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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
Country road sur la chaîne allemande 3SAT
Samedi 21 Mai 2005 13h10
Les coups de Cœur du
Country Web Bulletin
Moot Davis
Moot Davis
Doug Adkins &
One more ride
Chelly Wright
The Metropolitan Hotel
George Canyon
One good friend
Certains CDs ne
sont pas diffusés
sur le plan national.
Connectez
vous
puis Cliquez dessus
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Trent Willmont
Trent Willmont
Jamie Richard
Between thes lines
Mariotti Brothers
Country Boys
The French Country Music Magazine
COUNTRY WEB BULLETIN
N°20 MAI 2005
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Le mot : C'est parti! Avec le Festival Disney, qui s'est tenu fin avril,
la saison des festivals est ouverte. Le prochain se déroulera à Cambrai
dans le Nord avec les American Journeys fin Mai avec plein de monde
à l'affiche (voir leur site). Grâce à une initiative de la part de M C Maillet
un tremplin destiné aux jeunes artistes a été organisé lors de ce festival
Disney, une dizaine de formations françaises ont pu se faire connaître
aux yeux du public européen. Je peux vous assurer que la qualité est
là!!! Félicitations aux organisateurs. Vous découvrirez ces formations
dans les prochains CWB dans la rubrique Country En France. De même
un compte rendu du tremplin sera publié dans le prochain CWB. Double
anniversaire pour Bob Wills le 100ème de sa naissance ou le 30ème de sa
disparition. Mais si vous étiez à Disney pour le festival vous vous êtes
certainement aperçu que le western swing est toujours présent grâce à
des artistes comme Pat JAMES.
@ + Cactus
By
Cactus
And
friends
Sommaire
Portrait Rick Trevino par Marie-France Simon
Interview: Ken Mellons par Country Interviews OnLine traduction Cactus
Roots: Bob Wills par Eric ‘’Cactus’’ Coste
Bluegrass corner : Nail Toner Band par Jean Charles Smaine
Country en France: GAS OIL par Louis Moore
Dans le texte '' My Name'' par Mireille Lafond
News, Brèves, TV SAT, radio etc… par Doc, Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy
Cds reviews : Chelly Wright, Downing Plus, Jamie Richard, Doug Adkins,
Mariotti Brotherts, The Buckaroos, Red Stick Ramblers par Cactus, Jacques
‘’Rockin’Boy’’ Dufour,
Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy
Dufour
Crosswords: par Nadine Delattre
Sur Scène: John Fogerty par Yvon
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countryweb.free.fr/
Copyright 2005
The French Country Music Magazine
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BLUEGRASS CORNER
Niall Toner Band. …From Ireland.
Cette formation irlandaise est largement encensée par la critique
bluegrass spécialisée, je l'ai découverte grâce à Rienk Janssen et
son ' Strictly Country Magazine' ( Hollande) Niall a grandi à Dublin
Kentucky' de Bill Monroe…version Presley! Lorsqu'il découvre
'master Bill', sa vie en est bouleversée. Il va rapidement vouer un culte égal à la Carter
Family, Hank Williams, Jimmie Rodgers…durant les années '60, il vit à Cork et fonde le
Lee Valley String Band qui fêtait-il y a guère ses 30 années d'existence. Par la suite, il
jouera dans diverses autres formations et fera même de la radio (sur 'Eireann') rencontrant
au passage des artistes US en tournée qu'il va accompagner à l'occasion comme Bill
Monroe bien sûr! Il aura aussi notamment un titre d'inspiration Gospel, 'Fallen Angel'
enregistré par Johnny Logan à Nashville, fera équipe avec Keith Sewell, premier guitariste
de Ricky Skaggs produisant avec ce dernier "Mood Swing'' du Texas Swing authentique,
un titre enregistré aussi par Bill Wyman chez Chrysalis' (album Grovin') avec Albert Lee.
Après un premier album il y a deux ans avec sa nouvelle formation ''There's a better way'' –
également enregistré aux USA par le Nashville Bluegrass Band'', d'autres formations de
l'oncle Sam se sont emparée des œuvres de Naill. Il a également été nommé en Irlande
pour la CMA Global Artists Awards.
Ses deux acolytes sont:
a) Clem O'Brien, organisateur du festival Bluegrass Annuel d'Athy, le meilleur chanteur de
bluegrass de toute l'Irlande, révélé en 1991 justement à Athy. Il a joué lui aussi avec nombre
de formation comme ses Flint Hill Boys originels. Et des artistes américains de passage
ainsi qu'aux USA aux cotés de Special Consensus. Il tient également la mandoline, outre la
guitare solo et rythmique. Passant occasionnellement au dobro et à la contrebasse.
b) Dick Gladney, bassiste régulier a découvert le bluegrass à 10 ans avec un album de Flatt
et Scruggs. Ayant monté les Flint Hill Boys avec Martin Cooney, il a co-organisé le festival
d'Athy et l'Irish Bluegrass Music Club pour lequel il imprime une newsletter. Membre de la
'BG Music Association' internationale, il a participé aux festivals de Lexington et de
Renfro Valley ( Kentucky)aux USA. Et Dick et Clem ont tourné et enregistré ensemble en
Amérique avec Roberta et Garry Gordon.
Aujourd'hui, le TNB joue à la fois de l'old time, des thèmes de country modern, des airs de
violon, de blues, de vieux jazz mélangés à leurs propres compositions, la musique de Bill
Monroe demeurant le dénominateur commun. Ce qu'ils avaient déjà prouvé sur l'album
précédent avec ''Bill Monroe mandoline'' et 'The laster Resting place' ( le résultat d'une visite
commune de Clem et Dick à Rosine, Kentucky).
(http://www.nialltonerband.ie/)
par Jean Charles SMAINE
Promotion Niall Toner Band en France
The French Country Music Magazine
PORTRAIT
Rick Trevino par Marie France SIMON
Rick Trevino était sur la scène du 3e Country Western Festival de
Disney Village, le 23 avril derniezr.
En septembre 2003 sortait son dernier album en date "In My
Dreams", produit par Raul Malo (The Mavericks). Le titre "Overnight
Success" est bien connu des danseurs en ligne! Avant cela, les danseurs avaient pu user
leurs boots sur "Bobby Ann Mason" pour Charleston Bump, "City Lights" pour Feel the
Beat ou encore le magnifique cha cha "Un Momento Alla" pour ne citer que quelques titres.
Son tout premier album "Dos Mundos" (1993) est enregistré en espagnol. Sony, qui
connaît la musique et le business, tire parti de ses origines métissées et produit ses deux
premiers albums. Une version de "Just Enough Rope" sortira en simple en anglais, en
espagnol et dans les deux langues à la fois. C'est la toute première fois qu'un titre country
paraît dans deux langues. La version anglaise atteindra la place 44 au Billboard. En 1994
sort l'album "Rick Trevino", qui reprend presque tous les titres du précédent, mais en
anglais, ajoutant quelques nouveaux titres. Trois des titres de l'album rentreront dans les
classements : "Honky Tonk Crowd", "She Can't Say I Didn't Cry" et "Doctor Time".
L'album suivant "Looking for the Ligt" (1995) sera lui aussi couronné de succès, même si
un seul titre "Bobby Ann Mason" rentrera dans le Top 40.
Depuis fin 93, Rich est sous contrat avec Columbia Records, à Nashville. Pour son Cd
suivant, "Learning as you Go", Rick va se concentrer sur le courant musical en vogue,
laissant de côté son héritage hispanique. Il obtiendra sa seule place de n° 1 au Billboard
avec "Running Out Of Reasons to Run", mais perdra aussi son contrat, les deux singles
suivants n'atteignant pas le top 40.
