Ernn Nous-MÊMES ! Juseu`À LA vrcrornn ! EN GUADELOUPE !!!
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Ernn Nous-MÊMES ! Juseu`À LA vrcrornn ! EN GUADELOUPE !!!
ryl* Éorronr.q.L Ne jamais renoncer ; Ernn Nous-MÊMES ! Juseu'À LA vrcrornn ! Une nouvelle annéedémarre! Soyonsnous-mêmes! Soyonsdes combattants! Tous ceux qui sont particulièrementpréoccupés par le devenir de notre peuple s'interrogent: Commentles politiciensGuadeloupéens peuvent-ils -accepterd'être lesjouets d'un simulacrede concerVtution à propos d'une réforme institutionnelle ? Ils veulent nous faire croire que cetteréforme,préparéepar le gouvernementFrançais,aurait la vertu de résoudretous nos problèmes.En fait, ils sont formés pour exclure tous les débatsde fond nous concernant. * Mais alors. quellesforces politiquespeuvent nous conduirevers l'issue incontoumablede notre destinéecaribéenne,l'Emancipationréelle ? A moins que l'idée européenne se servede nous comme d'un cheval de Troie afin de déstructurerla Caraibenaissante!Awa ! x Quellesforcessocialessontporteusesde la puissancecréatricecapablede transcenderles corporatismesafin de satisfaireles besoinsélémentaires, capitaux de notre société< fille de I'esclavaJge >>? A moins que I'idée même de l'esclavagen'ait aucunefaculté de régénérescence et que les valeurs dominantes du libéralisme triomphant se soient incrustéesen nous pour le plus grandbonheurde la nouvelle bourgeoisieeuropéenne! Awa ! * Quellesforceshumainestout simplementnous faudrait-il afin de vaincrenos égoïsmespour laisser émerger Ia conscience du (NOU GWADLOUPEYEN) ?, A moins que notre horizon soit définitivement délimité par les seulesbornesfixées par la vision de la politiquede nos oppresseurs !Awa ! Annou doubout pou nou pé gannyékonba ! ASSISES DU GoUvERNEMENTFRANçAIs E NG U A D E L O U P E ! ! ! Les dernières ( assises) organisées par le gouvernementfrançais dans les ( DFA D ne sont pas une mani fes tati on particulière destinée à répondre aux préoccupationsles plus profondes de n o s p e u p l e s .C e s o n t d e s r é u n i o n s m i s e s en place dans 1e cadre d'un réexamen et d'un approfondissement de la < d é c e n t r a l i s a t i o n> i n s t i t u é e e n F r a n c e en 1982. Ce ne sont donc pas des r éuni ons rassemblant1es forces vives de nos pays en vue de déterminer leurs aspir ations actuelles. Pourtant le gouvernementRaffarin tente d e n o u s p e r s u a d e rq u ' i 1 s ' a g i t d ' u n e p o s sibilité offerte aux (( populations > des (( DFA > de se positionner au sein de la République française. Qu' en est- il exactemen t ? Tout d' abor d,les m anipulationsde m ots qui ont précédé ces (( consultations )) s o u s l e s a p p a r e n c e sd ' u n s i m p l e j e u a u niveau du sensdes m ots ont comm enc épar s u b s t i t u e dr a n s 1 a t e r m i n o l o g i e i n s t i t u t i o n n e l l e 1 e t e r m e d e < p o p u l a t i o n > >à celui de < peuple >>. voir page 2 nouvelle mascarade qui se prépare ! Autrement dit, le législateur Français commencepar nous dire, <<Avant de discuter, mettons-nous dtaccord sur les termes ! n. Et là, il nous impose un mot, ce qui peut paraître un < simple mot )), avant d'ouvrir des ( Assises sur les lib ertés grande lo cales )) en p o m p e , a v e c fl o n fl o n s e t nègresde service... e m p o i s o n n éE. t , a u c u n é l u , La liberté de notre aucune personnalité invitée PEUPLE est notre bien le n 'a o sé r elevé cette insulte plus cher, nous devons le aux combats menés par nos conquérir ! pères pour notre réelle émanNous nous devons ci p a ti on ! montrer les dignes fils et Dans leur grande majorité, f,illes de nos aînés. Ils ont eu les représentants Guadelou- le courage de se battre sans péens qui étaient présents à jamais abdiquer devant le ces (( assises> ont privilégié combat afin d'assurerune vie f i d é e s e l o n l a q u e l l e u n d' homm e libr e à l eur s élargissementdes compétences enfants. NOU ! des ( assemblées locales )) ORGANISONS d'abor (Région et Conseil Général) c o u p l é à l e u r u n i f i c a t i o n nos forces en un flot renou( u n e assem blée unique) , velé et déterminé ! ré so u dr a nos pr incipaux p ro b l è mes. Voilà ce qu' ils appellent une réforme instiUNISSONS-NOUS!!!! tutionnelle. I1 n'y a qu'à donner plus de pouvoirs aux ET MENONS LE COM. élus ! BAT JUSQU'À lÀ VrC: À partir de ce ( petit changement de mot >>,il nous est dit que dorénavant, les divers groupes de personnes ayant constitué à travers trois siècles d'histoire commune une ( entité guadeloupéenne> c'est-à-dire une réalité distincte dans la Caraibe et dans le monde ne doivent plus se dénommer tels qu'ils Franchement ! s e s e n t e n t e n s e mb l e , te l s qu'ils se'vivent ensemble... La tentative politicienne Ils sont ce qui est décidé par q u i consistait à demander la loi française : < Vôus êtes une cer taine autonom ie des populations au sein de la interne.à travers la Républidue ! >r,point final. Déclaration de Basse-Terrea jamais Voilà dans quelles condi- été enterrée sans que t io n s s e s o n t p r é p a ré e s ce s ses promoteurs aient eu le courage d'en débattre avec le < asslses>. peuple, dans les quartiers, A i n s i d o n c , c o m m e n t dans les hameaux... de nos s'étonner que le ministre b o p rg s, de nos villes. français aux DOM-TOM, Mme Girardin ait pu dire à I'ensemblede notre peuple : GWADLOUPEYEN DOUBOUT POUW PWEVWA ZAFF. AW ! ! ! ne pas dépasser ! ". Cela Nous appelons tous nos nous prouve que dans le sys- co mp atr iotes à se mettr e tème français Ia liberté d e b o u f p o u r d é j o u e r I a octroyée est un cadeau TOIRE FINALE !!!!! Chronologie : Pour un€ analysedu Mouvement National Guadeloupéen!!!! permet de faire pièce au racisme humains très étendus autour de profond qui sous-tend la pensée mythes, de lois et règlements. Pour mieux comprendre ces historiographique occidentale Après avoir diffusé sur l'enpeuplementset ces cultures origi- depuis le 18èmesiècle. semble des continents, cet homo nales que la colonisation eurosâpiens aurait donné par une Les enjeux de ce savoir sont péenne a exterminé ; faisons un peu le point de ce que la science plus importantsqu'on n'a tendance mutation, I'homme de Crohistoriques'accordesur I'hiqtoire à le penser.C'est ce racisme fon- Magnon, le premier homme damental qui fonde le sentiment blanc, il y aurait 20.000 ans de de I'humanité. de supérioritéde I'Occident, son cela. Il est admis, depuis les travaux droit, son devoir même (le fameux Le passageau continent améridu paléontologue Louis Leakey fardeau impérial de I'homme que l'humanité aussi bien celle blanc) de dominer le monde, et le cain se serait effectué il y a des lignées éteintes des australo- mépris infantilisant dans lequel 50.000 à 15.000 ans de cela, par pithèques que pithécanthropes est tenu I'homme noir africain, et le passage alors émergé de d'il y a 2 millions d'années, que même cette actuelle idéologie du Behring. l'humanité actuelle celle des métissage ( de la peau chapée Relativementisolé du reste de homo sapienssapiens,doté d'un devrait on dire) dont on nous I'humanité, mais pouvant avoir cerveauvolumineux, et du langage accableà longueur de journée. bénéficiéde contactsoccasionnels, articulé remonte