ERWINIA : Feu Bactérien

ERWINIA : Feu Bactérien
Tous les systèmes récents d'alerte contre le feu bactérien
partagent la même hypothèse sur le processus d'infections
des fleurs par la bactérie erwinia amylovora :
• Les fleurs individuelles sont susceptibles depuis leur
ouverture jusqu'à la chute des pétales.
• L'inoculum est présent dans les chancres et les fleurs dans
le verger ou les alentours
• Les fleurs sont contaminées par les insectes pollinisateurs.
• Les bactéries se multiplient sur les stigmates.
• L'infection est possible après que la population bactérienne
sur les stigmates ait atteint une taille critique.
• la pluie ou la rosée permet une infection de se produire.
• la croissance endophyte de la population bactérienne est
régi par la température et le potentiel hydrique des tissus
végétaux.
• Lorsque la pression interne dans les tissus augmente en
raison de la population bactérienne croissante, le tissu
végétal finit par éclater et l'infection se propage : l’infection
devient visible.
Les modèles diffèrent dans la manière dont ils accumulent les températures qui représentent la
croissance de la population bactérienne dans les fleurs et pendant le processus d'incubation, et la
façon dont ils estiment l'influence de l'humidité et de la pluie.
Sans doute l'utilisation des modèles récents a considérablement réduit l'utilisation de bactéricides,
mais il faut savoir que ces modèles s’appuient davantage sur des corrélations sur les phénomènes
observés localement, que sur la connaissance appliquée du biologique sous-jacente au processus.
En conséquence, les algorithmes diffèrent et se contredisent parfois.
Eric Stöcklin
avril 2013
0032 495 314 998
Eric Stöcklin
avril 2013
0032 495 314 998
Hypothèse de travail pour le modèle de Trapman:
L'hypothèse de Trapman sur le processus d'infection n'est pas nouveau, mais la quantification est
réalisée et s'exprime dans la taille des populations bactériennes plutôt que dans les sommes de
températures, et les calculs sont effectués sur une fleur .
Pendant la floraison, dans le modèle, chaque matin, une nouvelle fleur s'ouvre. Le modèle suit le sort de
ces fleurs individuelles.
• La phénologie de la fleur est linéaire et liée à la température de plus de 4 ° C.
• Après ouverture, une fleur ouverte est individuellement contaminée par des bactéries via les insectes .
• La population bactérienne se développe sur les stigmates. La croissance bactérienne sur les stigmates
dure jusqu'à ce qu'ils soient désintégrés plusieurs jours après que les pétales aient chuté.
• Le taux de croissance de la population bactérienne est liée à la température entre 6-39 ° C.
• Au-dessus de 106 CFU la population bactérienne sur les stigmates atteint une taille critique qui lui
permet d'infecter la fleur .
• Le réceptacle floral est sensible à l'infection par le feu bactérien jusqu'à la chute des pétales.
• Une pluie, rosée ou haute humidité relative est nécessaire pour transporter les bactéries des stigmates
au réceptacle floral. Différents phénomènes se produisent et en moins d’une heure l’infection se
déclenche.
• La population bactérienne se développe dans les espaces intercellulaires du tissu à une vitesse
fonction de la température et la pression de l'eau dans le tissu. Lorsque le niveau de population atteint
entre 108 et 109 CFU, les tissus de la plante éclatent et l'infection devient visible par l'excrétion
d'exsudats.
Eric Stöcklin
avril 2013
0032 495 314 998