Dossier pédagogique Le Parti Pris des Choses

Transcription

Dossier pédagogique Le Parti Pris des Choses
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
Le parti pris des choses
(Photo Aude Poirot)
Par la Compagnie Le printemps des croque-morts
Collectif Petit Travers
Lundi 19 mars à 14h30, mardi 20 mars à 10h et 19h30,
mercredi 21 mars à 14h30,
jeudi 22 mars à 10h, vendredi 23 mars à 10h
Durée : 1 heure
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-1–
Pièces chorégraphiques alliant jonglage et trapèze.
Le Parti pris des choses est un drôle de cirque. Trois personnages atypiques évoluent côte à côte. Leur rencontre
relève de la danse, de l’expérimentation, de la confrontation. Leurs jonglages sont autant de langages. Quant au
trapèze, il devient un moyen de transport des corps ! Propulsion, envol, chute vertigineuse, suspension… On joue
avec les repères de l’espace et les déséquilibres.
Dans ce monde à la Francis Ponge, « les choses » ont une logique propre, décalée et drôle, créant comme une
musique, des attentes, des tensions, des retards. Une invite au parti pris, au plaisir, au jeu et à l’ironie.
Présentation du collectif .......................................................................................................................2
Note artistique ......................................................................................................................................3
Le jonglage...........................................................................................................................................3
Le trapèze ............................................................................................................................................4
La ligne esthétique ...............................................................................................................................4
Biographie de Francis Ponge (1899-1988)...........................................................................................4
Naissance perpétuelle de la parole : l’objeu et l’objoie.........................................................................4
Quelques citations................................................................................................................................5
Textes ..................................................................................................................................................6
Activités................................................................................................................................................7
Rapport à l’autre, rapport à l’espace ....................................................................................................7
Chutes et trajectoires ...........................................................................................................................7
Poésie et prose ....................................................................................................................................8
Mots cachés .........................................................................................................................................8
Questionnaire à faire après le spectacle ..............................................................................................9
Quelques liens ...................................................................................................................................10
Coproducteurs
Production : Collectif Petit Travers
En coproduction avec : Dieppe Scène Nationale et Les Subsistance, Lyon.
Avec le concours de la Préfecture de Région Midi-Pyrénées, Direction Régionale des Affaires Culturelles, Conseil
Régional Midi-Pyrénées, Conseil Général Haute-Garonne, Ville de Toulouse.
Avec le soutien du Lido, Centre des Arts du Cirque de Toulouse, des Circuits, scène conventionnée cirque (Auch),
scène nationale de Dieppe, Les Subsistances (Lyon), CDN du Nord (Béthune), Espace périphérique La Villette
(Paris), La Grainerie (Balma), l’Entre-Sort de Furies (Chalons en Champagne), Festival Pisteurs d’étoiles
(Obernai)
Lauréat Jeunes Talents Cirque 2004
PPrréésseennttaattiioonn dduu ccoollleeccttiiff
Le collectif Petit Travers est une association regroupant différents projets dans les domaines du cirque, de la
danse, du théâtre, des arts plastiques et du graphisme.
Les gens s’accordent à y défendre une certaine idée de la création.
Le collectif développe une esthétique matérialiste, hédoniste et donc individualiste.
L’hédonisme veut la confusion des genres éthiques et esthétiques dans des vies singulières, l’impératif du plaisir
engendre la production d’un style, le contraire de l’uniformité.
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-2–
Distribution
Auteurs et mise en scène
Céline Lapeyre
François Lebas
Nicolas Mathis
Regard extérieur et suivi : Brune Campos
Création Lumières : Arno Veyrat
Régie son et lumières : François Dareys
Identité visuelle : Aude Poirot
Avec Nicolas Mathis, Céline Lapeyre François Lebas.
NNoottee aarrttiissttiiqquuee
Le Parti pris des choses est né d’un travail autour du geste, du cirque, de la danse et de leur propension à ouvrir
sur de nouvelles formes de théâtralité.