à 150.000ans et que ce soit avec les mélano-polyparticulier ce cerveau C'est en serait née en Afrique orientale volumineux, et le langagearticulé nésiensdu Pacifique, que ce soit dans la région des grandsLacs. qui ont permis de donner un sens avec les Africains sur la côte Cette thèse popularisée grâce symbolique à la filiation, le sens Atlantique, 1'évolutionsociale a aux travaux du savant Cheick de la lignée, l'émergence de la été moins rapide en Amérique ; le Anta Diop, est très importante conscience historique, et la passaged'une économiede chasse pour nous Guadeloupéens,elle mise en cohérence de groupes et de cueillette, à une économie basée sur 1'agriculture du mais et desharicots.sur la domestication d'animaux : lamas, cobayes ; sur la maîtrise de I'eau et des techniques d'irrigation se seraiteffectué entre les années 3500 et 2300 av J-C, alors que sur le continent africasiatique ce passage s'est effectué 1l y a 10.000 ans ; permettant un peuplement plus dense, et l'apparition de véritables civilisations. en cette Amérique C'est Tropicale, en grandepartie baignée par la Mer Carafbe que I'homme Les civilisations américaines d'Amérique, a réusÉià partir des années 1500 av J-C, à édiflrerdes civilisations originales, qui comptent parmi les plus beaux fleurons de notre humanité. loppent la civilisation Olmèque, notamment dans les domaines de l'architecture, du calcul, de 1'astronomie. Les aperçus de leur littérature le Popol Vuh, le Chilam - C'est d'abord la civilisation Balam témoignent de la puisOlmèque entre 1500 avant J.C. et sancede I'imagination, et de la 200 après ; la mère des civilisa- r i c h e s s e d e 1 ' e x p r e s s i o np o é tions américaines, on lui doit tique des Amérindiens. f invention de l'écriture et du - En 1492 Au moment de l'arcalendrier, le culte du jaguar, le jeu de balles en caoutchouc. rivée des Européens,la civilisaCette civilisation intéresse tion Aztèque est en plein essor, particulièrement les descendants elle a moins de deux siècles d'Africains, pour cestêtescolossales d'existence.Mais déjà, Mexicoen basaltede type négroïde, mais Tenochticlàn, la capitale compte également figurines, bas-reliefs, plus d'un million d'habitants, qui alimentent la thèse d'une c ' e s t I a p l u s b e l l e v i l l e d u origine africaine de cette civilisa- monde, un chef d'-æuvred'urbation. nisme. La population totale êtant alors de 25 millions - Ensuite les civilisation Maya d'habitants. sur une aire géographique allant On ne connaît pas les reladu Yucatan jusqu'au Giratemala, qui exactes exi Honduras et Salvador, sur une tions stent entre ces cultures population de 15 millions d'habitants, entre 750 avant J.-C. et Caraibes-Arawak originaires UNn crrasrRoPHE LvrÉnrcarNp 1000 aprè's.Aujourd'hui on ne des bassins forestiers amazocompte plus que 4 millions de niens et de l'Orénoque et les On a calculé qu'en 1492, la grandes civilisations structurées population américaine s'élevait mayas sur ces mêmes terres. voisines à 100 millions d'habitants, soit Les Mayas prolongent et déve- géographiquement Olmèques, Maya, I n c a S , autant que l'Europe à la même Toltèques, et Aztèques, on les époque, alors que la population constate. Ce qui est à souligner mondiale était de 400 millions. c'est la coexistencesur un espace Aujourd'hui la population mongéographique relativement réduit, le Bassin Caribéen, de diale est de 6 milliards, celle des cultures de chasséurs-cueilleurs, Indiens d'Amérique n'est plus de villages d'agriculture de que de 25 millions. De 100 millions en 1492, subsistance,et de grandes cités. cette population américaine va I1 peut paraître aujourd'hui chuter jusqu'à 10 millions en extraordinaire que les espagnols 1 5 7 0 . Pour mieux apprécier le soient restés trente années à St-Domingue et à Cuba, commis mécanisme de cette catastrophe, tant d'atrocités sans qu'à deux que l'on considère le cas de pas de là, les Aztèques n'en St-Domingue en 1492 elle compte soient inforpés et ne se prépa- 4 millions amérindiens, 12 ans rent en conséquence, à leur plus tard en 1508, cette populainfliger la défaite qui aurait pu tion est descendueà 92.000. en 1518 elle n'est plus que chanserle cours de I'histoire. d e l 5 . 0 0 0 ,e t e n I 5 7 0 d e 1 2 5 . La population indienne du M e x i q u e v a e l l e p a s s e rd e 2 5 million lors de la conquêteen 1519, à 17 millions en 1532, en 1548 à 6 millions, 2 millions en 1568et enfin 1 million en 1605. La population de l'empire Inca est lui passéde 8 millions d'individus en i530, à 1 million en 1590. En I'année 2001 le Parlement de la République française reconnaissaità bon compteI'esclavage et latraite desnoirs d'Afrique qu'il consent à servir. Au service de ces divinités il déploie des tréNos ancêtresesclavesAfricains, sors d'ingéniosité, pour le plus ont aux prix de sacrifices sans grand malheur de toute I'huma- noms, réussi à assurer leurs descendances: Nous sommesleurs fils nité, de toute la planète. et nous les continuons, et nous Mais ce qui est mis en avant, avons le devoir d'assurerla pérence sont des écransde fumée cons- nité de cettelignée,et 1ànon plus la titués de la croix, la bannière,le réussiteestloin d'être assurée.Non Christ Sauveurde I'humanité toute seulementnous avons à faire face à entière,le Progrèset la Science,les l'aliénation qui consiste à nier Droits de l'homme. Malheur à qui, notre histoire, pour endosserdes ou encoreà par peur ou par naiveté s'aban- habitsd'Occidentaux, la manipulation qui incite à s'oudonne entre sesmains, il lui arrive blier dans la consommation de le même sort qu'aux malheureux plaisirs frelatésgénéreusement disArawaks des grandesAntilles. tribués maispréalablementvolontairement infectéesde virus mortels. Il y a tout lieu d'être très inquiet lorsque nous assistonsau combat désespéréde notre jeunessecontre à la consommation de drogues, d'alcool, de crack,contrela violence armée, contre la montée de ma-ladiesinfectieusestelles que le sida. Arriverons-nous à passer le seuil des prochain siècles? commeun crime contre l'humanité. Mais qui repondradescrimescommis contre les Arawaks, les Caraïbes tous ces peuplesd'Amérique, dont le massacreconstituele soubassement de la prospéritéprésentede tout l'Occident chrétien, de son éclatantedomination sur le monde ? En cinq cent ansla naturede cet Occident n'a pas changé,l'esprit de prédation et déprédation,l'exacerbation du moi, la violence, la brutalité, la volonté de domination et d'écrasement,l'enrichissement rapide sont les seuls dieux Le sort des Caraibesdes petites Antilles dont l'histoire et la géographie conservent, entretiennent la mémoireesttout de mêmeplus glorieux, quand bien même le résultat est le même : exterminationd'une culture. Une résistancefarouche, une volonté de survivre libre, en sachantfaire preuve d'intelligence politique, en tentantd'exploiter les contradictionsde l'ennemi (tentative d'alliance avec les Français et les Anglais contre l'ennemi principal Espagnol),et contracteralliance avec les nègresmaffons. monde. De même que les descendants Amérindienset la majoritédes hommesde cetteplanète,nousvivonsen marge du système,mais qu'on ne comptepas sur nous pour le revitaliser et le développerplus avant. Une utopie fondamentale nous