Le bulletin n° 5

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Le bulletin n° 5
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Tr i m e s t r i e l
Juin 2007 - N°5
EDITO
Depuis près de quinze ans avec la
crise socio-politique que connaît le
Togo, aucune réforme d'envergure
n'a été faite en profondeur dans
l'administration des douanes.
Or les recettes douanières
représentent plus de 40 % des
recettes totales de l'Etat.
Avec un code des douanes qui date de 1966, un statut du
personnel qui date de 1961, une informatisation insuffisante, une
législation et une réglementation non adaptées aux nouvelles
exigences du nouveau contexte mondial. Des infrastructures qui
ne répondent plus aux structures fonctionnelles, l'administration
togolaise des douanes connaît des difficultés.
Il est donc urgent que des réformes soient entreprises pour
moderniser les douanes avec :
- l'informatisation qui concerne tous les bureaux de douanes
avec l'implémentation d'un nouveau logiciel de gestion de
dédouanement SYDONIA++ et d'un système informatique
d'analyse de risques,
- l'adaptation de la législation et des procédures douanières au
nouvel environnement économique mondial,
- le renforcement des capacités,
- le renforcement du partenariat avec le secteur privé et les autres
institutions,
Pour ces réformes il a été mis en place des comités, notamment le
comité de réforme et le comité SYDONIA. Nous avions aussi
sollicité le concours de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD)
qui a dépêché au Togo deux experts au mois de Décembre 2006.
Les conclusions des comités mis en place et le rapport des
experts de l'OMD ont permis d'adopter un plan d'action sur la
période 2007-2011.
L'informatisation qui est le fondement de cette modernisation doit
s'achever pour les grands bureaux de douane en juillet 2007 et
pour le reste à la fin de l'année 2007. Un projet de nouveau code
des douanes a été déjà élaboré et déposé au Ministère des
Finances, du Budget et des Privatisations pour examen et
adoption par l'Assemblée Nationale.
Tout le personnel de la douane et moi-même sommes
déterminés à relever ce défi de reforme et de modernisation de
notre administration.
Aussi, nous sollicitons le concours de tous pour que ces objectifs
soient atteints pour relancer l'économie nationale ! H
Marc Ably-Bidamon
Directeur Général des douanes
UNIVERSITÉS
SUR LE VIF
DU PATRONAT :
DES MESURES URGENTES
PRÉCONISÉES
A l'occasion de journées d'échanges qui ont eu lieu les 19 et 20 avril
dernier à Lomé avec le gouvernement et les partenaires sociaux, le
Conseil national du patronat (CNP) s'est prononcé pour un certain
nombre de réformes urgentes à mener, notamment concernant le
secteur fiscal. Focus sur les principales revendications patronales.
Comme l'explique le CNP, l'objet de
ces deux journées était de « créer une
émulation, de faire des propositions
en vue d'accompagner l'Etat et le
secteur privé sur les chantiers
lourds en cours de réalisation ». De
fait, bien souvent, les entrepreneurs
ne sont guère consultés par le
gouvernement sur les sujets qui
les concernent directement ou
indirectement, comme par exemple
l'environnement
législatif
et
réglementaire des entreprises. Pour
remédier à cette situation, le CNP a
fait plusieurs recommandations, en
demandant tout particulièrement à
l'Etat d'introduire des réformes sur
le plan fiscal. Ainsi, il y a urgence à
« revoir à la baisse le taux de
certaines taxes (TVA, IS, IRPPP), à
réexaminer les taxes prévues pour
soutenir le secteur privé afin de les
rendre plus efficaces ». De même, il
est demandé à l'Etat de « prendre
des dispositions de sensibilisation
pour que les contribuables et les
agents d'impôts aient le même
niveau de compréhension des articles du code des impôts. »
Autre revendication du patronat, la
mise en place par l'Etat d'un cadre
des affaires plus attrayant « afin de
soutenir les entreprises existantes
et aussi de permettre à celles qui
opèrent dans l'informel de sortir
de l'ombre ». Il est également
demandé à l'Etat de revoir le prix du
gaz oil et des hydrocarbures en
général par une défiscalisation
importante. Une demande qui relève
du vœu pieux !
Le CNP estime également que
« l'Etat doit aligner les prix de
l'eau sur ceux pratiqués dans la
sous-région et mettre en place un
système de contrôle efficace ».
