu partout en France. Dans l’Agglo, de nombreux
acteurs se sont mobilisés à travers un programme d’actions. Deux
jours d’animations ont été organisés à l’espace des Arts’Chépontains de Pont-de-l’Arche, les 20 et 21 mai. Des ateliers se sont
déroulés au sein de trois espaces : l’alimentation, le réemploi et la
réduction des déchets, et l’espace jardin qui a été l’occasion d’un
troc aux plantes. 600 visiteurs (dont les scolaires) ont été comptabilisés sur deux jours.
4 mon Agglo - Juin 2015
Petites Scènes,
grand succès
La quatrième édition du Festival Les Petites Scènes voyagent
entre Seine et Eure s’est déroulée sur deux week-ends entre
le 12 et le 21 juin. Huit spectacles ont apporté leur dose d’humour, de dérision, de burlesque, d’émotion dans 12 communes
de l’Agglo. Associés ou non à un événement de la commune
(comme la fête de l’école à Acquigny, la St-Jean à Amfrevillesous-les-Monts), ils ont séduit adultes et enfants quand ils ne
les ont pas faits directement participer à la représentation !
Tous mobilisés pour l’emploi
Val-de-Reuil a organisé un forum des métiers, au stade Jesse-Owens,
mardi 26 mai. Une cinquantaine d’organismes, d’entreprises, de centres
de formation était présente pour aider et conseiller les personnes en recherche d’emploi ou de reconversion professionnelle. L’emploi est l’un des
grands combats de l’Agglo. « Sur 30 000 actifs sur le territoire Seine-Eure,
10 000 sont demandeurs d’emplois » a rappelé Bernard Leroy, président
de l’Agglo. L’Agglo favorise le développement économique en aménageant des zones d’activités, en accordant des aides aux commerçants et
artisans mais aussi en améliorant le cadre de vie. En incitant les salariés
à habiter sur le territoire, ils consomment ici, participent à la vitalité des
commerces, des entreprises de services… et créent des emplois. La boucle
est bouclée !
Le ministre de l’hydraulique
du Sénégal visite la station de
dépollution de Léry
Le 1er juin dernier, l’Agglo Seine-Eure a reçu une délégation sénégalaise conduite par Monsieur Amadou Mansour Faye, ministre de
l’Hydraulique et maire de la Ville de Saint-Louis au nord-ouest du
Sénégal. Pour ce voyage d’étude de plusieurs jours en France dont
trois en Haute-Normandie, il était accompagné de plusieurs personnalités : son excellence Paul Badji, ambassadeur du Sénégal en
France, Alioune Badara Diop, directeur général de l’Office national
de l’assainissement du Sénégal et maire-adjoint de Saint-Louis.
En présence de Bernard Leroy, président de l’Agglo, de plusieurs
élus dont Jean-Claude Christophe vice-président en charge du
cycle de l’eau et de Rémi Filali directeur de l’Agence de l’eau, ils ont
pu découvrir la station de traitement des eaux usées située à Léry.
C’est l’exemplarité de cet équipement important de l’agglo qui a
déterminé cette visite d’étude.
mon Agglo - Juin 2015 5
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Interview de Thirawit Leetavorn, vice -président Executive de Double A
« Grâce à Alizay, nous voulons développer
notre compétitivité en Europe »
Les entreprises se bougent au nord de la Seine ! Quelques exemples avec Double A et ses voisins d’Alizay.
Le président de Double A est venu à
Alizay en mars dernier. Quel était l’objectif de ce déplacement ?
France, du papier qui respecte toutes
les qualités et garanties Double A. Cela
va également permettre de renforcer
l’engagement de Double A pour le développement durable. En effet, un seul
transport fluvial correspond à environ
100 camions en moins sur les routes.
Après le redémarrage de l’usine de papier en 2013, Double A a pour objectif
aujourd’hui de relancer la production
de pâte à papier. Jean Louis Destans,
alors président du Département de
l’Eure et Yothin Dumnernchanvani, président de Double A ont signé le
3 mars le rachat, par Double A, de l’unité de production de pâte à papier et de
la centrale de bioénergie. Aujourd’hui,
nous concentrons tous nos efforts à la
réalisation de leur redémarrage. Nous
n’avançons aucune date pour l’instant.
En quoi l’ouverture de cette unité de
pâte à papier est-elle importante dans
la pérennité de Double A Alizay ?
La relance de l’usine de pâte à papier,
grâce au rachat de terres et des unités
de production, va permettre à Double A
d’avoir une usine complètement
intégrée à Alizay. Avec la centrale
bioénergie, Double A souhaite produire
de l’énergie verte sur place, en utilisant
les résidus de bois et de biomasse de
la production de pâte à papier d’Alizay.
Cette énergie verte est indispensable
pour la réussite de cet investissement.
La relance de l’usine de production de
pâte à papier et de la centrale bioénergie
est motivée par le désir d’accroître la
compétitivité de Double A en Europe.
Combien Double A Alizay compte-telle de salariés aujourd’hui et quelles
sont les perspectives d’avenir en
termes de création d’emplois ?
Avec la relance de l’usine de pâte à papier, nous espérons recruter 50 personnes supplémentaires. Aujourd’hui,
l’usine d’Alizay comptabilise environ
170 collaborateurs.
6 mon Agglo - Juin 2015
Pourquoi utiliser exclusivement du
bois d’eucalyptus ? Le bois français
pourrait-il convenir à votre process de
fabrication ?
Pour Thirawit Leetavorn, le site
d’Alizay joue un rôle primordial dans
le développement de Double A dans
le monde.
Quelle place occupe ce site dans le
groupe ?
L’usine d’Alizay est le seul site de production de Double A en dehors de la
Thaïlande. C’est l’un des quatre sites de
production du groupe à l’échelle mondiale. Il joue un rôle clé pour le développement de Double A en Afrique, au
Moyen-Orient et en Amérique du Nord.
Avec l’Europe, ce sont les marchés que
nous espérons développer.
Que représente pour vous le projet de
port fluvial pour l’acheminement de
votre bois d’eucalyptus et Double A
tient-il un rôle actif dans sa réalisation ?
Le projet de port fluvial va permettre
de livrer des copeaux de bois de Thaïlande par bateau afin de produire, en
Double A utilise exclusivement des
arbres à papier Double A provenant de
Thaïlande pour deux raisons. D’abord
parce que l’entreprise utilise uniquement des eucalyptus à croissance
rapide qui ne peuvent être développés qu’en Thaïlande. Ces arbres sont
le résultat de plus de 32 ans de recherches. Ils grandissent en 3 à 5 ans
et produisent 30 millions de fibres par
gramme de pâte. C’est une matière première parfaite pour du papier de haute
qualité. Ensuite parce que la méthode
de production de Double A est unique.
Les millions d’arbres à papier sont plantés sur des espaces vacants entre deux
rizières appelées KHAN-NA. Cette méthode durable offre aux agriculteurs
une source de revenu complémentaire.
Quelques chiffres ?
Nous espérons pouvoir produire
200 000 tonnes de papier à Alizay cette
année. C’est l’une de nos 4 usines dans
le monde (trois en Thaïlande et une
en France). Le groupe emploie plus
de 3 000 collaborateurs et a réalisé un
chiffre d’affaires de 460 millions d’euros
en 2013. Le papier Double A est vendu
dans plus de 130 pays.
Ils se développent
Discrète mais indispensable Ashland
On peut avoir un vrai savoir-faire et être discret. C’est le cas d’Ashland, à Alizay, dont nous consommons les produits sans le savoir.
La CarboxyMéthylCellulose de sodium. Un nom barbare,
résumé par les initiales CMC. Il s’agit surtout du produit
historique d’Ashland, groupe américain, qui a racheté le
site Herculès, à Alizay, en 2009. Et si l’usine en fabrique
17 000 tonnes par an, c’est parce que ce gélifiant est utilisé dans de très nombreuses applications : l’alimentaire
(le E 466 !), la pharmacie, le pétrole, la peinture, la cosmétique, le papier, les enduits pour la construction, le textile, la
lessive, la cigarette…
Selon sa finalité, elle est dosée différemment. « Trois usines
fabriquent de la CMC dans le groupe Ashland. Sur Alizay,
grâce à notre savoir-faire, notre expérience de 50 ans et
notre ligne de production un peu particulière, nous exportons en Asie et aux États-Unis même si nos usines sœur y
sont basées » présente Pascal Millet, directeur d’usine depuis
2006.
95 % de la production d’Alizay est donc exportée partout
en Europe. « À l’échelle du groupe, nous sommes un site
européen avant d’être un site français. Il n’y a aucune logique
nationale » précise le directeur. Depuis mars 2014, lui-même
est d’ailleurs directeur industriel mondial de l’usine de
Hopewell aux USA, de Jiangmen en Chine, d’une usine dans
le sud de la France et d’une autre en Angleterre !
Nouveaux challenges à relever
Pascal Millet, directeur de l’usine d’Alizay depuis 2006.
Loin de s’endormir sur ses lauriers, Ashland fabrique sur
Alizay un autre produit depuis deux ans, l’Aquaflow, dédié
exclusivement au marché de la peinture. Cet additif en améliore les qualités, évite les coulures, favorise une meilleure
application. 11 M€ ont été investis dans l’outil de production,
en plus de 5 M€ sur la ligne CMC pour augmenter la capacité
à 18 500 t. « Il n’y avait qu’un site fabriquant l’Aquaflow, aux
États-Unis. Pour le groupe, trois possibilités se sont présentées : augmenter la capacité de production aux États-Unis,
investir sur une nouvelle ligne de production en Hollande,
ou en France. C’est l’historique d’Alizay, sa compétitivité, son
personnel compétent et l’accompagnement des collectivités
qui ont joué en notre faveur. C’est une belle victoire » admet
Pascal Millet.
D’autant plus belle qu’elle s’est accompagnée de l’embauche
de 22 personnes. Le site emploie 107 personnes aujourd’hui.
Il en a compté 250 à la fin des années quatre-vingt. « Nous
avons connu des restructurations, une automatisation de
l’usine. Mais c’est sans doute ce qui nous permet d’exister
encore aujourd’hui » estime le directeur. 30 % de l’effectif
ont moins de 5 ans d’ancienneté. Si ces nouvelles recrues
apportent du sang neuf et un œil neuf sur l’activité de l’entreprise, elles représentent aussi un vrai challenge à relever en
termes de formation et de culture d’entreprise.
La sécurité des salariés est un aspect essentiel de la politique de l’entreprise.
Maintenant qu’elle dispose d’un outil performant, le
challenge d’Ashland est de développer les ventes d’Aquaflow sur le marché européen. L’entreprise souhaite passer
de 4 000 tonnes aujourd’hui à 13 000 t d’ici à 5 ans, tout
en augmentant la capacité de production de la CMC à
20 000 tonnes.
mon Agglo - Juin 2015 7
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Ils se développent
Ouest Isol : du très froid au très chaud
L’isolation et la ventilation : deux activités réunies au sein d’une même société, Ouest Isol, qui ne cesse de se développer.
Ouest Isol est née à Alizay en 1958, à
l’initiative de M. Hébert qui a auparavant travaillé au Maroc. Le chaud soleil
maghrébin et la petite pluie froide normande n’ont sans doute aucun rapport avec son activité mais l’entreprise
s’emploie depuis son origine à protéger
du chaud et du froid. Les conduits et
tuyaux des centrales nucléaires, des raffineries, des calorifugeurs ou tout autre
conduit de sites industriels sont isolés
grâce à ses matériaux.
« Nous n’isolons pas la maison de Monsieur tout le monde mais nous fabriquons l’isolation de la tuyauterie d’une
entreprise, les supports de ces tuyaux et
la gaine qui va autour » décrit Damien
Guillosson, l’un des responsables du
site d’Alizay.
Ouest Isol reçoit la matière première
isolante, qu’elle transforme pour l’adapter au produit à isoler. L’entreprise a
quelques belles références à son actif,
le paquebot Queen Mary par exemple !
« Nous pouvons isoler des températures extrêmes, de -200° à +1 400° C.
Cela nous permet de toucher de très
nombreux secteurs d’activité et d’exporter nos produits (et parfois la pose)
dans de nombreux pays dont ceux de
l’Afrique noire » souligne Damien Guillosson.
Trois à quatre ouvertures par an
Le savoir-faire de Ouest Isol n’est aujourd’hui plus à démontrer. Si la principale usine et le siège social se situent
à Alizay (où travaillent 130 personnes),
des agences commerciales et quelques
lignes de production ne cessent d’ouvrir un peu partout en France. Grâce à
la croissance externe (rachat d’entreprises existantes) et interne (création
de nouveaux sites), l’entreprise compte
52 agences, dont 3 en Suisse, acquises
tout récemment. Elle en ouvre 3 à 4 par
an, qui s’accompagnent à chaque fois
de nouvelles embauches. L’effectif, de
500 salariés, a doublé en 10 ans.
Comment interpréter un tel succès
dans un contexte économique qui
8 mon Agglo - Juin 2015
reste morose ? « Nous investissons sans
cesse, nous sommes en permanence
à la recherche de nouveaux marchés.
Nous essayons d’avoir des produits innovants que nous faisons évoluer régulièrement et nous maillons le territoire.
Les salariés sont motivés (le turn-over
est très faible) et nous nous imposons
un haut niveau de service pour toujours
satisfaire nos clients » justifie Damien
Guillosson. Ceci explique sans doute
cela ! L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 150 M€, dont 5 % à l’export.
L’isolation des tuyaux permet de les
protéger des températures extrêmes.
L’entreprise est, de plus, adossée au
groupe anglais SIG, depuis les années
quatre-vingt-dix, présent partout en
Europe, fort de 10 000 personnes et
pesant plusieurs milliards d’euros de
chiffre d’affaires.
Ces bons résultats ont incité l’entreprise
à développer dès 2000 une autre activité : la ventilation (climatiseurs, caissons
de ventilation, réseaux aérauliques,
etc.). Ses interlocuteurs sont les professionnels, qui eux-mêmes vendent aux
particuliers ou aux donneurs d’ordre
(collectivités, entreprises, constructeurs, lotisseurs, etc.). Un secteur qui se
porte bien, boosté par les crédits d’impôts et les nouvelles réglementations !
XX Plus d’infos : www.ouestisol.fr
La matière première, reçue en plaque
ou rouleau est ensuite adaptée à toute
forme de produit à isoler.