habite,nous aspironsà autrechose, à un monde véritablement humain, aimant et fratemel. Nous en trouveronsle chemin,et softironsle monde de ce cul de sacdanslequelces500 annéesde domination l'ont enfoncé. su r l es chamPs. Dans la comme une réponsespontanée, sp h è re socio,- économ ique mais aliénante. s' es t i ntel B.G donc, ils parviennent à une lectualisée. Au mi l i eu des p é p o u s a nou Dê mo makê gua deI o up éanis ati o n r aPide années 1980 en effet le mouc r éol i té malgré les quolibets qui bornent vement de la Cham oi s eau, ( Ber nabé, r écente intégr ation leur ( K o n g o s ! . . . ) e t q u i o n t Confiant, 1989) es t né de l a tendanceà disparaître de nos conceptualisation de c e jours. Il est indubitable que métissagesubi. La théorie du les effets de la discrimination ( tout m onde > ) ( Gl i s s ant) par Ia couleur se font sentir qui I'a précédé se fonde sur FOS ê BALAI,{. (suite) encore aujourd'hui au sein une extension de ce concePt même de cette majorité de à la philosophiepol i ti que. nwè Gu a d eloupéens. < I Dans leur ensemble ces kon Kongo ! ,r, reste une t e n t a t i v e s v o i l e n t 1 e l i e n 'ets du nréiupé 4çtualité plus que choqu"ante. o r i g i n e l a v e c I ' e s c l a v a g e Mais. dans un cercle sous un élan éperdu vers e n c o r e p l u s l a r g e d e l a l'avenir. L'imaginaire en fe Les Guadeloupéens dits d e s c e n d a n ceen q u e s t i o n ,P a r v o i l e l e s r é e l s r e f l e t s d u noirs ou mulâtres sont tous exemple chez le mulâtre, le passé. Le lien en tr e Pas s é, des d e s c e n d a ntsd 'e scl a ve s. sentimentd'être un cas à Part présent et futur est vécu en Ceci est un fait indéniable. trouble très sérieusementla vn état de disjonction quasi La très grande majorité de vision que nous nous faisons t o t a l e , c e q u i l a i s s e u n e notre population est constituée du présent. C'est princiPale- impression de ratés que seul d e d e s c e n d a n tsd 'e scl a ve s. ment en lui que se fonde le l ' à v e n i r s e m b l e P o u v o i r en un <tout - monde>>. Les quelques Congos qui conceptdu métissageculturel. combler, débarquèrent en GuadelouPe I1 p e nse êtr e à la cr oisée des 1.3.2 - ETfetsdu nombre: a p rè s 1 ' a b o l i t i o n d e 1 'e scl a - ro u te s de 1' Afr ique et de il éProuve Pourtant, I'Europe. des minorités vage ont gardédestémoignages du existentiel inconfort un d e l e u r o r i g i n e a fri ca i n e 1.3.2.1 - Les hindous d ire c t e ( n o m e t q u e l q u e s fa i t d e la consciencequ' il a quantitatif p ra t i q u e s c u l t ure l l e s...)ma i s d u d éséquilibr e arrivés en grand nombre à noirs, < très aux par rapport e 1854 de partir ils sont aujourd'hui totalement la discrimination de > et noirs n ' e x P r i m e n ré a l i té l a d a n s G u a d e l o u p e , in t é g r é s blancs aux par rapport subie fer m ement leur v ol onté guadeloupéenne. qui ne le reconnaîssentPas d'intégration qu'au début du Tout d'abord, la couleur comme un ( non noir >>'Le XXe siècle. Il faut toutefois d e l e u r é p i de rme l e s a concept du métissagetravernoter que dès les a nnées1860 confondu avec les descendants s e c e t t e c o u c h e d e n o t r e certainsd'entre eux acquièrent d'esclavesen nombre beaucouP population pour atteindre la parcelles de terre (ex. plus important. Plus signifi- majorité < noire >. Le fait de d e s Moutoussamy à Port - Louis), catif encore,la vitalité créatrice l a mi scégénationcr ée f illuce qui témoigne de réelles des cultivateurs GuadelouPéens si o n , par une aPPar ente espér ancesdans la Pr em i èr e au lendemain de 1'abolition déclinaison du très noir au génér ation instal l ée dans de l'esclavage leur a offert t r è s c l a i r , d ' u n m é t i s s a g e 1'archipel guadelouPéen. une intégration dYnamique. g l o b a l i s é , cultur ellem ent Auj ourd' hui, l' affrrnation d'une En t o u s l e s c as, l a co u l e u r dominant. communautaire volonté partagée avec la majorité de E n Mar tinique, où ces p a r m i l e F G u a d e l o u P é e n s la population constituait certes d' or igine indienn e Pos e un un support d'intégration, mais phénomènes sont beaucouP réel problèmepour I'unité de i l m e s e m b l e b i e n m o i n s plus prégnants,cette dYnamique l'ensemble du peuPle de actif que le travail Partagé n é e d e l a d i s c r i m i n a t i o n 2 . LANOUVELLE INTELLECTUALITE I Elles ont donc perduré dans la pér iode post- esc l av agi s te Guadeloupe. Les descendants d'esclaves qui s' étalejusqu' à nos j our s . S ' i l y a à p r e n d r e e n e t l e s f i l s d e 1 ' e s c l a v a g e Les NOUS d' aujour d 'hui qui compte les discriminations sont condamnésà s'entendre opèrent à l'ombre des principes dont les originairesde I'Inde s u r u n e n o u v e l l e d o n n e . . . de la République Française ont été victimes au cours de avec ou sans une révolution laissent apparaître un vide l'eccomplissementde leur politique et sociale? précisément au niveau de la ergagement sur le sol de Telle est la question ! majorité noire. Ce qui fait fradeloupe, il s'agit de les dire que <Nèg pa ka antannyo>. prnger dans la catégorie des Cette affirmation recèle La liscriminations que nous résonancede la discrimination Êvons héritées du système Au cours de la période et reflète en retour un réel fondésur le méprisde <<l'autre>> esclavagiste il y avait le bien vivant, à savoir, que qui a prédominéjusqu'à nos tous les autres NOUS se sont jours au sein de notre société. NOUS blancs, 1e_NOUSnègres, organisésen tant que tels. le NOUS mulâtres. Nous reproduisons à un L'abolition de l'esclavage Cela est par ticuli èr em ent niveau ou à un autre, trop a paradoxalement renforcé vrai desmétropolitains(d'abord ouvent ces négatlons. d'abord le nous mulâtres, puis et autr es eur opéens ) , des I l r e s t e q u e to u te s l e s le nous nègres, en affaiblis- G u a d e l o u p é e n s d ' o r i g i n e ( com m unauté perspectives de constructions sant relativement le nous indienne communautaristes pour fon- blancs (entre créoles et métro- i n d i e n n e ) . . . der le lien et le lieu publics politains) laissant émerger un La vitalité des concepts, nous condamnentà I'ancrage nouveau NOUS indiens. européen et indien, traduit dans les schémasde la sociédans des organisations té esclavagiste. souter r aines de lobby i ng, grève l'.unité de l'ensemble du peuple de Guadel oupe. 1.3.2.2 - Les descenNous sommes<fils d'esclaves>> dants des maîtres esclavaen majorité et la société qui gistes se sont enfermésdansun s'est créée sur I'archipel isolementqui leur est de plus Guadeloupéen d' aujourd' hui, en plu s i n s u p p orta b l e . Il s est < <fille de 1' esclav age>. so n t t e n u s q u e l qu e p e u e n arge des réseaux métropoLe fait de vouloir ignorer itains et békés et gardent cette réalité actuelle est un leurs préjugés vis à vis de la fr ein majeur à Ia pl ei ne majorité de notre population. existence de la guadel ouIls gardentune position pri. péanité qui est née de l'esclavilégiée (économiquementet vage et qui se développe socialement)par rapport à la aujourd'hui sur Ia terre de 1.4.1 Quelle est la Guadeloupe. m a jorit é d e I a po p u l a ti o n , m a is l e u r s i t ua ti o n e st Certains d'entre