Enfin, selon le patronat, il est aussi
nécessaire pour l'Etat de définir une
stratégie de développement du
secteur de la communication en
vue d'assurer une compétitivité par
rapport aux autres pays de la
sous-région.
Mais les entrepreneurs doivent
également agir, estime le CNP. Il est
ainsi demandé aux responsables de
PME/PMI de « faire preuve de
professionnalisme dans la gestion
de leurs unités ». Des états
généraux du secteur privé doivent se
tenir avant la fin de l'année 2007,
tandis qu'un « Club du futur » va se
constituer dans l'objectif de rester
compétitif face à la régionalisation
et à la mondialisation.
Concrètement, le CNP a mis en
place trois commissions chargées
de réfléchir sur les thèmes
suivants : réformes fiscales et relance
de l'économie, financement de
l'entreprise, coûts des facteurs de
production et compétitivité.H
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CRÉER / PRODUIRE
ON EN PARLE...
UN SITE WEB
POUR LA PRÉSIDENCE
UNE PRODUCTION VIVRIÈRE SATISFAISANTE EN 2006-2007
On connaissait le site officiel gouvernemental www.republicoftogo.com.
Pour compléter ce site, il a été créé en
avril 2007 un site web entièrement
dédié à la présidence de la République :
www.presidence-togo.com, où l'on
peut suivre les activités quotidiennes
du chef de l'Etat et s'adresser à
lui, directement par le biais d'une
messagerie. Dans son message de
bienvenue, celui-ci souhaite que ce
site « introduise une relation plus
équilibrée entre la présidence et les
citoyens ». H
Faisant le point sur la campagne agricole
2006-2007 et sur la situation alimentaire
du Togo, le ministère de l'Agriculture, de
l'Elevage et de la Pêche, constate dans un
rapport publié en février 2007 « une progression constante des superficies emblavées en
cultures vivrières au détriment de celles du
coton ». Malgré les aléas climatiques, les
résultats obtenus en matière de production
vivrière sont « dans l'ensemble satisfaisants »,
poursuit le ministère (voir tableau
ci-contre). Par rapport aux besoins
alimentaires on constate ainsi des excédents
de production de maïs (+13 089 tonnes), de
sorgho-mil (+20 297 tonnes), d'ignames
(+180 103 tonnes), de manioc (+311 297 tonnes),
CRISE DE L'EAU À LOMÉ
De l'aveu même du Ministre de l'Eau
et des Ressources hydrauliques, Yao
Florent Manganawe, à l'IRIN (l'agence
d'information des Nations-Unies sur
les questions humanitaires), Lomé se
trouve dans une situation critique
concernant son approvisionnement en
eau. Les deux principaux châteaux
d'eau qui fournissent habituellement
au 1,2 million d'habitants de la capitale
sont hors service. Et la principale
usine de traitement des eaux du pays,
qui est gérée par la Togolaise des Eaux
(TDE), n'a pas eu de maintenance de
ses installations depuis 1995. Selon le
Ministre, 30 milliards de FCFA seraient
nécessaires pour réparer les infrastructures pour la seule ville de
Lomé… H
TOGO TÉLECOM
LANCE UN EMPRUNT DE
20 MILLIARDS DE FCFA
L'opérateur national de télécommunication se prépare à lever sur le
marché régional 20 milliards de FCFA
pour financer ses projets d'extension.
Un emprunt d'une durée de sept ans
garanti par la BOAD et le FAGACE
(Fonds Africain de Garantie et de
Coopération Economique) est en
cours d'élaboration par la SGI-Togo. Il
servira à financer entre autres de
nouvelles installations pour internet.H
de haricots (+3735 tonnes) et d'arachide (+14
962 tonnes). Par contre, il existe un déficit
important en matière de production de riz
(-25 657 tonnes). Le Togo étant structurellement déficitaire, les besoins en ce produit
vont être, comme par le passé, couverts par
les importations.H
PRINCIPALES PRODUCTIONS VIVRIÈRES
2006/2007 (EN TONNES)
CÉRÉALES : 862 285 tonnes dont :
Maïs : 543 342 - Sorgho-mil : 268 365
Riz usiné : 49 585
TUBERCULES : 1 404 174 tonnes dont :
Igname : 621 055 - Manioc : 767 365
LÉGUMINEUSES : 94 644 tonnes dont :
Haricots : 52 809 - Arachide : 39 285
PHOSPHATES : EXIT L'IFG, VIVE LA SNPT !
