Des réseaux de la SAPRR... à la direction des achats et

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Des réseaux de la SAPRR... à la direction des achats et
Jean-claude grimaldi, lauréat du prix mtr en
1993
Des réseaux de la SAPRR... à la direction des achats
et infrastructures de la SFR
Hier... Lorsqu’il obtient le prix
en avril 1993, Jean-Claude Grimaldi est directeur du développement, chargé de toutes les
technologies (hors «chaussées»)
à la SAPRR (Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône). Il est
aujourd’hui directeur des
achats et infrastructures
techniques à la SFR, après
avoir été directeur du programme GSM d’octobre 1994 à
la mi-95 Mais c’est avec le projet
de réseau privé pour la SAPRR
qu’il emporte le prix. Sur
1300 km, 140 sites et 80 péages,
cette infrastructure de 160
noeuds interconnectera tous les
systèmes d’information, via des
commutateurs et des routeurs.
Jean-Claude Grimaldi se souvient: «Contre l’avis des spécialistes, j'ai voulu, selon le principe même de l'autoroute, faire
passer par le même tuyau - quel
que soit le protocole - la téléphonie, l'informatique et la surveillance vidéo.» Une première,
à l’époque, en matière d’autoroutes de l’information.
En 1994, il entre à la SFR avec
pour mission de doubler en un
an la couverture du réseau en
sites radio. En mars 1995,
l’objectif est atteint.
... Aujourd'hui ... Depuis
novembre 1995, à la suite de la
décision de la SFR de se doter
d’une véritable politique industrielle et de gestion du patrimoine, Jean-Claude Grimaldi a
pris la direction de la division
achats et infrastructures avec
deux missions :
• Définir la politique industrielle
d’achat des constituants du
réseau et des prestations associées.
• Assurer la gestion du patrimoine (équipements, configuration, documentation, formation).
Les perspectives de carrière ... Le parcours professionnel de Jean-Claude Grimaldi
est atypique. Ni informaticien ni
télécommunicant de formation,
mais «centralien», il passe ses
huit premières années dans
l’ingénierie industrielle du
groupe Jeumont-Schneider, puis
sept ans au contrôle de gestion
de la société et comme directeur
administratif et financier de la
filiale Cerci. De nombreuses
années de «terrain», consacrées
à la mise en place de systèmes
de contrôle pour usines sidérurgiques, lui valent d’« imaginer,
dès 1970, des systèmes de
supervision et d’aide à l’exploitation». Le souci du reporting le
pousse à «concevoir, au début
des années 80, des langages
orientés objet et les premières
architectures client-serveur».
Enfin, et surtout, insiste le lauréat 93 : «J’ai appris très tôt
que le succès d'un projet n'est
pas lié à sa prouesse technologique, mais à son insertion
dans l'environnement technique, humain ou financier».
Réseaux & Télécoms - Spécial numéro 100 - Mai 1996

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