Jésus Christ Superstar

Jésus Christ Superstar
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La comédie Musicale "Roméo et Juliette"
- Nouvelle Version - est de retour à Paris du 2 Février au 4 Avril 2010
La troupe "Roméo et Juliette"
est de retour à Paris
du 2 Février au 4 Avril 2010
au Palais des Congrès à Paris
Jésus Christ Superstar
Le Samedi 31 juillet 2004 à 0 h 00 min | Par Thierry Quinson | Rubrique : Critique, Théâtre musical
Lieu : Abbaye de Villers-la-Ville - Abbaye de Villers-la-Ville Belgique
Dates : du 6 juillet au 14 août 2004
Horaires : du mardi au samedi à 21h30 en juillet et 21h en août
Tarifs : 38 euros, 43 euros
Informations supplémentaires : 00.32.70.224.304
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Musique: Andrew Lloyd Webber
Livret: Tim Rice
Adaptation française: Pierre Delanoë
Mise en scène: Jean Mark Favorin
Direction musicale: Pascal Charpentier
Costumes: Michaël Trevisanato
Chorégraphie: Joëlle Morane
Scénographie: Patrick de Longrée
Lumières: Christian Stenuit
Sonorisation: Marco Gudanski
Chef de choeur: Pierre Bodson
Avec Vincent Heden, Pehuen Diaz Bruno, Delphine Gardin, Pierre Bodson, Jacky Druaux,
Patrick Ringal, Dieter Verhaegen, Vincent Dujardin, Fabrice Pillet, Michel Desaubies, Moïse
Fussen…au total une trentaine d’acteurs, chanteurs et danseurs et un orchestre.
Alléluia !
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25/09/2010
Jésus Christ Superstar
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Premier succès international du tandem Andrew Lloyd Webber (musique) et Tim Rice
(paroles), Jesus Christ Superstar, opéra rock qui raconte les sept derniers jours de la vie de
Jésus à travers le regard de Judas, a largement contribué au renouveau de la comédie
musicale aux débuts des années 70. Cet été, le public francophone peut redécouvrir cette
oeuvre de jeunesse, bien adaptée en français par Pierre Delanoë, dans le cadre
majestueux de l’Abbaye de Villers la Ville en Belgique. De quel plus beau décor naturel
pouvait-on rêver pour cet opéra rock ? Les représentants des créateurs ne s’y sont pas
trompés puisqu’ils ont donné très rapidement leur accord aux producteurs. Quand on
connaît les difficultés pour obtenir les droits d’une comédie musicale d’Andrew Lloyd
Webber, ça veut tout dire.
En plein air, installé dans la nef de l’église abbatiale, le public fait face à la scène située
sous les voûtes du grandiose choeur de l’édifice. Une scène rustique en bois, sur trois
niveaux, vide, dépouillée de tous artifices, entourée d’échafaudages en bois, sur laquelle
évolue pendant deux heures une talentueuse troupe de 30 comédiens-chanteurs-danseurs
débordant d’énergie pour nous offrir un spectacle fascinant, rythmé et plein d’émotion.
Après avoir triomphé dans Tintin et le Temple du Soleil, Vincent Heden revient en Belgique
dans un rôle beaucoup plus dur. Il a incontestablement gagné en maturité. Par l’intensité
de son jeu, son extraordinaire performance vocale, il incarne magistralement un Judas
torturé par sa conscience avec un tel charisme que Jésus paraît un peu fade à côté.
Pourtant, Pehuen Diaz Bruno (Jésus), argentin d’origine, réalise une prestation plutôt
réussie. Il est vrai que son accent pose parfois quelques problèmes de compréhension et
qu’il manque un peu de présence mais il a une belle voix et dégage une sorte de candeur
mystique intéressante. Côté féminin, Delphine Gardin campe une Marie-Madeleine
(l’unique rôle féminin) très touchante avec un timbre de voix légèrement voilé qui sort du
commun. Tous les choeurs sont un ravissement pour l’oreille et donnent souvent le frisson,
comme avec la chanson « Hosanna ». Saluons le chef de choeur, Pierre Bodson qui
incarne aussi le personnage de Pilate. Coup de chapeau également à Pascal Charpentier,
le directeur musical, qui dirige d’une main de maître les dix musiciens de l’orchestre. Des
musiciens impeccables qui donnent tout son souffle à la partition bigarrée d’Andrew Lloyd
Webber qui va du lyrique au rock agressif et qui comporte quelques airs très accrocheurs.
Même s’il se « lâche » sur deux tableaux, la chanson d’Hérode (avec un clin d’oeil plus
qu’appuyé à Chicago) et surtout « Superstar » (avec boule à facettes géante, anges
féminins en tenue légère et Chippendales !), Jean Mark Favorin signe une mise en scène
relativement sobre et efficace. Il n’est pas tombé dans le travers du méga son et lumières
et du tape à l’oeil gratuit que l’impressionnant décor naturel aurait pu lui inspirer. Au
contraire les jeux de lumière créés par Christian Stenuit habillent magnifiquement bien le
lieu et renforcent la puissance émotionnelle et spirituelle du spectacle.
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