Invoquant la nécessité de « faire repartir
sur de nouvelles bases l'exploitation du
phosphate du Togo », le gouvernement a
annoncé le 14 mai la création de la Société
nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) et la
dissolution de l'International Fertilizers
Group-Togo (IFG-Togo), qui avait repris en
septembre 2001 la gestion de l'Office togolais
des phosphates (OTP). Le capital d'IFG-Togo
était détenu à 50% par un groupe tunisien,
Brifco Limited, et à 50% par l'Etat togolais.
Mais dès les débuts, les difficultés financières
d'IFG-Togo se sont accumulées. La société
avait totalisé en quatre ans d'existence 17
milliards de FCFA de pertes pour un capital
social de 9 milliards de FCFA. Du coup, les
relations se sont tendues entre le partenaire
tunisien et le gouvernement. Après le départ
SOGEA-SATOM CONSTRUIT
UNE ROUTE BÉNIN-TOGO
La filiale BTP de Vinci opérant en
Afrique va construire la route qui relie
transversalement Kandi (Nord du Bénin) à
Banikoara (Nord du Togo), soit 68 kilomètres
pour un budget de 24,6 millions d'euros
financés par l'Union européenne. Cette route
va permettre un accès au parc « W », réserve
classée patrimoine mondial par l'Unesco qui
couvre plus de 10 000 km2 répartis entre le
Bénin, le Burkina et le Niger.H
du groupe Brifco, un administrateur provisoire
a été nommé en juin 2005 en la personne de
Charles Essozinam Takou-Ayaoh. Ce dernier,
consultant du cabinet KPMG, a essayé de
redresser la barre, en vain. Il avait évalué les
investissements nécessaires pour remettre à
niveau les chaînes de production à 47 milliards
de FCFA. Dans son dernier rapport de mission
qui date du mois de mars 2007, le FMI a
estimé que « la relance complète du secteur
passera par le règlement des litiges et par
l'implication d'un investisseur stratégique
solide ». La création de la SNPT va permettre
de solder les comptes avec le groupe tunisien,
qui réclamait un dédommagement important
pour sortir de l'actionnariat de l'IFG, et de
rechercher ainsi plus facilement un nouveau
partenaire.H
GRANDS TRAVAUX
L'HOTEL DE LA PAIX
DEVIENT LE « PHENIX »
A l'abandon depuis de nombreuses années,
l'Hôtel de la Paix situé sur le boulevard de bord
de mer de Lomé a été cédé à la société
luxembourgeoise Matrix Financial Engineering
SA. Celle-ci va bâtir à sa place un nouveau
bâtiment dénommé Phénix Hôtel comprenant
230 chambres et 60 suites. Le projet devrait être
réalisé dans un délai de deux ans et demi. H
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FINANCER / DEVELOPPER
SATISFECIT DU FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) a
décerné un satisfecit au Togo à l'issue d'une
mission effectuée du 28 février au 13 mars 2007
dans le cadre des consultations périodiques
réalisées au titre de l'article IV des statuts de
l'institution. Ainsi, selon la déclaration de fin de
mission du FMI, le Togo a amorcé une reprise
économique, certes modeste (avec une
croissance du PIB réel de 2% en 2006 et une
prévision de croissance de 3% pour 2007).
L'accroissement des investissements publics
et une relance de la production cotonnière
devraient être le moteur de la croissance
économique pour 2007, estime l'institution.
Le FMI constate également que l'exécution de la
politique budgétaire s'est améliorée au second
semestre de l'année 2006 et que pour la première fois depuis des années le gouvernement
n'a pas accumulé d'arriérés intérieurs, que
les engagements de dépenses et les ordonnancements ont été clôturés respectivement à la
fin novembre et à la fin décembre 2006.
Toutefois, note le FMI, l'accumulation rapide des
arriérés vis-à-vis des créanciers extérieurs s'est
maintenue, avec pour conséquence un niveau
d'endettement extrêmement élevé et peu
soutenable. Enfin, selon l'institution, le budget
2007 constitue un gage à la stabilité macroéconomique en cette année électorale, avec un
recul envisagé du déficit du solde primaire à
0,5% du PIB. A travers de nouvelles mesures
visant à favoriser le recouvrement des recettes
fiscales et à réduire les dépenses non
prioritaires, il devrait être possible d'accroître les
dépenses affectées à la santé, à l'éducation et
aux infrastructures.H
INTERNET : ENFIN DU HAUT DÉBIT !
