Henry James Une vie à Londres
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Henry James Une vie à Londres
Henry James Une vie à Londres roman traduit de l’anglais et présenté par François Rosso Minos La Différence UneVieLondres03.07.p65 5 04/07/03, 11:01 I Il pleuvait, semblait-il, mais elle ne s’en souciait pas ; elle enfilerait de solides chaussures, et marcherait jusqu’à Plash. Elle était fébrile, et si nerveuse que c’en était douloureux ; il y avait d’étranges voix qui l’effrayaient, suggérant les plus laides pensées, dans les pièces vides de la maison. Elle verrait la vieille Mrs Berrington, qu’elle aimait pour sa grande simplicité, et la vieille Lady Davenant, qui habitait avec celle-ci, et était intéressante pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec la simplicité. Puis elle reviendrait pour le thé des enfants – elle aimait surtout la dernière demi-heure dans la salle d’études, le pain et le beurre, les bougies et le feu rougeoyant, les petits spasmes de confidence de Miss Steet, la gouvernante, et la compagnie de Scratch et Parson (à leurs surnoms, on aurait pu croire que c’étaient des chiens), ses magnifiques petits neveux, dont la chair était si ferme et pourtant si douce, et les yeux si enchanteurs lorsqu’ils écoutaient des histoires. UneVieLondres03.07.p65 11 04/07/03, 11:01 12 Plash était la maison de douaire1, distante de Mellows d’environ un mille et demi. Il ne pleuvait pas, après tout, bien qu’une averse fût tombée. Il y avait seulement une teinte grise dans l’air qui recouvrait tout le vert intense et riche, et une agréable humidité, une odeur de terre ; les chemins étaient lisses et durs, en sorte que l’expédition n’était pas trop ardue. La jeune fille se trouvait en Angleterre depuis plus d’un an, mais il y avait des plaisirs dont elle n’avait pas pris l’habitude, qu’elle n’avait pas cessé d’apprécier, et l’un de ceux-ci était l’accessibilité, la commodité de la campagne. Derrière les grilles des maisons ou au-dehors, tout semblait pareil à un parc – tout avait un caractère si intense de « propriété ». Le nom même de Plash, qui était étrange et ancien, n’avait rien perdu de l’effet qu’il exerçait sur elle ; il ne lui était pas non plus devenu indifférent que la demeure fût une maison de douaire : le petit asile aux murs rouges, couvert de lierre, où la vieille Mrs Berrington s’était retirée, quand à la mort de son époux, son fils avait hérité du domaine. Laura Wing avait la plus mauvaise opinion de la coutume d’exproprier la veuve au soir de ses jours, quand le respect et l’abondance auraient dû l’accompagner plus que jamais ; mais, si elle condamnait ce mal, sa réprobation se dis1. Demeure octroyée à la veuve lors du partage des biens d’un défunt, la maison de famille passant alors au fils aîné (N.d.T.). UneVieLondres03.07.p65 12 04/07/03, 11:01 13 sipait quand tant des conséquences lui apparaissaient justes (mis à part un peu d’humidité) : ce qui était le destin, tôt ou tard, de la plupart des jugements défavorables qu’elle portait sur les institutions anglaises. Les iniquités dans ce pays, d’une certaine manière, composaient toujours des images ; et il y avait eu des maisons de douaire dans les romans (évoquant pour la plupart la vie de la haute société) qui avaient nourri les dernières années de son enfance. L’iniquité, en général, n’empêchait pas que ces retraites fussent habitées par de vieilles dames dotées de merveilleuses réminiscences et de voix rares, que leurs revers n’avaient point privées d’une quantité considérable de seyantes dentelles héréditaires. Dans le parc, à mi-chemin, tout à coup Laura s’arrêta, saisie d’une douleur – une crispation morale – qui faillit lui couper le souffle. Elle regarda les clairières