A cette époque, Rick "redécouvre" ses racines hispaniques et rejoint le groupe "Los Super
Seven" (David Hidalgo, Freddy Fender, Joe Ely, Leonardo "Flaco" Jiminez, Rick Trevino,
Ruben Ramos + de prestigieux "invités" comme Raul Malo, Delbert McClinton ou encore
Marty Stuart). Ce qui a peut-être contribué à la rupture du contrat, le label voulant conserver
le courant country sans influence latino. L'album "Los Super Seven" remportera un Grammy
(1999) dans la catégorie Mexican/Americana. Le 3e album du groupe, avec toujours la
participation de Rick Trevino "Heard It On The X", est sorti le 22 mars dernier.
La rupture du contrat a eu de nombreuses conséquences sur la vie professionnelle et
personnelle de Rich Trevino : il venait de se marier, avait un petit garçon et une maison à
payer. Pas d'album veut dire pas de singles, pas de titres joués sur les radios. Cela veut dire
pas ou peu de publicité et donc, des tournées qui marchent moins bien. En peu de temps, il
est passé de 180 concerts par an à 15, a troqué son autobus de tournée contre un minivan.
Il a même dû mettre sa maison en vente. Les choses se sont améliorées depuis, la maison
est restée la sienne et il habite toujours Austin avec sa famille.
Rick Trevino est né le 16 mai 1971, à Austin, au Texas. Son père est musicien et joue dans
un groupe local de musique Tejano (Texan avec un héritage Mexicain, pour faire simple!).
Dès 5 ans, Rick étudie le piano. Son enfance est bercée par la musique et ses influences
vont de la country "classique" de Merle Haggart à Garth Brooks ou George Strait. Il écoute
aussi des pianistes classiques et la musique d'Elton John, par exemple. Il étudie également
la clarinette. Il joue maintenant de la guitare rythmique et de l'orgue. Après l'obtention de son
diplôme au lycée, on lui a offert une bourse de baseball pour l'Université de Memphis. Il l'a
refusée, préférant entreprendre des études musicales. Il est étudiant à l'Université Texas
A&M lorsqu'il signe son premier contrat. ( à suivre)
The French Country Music Magazine
Rick Trevino suite
La famille compte énormément pour lui. Son père l'accompagne en tournée.
Sa mère s'occupe de son fan club. Dans son clip vidéo "In My Dreams", on
peut apercevoir sa belle-mère et ses deux enfants, Ricardo Lucke et la petite
Olivia, née le 6 juin 2001 avec une malformation cardiaque. Une intervention
chirurgicale majeure a eu lieu le 10 septembre 2001. Le lendemain, l'Amérique subissait
l'attaque des tours de New York, mais Olivia était sauvée. Un an auparavant, Rick, en
collaboration avec Raul Malo, avait écrit une chanson intitulée "Olivia", l'histoire d'une femme
qui bouleverse la vie d'un homme. Karla, son épouse, est tombée enceinte peu après, et ils
décidèrent de nommer Olivia l'enfant à naître, s'il s'agissait d'une fille. Et cette enfant a
effectivement bouleversé leur vie! Olivia est maintenant une petite fille pleine de vie,
surnommée "Petite Tornade" par ses parents.
Discographie – De nombreux extraits peuvent être écoutés sur les sites de vente comme
CdUniverse ou Amazon, et bien d'autres….
Dos Mundos (1993) (Sony Discos,)
Rick Trevino (1994) (Sony, 02/22/94)
Looking for the Lights (1995) (Columbia,
1995)
Rayo de Luz (Sony International, 1995 03 07)
Learning As You Go (1996) (Sony, 1996 07 16)
Mi Vida Eres Tu (Sony International, 1996 09
24)
Best of Rick Trevino (Sony International, 1997
08 05)
Changing in your Eyes '(1998)
Super Hits (Sony, 09/14/99)
El Corazon De Rick Trevino (1999)
Mi Son (2001) (Vanguard Records, 05/08/01)
In My Dreams (2003) (Warner Brothers, 09/09/03)
Avec Los Super Seven
Los Super Seven (1998)
Canto (2001)
I Heard It On the X" (2005)
CIA MUSIC INFOS par J C Smaine
CANADIAN NEWS
Frank Lowe de '780 KIXX' FM sur Halifax se charge de redonner vie aux artistes
indigènes ayant eu des succès dans les années '70-80 (902-493-2755) --- Album de
Gord Bamford (www.gordbamford.com),'managé' par le fameux Bob Martineau
sorti sur 'Royalty' --- Sosie de Shania Twain, Carla Sacco travaille avec le
producteur de Toronto: Peter Linseman (Music Mentor Productions'):
www.bookinghouse.com --- Les 'London Ontario Music Awards, ont mis en
exergue le talent de la belle Jenn Marino (www.londonmusicawards.com --- Anita
Perras confirme son retour: www.anitaperras.com --- Thomas Wade et Beverly Mahood collaborent sur scène et pour l'écriture (récemment le 'Come to me' figurant sur
le fructueux album 'Miracle' de Celine Dion); Beverly actuellement en promotion de
l'album 'Moody blue' en prépare déjà un autre --- Ian Tyson à la une d'un récent
'Country Music News' s'est produit au festival californien 'Western Monterey' aux
côtés de ses consœurs canadiennes Elli Barsi et Paulette Tcherkassky --- En
pleine ascension, la chanteuse-violoniste Jessica Robinson travaille avec le bureau
'Bob Martineau Consulting (voir ci dessus) et a été nommée pour 2005 par la
'SCMA': www.jessicarobinson.net --- 16ème festival 'Havelock Country Jamboree'
(18-21 Aout) avec 'Travis Tritt, Tanya Tucker, SheDaisy, Nitty Gritty Dirt
Band,Ricky Skaggs,Marty Stuart, Ricky van Shelton, Emerson Drive, Jason
McCoy, Sugarland, George Canyon, Gene Watson, Aaron Pritchett, Beverly
Mahhod, George Fox, Tommy Cash -en hommage à Johnny-, Johnny Reid, les
Good Brothers, Carroll Baker, Jamie Warren, Scotty Campbell, Tim Amick et
l'inusable Ronnie Hawkins avec ses Hawks du moment ... miam-miam! :
[email protected] ou 800-539-3353
The French Country Music Magazine
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Ken Mellons
Il y a quelques numéros je vous ai présenté Ken
Mellons et son dernier album 'Sweet'. A cette occasion
Ken Mellons a donné un interview a notre
correspondante américaine de Country Interviews
Online. En voici la traduction et adaptation
Estella : Tu as toujours voulu être chanteur country?
Ken Mellons: Oui, toute ma vie, depuis à peu près
l’âge de quatre ans. Je suis né à Kingsport dans le Tennessee, mais on a déménagé à
Nashville quand j’avais trois ans. Ma mère et mon père m’emmenaient au Ryman
Auditorium et au Grand Ole Opry pour voir les grandes stars – Ernest Tubb et d’autres
gars comme lui. Mes parents m’emmenaient voir Porter Wagoner lorsqu’il enregistrait ses
shows télévisés et quand j’étais gamin, ils m’emmenaient aussi à un tas de festivals
bluegrass. J’ai donc grandi dans un bain d’excellente musique. Je pense que mes premiers
souvenirs remontent à quand je devais avoir quatre ans, j’avais grimpé sur la table d’un
café, habillé en cow-boy, et j’avais chanté pour divertir toute ma famille. Donc en gros c’est
bien ce que j’ai toujours voulu faire.
E : Tu as dit que Keith Whitley t’avait profondément marqué sur le plan musical. Qu’est-ce
que tu as le plus admiré chez lui ou dans sa musique?
K M: A mon avis, Keith Whitley a été certainement l’un des plus purs chanteurs country de
l’histoire de la musique country. Je pense que ce qui m’a le plus attiré chez lui, c’est sa façon
de chanter. Lui et Ricky Skaggs jouaient dans les festivals bluegrass des années 70, avec
Ralph et je voyais beaucoup de spectacles de ce genre Et c’est là que j’ai entendu Keith
pour la première fois. J’ai probablement été un de ses fans avant même qu’il soit connu.