Il y a du nouveau dans le paysage
numérique togolais. Depuis le 16 mai 2007,
les particuliers comme les entreprises
peuvent bénéficier de l'internet haut débit.
Ceci grâce à l'opérateur public Togo
Telecom, qui vient de lancer une offre ADSL
commercialisée sous le nom de « Helim »
adaptée aussi bien aux entreprises (avec
des connections 24 heures sur 24) qu'aux
ménages (avec des offres soir et week-
end). Il est proposé dans le cadre de cette
offre des connections allant jusqu'à
1024 kbits. Jusqu'à présent, Togo Telecom
ne disposait que d'une offre à 256 kbits.
Pour l'instant, l'ADSL n'est commercialisé
que dans deux villes : Lomé et Kara (Nord
du pays). l’extension du réseau est prévue
dans un futur proche aux villes de :
Dapaong, Sokodé, Atakpamé, Notsé,
Kpalimé, Tsévié et Aneho.H
LE CHIFFRE DU TRIMESTRE :
344 milliards de FCFA d'exportations en 2007
Selon les estimations du FMI, les exportations (FOB) du Togo vont atteindre en 2007 un
montant de 344 milliards de FCFA. Un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente
(323 milliards), qui ferait retrouver le niveau de 2003 (347 milliards). H
• L'Agence française de développement
(AFD) va débloquer huit millions d'euros
pour des travaux d'assainissement urbain
et de réhabilitation d'infrastructures à
Lomé. Il s'agit notamment de restaurer la
lagune et de drainer les eaux fluviales.H
• L'UEMOA a obtenu un prêt de 2,59
milliards de FCFA destiné à la réalisation de
300 forages au Togo. Ces équipements, qui
doivent être mis en place avant la fin de
l'année, vont permettre de répondre aux
besoins en eau potable d'environ 75 000
personnes dans le pays. H
• La Banque d'Investissement pour le
Développement et le Commerce (BIDC),
une société holding régionale qui a succédé au fonds de la CEDEAO, va financer un
projet d'équipement des structures de
santé au Togo pour un montant de dix
milliards de FCFA. Ce financement va
permettre de renouveler les équipements
des centres hospitaliers de Lomé,
NOMINATIONS
• Ancien Secrétaire Général de la Présidence
de la République, Monsieur Adji Othéth
Ayassor, a été nommé le 14 mars 2007
Ministre des Finances, du Budget et des
Privatisations. Titulaire d'une thèse de
l'University of Wisconsin-Madison sur le
thème de la privatisation des entreprises
publiques et leur impact sur la promotion du
secteur privé dans les pays ouest-africains, le
nouveau ministre a été par la suite Secrétaire
Général du Ministère des Enseignements
Primaire et Secondaire. H
• Les nouveaux membres du Conseil national
de dialogue social (CNDS), un organisme
tripartite (gouvernement, secteur privé et
public) créé en janvier 2007 viennent d'être
désignés. Le CNDS est présidé par un
fonctionnaire à la retraite du BIT (Bureau
international du travail), Monsieur Kondé
Sangbana, et comprend trois Vice-Présidents :
Messieurs Adji Oteth Ayassor, Ministre
chargé des Finances, Albert Kossivi Naku,
Président du Conseil national du patronat
(CNP), et Mathias Hlomador, secrétaire
général adjoint de l'Union générale des
syndicats libres. Parmi les membres du
secteur privé on compte des directeurs de
sociétés comme Laurent Takassi (2ème VicePrésident du CNP), Claude Daté Gbikpi
(Secrétaire Général du CNP), Comlan Edmond
Amoussou (Président de la commission des
affaires sociales du CNP), Séwa James
Lassey (conseiller spécial du Président du
patronat), Jean Wozufia (Président du
groupement national des entrepreneurs
des bâtiments et travaux publics), Georges
Orsoni, et Francis Agbagli. H
PARTNERSHIP
Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong, Tsévié,
Aného, Kpalimé, Mango, Tchamba et
Sotouboua. H
• La Banque Arabe pour le Développement
Economique en Afrique (BADEA) a octroyé en
mars 2007 un don de 300 000 dollars au
Togo pour une étude de faisabilité sur
l'irrigation et le développement d'infrastructures rurales dans la plaine de Djablé. H
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LA STRATÉGIE
DE RÉFORME
ÉCONOMIQUE DU FMI
ECHOS
LES REFORMES
JEUNE AFRIQUE
Guide écofinance - Togo
Numéro du 29 avril au 5 mai 2007
A la suite d'une mission effectuée au Togo
du 28 février au 13 mars 2007, le FMI a
préconisé un certain nombre de mesures
pour élaborer une stratégie de réforme
économique à moyen terme. Nous en
reproduisons les grandes lignes.