Les codes et les formes convenues sont dépassés par un rapport vivant à la matière, riche en couleur, révélatrice
de corporalités et de personnalités singulières.
Le propos
Les trois personnages font face à l’effondrement des valeurs et tentent de recréer de l’être ensemble, au-delà du
désenchantement…
Les rencontres s’organisent, chacun se perdant dans le territoire de l’autre expérimente une manière de sortir de
lui-même.
LLee jjoonnggllaaggee
Nous proposons un travail autour du jonglage comme point de départ d’une exploration scénique (…) Nous nous
appliquons à débarrasser le jonglage de ses « codes » : aller à l’essentiel sans passer par une longue et inutile
construction. (…)
Il y a là un des traits majeurs de la modernité dans la manière de composer : procéder par rupture, répéter,
affirmer plutôt que convaincre, élider, compresser.
Chaque instant du discours jonglé existe alors indépendamment du précédent et ne prépare pas de manière
logique au suivant. (…) Notre jonglage se présente sous des formes solistes ou polyphoniques. Le jonglage
polyphonique consiste en l’écriture de deux voix indépendantes possédant leurs existences propres mais qui
prennent en permanence leur sens dans ce rapport de l’un à l’autre, créant, comme en musique, des attentes, des
tensions, des résolutions, des retards, des ruptures.
D’une manière générale, nous avons essayé de faire découler notre jonglage de principes physiques de base :
l’inertie, l’accélération d’une chute, la vitesse nulle d’un objet au sommet de sa trajectoire, l’énergie cinétique
contenue dans un mouvement de rotation autour d’un axe, la conservation de l’énergie.
De là, nous avons défini plusieurs typologies liées :
- Au mouvement (en fonction des formes, des axes, de leur aspect continu ou discontinu…)
- Au jonglage en soi (toucher de balle, codage rythmique en site swap, symétrie…)
- A la prise d’espace (rôle des appuis, lancer dans ou en dehors de l’espace du corps, directions…)
Ces typologies permettent non seulement de créer une musicalité du jonglage, de poser des volontés, des partis
pris puis de construire consciemment l’objet chorégraphique qui en découle mais aussi de nommer des
sensations et donc de les transmettre (ce qui est une nécessité dans le travail à deux).
(…)
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-3–
LLee ttrraappèèzzee
Nous utilisons cet agrès traditionnel du cirque comme un outil de développement chorégraphique. Il devient un
moyen de transport des corps amenant une nouvelle dimension à notre danse, un investissement aérien de
l’espace.
Propulsion, envol, chute vertigineuse, suspension, prolongement et renversement des corps, il permet de modifier
les repères de l’espace quotidien et de jouer avec la perception. Dans la relation à l’autre, sans cesse mise à
l’épreuve il est source de démesure, de décalage, de plaisir et de jeu.
LLaa lliiggnnee eesstthhééttiiqquuee
Nous avons choisi de créer cette pièce en référence à l’œuvre de Francis Ponge, reprenant le titre de l’un de ses
recueils Le parti pris des choses, et en nous inspirant d’une citation :
« On devrait pouvoir donner à tout poème ce titre : raison de vivre heureux ».
Dans le titre, l’expression parti pris renvoie à l’idée de volonté individuelle, d’affirmation de soi à travers l’art ;
quant aux choses, elles soulignent l’importance attachée à la matière, à ce qui existe, à la réalité comprise comme
ce qui se manifeste à travers notre expérience sensible en opposition au concept, à l’idée.
La citation, nous invite à un parti pris résolument hédoniste tournée vers le jeu, l’ironie, le plaisir.
BBiiooggrraapphhiiee ddee FFrraanncciiss PPoonnggee ((11889999--11998888))
Poète français qui dans sa poésie tenta d'abolir la distinction entre le mot et la chose qu'il désigne.
Né le 27 mars 1899 dans une famille protestante aisée de Montpellier, Francis Ponge passe pour avoir eu une
enfance facile. Après un double échec à la licence de philosophie et à l'École normale supérieure, il adhéra au
communisme. Il commença à écrire, mais se tint à l'écart du monde littéraire.