Ils entreprennent
ValoLignum Environnement :
le bois recyclé et valorisé
Médéric Bunel a créé sa société à 23 ans. Quatre ans
plus tard, il développe quatre activités en parallèle,
autour du recyclage et la valorisation du bois.
Créer une entreprise est un pari audacieux.
Il l’est d’autant plus quand le chef d’entreprise a 23 ans. Médéric Bunel s’est lancé il y
a 5 ans, en créant ValoLignum Environnement (VLE), à Alizay. « Je me suis spécialisé
dans le bois énergie et c’est dans cette filière
que j’ai tout naturellement recherché un
emploi lors de mon retour en Normandie à
la fin de mes études » explique-t-il.
Son créneau : le traitement du déchet bois.
« Nous récupérons des déchets bois (palettes, meubles, charpentes, portes, etc.) que
nous transformons en broyats pour la production d’énergie ou la fabrication de panneaux d’aggloméré. Nous nous chargeons
également de la commercialisation de ces
derniers » décrit Médéric Bunel.
1 500 à 2 000 tonnes de bois sont ainsi valorisées tous les mois. « Nous avons aussi un
atelier de reconditionnement de palettes.
Celles qui peuvent encore servir sont réparées et retournent dans le circuit. Nous fabriquons et réparons 1 500 palettes par mois »
précise le chef d’entreprise.
Ses entreprises partenaires sont toutes dans
un périmètre local : NPC, Maillot, Véolia,
GDE et autres collecteurs. Par contre le bois
valorisé peut traverser les frontières françaises, jusqu’en Belgique.
Diversification
Pour les entreprises situées sur le quart nordouest de la France, VLE déplace ses matériels
(3 broyeurs) chez des clients qui n’ont pas la
volonté ou les volumes pour acquérir leurs
propres machines. La société apporte ainsi
un service de broyage et criblage jusque sur
les sites de traitement. La demande est forte
et les machines tournent toute l’année.
Un inconvénient à la valorisation du bois…
ce sont les clous ! « Nous débarrassons le
bois de tout ce qui est métallique. Les camions et engins sont amenés à rouler dessus
toute la journée et nous étions tributaires de
plusieurs crevaisons par mois » déplore-t-il.
La note était plutôt salée… jusqu’à ce qu’il découvre une solution totalement innovante. Il
s’agit d’un gel préventif anticrevaison qu’on
injecte dans le pneu. Lorsqu’un corps étranger pénètre dans le pneu, il vient colmater la
perforation et sèche au contact de l’air. La solution est tellement efficace que ValoLignum
a décidé de commercialiser ce produit sous
l’entité ProGom, auprès des entreprises possédant des engins de génie civil, de manutention, agricoles et des poids lourds.
Enfin, ValoLignum sert de plateforme à la
société SNPM qui produit des huiles essentielles à base de Thuyas Plicata atrovirens,
pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique. SNPM et VLE mettent ainsi des partenariats en place avec des sociétés d’espaces
verts et les collectivités locales pour la collecte. Ainsi, depuis environ 2 mois, l’Agglo
se joint au projet en isolant ces thuyas en
déchetteries. ValoLignum aménage actuellement un hectare supplémentaire à Alizay
pour y dédier une plateforme de 5 000 m2
destinée à trier, stocker et broyer les thuyas
avant expédition dans les unités de distillation de SNPM.
Embauche
d’un commercialposeur
ValoLignum recherche
un commercial-poseur
pour la vente de produit
anticrevaison ProGom. Il
sera équipé d’un véhicule
atelier pour se rendre
chez les clients. Aucune
qualification particulière
n’est requise. Il suffit
d’aimer travailler sur
le terrain, d’être plutôt
autonome avec des bases
en mécanique et d’avoir
une fibre commerciale.
XX Envoyer CV et lettre de
motivation à ValoLignum
Environnement : ZI les
Génêtais, route du Manoir,
27 460 Alizay.
L’entreprise se diversifie donc, même si le fil
conducteur de toutes ces activités est la valorisation et le recyclage. Elle a aussi permis de
recruter 5 personnes.
mon Agglo - Juin 2015 9
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Les cosmétiques continuent
de bien s’exporter
L’industrie cosmétique continue d’être particulièrement dynamique à l’export. Avec une progression de
4 % en 2014, elle conforte sa position de deuxième secteur économique exportateur après l’aéronautique.
L’excédent commercial du secteur cosmétique est de 8,9 milliards d’euros (23,6 milliards pour l’aéronautique), et c’est aussi celui qui connaît la plus forte croissance : +4 %
en 2014 contre +2,5 % pour l’aéronautique.
Sur le marché mondial, c’est la France qui
tire le mieux son épingle du jeu. Ses parts de
marché sont de 15,9 %, devant les États-Unis
(10,8 %) et l’Allemagne (10,7 %).
La France représente près d’un tiers des
exportations européennes, loin devant
l’Allemagne et les produits cosmétiques
traversent les frontières européennes dans
51,8 % des cas. Cette tendance traduit la
richesse et la qualité de l’offre française qui
sait répondre à des marchés variés et à des
habitudes de consommation très différentes.
Après l’Europe, c’est l’Asie qui importe le plus
les produits cosmétiques français (16,9 % des
exportations), en progression de + 11,7 %.
Où la France exporte-t-elle et quoi ?
La hausse la plus importante concerne la
Chine (+16,5 %). La France reste le premier
pays exportateur de cosmétique vers cette
zone, bien que la concurrence soit vive,
notamment de la part des États-Unis, du
Japon et de la Corée. Les exportations vers
le Proche et le Moyen-Orient connaissent
également une augmentation sensible, de
l’ordre de 7 %.
Vers les États-Unis, les exportations
connaissent également une croissance
de 7,6 %. Elle est beaucoup plus faible en
Afrique (0,4 %) et en baisse en Russie,
Turquie et Amérique latine du fait des
difficultés économiques ou des incertitudes
politiques et réglementaires.
Les parfums et les soins représentent les
deux tiers des exportations françaises
(42,3 % de soins et 33,8 % de parfums). Ils
sont suivis par les shampoings et préparations capillaires (6,6 %) et le maquillage
(6,5 %).
L’industrie cosmétique figure donc parmi
les secteurs où la France demeure leader
mondial. Selon Patrick O’Quin, président
de la Febea (Fédération des entreprises de
la beauté), « cette croissance est portée par
le dynamisme de tout un secteur et un
tissu d’entreprises composé de TPE, PME et
grands groupes ». L’Eure, avec la Cosmetic
Valley participe activement à ce dynamisme.
XX Source : Febea
L’Agglo a accueilli le congrès Beauté & Packaging
Tous les ans, les professionnels du conditionnement se retrouvent au congrès Beauté &
Packaging, au Vaudreuil. Il a eu lieu le 4 juin. Ce congrès scientifique expert sur la sécurité
du packaging a organisé trois sessions de travail autour d’intervenants spécialisés : « la
protection antimicrobienne et les nouvelles technologies de conditionnement », « vers
un pack intelligent et connecté, protecteur des formules et des consommateurs », et « les
avancées sur l’écoconception, l’économie circulaire et les orientations des grandes
marques en matière de protection de l’homme et son environnement ».
10 mon Agglo - Juin 2015
en BREF
Sérimatec
s’implante
en Seine-Eure
Ils se développent
Un parfum de réussite
Interparfums fait transiter dans ses locaux eurois 20 millions de flacons de parfum par an. La société
vient d’acquérir la marque Rochas et bientôt la licence Coach.
Une marque voulant créer un parfum n’a
pratiquement qu’une chose à faire : contacter Interparfums. Cette société, créée par
Philippe Bénacin et Jean Madar en 1983,
cotée en bourse depuis 1995, se charge de
l’ensemble du cycle de vie du parfum, depuis la création du jus jusqu’à la distribution
des flacons en parfumeries, en passant par
la publicité.
Des marques comme Balmain, Boucheron,
Lanvin, Repetto, Karl Lagerfeld, Paul Smith,
ST Dupont, Van Cleef & Arpels, Montblanc,
Jimmy Choo lui font confiance et ont signé
avec elle un accord de licence d’exploitation.
La société vient également de racheter la
marque mythique de haute couture Rochas
et l’acquisition de la licence Coach est prévue pour 2016. « Notre métier est de décoder un univers de marques et de le retranscrire en olfaction, en respectant l’ADN de la
marque » explique Cyril Levy-Pey, directeur
de la communication chez Interparfums.
Néanmoins, la société ne possède aucune
usine. Elle travaille avec un ensemble de
partenaires qui ont le savoir-faire dans un
secteur bien particulier : un parfumeur va
concevoir le jus, un designer va travailler
sur le flacon, un autre sur l’étui. Il en est de
même pour le marketing, la PLV… « Interparfums agit comme un chef d’orchestre.
Certes, nous sommes moins gros que
certains de nos concurrents, mais cela
nous confère une grande souplesse et une
grande réactivité. Nous sommes reconnus
comme répondant fidèlement à la demande
du client » souligne Cyril Levy-Pey.
Depuis quatre ans dans l’Eure
Sérimatec, spécialisée
dans l’automatisation et la
robotisation standard ou
personnalisée, inaugure
ses nouveaux locaux, à
Val-de-Reuil, le 25 juin.
Créée en 1977, cette société
était basée à Eslettes, en
Seine-Maritime. Rachetée par le groupe Céri en
2012, l’équipe dirigeante
a souhaité rapprocher
cette structure des autres
entités (Céri et Boust, situés
parc de la Fringale) afin de
bénéficier des synergies de
groupe et de rapprocher
Sérimatec de sa clientèle
pharmaceutique et cosmétique. L’entreprise dispose
désormais d’un bâtiment
de 1 500 m2, dans le parc
d’affaires des Portes.
Auparavant situés à Grand-Couronne, les
entrepôts se sont d’ailleurs révélés trop
petits, ce qui a conduit la société à chercher un nouveau site en 2011. Elle l’a trouvé
dans l’Eure et y a aménagé un bâtiment de
30 000 m2 divisé en 5 cellules de stockage.
Les quelque 20 millions de flacons (1 400 références) qu’Interparfums commercialise
transitent par ce site qui peut traiter toutes
les commandes et expédier à J +1. Trente
personnes y sont employées (220 au total
chez Interparfums). 90 % des commandes
partent à l’international dans une centaine
de pays dont les États-Unis, l’Amérique du
sud, la Russie, le Japon. « La France représente 9 % du chiffre d’affaires mais nous
pouvons pratiquement faire du sur-mesure.
Nous sommes en capacité d’expédier un
seul flacon pour une parfumerie indépendante de Nice qui nous le commanderait »
prend pour exemple Joaquin Reynes,
responsable des services généraux.
Le site a même prévu une petite unité de
gravure pour éviter les contrefaçons. La
société ne regrette pas son installation dans
l’Eure, proche de ses sous-traitants, à une
heure de l’aéroport de Roissy et du port
du Havre. Le chiffre d’affaires 2015 d’Interparfums devrait s’établir à 310 M€, hors
acquisition de Rochas, dont le potentiel de
développement est énorme.
mon Agglo - Juin 2015
Juin 2015 11
Il se lance
Le manoir retrouve son âme
Le manoir de Porte-Joie aurait pu finir en ruines. C’était sans compter sur Xavier Thierry, tombé sous le
charme de cette bâtisse du XVIIe siècle.
Xavier Thierry, nouveau
propriétaire heureux et
plein d’idées du manoir de
Porte-Joie.
Le manoir de Porte-Joie (appelé aussi manoir du port Pinché du nom du port aménagé juste derrière, au XIIe siècle) a connu
le meilleur et le pire. Il a été la demeure
de Louis Renault en 1923, est devenu une
discothèque, le Richard’s club, jusque dans
les années 2000 avant d’être racheté par un
homme d’affaires qui en a fait un lieu de séminaires et d’événementiels. Il sauve le bel
ensemble de bâtiments une première fois
en consacrant deux années à sa rénovation.
Mais par manque d’entretien et de visiteurs,
le manoir se fatigue, est gagné par l’humidité et la poussière. Il fallait un regard bienveillant, beaucoup de passion, un petit grain
de folie aussi pour le faire revivre. Xavier
Thierry a un peu de tout cela. Le courage, le
dynamisme et la sympathie en plus.
Maître d’hôtel chez le traiteur Erisay, il fait
la connaissance du propriétaire des lieux
en 2013 et apprend qu’il met le manoir
en vente. « Il fallait redonner une âme à
ce manoir. J’avais envie d’en faire un lieu
de vie, un endroit où il se passe toujours
quelque chose » confie Xavier Thierry qui
prend la décision de l’acheter. L’organisation
de mariages en devient la pierre angulaire.
Et quand il n’y en a pas, il veut organiser des
soirées cabarets le vendredi et le samedi ou
des thés dansants, en semaine. « Les thés
dansants commenceront dans le courant
de l’été et les dîners cabarets à l’automne. Je
travaille évidemment avec la maison Erisay
pour établir les repas » précise-t-il. La municipalité de Porte-Joie l’a beaucoup aidé dans
la réalisation de son projet. Aujourd’hui,
Xavier veut également ouvrir son manoir
aux festivités communales.
12 mon Agglo - Juin 2015
Avant d’en arriver là, Xavier a entrepris près
de cinq mois de travaux non-stop. Avec
l’aide de sa famille, il a traité les poutres, repatiné m2 par m2, démonté et repeint les fenêtres, nettoyé les parquets, peint, démonté,
remonté, réparé, mis aux normes. Un travail
de Titan qui a occupé ses nuits et ses jours.
Le résultat est très réussi. Le manoir abrite
désormais deux grandes salles, un salon
de 300 m2 avec petits salons, canapés et
billards, et bientôt quatre chambres individuelles. Le colombier seul a nécessité deux
mois de travaux. C’est aujourd’hui un petit
nid douillet pour les mariés.
La passion des objets
Xavier Thierry a une autre passion : les objets. Depuis l’enfance, il achète des meubles,
des lampes, des tapis, des tableaux, des objets. Il les a entassés durant des années, persuadé qu’un jour, ils serviraient. « Je ne me
suis pas trompé ! J’ai pu aménager et décorer les pièces du manoir avec tout ce que j’ai
acquis pendant des années » montre Xavier.
Cela donne un ensemble chaleureux et cosy
qui remporte immédiatement l’adhésion
de ceux qui visitent les lieux. Les projets de
Xavier ne s’arrêtent pas là. Il souhaite ouvrir
dans l’une des dépendances une petite cinquantaine de couchages pour les invités qui
préféreraient dormir sur place ; et pourquoi
pas, construire un ponton pour ceux qui
arriveraient en bateau, par la Seine ! Le pari
de Xavier est d’ores et déjà gagné : le manoir
de Porte-Joie a retrouvé une âme.