C’était un de ces grands chanteurs qui font passer des tonnes de sentiments et d’émotions
dans leur voix. Ceux qui m’ont le plus influencé sont des gars comme Keith – Vern
Gosdin, George Jones, Merle Haggard et John Anderson. Je pense que maintenant il y
a peu de chanteurs comparables. Vous allumez la radio et la plupart des artistes chantent de
la même façon. Alors que, par exemple, quand vous entendez Johnny Cash à la radio, vous
savez que c’est Johnny Cash. Maintenant c’est tout pareil.
E: Tu touches du doigt le problème des artistes à l’heure actuelle: Quand on en a entendu
un on les a tous entendus. A ton avis, qu’est-ce qui a changé dans les objectifs des
industries de la musique?
K M maintenant ils cherchent à faire ressortir des chansons et non des voix, on trouve de
belle mélodie, derrière les paroles. Mais quand j'écoute un enregistrement je veux écouter
quelqu'un chanter. Aujourd'hui avec les technologies modernes même si vous avez une voix
moyenne le résultat peut-être favorable, mais c'est du fabriqué. Mais lorsque que l'on écoute
K Whitley ou V. Gosdin on ressent de l'émotion dans leurs voix.
E: Essaies tu d'appliquer ça à ta musique?
KM: Dieu a donné à chacun des possibilités. Pour certains c'est la musique et pour d'autres
c'est autre chose. Vous pouvez apprendre à chanter à quelqu'un mais on possède ce talent
à la naissance. J'ai grandit en écoutant des gens qui ont influencé mon style musical, mais
quand vous m'écoutez j'ai mon propre style, même si je suis fière de ces influences.
The French Country Music Magazine
Ken Mellons (suite)
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E:Tu viens de sortir un nouvel album qui a été enregistré l'été dernier
.Quel genre de chansons as tu recherché lorsque vous avez commencé à
travailler ?
KM: pour ce projet j'ai écrit six chansons et j'en ai recherché six autres
venant d'artistes qui pouvaient entrer en communion avec moi et mon style. A ce moment là
j'étais en instance de divorce aussi nombre de ces chansons et spécialement les ballades
ont été inspirées par des passages de ma vie. On trouve sur cet album des chansons aux
tempos rapides, des chansons à pleurer dans sa bière ( Honkytonk). Nous avons essayez de
capturer les émotions de chacun et de les rendre en chansons.
E: peux tu nous en dire plus?
KM: Oui, nous avons enregistré Sweet à Nashville l'été dernier. On y trouve ma version de
''Paint me In Birmingham''. Le dernier single tiré de l'album est '' Climb my tree''. Vince Gill
chante en accompagnement sur ''Paint me in Birmingham'' et sur ''All I need is a bridge''.
Rebecca Lynn Howard chante aussi sur certains titres. George Jones chante avec moi en
duo sur ''Institute of HonkyTonk''. Enfin c'est un vrai album de honky tonk et le meilleur boulot
que j'ai rendu depuis des années.
E: cela fait déjà quelques années que tu évolues dans ce milieu musical, est-ce que ton style
a changé?
KM: Je pense que c'est que j'ai fais de mieux parce que d'abord j'ai vieilli! J'ai enregistré
pour la première fois à l'age de 17 ans. Regarde George Jones a 74 ans et il n'a jamais
aussi bien chanté, sa voix s'est bonifiée tel un grand vin. Quand nous avons travaillé sur
l'album il y avait de la magie dans le studio et pas seulement avec les musiciens mais aussi
avec les cœurs et la sensation d'être unis. Si vous êtes amateur de country music
traditionnelle achetez cet album et si vous êtes déçus rapportez le au magasin et l'on vous
remboursera.
Estella: Au sujet du titre '' Paint me in Birmingham'' , beaucoup de fans se sont demandé
ce qui se passait avec ta version de cette chanson qui est aussi un succès pour Tracy
Lawrence sur son dernier album ( Strong)
Ken Mellons: J'ai enregistré cette chanson l'été dernier pour une sortie du single en Août.
Ont suivi huit semaines de promo sur les radios. Puis j'ai reçu un coup de fil du label
Dreamworks qui m'a annoncé qu'ils venaient de signer T Lawrence et que certains titres
qu'il avait enregistré lors de son passage chez Warner allaient être repris sur son prochain
album (Strong) Dreamwork m'a demandé de retirer mon single du circuit des radios, je n'ai
pas voulu. C'est ce que les médias ont appelé la ''Bataille de Birmingham''. Les stations de
radios ont mis la chansons aux votes des auditeurs. Notre version a remporté 99% des
suffrages. Mais les intérêts des uns ont fait que Tracy devait remporter un grand succès, ce
qui s'est passé.
E: Tes concerts attirent toujours autant de monde. As tu un secret ?
KM: Je pense que l'une des raisons est que depuis des années j'ai un véritable noyau de
fans., que mes concerts sont plein d'énergie. Mes fans aiment les shows plein de vie et qui
restent country. Ils oublient leurs soucis pendant 1h30 que dure le concert. Moi-même quand
j'allais voir Hank Williams Jr et j'étais fasciné et et ne pensais qu' au spectacle. Je mènerais
cette vie autant que je pourrais.
E As tu un site web KM Oui c'est www.KenMellons.com
The French Country Music Magazine
Sur Scène
JOHN FOGERTY EN
FRANCE : UNE LEGENDE
VIVANTE DE PASSAGE A
PARIS
Certes,
le jour n’était pas idéal pour nous autres « provinciaux » fans du grand Monsieur.
Pensez, un mardi 22 mars à Paris, dans une salle de taille moyenne, le Grand Rex. Une
promotion quasi-inexistante pour le concert, mais le plus grand des hasards m’a permis
d’avoir l’information à temps pour acquérir le précieux Sésame me permettant, ainsi qu’à
2700 autres privilégiés, de voir LE John Fogerty.
Heure annoncée pour le début du show : 20 heures. La foule est sage, les quadras et
quinquas (majoritaires ce soir-là) ne manifestent pas trop leur impatience.
20 heures et 15 minutes : un petit clip montrant notre homme dans diverses situations,
bucoliques ou médiatiques, déclenche une ovation continue, puis arrive la fameuse note qui
laisse présager un « Born On The Bayou » vengeur, obscurité dans la salle, le héros du jour
apparaît dans un redoublement d’applaudissements et, facétieux, nous assène, contre toute
attente, un « Travelin’ Band » tonitruant. Le ton est donné : pas de place pour la mièvrerie ce
soir. C’est le début d’un grand best of Creedence Clearwater Revival avec tous les hits de
« Suzie Q » à « Have You Ever Seen The Rain », en passant par les « Green River » et
autres « Lookin’ Out My Backdoor », ponctués de temps à autre par les musts de Mister
J.C. Fogerty en solo comme « The Old Man Is Down The Road » ou « Rockin’ All Over The
World ». Tous ces titres remportent un franc succès, à tel point qu’au bout d’une heure,
presque tout le monde quitte son siège pour se coller devant la scène et être tout près de
celui qui nous a tant fait taper du pied il y a (eh, oui) 35 ans déjà, et qui continue.
De façon assez prévisible, les titres où l’intensité est retombée sont ceux extraits de son
nouvel album « Deja Vu All Over Again », que j’ai trouvé pour ma part plutôt fade. Mais ce
n’est pas grave. John Fogerty est visiblement heureux de jouer pour un public conquis
d’avance, et d’une fidélité indéfectible depuis toutes ces années. Au bout d’une heure et
demie de magie, les lumières s’éteignent, good bye, see you later, notre homme nous
quitte… pour revenir nous achever avec l’universelle, l’intemporelle « Proud Mary » dans une
atmosphère intense où 2700 personnes hurlent « Rollin’, rollin’, rollin’ on the river » en tapant
des mains, des pieds et je ne sais quoi d’autre. So long, love you, wonderful crowd. Salle
noire.