ombreuses, et les chers vieux hêtres (si familiers maintenant, et aimés tout autant que s’ils lui eussent appartenu). Ils semblaient, dans leur nudité sans lumière de décembre, conscients de tous les troubles, et lui firent prendre conscience de tout ce qui avait changé. Un an plus tôt, elle ne savait rien, et à présent elle savait presque tout ; et le pire de ce savoir (ou du moins le pire des craintes qu’elle en avait conçues) lui était venu dans ce lieu magnifique, où tout était tellement rempli de paix et de pureté, d’un air d’heureuse soumission à la loi immémoriale. Le lieu était toujours le même, mais ses yeux étaient dif- UneVieLondres03.07.p65 13 04/07/03, 11:01 14 férents : ils avaient vu des choses si tristes, si laides, en si peu de temps. Oui, peu de temps avait passé et tout était étrange. Laura Wing était trop mal à l’aise pour émettre ne fût-ce qu’un soupir, et, tandis qu’elle reprenait sa marche, elle allégea son pas presque comme si elle avançait sur la pointe des pieds. À Plash, la maison semblait luisante dans l’air mouillé, et la nuance des murs rouges et tachetés et le gazon exigu mais parfait, l’œuvre du pinceau d’un artiste. Lady Davenant se tenait au salon, sur une chaise basse, auprès d’une des fenêtres, lisant le second volume d’un roman. Et c’était l’image inchangée de chintz craquant, de fleurs fraîches partout où il y avait place pour des fleurs, du papier mural qui portait la marque du mauvais goût des années passées mais qu’on avait gardé pour éviter des dépenses supplémentaires et qui se trouvait recouvert presque entièrement par des dessins d’amateurs et d’excellentes gravures, avec de larges marges, dans de minces encadrements dorés. La pièce avait son air clair, durable, sociable, l’air que Laura Wing aimait dans tant de choses anglaises – l’air d’être prévu pour la vie de tous les jours, pour de longues périodes, pour des fonctions d’une haute décence. Mais plus que jamais, cela paraissait ce jour-là une incongruité que pareille demeure avec ses chintz et ses poètes anglais, ses tapis usés et son art domestique, dont tout l’aspect était si dépourvu d’artifices et si sincère, dût avoir un lien avec des vies manquant de droiture. Pourtant UneVieLondres03.07.p65 14 04/07/03, 11:01 15 elle ne s’y trouvait liée, bien sûr, que de manière indirecte, et la vie sans droiture n’était pas celle de Mrs Berrington, non plus que celle de Lady Davenant. Si Selina et les agissements de Selina n’étaient pas impliqués par cet intérieur, pas plus que celui-ci ne les expliquait, c’était parce qu’elle était venue de tellement loin et qu’elle était au fond un élément étranger. Et pourtant c’était là qu’elle avait trouvé des circonstances, et toutes les influences qui l’avaient tant changée (sa sœur avait pour théorie qu’elle était métamorphosée, que, jeune, elle semblait née pour l’innocence) ; sinon à Plash, du moins à Mellows – car les deux demeures, après tout, avaient tant en commun, et il y avait dans la grande maison des pièces remarquablement semblables au petit salon de Mrs Berrington. Lady Davenant portait toujours une coiffure d’un style particulier, original et qui lui seyait : une sorte de voile ou de courte cape blanche, qui, partant de l’endroit sur son front où ses cheveux lisses commençaient d’apparaître, couvrait ses épaules. Ce voile était toujours d’une fraîcheur exquise, et c’était en partie ce qui donnait à la jeune fille l’impression qu’elle était un beau portrait plutôt qu’une personne vivante. Et pourtant elle était pleine de vie, malgré sa vieillesse, et quatre-vingts années de cette vie l’avaient faite plus fine, plus acérée et plus délicate. Il semblait à Laura voir la main d’un maître dans ce visage, dont l’expression spirituelle brillait