Del`esclavegeaugospel correc - Collège Arthur
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Del`esclavegeaugospel correc - Collège Arthur
Niveau 3ème Séquence n° 1 De l’esclavage au gospel : lutte pour la liberté et engagement religieux Notions : forme strophique - forme refrain/couplets - accompagnement, arrangement, instrumentation, interprétation - spiritual/gospel - technique responsoriale A- Le point de vue d’un français à la fin du XVIIIème siècle Historique 1 : LA TRAITE DES NOIRS EN OCCIDENT (XVIème – XIXème siècle) Les navigateurs portugais et espagnols du XVème siècle cherchent à rejoindre l’Asie par la mer pour optimiser les échanges commerciaux. C’est alors qu’ils découvrent les côtes africaines leur barrant la route. Portugais et espagnols se mettent alors à la recherche d’une autre route maritime vers l’Asie, en partant vers l’Ouest. C’est ainsi qu’en 1492, Christophe Colomb, navigateur d’origine italienne au service du royaume d’Espagne découvre les Amériques. Commence alors une longue période de colonisation des Amériques par les pays d’Europe: Au XVIème siècle, les colons espagnols s’installent en Amérique du Sud et aux Antilles. Au XVIIe siècle des colons français et anglais gagnent les Antilles et l’Amérique du Nord. Dans les colonies, l’activité est essentiellement agricole. Les nouveaux produits importés en Europe créent un véritable engouement dans les sociétés européennes qui réclament de plus en plus de coton, tabac, café, sucre, pommes de terre, tomates… Il faut donc produire davantage dans des plantations devenues immenses. C’est dans ce contexte que s’organise le commerce triangulaire entre l’Afrique, L’Europe et les Amériques (l’Europe « achète » des esclaves à l’Afrique contre des produits européens : des armes, des tissus, du métal. Ces esclaves africains sont exploités pour travailler dans les plantations sur le sol américain ou aux Antilles. La production agricole est ensuite vendue en Europe) Écoute n° 1 : La liberté des nègres, paroles de Antoine-Pierre-Augustin de Piis (chansonnier français, 1755-1832) sur un air de François Devienne (compositeur français, 1759-1803) Repères Aire géographique : musique occidentale, France Époque : fin du XVIIIème siècle Histoire de la musique : période classique Genre : chanson sur timbre Formation : voix d’homme soliste et ensemble instrumental Le contexte : Antoine-Pierre-Augustin de Piis écrivit les paroles de cette chanson en 1794, juste après la révolution française (quatre jours après la proclamation de l’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises). En effet, l’esclavage fut aboli le 4 février 1794. Tous les hommes sans distinction de couleur furent reconnus citoyens français. Mais Napoléon rétablit l’esclavage en 1802. Il faudra alors attendre mars 1848 pour que l’esclavage soit définitivement supprimé. L’auteur, Antoine-Pierre-Augustin de Piis appelé aussi « le citoyen Piis » a passé son enfance dans la colonie française de Saint-Domingue (devenue Haïti suite à son indépendance en 1804). Descendant de colon, Antoine-Pierre-Augustin de Piis connaît bien les questions de la traite négrière et de l’esclavage dans les colonies. Il est auteur de vaudevilles (pièces de théâtre comiques et populaires), de poésies et de chansons. Celles-ci sont souvent engagées politiquement. Il a soutenu la révolution française. Analyse des paroles : 1er couplet : le sage décret correspond à la proclamation de l’abolition de l’esclavage dans les colonies Les républicains dont il parle sont les vainqueurs de la révolution française qui ont créé la république 2ème couplet : L’auteur parle de deux révolutions, celle de Saint-Domingue ( colonie française ) et la révolution française. 