21 heures 55 minutes : c’est bel et bien fini. Les roadies commencent à plier le matériel. On
se sent tout hébété et on quitte la salle avec la tête imprégnée de ces refrains inoubliables,
pour se retrouver sur le boulevard rapidement déserté car il faut aller au travail le lendemain.
Voilà, j’ai vu une légende, un monument du Rock, et c’était un grand, grand moment, même
si le son était un peu brouillon et certaines interprétations approximatives. Trente cinq ans
après, le charme agit encore, pourquoi pas toujours ?
Merci, John.
Yvon / TS
The French Country Music Magazine
CD reviews
Chely Wright Metropolitan Hotel
Par Cactus
Après Mercury-Polygramme puis MCA c'est avec le label AGR
Dualtone que Chely Wright présente son nouvel album ''The
Metropolitan Hotel''. En 2002 Chely Wright a décidé d'écrire ses
propres chansons et comme une songwritter débutante elle a puisé son
inspiration dans son vécu afin de faire ressortir un maximum de
sentiments et de ne pas tomber dans le stéréotype dont on peu affubler nombre de
songwritters. The Metropolitan Hotel sans être une biographie se veut un recueil de
sentiments et de vécu. La chanson qui ouvre l'album ''It's the song'' nous parle de cette vie
de nomade que mènent les artistes se déplaçant d'une ville à l'autre, d'un soir à l'autre. La
chanson qui se détache de l'album est sans conteste '' The bomper of my SUV''. Il faut
rappeler que Chelly est issue d'une lignée de militaires. Son grand-père a débarqué en 44
sur les plages Normandes, son père a fait la guerre était au Vietnam, et son frère a fait partie
des forces US en Irak. Cette chanson est la suite a une mésaventure qu'elle a connue il y a
quelques mois. Alors qu'elle avait collé sur ses pare-chocs un autocollant avec une
inscription du type: 'L'Amérique soutient ses Marines'' une automobiliste l'a insulté ce qui a
fortement choqué Chely. Aussi elle a décidé d'une faire une chanson. Cette chanson était
disponible uniquement sur son site internet, puis les radios ont commencé à la diffuser. La
chanson a reçu un excellent accueil et a relancé la carrière de Chely Wright. Sur cet album
nous pouvons ''apprécier'' tout le talant de Chely avec ''The River'' qui raconte la disparition
de deux jeunes filles de sa connaissance. Les deux filles se sont noyées dans une rivière à
quelques mois d'intervals et c'est dans cette même rivière que la narratrice de cette histoire a
elle-même été baptisée. Autre histoire autre drame ''Between a mother and a child'', l'histoire
d'une jeune fille détestée par sa mère car issue d'une grossesse peut-être non désirée.
Heureusement il y a une reprise de Chuck berry '' C'est la vie'' un pur Rock'n Roll qui vient
'égayer' cet album que l'on peut qualifier de dark. Une voie superbe, de l'émotion dans les
textes. On a bien aimé. Chelly sera au Country Rendez-Vous www.agr-music.com
DOUG ADKINS & ONE MORE RIDE
par Jean 'Charles' SMAINE
Il y a logiquement quelques résidents US outre Rhin comme il y a
Jimmy Lawton en Hollande ou Orville Nash, Rebbecca Venture et
autres Liane Edwards en France ou Tony Lewis en Suisse, Mark
Midiler en Autriche, etc. Avec Mark Mérritt, Doug Adkins sort
sérieusement du lot. Un premier album avec sa copine Tammy Martin,
américaine elle aussi, intitulé ''A losin' soul'' pour la marque 'Zyx' nous
avait donné une douzaine de titres comme l'éponyme 'Losin' soul','
Ropin' the wind','One more ride' et des vocaux solo de Tammy. Avec une formation variant
de 4 à 6 éléments dont Tammy (choeurs), Doug (également à la guitare acoustique) et leurs
principaux compères allemands: Gerd Vogel (guitare solo), Kai Bauer (guitare basse) et
Tobi Zoller (batterie), voici deux ans après la nouvelle chevauchée de l'américain
débonnaire avec un 'maxi' de 4 titres écrits en Octobre 2003 et Novembre 2004 dont 'Nice to
be loved by you' en souvenir de ... Tammy Wynette et Johnny Cash et un bonus
acoustique en cinquième titre de 'A losin' soul'. Ce disque vous est présenté en avant
première, juste après 'Western Mail' ou 'Country Circle' Allemagne car il n'est pas encore
officiellement sorti sur le marché! Pour la deuxième fois, Doug Adkins a fait le plein le 12
Mars à Mertzwiller près d'Haguenau (Alsace) pour le compte de 'Los Amigos', dynamique
association locale qui fonctionne sur le principe des soirées Country du triangle Suisse
alémanque-Autriche-Allemagne. A quand Doug à "l'intérieur" (des terres) et dans un grand
festival
comme
Interlaken
où
je
l'avais
découvert
l'an
dernier
?
http://www.onemoreride.com/ chronique CIA Music voir bandeau Pub
The French Country Music Magazine
CD reviews
Downing Plus ''Rolling with the Spirit''
Par Cactus
Le gospel serait-il une histoire de famille? Dernièrement nous
chroniquions le petit dernier des Gatlin Brothers et voici sorti de
derrière les fagots un petit trésor du genre: Chris Downing. Chris est
cousin, au troisième degré avec Larry Gatlin ceci expliquant peut-être
cela. Mais la comparaison s'arrête là car ce sont deux styles de gospels
complètement différents. En effet loin du genre Sister Act, nous voici plongé dans le deepsouth avec une musique assez roots, des morceaux bluegrasss et un accompagnement au
dobro, harmonica, fiddle ( violon du diable) Jesus et Dieu sont présents partout, avec des
titres à nous montrer le (droit) chemin, une voix de super basse, des rythmes vraiment
entraînant sur 'Oh Jesus'', ''Halllujah'' Country traditionnels avec ''The Devil had me'' avec
des picking (d'enfer) qui ne déméritent pas, de même sur 'Going through the valley'' avec un
accompagnement de voix de basse et un harmonica le tout étant largement dansable sur un
two-steeps ou même un ten-steeps. Downing Plus est un groupe qui est apparu
officiellement en 2002 crée par Chris et Marlène DOWNING tous deux originaires du
Texas. C'est cette même année qu'ils enregistrent les titres qui seront présents sur leur
premier cd. En 2003, très marqués par le décès de la mère de Chris et la présence de Dieu
dans leurs vies, Chris et Marlène enregistrent ce second album et s'appliquent plus
particulièrement sur le titre ''Angel in Heaven'' . Leur cd est bien accueilli en Europe grâce
au travail de promotion du label Comstock Records, mais aussi aux states où les Downing
Plus se produisent très souvent les Dimanches lors des offices religieux. Un album qui vaut
le détour et rendez-vous dimanche pour la messe! http://www.comestockrecords.com/
Jamie Richard ''Between these lines''
Par Cactus
Originaire de l'Oklahoma qui l'a vu naître et dans lequel il a grandit. Très
influencé par sa mère dont il tient l'amour pour la musique. Mais c'est
comme songwritter qu'il fait son entrée dans la cour des grands chez
Curb Publishing. C'est dans cette société musicale que Jamie travaillait
il y a encore deux ans avant de signer chez D Records à Houston
(Texas) et c'est sur ce label que Jamie Richard vient de signer son second album, et quel
album! Jamie Richard est d'abord un songwritter et cela tient une place importante sur ce
CD qui comporte 15 titres dont 13 portent sa signature. La chanson qui a attiré le plus mon
attention est ''Back In Oklahoma''. Le sujet est une personne âgée, thème très peu abordé
dans la country musique moderne, qui se prépare au grand voyage et qui retrace sa vie. Une
vie de travail dans une mine, à la conduite d'un train, une vie qui l'a mené de la soupe
populaire en 1929 jusque sur les plages de Normandie en 1944. et qui maintenant voyage
dans ses rêves en direction de l'Oklahoma, du grand art! La première de l'album ''They've
never been to Texas'' a été co-signé avec Marc Chesnutt, les paroles sont souvent comme
une bannière étoilée dressée dans la cour et dénonce les détracteurs du honky-tonk qui ne
savent pas de quoi ils parlent en disant que les drinkin'songs n'ont pas de public, çà groove!