nous se inconfortable. Ils auront forAutour de lrabolition de réfugient précisément dans cémen t à p e r d re q u e l q u e pr ochose en acceptantune redé- l'esclavageen 1848 les termes une vision univoque et prement mentale de ce fait finition'des rapports sociaux du débat sont : indemnisation pour social affirmer que ou dédommagements ? Pour act uels .I l s ' a g i t d e l e u r p a rt nous somm es en cons tr uc d'être compréhensifs et qui ? Pour les maîtres. La question vraie de 1'éman- tion et que, de ce fait, il y a ouverts à une réelle évolution lieu de gommer (symboliquede la société guadeloupéenne cipation de la majo'rité noire ment) notre héritage(positi p a s n 'e st conçue comm e le vers plus de justice et de noeud du dépassement des ou négatif) de I'esclavage. dignité. d i s c r i m i n a t i o n s i m p o s é e s . Ils s' imm er gent dans un futur incertain et aveuslant. Pas besoin de se perdre dans une extrême individualisation existentielle de notre commune condition. C'est - à - dire que nous campons dans notre singularité et notre subjectivité est alors vécu comme gage de notre liberté. Nous sommesNOUS ! Ce qui signifie que <<je > est ( nous >>.Précisément,il y a de'n o t r e p a r t à ch a cu n u n effort conceptuel à faire. Qu'est-ceà dire? 1.4.2.1-Nous... ! Guadeloupéens vécu individualiseà l'extrême n o s i mpr essions; nos sentiments deviennentdes pensées, n o tre analyse vogue entr e d e u x univer s : I' un historique, celui des valeurs discriminatoires héritées de 1 'e sclavage; 1' autr e vir tuel, imaginaire, celui des livres qui ne concernentpratiquement jamais notre condition humaine ré e l l e ( sauf pour 1' exotisme e t l e m er veilleux) et que nous continuons d'absorber comme des pilules à forger des idées ou à flatter notre é g o ïsme. C' est le côté face (illusoire) de notre commune o ri g i ne. Le côté pile est celui d e l a pleine consciencedes réalités d'une éducation, d 'u n dr essagede nous tous pour une auto-exclusion que notre société reproduit indéfectiblement. ethnies,voire nationsd'origine afr icaine. ont été m êl ées , br asséespar l' escl av age s ur les habitationsdiv er s es . La majorité noire de la population guadeloupéenneactuelle est 1ê r ésultat d' un br as s age de Bantous, de Mandingues et encore de Bakongos, de Batékés, de lbos, de Peul s , de Toucouleur s, de Sos os , Kongos...etc. Enfi n, s ur un plan proprement conceptuel nous pouvons aisément comprendre que I'ensemble des richesses matérie11es, intellectuelles, et artistiques de la Guadeloupe repose su{ un socle hérité physiquement, hum ainem entde 1 'es c l av age. Ce socle est < fils de I'es c l avage>. Nous somm es tous T el l e <fils de 1' esclavage>>. est I'une des premières bases de compréhension de notre société issue de I'abolition de 1848 sans avoir r éalisé l' émanc i pati on politique, economrque, sociale et culturel l e de Ia majorité de notre population, choses qui gr èv ent tout Tout d'abord, NOUS (1'ensemble de 1a société guad e l o u p é e nn e ), so mme s C 'est pr écisém ent for ts tributaires au plan du vécu, de cette prise de conscience de 1 ' o r i g i n e e scl a va l i ste d e q u e nous nous devons de notre société. p e n ser le nous au- delà des lignes individuelles Les Eur0péens, durable, d ' i m p r e s s i o n e t b i e n p l u s fléveloppement Africains et autres Indiens pensé ici ou ailleur s , de I'ar j large encore que les lignes o u Ar a b e s . . . fra îch e me n t chipel gu.adeloupéen. ethniquementbornées. installés dans l'archipel tissent A i n si , nous atteindr ons 1e des liens, adoptent des L' une des p r i nc i pal es NOU GWADLOUPEYEN I co n tra cte n t c o m p o r t e m e n ts, questions actuelles que nous d e s u n i o n s m a tri mo n i a l e sp a r pouvons éclairer à partir de exemple, selon des logiques 1.4.2.2 - La responsabilité... cette base consiste à savoir d e d y n a m i q u e so ci a l e n o n entre - nous ! quelle est I'explication aberrantes, non surprenantes socio-historique de la faillite pour le plus grand nombre ' S eule la major ité de des élites en G uadel oupe d'entre nous, ce qui signifie (( descendants d'esclaves >> face à ces questions d'une qu'ils suivent tous les lignes peut avoir intérêt à défendre pour prédéterminéeshistoriquemçnt la Guadeloupe comme entité extr ême impor ta nc e par les anciens systèmes de sp é cifique plur i- ethnique. I'avenir de notre peuple? socialisation. Autrement dit, P o u r q u o i ? ' P a r c e q u e l a le vécu se reproduit inélucta- n o t i o n r é v è l e u n e v é r i t é blement. Cette prégnance du h i sto rique. Les nombr euses Nousouvrons noscolonnes à |'U.P,Gpar l'intermédiaire deAlain GAYADIN partisansde I'unitédenotrepeuple,maisla diversitédesorganisations oussommes syndicales, n'estpasselon à desconditionshistoriquesobjectives, à des ftein à cetobjectif.Cettediversitépeut trèsbiencomespondre tésdiverses qui nenuisentpasà I'identitédesintérêts,ni ù I'unitéfaceà I'ennemi,maîsbienau contrairese te psr uneuntrcsuperreure, ? Quelpositionnement évolué dans un con tex te d'agriculture coloniale, réponQuel est son apport dans que cettefilière occupedans dant aux besoinsd' u n m ar c hé l'économieguadeloupéenne ? l e q u o t i d i e n d e s extérieur. Guadeloupéens. La troisième : le poids éco La nature même de ces nomique et social de c ette Quelleest sa place? questionsdémontrequè sa filière est indéniableau regard Quelleest sa pérénnité? c u l t u r ee t s a t r a n s f o r m a t i o n de I'importancenumériquede la n e p e u v e n t ê t r e p e r ç u e s populationactivequi y estencore Peut-onencorey croire? u n i q u e m e nct o m m ed e s a c t i - rattachée. que se v i t é s a t t a c h é e sà I ' h i s t o i r e La mùltifonction nal i téde l a Autantde questions posentencore de nombreux eVou à la culturesinonelles cultur e de la cann e, c 'es t à G u a d e l o u p é e nA s .u t a n t d e n e s e p o s e r a i e n t p a s . dir e sesfonctionssi m ul tanées trois véritéss'impo- de pr oductionde de nr éesal i q u e s t i o n s a u x q u e l l e s i l Toutefois, convientde tenter d'y répon- sentà nous: m e n t a i r e se t n o n a l i m e n t a i dre. La première : Le peuple r e s , d ' é n e r g i e , m a i sa u s s is e s s'estconstruit f o n c t i o n s e n v i r o n n e m e n t a Autant de réponses,sans Guadeloupéen les, d' am énagementter r i todémagogie,sanslanguesde dans la douloureusehistoire r ial, et de pr éser v ati on du et de la coloni- patr im oine bois,avecluciditéet cohéren- de l'Esclavage r ur al, lui c onfèr e partir sation à la culturede un r ôle déter m inant de ce qu'il faut aujourd'hui dans l a apporterà la sociétéguade- l a c a n n e .C ' e s t I ' o r i g i n ed e str atégie de dével oppem ent son apport culturel(Langue, a g r i c o l e g l o b a l d e loupéenne. la M u s i q u ee, t c . . . . ) . Guadeloupe dans le cadre A u t a n t d e q u e s t i o n sq u i d' un pr ojet de sociétépour l e prouventla placeimportante Ladeuxième: cettefilièrea paysGuadeloupede dem ai n. {s*4 *ye!