En 1931, il entra comme employé aux messageries Hachette, et il dut dès lors se discipliner pour préserver un
temps quotidien consacré à l'écriture. Délégué syndical, militant communiste, il perdit son emploi lors des grèves
de 1936, et, en 1940, quitta Paris pour s'engager dans la Résistance.
La publication, en 1942, du Parti pris des choses le fit reconnaître comme un écrivain de grande valeur.
De retour à Paris après la guerre, Ponge se mit à enseigner tout en poursuivant son œuvre poétique (Proêmes,
1948, la Rage de l'expression, 1952, le Grand Recueil, 1961, Nouveau Recueil, 1967, Le Savon, 1967). Il écrivit
également des essais qui éclairent sa pratique poétique : Pour un Malherbe (1965), Entretiens avec Philippe
Sollers (1970), Méthodes (1971), la Fabrique du pré (1971), Comment une figue de paroles et pourquoi (1977).
Salué par Jean-Paul Sartre, puis par Philippe Sollers et le groupe de Tel Quel, qui voyait en lui un des auteurs
majeurs de la poésie contemporaine, Ponge, longtemps lu par un groupe restreint d'initiés, fut consacré,
tardivement, par le grand prix de poésie de l'Académie française en 1984.
Il mourut au Mas-des-vergers, à Bar-sur-Loup, le 6 août 1988, à 89 ans.
NNaaiissssaannccee ppeerrppééttuueelllee ddee llaa ppaarroollee :: ll’’oobbjjeeuu eett ll’’oobbjjooiiee
Après les formes concises des poèmes du Partis pris des choses, Ponge s'interroge sur la génèse même de
l'écriture au point de recommencer plusieurs fois ses poèmes comme par exemple celui autour de la figue (dans
"Comment une figue de parole et pourquoi").
Il s'agit pour lui d'explorer la naissance perpétuelle de la parole, comme objeu (contraction d'objet et jeu). Ce
concept est illustré dans la Rage de l'expression, la parole est comme une "obsession", les répétitions et les
variantes se lisent comme la preuve du mouvement perpétuel, d'éternel recommencement tendant à l'infini de
l'écriture, montrant ainsi que la création a pour corollaire indispensable le non-achèvement.
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-4–
En même temps, il y a une certaine jouissance de la parole et de l'écriture dans ce système de la répétition. Dans
le Savon, Ponge parle de ce contact de l'homme, du lecteur ou du poète, avec les choses et le monde à travers le
texte poétique qui permet de « concevoir son identité personnelle, de la dégager de ce qui n'est pas elle, de la
décrasser, décalaminer, de se signifier de s'éterniser enfin, dans l'objoie » et de conclure en disant « c'est bien
ainsi qu'il faut concevoir l'écriture : non comme la transcrition, selon un code conventionnel, de quelque idée mais
à la vérité comme un orgasme ».
Le matériau poétique apparaît donc comme objet de jouissance pour le poète lui-même en train d'écrire.
A sa mort, on célèbre en lui un des poètes majeurs du siècle, le contemporain solitaire des surréalistes, qui loin
des modes s'acharna à « donner la parole au monde muet ».
Les textes s'apparentent à des fables : après une « définition description », énonçant les qualités caractéristiques
de cette chose, ses qualités physiques, le poète tire, de la rencontre entre l'objet et les mots de l'objet, une
« morale » qui est aussi une leçon rhétorique.
Ponge recourt volontiers au vocabulaire technique des sciences expérimentales. Il insiste d’ailleurs sur la parenté
entre son travail et la recherche scientifique. Son autre préoccupation est liée aux qualités linguistiques du mot
désignant l'objet, en particulier l'étymologie, mais aussi le choix et l'ordre des lettres qui composent le mot.
Le Parti pris des choses célèbre avec humour le monde muet auquel il « rend la parole ». Mais les « choses » de
Francis Ponge sont aussi bien des objets naturels ou « ordinaires », et délibérément « anti-poétiques », comme la
Mousse, la Cigarette, le Cageot, que des phénomènes physiques (le Cycle des saisons) ou des êtres humains
figés en stéréotypes (la Jeune Mère, le Gymnaste).
