numero 1 - Bretagne Viande Bio

Transcription

numero 1 - Bretagne Viande Bio
EDITO
Acteurs essentiels de la filière, il nous paraît important de renforcer
nos liens en vous impliquant davantage dans la vie quotidienne du
groupement.
C’est de cette idée qu’est née cette lettre d’infos qui a pour objectif
majeur de vous informer davantage des évènements et actions,
menés par BVB tout au long de l’année et qui vous concernent
directement.
Cette dernière vous étant spécialement dédiée, n’hésitez pas à nous
faire part de vos suggestions afin de l’enrichir et de la faire évoluer
pour qu’elles répondent au mieux à vos attentes. Ce premier numéro
sera dans sa majeure partie consacrée à la réunion Bouchers,
organisée par BVB en novembre dernier.
Bonne lecture !
Elisa BRULE
Responsable boucheries
4 bouchers et 2 responsables de magasins
étaient présents pour la première réunion
Bouchers de l’année. Réunis autour de
l’équipe salariale, des dirigeants ainsi que
des
différents
responsables
de
productions, cette journée a permis de
mettre en lumière le fonctionnement
quotidien de BVB, qui n’est pas toujours
évident pour vous à cerner. Le plan de
communication que BVB souhaite mettre
en place pour 2010/2011 a également été
présenté, ainsi que le Pôle Bio,
crée le 17 mai dernier.
L’après midi a essentiellement
été dédié à la présentation des
filières de productions par les
différents responsables éleveurs
et à l’échange qui s’en ait suivi.
Une partie a été consacrée à la
charte Bio Cohérence afin de
recueillir vos avis sur une
éventuelle
adhésion.
.
FONCTIONNEMENT DE BVB
Toute l’organisation de BVB s’articule autour d’une logistique de l’amont à l’aval, de la
planification des animaux par les éleveurs à la livraison chez les bouchers.
Planification des animaux 
Cette première étape est cruciale car elle détermine les volumes d’animaux à
commercialiser sur une période déterminée. Elle est d’autant plus capitale lorsque l’on
sait que 100% des veaux et des agneaux sont commercialisés par la boucherie, et que
cette dernière représente 40% des ventes de porcs et 56% des jeunes vaches
allaitantes.
Transport vifs et abattoirs
Les transports vifs sont assurés dans
la majorité des cas par les éleveurs pour
les petites productions (veaux, agneaux
et porcs), hormis pour le secteur du
centre Bretagne et du sud Finistère où
nous travaillons avec un transporteur qui
assure les ramassages jusqu’à l’abattoir
du Faou.
Les abattoirs sont eux choisis
essentiellement en fonction de deux
critères :
-La proximité des élevages
-La possibilité de transport carcasse
En effet, n’ayant pas la
possibilité
d’assurer des livraisons adéquates (jour,
mode livraison, secteur géographique non
couvert par les transporteurs), nous
sommes parfois contraints à ne pas
travailler avec des éleveurs s’ils ne
peuvent pas assurer le transport vif
(faire appel à un transporteur étant trop
coûteux).C’est ainsi qu’un certain nombre
d’éleveurs de veaux font régulièrement
plus de 200 km aller/retour pour livrer
leurs veaux à l’abattoir.
Transports carcasses
Maillon
essentiel
du
bon
fonctionnement de la filière, il reste
néanmoins très délicat dans la mesure où
le transport en pendu est de plus en plus
rare. La majorité des bovins sont
aujourd’hui livrés en caddie, en cartons
ou en rolls pour les agneaux et les porcs.
Ces moyens de livraison ne correspondent
pas à vos attentes et induisent un coût
plus élevé. Nous travaillons
avec 2
transporteurs carcasses :
l’abattoir du Faou (pour certains
secteurs)
le transporteur Chatel qui lui vous
livre tous. La difficulté majeure est
d’avoir
des
volumes
de
livraison
suffisants pour qu’ils puissent travailler
correctement. « Il n’est pas rare que ces
derniers se plaignent de volumes
insuffisants qui engendrent des coûts
élevés. »
Les bouchers 
Abattoirs et tournées transport
LANNION
CHATEL
LE CORRE—
LE FAOU
QUINTIN
Le mercredi
GALLAIS PONTIVY
Le mardi
CHAPIN RENNES
LE FLOCH
VANNES
Les bouchers
Dernier maillon de la filière mais tout aussi essentiel que les
éleveurs.