*n* - 1980 orotocole Haberer r--1 Mug* x : Avenantau contnt de Plan & <Plande$auvegadeet I)éveloppement de la Canneu & Mi*een mute Schéma définitifde rcstnrcturallonavecoptlon: de la centrrh Bag*aee r Gat{alcoupléeà une Charâon r centialebaga*æ-charbon i i{r.rr::n@t 'rs&s 1s841se$ ${$8.9 1gg2 Plande Sauvegade€û de développement Maintenantil devient PriC'est bien dans cette le tYPed'amordialde préciser perspectivelà, qu'il convient parades part, de les D'autre la GuadelouPe griculture dont d'analyseret de comprendre à la problématiquede cette I'Europepour tenter de rivali- a besoin,et la placeréservée : à savoir États-Unis les avec ser l a c a n n e . f i l i è r ea u j o u r d ' h u i . - Élargissement de I'EuroPe Aussila récentetable ronde qui passede 15 à 25. guadelouPéenL'agriculture du 17 décembre2002,réunisn ed o i t r e v e n i rà s a f o n c t i o n santlesacteursprofessionnels - LesinitiativesP.M.A: ouver- première: Nourrirla PoPula(Planteurset Industriels) et ture progressives desfrontières tion du pays,donc produire les partenairesinstitutionnelsde I'Europe de 2006à 2009avec d'abordpour le marchéintédes rieur;en quantité,en qualité, a adopté un projet straté- baissejusqu'àsuppression gique pour la filière canne droitsde douanes,aux 48 PaYs et en régularité.Pour cela, fixant desobjectifsclairs,Par- moinsavancés, suivantla règle e l l e d o i t é v o l u e r e n s Y s t è "Tout tagéspar tous, et s'inscrivant sauf lesarmes"véritable mes de productiondiversi.. dansune stratégieglobalede duperienéo-coloniale. fiée. Et là attention ! SYstème agricole. développement productionne signifiePas - La révisionde I'OCMsucre de addition de spéculations. En effet traiter, mêmeavec en 2006qui risquede voir un Mais,miseen placed'un sYstèla filièrecanneen démantèlementdu sYstème cohérence, me intégréet comPlémentaire soi, indépendammentde la actuel au regard de la Posi- pour le revenuet les besoins problématiqueagricoleglo- tion affichéeen ce sensPar du développement. bal, n'a pas de sensdans le I ' A l l e m a g n e ,l a S u è d e , l e s à Pays-Bas, le contexteactuelqui Pr:ésente le Royaume-Uni, sontvariables, Cessystèmes la fois une contrainteet une D a n e m a r k . . . selonl' agr iculteuret s esaffi ni nécessité. '- Lesnouvellesnégociationstés et sa technicité, selon la * Unecontrainte: le contex- ACPen cours,avecaPPlication r é g i o n e t l a q u a l i t é d e s s o l s e t d e s c l i m a t ,e t c . . . . . te international. d e s a c c o r d sa u 1 e r j a n v i e r 2 0 0 8 , q u i s u P P r i m e n tl e s L ' a g r i c u l t u r eg u a d e l o u D'unepart,ldcontextemon- accordsde Préférencecom- péennedoit aussir é Pondr eà dialdu marchédu sucre,obli- merciaux et laissentPlaceaux ses fonctions d'aménagement gé de respecterles ièglesde accordsde partenariatéconode I'espaceet de valorisation ( O r g a n i s a t i o nmiquesrégionaux. I'OMC d u p a t r i m o i n er u r a l . Mondiale du Commerce)et * Une nécessité : la stratérépondant aux exigencesdes L'agriculture guadelouAméricaines, g i e d e dévelopPementinté- péenne doit enfin m ai nteni r multinationales r è g l e s d e l a g l o b a l i s a t i o ng ré p our la Guadeloupe. en activité le plusgrand nombultra-libérales. re de paysanset leur famille. En un mot, il s'agitd'une a g r i c u l t u r e p a y s a n n em u l t i fonctionnelle. La classepaysanned'aujourd'huiest déjà danscette voie. Le contextecolonialde notre agricultureest mis à mal. Les productionsdestinées au marchéintérieur(fruitset légumes,produit d'élevage) de la valeur 460/o représentent (c'est agricolefinale Plusque la canne,plusquela banane). duir e lesm êmesden r éesà des coûts largementinférieurs. Une telle démarchenéces- où le revenuest uctuant; D'où le justeéquilibreà trousitedesluttespermanentes : - C ontr adictionspolitiques Lutte pour la protection su r I'u tilisationper ver sede la ver avecla pr oducti onc anni èla fois pour I' ex por tati on desterresagricoles, taxe octroi de mer créée pour r e à Sucr e et du Rhum , m ai s Luttepour I'eauet du protégerla production locale, pour une autr e v al or i s ation, ma i s qui alimente exclusive-aussi Lutte pour I 'o b te n ti o n d e ment le budget de fonctionne- tion plus r émunér a tr i c e. financement, me n t des collectivitéslocales Le conceptde filièr e c anne Lutte pour l e ma rch é ,e tc. ( C o mmunes,Région)Les . m ai- I , - sucr e- r hum qui n'es t autr e que le concept ca nne- s ous Ce sl u t t e s e x ig e n t I'o rg a n i pr oduits doit évolu er v er s l e sation et la mobilisation: sync oncept canne-co-produits, d ic a t s , o r g a n i sa ti o n s é co n o c'està dire, à côté d'une indusmiq u e s , a s s o c ia ti o n sci to ye n r hum i ér e, i l p o l i t i q u e s tr nes ,r e l a i s e tc. D è s lor s, ces or ientations ie sucr ièr e et C ' e s t a i n s i q u e s ' a i g u i s e n t g é n é ralesdéfinies,la lucidité convient de développer une valorisation différente,compléle sc o n t r a d i c t i o n s: e t l a cohér ences' imposent. - Contradictione la plante c anne mentair e de s n tre a g ri L u c idité pour compr endr e ver sd' a utr espr oc u lt u r e c o l o n i a l ee t co n q u ê te q u e Ia conquête du mar ché elle m ême duits, notamment I'aliment d u m a r c h éi n t é r i e u r ; . Contradiction entre pay- intérieur vise la souveraineté pour le bétail en uti l i s ati on alimentaire.Mais si nous vous a n s g u a d e l o u p é e nes t l a l o n sp roduir eet que le tr avail- dir ecteou indir ecte . re s n e peuvent, objectivement, qu'espérerune augmenta ti o n des im por tations en Guadeloupe. La cultur efour r agèr ede l a canneest I' exem plem êm e de systèmede productionintégré pouvant occuper une pl ac e importante dans notre stratégie de développem entagr i c ole, compte-tenu de la marge de pr ogr essionqu'i l r es te à fair e pour satisfair el e m ar c hé . u a n ta u x d e l a v i a n d el o c a l eQ de v al or i s er autr espossibilités autr ement,ellesconc er nentà l a f o i s l e m a r c h é i n t é r i e u re t des mar chésà I' expor tati on.l l s' agiten par ticulier: * I J Du sucreliquide pour puissance f i sn a n c i è r d e e I ' i m - du paysansoit rémunéréà sa I ' i n d u s t r i e a g r o a l i m e n t a i r e s port et de la distribution ; juste valeur,il faut éviter le (yaourt,boissonssucrées,etc.) - Contradictions entre poli- piègede la surproduction qui et néces- entraînela baissedespr.ix. tique d'urbanisation * Dessucr es" a r ti s anaux sitéde protégerlesterresagri" et " spéciaux", r ec her c héS coles; Notresurplusde production n o n p a s p o u r l e u r p o u v o i r jamaisexportable à un s u c r a n t , m a i s a p p r é c i é s - Contradiction entrefinan- ne sera prix ni le c o m m e a l i m e n t c o m p l e t sur rémunérateur cement pour la canne placé ni dans la compte tenu de le ur teneur dans un circuit sûr avec un marchéEuropéen, revenu sûr, et financement Caraïbe,ni en Amériquedu en selsor gano- m in ér aux . Lespay.Sud,ni aux États-Unis. lpour les autres productionssansde ceszonespeuventpro* Lejus de canne- boi s s on au marchéintérieur idestinées t---_ 11 mrseen æuvreoe ce pro- transformation de la société, transformation des rapports de production, transformation des r appor tssoc i aux ;c es tr ansfor m ations se fondent s u r d e s p r a t i q u e sq u i n o u s e n t r a i n e à r é v o l u t i o n n e rl e SENS. jet exige une prise