Un peu de western swing avec ''Between these lines'', et on dansera la cucaracha sur ''The
Devil in me''. Après Quelques ballades comme : ''So I did'', ''Last …', on notera la reprise
d'une chanson de G Jones '' Window up above''. Un retour aux sources pour D Records.
Jamie Richard sera sur la scène du Country Rendez-Vous en juillet prochain. Album
fortement recommandé par votre CWB. http://www.drecords.net/
The French Country Music Magazine
COUNTRY EN FRANCE
A Rapid story of
GAS OIL
from 1996 …
Tout a commencé dans une petite école de
musique à Codognan à côté de Nîmes, un bel
après–midi de septembre 1996 . Gérard Valat,
présent à l’écoute et ami de longue date,
deviendra manager du groupe . La sauce prend
du premier coup. Un régal ! On décide d’aller
plus loin et de former un groupe, sans réelles
prétentions. Travaillant à l’époque pour une
société de transport, les mains dans le gas–oil
si on peut dire, le nom du groupe vient tout
seul : GAS OIL ( on prononce gazoual à la
française ). Mes origines américaines et mon
amour de la country musique ont donné le ton : Country traditionnelle et Country Rock. Le
style de Gas Oil s’est imposé naturellement, chacun y a trouvé sa place. Enfin, après une
paire de week–ends enfermés dans une « boîte à musique », nous avons bouclé un premier
enregistrement. Pas trop mal pour un coup d’essai ! Fort de ce premier opus ( « Just
Lookin’ » était le titre de l’album,) nous voilà sur scène, poussés par Gérard plutôt convaincu.
Premier concert à Collias en 1997 pour la fête de la bière de mars ( toujours à côté de Nîmes
) dans un café restaurant au bord du Gardon : succès !…
A la fin de 1998, nous rentrons de nouveau en studio pour enregistrer un nouveau CD, un
vrai de vrai avec déclaration Sacem, Sdrm et tout et tout … « Countrycaster » sortira en mai
1999 avec plein d’espoirs dans nos têtes : (8 reprises standards dans la mouvance country
traditionnelle et country rock, et 7 compositions de Gas Oil.). Félicités par la presse
musicale, les concerts vont s’enchaîner. Je ne vais pas énumérer ici tous les lieux où la
country musique et la line–dance nous ont accueillis avec grande gentillesse et
professionnalisme, car chacun des musiciens du groupe a une préférence pour un endroit ou
un autre.
Voici une brève présentation des musiciens de Gas Oil.
Alain Gillet , bassiste, nous apporte sa voix, qualité indispensable à l’harmonie vocale de la
country musique.
Olivier Arsac à la batterie, a déjà jouer pour quelques pointures de la country scène
française comme Vicky Layne, Kirby’s Band, Ange Amadeï, les Ancestors etc.
Rémy Contassot qui nous arrive tout droit du Rockabilly, après avoir joué dans des
groupes tels que les « Busters » les « Little Shakers » et les « Ancestors at the door » - fan
de Gretsch et de Brian Setzer of course- , et Patrice Aïli, technicien hors pair, notre Brent
Mason à nous ( Brent Mason guitariste de Alan Jackson ) qui lui a joué chez « Antidote »
(hard Rock) et « Jeff Coralini » (jazz fusion) entre autres...
Donc Gas Oil continue sa route. On a gardé cette passion qui nous anime : la country
musique .
Alors, si on a la chance de passer dans votre région, si vous voyez Gas Oil sur une affiche,
n’hésitez pas : venez faire le plein de Gas Oil avec les morceaux de notre nouveau CD
« Fill it up again ! ».
A bientôt , et merci, d’une part au public qui nous encourage à chacun de nos concerts,
d’autre part à la radio « MUSIC BOX » 92.8 fm.Paris – www musicboxtv.com – qui soutient
avec enthousiasme la musique country en France .
Bye ! A bientôt !
Louis Moore, le chanteur lead de Gas Oil
Discographie : “Just Lookin’”1997 ( épuisé ) – “Countrycaster” 1999 – “Fill it up … again”
2005
The French Country Music Magazine
R ROOTS
O
O
T
S
Bob WILLS
Sa vie a été une ascension qui s'est voulue vertigineuse jusqu'à
la chute puis une certaine renaissance voir reconnaissance de
la part de ses pères. Aujourd'hui nous parlerons de Bob Wills,
l'homme qui nous a apporté le western-swing, genre musical qui
est très en vogue encore actuellement. Le western-swing est
aujourd'hui porté à bout de bras par la formation de Ray
Benson : Asleep at the wheels. Mais le maître du genre restera sans conteste Bob
Wills. Il est né le 6 mars 1905 au Texas dans le Linestone county. Son père l'initie
tout jeune au fiddle, qui devient son arme favorite. Il commence à animer des soirées
dans les fêtes locales en compagnie de son père qu'il supplante petit à petit. En 1929
il s'associe au guitariste Herman Harnspiger avec qui il se produit sur différents
radio-shows ( KFJZ, WIBAP) sponsorisé par différentes compagnies: 'Aladin Lamp
Company' et deux ans plus tard ' Light Crust Flour' une marque de farine. Leur
formation prend de l'ampleur et leur répertoire s'enrichie de tonalités purement jazz.