XX Manoir de Porte-Joie : 10 Route de Port Pinche,
27 430 Porte-Joie. Tél. : 02 32 25 18 18 ou
www.manoirdeportejoie.com
Savoir-faire
L’outil en main
Transmettre la passion
du travail manuel
L’association « L’Outil en main » accueille des
jeunes de 9 à 14 ans pour les initier à des métiers
manuels. Ça démarre en septembre.
Connaître les gestes de base de l’électricité,
de la métallerie, de la maçonnerie. Beaucoup
d’adultes rêveraient de pouvoir accomplir
de menus travaux seuls. Et si c’était dans
l’enfance qu’il fallait inculquer ces premiers
gestes ? Le Givape donne une chance à votre
enfant d’être plus doué que vous ! Ce groupement interprofessionnel de la vallée de
l’Andelle et du plateau est de Rouen crée une
nouvelle antenne de l’Outil en main, union
nationale présente dans 125 villes de France
(dont Vernon, Le Neubourg, Amfreville-laMivoie). L’objectif : initier des jeunes de 9
à 14 ans aux métiers manuels, grâce à des
hommes et des femmes de métier, retraités
et bénévoles. « Il ne s’agit pas d’apprentissage, mais de redorer l’image des métiers
manuels qui sont tant décriés, de développer
la dextérité des enfants, de transmettre les
gestes et l’amour du travail bien fait » présente Pierre Lefébure, président du Givape.
Les professionnels retraités ont eux aussi
tout à y gagner : ils transmettent leur savoir
et restent actifs au contact des jeunes.
L’Outil en main s’installe dans les anciens
locaux de Linandelle, à Charleval. Le Givape
a aménagé des ateliers sur 250 m2 sur lesquels les enfants s’exerceront à tour de rôle.
« Les enfants s’inscrivent pour toute l’année
scolaire. Chaque mercredi, de 14 heures à
17 heures, ils viendront s’initier à l’ébénisterie-menuiserie, la métallerie-forge-serrurerie, la couture, le jardinage, la maçonnerie,
l’électricité. Ils réaliseront des objets qu’ils
emmèneront chez eux en fin d’année »
poursuit Pierre Lefébure. L’inscription, de
120 €/an, est ouverte à 18 enfants. Les ateliers débutent le 16 septembre. Bien sûr, les
jeunes de l’Agglo, notamment de Pîtres, Le
Manoir, Alizay sont les bienvenus.
XX Intéressé ? Inscription auprès de Pierre Lefébure :
[email protected] ou 06 31 75 36 50
Meilleur apprenti boucher
Armand, fierté de
La Haye-Malherbe
Armand Chéron est monté sur la 3e marche du
concours de meilleur apprenti de France.
À 16 ans, il a encore les traits d’un
adolescent, mais la justesse de ses gestes quand il découpe la viande est celle
d’un adulte. Apprenti depuis deux ans dans la boucherie d’Isabelle et JeanChristophe Gaudet, Armand Chéron a participé au concours de meilleur
apprenti de France et a remporté la 3e place. Une fierté pour son maître
d’apprentissage, professeur au CFAIE de Val-de-Reuil, pour son père Gérald,
boucher également, dans le même point de vente. « Quand il était petit, il venait
me voir travailler, posait des questions » raconte son père. La passion d’Armand
a grandi avec lui. « J’aime tout dans la boucherie, le contact avec la clientèle, les
gestes, les couteaux, la matière première » confie le jeune homme.
Plutôt doué, son maître d’apprentissage et ses professeurs lui ont proposé de
participer au concours du meilleur apprenti de France. L’entraînement pendant 6 mois est intensif. Désossage, épluchage, parage, ficelage, décoration,
il a enchaîné les heures tant à l’école qu’à la boucherie, pour passer toutes
les étapes (départementales, régionales, nationales). Des efforts aujourd’hui
récompensés. Désormais, Armand veut poursuivre ses études et décrocher
un brevet professionnel puis un brevet de maîtrise. « Il a les qualités pour
aller loin, estime Jean-Christophe Gaudet. Il est motivé, il respecte la viande,
il travaille dur. C’est l’un des meilleurs élèves ! »
mon Agglo - Juin 2015
Juin 2015 13
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
en BREF
UTILISATION
PRODUCTION
DÉCHET
L’économie
circulaire
Où, quand pour partie, les
déchets des uns peuvent
devenir la matière première des autres…
MATÉRIAUX
Une forêt
de poteaux
Les travaux de construction de la future usine
de matelas Epéda
avancent bien. À Criquebeuf-sur-Seine, sur la
zone d’activités du Bosc
Hétrel, c’est une forêt de
poteaux qui se dresse
vers le ciel. Les murs du
bâtiment sont montés
progressivement, du sud
vers le nord. Le calendrier
des travaux est pour le
moment parfaitement
respecté. Le groupe Cofel
construit un bâtiment de
37 700 m2 sur un site de
85 000 m2. Il doit être livré
en mars 2016. L’activité
sera ensuite transférée
de Perriers-sur-Andelle à
Criquebeuf.
Enquête publique
Une enquête publique au
titre de la loi sur l’eau est
menée à Heudebouville,
avant l’aménagement de
la zone d’activités Ecoparc 3. Toutes les pièces du
dossier sont disponibles à
la mairie. Il est possible de
les consulter et d’inscrire
des observations dans
le registre d’enquête. Le
commissaire-enquêteur
sera à la mairie d’Heudebouville jeudi 25 juin, de
16 heures à 19 heures et samedi 11 juillet de 9 heures à
12 heures pour répondre à
toutes les questions.
14 mon Agglo - Juin 2015
Économie circulaire
Vos déchets valent de l’or
Des déchets qui deviennent des ressources, c’est le principe de l’économie circulaire. L’Agglo est l’une
des premières en France à expérimenter une méthode anglo-saxonne.
Vous vous souvenez du film Retour vers le
futur, quand le docteur Emmett Brown, le
scientifique un peu fou, alimente sa voiture
de détritus trouvés dans une poubelle pour
la faire rouler ? À sa manière, il faisait de
l’économie circulaire.
d’accompagner les entreprises dans les
champs de l’écoconception, de la mutualisation, des filières de recyclage et de
valorisation » confirme Rebecca Armstrong,
responsable du service des politiques publiques durables.
À l’Agglo, le futur c’est maintenant et l’économie circulaire est devenue un concept
très pensé, qui fonctionne et qui prendra
même une large place dans l’économie de
demain.
Aussi, quand l’IEC et l’Ademe ont souhaité
lancer une expérimentation dans 3 régions,
elle a incité la Haute-Normandie à se porter
candidate aux côtés de la Bretagne et
l’Aquitaine. Elles ont depuis été rejointes par
Rhône-Alpes.
Le principe : les déchets des uns deviennent
les ressources des autres.
À l’échelle d’une entreprise, un déchet peut
être de la chaleur rejetée, des granulats, du
bois, de l’eau… Pour une autre entreprise,
cette chaleur rejetée représente des calories
qui peuvent être réinjectées dans son process industriel. Les déchets de bois peuvent
servir de combustible…
Penser l’économie autrement
L’un des axes de travail de l’Agglo, inscrit
dans son Agenda 21, est d’accompagner
le développement économique pour qu’il
soit plus durable. Elle l’a même confirmé
dans son contrat d’agglo. « Nous sommes
membres depuis plusieurs années de
Grandde (Groupement des acteurs normands du développement durable en entreprise) et adhérons depuis novembre 2014
à l’Institut de l’Économie Circulaire (IEC).
L’objectif de l’Agglo est de développer et
« Nous pourrons ainsi expérimenter une
méthode anglo-saxonne baptisée NISP :
National Industrial Symbiosis Programm,
utilisée depuis plus de 10 ans au RoyaumeUni » annonce Rebecca Armstrong. Le
principe : des « workshops », des plateformes, où les entreprises informent des
déchets qu’elles génèrent et des ressources
dont elles ont besoin. Un coordonnateur
peut ensuite les aider à se mettre en relation
les unes avec les autres. Les échanges
peuvent se faire par filière, à l’échelle d’une
zone d’activités ou d’un territoire géographique. L’objectif recherché par l’économie
circulaire est de produire moins de déchets,
de faire des économies. C’est une nouvelle
manière de penser l’économie qui stimule
la Recherche et Développement, qui incite à
innover. Une expérimentation sera menée
sur 2 à 3 ans dans l’Agglomération SeineEure, grâce notamment aux financements
de l’Ademe et de la Région. 150 entreprises
pourraient être directement concernées.
Les acteurs clés du projet
Il impulse
Grégory Giavarina, délégué général de l’Institut de l’Économie Circulaire
« Le modèle économique linéaire est dépassé »
« Depuis la révolution industrielle, l’économie
mondiale repose sur un modèle dit linéaire « extraire – produire – consommer – jeter » qui
aujourd’hui n’est plus adapté. L’économie circulaire est un nouveau modèle économique
qui repose sur l’objectif de découpler la
croissance économique de l’utilisation des
ressources, qu’elles soient renouvelables ou
non. Il s’agit de sortir de l’ère du gaspillage
en mettant en place des boucles de valeurs
qui reposent notamment sur l’écoconception,
l’allongement de la durée de vie des biens, une
consommation tournée vers l’usage, la dématé-
rialisation, la réparation, le réemploi, le remanufacturing ou encore le recyclage.
L’Institut de l’Économie Circulaire, créé en
2013, a vocation à mutualiser les compétences et les ressources, faciliter les
échanges de savoir et d’expérience.
Aujourd’hui, nous comptons près de 200
membres dont l’Agglo Seine-Eure et la Région Haute-Normandie. L’Institut travaille
étroitement avec elles pour détecter des
synergies entre acteurs du territoire afin que
les déchets des uns puissent être des ressources
pour d’autres. »
Il anime
Jean-Michel Thouvignon, président du Groupement régional des acteurs normands du
développement durable en entreprise (Grandde)
« Il faut insuffler une dynamique »
« En Haute-Normandie, des expériences liées
à l’économie circulaire frémissent un peu
partout. Il y a eu des tentatives dans l’estuaire de la Seine. Une autre expérience
est menée sur l’axe Seine par Haropa
(ports du Havre-Rouen-Paris). Dans
de nombreux exemples, les synergies
permettent de résoudre des problèmes
que les entreprises ne peuvent régler
seules et Grandde les accompagne pour
proposer des « leviers de performance ».
Ce sont les entreprises qui savent mieux que quiconque
où et comment faire des économies et quelles sont
les synergies possibles. Nous, nous sommes là
pour les accompagner. Sur le territoire SeineEure, l’activité économique est intense dans
les zones d’activité. Cela génère du potentiel
pour l’économie circulaire. Le rôle de Grandde
sera de coordonner les actions sur les différents sites, afin que chacun puisse en tirer des
bénéfices. »
Il met en pratique
Christian Béranger, directeur du développement durable chez Cemex
« L’État et les collectivités doivent davantage nous
accompagner »
« Nous consommons des granulats
et nous fabriquons du béton. Chez
Cemex, nous nous sentons donc
particulièrement concernés par
l’économie circulaire. La protection de la ressource est un
principe écrit dans notre système
de management. Pour une tonne
de granulat exploitée, il en reste
deux en carrière qui ne peuvent
être vendues car la qualité ne correspond pas aux normes requises.
Grâce à l’économie circulaire, ces
sous-produits peuvent être valorisables.
En 2012, l’Etat a par exemple reconnu la possibilité d’introduire des matériaux issus du recyclage dans les bétons.
C’est ce qui nous a permis d’utiliser du béton cassé. Il faut
donc que la réglementation accompagne l’économie
circulaire. Chez Cemex, nous travaillons sur la traçabilité des matériaux de construction ce qui nous permet
d’établir une fiche d’identité très utile au moment de
la déconstruction. Nous avons des plateformes pour
accueillir ces matériaux et les valoriser. Le service
Recherche et Développement travaille sur leur qualité.
Enfin, quand nous prenons la matière d’un territoire,
nous lui restituons le solde. Nous prélevons et nous restituons. C’est le principe d’une boucle vertueuse. »
© Émile Sabatier, photothèque CEMEX
mon Agglo - Juin 2015 15
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
L’Afrique, terre économique
Pour la première fois, l’association Entreprendre avec l’Afrique, dont l’Agglo est partenaire, a organisé les
rencontres « Entreprendre avec l’Afrique du XXIe siècle », les 12 et 13 juin.
Cette association, créée en 2013 à Heudebouville, incite à repenser le champ économique pour qu’entreprises européennes
et africaines évoluent dans une relation
« gagnant-gagnant ». « Généralement,
l’Afrique vend ses matières premières mais
la valeur ajoutée est faite en France ou en
Europe. L’idée de ces rencontres était de
créer un nouvel espace d’échanges » explique Rebecca Armstrong, trésorière de
l’association, présidée par François Loncle.
Quatre pays étaient représentés : le Bénin,
le Sénégal, le Congo et la Guinée à travers
des intervenants de prestige, notamment
Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des
économistes, Kabiné Komara, ancien premier ministre de la Guinée, etc. Trois tables
rondes ont été organisées 
: « 
« 
AfriqueFrance : un potentiel commun », « les conditions et les acteurs du décollage », « Nouveaux secteurs, nouveaux marchés : les défis
du business de demain ». Deux jours riches
et intenses qui devraient s’inscrire dans les
rendez-vous réguliers auxquels l’Agglo veut
s’associer.
XX Plus d’info : entreprendreaveclafrique.com
Import/export
L’Afrique de l’Ouest, partenaire privilégié de Barry-Callebaut
Barry-Callebaut entretient des relations
historiques avec l’Afrique de l’Ouest pour
sa production de cacao.
Avec 940 000 tonnes de cacao traitées
l’année dernière (soit 22 % de la production mondiale), Barry-Callebaut est le
premier transformateur de chocolat et
de cacao. Le groupe compte 52 usines
sur 4 continents. L’une d’entre elles est à
Louviers depuis 1972. C’est le plus grand
site de traitement de cacao du groupe
(270 salariés, 80 000 t de fèves traitées).
16 mon Agglo - Juin 2015
Le cacao ne pousse que sur une petite
ceinture de 20° au nord et au sud de
l’équateur, plus particulièrement en
Afrique de l’Ouest qui représente à elle
seule 65 % de la production mondiale. La
Côte d’Ivoire représente 40 % de la production et le Ghana 21 %. Le 3e plus gros
producteur est l’Indonésie avec 10 %.