de contrôl e p o l i t i q u ed e l a f i l i è r e p a r l e s G u a d e l o u p é e n sà, c o m me n cerpar les planteur seuxmê me s. l l e st clair que ce n' est pas I'e n tréeau capitalde GARDEL En effet, I'acte de produire S .A .d es planteur squi constine peut se r estr e i ndr e au tue en soi une prise de m oyen de gar antir u ne r ém uco n trôle politique. Ce n' est tr availdu pay s an. q u 'u n moyen pour " peser " nér ationdu p roduire n'a de su r l e s décisionsde mise en L ' a c t e d e q u e s i e l l es ' I N S C RdI Ta n s SENS æuvre du projet. le cadr ed' un pr ojet de SOC IEde bactésain, débarrassé T E o ù l ' I N T E R - A C T I OeNn t r e l l e st évidentque : ries et recommandépour les agr icultur eet sociétées t r éel sportifs.Lesnouvellestechno* M o d i fi e r l e c o n t e x t e l e . C ' e s tu n é t a t d ' e s p r i t ,u n e le logiesde la micro-filtration f i l i è r e mentalité qui puise sesrichesl a d e é c o n o m i q u e permettent. c a n n ep a r u n e v a l o r i s a t i o n , s e sd a n sI ' a l l i a n c T eRADITIONBref,la traditionGuadelou- * P r o d u i r e d e l a v a l e u r M O D E R N I T E . péenneen matièrede transajoutée à partir de cette planC'ESTUN ACTE POLITIQUE. et d'utiformationindustrielle te , l a r éinjecterdans l' écono- SESACTEURSDOIVENTPOUde la canne lisationartisanale e n VOIRDECIDER, 'agit METORIENTER" aujourd'hui m i e G u a d e l o u p é e n n e est riche.ll s planteuç le ré mu nér ant TRE EN GUVRE en tenant d'en exploiterles atouts pour i n n o v e r e t m o d e r n i s e rl e s * P l a c e rl a f i l i è r ed a n su n com pte des aspir ati onsde l a et écono- p l a n de "développementglo- socrETE. choixtechnologiques miquesjusqu'icidécidéspour b a l d e l ' a g r i c u l t u r er, é é q u i l i Alain GAYADINE nouspar l'Étatfrançaisqui, à les différentes producpropos de cettê filière, n'a brant le ter r itoir e, c o n s i d é r éq u e l e c o n c e p t ti o*n s et Pr oduir e pour le m ar réducteur canne-sucre-rhum L a s e c t i o nU G T Gd e G a r d e ln o u s a du potentielde cette plante. ch é i n tér ieuren fr uits et légu- p r o m i sd e p u b l i e r à c e t t e m ê m e me s et pr oduits d' élevage, pageson point de vue sur la filièconstituent une démarchede C'està nous Guadeloupéens, r e . . .à n o t r e p r o c h a i nn u m é r o . de de la nécessité conscients maintenircette culturepour des raisonsd'équilibreexpliquéesplushaut,de modifierle contexteéconomiquede sa p r o d u c t i o na i n s iq u ' u n ep a r tie de sa destination.Si le c o n t e x t e d ' a u j o u r d ' h u ie s t c o l o n i a l e l,a p l a n t e e l l e n e I'estpas. C ' e s t d ' ai l l e u r s c e p a s importantqu'ont franchi les participants à la " tableronde " du 17 décembre2002. sÉrnruM Dougour,., La Courles condamne, également,auxdépensde première KA GANNYÉKONBA En effet. et d'appel. - Le 17 juin 2002, la Cour instance l-associationLAKOU-LA d'appel de Basse-Terreest poursuit - Le 26 juillet2002,letribunal sonengagement cont- f i n a l e m e n tr e v e n u e s u r l e re I'injustice. jugementdu tribunalde grande de grandeinstancede Pointel-affaire PETRIS (Petitde Pointeà Pitredu 28 à - P i t r e ,r é u n i à l a s u i t e d e Bourg)connaitaujourd'hui une instance 2001 l'assignation en référédélivré issue favorable à la septembre qui avaitété Guadeloupéenne par RogellaPétriscontre les délibérémentet injustement En rejetantI'essentiel épouxMollens, ordonnait attaquée. attendus: le droità la v 1') I'arrêtimmédiatde leur .: construction au lot no 22 du Tractdistribuépar LAKOU-LA "Pointe lotissement à Bacchus", en novembre2002. sous peined'une astreintede Populationde Petit-Bourg, 230 eurosparjourde retard,et Peuplede Guadeloupe, pendantun an. La victoire est au bout 2) la destruction de toutes du combat. les parties de la construction Fès é Sèlidaritépèu tèut e m p i é t a n ts u r p a r t i e d e s 3 Pèp Gwadlôup! mètresde distance de la clôture de séparation souspeined'une Populationde Petit-Boug, astreinte de 230 eurosparjour Peuplede Guadeloupe, au mois de retard,et pendantun an. de janvier 2002, I'association Lakou-lavousprenaità témoin contreune énormeinjustice qui sur mer, ainsique les alléga- Par ailleurs, les époux menaçaitl'existence de Rogella tionsde violationdes règlesde Mollensont été condamnéà Pétris,unefemmede ce peuple l'urbanisme. verser une indemnitéde 763 de Guadeloupe, et sa famille. eurosà RogellaPétris. - En reconnaissant que les Nous sommesaujourd'hui Woulè pèu Règèlla vayan heureuxde pouvoirannoncer é p o u x M o l l e n sa u v u d e s que le complota échoué.La différentesinfractionsconsta- nègrèssGwadlôup! justice colonialea fini par tées à leur encontreétaient reconnaître le caractèreinjuste particulièrement mal fondéesà Ellene s'estpaslaisséefaire, et outrancierde la plainte prétendre tirerun préjudice d'un ellen'apascédéà la peur,'elle déposéeparlesépouxMollens. quelconque soi-disant non a refuséles intimidations, les Les précédentesconclusions respectdes règlesd'urbanismepressionsde toutessortes,elle des tribunaux condamnant par RogellaPétris.Les époux a fait appelau sens de justice RogellaPétrisd'unepartà leur et verserle prix des yeux de sa Mollensont été déboutésde du peuple Guadeloupéen a renverséle rapport têteà titred'indemnités, d'autre toutes leurs demandes et finalement part à démolirsa maisonpour condamnés à verser des des forces et remportéune leurdégagerla vuesur mer,ont indemnitésà RogellaPétris g r a n d e v i c t o i r e e n f a i s a n t été cassées. s'élevantà 3000euros. triompher la justiceet le droit. r .ti nt t L3 ". Le coMenr coNTREflu;usrtce Wèulô.pèuPè GwadlôuP! estune LecombatcontreI'injustice Une fois de plus en faisant commandede refuserde CourberI - ldemarchelongueetlaborieuse'mais - - - ' - .- - ' . "' à preuved'unitéet de solidarité, la tête face à I'oppression' - estune démar chenéc es s ai r:e l c' nous tenir aux | Nécessaireau niveau éconoet de I'injustice, nousavonsréussià faireéchec avant-postesdu combat de I miquepourarrêterI'appauvrissecolonial. à I'arbitraire plus grand nombreau ll n'y a pas de petitPeuPle! ll n'y a pas de petitevictoire! toute I'humanité contre le I ment du dirigeante' mépris de l'homme, contre I Rrofitd'uneminorité au niveauhistorique Nécessaire ,,^..^,^,*^*,^^ | contre I'exploitation I'injustice, | ^. parlno,inl"-' Iai":n:[i,lî"lu::i'Xi",.:: delhomme '"Ï,'u:::Jifi"ii Ce sont précisémentà ces peuptede Guadetoupe, '" | pointde vue qualitésde forceet de solidarité victoireaprès le combatest une I moral pour enfin reconnaîtreet que nousdevonsd'avoirsurvécu institudes plus belles joies qu'il soit I réparerla déshumanisation que la traite aux heuresles Plussombresde constituent lr-^ au ^.. coursi tionnalisée connaître de donné négrièreet I'esclavage. d'ala traiteet de l'esclavage, : le humaine existence i d'une , ^ société _^^,,,,^^r^ ^r voirpu nourrirde notresueuret porteencore aujourla dans est Lakou-la de coeur i ,,,La I'organisation de de notre sang cette terre de marques i d'fruiles i socialeissue de deux siècleset chérie.Ce sont à joie ! Guadeloupe demi d'esclavage. ces qualitéslà que nousdevons Cependant nousn'oublierons sontlespersonnes I Nombreuses de pouvoir reprendre notre pas toutes ces angoissesqui quifontappelà LAKOU'LApour balan pour conquérirtoujours ^ ^ r A t A ^ ^ l ^ ^ . l a n a r r a ô ^ ^ , , r o , , l dI é n O n C g f e t a f f f O n t g f d e S S i t U a été cellesde notresoeurau plus de liberté,Plus d'égalité,ont '"''. ut"'i I t'"9*il"ff:jse:il'J:1"::: deceqdernie* rons avouer plusde fraternité. d o n n e r une leçon à tous ces lde n' avoirjamais pu i m agi ner de nosjoursde Ayons une penséePour les conquistadoresqu'attirentfe | 9Y'"nGuadeloupe pouvaient exister' ",;i;;; """nî.nnr" *';; injustices ^^r^-iar ^,,,,'^ I teltes combattantsde 1802, ils sont .