3 JOURS AVEC SAINTE THERESE DE LISIEUX DU 3 OCTOBRE

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3 JOURS AVEC SAINTE THERESE DE LISIEUX DU 3 OCTOBRE
3 JOURS AVEC SAINTE THERESE DE LISIEUX
DU 3 OCTOBRE AU 5 OCTOBRE 2014
Nous étions à 25 pèlerins à monter dans le car le vendredi matin 3
octobre à 7 h. en direction de Lisieux sous la responsabilité de
Réjane Blondy. Nous arrivons à Alençon, 1ère étape de notre
pèlerinage à 10h via Ancenis, Angers et Le Mans accompagnés par
un très beau soleil qui fera partie de notre pèlerinage tout le temps
durant.
En fait notre pèlerinage commence dans le car, peu de temps après
notre départ, introduit par une prière
Notre pèlerinage avait, entre autre, le but de retrouver le parcours
de la vie de sainte Thérèse : nous avons approché son enracinement
familiale: son Père, sa mère, homme et femme de foi, de prière,
amour totale de l’Eglise et une fidélité naturelle à toute épreuve…
son enfance, ses sœurs déjà entrées au carmel ou se préparant à y
entrer. Et puis il y a eu pour Thérèse cette vie au Carmel qui l’a
conduite vers les plus hauts sommets de la foi et de l’amour.
Nous avons trouvé donc tout naturel de remonter aux origines
mêmes de la spiritualité carmélitaine : sa naissance dans les grottes du versant ouest du Mont
Carmel avec les ermites s’inspirant de l’esprit d’Élie et de Marie : N.D. du Mont Carmel. Ils seront
aidés dans leur vie « monastique » par la règle reçue, sur leur demande, en 1209, du patriarche de
Jérusalem, Albert. Lors de la reconquête de la Palestine par Saladin les moines sont contraints de
rentrer en Europe vers 1240. La vie des moines continuait, elle était seulement transplantée sur
d’autres espaces bien plus larges.
Le premier carmel (carmélites) ouvert en France en 1467 fut celui de Vannes (au Bondon) par
Françoise d’Amboise avec l’appui de Jean Soreth, carme de Caen. Peu d’années après, ce carmel est
transféré au Couets , près de Nantes. Il restera, jusqu’en 1792, date de sa fermeture, fidèle à la règle
d’Albert de Jérusalem et résistera à toutes les formes d’assouplissement accordées par des papes
successifs sur demande de certains moines, et qui donnera lieu à des déviations malheureuses qui
seront corrigées par la réforme de Thérèse d’Avila et de Jean de la Croix vers 1560. Le carmel de la
réforme thérésienne (carmélite déchaussées) s’ouvre en 1618 à Nantes, aujourd’hui au 90 r.
Coudray. Pendant près de deux cents ans coexisteront à Nantes le carmel de la stricte observance
(Albert de Jérusalem : les grands carmes) et le carmel de le réforme de sainte Thérèse d’Avila qui
sera le carmel de Lisieux fondée en 1838 et où entrera Thérèse Martin en 1888.
Nous sommes heureux de commencer notre pèlerinage par la visite de la maison natale de Thérèse,
de voir dans son quotidien la vie de foi et de prière de ses Parents, leur attachement et leur fidélité à
L’Eglise, leur participation à l’Eucharistie à 5,30 h chaque matin. Thérèse restera toujours marquée
par ce témoignage de ses parents et elle les aimera d’un amour indéfectible et sans limite. La mort
de sa mère en 1877 (elle avait 4 ans) avec un cancer du sein la laissera désemparée jusqu’au jour où
elle découvrira en sa sœur Pauline une seconde maman. Toutes les filles Martin entreront, les unes
après les autres au carmel : le vœu de Zélie était exaucé : n’ayant pu elle-même devenir religieuse
elle demande à Dieu de prendre tous ses enfants.
Une visite à la Basilique Notre Dame du 12e s. e avec Laurence de Valbray nous aide à entrer
davantage dans la connaissance de la famille Martin avec le vitrail au-dessus du baptistère où
Thérèse a reçu le baptême. On y découvre les liens existant entre les membres de la famille Martin.
L’église du baptême de Thérèse à Alençon
Toujours avec le soleil nous montons à Lisieux, le terme même de notre pèlerinage. Nous sommes
accueillis par la communauté des travailleurs missionnaires de « l’Eau Vive ». Elle compte des
jeunes filles surtout d’Asie, d’Afrique. Elles nous ont assuré une restauration parfaite avec un grand
esprit de service dans la simplicité et la modestie…. les chambres simples, propres, bien rangées… On
y retrouve l’idéal de Thérèse : l’Amour : le message de Thérèse au concret jour après jour. Un côté
que les nombreux pèlerins de passage ne peuvent manquer de relever.
Après l’office au carmel et le repas du soir, clôturé par une prière et un chant animés par la
communauté réunie, nous nous retrouvons ensemble pour regarder une vidéo consacrée à te
Thérèse : « une course de géant » toujours mieux connaitre Thérèse et son message et après pour
échanger entre nous et nous présenter les uns les autres : mieux nous connaître est un signe de
fraternité.
Le samedi matin, la visite de la cathédrale et de la maison des Buissonets devenue l’église paroissiale
et la nouvelle maison de la famille Martin ajoute encore beaucoup à notre connaissance de la vie de
la famille, de la vie de Louis et des enfants Martin, la foi, la charité, la prière… n’ont pas décliné,
seules les épreuves se sont lourdement ajoutées. C’est là le terrain où la sainteté s’est construite, là
où elle s’est affirmée. Nous devons beaucoup à Laurence de Valbray et à Barbara pour cela….
Elles nous ont beaucoup apporté dans notre pèlerinage, avec elles nous avons appris à mieux
connaitre la vie de la famille de Thérèse : son amour pour Dieu, sa fidélité, son respect pour leurs
employés… ainsi que la vie de Thérèse : son amour pour les pécheurs dont elle cherche la
conversion, l’amour pour les prêtres pour qui elle ne cesse de prier, l’amour pour les missionnaires
…. l’amour pour les hommes qui n’ont pas encore entendu parler du Christ…. La mission, elle la vivait
à l’intérieur de sa cellule dans l’action de grâce et la prière. Pie XI l’a reconnait comme patronne des
missions, Jean Paul II lui reconnait les qualités de docteur de l’Eglise : des titres qu’elle n’a
certainement pas cherchés. Nous avons bien des raisons de l’aimer, elle et son message et de la
prier : elle nous enseigne les chemins vers le Père.
Le samedi soir, le 4 octobre : Eucharistie avec le pèlerinage des handicapés du diocèse de Bayeux
devant les reliques de Louis et Zélie Martin en lien avec l’ouverture du Synode pour la famille à
Rome. Dimanche 5 octobre, messe à la Basilique avec une assistance très nombreuse :
Thérèse, au-delà de la famille des chrétiens, fascine toujours hommes et femmes de notre temps.
Père Roger Nicol

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