3ème couplet : Il appelle au combat (il parle d’armes) pour lutter d’une part contre la monarchie (en France) et d’autre part contre l’esclavage (à Saint-Domingue) 4ème couplet : L’auteur parle des richesses produites dans les colonies françaises dont le profit devrait revenir à ceux qui les produisent c’est-à-dire les esclaves (ouvriers et paysans) 5ème couplet : Il est aussi question de républicains mais ici il s’agit d’une autre république, celle des : Etats-Unis d’Amérique qui existent en tant que nation indépendante depuis 1783 (fin de la guerre d’indépendance) et ont pour président George Washington depuis 1789. Dans ce pays, l’opposition entre les états du Sud, favorables à l’ esclavagisme et les états du Nord qui voulaient abolir l’esclavage a fini par générer la guerre de Sécession qui s’est terminée en 1865 avec l’abolition de l’esclavage dans la tous les états d’Amérique. 1. Le savez-vous, Républicains, Quel sort était le sort du nègre Qu'à son rang, parmi les humains, Un sage décret réintègre ; Il était esclave en naissant ! Puni de mort pour un seul geste…. On vendait jusqu’à son enfant…. Le sucre était teint de son sang…. Daignez m’épargner tout le reste (bis) François Devienne Compositeur (musique) 2. De vrais bourreaux, altérés d’or, Promettant d’alléger ses chaînes, Faisaient, pour les serrer encore Des tentatives inhumaines. Mais contre leurs complots pervers, C'est la Nature qui proteste ; Et deux Peuples brisant leurs fers Ont, malgré la distance des mers, Fini par s ‘entendre de reste (bis) 3. Tendez vos arcs, nègres marrons, Nous portons la flamme à nos mèches Comme elle part de nos canons ; Que la mort vole avec vos flèches. Si des royalistes impurs Chez nous, chez vous portent la peste, Vous dans vos bois, nous dans nos murs, Cernons ces ennemis obscurs, Et nous en détruirons le reste (bis) Antoine-PierreAugustin de Piis chansonnier (paroles) Marc Ogeret interprète 4. Quand dans votre sol échauffé, Il leur a semblé bon de naître, La canne à sucre et le café N’ont choisi ni gérant, ni maître. Cette mine est dans votre champ, Nul aujourd’hui ne le conteste, Plus vous peinez en l’exploitant, Plus il est juste, assurément, Que le produit net vous en reste (bis) 5. Américains, l’Egalité Vous proclame aujourd’hui nos frères, Vous aviez à la Liberté Les mêmes droits héréditaires. Vous êtes noirs, mais le bon sens Repousse un préjugé funeste… Seriez-vous moins intéressants, Aux yeux des Républicains blancs La couleur tombe, et l’homme reste (bis) La structure : Sur les 9 strophes écrites par Antoine-Pierre-Augustin de Piis, Marc Ogeret n’en chante que 5 Cette organisation en strophe s’appelle une forme strophique. Chacune des strophes comporte 10 vers de 8 syllabes (des octosyllabes ) ème ème dont deux identiques (le 9 et le 10 ) La musique : L'air choisi a été composé par François Devienne (1759-1803), compositeur de la période classique surnommé le « Mozart français ». La mélodie est tirée d’un opéra-ballet : Les Visitandines. Cet air, d’un caractère assez émouvant était très à la mode à la date où le citoyen Piis a écrit sa chanson. Le fait d’écrire des nouvelles paroles sur un air connu est très utilisé à cette époque. On appelle cela la « chanson sur timbre », un timbre étant une mélodie célèbre La mélodie facile à retenir est organisée de manière simple, en 3 phrases musicales. Elle met bien en valeur les paroles. La première et la dernière phrase musicale sont jouées 2 fois et pour la dernière, les paroles sont répétées (bis) comme pour insister sur cette « conclusion » L’interprétation : La chanson a été interprétée par de nombreux artistes depuis sa création. La version étudiée est celle de Marc Ogeret. Ce chanteur, spécialiste des chansons engagées, enregistra La liberté des nègres en 1988 dans un album intitulé Chante la Révolution. Sa manière très expressive de chanter laisse passer beaucoup d’émotion dans sa voix. L’arrangement est simple mais efficace : Introduction : Un violon joue une phrase au caractère mélancolique, triste, plaintif évoquant la douleur, le malheur, le désespoir 1er strophe : Un piano joue un accompagnement en arpèges (notes d’un accord jouées de manière successive au lieu d’être simultanée) ème 2 strophe : Les deux instruments ( le piano et le violon ) se mêlent au chant pour symboliser l’amitié, l’entraide, l’union. Le violon fait un deuxième chant appelé contrechant 3ème strophe : Le contrechant est joué cette fois-ci par un instrument à cordes frottées plus grave que le violon : le violoncelle Puis tout le quatuor à cordes apparait (donc : violon alto violoncelle contrebasse ) ème 4 strophe : Le piano et le quatuor à cordes sont toujours là. 5ème strophe : Un instrument de la famille des vents (catégorie des cuivres) s’ajoute : le cor Dans chaque strophe, nous entendons des roulements de timbales (instrument de la famille des percussions) qui mettent renforcent l’aspect dramatique et militant des paroles. L’instrumentation s’est donc étoffée progressivement pour partir d’un violon et aboutir à un ensemble instrumental. Cette accumulation d’instruments crée une augmentation progressive du volume sonore ( crescendo ) ayant pour but de mettre en valeur la tension dramatique du texte qui part de la description de l’esclavage et qui aboutit à la proclamation de l’abolition de l’esclavage. Théorie 1 : Pour donner vie à une chanson : A - A - I - I Accompagnement : Ensemble des éléments vocaux ou instrumentaux qui soutiennent et mettent en valeur une mélodie principale. Arrangement : Adaptation d'un morceau original par orchestration, changement d'instrumentation, ajout de mélodies, ou au contraire simplification Instrumentation : Choix des instruments de musique dans une œuvre. Interprétation : Art de donner vie à une musique en y mettant des intentions personnelles. B- Le point de vue des noirs américains, du XVIIème siècle à nos jours Historique 2 : LE SPIRITUAL, une musique liée à l’histoire d’un peuple On ne peut aborder l’histoire du gospel sans évoquer l’esclavage : Dès le XVIIè siècle, des milliers d’africains sont arrachés à leurs racines pour être conduits vers le continent américain (surtout l’Amérique du Nord). Ces hommes et femmes travaillent dur dans les champs de coton, sur les voies de chemins de fer et rythment leur travail en chantant ( worksongs = chants de travail). Très vite, les blancs s’aperçoivent que le chant tient une place importante dans la culture de ces nouveaux esclaves et qu’il représente un vecteur stimulant pour les faire travailler avec ardeur. On dit aussi qu’il permettait aux gardiens des plantations de surveiller par l’oreille, à défaut de voir « leurs travailleurs ». De plus, les catholiques et les protestants veulent évangéliser ces nouvelles populations en leur faisant oublier leurs croyances et pratiques religieuses pour mieux les dominer. Des missionnaires convertissent de nombreux esclaves au christianisme en leur apprenant leurs chants d’église. En essayant de chanter ces mélodies, les esclaves créent ainsi leur propre style, un genre bien à eux, issu de la musique africaine : on appelle ces chants les spirituals Historique 3 : LA NAISSANCE DU GOSPEL, une musique reconnue et diffusée Alors que la ferveur collective (enthousiasme, exaltation) est grande, certains se mettent à chanter et à danser, les chanteurs frappent dans leurs mains. Les premiers spirituals sont improvisés, souvent, au cœur d’un sermon. Une phrase peut être lancée par un membre de l’assistance, ou par le pasteur lui-même puis, elle est reprise par le chœur des fidèles avec une polyphonie simple, inlassablement répétée . Les noirs utilisent alors la technique de question/réponse dite responsoriale. AU XIXème siècle, après la guerre de sécession et l’abolition de l’esclavage (1865), ces spirituals sont de plus en