comme une lampe derrière UneVieLondres03.07.p65 15 04/07/03, 11:01 16 le verre dépoli de sa bonne éducation. La jeune fille lui supposait un savoir infini, et c’est pourquoi elle l’aimait quelque peu craintivement. De manière générale, Lady Davenant n’aimait guère les jeunes gens, ni les malades ; en ce qui concernait la jeunesse, elle faisait une exception pour la petite fille venue d’Amérique, sœur de la bru de son amie la plus chère. Elle s’intéressait à Laura en partie peut-être pour compenser la tiédeur avec laquelle elle considérait Selina. Quoi qu’il en fût, elle avait assumé l’entière responsabilité de lui procurer un mari. Quant aux gens frappés d’autres formes d’infortune, elle feignait de s’en désintéresser tout autant, mais était capable de leur trouver des excuses s’ils avaient été suffisamment à blâmer. Elle attendait beaucoup d’égards, portait toujours des gants chez elle, et n’avait jamais rien entre les mains, sinon un livre. Elle n’avait pas de sujets de conversation destinés aux jeunes filles, mais s’adressait généralement à elles de la manière qu’elle jugeait appropriée avec les personnes de son âge. Laura Wing considérait cela comme un honneur, mais bien souvent ignorait ce que la vieille dame voulait dire, et elle éprouvait de la honte à le lui demander. De temps à autre, Lady Davenant en éprouvait aussi à l’expliquer. Mrs Berrington s’était rendue à une maisonnette pour rendre visite à une vieille femme malade – une vieille femme qui avait passé des années à son service, autrefois. Au contraire de son amie, elle aimait les jeunes gens et les malades, mais elle intéressait moins UneVieLondres03.07.p65 16 04/07/03, 11:01 17 Laura – à ceci près que ce n’était pas sans une sorte de fascination que la jeune fille se demandait d’où lui venaient de tels abîmes de placidité. Elle avait des joues allongées, des yeux affectueux et une dévotion pour les oiseaux ; d’une certaine manière, elle faisait toujours secrètement penser Laura à un pain de délicat savon blanc : rien n’aurait pu être si lisse et si net. – Et quelles sont les nouvelles de chez vous* ? Qui s’y trouve et qu’est-ce que l’on y fait ? demanda Lady Davenant, après les salutations préalables. – Il n’y a personne à part moi. Et les enfants, et la gouvernante. – Quoi, pas de réceptions ? pas de spectacles d’amateurs ? À quoi donc vous occupez-vous ? – Oh, il n’en faut pas tant pour m’occuper, dit Laura. Je crois que des gens devaient venir samedi, mais la réception a été remise, ou bien ils ne pouvaient pas venir. Selina est partie pour Londres. – Et qu’est-elle allée faire à Londres ? – Oh, je ne sais pas. Elle a tant de choses à faire... – Et où se trouve Mr Berrington ? – Il est parti quelque part, mais je crois qu’il rentre demain – ou après-demain. – Ou après-demain ? dit Lady Davenant. Et estce qu’ils ne partent jamais ensemble ? continua-t-elle, après une pause. * Les mots en italique et suivis d'un astérisque sont en français dans le texte (N.d.T.). UneVieLondres03.07.p65 17 04/07/03, 11:01 18 – Si, quelquefois. Mais ils ne reviennent pas ensemble. – Vous voulez dire qu’ils se querellent en route ? – Je ne sais pas ce qu’ils font, Lady Davenant. Je ne comprends pas, répliqua Laura Wing avec un tremblement incontrôlé dans la voix. Je ne pense pas qu’ils soient très heureux. – Alors, ils devraient avoir honte d’eux-mêmes. Ils ont tout pour être à leur aise. Que veulent-ils de plus ? – Oui, et les enfants sont de tels amours ! – C’est certain, ils sont adorables. Et est-ce une bonne personne, la gouvernante actuelle ? S’occupet-elle d’eux comme il faut ? – Oui, elle a l’air très bonne – c’est une bénédiction. Mais je la crois malheureuse aussi. – Seigneur Dieu, quelle maison ! A-t-elle envie