Comme nous l’avons vu précédemment, le bon fonctionnement de
notre filière repose sur la participation active des éleveurs et des
différents prestataires, mais votre collaboration est tout aussi
primordiale et cela à plusieurs niveaux :
Au niveau de l’approvisionnement, votre engagement au sein de la filière
nous permet de planifier au mieux les besoins et ainsi de répondre au
mieux à vos attentes tout au long de l’année.
Au niveau de toute la filière, en contribuant à sa consolidation et à sa
pérennisation en garantissant des débouchés pour les éleveurs.
En effet, 100% des veaux et des agneaux commercialisés le sont
aujourd’hui par votre intermédiaire.
Ainsi chaque animal pris avec retard ou non commercialisé faute de
débouchés engendre des conséquences sur toute la filière.
PRESENTATION DU POLE BIO BRETON
PRESENTATION CHARTE BIO COHERENCE
Les Echos de la Ferme BVB
Du coté des porcs…
Après avoir manqué de porcs pendant 2
ans, les efforts de BVB pour relancer la
production ont payé : nous sommes passés
d’une annonce de 60 porcs/semaine à 80
porcs/semaine au mois de janvier.
Bien entendu, les éleveurs n’ont pas
souhaité augmenter la production et
intégrer de nouveaux éleveurs sans une
exigence de qualité :
-
une qualité de savoir-faire : les
éleveurs de porcs ont souhaité
remettre en place une charte de
qualité. Afin de ne pas multiplier les
chartes ou logos privés dans le
paysage de la bio, BVB a choisi de
se rapprocher du logo Biocohérence.
Son cahier des charges reprend les
éléments de l’ancien cahier des
charge de la bio française, délaissés
dans
le
nouveau
règlement
européen : un lien au sol alimentaire
renforcé, la mixité bio / non bio
interdite dans les fermes, la taille
des ateliers limités à une taille
humaine…
Les bouchers pourront ainsi trouver
dès 2011 des porcs sous charte
Biocohérence au sein de BVB. Il a été
décidé que tous les nouveaux éleveurs de
BVB soient capables de répondre aux
exigences de cette charte afin d’avoir une
filière Porcs BVB Biocohérence.
-
-une qualité de la viande : afin de
palier aux soucis de carcasses trop
grasses ou trop lourdes, les éleveurs
ont renforcé les pénalités de poids au-
delà de 105 kg. Une diminution des
poids de carcasse devrait ainsi
améliorer le classement et donc la
teneur en gras. Les éleveurs feront un
point en cours d’année pour ajuster ces
pénalités si les objectifs ne sont pas
remplis.
Les bouchers seront cordialement invités
à la prochaine rencontre des éleveurs de
porcs en élevage. Ce sera l’occasion de
discuter autour de la qualité et du mode
de production au sein de la filière et
d’apporter les améliorations qui se
révèleront
nécessaires.
Nous
vous
tiendrons au courant de la date et du lieu
dès qu’ils seront fixés.
Nadège Grimaud
Coordinatrice filière porcs
Du coté des veaux…
Une réunion réunissant les
éleveurs s’est tenue le 10 janvier
chez un de nos producteurs de
Kergrist Moëlou. La matinée était
consacrée à faire le bilan de
l’année, à discuter des difficultés
d’élevage rencontrées par chacun
et enfin à parler des points à
améliorer. A ce sujet des
propositions ont été faites afin de
poursuivre les efforts pour
améliorer la qualité des veaux
commercialisés : une pénalisation
plus forte des veaux trop lourds,
et une incitation à produire des
veaux plus légers. Malgré les
difficultés économiques
rencontrées cette année
notamment avec la sécheresse et
une baisse des commandes de
veaux au premier semestre qui ont
obligés les éleveurs à garder des
veaux ou à les vendre par leur
propre moyen (pour certains en
conventionnel), ils ont accepté les
nouvelles propositions, conscients
des enjeux pour la filière. L’idée
de mettre en place une charte de
production a également été émise
car elle permettrait d’établir un
cadre de production et d’autre
part cela permettrait aux
bouchers une mise en valeur de
leurs pratiques d’élevage dans
les rayons.