plus chantés, et sont peu à peu confiés à des chanteurs spécialistes. Au début du 20ème siècle les anciens « spirituals » sont chantés en public lors de concerts et de spectacles. Les chanteurs sont alors des professionnels et on y ajoute des instruments de musique de jazz : c’est la naissance du gospel. Cet art deviendra vite très populaire grâce à sa musique très rythmée et à la puissance de ses mots. Les textes des chants du spiritual et du gospel font référence à Dieu : God/spell : l’appel de Dieu (la bonne parole) mais le gospel peut aussi aborder la vie et la souffrance du peuple noir, l’espoir d’un monde meilleur, d’une plus grande justice…. De grands artistes ont immortalisé le gospel, comme par exemple Aretha Franklin, Mahalia Jackson, James Brown, Ray Charles, le Golden Gate Quartet, Louis Armstrong …. Le spiritual et le gospel ne sont pas seulement des styles musicaux, ils sont également un moyen par lequel les afroaméricains ont réussi à affirmer leur identité et leur culture, tout en créant une forme artistique originale. Écoute n° 2 : Go down Moses, gospel chanté par Louis Armstrong (chanteur et musicien de jazz, 1901-1971, États-Unis) Repères Aire géographique : musique occidentale, Etats-Unis Époque : milieu du XXème siècle Histoire de la musique : période contemporaine Genre : gospel (jazz) Formation : Voix soliste, chœur et ensemble instrumental de jazz Les paroles et la musique de ce gospel sont très anciennes. Ils datent de l'époque de l'esclavage des noirs sur le continent américain (il a donc été un spiritual avant d’être un gospel). Go down Moses a été créé lors d'un mouvement de révolte des esclaves qui réclamaient leur liberté. Les esclaves se comparaient au peuple hébreu retenu prisonnier par le Pharaon d’Égypte, et libéré grâce à l'intervention de Moïse. Ce chant exprime une revendication de liberté, une espérance en la fin prochaine de l'esclavage et même un désir de vengeance. Ce gospel est chanté par Louis Armstrong, chanteur et trompettiste de jazz très célèbre. Go down Moses est enregistré en 1958 dans un album intitulé Louis and the Good Book. The Good Book signifie Le bon livre , cela fait don référence à la Bible L'introduction de Go down Moses : Le tempo est très lent ( mp ) puis augmente peu à peu en un crescendo a cappella (non accompagné) . L'intensité est assez faible ( < ). Le chœur est Les deux phrases-clés de ce gospel : Let my people go (laisse mon peuple partir) est une phrase qui revient très souvent, elle s’intercale entre chaque phrase de la chanson. Go down Moses (descends Moïse) correspond au titre et au début de chaque refrain. Dans ce gospel, la liberté est une idée fixe. Un chant « responsorial » : Le soliste chante en alternance avec le chœur (par moments, le chœur répète même chaque mot prononcé par Louis) : c’est un chant de style responsorial La conclusion de Go down Moses : Après une improvisation des 3 instruments à vent ( trompette clarinette, trombone ) le chœur reprend le refrain qui comme dans l'introduction se termine sans accompagnement ( a cappella ), puis Louis conclue à la trompette avec une phrase montante (hauteurs de son de + en + aiguë ) pour symboliser l’espoir, la victoire, la liberté Théorie 2 : Du « spiritual » au « gospel » Aux États-Unis, le mélange de la musique africaine et des chants d'église des blancs donne naissance aux « spirituals » que les esclaves noirs chantaient entre eux, dans leurs églises en s'accompagnant de percussions corporelles. Quand au début du 20ème siècle le jazz fait son apparition, les « spirituals » sont chantés en public, en y ajoutant des instruments de musique de jazz : c’est la naissance du « gospel ». Musique africaine + chant d'église chrétiens = spirituals Spirituals + instruments de jazz + public = gospel Écoute n° 3 : Oh happy day, gospel chanté par Edwin Hawkins (chanteur et musicien de jazz, né en 1943 aux États-Unis) Repères Aire géographique : musique occidentale, Etats-Unis Époque : 2ème moitié du XXème siècle Histoire de la musique : période contemporaine Genre : Gospel (Jazz) Formation :soliste, chœur, et ensemble instrumental de jazz Ce Gospel, chanté par Edwin Hawkins est enregistré en 1969 dans un album intitulé Northern California Youth Choir alors que ce jeune soliste qui est aussi pianiste est âgé de 26 ans Oh Happy day est un viel hymne (poème chanté destiné à louer Dieu) datant du 19 ème siècle. Edwin Hawkins l’a modernisé et remis au gout du jour et sa version est devenue célèbre dans le monde entier. Les paroles n’ont pas de rapport avec l’ancien testament ( la Bible ) mais avec le nouveau testament ( les Evangiles ) c’est à dite l’histoire de Jésus. Elles racontent la joie de celui qui a rencontré Jésus (historiquement, dans la réalité, ou spirituellement, au travers de sa pratique religieuse) 1- Voici les paroles chantées par le soliste. Ecrire à la suite de chaque ligne du refrain ce que répète le chœur. Les musiciens utilisent la technique de question/réponse appelée responsoriale 2- Commentaire rédigé : complète les espaces avec les mots proposés en bas de la page Dans la première partie de ce gospel (le refrain) les paroles chantées par le soliste du chœur. C’est donc un chant de type introduction à la contrebasse responsorial en pizzicati, le soliste énonce Oh happy day ! . Après une trois sont entrecoupées de répétitions jouée au piano, à la batterie et fois l’exclamation qui a donné son titre au gospel : Cela signifie en français Oh jour heureux. Puis il explique en le répétant deux fois que ce jour heureux est celui où Jésus l’a lavé. Il faut attendre tout ce temps pour comprendre que la « toilette » dont parle le narrateur n’est pas réelle mais symbolique Jésus l’a lavé de ses péchés (sins) en les faisant disparaître (away) c’est à dire qu’il a purifié son âme. Le soliste conclue par une phrase que l’on connait déjà : Oh happy day, puis il rechante tout cela une seconde fois. Il fait donc une reprise. Dans la seconde partie du gospel ( Jésus lui a appris observer ( watch le couplet ), lutter ( ) viennent les explications : Pour laver le narrateur de ses péchés, fight ) et prier ( pray ) en se réjouissant chaque jour (rejoicing every day) . Après un accord bref et fort au piano, les paroles sont prises en charge par le chœur homorythmique (même rythme pour tous). A ce moment du gospel, la nuance devient soudain comme si le chœur explosait de joie. Et comme pour crier son bonheur, une . Celui-ci est fortissimo voix de femme aiguë (soprano) s’élève au-dessus du chœur en une sorte d’improvisation. Dans la troisième partie, nous entendons à nouveau le refrain (une seule fois), et un second couplet qui comporte exactement les mêmes paroles que le premier. La quatrième partie donne l’impression d’une transe mystique: il s’agit de la première indéfiniment, toujours avec la technique dans une nuance 2èmes et 4èmes responsoriale fortissimo. C’est donc un du refrain, répétée du chœur. L’intensité augmente progressivement pour terminer crescendo soutenu par des claquements de mains sur les temps comme cela est toujours le cas dans les gospels. Pour conclure, Edwin reprend enfin beaucoup plus commentaires C’est le chœur phrase calmement le refrain entier en y ajoutant des petits personnels : « oh lord », « good God », « oh yes », « oh no ». mixte (hommes et femmes) qui achève cette œuvre par un dernier « Oh happy day » Trois - commentaires - pray - reprise - le couplet - deux - homorythmique - responsorial - voix de femme aiguë watch - refrain - phrase - nuance - crescendo - 4èmes - conclue - calmement – contrebasse - mixte - fight symbolique - soliste - responsoriale - fortissimo - introduction - Oh Happy day ! - chœur-