LE RÔLE DU COURTIER PAR LA CHAMBRE SYNDICALE DES
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LE RÔLE DU COURTIER PAR LA CHAMBRE SYNDICALE DES
LE RÔLE DU COURTIER PAR LA CHAMBRE SYNDICALE DES COURTIERS D’ASSURANCES Le courtier plus qu’un expert Un partenaire LE PROFESSIONNALISME D’UN EXPERT D’un secteur de plus en plus complexe, il connaît toutes les arcanes. Il maîtrise les moindres subtilités de contrats qui, pour le candidat à l’assurance, peuvent s’avérer de véritables «casse-têtes ». Le courtier est donc d’abord cet expert qui guide son client, particulier ou entreprise, à travers le « maquis » de l’offre de l’assurance. Après une étude technique complète de ses besoins d’assurance, après une écoute et un dialogue approfondis, il lui propose la formule la mieux ajustée à sa demande. Pour le courtier, chaque cas est unique. Au candidat à l’assurance, il apporte des réponses personnalisées. Là réside plus que jamais sa plus-value. Parce qu’il y a dans la vie plus d’un risque à couvrir, le courtier présente cet autre avantage d’être un « ensemblier », pouvant résoudre tous les problèmes d’assurance. Le particulier comme l’entreprise rationalise ainsi sa démarche d’assurance. Avec, à la clef, un très appréciable gain de temps, et le service attentif et réactif d’un homme de terrain, connaissant bien son client et le marché local. L’INDEPENDANCE D’UN PARTENAIRE D’un contrat à l’autre, les écarts de garanties peuvent être considérables. A la différence des agents généraux d’assurance, représentants exclusifs d’une enseigne, le courtier est à même de faire jouer la concurrence. Libre vis-à-vis des compagnies avec lesquelles il traite, il n’hésitera pas à transférer le portefeuille de son client vers une autre société, s’il y voit pour lui un incontestable avantage. Plus encore qu’un prestataire, le courtier est pour l’assuré un partenaire. Il ne lui vend pas des produits d’assurance, il l’aide à en acheter. Ainsi, le courtier gère les intérêts de son client qu’il accompagne dans toutes les étapes de la vie de ses contrats. Entre le courtier et l’assuré s’établit une vraie relation de confiance. Seul professionnel de l’assurance qui représente le client, il prend en charge sa spécificité et la défend. En cas de sinistre, il l’aide, le conseille et l’assiste. Mieux encore, il est présent à l’expertise. Interlocuteur de l’assurance, il engage sa responsabilité, et fait respecter les termes du contrat. Pollution, virus informatique, … Avec la transformation des techniques et des modes de vie, les risques notamment de responsabilité civile entreprises et professionnelles encourus par les sociétés se multiplient et changent de nature. Ils ont pour dénominateur commun d’appeler des solutions de plus en plus sophistiquées. Aussi, répondre à ces nouveaux besoins de sécurité suppose d’être au cœur des réalités de l’entreprise et de maîtriser l’ensemble de la chaîne des risques. Cela est clairement du ressort du courtage. Le courtier développe une vision stratégique, il définit une politique globale en matière de risque pour les entreprises clientes. Il intervient, en amont, au niveau du conseil, mais aussi en aval, dans la maintenance des contrats. Véritable «Monsieur Sécurité », il inscrit son rôle dans la continuité de l’entreprise. Et s’il s’implique totalement dans la société cliente, il lui apporte aussi un œil neuf. UN MOTEUR INNOVANT L’innovation fait partie intégrante de la pratique quotidienne du courtage. Au-delà du conseil, qui suppose une veille permanente du marché, pour identifier tout ce qui se crée dans le domaine de l’assurance, au-delà de l’audit, de l’analyse, de la comparaison des produits d’assurance, le courtier affirme de plus en plus un rôle d’impulsion. Il a ainsi considérablement contribué à l’amélioration des produits d’assurance. Travaillant avec plusieurs compagnies, il les met en concurrence et encourage l’émulation. Il n’est pas rare qu’il suscite la conception de contrats personnalisés, à laquelle il participe ou qu’il enrichisse en garanties des polices existantes. Au fil des années, les courtiers ont ainsi initié d’importantes avancées dans le secteur de l’assurance. Ainsi en est-il, par exemple, du principe du « tout sauf », en vertu duquel est couvert tout ce qui n’est pas expressément exclu. Apporteur d’idées et donc créateur de valeur ajoutée, le courtage bouscule les habitudes. C’est un véritable état d’esprit que partagent tous les intervenants du métier, du plus petit au plus grand cabinet.