Barry Callebaut entretient bien sûr des
relations privilégiées avec ces pays. Le
chocolatier a construit 2 usines en Côte
d’Ivoire (à San Pedro et Abidjan), une au
Cameroun et une au Ghana (à Téma).
«  20 M€ ont été dédiés à la modernisation de l’usine de San Pedro il y a 4 ans.
Il existe une réelle stratégie de groupe
pour laquelle les sites travaillent et
progressent ensemble » souligne JeanBrieuc Plou, responsable des achats
techniques. En parallèle, Barry-Callebaut met en pratique les bases du
développement durable en recherchant
constamment le bon équilibre entre
l’économie, l’environnement et le social.
Mais l’Afrique importe aussi des produits français. C’est le cas notamment
de machines, de pompes et de pièces
détachées. Le cacao, très abrasif, use
précocement l’outil de production. Un
domaine où la France, cette fois-ci, peut
montrer son savoir-faire.
Interviews
Hubert Zoutu, vice-président d’Entreprendre avec l’Afrique
« Le développement de l’Afrique, c’est aussi le nôtre »
Pourquoi avoir créé l’association
« Entreprendre avec l’Afrique » ?
Cette association est née en 2013 de
la conviction que l’Afrique a une place
majeure dans le concert des nations du
XXIe siècle. Cette association a donc été
créée pour permettre des rencontres
entre les opérateurs économiques français et africains.
L’Afrique a-t-elle réellement les
moyens de se développer économiquement ?
Jean-Hervé Lorenzi le dit clairement :
alors que l’économie mondiale ralentit, celle de l’Afrique connaît une
accélération forte. La Chine, l’Inde, le
Brésil et les États-Unis l’ont bien compris. Pourquoi la France resterait-elle
en retrait ? L’objectif des Rencontres
des 12 et 13 juin derniers était de permettre à des entreprises, y compris
celle du territoire Seine-Eure, et des
entreprises africaines d’échanger, de
mieux comprendre les enjeux de chacun, de passer outre les idées reçues,
de discerner les marchés porteurs.
Malgré son passé colonial, la France
est-elle la bienvenue en Afrique ?
Nous devons comprendre que le développement de l’Afrique, c’est aussi
le nôtre. Les Africains ne demandent
pas que l’on porte sur eux un regard
de complaisance, de pitié ou paternaliste. Ils veulent être perçus comme de
réels partenaires économiques. De par
son passé sur ce continent et grâce à
la langue, la France a beaucoup plus
d’avantages que les autres pays. Il suffit juste d’établir des relations « gagnant-gagnant », dans le respect des
valeurs de chacun. C’est le message
que nous avons fait passer à travers ces
Rencontres, que nous souhaiterions
d’ailleurs annualiser.
Import/export
Aissata Touré Coulibaly, chef d’entreprise
« La France et le Mali peuvent réaliser des projets communs »
Aissata Touré a créé l’entreprise Multichem au Mali. Elle était présente
aux Rencontres d’Entreprendre avec
l’Afrique.
nement de fruits et légumes répondant
aux normes internationales.
Quelle est l’activité de votre entreprise ?
J’exporte la mangue fraîche principalement sur le marché international de
Rungis, en France, à travers les sociétés
Tombarel et AMS-European. Ces entreprises se chargent ensuite de la redistribution auprès des revendeurs à travers
toute l’Europe et au-delà.
Multichem, créée en 1995, commercialise des fleurs, des fruits et des légumes.
J’en suis la promotrice et l’actionnaire
majoritaire. Cette société exploite
5 hectares de fleurs coupées tropicales
qu’elle vend sous forme de bouquets
ou toute autre composition florale pour
le marché national. Nous employons
11 salariés et environ 70 travailleurs
temporaires.
L’exportation ne vous intéresse pas ?
Les premières activités de la société furent l’exportation du haricot vert.
Mais nous avons vite abandonné cette
culture car, à l’époque aucune infrastructure de conditionnement ni de
stockage n’existait pour cette activité.
L’entreprise s’est ensuite tournée vers
l’exportation de la mangue. C’est un
choix de l’entreprise de rester sur des
tonnages modestes mais avec des produits haut de gamme. Multichem s’est
dotée de sa propre station de condition-
Quelle place tient la France dans vos
exportations ?
Importez-vous des produits français
ou européens ?
Nos emballages sont fabriqués et importés de la France par les sociétés
Smurfit Kappa, Cartonnier de Gallargues et la Société Raja, à Roissy. Ces
importations sont totalement complémentaires de mes produits.
Pourquoi avoir participé aux Rencontres d’Entreprendre avec l’Afrique ?
J’attendais surtout des moments
d’échanges d’expériences dans le domaine de l’agrobusiness. J’espère à
l’avenir pouvoir participer à des projets
communs à réaliser en France ou chez
moi au Mali, dans le cadre de l’agro-industrie. Le Mali, est un pays à vocation
agropastorale où rien n’est encore fait
dans le domaine de l’industrie et de la
transformation alimentaire. Le pays regorge de terre non exploitée, d’eau et
de soleil toute l’année. Cela représente
beaucoup d’avantages pour établir des
relations économiques !
mon Agglo - Juin 2015
Juin 2015 17
DOSSIER
C’est l’été !
Ça y est, les vacances sont arrivées ! Vous les passez en Pays Seine-Eure ? C’est une bonne idée ! Vous trouverez tout ici pour vous détendre,
vous divertir, vous cultiver. Voici quelques idées.
Une balade autour du lac d’Acquigny
Il fait beau ? Vous aimez les canards, les cygnes et les balades ?
Foncez au lac d’Acquigny ! Des aménagements ont été réalisés cet hiver qui rend le site particulièrement attractif. À l’entrée, près du parking refait et agrandi (une centaine de places
dont 4 pour camping-cars), deux aires de jeux en bois sont
réservées aux 2-6 ans et aux 6-12 ans. Les adultes préféreront
le boulodrome.
Il est toujours possible de faire le tour du lac (2 km) sur les sentiers redessinés. Mais on peut aussi s’instruire ou se muscler
en marchant ! Le circuit découverte explique la faune et la
flore. Un hôtel à insectes bourdonne de vie. Le parcours santé
propose de petits exercices en divers endroits. Il suffit de lire
les panneaux. Çà et là, des bancs et des sièges taillés dans des
troncs d’arbres vous invitent à contempler le plan d’eau et à
écouter les grenouilles. Un peu plus loin, un espace a même
été conservé semi-sauvage pour expliquer le rôle de la biodiversité et laisser celle-ci s’exprimer. Un espace pique-nique
vous permet de déjeuner sur place et de rester la journée entière. Le lac d’Acquigny est devenu un espace ludique dans
un environnement 100 % nature ! Pour le garder propre, une
bonne cinquantaine de poubelles a été installée. La baignade
et les sports nautiques sont interdits. En revanche, il est possible de pêcher. Cet automne, le petit pont sera rénové par
l’Agglo.
Participer à une visite guidée
Vous pensez connaître Louviers et Pont-de-l’Arche comme
votre poche ? Suivre une visite guidée, écouter les histoires
de la guide de l’Office de tourisme est toujours source de découverte. À Louviers, elle vous racontera les petits et grands
secrets de l’église Notre-Dame et vous promènera dans les
rues historiques de la cité drapière (4 juillet, 5 septembre).
À Pont-de-l’Arche, la cité médiévale révélera ses coins cachés.
Un passage par l’église Notre-Dame-des-Arts s’imposera bien
évidemment (1er août). Et pourquoi ne pas découvrir un lieu
surprise ? Samedi 3 octobre, l’Office de tourisme propose un
thème surprise. Le lieu de rendez-vous ne sera communiqué
que la veille !
XX Visites payantes. Inscriptions à l’Office de tourisme : 02 32 40 04 41 ou
[email protected]
Prendre un cours de cuisine
Prendre le temps de cuisiner, apprendre une recette nouvelle,
les vacances sont aussi propices à ce genre de découverte.
Martine Coquelin mitonne d’excellents plats pour la fermeauberge du Germoir, à Quatremare. Elle propose aussi des
cours de cuisine pour adultes. Quelques exemples : 25 juin :
guacamole et caviar d’aubergine, 30 juillet : la technique de la
pâte à choux, 24 septembre : les verrines sucrées, 29 octobre :
la charlotte au chocolat et sa crème anglaise…
XX Tarif : 40 €/personne, de 18 h 30 à 20 h 30. Inscription à l’Office de
tourisme : 02 32 40 04 41.
18 mon Agglo - Juin 2015
Se cultiver à deux pas de chez soi
Savez-vous que l’une des plus vieilles fabriques de chaussures
de France se trouve à Pont-de-l’Arche et qu’il s’agit des chaussures Marco ? Avez-vous déjà observé les vitraux de l’église
de Pont-de-l’Arche en compagnie d’un maître verrier ? Savez-vous comment travaillaient les bateliers au XIXe siècle
à Poses et quelles sont les techniques traditionnelles encore
employées par le faïencier Luc Lambert, à Igoville ? Les visites
découvertes de l’Office de tourisme sont instructives sans être
rébarbatives !
XX Tout le programme à l’Office de tourisme ou www.tourisme-seineeure.com
Sous la chaleur des Tropiques
Une journée à la base de loisirs de Léry-Poses
Inutile d’aller bien loin pour profiter des plaisirs de la plage. Sur
la base de loisirs de Léry-Poses, vous pourrez non seulement
vous baigner mais aussi jouer au golf et au mini-golf, faire
du téleski nautique (le plus long de France !), du pédal’eau, du
kayak, du stand’up paddle, du catamaran, du vélo, laisser vos
enfants jouer sur l’aire de jeux ou simplement vous promener.
Tout près, au barrage de Poses, la passe à poissons permet de
voir défiler de beaux spécimens (anguille, saumon, truite,
carpe, gardon, brochet, etc.). Un peu plus loin, à la réserve
ornithologique La Grande Noë, il est possible d’observer les
oiseaux sans les déranger. Vous n’avez plus envie de partir ?
Pas de souci, des chalets, un camping, deux gîtes accueillent
les familles et les groupes ! Barbecue autorisé mais pas les
feux au sol.
XX La base de loisirs organise des animations durant la période estivale :
5 juillet : portes ouvertes de la base de loisirs avec gratuité des activités
et du parking (de 10 heures à 19 heures), 22 et 23 août : démonstration
de vol de cerf-volant par le champion de France et d’Europe Stéphane
Fermé et mini-baptême de parapente ; 13 septembre : marché des
produits du terroir et déjeuner préparé par un chef cuisinier (payant,
réservation obligatoire au 02 32 59 13 13). Parking payant : 4 € pour la
journée ou 20 €/an en illimité.
Passer une journée à la plage, à Louviers
Il pleut ? Pour avoir chaud et avoir l’impression d’être à l’autre
bout du monde, la serre Biotropica est l’endroit rêvé ! Dans
l’enceinte de la base de loisirs de Léry-Poses, à Val-de-Reuil,
piranhas, alligators, loutres, ibis rouges, grenouilles bleues,
loriquets, chauves-souris, wallabies et des dizaines d’autres
animaux exotiques étonnent, amusent, effraient. Et depuis
quelques semaines, la crique des manchots est aménagée !
Vous pouvez assister à leur déjeuner trois fois par jour à
10 h 30, 14 h 15 et 17 heures.
XX Ouvert de 8 h 30 à 19 heures Tarifs : adultes (+ de 12 ans) : 13,50 €, de 3
à 11 ans : 9 €. Parking commun à la base de loisirs, payant : 4 €.
Louviers Plage, 11e édition, s’installe à la Villa Calderon du jeudi 16 juillet au jeudi 13 août.
Un mois d’activités en tout genre pour les plus petits comme
les plus grands chaque après-midi entre 14 
heures et
19 heures, 7 jours sur 7 : structures gonflables, accrobranches,
balades en barque, jeux d’eau… et une cascade d’ateliers pour
tous les plaisirs (sportifs, manuels, artistiques, culturels et de
loisirs…).
Louviers Plage joue aussi les prolongations une soirée par semaine : musiques du soleil le 17 juillet ; soirée rock le 24 juillet ; jeux et casino le 31 juillet ; olympiades le 7 août et guinguette le 13 août.
XX Programme complet sur www.ville-louviers.fr
mon Agglo - Juin 2015 19
DOSSIER
Et pour les enfants ?
Retrouver le charme exceptionnel d’une abbaye
Même pendant les vacances, les enfants peuvent apprendre,
en s’amusant. Des visites guidées kids leur sont concoctées
par l’Office de tourisme. Ils découvriront l’histoire de Louviers
à travers ses monuments (8 juillet ou 21 octobre, 15 heures)
ou celle de Pont-de-l’Arche (5 août, 15 heures). 1 €/enfant, accompagnateur obligatoire et gratuit.
En intérieur et dans un autre genre, les enfants peuvent aussi
apprendre une recette de cuisine, histoire d’épater les copains
au prochain goûter : les tartelettes aux légumes en spirale
(1er juillet), la pana cotta au citron (15 juillet), la tarte aux abricots et nectarines (29 juillet), le financier aux myrtilles (16 septembre) ou encore les madeleines (7 octobre). 15 €/enfant,
de 15 heures à 17 heures, à la ferme-auberge du Germoir, à
Quatremare (inscription : 02 32 40 04 41).
Un ciné en plein air
Le Pays Seine-Eure a la chance de compter sur son territoire une abbaye cistercienne parfaitement rénovée et mise
en valeur par ses propriétaires. Cet été, les portes de l’abbaye
de Bonport, à Pont-de-l’Arche, sont ouvertes pour des visites
guidées ou libres. Nichée dans un écrin de verdure depuis
1189, elle est un magnifique exemple de l’art cistercien. Vous
pourrez découvrir l’ancien dortoir, l’ancienne sacristie devenue cuisine, la salle capitulaire, le parloir, la salle du noviciat…
L’abbaye accueille régulièrement des expositions de peinture.
XX Ouvert tous les jours (sauf le samedi) en juillet et août, de 14 heures à
18 h 30, le dimanche et jours fériés du 1er au 30 septembre. Tarif : 4 €
pour les adultes. Tél. : 02 35 02 19 42 ou www.abbayedebonport.com
Prendre le temps de lire à Pont-de-l’Arche
L’air est doux. Si on se faisait une toile, assis dans l’herbe ? L’association « sous le soleil exactement » de Jean-Claude Bourbault a concocté une nouvelle édition de Cin’Été sur le thème
« Si tu n’as pas le cœur à rire… Chante ! ».
