mobilisation historique du personnel bnp paribas

MOBILISATION HISTORIQUE DU PERSONNEL
BNP PARIBAS MARTINIQUE
Á l’appel du SMBEF, le Personnel* de la BNP P MQUE a observé un débrayage Lundi 24 Février 2014 et
hier matin, devant l’entêtement et les turpitudes de la Direction Générale BNP PARIBAS MQUE, le
SMBEF s’est trouvé contraint de poursuivre, d’amplifier la mobilisation, sous forme de grève.
Motifs principaux :
 Le calcul de la prime liée à la médaille d’honneur du travail et de l’indemnité de fin de carrière.
La Direction Générale BNP PARIBAS MQUE & alliés peuvent tenter de poursuivre leur campagne de
désinformations comme ils l’entendent, rien, personne n’enlèvera de notre tête qu’à travers cette
ponction, cette méthode de calcul erronée, cette « erreur » de calcul, c’était bel et bien une énième
attaque portée à nos 40% de vie chère (à l’instar de leur fameuse étude du différentiel du coût de la vie).
Chat échaudé craignant l’eau froide, sachant que le patronat use de toutes les astuces pour nous reprendre cet
acquis, nous devrions marquer une VIGILANCE de tous les instants … et notre vigilance a payé, elle a
permis de démasquer une soit disant « erreur » de calcul … depuis 2008 au détriment du Personnel.
* Dans un souci de haute intelligence le SMBEF - ne souhaitant pas, dans un 1er temps, bloquer entièrement
l’activité de l’Entreprise - n’avait pas expressément appelé ses adhérents affectés dans les Agences
périphériques et de Communes à se mobiliser.
S’il en était besoin, en ne bloquant pas aussi les Agences, le SMBEF a démontré que contrairement à ce qui
est écrit ici et là, nul ne détient le monopole de la défense des intérêts supérieurs de la BNP PARIBAS
MQUE, encore moins la Direction Générale, dont certains membres n’ont aucun scrupule à dilapider les
deniers de l’Entreprise, pour leurs logements de fonction et autres.
Eh oui, le côté historique de cette mobilisation : de notoriété publique, la BNP P MQUE et la BDAF sont les
Établissements de la place les plus prompts à diligenter des Huissiers de Justice ; en l’absence du préposé
assermenté habituel, sur ordre du Directeur Général, un nouvel Huissier s’est présenté et tout en empochant
ses émoluments, a bel et bien perdu son temps, pendant au moins deux bonnes heures.
En effet, nonobstant les « affectueuses » pressions du DRH de la BNP P MQUE (véritable homme
tampon entre le SMBEF - les RG - la DIECCTE - la Direction Générale BNP P MQUE, dont la mission est
plus ou moins discutée du Personnel d’en bas) sur l’ensemble des Agents aux abords de la Succursale, pour
inviter ces derniers à entrer dans les locaux, PERSONNE N’A VOULU RENTRER.
Excusez le lapsus et c’est l’exception qui confirme la règle, sauf un petit salarié européen qui a perdu une
occasion de se taire, il a voulu se faire remarquer, se singulariser mais il s’est vite ravisé.
On peut nourrir des regrets de ce que pour un sujet d’une aussi haute importance, les autres OS ne se soient
pas solidarisées ou aient cru bon pour l’une de s’adonner à de la phraséologie et pour l’autre à attendre de
connaître la position de « sa » Direction de la Banque, avant de se déterminer.
[Moment d’émotion hier lorsqu’un Collègue après + de 42 ans de bons et loyaux services à la Banque, en
ayant accepté toutes les injustices dans le silence, a éprouvé le besoin de prendre le micro pour reconnaître
le bien fondé de la mobilisation SMBEF et appelé les Jeunes à s’y impliquer davantage].
Cet épisode avec l’Huissier de Justice (en présence des RG) est un véritable camouflet pour la Direction
Générale de la BNP PARIBAS MQUE, ainsi que pour l’infime minorité de détracteurs masqués.
Cet épisode de l’Huissier de Justice vient démentir la 1ère phrase du fameux message daté du 24 Février
2014 signé de l’Administrateur Directeur Général de la BNP P MQUE, un message truffé de contre vérité,
sur lequel on ne peut retenir qu’un seul élément : la reconnaissance de son erreur.