qu’on lui fasse la cour ? – Non, mais elle voudrait que Selina se rende compte... apprécie, dit la jeune fille. – Est-ce qu’elle n’apprécie pas – lorsqu’elle les laisse comme cela, complètement à la charge de la jeune femme ? – Miss Steet pense qu’elle ne remarque pas comment ils progressent. Elle n’est jamais là. – Est-ce qu’elle s’est mise à pleurer en vous disant ça ? Vous savez que cela pleure toujours, les gouvernantes, de quelque façon que l’on se comporte. Il ne faut pas trop les faire parler : elles en cherchent UneVieLondres03.07.p65 18 04/07/03, 11:01 19 toujours l’occasion. Elle devrait être reconnaissante qu’on la laisse tranquille. Il ne faut pas montrer trop de sympathie : la plupart du temps, c’est du gaspillage, poursuivit la vieille dame. – Oh, je n’en fais rien ; je vous assure que non ! dit Laura Wing. Au contraire, je vois tant de choses autour de moi pour lesquelles je n’ai aucune sympathie... – Allons, vous ne devez pas être une petite Américaine impertinente non plus ! s’exclama son interlocutrice. Laura resta assise auprès d’elle une demi-heure et la conversation dévia par ce qui concernait Plash et ce qui concernait Lady Davenant elle-même – des perspectives de visites et des idées suggérées plus ou moins directement soit par celles-ci, soit par des livres qu’elle avait lus : une pile hétérogène placée sur une table près d’elle, tout neufs et propres, provenant d’une bibliothèque itinérante de Londres. La vieille femme avait des idées et Laura les aimait, bien qu’elles lui parussent souvent coupantes et dures, parce qu’à Mellows elle n’avait aucune nourriture de cette sorte. Il n’y avait jamais eu une seule idée dans la maison, depuis son arrivée en tout cas, et la lecture en était étonnamment absente. Lady Davenant continuait d’aller de manoir en manoir tout l’hiver, comme elle l’avait fait toute sa vie, et, quand Laura le lui demandait, elle nommait les lieux et les gens qu’elle trouverait probablement UneVieLondres03.07.p65 19 04/07/03, 11:01 20 dans chacun d’eux. Pareille énumération présentait à présent pour la jeune fille un bien moindre intérêt qu’elle ne l’eût fait une année plus tôt : elle-même avait vu maintenant beaucoup d’endroits et beaucoup de gens, et la fraîcheur de sa curiosité s’en était allée. Mais elle s’intéressait toujours aux descriptions et aux jugements de Lady Davenant, parce qu’ils étaient l’élément de sa vie qui (lorsqu’elle rencontrait la vieille femme de temps à autre) représentait le plus la « conversation » – le rare type de conversation qui ne fût pas du simple bavardage. C’était ce dont elle avait rêvé avant de venir en Angleterre, mais dans l’entourage de Selina le rêve n’était pas devenu réalité. Les gens, dans l’entourage de Selina, ne faisaient que se harceler du matin au soir avec d’extravagantes accusations – tout était une sorte de jeu brutal à coups d’attaques mensongères. Quand Lady Davenant proférait une accusation, c’était dans les limites d’une parfaite vraisemblance. Laura attendait que Mrs Berrington entrât, mais elle ne parut pas ; en sorte que la jeune fille prit, en même temps que son imperméable, la décision de se retirer. Mais elle éprouvait une secrète réticence, car elle avait marché jusqu’à Plash avec un vague espoir qu’une main apaisante se poserait sur sa douleur. S’il ne se trouvait aucun réconfort à la maison de douaire, elle ne savait où le chercher, car il ne s’en trouvait certainement pas chez elle – pas même Miss Steet et les enfants. Le trait de caractère essentiel de Lady UneVieLondres03.07.p65 20 04/07/03, 11:01 21 Davenant n’était pas d’être réconfortante, et Laura n’avait pas espéré être cajolée et dorlotée jusqu’à ce que sa conscience s’assoupît : elle voulait plutôt qu’on lui