XX Sur l’esplanade de la piscine de Val-de-Reuil, à la nuit tombée
(vers 22 heures), venez assister à 33 projections de film, totalement
gratuites, entre le 14 juillet et le 15 août. Il y en a pour tous les goûts :
la famille Bélier (14 juillet), Sexy Dance 4 (16 juillet), Emilie Jolie
(26 juillet), Billy Elliot (29 juillet), Persepolis (3 août), Singin in the rain
(6 août), Good Morning England (11 août), Pourquoi j’ai pas mangé
mon père (13 août). Et pour célébrer les 40 ans de Val-de-Reuil, un
film de 40 ans : les dents de la mer de Steven Spielberg (15 août). Tout
le programme sur le site www.valdereuil.fr.
Pont-de-l’Arche participe cette année encore à la manifestation « Livres en ville » (4e édition) du ministère de la Culture.
Un peu partout dans la ville, le livre et le conte sont mis à
l’honneur. La musique aussi avec un jazz café vendredi 3 juillet à la salle d’armes (20 h 30, gratuit) ! Vous pourrez ensuite
enchaîner avec une balade contée à l’abbaye de Bonport
(5 juillet, 15 heures), des contes pour enfants (8 et 15 juillet,
salle d’armes, 10 heures), l’exposition Pop-up (11 au 26 juillet,
salle d’armes). Dimanche 19 juillet, à l’occasion de la première
fête nationale du livre, rendez-vous à 11 heures sur les bords
de l’Eure pour des contes, des animations, des ateliers, des
rencontres avec des auteurs et un concert.
XX Toutes les animations sur le site de la ville : www.pontdelarche.fr
Brèves
Le Pass Tourisme vous simplifie la vie
Le Pass tourisme est un carnet de
coupons détachables qui permet de
profiter de gratuités, de réductions ou
d’avantages chez 68 professionnels du
tourisme, dont 14 nouveaux. Non nominatif, il est vendu 4 € et est valable
jusqu’au 31 décembre. Les réductions
20 mon Agglo - Juin 2015
ou gratuités couvrent de nombreux
domaines : activités en plein air, artisanat, cadeaux, sorties culturelles, visites,
hébergement, restaurants. Quelques
exemples : une place offerte pour une
place achetée à l’abbaye de Bonport,
une visite guidée gratuite pour les
moins de 18 ans au château de Canteloup, une coupe de champagne offerte
au Moulin de Connelles, 10 % de réduction au camping de Pont-de-l’Arche…
Le Pass Tourisme est en vente à l’Office
de tourisme, 10 rue du Maréchal-Foch
à Louviers.
Les portes ouvertes
et démonstrations
Sous l’impulsion de l’Office
de tourisme Seine-Eure,
des portes ouvertes d’ateliers sont organisées par les
artisans. Les démonstrations ont lieu de 14 heures
à 17 h 30 à l’antenne
touristique de l’Office de
tourisme Seine-Eure :
61 chemin de Halage à
Poses. Tél. : 02 32 59 08 26.
Portes ouvertes d’a teliers
La déco décodée
Sophie Létaux-Bosmans relooke le mobilier dans son atelier Couleur Déco. Venez suivre ses conseils, elle
a du talent et des idées à revendre !
En semaine, Sophie Létaux travaille dans
une banque. Le week-end, elle relooke de
vieux meubles pour leur donner une seconde vie en couleur. Il n’est qu’à passer rue
du quai, à Louviers, chez Couleur Déco pour
se rendre compte de son talent. La classique
table ronde en bois retrouve une nouvelle
jeunesse à coup de pois blancs sur fond
taupe, la chaise de grand-père se pare de
couleurs peps. « J’ai toujours aimé bricoler,
réparer, peinturlurer, mais je le faisais pour
moi. C’est en me rendant au salon Créativa,
il y a 5 ans que j’ai eu une révélation sur un
stand de peinture décorative » explique Sophie.
Pendant un an, elle peint tout ce qui lui
tombe sous la main, puis commence à animer des réunions de vente à domicile pour
cette fameuse marque de peinture.
« En parallèle, j’ai accepté de rénover des
meubles que l’on me confiait et à animer
des ateliers, à tel point que je me suis inscrite
comme auto-entrepreneur 
» poursuit la
décoratrice. Elle organise des journées coaching pour apprendre à faire un veiné, un
shabbi, une patine, conseille sur la manière
de repeindre un meuble… « Aujourd’hui, les
gens veulent faire eux-mêmes mais ont besoin d’être accompagnés et d’être rassurés. »
Ses séances de relooking collectives ressemblent plus à un groupe de copines. On
papote, on rigole, on boit un café, tout en repeignant sa chaise ou son guéridon. « Mon
bonheur c’est le partage et de révéler le talent
chez des gens qui se pensaient incapables de
relooker quoi que ce soit » s’enthousiasme
Sophie.
Avec elle, tout peut se repeindre : table,
chaise, lampe, plateau, commode, céramique, formica, caoutchouc, cannage, fer
forgé. Et quand il faut au préalable réparer,
retapisser, rembourrer, elle s’est entourée de
professionnels qui peuvent se charger de ces
travaux.
XX Couleur Déco : 10, rue du quai à Louviers. Portes
ouvertes : 21 septembre, 10 octobre, 16 novembre,
12 décembre de 10 heures à 12 heures En juillet
et août : sur rendez-vous au 06 14 86 74 80 ou
[email protected]
XX Démonstration de savoir-faire à l’antenne touristique de Poses le 5 juillet et 16 août, de 14 heures à
17 h 30. Inscription recommandée : 02 32 59 08 26
Label pour le camping
Le camping de la base de loisirs de Léry-Poses a obtenu le label « Qualité » qui récompense la propreté d’un site, sa sensibilisation environnementale et la qualité de ses
emplacements, proche des lieux de loisirs (plage, activités nautiques, mais aussi commerces). Cette labellisation fait suite à un audit. Elle est attribuée pour 3 ans, jusqu’en
2018. Le camping est déjà détenteur de deux autres références, celles du Guide du
Routard et le label Normandie Qualité Tourisme.
Poterie céramique : 7 rue des
Roitelets, Amfreville-sur-Iton.
Tél. : 06 26 62 51 24. Portes
ouvertes : 28 juin, 8 novembre.
Démonstration à l’antenne
touristique le 19 juillet et
20 septembre.
Ébénisterie et restauration
de meubles : 12 rue Linant à
Louviers. Tél. : 06 18 02 59 43.
Portes ouvertes : 2 juillet,
6 août, 3 septembre,
1er octobre, 5 novembre,
3 décembre.
Encadrement : 66 rue
des Masures, à Poses.
Tél. : 06 74 40 43 89. Portes
ouvertes : 12 septembre.
Peinture aquarelle : 53 rue
de Louviers à Acquigny.
Tél. : 06 09 26 66 88. Portes
ouvertes : 13 septembre. Démonstration à Poses : 12 juillet.
Bijoux fantaisie haut de
gamme : 1 ter, rue du 11 novembre à Amfreville-sur-Iton.
Tél. : 06 30 15 35 61. Portes ouvertes les 19 et 20 septembre.
Peinture aquarelle : 5 impasse des Hayes-Mélines à
Louviers. Tél. : 06 52 15 72 00.
Portes ouvertes : 27 septembre.
Démonstration à Poses :
12 juillet.
Atelier d’enluminure : 2 l’Orée des bois
au Mesnil-Jourdain.
Tél. : 06 33 69 13 17. Portes
ouvertes : 11 octobre.
Création de vitraux d’art :
village d’artisans de la
Lisière, à Pont-de-l’Arche.
Tél. : 06 33 04 23 63. Portes
ouvertes : 24 et 25 octobre.
Pastel : La Buissonnière St-Lubin, route de
La Haye-Malherbe à Louviers.
Tél. : 02 32 40 13 94. Portes
ouvertes : 21 novembre.
XX Toutes les infos à l’Office de
tourisme Seine-Eure : 10 rue
du Maréchal-Foch à Louviers.
Tél. : 02 32 40 04 41 ou www.
tourisme-seine-eure.com.
mon Agglo - Juin 2015
Juin 2015 21
JOURNAL DES COMMUNES
Les Damps
40 logements bientôt livrés
La Siloge construit 40 logements en location, sur
un terrain d’un hectare, allée des Frênes. Ils seront
livrés en juillet. Ce nouveau petit ensemble « La borne rouge »
est composé de 8 maisons individuelles avec garage, d’un
petit immeuble de 2 étages (8 appartements) et de logements
intermédiaires T3, T4 avec entrée individuelle. Dans un second
temps, une nouvelle série de 8 maisons individuelles avec
garage sera construite, ainsi qu’une résidence de 15 logements pour personnes âgées autonomes. 20 terrains de 600 à
700 m2 en accession à la propriété permettront à des familles
de construire leur maison. Ce projet va s’étendre sur toute la
durée du mandat. L’investissement pour la première tranche
s’élève à 5,50 M€, financé notamment par l’Agglo à hauteur de
160 000 €.
Louviers
En guerre contre les écrevisses de Louisiane
L’Agglo est contrainte d’assécher la mare Saint-Lubin
pendant trois ans. Des espèces envahissantes
ont tué tous les spécimens locaux. La guerre est
déclarée !
Norbert est piégeur bénévole. Avec son fils, il vient
régulièrement jeter ses pièges dans la mare St-Lubin
à Louviers. Un petit morceau de viande ou quelques
croquettes pour chats coincées à l’intérieur, et il ne
faut guère plus que quelques minutes pour remonter plusieurs écrevisses de Louisiane d’un coup.
La mare en est infestée. « J’en ai pêché 150 en une
journée » confirme Norbert.
Vendues pour les aquariums, certains propriétaires
peu scrupuleux les ont jetées là quand elles ont
commencé à prendre trop de place. C’est un réel
souci car l’écrevisse, comme la tortue de Floride,
mange tout, les plantes mais aussi les œufs des
espèces locales, comme les grenouilles. « On ne voit
aucune libellule, on n’entend aucune grenouille
chanter. Ce n’est pas bon signe » estime le bénévole.
Malgré une politique de piégeage mise en place il y
22 mon Agglo - Juin 2015
a 5 ans par l’Agglo, l’écrevisse se développe toujours
plus. « Nous avons fait une étude avec le Conservatoire des Espaces Naturels l’année dernière et observé ce qui se faisait ailleurs en France. La meilleure
solution est de mettre la mare à sec pendant 3 ans.
Si des écrevisses sont enterrées dans la vase, elles ne
devraient pas survivre 3 ans sans eau » annonce Mélanie Jugy, responsable du pôle rivières et milieux
naturels à l’Agglo.
Les travaux de vidange se dérouleront en juillet.
Deux pompes évacueront les 1 000 m3 d’eau dans la
forêt en contrebas. Un système de filtre permettra de
récupérer les œufs et les petites écrevisses. Un fossé
sera creusé autour de la mare au cas où ces petites
bêtes tenteraient de s’échapper. Les boues seront ensuite chaulées, curées et épandues. Enfin, un fossé
sera créé pour l’évacuation des eaux pluviales afin de
maintenir la mare en assec. Ce chantier sera mené
par les agents de la régie milieux naturels de l’Agglo.
Bien évidemment aucune animation pour la découverte de la nature n’aura lieu pendant trois ans.
Le Vaudreuil
Un nouveau
parking rue du
Général Leclerc
La Haye -Malherbe
Station d’épuration :
des travaux à partir de juin
L’Agglo profite des vacances d’été pour
créer un parking de 15 places, près de l’école
Leclerc. Pour cela, deux bâtiments non
utilisés ont été démolis pendant les vacances
de Pâques. L’Agglo en profite pour refaire
les cheminements piétons et améliorer la
sécurité aux abords de l’école en créant des
plateaux et en élargissant les trottoirs. Ces
travaux sont réalisés suite à ceux entrepris
par la commune pour l’effacement des
réseaux.
La station d’épuration de La Haye-Malherbe connaît quelques
défauts de fonctionnement. Elle a atteint sa capacité totale. Pour se
mettre en conformité avec la loi, l’Agglo doit entreprendre d’importants travaux avant le 31 décembre 2015. Plusieurs solutions ont
été étudiées et une retenue : celle de transférer les effluents vers la
station d’épuration de Louviers. Un peu plus de 5 000 m de réseau
gravitaire et deux postes de refoulement vont être installés. Un bassin de restitution sera créé sur le site actuel de la station. La phase de
préparation des travaux débute en juin. Leur coût, de 1,25 M€ est financé par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. À l’issue du chantier,
la station de La Haye-Malherbe pourra être démolie. Des travaux de
création d’un réseau d’assainissement débuteront à Montaure, dans
le courant de l’année prochaine.
Criquebeuf -sur -Seine
La station ne
polluera plus
Heudebouville
Nouveau giratoire
Un rond-point est en cours d’aménagement à Heudebouville, à l’intersection des Départementales 6 015 (vers Gaillon), 135 (vers Les Andelys)
et 75 (vers Ailly). La départementale 6 015, particulièrement fréquentée
ne sera pas totalement coupée à la circulation (circulation alternée).
En revanche, la Départementale 75 l’est jusqu’au 26 juin et le tourne à
gauche de la RD 6 015 est supprimé. Entre le 29 juin et le 31 juillet, les
RD 135 et RD 75 seront fermées à la circulation et un alternat est mis en
place sur la RD 6 015. Le giratoire devrait être mis en service en août.
Ces travaux sont financés à 55 % par le Département, 22,5 % par l’Agglo
et 22,5 % par la commune d’Heudebouville.
La station d’épuration de Criquebeuf-sur-Seine n’était plus aux
normes. Elle a été démolie courant mai
après qu’une canalisation de transfert des
effluents ait été installée jusqu’à Pont-del’Arche. Elle passe par l’île d’Harcourt et débouche au niveau du pont d’Arromanches,
où un poste de relèvement transfère les
effluents vers la station de dépollution de
Léry. Le traitement de ces eaux usées sur
cette station est performant. Un bon point
pour l’environnement !
mon Agglo - Juin 2015 23
JOURNAL DES COMMUNES
Surville
La mare restaurée
Les hommes et les engins vont s’activer autour de la mare
ces prochaines semaines. Le service Milieux Naturels de
l’Agglo veut en effet éviter son envasement généré par
le gros merlon central. Celui-ci avait sans doute une utilité
par le passé mais il n’apporte guère que des inconvénients
aujourd’hui. Les techniciens ont pour mission de le faire
disparaître, de curer la mare et de réaménager les berges pour
éviter les érosions, développer la biodiversité et préserver la
qualité de l’eau. Des noues seront créées pour gérer les eaux
de ruissellement. Du coco sera posé dans lequel des plantes
hélophytes seront plantées. Leurs racines retiennent la berge
et leurs fleurs embellissent l’ensemble. Ou comment joindre
l’utile à l’agréable !
