La fiabilité de fonctionnement dans le froid de l`Antarctique

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MIM/GARS
La fiabilité de fonctionnement
dans le froid de l'Antarctique
En dessous de zéro
A la recherche de ces réponses, les scientifiques doivent souvent faire face à des
conditions extrêmes. L'institut météorologique de Munich (MIM),
par exemple, utilise une station météorologique située à 2.965 m
sur le plus haut sommet allemand, la Zugspitze, pour étudier
la présence de nuages en banderoles. L'Agence fédérale
allemande de cartographie et de géodésie (BKG), quant à elle,
participe au projet de Station de réception allemande dans
l'Antarctique (GARS) à O'Higgins en Antarctique. Sur le site de
la GARS, un radiotélescope collecte en permanence des données
sur la tectonique des plaques, et notamment sur la dérive des
continents. Et, si la température au sommet de la Zugspitze
peut descendre en dessous de -25°C, en Antarctique elle peut
atteindre -40°C et être accompagnée de vents soufflant à
200km/h.
Aucun scientifique ne peut travailler de manière permanente
dans de telles conditions. C'est pourquoi les chercheurs ont
recours à la technologie vidéo pour l'enregistrement d'images
numériques. Le seul problème consiste à trouver une caméra
fiable dans de telles conditions.
La GARS en
Antarctique
Toujours au courant
Au début, une caméra analogique était sensée surveiller le
radiotélescope 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à partir d'une
fenêtre de la station de réception allemande en Antarctique
(GARS). "Malheureusement, la caméra ne répondait à nos
attentes que lorsqu'il y avait assez de luminosité à l'extérieur et que la fenêtre n'était
pas recouverte par la neige", se souvient Reiner Wojdziak, informaticien, qui passe
plusieurs mois chaque année en Antarctique. Ainsi, une caméra MOBOTIX a été
installée sur le mur extérieur de la station, à un endroit protégé où elle doit résister
à une température de -40°C.
La caméra est intégrée dans le réseau LAN de la station et fournit des images en
temps réel sur ce sous-réseau. Afin d'économiser les capacités de transfert, les
images actuelles sont envoyées uniquement toutes les 10 minutes sur Internet par
satellite (http://vlbi.leipzig.ifag.de/ohiggins/ohig-web.jpg).
"Depuis que la caméra MOBOTIX a été installée, nous pouvons en permanence voir
le radiotélescope et donc en surveiller la position", rapporte Reiner Wojdziak. "Nous
sommes tout à fait satisfaits de cette solution", insiste-t-il.
Au sommet
Le MIM utilise une caméra MOBOTIX située à la station de recherche sur
l'environnement du Schneefernhaus (UFS) à une altitude de 2.650 m sur le versant
sud de la Zugspitze. Les images enregistrées sont utilisées pour estimer le rayonnement
ultra-violet mesuré. Pour une vue époustouflante du sommet de la Zugspitze, visitez
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www.mobotix.com • [email protected]
Probedruck
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www.schneefernerhaus.de/camera.jpg.Une autre solution MOBOTIX a été installée
sur la plate-forme d'observation du service météorologique allemand (DWD), sur la
Zugspitze, à un endroit où aucune connexion Internet n'est possible. C'est la raison
pour laquelle un mini réseau y a été installé, composé d'un ordinateur Linux et d'une
caméra, enregistrant continuellement le développement des nuages en banderoles.
Pendant la journée, la caméra enregistre une image au format jpg toutes les cinq
secondes. La nuit, l'ordinateur génère un film au format mpeg à partir de ces images
individuelles, qui est ensuite envoyé à l'institut météorologique de Munich pour
évaluation.
Un fonctionnement par temps de gel
"La condition requise pour un fonctionnement sur la Zugspitze était que la caméra
résiste à des températures inférieures à -25°C", explique Mario Mech, météorologue.
"C'est pour cette raison que nous avons testé la caméra à l'institut avant de l'installer
pendant toute une semaine dans un environnement à -35°C et elle fonctionnait à
merveille", ajoute-t-il. L'un des principes de conception des caméras MOBOTIX est
la solidité. Pour cela les caméras ne disposent pas de pièces amovibles, tels que
zoom ou mécanisme de d'affichage de panorama ou d'inclinaison.
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La station de
recherche sur
l'environnement du
Schneefernhaus
La plate-forme
d'observation du service
météorologique allemand
(DWD)
Robuste et totalement étanche
La troisième caméra est installée sur le toit de l'institut pour que les visiteurs
du site Web puissent non seulement vérifier eux-mêmes les données
météorologiques, mais également voir le résultat concret en images
(www.meteo.physik.uni-muenchen.de/ mesomikro/stadt/camera.jpg).
"Autrefois, nous utilisions une autre webcam", raconte Heinz Lösslein,
météorologue. "Mais au bout d'un certain temps, cette caméra présentait
des brûlures sur le capteur d'images à cause de l'exposition au soleil. Or,
les caméras météorologiques sont souvent exposées au soleil", déclare-til. "Ce qui est "tonnant, c'est que la caméra MOBOTIX résiste au soleil. Elle
représente donc un très bon choix pour nous", ajoute Heinz Lösslein.
"De plus, Linux est très apprécié en tant que système d'exploitation de la
caméra dans le milieu universitaire", insiste Joachim Reuder, chargé du
projet UFS. "Et pour couronner le tout, aucune autre caméra ne propose
autant de fonctions de réseau (telles que ftp, courriers électroniques et nfs).
A ma connaissance, aucun système vidéo n'est mieux adapté à nos besoins",
résume-t-il.
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Probedruck
Photos prises à l'extérieur
dans le froid:
images de caméras
provenant de l'Antarctique,
de Munich et de la
Zugspitze.