• Instauration d'une stratégie de
réforme axée sur la croissance
Il s'agit de favoriser une croissance
économique plus vigoureuse par :
- le redressement des finances publiques,
- l'amélioration de la gouvernance
budgétaire,
- l'amélioration du climat des affaires,
- le développement du secteur financier,
- la réforme du secteur agricole,
- un meilleur accès à la santé et
à l'éducation,
- la réhabilitation des infrastructures
publiques, notamment dans les secteurs
de l'électricité, de l'eau et des transports.
• Amélioration de la situation
des finances publiques et de
la gouvernance budgétaire
La mission a recommandé l'augmentation
du solde budgétaire primaire afin de
dégager un excédent d'au moins 0,75%
du PIB à l'horizon 2010 pour éviter
d'accumuler de nouveaux arriérés et de
faire appel à de nouveaux emprunts. Le
redressement des finances publiques
pourrait être réalisé grâce à l'augmentation
progressive des recettes budgétaires
pour atteindre 18% des recettes
par rapport au PIB à l'horizon 2010.
Continuer par la poursuite des réformes
destinées à renforcer l'administration des
impôts et à simplifier et rationaliser le
code fiscal et douanier.
• Augmentation de l'aide extérieure
Le pays devra identifier un volume annuel
d'assistance extérieure équivalant à trois
fois le niveau dont il a bénéficié en 2006.
Il faudra, à cet effet, achever, dans
les délais, la préparation du DSRP-I
(Document intérimaire de stratégie pour
la réduction de la pauvreté et pour la
croissance) et mener à terme les
réformes de modernisation de la gestion
des finances publiques.
« L'apaisement politique et social a débouché
sur la reprise du dialogue avec la communauté
des bailleurs de fonds, et le pays évolue peu
à peu vers un positionnement économique
particulièrement attractif. Celui de hub
régional, de plaque tournante et de prestataire
de service de ses voisins enclavés du Nord. La
qualité et l'honnêteté de sa main d'œuvre sont
également un atout non négligeable ». H
• Relancer la compétitivité extérieure
MARCHÉS TROPICAUX
ET MÉDITÉRRANÉENS
dans le cadre du régime de change
actuel
En dépit de l'appréciation récente du taux
de change réel, le niveau des salaires au
Togo demeure compétitif comparativement
aux autres pays de l'UEMOA. Les
politiques doivent par conséquent
privilégier le relèvement du taux de
croissance de la productivité afin de
renforcer la compétitivité du pays.
• Amélioration de l'environnement
des affaires
Les autorités devraient envisager des
mesures en vue de réduire les
barrières au commerce, aux services
et à l'investissement. Améliorer la
gouvernance, la transparence dans les
institutions publiques, réduire le poids de
la bureaucratie en créant notamment un
guichet unique. Un consensus s'est
dégagé sur l'impérieuse nécessité de
renforcer les capacités dans ce contexte,
ce qui nécessitera le recours à une
assistance extérieure.
Numéro du 11 mai 2007 - Spécial Togo
Le Premier ministre Yawovi Agboyibo a accordé
une interview à l'occasion du numéro spécial
de 32 pages.
« Les prochaines élections législatives se
dérouleront dans de bonnes conditions […] Les
répercussions de la crise socio-politique que
notre pays traverse depuis des années sont
telles que tout Togolais soucieux du bien-être
de nos populations doit œuvrer au bon
aboutissement du processus actuel ».H
CALENDRIER
6ÈME FOIRE INTERNATIONALE DE LOMÉ
23 novembre-20 décembre 2007
Cette manifestation aura lieu pour sa sixième
édition à Lomé du 23 novembre au 20
décembre. Considérée comme une opportunité
d'échanges et de rencontres pour les
opérateurs économiques de la sous-région,
la précédente édition avait rassemblé quelque
400 entreprises venues de 15 pays différents et
avait compté plus de 150 000 visiteurs.H
• Poursuite des réformes
des entreprises publiques
La mission a insisté sur l'importance de
ces réformes, notamment dans les
secteurs du coton, des phosphates et
de l'électricité. Elle s'est en outre
félicitée des récentes évolutions dans la
préparation d'une stratégie globale de
réforme du secteur financier. H
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