enseignât une certaine fermeté d’âme – la manière de vivre en gardant la tête haute même en sachant que les choses allaient très mal. Une indifférence d’airain – ce n’était pas là exactement ce qu’elle souhaitait acquérir ; mais n’existait-il pas certaines formes d’indifférence qui fussent philosophes et nobles ? Lady Davenant ne pourrait-elle les lui apprendre, si elle voulait s’en donner la peine ? La jeune fille se souvenait d’avoir ouï dire que – il y avait bien des années de cela – il s’était produit des événements déplaisants dans sa famille ; elle n’était point d’une race où les dames, invariablement, prenaient la bonne voie. Pourtant qui d’autre aujourd’hui possédait le sceau de l’honneur et de l’estime générale – d’un passé qui, soit ne fût l’affaire de personne, soit fît partie intégrante du domaine public – et le portait si naturellement ? Elle avait été pour sa part une femme de bien, et à long terme c’était la seule chose qui comptait. Laura elle-même se voulait une femme de bien, et jugeait que pour cette raison, il serait profitable que Lady Davenant lui montrât comment ne pas trop sentir. Quant à sentir suffisamment, c’était un domaine pour lequel elle n’avait aucun besoin de prendre des leçons. La vieille femme aimait à couper les livres neufs, tâche pour laquelle elle ne s’en remettait jamais à sa UneVieLondres03.07.p65 21 04/07/03, 11:01 22 femme de chambre, et, tandis que sa visiteuse restait assise, elle alla au bout de la plus grande partie d’un volume avec son coupe-papier. Elle n’avançait pas très vite – c’était une sorte de patient et maladroit tâtonnement de ses vieilles mains. Cependant, alors qu’elle passait la lame dans le dernier cahier, elle dit abruptement : – Et comment se comporte votre sœur ? Elle est fort légère, ajouta Lady Davenant avant que Laura eût le temps de répondre. – Oh, Lady Davenant ! s’écria la jeune fille, d’une voix vague, lente – fâchée contre elle-même aussitôt qu’elle eut parlé, car elle avait prononcé ces mots comme une protestation, alors qu’elle souhaitait faire parler sa compagne. Pour corriger cette impression elle reposa son imperméable. – Lui avez-vous jamais parlé ? demanda la vieille femme. – Parlé ? – De sa conduite. Je parierais que non : vous autres Américains êtes si pleins de fausse délicatesse ! Je parierais que Selina ne vous parlerait pas si vous étiez à sa place (pardonnez cette supposition !), et pourtant elle est capable... Mais Lady Davenant fit une pause, préférant ne point dire de quoi la jeune Mrs Berrington était capable. – C’est une mauvaise maison pour une jeune fille. – Elle ne me donne que de l’horreur. UneVieLondres03.07.p65 22 04/07/03, 11:01 Une vie à Londres p4.indd 4 DU MÊME AUTEUR aux éditions de la différence ŒUVRES COMPLÈTES 1. Nouvelles, 1864-1875, 1990 ; 2e éd. 2010. 2. Nouvelles, 1876-1888, 1992. 3. Nouvelles, 1888-1896, 2008. 4. Nouvelles, 1896-1910, 2009. MINOS « Reverberator », roman, 2003. Une vie à Londres, roman, 2003. L’Autre Maison, roman, 2005. Heures italiennes, chroniques, 2006. Esquisses parisiennes, chroniques, 2006. Le Sens du passé, roman, 2007. La Scène américaine, chroniques, 2008. INTÉGRALE DES NOUVELLES EN 12 VOLUMES / MINOS traduit de l’anglais, organisé et présenté par Jean Pavans 1. « La France », La Maîtresse de M. Briseux, 2010. 2. « L’Italie », Les Papiers d’Aspern, 2010. 3. « L’Angleterre », Le Siège de Londres, 2011. 4. « L’Amérique », Une tournée de visites, 2011. 5. « Affaires transatlantiques », Le Point de vue, 2011. 6. « La vie littéraire », Le Motif dans le tapis, 2011. Titre original : A London Life. Cet ouvrage a été publié pour la première fois à La Différence en 1986. © SNELA La Différence, 30, rue Ramponeau, 75020 Paris, 2003. 15/10/2015 18:39