-^-^^^ qu'itsoaahanr sachent cotonial, fromage de I morts,certainsles armesà la que le peuplede I Cuadeloupéens désormais, voit ne et n'entend main,d'autresà la suTted'un qr" ce qui I'arrange.C'est ainsi jugementde tribunalcolonial, Guadeloupê,a payé le prix du I apprisà se lot:,:"i1'1t^T::::i::': ce n,,a depuis,--t'.''v' vr et vvye'v' sans, p o u r q u e n o u s P u i s s i o n s ,eq' que ,ac les _ ]- | ru" pas comprendre colohommeset femmes,marcher défendrecontre I'exaction encadrant leurs et | étudiants avecforce; libres,'la tête haute et sans niale. I dénoncent 'le queles trapas comprendre que Ne de soleil crainte sous C,est dans ce SenS I se communaux mobilisent Guadeloupe,sur la terre de Lakou-la demande à tout I vailleurs dç restervigilantI o"^1,t^0"^t:lo::1":Tl::^ Guadeloupe.De nombreux Guadeloupéen que r{ac des Ne pas comprendre ^,,ô .exposésjusqu'à face aux manoeuvresque ces corps furent totale décomposition des cadâvrespournousdétournerà pas de déployerà leur endroit,I ;;"rpréserverdesintérêtsfinancie toutjamaisde leurmot d'ordre. dansle butde pouvoiréchapper 'de | . -___ _ ne soyonsPas Guadeloupéens jugement, du rigueurs aux I complicesde ces " La résistanceà I'oPPrés------' iniustices'ne ,:::';;;:'*; I prix I'infamie' payer de pas le ne I -:-"'" " I restons Pas à l'écart du combat' sion est un droit naturel. ",i coroniaristes n" I ùi,"";;, I:#:""l",'ffi :li i:i[""î'l,i: ffiÏï Pour la Justice et Poui la I L'hirtoireest là pournousrappeler de MaisdeuxsièclesaPrèsils Dignité ! Un. pour tous, TouSI CueOenombreuses injustices, vivent toujours, .leur sang pour unI l n9mfre,11Î'iT1'::t ?Yï?.1?imisdu faitque ceuxqui en étaient nos bras, continueà irriguer,' témoinsse sonttus, Jou nOuké mété a iounou I les premiers nos cerveauxet nos coeurs. qu'unjour ils se retroupoko vwè Jou i II :-gÏi1"t euxmêmevictimes. veraient leur esprit qui nous Lakoù-la. le 28/02/2003 La4ou-la, le 10/l 1/2042 La Conférencedes 25 et 27 Octobre 2OO2 r i t é d e L a c r o s s e ,c o n t r i b u a n t à f a i r e é m e r g e ru n e auc.un doute ce qui toute nouvelleexpression e x p l i q u el a p a r t i c i p a t i o an u A I ' a p p e ld u M o u v m a n d é b a td e n o m b r e u xj e u n e s . d u p o u v o i r p o l i t i q u e d a n s l ' h i s t o i r ed e l a c o l o n i e d e N o n m u n e c o n f é r e n c ea e u G uadeloupe. l i e u s u r l e t h è m ed u P o u v o i r Venonsen au contenu. politique en Guadeloupe C . B A S S E T T sEo u s l e les26 et 27 Octobre2002au L e sd é b a t ss u r c e sq u e s titre " Émergence su pouC e n t r eC u l t u r e l d u R a i z e t . v o i r p o l i t i q u e e n C o m m ep r é v u a u p r o g r a m G u a d e l o u p e" s e p r o p o s a i t m e l a C o n fé r e n c e é t a i t d ' a p p o r t e rp a r u n d i s c o u r s ouverte par une intervent o u t e n c r é o l es o n p o i n t d e t i o n d e C a r l o m a nB A S S E T v u e s u r l e s p r e m i e r sb a l b u TE. Ce à fut GabyCLAVIER t i e m e n t sd u p o l i t i q u ed a n s d e p r e n d r ee n s u i t el a p a r o la Guadeloupe m o d e r n e .E t le avant que la première s i n g u l i è r e m e n t. c ' e s t l a journée soit clôturée. Le p é r i o d er é v o l u t i o n n a i r d ee l e n d e m a i n ,I ' i n v i t é e R o s a lafin A m é l i a P L U M E L L E - U R t B E d u X V l l l è m es i è c l eq u i s em b l a i t s i g n i f i c a ti v e . p r e n a i tl o n g u e m e n t la ll considérait dansle corps parole.Enfin,Raymond d e s o n p r o p o s ,q u e I ' o p p o - t i o n s n e c o n n u r e n t p a s GAMA était le dernier des une s i t i o n e n t r e " r o y al i s t e s" e t i n t e r v e n an t s o f f i c i e l s . " p a t r i o t e s r é p u b l i c a i n s "f o r t e i n t e n s i t é , s i g n e s a n s d o u t e d e l a f a i b l e s s ed e s Q u ' a p p o r t a ce tte ma n i - é t a b l i s s a iut n s o c l eg é n é a l o g i q u e i n c o n - t o u r n a b l ec o n n a i s s a n c e sh i s t o r i q u e s festation ? j e u n e s s ee n p a r t i c u entre 1790 et 1793. de la T o u t d ' a b o r d , i l f a u - T o u t e f o i sc e p r e m i e r souffle lier et d'une majorité de drait souligner la grande du politique e n G u a d e l o u p eI ' a s s i s tnac e . simplicitéqui enveloppait ne saurait m a s q u e rl e m o u c e t t e c o n f é r e n c e a u t i t r e v e m e n td e s " p a t r i o t e s Gaby Clavierest interrévop ar t i c u li è r e m e n t é v o c a t e u r . l u t i o n n a i r e s "q u i m a r q u e v e n u t o u t d e s u i t e a p r è s l e C e t t e i m p r e s s i o n g é n é r a l e l a v i e p o l i t i q u ep r o p r e m e n t p r é c é de n t o r a t eu r . Les é t a i t p a r t a g é e a u s s i b i e n g u a d e l o u p é e n n ep a r t i r " c a r a c t é r i s t i q u e s à du actuelles p a r l e s p e r s o n n e sp r é s e n t e s 21 octobre 1801 lorsque du pouvoir politique en d a n s I ' a s s i s t a n c eq u e p a r l g n a c e G é d é o n . . . d é c i d e n t G u a d e l o u p e" l u i o f f r a i e n t , c e l l e sq u i é t a i e n t c h a r g é e s d e s e r é v o l t e r c o n t r eI ' a u t o - l ' o c c a s i o nd e f a i r e r e s s o r t i r d e l ' o r g a n i s a t i o nC . ' e s ts a n s l e s c o n t r a d i c t i o n se n t r e u n e b a s ec o n s t i t u t i o n n e l l er é p u b l i c a i n e ,c i t o y e n n ea f f i r m é e p a r u n e e x p é r i e n c em é t r o p o l i t a i n e s é c u l a i r ee t u n e d y n a m i q u e s o c i a l eg l o b a l e enfantée par le système e s c l a v a g i s t seu r l e t e r r i t o i r e d e I ' a r c h i p egl u a d e l o u p é e n . La partie de son exposé qui a semblé capterle plus grand intérêt pour la salle f u t s a n sc o n t e s t e c e l l e r e l a t i v ea u r ô l e a c t u e ld e l a c l a s s ep o l i t i q u e: r e p r é s e n -d e s r é p a r a t i o n s "( p a r c e u x t a n t s z o m b i f i é sd ' u n c o r p s q u i o n t p r a t i q u él a T r a i t ee t ) .a s d u t o u t ! s e c o u é p a r l e s s c a n d a l e s ,I ' e s c l a v a g eP l e s m i s e se n e x a m e n , l e s E l l e v a p l e u r e rd e v a n t u n e s u r p r i s ed u p r o c o n d a m n a t i o n s .U . .n e s o i t - a s s i s t a n c e d i s a n t v i e p o l i t i q u e s a n s c é d é ,e n e x p o s a n tl ' h i s t o i r e " a u c u nd é b a t ,a u c u n ei d é e , d ' un e e s c l a v ee t d e s o n a u c u n er é f l e x i o np r o p r e . . . " e n f a n t v e n d u p a r s e sm a î t - N O U c o r p s c o l l e c t i fs i n g u l e v i d e c i t o y e np a r f a i t p o u r r e s .S o né m o t