Au passage le groupe prend le nom de "Light Crust Doughboys" le patron de la
marque de farine embauchera le quartet (ils sont 4 à ce moment là) à plein temps, ce
qui l'aidera plus tard à devenir gouverneur puis sénateur du Texas. En 1933 le
groupe de Bob Wills s'enrichira par l'arrivée de Tommy Duncan. Tommy est une
pointure au piano et au chant et ce ne sont pas moins de 22 musiciens qui
composeront le band au plus fort de l'existence du groupe dans les années 40. Car
effectivement Bob Wills recomposera en permanence le plateau de musiciens
proposés en accueillant trombones, saxos, trompettes... Les cuivres sont
nécessaires car non seulement le répertoire de Bob puise dans le jazz mais aussi
les salles dans lesquelles il se produit étant de plus en plus grande il a besoin de
couvrir le bruit des danseurs venus faire la fête. Le band change de nom en 1933 et
se produit maintenant comme étant "Bob Wills & the Texas Playboys'. Le public
qui se déplace en masse aime danser sur cette musique. Une musique qui se vend
bien. Une bonne partie des rentrées d'argent se font lors des concerts avec les
ventes d'albums. Il faut dire aussi que le répertoire sait être assez large lors de ces
soirées: blues, swing, chansons de cowboys sans oublier les fameuses
onomatopées " Ah Haas" qui deviennent le cri de guerre du band. Ce n'est qu'en
1938 que Bob Wills grave le fameux " San Antonio Rose" repris par tous les bands
de country music jusqu'à nos jours. Le succès des Texas Playboys franchi
allégrement les frontières des états du sud pour arriver à Hollywood. Dans les
années 40 nombre de chanteurs de country music sont aussi des stars du grand
écran. Pour les Texas Playboys une nouvelle expérience est amorcée avec une
apparition dans certaines productions: "Take me back to Oklahoma", qui met en
scène Tex Ritter. Puis la guerre arrive et une partie du band part sous les drapeaux
afin de libérer la veille Europe, tandis que le public de Bob Wills se déplace vers les
lieux de productions pour l'armée US. Le succès de Bob Wills et des Texas
Playboys est tel que le maître crée ce que l'on pourrait appeler une holding du
western-swing. Effectivement Bob monte plusieurs groupes à son image qui iront se
produire sur les scènes des différents états, au risque de se cannibaliser. Petit à petit
la musique de Bob Wilis perd de son attrait aux yeux de l'Amérique au point d'être
supplantée par un autre grand nom de la Country & Western: Spade Cooley. Puis
s'amorce une descente aux enfers suivie de dettes, d'alcool et autres soucis, au point
de devoir revendre la maison d'éditions musicales qu'il avait monté auparavant ainsi
que les droits de ses plus grands succès.( à suivre)
The French Country Music Magazine
Bob Wills suite
La suite de sa vie est une longue liste de déménagements, il s'établit tour à tour à
Amarillo, Las Vegas, Fort Worth. Les années 50 ne lui seront pas favorables. Le fisc
Américain le poursuit de toutes parts et pour payer ses dettes Bob Wills doit se
produire jusqu'à 300 fois par ans sur les scènes US. C'est au cours de l'une de ces
tournées très fatigantes, que Bob Wills est victime d'un accident cardio-vasculaire
sur scène. Il doit stopper ses activités. Mais essayez de chasser le naturel il revient
au grand galop. Ce retrait de la scène musicale ne dure qu'un temps. En effet Bob
reprend la route seul puis en compagnie de Tommy Duncan, engageant çà et là des
musiciens intermittents dans les villes de passages. Ce n'est qu'en 1968 que Bob
Wills est consacré, par ceux qui pendant si longtemps l'ont décrié, en étant élu au
Country Music Hall of Fame. Puis ce sont les autorités du Texas qui saluèrent
l'artiste en décorant Bob Wills pour services rendus. En 1970, il est touché par
différents ennuis de santé. Et bien qu'il caresse encore les cordes de son violon,
c'est diminué physiquement qu'il acceptera de participer à une session organisée par
Merle Haggard en compagnie des Texas Playboys (ses anciens acolytes), Johnny
Gimble, Leon McAuliffe et bien d'autres encore. C'est dans sa chaise roulante que
notre homme honorera ses amis par sa présence. Puis une seconde session du
même ordre est organisée cette fois-ci par Tommy Allsup en 1973. Son état de
santé se détériore lors de cette nuit du 3 Décembre, Bob Wills tombe dans le
comas. C'est dix-huit mois plus tard, le 13 Mai 1975, que Bob Wills décédera.
Depuis sa disparition, nombre de musiciens reprennent ses titres. Son influence sur
les compositions des nouveaux artistes est sans conteste. D'ailleurs un album de
Real Country sur lequel il n'y aurait pas un morceau de Westen-Swing est
impensable. Même si Bob ne s'est jamais reconnu comme un musicien de country
music c'est bien à cette famille qu'il appartient, cette musique ayant évolué au cours
de ces dernières décennies
Par cactus
par 'Doc'
Le roi du western swing, le grand Bob Wills aurait eu 100 ans le 6 Mars dernier.
L’évenement a inspiré à Ray Benson, le leader du groupe Asleep At The Wheel,
une comédie musicale intitulée « A Ride With Bob » dont l’action se situe dans un
bus roulant de nuit entre Austin et Tulsa. Le chauffeur du véhicule, joué par Ray est
rejoint sur le parcours par le fantôme de Bob et les deux personnages évoquent les
grands moments de la vie et de la carrière de ce dernier. Le spectacle a été joué
pendant 4 jours au State Theatre d’Austin(TX) avec le groupe Asleep at the Wheel
au grand complet sur scène. Jason Roberts, le talentueux joueur de fiddle a
notamment montré un réel talent d’acteur dans le rôle de Bob Wills tandis que la
dynamique petite Elizabeth McQueen campait une étonnante Minnie Pearl.
Cependant aux dires des critiques malgré la qualité de la partie musicale, l’ensemble
avait du mal a tenir la route, ce qui, est un peu embètant pour un spectacle censé se
dérouler dans un bus !
The French Country Music Magazine
Dans le Texte Par Mireille L.
''My Name'' George Canyon/ Gordie Sampson
Il se peut que " My Name " devienne un grand succès ou rende simplement les
gens perplexes. Canyon a écrit cette chanson (avec Gordie Sampson) d’après
l’histoire d’une de ses amies qui avait fait une fausse-couche. Les paroles sont écrites selon
la perspective d’un enfant pas encore né. C’est pour cela que si l’on entend cette chanson
sans en connaître le contexte, elle peut être très dérangeante. Par contre si on le connaît, on
trouvera les paroles tendres et émouvantes.
It's cold in here
Feels like everything's upside down
I can feel you talkin'
But I can hardly make out the sound
And I've been kickin' around these parts
Feels like a year
And I'm going to change this world
If I ever get out of here
She wants to dress me in pink
Paints my bedroom blue
And I just laugh to myself
'Cause only I know the truth
This love is my only emotion
Haven't learned any fear, any shame
It's kind of funny with all this commotion
Guess they've got me to blame
They don't even know my name
They don't even know my name
Il fait froid là dedans
On dirait que tout est à l’envers
Il me semble que tu parles
Mais je n’arrive guère à entendre le son de ta
voix
Je suis dans cet endroit
J’ai l’impression que ça fait un an
Je vais changer ce monde
Si jamais j’arrive à sortir d’ici
Elle veut m’habiller en rose
Peindre ma chambre en bleu
Je rigole en douce
Car il n’y a que moi qui connais la vérité.
Cet amour est ma seule émotion
Je n’ai appris ni peur, ni honte
C’est drôle toute cette perturbation
Je pense qu’ils disent que c’est ma faute
Ils ne savent même pas mon nom
Ils ne savent même pas mon nom
Well, I've never felt so ready
Think it's finally time
Cause that big ol' world is waiting
And it's mine, all mine
Just then everything got real quiet
And it got real bright
And a man took my hand, said don't worry
Your Mama's going to be alright
Then he opened the gate
And I followed him in
Said you can wait right here
'Til it's your turn again
Eh bien je ne me suis jamais senti aussi prêt
Je pense que l’heure est enfin venue
Car ce bon vieux monde m’attend
Il est à moi, rien qu’à moi
C’est alors que tout est devenu silence complet
Luminosité absolue
Un homme m’a prit la main, m’a dit de ne pas
m’en faire
Tout ira bien pour ta maman
Il a ouvert la porte
Et je l’ai suivi à l’intérieur
Il m’a dit d’attendre là
Jusqu’à ce que mon tour revienne
His love is the one true emotion
Heaven knows no fear, no shame
Never got to set my wheels in motion
But they loved me just the same
They didn't even know my name
They didn't even know my name
Son amour est la seule vraie émotion
Le Paradis ne connaît ni peur, ni honte
Je n’ai jamais eu l’occasion de voir rouler mon
landau
Ils m’ont aimé malgré tout
Ils ne savaient même pas mon nom
Ils ne savaient même pas mon nom
You love me just the same
And you didn't even know my name
Tu m’aimes malgré tout
Tu ne savais même pas mon nom
The French Country Music Magazine
BREVES par 'Doc'
Sortie d’un nouvel album pour les Bellamy Brothers intitulé : « Angels & Outlaws Vol.1 » qui
comporte la participation de plus de trente stars de la country sur des reprises d’anciens
succès du duo. Parmi les invités on retrouve Pat Green, Alan Jackson, Montgomery
Gentry, Willie Nelson, George Jones pour n’en citer que quelques uns.Mais le titre le plus
chaud est certainement la nouvelle version de « If I Said You Had A Beautiful Body (Would
You Hold It Against Me ) » que les deux frères ont demandé à la pétulante Dolly Parton
d’interpréter avec eux.: L’un des Bellamy Bros, Howard, vient juste de se marier à Las
Vegas le 6 Avril dernier avec la charmante Jennifer Wright, sous l’œil attendri de David,
l’autre Bellamy et de son épouse.