Tout ce qui est mis en regard du sujet est « objet », ou « chose ».
Car les « choses »; du Parti pris sont en trompe-l'oeil : elles sont autant le texte lui-même que l'objet réel qui lui
sert de « prétexte ». D'ailleurs Ponge ne se fait pas d'illusion sur la possibilité d'atteindre ce dernier ; il s'agit
seulement de « faire quelque chose », un objet verbal qui ait, dans le monde des paroles, la même densité, la
même « manière d'être » que la chose dans le monde physique.
QQuueellqquueess cciittaattiioonnss
« Le langage ne se refuse qu'à une chose, c'est à faire aussi peu de bruit que le silence. »
« L'amour-propre et la prétention sont les premières vertus. A leurs limites, se définit la personne. »
« Je : cette apparition mince et floue, qui figure en tête de la plupart de nos phrases. »
« C'est par sa mort parfois qu'un homme montre qu'il était digne de vivre. »
« L'histoire, ce petit cloaque où l'esprit de l'homme aime patauger. »
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-5–
TTeexxtteess
Le cageot
A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport
de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.
Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il
moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme.
A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf
encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme
des plus sympathiques - sur le sort duquel il convient toutefois de ne s'appesantir longuement.
(Francis Ponge, Le Parti pris des choses, 1942)
L'huître
L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie,
brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux
d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y
coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de
ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les
cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et
verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.
(Francis Ponge, Le Parti pris des choses, 1942)
La Bougie
La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombre.
Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette d'albâtre par un pédoncule très noir.
Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou
vannés dans la bagarre, tous frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales
encourage le lecteur, - puis s'incline sur son assiette et se noie dans son aliment.
(Francis Ponge, Le parti pris des choses, 1942)
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-6–
AAccttiivviittééss
RRaappppoorrtt àà ll’’aauuttrree,, rraappppoorrtt àà ll’’eessppaaccee
Expression des sentiments. Dessins. Mots.
Expressions physiques. Par le visage : grimaces. Par le corps : attitudes.
Imitations.
Jeu des mimes, avec ou sans parole.
Quand on décide de mimer un proverbe, on peut convenir que la personne qui mime montrera d'abord combien
de mots il y a, puis mimera le numéro du mot à chercher. Pour les plus jeunes, il est plus facile de mimer un
métier ou un animal.
Jeu du métier
Les joueurs s'assoient en cercle sauf un qui quitte la salle. Pendant son absence, les joueurs décident qui il sera,
par exemple un policier. Le joueur absent est rappelé et il commence à demander aux joueurs du cercle ce qu'il
doit acheter pour trouver qui il est, dans le cas présent du policier, un joueur dira des bottes noires, l'autre un
sifflet, ou encore une lampe de poche et ainsi de suite. À partir de ces éléments, le joueur essaie de deviner qui il
est. S'il ne réussit pas, il s'absente de nouveau et on recommence avec une nouvelle identité
Jeu du chef d’orchestre
Une personne sort de la pièce; elle sera le détective. Les autres personnes sont assises en cercle et choisissent
une personne qui sera le chef d'orchestre. Le chef d'orchestre fera des gestes qui seront imités par les autres (par
ex.: se gratter le nez, taper sur les cuisses, tambouriner à terre, se croiser les bars, grimacer, etc.). On rappelle le
détective et il se place au centre du cercle. Son but est de deviner qui est le chef d'orchestre. Celui-ci profite du
moment où le détective lui tourne le dos pour changer de geste, qui sera imité le plus rapidement possible par
tous les autres. Quand le détective a deviné qui est le chef d'orchestre, il prend la place de celui-ci, qui sort, et le
jeu recommence. On peut laisser deux ou trois chances au détective.
Déplacements chorégraphiés, danse.
Déplacements dans un espace restreint sans se toucher. Déplacements aléatoires en marche avant, en marche
arrière, toujours sans se percuter puis en lignes droites, chacun ayant la sienne.
