JOURNÉ Ne soi La per ÉE MOND is pas emp sonne épil DIALE DE

Transcription

JOURNÉ Ne soi La per ÉE MOND is pas emp sonne épil DIALE DE
Lebanese League Aga
ainst Epilepsy
JOURNÉ
ÉE MOND
DIALE DE
E L’ÉPILE
EPSIE
Ne soiis pas emp
porté par ttes idées,
La personne épilleptique esst ton amii
m
2013
Beyrrouth, le 26 mars
A l’o
occasion de la
l journée mondiale
m
de l’épilepsie,
l
lla Societé Liibanaise de N
Neurologie eet
la Lig
gue Libanaise contre l’éépilepsie ontt organisé enn collaboratiion avec less Laboratoirees
Sanofi, une conféérence de prresse de senssibilisation à l’épilepsie et les moyeens pour aideer
les peersonnes quii souffrent d’épilepsie
d
en
n particulierr les enfants dans les écooles, à l’Hôteel
Metro
opolitan-Hillton, sin el fiil.
Ont participé
p
à cette conférrence, les docteurs
d
Nabbil Mohsen, président dde la Societté
Liban
naise de Neu
urologie, Sellim Atrouni, neurologue , et Wassim Nasreddine, président dde
la Lig
gue libanaisee contre l’ép
pilepsie .
Dans son allocutiion d’ouvertture, Docteu
ur Nabil Mohhsen, présideent de la socciété libanaisse
de neeurologie, a confirmé lee rôle du méédecin dans son aide auu patient et à ses parentts
pour leur accord
der suffisamment de tem
mps et expl iquer les caauses, le diaagnostic et lle
traitement de l’éépilepsie en déclarant : « L’explicaation du méddecin au paatient et à sees
paren
nts est aussi importante sinon
s
plus qu
ue le diagnoostic et la preescription duu médicamennt
adéqu
uat. C’est au
u médecin d’expliquer l’attitude
l
quui sera adopttée face à l’éépilepsie et lla
prise en charge de
d son patien
nt et de s’asssurer des m
mesures nécessaires à preendre et de lla
bonne prise du médicament
m
afin
a de pouvo
oir vivre unee vie normalle.’’
Docteeur Selim Atrouni,
A
neu
urologue et coordinateurr de la cam
mpagne de ssensibilisatioon
dans les écoles au sein de la ligue libanaaise contre l ’épilepsie a souligné l’im
mportance dde
nsibilisation à l’épilepsiee dans les éccoles afin dee rectifier less idées et less informationns
la sen
erron
nées sur cettte maladie en
e déclarant :’’ Il existee de fausses idées sur l’’épilepsie quui
n’est pas un trou
uble mental et
e n’est pas une maladiee psychique qui mène à la folie, ellle
n’est pas non plu
us une possession démon
niaque et nouus œuvrons pour rectifieer ses faussees
conceeptions et assurer un en
nvironnemen
nt adéquat à l’élève attteint d’épileppsie avec sees
camaarades à l’éco
ole.’’
De son côté, le Docteur Wassim Nasreddine a insisté que l’aide à apporter aux
épileptiques en particulier les enfants dans les écoles débute dans la sensibilisation et la
culture du malade et de son entourage. Il a indiqué dans sa définition de l’épilepsie en
expliquant ‘qu’il s’agit d’une des maladies neurologiques les plus répandues qui affectent
les enfants et les adultes, en clarifiant qu’il s’agit d’une maladie qui se traite et qu’il est
possible à de nombreuses personnes atteintes d’épilepsie d’en guérir grâce au traitement
médical durant une période de deux ou trois années au moins et qu’un nombre minimes
de patients en souffriraient à vie’.
L’enfant épileptique à l’école :
- La plupart des élèves épileptiques jouissent d’une intelligence normale et n’ont
pas besoin d’établissements spécialisés
- Il n’y a pas de raison pour qu’il y ait une baisse des résultats scolaires de l’élève
épileptique quant aux prévisions des parents et de l’école, certains d’entre eux
sont brillants.
- Le risque de blessures corporelles à la suite d’une crise épileptique chez les élèves
épileptiques n’est radicalement pas différent de celui dont peut être victime les
autres élèves.
- Il est impératif d’informer le corps enseignant de la maladie de l’élève épileptique
et d’assurer une formation de base aux premiers soins à administrer en cas de
crise
Education de l’enfant épileptique
- Il est nullement justifié de surprotéger l’enfant épileptique ce qui lui donnerait le
sentiment d’être différent des autres.
- Il est nullement justifié d’être laxiste/indulgent dans l’éducation de l’enfant ce qui
le pousserait à se servir de sa maladie comme alibi pour réaliser tous ses désirs.
- Il est nécessaire de prendre l’avis du médecin quant à la permission à donner aux
enfants atteints d’épilepsie de regarder la télévision, utiliser l’ordinateur ou
pratiquer certaines activités sportives.
L’épilepsie, c’est quoi ?
L’épilepsie est un trouble neurologique organique, causé par le fonctionnement
anormal de cellules nerveuses cérébrales, les neurones. Ce fonctionnement désordonné
des cellules, résultat de décharges électriques excessives et soudaines, se traduit par des
crises.
Les crises sont toujours soudaines et le plus souvent brèves. Elles prennent des aspects
très variés selon la partie du cerveau d'où partent les crises.
Deux catégories de crises sont décrites :


les crises généralisées impliquent d'emblée les deux hémisphères cérébraux.
Typiquement la crise entraîne une perte soudaine de connaissance, une chute du
patient et des convulsions, parfois violentes.
les crises partielles ou focales expriment l'activité anormale d'une partie du
cerveau. Elles peuvent ne se manifester que sur une partie du corps ou
exclusivement par des troubles de la mémoire ou de la conscience.
Avoir une crise ne signifie pas nécessairement être épileptique. L'épilepsie se définit par
la tendance à des crises répétées, qui se manifestent plus ou moins fréquemment et plus
ou moins longtemps dans la vie d'un individu.
L’épilepsie peut être due à une atteinte cérébrale qui peut provenir d’un traumatisme,
d’une souffrance néonatale, d’une cause infectieuse, d’un accident vasculaire cérébral,
d’anomalies métaboliques… Cependant dans plus de la moitié des cas, les causes de
l’épilepsie sont inconnues. L’épilepsie est rarement une affection familiale.
Les chiffres*
L'épilepsie est l'affection neurologique la plus fréquente à travers le monde, après la
migraine. Cette maladie ne connaît pas de limites géographiques, ethniques ou sociales.
5% environ de la population mondiale connaîtra une crise au cours de sa vie
Plus de 50 millions de personnes sont touchées
85 % d’entre eux vivent dans les pays en développement
* Source : OMS, "Atlas-Epilepsy Care in the world 2005"

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