Les fans de John Michael Montgomery avaient été très déçus par la performance de
l’artiste le 20 Mars dernier à Atlanta, celui-ci titubant sur scène e ty chantant à peine juste,
au point que l’on avait cru qu’il était sous l’emprise de la boisson. Le chanteur s’est excusé
sur son site web et a expliqué qu’il était atteint d’une affection médicale connue sous le nom
de neurinome acoustique. Cette tumeur, heureusement non cancéreuse, se situe sur le trajet
du nerf auditif au niveau de l’oreille interne et donne des troubles de l’audition et de
l’équilibre, ceci expliquant cela. Montgomery a cependant rassuré ses fans en précisant que
les médecins lui avaient promis qu’avec un traitement approprié, la suite de ses tournées ne
devraient pas être perturbées.
Bel exemple de fidélité : Keith Urban vient de demander à Jerry Flowers, membre de son
premier groupe The Ranch de venir le rejoindre sur ses tournées en remplacement du
bassiste qui a décidé de quitter la route.
La compétition de manieurs de lasso, connue sous le nom de George Strait Team Roping
Classic s’est déroulée en Mars à San Antonio(TX), sous le parrainage de la star. Celui-ci a
participé aux épreuves, faisant même forte impression le premier jour. Malheureusement il a
été éliminé de la finale le lendemain, ce qui n’a pas empêché la manifestation d’obtenir un
franc succès puisque les organisateurs ont déclaré avoir distribué pas moins de 470.000 $
en cash et en lots au cours du week-end.
Une vente aux enchères au bénéfice du Country Music Hall Of Fame and Museum de
Nashville s’est tenu jusqu’au 30 Avril. La mise concernait un véhicule de type Lincoln Mark
T pick up truck dont le siége avant avait été autographié par une pléiade de stars de la
Country parmi lesquelles Tim Mc Graw, Shania Twain, George Strait, Reba Mc Intire,
Vince Gill, Martina McBride, Diamond Rio, Joe Nichols,The Nitty Gritty Dirt Band, The
Del McCoury Band ainsi que de nombreux membres du Hall Of Fame comme Bill
Anderson, Kris Kristofferson, Brenda Lee ou encore Phil Everly. L’heureux propriétaire
ne va plus oser s’asseoir.
Votez Kinky :Le chanteur-écrivain iconoclaste Kinky Friedman a annoncé sa candidature
au poste de gouverneur du Texas, en espérant que sa belle voix lui apporte de nombreuses
voix d’électeurs.
Félicitations à Billy Joe Shaver qui vient d’épouser son infirmière, la charmante Joanne
Gray.Le chanteur a avoué qu’il ne la connaissait que depuis trois mois, mais, a t-il dit : « A
mon age il faut que les choses aillent vite ! »
Si vous avez 25 dollars à dépenser( ou à perdre ) vous aller pouvoir acheter la nouvelle
poupée Barbie à l’effigie de LeAnn Rimes….et planter des aiguilles dedans !
Les Judds, Naomi et Wynonna sont parmi les artistes de country, folk, jazz et bluegrass
sélectionnés pour être admis au Kentucky Music Hall Of Fame au cours d’une cérémonie
qui aura lieu le 23 Février 2006.
The French Country Music Magazine
CD reviews
Red Stick Ramblers « Bring it on down »
Par Jacques « Rockin ‘Boy »Dufour
Ce qu’il y a de remarquable avec les Etats Unis, c’est qu’on y découvre
régulièrement des groupes fantastiques totalement inconnus jusque là et
constitués de musiciens qui ont généralement des années d’expérience.
C’est le cas justement avec les Red Stick Ramblers, débarqués de
Louisiane, et dont l’album « Bring it on down » est curieusement distribué
par une société basée en Haute Garonne, DG Productions. Bon, enregistré dans l’état de
Washington (côte Pacifique), mastérisé en Floride, des parties de studio ont été réalisées en
annèxe à Lafayette, LA ! Que résulte-t-il de cette salade Russe à l’Américaine ? Et bien de
fort bonnes choses, vous vous en doutez, sinon l’auteur de ces lignes serait déjà passé à
l’étude du cd suivant ! L’originalité de taille est la rencontre au sein du même groupe de deux
styles fort différents et rarement interprétés par les mêmes musiciens : le cajun et le western
swing. L’album démarre avec « Bring it on down to my home », une compo peu connue de
Bob Wills, et pourtant un excellent western swing. On poursuit avec « Main street blues »
dans le style de Cab Calloway. On enchaîne sur un shuffle puis c’est la très bonne reprise de
« Stay all night, stay a little longer »(Bob Wills). Arrive le cajun avec « 2 step des
condamnés », tit fer et accordéon. Un morceau jazzy à la Django, puis un autre western
swing et une valse cajun. On est surpris par une reprise de « 16 tons »(Merle Travis), avec
un super fiddle, vocal et guitare au diapason.. Le disque s’achève par une valse
Louisiannaise. Les six musiciens de Red Stick Ramblers vous feront passer un moment
des plus agréables, de plus ils sont recommandés sur la pochette par Linda Ronstadt !
http://www.redstickramblers.com/
MARIOTTI BROTHERS « Country Boys »
Par Jacques « Rockin’Boy »Dufour
Cactus voulait chroniquer cet album qui l’a emballé. Mais comme j’ai la
primeur au CWB de la rubrique « France », j’ai décroché le morceau ! C’est
que sans favoritisme aucun, les Mariotti figurent parmi mes « chouchous »
sur la scène hexagonale. Leur premier album (CWB Septembre 04) me les
avait révélés, leurs concerts 2004 et 2005 (CWB Avril 05) n’ont fait que
confirmer le bien que je pensais d’eux. Cette dernière œuvre ne fait
qu’enfoncer le clou. « Country boys » est très riche musicalement.
Comment peut-il en être autrement avec deux 1ers prix de conservatoire (Paris et
Lausanne). Ca, c’est la faute à papa Mariotti qui a passé sa vie entière dans le
prolongement du manche de sa guitare ! Lorsqu’il n’accompagne pas ses rejetons sur scène
il évolue dans l’univers d’un magasin d’instruments. Philippe et Laurent ont donc été
vaccinés avec des cordes d’instruments. Tous les titres ont été composés paroles et
musiques par les deux frères. Habituellement, lorsqu’on écoute un album entièrement écrit
par le même auteur, on s’ennuie ferme au bout du 3ème ou 4ème morceau face à l’uniformité
du style. Ici, il n’en est rien. Les thèmes sont très variés et les mélodies auraient pu être
signées par différents compositeurs. La marque des grands. La guitare est parfois rock (celui
d’Albert Lee ou Hank Marvin) mais la couleur de chaque chanson reste country. « Country
Boys », 1er titre, c’est leur carte de visite et l’intro country-rock de ce qui va suivre. Je ne vais
citer que deux autres morceaux pour situer la diversité des compositions sans risquer des
coupures par mon rédac en chef pour longueurs excessives ! « Let the good times roll » au
tempo entraînant avec son intro bluesy jouée au dobro, et « The best of my country » avec
son violon classique en entrée pour un country au style traditionnel où le fiddle nous rappelle
la grande époque de Marc O’Connor. Avec des groupes de la qualité des Mariotti Brothers,
nous sommes fières au CWB de défendre la country music Française.