La Direction Générale prétend s’être trompée et ce … depuis 2008.
L’Administrateur & alliés semblent nous reprocher de revenir sur les attendus de réunions du CE, mais
Grand Dieu Tout Puissant : écouter ne veut pas dire accepter d’une part et d’autre part, si le législateur a
prévu deux degrés de juridiction dans le système judiciaire français c’est la preuve par trois que, même pour
des Spécialistes, le Droit reste une matière subtile sujet à interprétations différentes.
Force est de constater que si le SMBEF n’avait rien dit, si le SMBEF n’était pas revenu sur ce
que la Direction Générale voulait bien nous faire entendre lors des réunions du Comité
d’Entreprise, ce sont bel et bien 500 à 1000€ pris, perdus ou prélevés sur chaque prime
liée à la médaille d’honneur du travail.
Par conséquent, n’en déplaise à d’aucuns, la mobilisation appelée par le SMBEF était juste, légitime et bien
organisée.
Dans son message du 24 Février 2014, l’Administrateur Directeur Général de la BNP P MQUE parle de
« volonté de dialoguer démontrée depuis deux ans … » - Collègues, JUGEZ-EN VOUS MËMES !
Lors du « gentil » débrayage du Lundi 24 Février 2014, à notre initiative, un contact a été établi avec la
Direction Générale pour ouvrir les négociations immédiatement.
Après avoir marqué notre accord quant aux lieu, heure et préalable de l’Administrateur Directeur Général, la
Direction Générale a demandé le report de l’heure de la rencontre.
Ensuite, la Direction Générale a prétexté être en insécurité dans sa propre Entreprise, autrement dit la
Direction Générale ayant compris la détermination des Salariés, a pris peur de ses propres Salariés.
Avec l’appui des RG et l’accord du SMBEF la rencontre a été délocalisée et devait se tenir soit à la
Préfecture, soit à la DIECCTE … de 15h à 19h00, la Direction Générale n’a jamais donné signe de vie …
silence radio … portable, pourtant propriété de la Banque, fermé.
VOUS EN DÉDUISEZ QUE CE N’EST PAS UN VRAI HOMME DE DIALOGUE !!!
Alors lorsque la Direction Générale prétend ne pas comprendre les motivations du SMBEF, s’est-il regardé
dans la glace, puisque nous non plus nous ne comprenons pas les siennes.
En plus des turpitudes du Directeur Général de la BNP P MQUE, de la journée du Lundi 24 Février 2014, la
journée du Mardi 25 Février 2014 semblait repartir sur les mêmes mauvaises bases … l’homme tampon,
le DRH de la BNP P MQUE, a rencontré toutes les peines du monde, pour seulement
renouer le contact avec ce « grand » partisan du dialogue social, l’Administrateur Directeur
Général BNP P MQUE.
Et ce n’est que sous les coups de l’heure méridienne, après que son nouvel Huissier de Justice se soit cassé
les dents, faute de pouvoir établir son fameux procès verbal, aux fins d’assigner une énième fois le SMBEF,
que le « grand » adepte du dialogue social a entendu raison, a pris la décision de sortir du bois.
Soudainement, sur le champ, le Directeur Général a une envie folle de négocier (peut-être a-t-il pensé aux
éventuelles réprimandes de son chef, à cet instant là, dans l’avion) et le rendez-vous a été pris pour 14h00.
La négociation s’est relativement bien déroulée … le contenu du relevé de conclusions reçu de la Direction
Générale vers 17h sera soumis à l’appréciation du Personnel, à notre AG de ce jour.
D’ores et déjà, la Section SMBEF BNP PARIBAS MQUE remercie tous les DS des autres Sections du
SMBEF qui se sont mobilisés et qui étaient en train de s’organiser pour le mouvement de solidarité.
La Section SMBEF BNP PARIBAS MQUE remercie tous les Salariés de la BNP PARIBAS MQUE qui se
sont légitimement, massivement et courageusement mobilisés.
26/02/2014 - Billet Spécial SMBEF -