Les bouchers étaient conviés
l’après midi afin de visiter
l’élevage et de discuter avec les
éleveurs sur les contraintes et
attentes de chacun. Les éleveurs
ont regretté que seul un boucher
soit présent car ces rencontres
donnent l’occasion à chacun de
mieux se connaître et de mieux
appréhender le métier de
l’autre, permettant ainsi d’avancer
dans une même logique de filière.
La prochaine rencontre devrait se
dérouler avant l’été.
Elisa BRULE
Coordinatrice filière veaux
Du coté des agneaux…
Un mot qui résume bien cette
production : la saisonnalité:
En effet, la majorité des
agneaux bios naissent en hiver
et sortent en été.
Après 5 années au cours
desquelles vous avez vu le nombre
d’éleveurs et donc d’agneaux
diminuer, nous avons depuis
quelques mois un changement de
situation. A la dernière réunion de
décembre 2010, 10 éleveurs
étaient réunis dont 4 nouveaux qui
devraient nous permettre
d’assurer un approvisionnement
plus régulier. La mise en place du
planning 2011 a mis évidence la
même problématique que l’année
dernière :
un manque d’agneaux de
février à mai.
2 éleveurs sont intéressés pour
faire du désaissonnement et nous
espérons améliorer cette
situation.
Nous nous sommes rapprochés
d’UNEBIO qui fait son possible
pour nous fournir des agneaux en
hiver. Suivant l’organisation qui se
met en place, nous vous
solliciterons pour des pré
commandes afin de garantir
l’approvisionnement.
Mr SASTRE, nouvel éleveur
d’agneau à BVB, souhaite mettre
en avant des races locales. Vous
pouvez voir des photos sur son
blog.
(http://agneauxdemoelan.canalblog.c
om/) Nous souhaitons l’aider dans
cette démarche en vous sollicitant
pour des essais afin de donner
votre avis sur ces races qui
sortent du gabarit dont vous avez
l’habitude. Pouvez-vous indiquer à
Elisa, lors de la prise de vos
commandes, si vous souhaitez
participer à cet essai sachant
que nous le ferons suivre d’un
article dans le journal. « La
réussite de ce test dépendra de
votre participation.»
Si vous avez des questions,
n’hésitez pas à me contacter.
Par ailleurs, vous pouvez
également vous rendre sur le site
de l’EARL du Vertin, qui nous a
rejoint à l’automne dernier.
(www.vertin.fr)
Sabrine
Coordinatrice production ovine
Du coté des bovins…
La présence de Benoît Froger, qui
pôle bio en mai dernier et un
assure le suivi des élevages
bovins et estiment les poids et
renforcement de l’équipe sur le
terrain.
conformations des animaux,
notamment ceux destinées à la
boucherie artisanale a contribué
largement à l’amélioration de la
qualité des bovins que nous vous
livrons chaque semaine. Une
amélioration qui devrait perdurer
notamment avec la création du
Par ailleurs, dans le souci de
toujours améliorer la qualité des
animaux, sachez que les éleveurs
sont preneurs de l’avis des
bouchers sur leurs animaux.
N’hésitez donc pas à nous faire
remonter vos commentaires
argumentés.
Elisa et Benoît
Responsable boucherie
Coordinateur production bovine
AGENDAS
22 février : Participation au salon
de l’agriculture à Paris
24 février : Animation pour le 1er
anniversaire des « 7 Epis » à Mellac
7 mars : Réunion mise en place
plan de communication Boucherie

Documents pareils