Saint-Étienne -du -Vauvray
Quartier libre pour les poissons !
Il n’est pas encore possible de s’y promener mais la zone des Pâtures
qui s’étend sur Saint-Étienne-du-Vauvray, Le Vaudreuil et Val-de-Reuil,
change de visage de jour en jour. Déjà la plupart des pontons a été posée.
À terme, ils permettront de faire une grande promenade, quelques
centimètres au-dessus du sol, dans ce vaste espace boisé de 44 hectares.
Le parking du clos des Aulnes est quant à lui terminé et offre 23 places
de stationnement supplémentaires. Pour le moment, les aménagements
consistent à créer un bras de contournement de la Morte-Eure pour
assurer la libre circulation des poissons et le transfert des sédiments.
Un clapet, actuellement, entrave la continuité écologique. Les travaux
doivent débuter en juin ou juillet. Les pontons pourront ensuite être
posés dans cette zone.
Heudebouville
Première bourse toutes
collections et pains à l’ancienne
Heudebouville Association a coutume d’organiser un marché fermier
et artisanal en même temps que le four à pain reprend du service. Ils
auront lieu au verger de la Recette, dimanche 20 septembre. Cette
année, une bourse aux plantes et une première bourse toutes collections
devraient confirmer le succès de cette journée d’animations. Une
tombola sera organisée au cours de la journée. Inscription obligatoire
pour les exposants, entrée gratuite pour les visiteurs.
XX Marché fermier, cuisson du pain à l’ancienne, bourse aux plantes et bourse toutes
collections : dimanche 20 septembre, de 9 heures à 17 heures, verger de la Recette.
Renseignements et inscriptions au 06 77 85 07 35.
24 mon Agglo - Juin 2015
Pont-de -l’Arche
Un label « Station verte »
Lors du 15e congrès national des Stations Vertes, en octobre, dans le
Finistère, Pont-de-l’Arche a rejoint le cercle très prisé des 544 lieux
français « Station Verte », premier label d’écotourisme de France.
Pour les services municipaux, c’est l’aboutissement de deux années de travail
destinées à rendre Pont-de-l’Arche toujours plus accueillante. Une station verte
est une destination touristique offrant des services liés à la nature (des espaces
naturels, une forêt, des sentiers pédestres, des lieux d’hébergement, une structure touristique, etc.). Avec son camping, la rivière, les promenades proposées,
les visites guidées, son patrimoine architectural, la commune a séduit le jury. La
signature de la charte a eu lieu le 20 juin. Déjà les panneaux Station Verte ornent
les entrées de ville. De quoi inciter encore un peu plus les touristes à s’arrêter et
apprécier le charme de Pont-de-l’Arche !
Le Mesnil-Jourdain
Aux petits soins du patrimoine
Le Mesnil-Jourdain profite de la réactualisation de sa carte
communale (un document d’urbanisme) pour y joindre un
document dédié à la protection du patrimoine bâti et paysager. La commune a l’ambition de recenser tout ce qui est apprécié
dans la commune et ce qui fait son charme comme les bâtiments
remarquables, les arbres, les cônes de vue, les chemins ruraux,
etc. La maire Guillemette Nos et le cabinet d’études organiseront
une réunion publique pour permettre aux habitants de s’exprimer
sur ce sujet et les conseiller sur les petits gestes qui permettent
d’embellir la commune. Ce recensement est un travail de longue
haleine, menée sur toute l’année 2015.
Acquigny
La commune roule pour la sécurité
Une étude a été menée sur les travaux à entreprendre route de Louviers, route d’Évreux et
rue Aristide-Briand, pour en favoriser la sécurité. Les résultats seront connus en juillet. La
commune souhaite en effet améliorer la circulation, la sécurité, l’aspect général de ces trois axes
tout en réglant un problème d’écoulement des eaux. La route, légèrement bombée, ne favorise pas
l’évacuation des eaux de pluie qui a trop tendance à stagner sur les trottoirs, aux portes des maisons
et des commerces. La municipalité veut aussi s’atteler à un sujet difficile : la circulation des poids
lourds dans la commune. « C’est une préoccupation pour l’équipe municipale et les Acquigniciens. Nous essayons de trouver des solutions qui conviennent à tout le monde » promet le maire
Stéphane Sauvan. L’un des projets étudiés est l’interdiction de circulation des camions dans la
commune, entre 22 heures et 6 heures du matin.
Les Damps
Le salon d’art contemporain a 20 ans
L’édition 2015 du salon d’art contemporain se déroulera du 19
au 27 septembre, salle Octave-Mirbeau, aux Damps. Voilà 20
ans que la municipalité organise ce rendez-vous culturel où
peintres amateurs et professionnels exposent quelques-unes de
leurs plus belles œuvres. Anniversaire oblige, ce salon rassemble
cette année 16 peintres et 4 sculpteurs. Une rétrospective des
précédentes éditions sera proposée. Comme les précédentes
années, quelque 600 visiteurs sont attendus, en semaine de 14 à
18 heures et le week-end de 10 heures à 18h30. Entrée libre.
mon Agglo - Juin 2015 25
CADRE DE VIE
Restons nature !
L’Agglo vous aide à utiliser les énergies renouvelables ou à respecter l’environnement dans votre quotidien. Quelques exemples.
L’eau de pluie
récupérée
L’Agglo est labellisée Cit’Ergie qui favorise l’utilisation des énergies renouvelables. Dans ce cadre, elle propose aux habitants de l’Agglo possédant un
jardin, un récupérateur d’eau de pluie. Grâce à une subvention de 70 % de
l’Agence de l’eau, une petite participation seulement est demandée aux familles : 35 € pour un récupérateur de 500 litres ou 55 € pour 1 000 litres. Ces
récupérateurs sont en bois et garantis 2 ans. Ils sont limités à un par famille
et sont livrés en kit. Une centaine de récupérateurs a déjà été distribuée.
Les nouvelles demandes seront désormais honorées en 2016. Malgré cette
attente, vous souhaitez commander un récupérateur d’eau ? Il suffit d’appeler le 02 32 50 89 53 et de fournir quelques renseignements : le nombre
de personnes dans le foyer, la consommation d’eau annuelle et la surface
de la toiture. Un courrier vous sera ensuite envoyé pour aller chercher votre
récupérateur à la déchetterie de Vironvay. N’oubliez pas de vous y rendre
avec une carte d’identité et un justificatif de domicile. Le règlement sera à
adresser au Trésor Public.
L’Eure sans obstacles
Actuellement, l’État mène des études sur la partie aval de l’Eure, pour déterminer les
meilleurs scénarios visant à redonner à la rivière un cours plus naturel, car petit à petit
elle s’envase. Premiers résultats en septembre.
L’ Eure est appréciée par de nombreux usagers : associations de pêcheurs, kayakistes,
maraichers, randonneurs, riverains… Mais elle est aussi indispensable aux poissons et
aux sédiments, qui ne doivent pas trouver d’obstacles à leurs déplacements sur
l’ensemble de la rivière, de son embouchure à sa source. C’est d’autant plus important
au moment de la reproduction des espèces piscicoles. La réglementation impose
aujourd’hui la continuité écologique. Une analyse de différents scénarios a donc été
réalisée par un cabinet spécialisé.
Dans le même temps, des rencontres d’échanges et d’information ainsi que des entretiens sont menés depuis octobre 2014 auprès des différents usagers. Le résultat devrait également être connu en septembre prochain, l’objectif étant de concilier au mieux les
différents usages du cours d’eau et les intérêts écologiques.
XX Pour en savoir plus : www.eurerivierevivante.com
26 mon Agglo - Juin 2015
Les Hauts-Prés :
un bâtiment et
des champs
Ce n’est encore guère visible mais le
bâtiment des Hauts-Prés (9 800 m2 de
superficie), à Val-de-Reuil, s’aménage
petit à petit. La première pierre de
la transformation du bâtiment a été
posée le 22 mai. La rénovation des
bureaux qui abriteront les associations professionnelles du bio doit être
livrée à la rentrée et la partie hangar
en mars 2016. À l’étage : les bureaux
notamment pour le Grab (groupement régional des agriculteurs bio) et
Inter bio Normandie. En bas, la vaste
plateforme sera divisée en plusieurs
espaces : une cuisine pédagogique,
un espace de vente de fruits et légumes, un espace professionnel pour
les maraîchers, pour Seine Saveurs
Bio (anciennement My traiteur bio),
pour Terre Bio Normandie, pour la
légumerie-conserverie d’Ysos (la
première de Haute-Normandie !), et
les ateliers du pôle Rivières et milieux
naturels de l’Agglo. Dans un deuxième temps, 1 000 m2 seront aménagés pour les archives des communes
de l’Agglo. Le coût des travaux s’élève
à 2,30 M€ couvert à 63 % par les
subventions des partenaires financiers sur la partie agricole. L’année
prochaine, il y aura de la vie dans le
bâtiment des Hauts-Prés !
Un plan d’actions
en juin
L’Agglo est « Territoire à énergie
positive pour la croissance verte ». Ce
label a été remis par Ségolène Royal,
ministre du Développement durable
le 9 février, à 212 collectivités. Il
s’accompagne de subventions allant
de 500 000 € à 2 M€, selon les projets.
L’Agglo peaufine actuellement son
plan d’actions, qui sera finalisé en
juin. Elle travaille par exemple sur
l’aménagement d’une aire de covoiturage à Acquigny, la modernisation
de l’éclairage public, une grosse
étude sur le potentiel et le développement des énergies renouvelables,
un défi « familles à alimentation
positive ». Les subventions s’étalent
sur 3 ans. L’objectif est de développer
des projets innovants, structurants et
ambitieux pour le territoire.
L’Agglo déroule son tapis vert
La voie verte, de 13 km actuellement, va être étendue sur plus de 6 km supplémentaires entre Léry et Pont-de-l’Arche.
Les travaux permettant de prolonger
la voie verte de 6,5 km ont débuté mimai et se dérouleront jusqu’à la fin de
l’année. Depuis Pinterville, la voie verte
s’interrompait à Léry. Il sera bientôt
possible de poursuivre la balade à
pied, à vélo ou à roller jusqu’à Pontde-l’Arche, en passant par Les Damps
et la base de loisirs de Léry-Poses. En
passant sous le pont SNCF, à Léry,
l’Agglo créera une traversée sécurisée de la Départementale 321 pour
rejoindre la base de loisirs. Là, il sera
possible d’utiliser le chemin existant,
désormais réservé aux piétons et
vélos, sur la base, le long du lac, depuis
qu’une nouvelle voie a été aménagée
pour les véhicules. Les marcheurs et
cyclistes longeront ensuite la rivière
pour rejoindre la place de l’Eure, aux
Damps. « Le passage de la Départementale 77 E sera lui aussi sécurisé car
les usagers de la voie verte n’y seront
pas prioritaires. Nous apposerons des
barrières pour freiner leur vitesse et
des signaux lumineux pour prévenir
les automobilistes de l’approche d’un
cycliste ou d’un piéton » annonce
Ludovic Lefort, responsable du service
voirie. La voie verte mènera jusque
sous le pont de Pont-de-l’Arche, où les
marcheurs pourront profiter du spectacle de la rivière et peut-être croiser
quelques kayakistes puisqu’une halte a
été aménagée ici, pour eux !
mon Agglo - Juin 2015 27
LE CADRE DE VIE
Caséo
labellisé
Le complexe aquatique Caséo a été labellisé
Normandie Qualité Tourisme. La remise du
prix s’est déroulée lundi 8 juin à la CCI de
l’Eure, à Évreux.
Pour Didier Bin et son équipe, ce label
est la récompense de plusieurs mois de
travail. « La démarche prend beaucoup
de temps. Nous l’avons entamée fin
2014 et sommes d’autant plus fiers
du résultat que notre taux de critères
satisfaits est de 92 % » lance Didier Bin,
directeur du complexe aquatique.
Le pré-audit de la CCI de l’Eure avait
déjà permis d’améliorer quelques
points faisant défaut. De quoi faire face
au client-mystère ! Sous couvert de
l’anonymat, celui-ci teste tout ! Il peut
Le pentagliss, l’une des grandes attractions pour familles et adolescents
téléphoner et demander quelle ligne de
bus emprunter pour venir jusqu’à Caséo, quels sont les restaurants alentour.
La réactivité à répondre à toute question et à trouver une solution à tout
type de problème est vérifiée à l’accueil,
au téléphone mais aussi sur les réseaux
sociaux, la grande nouveauté de ces
derniers mois.
Après Normandie Qualité Tourisme,
Caséo vise un autre label : Tourisme
Handicap. « Cela demande quelques
petits ajustements au niveau du bâtiment et quelques petites procédures à
mettre en place mais c’est notre objectif pour 2015 » annonce le directeur.
En attendant, Caséo a préparé ses mois
d’été. Après l’arrêt technique du 22 au
30 juin, (la partie fitness restant ouverte
du 22 au 25 juin), une grande structure
gonflable aquatique accueillera les enfants de tous âges sur le bassin de 25 m,
tous les matins, et le village Ludiboo est
installé sur la pelouse pour des activités
ludiques et sportives. Le pentagliss
connaît aussi un gros succès qui ne
devrait pas faiblir cet été. Caséo prévoit
50 000 entrées pendant les grandes
vacances. À fin mai, elle en avait déjà
comptabilisé 100 000. L’objectif de
250 000 entrées, fin 2015, devrait donc
être atteint.
Énergie
Adhérer ou pas au réseau de chaleur bois ?
À Louviers, le réseau de chaleur bois est opérationnel depuis plusieurs mois. L’Agglo propose une subvention de 1 500 € à ceux qui souhaitent s’y raccorder.
Dalkia vous aide à choisir
Il est toujours possible de se raccorder
au réseau de chaleur bois de Louviers
mais le coût est désormais très variable
car les travaux sont terminés. Tout
dépend de la distance entre le domicile et le réseau, de l’enrobé, du réseau
existant, etc. Dalkia réalise une étude
comparative entre l’énergie utilisée et
le réseau bois. Un raccordement est
également possible sur un bâtiment
neuf.