CChhuutteess eett ttrraajjeeccttooiirreess
Déplacements marchés, glissés, courus.
Prise de conscience de la notion d’espace, de rencontre, d’évitement.
Jeux de balles. Tirs de précision. Tirs rythmés. Tirs ordonnés : Jonglage. Seul puis en groupe.
Approche des arts du cirque : Jeux d’équilibre, chutes retenues.
Prise de conscience de sa jambe d’appel, maîtrise de la force physique
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-7–
PPooééssiiee eett pprroossee
Jeux musicaux. Sens du rythme. Taper dans ses mains, claquer des doigts en imitant une phrase musicale.
Rythme et musicalité d’un texte. Lectures à haute voix.
Jeux de mots. Jeux de sonorités. Exemple cage – cachot – cageot
Quelques homonymes
aile / elle – eau / ho / haut/ os – bal / balle – bon / bond – cinq / saint / sain / sein – sang / sans / cent – clac /
claque – cour / courre / cours / court – dans / dent – je / jeu – paume / pomme – saut / seau / sot – ver / verre /
vers / vert
Le découpages des mots
l’école – les colles
l’écorce – les Corses
l’effort – les forts
l’égout – les goûts
l’époux – les poux
l’étalon – les talons
l’été – les thés
l’attention – la tension
l’avenue – la venue
M
Moottss ccaacchhééss
A
C
R
O
B
A
T
I
E
R
H
B
R
A
S
R
U
S
T
O
A
I
E
O
A
A
P
I
C
L
O
W
N
P
E
A
S
I
L
E
N
C
E
S
C
T
D
E
I
P
U
Z
C
E
E
J
O
N
G
L
E
R
S
S
L
U
M
I
E
R
E
S
Tous ces mots figurent dans la grille, placés à l’horizontal, à la verticale ou en diagonal. Certaines lettres peuvent
être utiles dans des mots différents.
acrobatie – artistes - balle – bras - choc - clown – espaces - jongler – lumières – nuée – pas - pied – ri - rôle scène - seau -silences – son - trapèze
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-8–
QQuueessttiioonnnnaaiirree àà ffaaiirree aapprrèèss llee ssppeeccttaaccllee
Est-ce que ce spectacle vous a paru drôle ? Pourquoi ?
Avez-vous remarqué des éléments de mise en scène et de décors qui font penser au cirque ?
Qu’apporte la musique ?
Qu’apporte l’éclairage ?
Combien y a-t-il de personnages ? Quels sont leurs principaux traits de caractère ? S’entendent-ils bien ?
En quoi peut-on dire que ce spectacle est « décalé » ?
Quelles sont les disciplines, les spécialités, les mouvements que vous avez reconnus sur scène ?
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
-9–
QQuueellqquueess lliieennss
www.lacoupole.fr
www.collectifpetittravers.org
http://membres.lycos.fr/paulhenri/sequponge.htm
http://jacquesmottier.online.fr/pages/ponge.html
http://www.proverbes-citations.com/ponge.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Ponge
http://www.univ-paris12.fr/scd/ponge/ponge_panneau1.htm
http://www.educol.net/
http://www.quid.fr/france.html
http://www.toutapprendre.com/minicours.asp?ecole-et-lycee,college,decouvrir-les-origines-de-l-homme&4906
http://cp.lakanal.free.fr/textes.htm
http://pages.usherbrooke.ca/resscout/grandsgr.htm
La rubrique jeune public du théâtre La Coupole est votre tribune
Si vous souhaitez partager vos impressions, envoyez nous des textes ou des dessins, ils seront mis en ligne !
Ce dossier téléchargeable en version pdf sur le www.lacoupole.fr , rubrique Jeune Public.
Théâtre La Coupole, 2 Croisée des Lys, 68300 SAINT-LOUIS, Tél. 03 89 70 03 13, Fax: 03 89 70 91 49
www.lacoupole.fr
Contact jeune public : Julie Dubail. Ligne directe : 03 89 70 91 43.
- 10 –

Documents pareils