http://www.mariottibrothers.com/
The French Country Music Magazine
CD reviews
The Buckaroos « The « bucks » are loose ! »
Par Jacques « Rockin’Boy »Dufour
Les artisans du country rock Bourguignon sont de retour. On les
avait un peu perdus de vue. Ils reviennent avec un nouvel album de
18 titres. Seulement 4 reprises. Les guitares sont toujours aussi
incisives. Les Buckaroos se situent entre deux mondes : celui de
la country et celui du rock. Au Texas on appelle ça le courant
alternatif. Ils sont quasiment les seuls en France (avec les Honky
Tonk Boys de Jack Spiry) à s’illustrer dans ce style et c’est ce qui constitue leur
originalité et leur mérite. Thierry Magnière et ses compères ne cherchent nullement à
plaire aux danseurs. Ce n’est ni le souci de Dylan ni de Springsteen non plus, du
reste ! 3 titres sont signés Cynthia Gayneau, une Américaine établie au pays du bon
vin. Parmi les reprises, une chanson de Dylan dont Thierry approche le vocal à la
perfection, et un titre des Ramones qui n’évoquera guère de souvenirs au lecteur
moyen du CWB. « The « Bucks » are loose ! » a été enregistré (dans une cave !) à
Nuits St Georges. Ce nouveau Buckaroos s’adresse davantage aux abonnés de
Rock & Folk qu’à ceux des revues de country. Pour auditeurs aux oreilles larges.
http://buckaroos.free.fr/
CORRECTION DES MOTS CROISES DU MOIS D'AVRIL
The French Country Music Magazine
NEWS DU SALOON
Virage country pour Lynyrd Skynyrd. En effet Johnny Van Zant, le chanteur du groupe
mythique, constitue un duo avec son frère Donnie, lead vocal de 38 Special. Ils ont été
signés par Columbia Nashville et leur premier single vient d’arriver dans les charts country.
Leur nom de duo : Van Zant.
Dan Seals est toujours actif. Il s’est produit récemment à Nashville. De même pour Steve
Azar, Jeff Carson, Karen Staley, David Olney, Jason Sellers, Michael Johnson, Matt King,
Rob Crosby, Matraca Berg, Lari White et Victoria Shaw.
Si beaucoup d’artistes de country possèdent des chevaux ou un peu de bétail dans leurs
ranchs, Shania Twain place ses revenus dans les ovins. Elle s’est offert la bagatelle de
15.000 mérinos pour sa ferme d’élevage de Nouvelle Zélande.
Andy Griggs s’est marié dans l’intimité en janvier avec Renee, rencontrée deux ans
auparavant lors d’un concert. Elle accompagnait sa copine fan du chanteur !
Retenez bien le nom de Blaine Larsen. Il a 19 ans et pourait être la grande révélation de
l’année. Son premier album vient de sortir chez BNA Nashville et son vocal fait déjà preuve
d’une solide maturité.
David Ball est un amoureux de la nature. Il aime à se relaxer dans son jardin.
Jesse Alexander a été marquée par le blues de Memphis. Très jeune, grâce à son père
musicien, elle a pu voir sur scène BB King, Albert King ou Buddy Guy. Elle a effectué sa
première prestation scénique à l’âge de 11 ans dans un club de Beale Street. Elle tient
pourtant son prénom de Jesse Colter, épouse de Waylon Jennings.
Cindy Cashdollar a tenu la pedal steel guitar au sein d’Asleep at the Wheel durant 8
années avant de sortir son premier album instrumental. C’est chose faite.
Charlie Robison possède un ranch à Bandera, Texas où il élève lui-même, secondé par son
épouse Emilie (des Dixie Chicks), des quarter horses et des bovins. Ce n’est cependant pas
pour placer son argent : il est issu d’une famille de 8 générations d’éleveurs. Exactement
depuis…1840 !
Cet été, Billy Yates effectuera une tournée Européenne qui visitera l’Autriche, l’Italie,
l’Espagne, la Norvège, la Lituanie, la Hollande et la Grande Bretagne. Et nous ?
Par contre, outre la Grande Bretagne, Danni Leigh effectuera plusieurs passages dans
notre pays : le 13 mai à Chalon sur Saône (dans la cour de notre rédac en chef !), le 2 juin à
Genève, le 4 à Avranches (50), le 3 juillet à Berck sur Mer (62), le 22 retour à Chalon (cette
fois dans la cave de Cactus), en aôut à Trevillers (25). D’autres dates peuvent se rajouter.
Pour le bénéfice d’une œuvre caritative en faveur des femmes, Kathy Mattea, Jeannie
Seely, Maura O’Connell, Mandy Barnett et Pam Tillis ont joué sur la scène du théatre
Belcourt de Nashville la reprise de la pièce à succès « Le monologue du vagin ».
Tous les vœux du Bulletin accompagne Billy Joe Shaver qui se remarie au Texas à l’âge de
65 ans.
The French Country Music Magazine
MADE IN FRANCE
Mary & Co continue son bonhomme de chemin : sortie du 2ème album en avril
accompagnée d’une tournée de 6 dates en Angleterre et en Ecosse.
Music Box 92.8 fm organise des évènements country à des fins caritatives en région
Parisienne. Le 2 avril à Poissy se sont produits Texas Side Step, The Road Riders,
Bus Stop, Tahiana et les Rodeo Girls. Le 12 à Herblay étaient présents Freddy
Della, The Bunch et Annabel.
Dans le sud on est également actif. Libertycountrydance.free.fr a rassemblé 750
personnes à Vitrolles (13). La soirée était animée par les groupes Highway et
Country Road. Fabien, le jeune chanteur du second groupe, a réussi à réunir 300
danseurs sur sa reprise de Jambalaya. A suivre.
Orville Grant participera au festival off de Mirande, Blue Rose a celui de Prat
Bonrepaux.
Le « Nord Midi-Pyrenées Tour » de Matthieu Boré et Suzie Blackstone a visité
Rodez, Montauban, Cahors et Lauzerte. Autre tournée en vue pour l’été.
Sortie d’un nouvel album pour les Lyonnais de Tequila Sunrise. Yvon, le chanteur,
devient pigiste pour le CWB : il est l’auteur ce mois du reportage sur John Fogerty.
Résultats du concours de groupes organisé par MCMaillet à Eurodisney le mois
prochain.
Les hauts plateaux du Velay (43), fief du Country RV de Craponne, viennent de nous
offrir un tout nouveau groupe : le Lilly West Band. Deux gars, deux filles. Lilly au
chant et à la guitare, Lydie (St Etienne) à la batterie, Tino (Le Puy) à la basse et
Patrice (Issoire) au fiddle et à l’harmonica. Ce dernier est le président de l’association
« Bluegrass Concept ». Le groupe s’est formé en septembre dernier à l’initiative de
de la jeune Lilly qui a découvert la country music au Festival de Cagnes sur Mer en
2000. Elle a ensuite effectué 2 ans de country line dances à Londres. Au programme
du classique (Roger Miller) et du moderne (Alan Jackson, MC Carpenter, G.Strait)
ainsi que des compos en Anglais. Le carnet de commandes est déjà bien rempli
jusqu’en 2006 (Festivals de Cambrai, Mirande, Fayence,…). Bonne route.
Naissance également en Limousin d’une formation parraînée par Liane Edwards :
Union Spirit. Nous enquêtons.
Le 3ème album des Freightliners (26) « You can change your mind » a été présenté
officiellement le 23 avril à Vassieux en Vercors lors d’un concert/repas avec diverses
attractions : lasso, dance, pesage de la selle…
Le mois prochain nous parlerons de Rushmore (06/13), des Hillbilly Rockers (74)
et de beaucoup d’autres groupes. Vos informations ou plaquettes sont à adresser à
[email protected] ou à Radio Lyon 1 – Jacques Dufour – 14 rue Crepet –
69007 Lyon
Jacques « Rockin’Boy »Dufour
The French Country Music Magazine
Basés sur ? Reconnaissez-vous la photo ?
Par Nadine Delattre
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Duo de notre artiste avec Travis Tritt
Pensée - Note - Une allemande - Charpentes
Article - Patronymes - Petit coin - Cardinal - Nom de notre artiste - Prénom
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The French Country Music Magazine

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