XX Intéressé ?
[email protected]
28 mon Agglo - Juin 2015
Sylvie Gallo habite rue des Pompiers
depuis 7 ans et chauffait sa maison
au fuel. Sa chaudière vieillissante l’a
incitée en septembre dernier à réfléchir à son mode de chauffage. « J’ai
tout naturellement pensé au gaz de
ville mais j’ai appris que le réseau de
chaleur passait dans la rue. Nous avons
donc fait nos calculs » explique-t-elle.
Le réseau de chaleur bois est le plus
avantageux et fait faire de sérieuses
économies par rapport au fuel « Nous
dépensons 50 €/mois pour chauffer
300 m2 auquel s’ajoute l’abonnement
mensuel de 50 €. Le fuel nous coûtait
2 000 €/an. » À l’économie de 800 €/an
s’ajoutent aussi les économies d’électricité car le système chauffe aussi son
ballon d’eau chaude. L’installation a
néanmoins un coût : 4 920 €, auquel
il faut déduire une aide de 1 500 € de
l’Agglo. Un investissement que Sylvie
Gallo ne regrette pourtant pas. « Il sera
amorti en moins de 5 ans, la chaleur
est plus agréable. C’est un mode de
chauffage écologique, propre, silencieux, il n’y a pas besoin de changer de
radiateur et il n’y a plus à se préoccuper
de remplir la citerne ! » énumère-t-elle
enthousiaste.
Habitat
Toi toi mon toit !
Ça bouge au sud de Louviers ! De nouveaux logements prennent
corps à Maison Rouge et bientôt Côte de la Justice.
À Maison Rouge, pour reconstruire, il faut d’abord déconstruire ! Presque tous les aménagements extérieurs qui
devaient être menés par l’Agglo sont terminés, à l’exception
des abords des immeubles Vire-Canche et Vésubie. Leur
désamiantage doit normalement être fini fin juin. La démolition de Vire et Canche doit débuter cet été, suivie de celle de
Vésubie.
En revanche, les six maisons individuelles et le petit collectif
de 10 logements Eure Habitat grandissent de jour en jour. Ils
devraient être fin prêts pour le printemps 2016. « Ces 16 nouveaux logements font partie de l’opération « création de 74
logements sociaux du programme Anru faisant suite aux 74
démolitions ». Dix-huit ont été reconstruits dans la résidence
Loveris, place de la république et 40 sont prévus Côte de la
Justice » retrace Solange Oostenbroek, chef de projet de
rénovation urbaine.
Au nord du quartier, face à la supérette Proxi et aux autres
commerces à venir, Sécomile construit un petit immeuble
de 11 logements, sur deux niveaux, au-dessus d’un plateau
de 218 m2 utilisable pour un centre de santé (5 T2, 5 T3, 1 T4).
L’immeuble sera livré à l’été 2016.
En face des commerces,
Sécomile construit 11 logements.
Les petits immeubles Eure Habitat,
face à la Côte de la Justice.
Les dessertes avant les logements
Les pelleteuses et autres engins de chantier sont aussi entrés
en action Côte de la Justice. Deux hectares sont viabilisés.
40 logements en 18 mois, c’est ce qu’a prévu de construire
Eure Habitat (programme Anru), en face de Maison Rouge.
Côte de la Justice, de petits immeubles (rez-de-chaussée et
un ou deux niveaux) abriteront 30 logements, qui s’ajoutent
à dix maisons individuelles. L’Agglo viabilise actuellement
deux hectares, près de la clinique La Lovière et au niveau
de la rue Pichou, en prévision de ces futures constructions. Elle a en effet en charge le passage des réseaux d’eau
potable, d’assainissement, d’électricité, de gaz, les dessertes
et les aménagements paysagers. Ces travaux devraient être
terminés cet été pour permettre à Eure Habitat de prendre le
relais !
mon Agglo - Juin 2015 29
LE CADRE DE VIE
en BREF
La SAPN rénove
Depuis le 18 mai et jusqu’au
3 juillet, la SAPN rénove la
chaussée entre les diffuseurs
de Val-de-Reuil et de Becdal
dans les deux sens de circulation. Les travaux sont réalisés
jour et nuit ce qui nécessite la
mise en place de basculement
de chaussées et la fermeture
ponctuelle des diffuseurs de
Val-de-Reuil (N° 1), La Villette
(N° 2), St-Jean (N° 3), Becdal
(N° 4) et Incarville (N° 19). Pour
connaître en détail les modalités de circulation et les dates
de fermeture des diffuseurs :
www.sapn.fr, rubrique « travaux en cours », sur le site mobile circulez-malin.fr, sur Twitter @sapn_autoroute ou par
téléphone au 09 708 08 709.
Des informations sont également données en temps réel
via des panneaux lumineux et
à la radio sur 107.7.
Le Vaudreuil :
un réseau
d’assainissement à
remplacer
Un diagnostic sur le réseau
d’assainissement du quartier
des Tilleuls, au Vaudreuil,
a révélé des faiblesses sur
certaines canalisations. Leur
renouvellement devrait
débuter à l’automne dans huit
rues : Clos Béguin, allées aux
Normands et de la Trésorerie,
rues Edmond Mailloux, SaintCyr et allée de Mérolettes, rue
du Général Leclerc et allée
des Coutures. Ces travaux ne
changeront pas les habitudes
des riverains. Une information
sera diffusée aux habitants
concernés en temps et en
heure.
Transports scolaires
Pensez-y et
circulez tranquille !
Bientôt les vacances. Sans jouer les rabat-joie, pensez dès maintenant à la rentrée et prévoyez la carte
Atoumod pour le transport scolaire de votre enfant.
Le sésame pour emprunter les transports
scolaires s’appelle Atoumod. Cette petite
carte personnelle, est valable 7 ans. Elle se
recharge donc avant la rentrée scolaire. Il
suffit pour cela de se rendre à l’espace Transports, 6 rue de la Laiterie, à Louviers, à partir
du 15 juillet, du lundi au vendredi de 8 h 30
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, le samedi de 9 heures à 12 h 30. Attention, l’agence
sera fermée le mardi du 21 juillet au 11 août.
Munissez-vous de la carte Atoumod et du
règlement. Pour ceux qui n’ont pas encore
de carte (entrée en sixième notamment),
la démarche est différente selon votre lieu
d’habitation.
Les élèves qui habitent Incarville, La Hayele-Comte, Léry, Le Vaudreuil, Louviers,
Pinterville, Tounedos-sur-Seine, Poses et
Val-de-Reuil doivent se rendre directement
à l’espace Transports avec une photo d’identité, un justificatif de domicile et un moyen
de paiement où ils rempliront un bulletin
d’inscription. (Tarif : 11 €/mois ou 110 €/an)
30 mon Agglo - Juin 2015
Pour les 1 500 élèves des communes périurbaines, un mail (ou un courrier si les parents ne disposent pas d’adresse mail) a été
envoyé avec le bulletin d’inscription à remplir. Ils devront ensuite se rendre à l’espace
Transports avec celui-ci, une photo d’identité et un justificatif de domicile. Pour eux, le
tarif est de 38 €/an (maternelle et primaire),
60 €/an (collège, lycée) pour les trajets domicile-école en période scolaire ou 110 €/an
(collège, lycée) toute l’année.
Les élèves d’Alizay, Amfreville-sous-lesMonts, Igoville (collégiens vers Romilly), Le
Manoir et Pîtres doivent s’inscrire directement auprès de Stela (syndicat de transport des élèves Lyons-Andelle), à Pîtres au
02 32 49 40 40.
Enfin, les élèves de Martot s’inscrivent directement auprès du Département : www.eureen-ligne.fr, rubrique Transports.
XX Des questions ? Contactez l’Agglo au
02 32 50 89 35.
Commerce
La supérette
ouvre en
septembre
La vie va reprendre sur l’ancien site de Bosch,
aux Damps. Le groupe U ouvre une supérette à la
rentrée prochaine.
Les Damps compte 1 300 habitants et pas de
commerce d’alimentation de proximité. Ce
ne sera plus le cas mi-septembre. Stéphane
Caron, propriétaire de l’hyper Super U à Igoville fait construire une supérette de 300 m2
à l’enseigne Utile. À l’intérieur, la clientèle
trouvera une boulangerie viennoiserie, une
boucherie-charcuterie, en plus des rayons
classiques. Cinq emplois à temps plein sont
créés. « Nous voulions répondre à la demande des habitants d’avoir un commerce
de proximité. Néanmoins, nous serons
fermés le dimanche matin pour ne pas
faire concurrence au marché de Pont-del’Arche et à la supérette de cette commune »
informe Stéphane Caron. Un parking de
soixante places est aussi aménagé. « Nous
avons le permis de construire pour 4 cases
commerciales pour des commerçants,
des prestataires de services qui voudraient
s’installer à côté de la supérette. Pour le
moment, ce n’est qu’un projet » ajoute le
commerçant. Si Stéphane Caron a acquis
5 700 m2, il reste 25 000 m2 pour l’aménagement d’une zone d’activités. La dépollution
du site est terminée. Si la qualité des eaux
souterraines est satisfaisante, le terrain sera
remblayé. « Nous pourrons alors accueillir
des entreprises non polluantes, des artisans,
des bureaux, de petites activités commerciales. Nous préférons une multitude de
petites entreprises créant chacune quelques
embauches plutôt qu’une grosse. En cas de
fermeture, les dégâts en termes d’emploi
sont énormes » estime René Dufour. Quand
Bosch a arrêté son activité en juillet 2010,
69 personnes y travaillaient encore. Enfin,
une ceinture verte est prévue autour de la
zone.
François Caron devant la future
supérette, sur l’ancien site Bosch
Travaux
Gare SNCF : première phase
terminée
Les engins de chantier ont quitté le parking de
la gare SNCF, à Val-de-Reuil depuis la fin mai.
La première phase d’aménagement est terminée. Une belle allée en béton imitant les veines
du bois, mène les piétons jusqu’à la gare en
toute sécurité. 340 places (sur un total de 460)
attendent les automobilistes et 220 arbres ont été
plantés. Ce n’est qu’après les travaux de reconstruction de la gare que les deux parkings se
situant de part et d’autre du bâtiment pourront
être aménagés, en 2016.
Pont-de -l’Arche
Plus de sécurité
Des aménagements de sécurité ont été réalisés
quai Foch, sous la forme d’îlots limitant la vitesse.
Les places de stationnement ont été redessinées.
Dans le même esprit, quai de Verdun, dix places
pour camping-cars ont été créées devant le
camping municipal et des places pour véhicules
à proximité du pont. De quoi mieux accueillir les
touristes cet été.
Val-de -Reuil
Zimmermann dans la ville
Après le rond-point des Droits de l’Homme, l’artiste Zimmermann est à l’origine d’une nouvelle
sculpture en inox installée à l’angle de la route des
Sablons et de la Chaussée du Parc. Elle représente
un arbre de 7 m de haut et 12 m d’envergure. Posée
en juin, puis peinte sur place d’un beau rouge, elle
allie la beauté et l’originalité. Pour limiter la vitesse,
l’Agglo a aménagé un giratoire carré, sur un plateau surélevé. Ce passage est désormais en zone
30. Ce chantier a été l’occasion de redessiner les
cheminements piétons du quartier et de réaménager les deux arrêts de bus.
mon Agglo - Juin 2015 31
LE CADRE DE VIE
Tri
Une déchetterie à Louviers
Le projet était dans les cartons depuis cinq ans. Il va devenir une réalité. Une déchetterie va être aménagée à Louviers dès l’année prochaine.
Dépôts sauvages
Abandonner, c’est dépassé !
L’Agglo mène une campagne contre les dépôts sauvages. Un délit qui peut mener au tribunal.
Jean Carré, vice-président chargé de la
Propreté publique l’a annoncé au cours
d’une réunion publique : Louviers aura
sa déchetterie. Des études ont été réalisées et ce sont des terrains, près de la
chaufferie bois qui s’avèrent le meilleur
emplacement. Pas moins de 14 quais
seront aménagés pour le tri et le recyclage d’un maximum de déchets. « Il
y aura un emplacement éco-mobilier
pour les meubles, éco DDS (déchets
diffus spécifiques) pour les déchets
toxiques des ménages (peintures, solvants, pesticides…), un quai pour le bois,
pour les thuyas. Nous prévoyons également un local « réemploi » pour les
associations qui veulent récupérer des
objets et leur donner une seconde vie »
annonce Sylvie Peton, responsable du
service tri à l’Agglo.
Si tous les habitants de l’Agglo ont accès à toutes les déchetteries, celle-ci
sera dimensionnée pour accueillir ceux
de Louviers, Acquigny, Pinterville, Incarville, La Haye-le-Comte et le Mesnil-Jourdain. Celle de Vironvay, plus
petite sera donc désormais plus particulièrement réservée aux habitants de
Vironvay, d’Heudebouville et des Monts.
Plus fonctionnelle que les déchetteries
actuelles, elle permettra à deux véhicules de se garer devant chaque benne
pour réduire le temps d’attente et fluidifier la circulation. Pour plus de sécurité, chaque conteneur sera pourvu de
garde-corps, qui éviteront de basculer
quand on décharge de lourds ou encombrants déchets.
32 mon Agglo - Juin 2015
Des lavabos, des plaques de Placo, de la laine de verre, des gravats… Le manque
de conscience écologique et civique laisse des traces dans la nature. Alors que
les déchetteries peuvent accueillir la très grande majorité des déchets, certains
préfèrent les abandonner en pleine campagne… ou en pleine ville. « Nous
ramassons 200 tonnes d’encombrants par an sur Louviers et Val-de-Reuil dont
la majorité est des dépôts sauvages car les déchets sont sortis sur le trottoir
sans que nos services ne soient prévenus. Les services techniques de la ville de
Val-de-Reuil ramassent également 15 tonnes par semaine de dépôts sauvages »
fait remarquer Sylvie Peton. L’Agglo mène donc en juin, une campagne contre
les dépôts sauvages et rappelle quelques règles de base. Le premier réflexe à
avoir, c’est de se rendre à la déchetterie la plus proche. Mais si l’encombrant
est trop volumineux, si la personne ne dispose pas du véhicule permettant de
le transporter jusqu’à la déchetterie ou si elle est handicapée, elle peut appeler
le service tri de l’Agglo qui viendra l’enlever à domicile (Tél. : 02 32 50 85 64).
Généralement, les agents du tri passent le lundi à Louviers et le jeudi à Val-deReuil. Pour les autres communes, un ramassage est prévu deux fois par an.
L’année prochaine, ces deux ramassages devraient laisser place à l’enlèvement à
la demande, sur rendez-vous, comme à Louviers et Val-de-Reuil. Prendre rendez-vous avec le service tri : un geste simple qui peut éviter bien des désagréments ! Car si l’Agglomération a la compétence Propreté, le maire a le pouvoir de
police. Les responsables de dépôts sauvages encourent une amende de 2e à 5e
classe, qui selon les cas, peut mener au tribunal !
Sacs jaunes pour l’année
La distribution des sacs jaunes pour les déchets recyclables a lieu en juin (deux
rouleaux par foyer). Quatre étudiants embauchés pour l’occasion par l’Agglo
passeront à domicile du lundi au vendredi. Ils laisseront les sacs derrière le
portail s’il n’y a pas de chien. La présence d’un animal rend le dépôt impossible.
Des rouleaux ont en effet été retrouvés déchiquetés et l’animal risque de s’étouffer. Des rouleaux sont dans ce cas laissés à la mairie. Les résidents de maison de
ville et de l’hyper centre de Louviers doivent eux aussi se rendre en mairie.
Questionnaire
Garde d’enfant
Casou, c’est quoi ?
1 000 questionnaires
ont été envoyés en
mars à des familles
attendant un enfant ou
ayant un petit de moins
de 3 ans. L’objectif est
de connaître l’avis des
familles sur les différents
modes de garde, savoir si
l’accompagnement par le
réseau Casou est bon et
approprié aux demandes
des parents. Il permettra
aux professionnels de la
petite enfance d’adapter
leur information auprès
du public et d’équilibrer
l’offre et la demande de
mode de garde sur le
territoire de l’agglomération.
Besoin de faire garder votre enfant, mais pas envie de courir les crèches et les assistantes maternelles pour trouver une place ? Casou est fait pour vous !
Avec Casou, il n’y a plus les crèches d’un côté et les assistantes
maternelles de l’autre. Il y a des modes de garde pour votre enfant, auxquels vous avez accès à travers 5 personnes référentes
réparties sur tout le territoire. Elles sont basées à Louviers, Valde-Reuil, Pont-de-l’Arche, Pîtres-Le Manoir et Le Vaudreuil.
« Les parents sont reçus par ce référent qui leur présente les
différents modes de garde disponibles, enregistre leur demande, et se chargera de trouver un mode de garde adéquat »
explique Vincent Ansselin, chargé de mission. La demande
est visible par les autres référents car s’il n’y a pas de mode de
garde disponible sur un secteur, il y a peut-être une autre possibilité sur le secteur voisin. « Il est important de rencontrer les
parents, de les rassurer, de répondre à leurs inquiétudes, de
bien comprendre leurs besoins et le mode de garde le mieux
approprié par rapport à leurs horaires, leur lieu de résidence
et de travail. Nous leur mettons toutes les cartes en main pour
qu’ils choisissent en toute connaissance de cause » poursuit-il.
À partir du moment où les parents ont rencontré le référent,
leur demande est prise en compte. Il n’est pas utile pour eux
de multiplier les démarches. Casou règle aussi les problèmes
d’accueil d’urgence et les demandes ponctuelles.
XX Intéressé ? Connectez-vous sur mon-enfant.fr et laissez-vous guider.
Ou bien contactez l’un des 5 référents en vous rendant au relais assistantes maternelles le plus proche de votre domicile.
Milieux naturels
Ils ont préparé vos chemins de randonnée
Pour que vous puissiez savourer vos promenades sur les chemins de randonnée, les services de l’Agglo les ont contrôlés et nettoyés.
Au printemps, les deux policiers ruraux ont
arpenté les 120 km de chemins de randonnée, en voiture ou à pied. Les 10 circuits ont
été inspectés, vérifiés. « Nous établissons un
rapport de ce que nous avons constaté. Une
équipe vient ensuite effectuer les travaux
nécessaires » explique Jean-Luc Loisel,
policier rural au pôle Milieux naturels. Sur le
petit chemin de 2 km qui va de Saint-Pierredu-Vauvray à Porte-Joie, un arbre est tombé
en travers du sentier. L’équipe tronçonne,
en profite pour débroussailler un petit bout
de chemin obstrué par les ronces et vérifie
que les arbres à côté, toujours debout, ne
risquent pas de tomber.
« Avec la montée de sève et les feuilles, les
arbres sont plus lourds. Ceux qui ont été
fragilisés pendant l’hiver risquent donc de
tomber. Nous préférons les couper pour
éviter tout accident avec les promeneurs »
explique Lionel Grenet, l’un des membres
de l’équipe Milieux naturels. Généralement, deux passages sur tous les chemins
de randonnée sont nécessaires, en avril et
entre juin et août où il faut faucher et broyer
la végétation et les herbacés des bords de
chemin. Et pour que vous ne vous perdiez
pas, l’Agglo fait également appel au comité
départemental de randonnées pédestres qui
se charge de rafraîchir le balisage quand cela
est nécessaire ! C’est également l’Agglomération qui se charge du nettoyage du bois du
Défends, à Louviers. Une grosse session de
nettoyage a été effectuée cet hiver.
XX Pour connaître les chemins de randonnées
de l’Agglo, vous pouvez les retrouver sur
calameo.com en tapant « guide randonnées
en pays Seine-Eure » ou vous rendre à l’Office de tourisme Seine-Eure, 10 rue du Maréchal-Foch à Louviers. Tél. : 02 32 40 04 41.
mon Agglo - Juin 2015 33
AGENDA
42 km de souffrance
et de bonheur
Le marathon Seine-Eure se déroulera cette année
dimanche 18 octobre. Réputé pour être l’un des plus
plats de France, c’est le parcours idéal pour battre votre
propre record. Vous ne vous sentez pas encore capable de
parcourir les 42,195 km d’une traite ? Trouvez 5 amis ou
5 collègues et participez à l’Ekiden, le marathon en relais.
Cette onzième édition sera la première sans Charly Hiblot,
longtemps président de l’Association marathon Sport
Evénement, décédé brutalement le 8 avril dernier. Mais là
où il est, il insufflera, à n’en pas douter, son énergie à tous
les coureurs et bénévoles.
XX Le bulletin d’inscription est d’ores et déjà à télécharger sur le site
marathon-seine-eure.fr.
Les Automnales au château
Les forêts prennent de belles teintes rousses et or. L’automne approche et
avec lui le retour des champignons. L’Agglo renouvelle ses Automnales, au
château de Martot. Du samedi 10 au dimanche 18 octobre, des dizaines
d’espèces locales de champignons seront exposées. Le mycologue Alain Delannoy proposera des conférences, ainsi qu’une exposition sur la faune et la
flore du Vietnam, à la suite d’un séjour de deux mois qu’il a effectué à Hanoï.
Les sorties cueillettes rencontrant un succès grandissant, des bénévoles ont
été formés pour encadrer des groupes de cueilleurs. Les récoltes seront ensuite examinées par un mycologue professionnel.
XX Vous trouverez plus d’infos sur les Automnales sur le site de l’agglo début octobre :
www.agglo-seine-eure.fr.
Fête de la Science
La Fête de la Science se déroulera partout en France entre
le 7 et le 11 octobre. Sur le territoire de l’Agglo, elle aura
lieu du lundi 5 au samedi 10 octobre. Une vingtaine
d’entreprises ouvriront leurs portes au public et aux scolaires. Certaines participeront à cette manifestation pour
la première fois, comme Auzou Production (chocolaterie),
Benning (conversion d’énergie) ou encore CCI PLV Productions (fabrication de présentoirs en aluminium).
XX Les inscriptions sont prises uniquement par téléphone au
02 32 50 89 44 à partir du mardi 8 septembre. Venir sur le lieu
de rendez-vous un quart d’heure avant l’heure, avec une pièce
d’identité.
34 mon Agglo - Juin 2015
Défi Familles à
alimentation positive
Pendant trois ans, l’Agglo a lancé le défi Familles à énergie positive pour aider les ménages à maîtriser leur budget énergie.
Cette année, le même principe est appliqué sur le budget alimentation avec le défi Familles à alimentation positive, en partenariat avec l’association Inter Bio Normandie. Le principe :
montrer qu’il est possible de consommer bio sans augmenter
son budget alimentation. L’Agglo espère pouvoir constituer
5 équipes de 10 foyers (un foyer étant une personne seule, un
couple ou une famille). Les centres sociaux et CCAS sont partie
prenante de cette opération afin de pouvoir toucher des personnes qui connaissent mal les circuits de produits bio. Durant
la durée du défi (d’octobre 2015 à juin 2016), des temps forts
seront organisés avec un diététicien, des ateliers cuisine, la visite d’une ferme, etc.
XX L’appel à candidature est prévu à la rentrée, en septembre. Les
personnes d’ores et déjà intéressées peuvent se faire connaître à :
[email protected].
Un salon pour vos droits
« J’ai beaucoup de crédits à rembourser. Comment ne pas être interdit
bancaire ? » « Je viens de divorcer, j’ai la garde de mes enfants, mais les
allocations familiales sont versées sur le compte de mon ex-mari. Que
puis-je faire ? » « Je suis demandeur d’emploi. Il paraît que j’ai droit à la
CMU. Qui peut me le confirmer ? »
Les aléas de la vie engendrent inévitablement des questionnements.
Pourtant, certaines personnes ont droit à des aides ou un accompagnement qu’elles ne réclament pas par manque d’informations.
L’Agglo, le Conseil départemental de l’Accès au Droit, la Maison de Justice et du Droit co-organisent un salon des droits, jeudi 15 octobre, à
Louviers dans les locaux de la Chaloupe.
Cette journée sera consacrée à des tables rondes et des rendez-vous
individuels.
De nombreux professionnels seront présents pour répondre gratuitement et de façon confidentielle à vos questions : huissier, avocat, notaire, CAF, caisses de retraite, associations d’aide au logement, etc.
XX Plus d’infos sur le site agglo-seine-eure.fr en septembre ou octobre.
Plein d’infos sur
le site Internet
Désormais, la plupart des manifestations organisées dans vos communes sont sur le site de l’Agglo.
Pour les retrouver, rendez-vous sur
www.agglo-seine-eur.fr puis dans
la rubrique « Agenda ».
Pour transmettre vos infos :
[email protected]
mon Agglo - Juin 2015 35
PORTRAIT
Clémence Bruneau :
De verre et d’or
Clémence Bruneau a reçu la médaille d’or du concours de meilleur apprenti de France. Une
consécration pour cette jeune fille de 17 ans, avec qui le verre devient un art.
Une simple boule bleue posée sur un
socle carré. Une boule parfaite, un bleu
éclatant. C’est ce sucrier en verre qui a
porté Clémence Bruneau sur la plus
haute marche du podium. À 17 ans, elle
est meilleure apprentie de France dans
la catégorie des arts et techniques du
verre. Elle a été reçue à ce titre au Sénat,
le 4 mars, comme 337 autres lauréats de
toutes les régions de France. « C’était
grandiose. C’est mon maître de stage, à
Baccarat, qui m’a remis ma médaille, au
côté des sénateurs Ladislas Poniatowski
et Hervé Maurey » raconte Clémence.
La jeune fille, habitante du Vaudreuil,
espère que cette distinction l’aidera un
jour à trouver un poste dans l’artisanat
du verre. « Je préférerais l’artisanat à
l’industrie, mais comme tous les métiers d’art, il est très difficile de trouver
un patron qui accepte d’embaucher. »
Pour le moment, Clémence poursuit ses études, au lycée Jean Monnet
d’Yzeure, dans l’Allier, qui abrite l’école
nationale du verre. Après un CAP des
arts du verre et du cristal qu’elle a obtenu l’année dernière, elle a enchaîné
avec un brevet des métiers d’art qu’elle
suit pendant deux ans.
Ce sont ses professeurs qui lui ont proposé de participer au concours, à elle
et d’autres élèves de sa classe. Cela impliquait des heures d’entraînement à
souffler du verre, en dehors des heures
de cours.
Une passion depuis l’enfance
Même si le chemin est long, Clémence
s’est accrochée. La consigne 
: réaliser un sucrier en forme de boule. Ça
n’a pas l’air, mais c’est difficile de faire
une boule en soufflant dans le verre !
L’épaisseur des parois doit être la même
partout.
Clémence s’entraîne en soufflant des
boules transparentes, puis introduit
la couleur. « Nous avons envoyé nos
pièces à Baccarat. Trois élèves de la
classe ont obtenu la médaille d’or régionale et départementale et deux la médaille d’or nationale, Quentin Hyber et
moi. Je n’y croyais pas » confie-t-elle.
Pourtant la passion que nourrit la jeune
fille pour le verre aurait pu ne jamais
voir le jour ! Enfant, en vacances avec
sa famille à Locronan, en Bretagne,
ses parents entrent dans la boutique
d’un artisan verrier. « Mes parents ont
demandé à mon frère et moi de rester
juste devant par peur que nous ne cassions quelque chose dans la boutique. »
Mais Clémence entre quand même et
tombe en admiration devant le verrier
qui est en train de travailler. « J’ai dit
à mes parents « C’est ça que je veux
faire plus tard ! ». J’ai fait un stage en 3e
chez un maître verrier, Hervé Quenu, à
Blangy-sur-Bresle qui a définitivement
fixé mon choix. »
Un choix courageux, difficile, peu ouvert aux femmes il y a encore quelques
années. Le poids du verre est multiplié
par 7 selon la longueur de la canne. Les
lourdes charges sont donc plus difficiles à porter pour certaines filles.
Puis, il faut apprendre à doser son
souffle pour former une petite ou une
grosse bulle d’air qui va donner sa
forme au verre. « La période d’apprentissage est très longue. Quand on sort
du lycée, on a juste les bases. Il faut de
nombreux stages pour avoir l’occasion
de s’entraîner et de créer des choses très
diverses » estime Clémence. Alors elle
s’entraîne de son côté, crée des objets
avec son ami, élève ferronnier. « J’aime
l’alliance du verre avec d’autres matériaux. Nous avons créé une carafe, une
boîte à bijoux. Nous avons beaucoup
d’idées que nous aimerions réaliser. »
Ce qu’elle aime, c’est créer de ses mains.
Et elle le fait bien.

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