i o n n o n f e i n t e l i e r , é t a t d e c o n s c i e n c e , l a c o c a g n e - r o i ,l e s f a u x - c a r c h o i s i e c o m m e l e s u p - p o i n t d e d é p a r t d e t o u t e ". s e m b l a n t sm a î t r ed u r é e l . p o r t p r i n c i p adl e s a c o m m u - i n i t i a t i v e n i c a t i o n ra l l a i t s e d i f f u s e r L e d é b a t q u i s u i v i tl e s C e t t e p r e m i è r e s o i r é e d a n st o u t e l a s a l l ea f f e c t a n t d e l a c o n f é r e n c es e t e r m i - l a q u a s i - t o t a l i t éd e s p a r t i c i - d e u x d e r n i è r e sp r ê s t a t i o n s r e s t a i tf o r t e m e n t i m p r é g n é n a i t p a r u n d é b a t l a r g e - pants. par la puissance émotivité ment suivi et surtout aliE n f i n l a d e r n i é r e i n t e r dégagée par R. Amélia menté par de nombreuses q u ' o n v e n t i o n d e v a i t à Plumelle-Uribe. o b s e r v a t i o n,s r e m a r q u e se t R a y m o n d G a m a v o u l a i t s e i n t e r r o g a t i s n sd e j e u n e s ll était unanimement a u d a c i e u sdea n ss o n o b j e t ; p ar t i c i p an t s . d é f i n i r u n e n o u v e l l el i g n e r e c o n n uq u e c e t t e i n i t i a t i v e L e l e n d e m a i nm a t i n ,l a p o l i t i q u ee n G u a d e l o u p e , é t a i t e x c e l l e n t ee t q u e l e s organisateurs devraient L ' o r a t e u rs ' a p p l i q u aà ê t r e e n c o u r a g é a sfin qu'ils p r e m i e r d é v e l o p p edr a n su n r e p r e n n e n tI ' o p é r a t i o n . t e m p s l e s c a r a c t é r i s t i q u e sL ' a s s i s t a n cne' é t a i t p a s t r è s d e l a s i t u a t i o na c t u e l l e( c e n o m b r e u s e ( e n v i r o n 2 0 0 q u i p r o v o q u a q u e l q u e s p e r s o n e s s ur l e s d e u x r e d i t e s )e t e n s u i t ed e s p r o - s é a n c e s )m a i s a m a n i f e s t é p o s i t i o n s c o n c r è t e s .s a s a t i s f a c t i o n . L ' a c c e n tp r i n c i p a l d e c e t t e NOM ! i n t e r v e n t i o nr é s o n n a idt a n s B r a v oa u M o u v v n r u cette phrase "Cette créaL ' e x p é r i e n caei d a n t, i l t i o n p a s s e n é c e s siar e m e n t f e r a c e r t a i n e m e nm t i e u xl a p a r l a c o n s t r u c t i o nd e n o t r e p r o c h a i n ef o i s . : Un séance s'ouvrait par une NOU, fils d'esclaves intervention de la C o l o m b i e n n eR o s a A m é l i a Plumelle-Uribe. ll y a lieude dire qu'ell e s u r p r i tt o u t l e m o n d e p a r la forme et le contenu de sa contribution. En effet on s'attendait à ce qu'elle développe sesthèsesexposées dans .un ouvrage (La fé ro c it é b l a n c h e ) e t q u 'e l l e e n t r e t i e n n e I ' a s s i s t a n c ed e sa vision de la "question Swaré Rasino.oo bouk, denndé, chateng... et biais des ( administrateurs Antillais ) dépêchés dans les territoires de l'Union Française? A partir des années 60, d'autres regards se portent sur l'Afrique et sur les Africains. dès lors que certains fonctionnaires Antillais se décident à porter leur concours à deS Etats nouvellement indépendants. bien d'autres plats de riz mélangé, de carotte, de tomate... avec des dessertsde fruits secsen < bichèt > Le samedi 22 février 2003. le étaient mis à la disposition des Mouvman NONM a organisé la invités. Personnen'a trouvé à redire première rencontre < Swaré sur le plan de la qualité des repas. Rasin...RasinPéyi > sur le thème: C'étaitparfait ! Regardssur l'Afrique. . .regardssur NOU. Cette soirée a connu un D'une façon généralede l'orgaDe plus, les idées de la énormesuccès. nisation des serviceson ne pouvait <négritude> se répandent largepas en dire autant. La longueur des ment à l'époque et influencent les En effet, plus de 400 personnes deux queues d'attente a fatigué générationsd'après-guere.. . Peutse sont réunies sur I'habitation plus d'un candidat à un plateau on croire que la fin du XXe siècle Belle-Plaine aux Abymes autour richement garni.' Les équipes de soit marquée par un changement du manguier centenaire de la servicescomposées<<uniquement radical de comportement ? Pas propriété Losio. C'est vers 20 d'hommes )), nous a-t-on fait f o r c é m e n t s i l ' o n c o n s i d è r e heures que les premiers invités ont remarquer, ne pouvaient pas faire l'observation faite par un membre commencéà serendresurplace,un autrement...Ils n'ont pas l'habi- de la délégationqui s'estrendueau peu en curieux, désireux de voir ce tude. Quasiment400 plats ont été Sénégalen2002: <<Nous regardons que pouvait être cette autre innovaservistout de même. les Africains comme des sens tion du Mouvman NONM. Mais, sous-évolués. . .. >. dès les 21 heures une foule consiL'autre face de la soiréeconsisdérable se pressait sur les lieux. tait à parler de l'Afrique... de tenir De l'autre côté du regard, un Le service d'accueil s'affairait afin discours sur l'Afrique et surtout frère Africain nous a proposé sa de que les voifures soient rangées de comparer nos discours sur un vision de notre dernier parcours dans les meilleures conditions siècle.De plus, nous voulions que historique : il nous a dit exprespossibles. Les participants nos frères Africains présents en sémentque la période 1848-1960 devaient amenerchacunune chaise Guadeloupenous disent ce qu'ils marquait l'émergence et la fîn ou un banc pour pouvoir s'asseoir. pensent d'une ère de création Sansprécédes Guadeloupéens. Toutefois, I'accueil-Nonm avait dent. L'intrusion des normes isposé de longues planches avec nouvelles Après une courte présentation à partir des années 60 supports (coinme pour des bancs) de I'initiative de Lalibéla (associa- rompentavecune capacitéd'innotout autour du manguier, ce qui tion de promotion de la culture vations pour laisser place à un offrait une heureusepossibilité de africaine et caribéenne) qui tenait gouffre de dépendancespréjudi.siègeà de nombreusespersonnes. ce soir 1àune table de pub.lications ciables à 1'épanouissementdu L'ensembledessinaitun vastecercle l'échange (( entre-nous )) était Guadeloupéen. comme peur (( l'arbre à palabre > lancé.Il ressortaitque la vision du des sociétésafricaines. Plusieurs personnes intervienGuadeloupéensur I'Africain avait sensiblementévolué depuis le dix dront lors de cet échangeindiquant Sur le côté nord deux tentes neuvième siècle : du mépris tout l'intérêt porté à la question avaient été montées afin de catégorique lancé au <<Kongo>>et traitée. recevoir les plats finement cuisinés. au < Sénégalé >, entre 1860 et Le Mouvan NONM a tout lieu Le repas était composé de multi1950, on était passéà la condesples mets du < péyi-Gwadloup > : d'être satisfait de la manifestation cendancepour le ( sauvage,le non car 1l a innové, il a su trouver une ziyanm, patat, madè, fouyapen, civilisé >>.LaFrance ne se permetautre manière de < parler > de kamannyôk, banann jônn, tifigtait-elle pas de dispenser des pôyô, soup a Kongo, toupinannous-mêmes. I1 doit poursuivre acquis de la modernisation par le dansle même sens. RasinPéyi " N o nm p a d w è t è t k r i y é c h y e n b o p è p o u z o " jodi sé pou dèmen, voyé zyé, wouvè Ièspwi, annou tchèk dé paxwàl lib a on fwè Gwada "Gwadafrika" Pierre Aimé GAYDU. wouvè Ia wonn. Si pèp sé fôs, sé osi fis, Pèpsé f is mé sé osi fwè-foswayè, Fis é fwè-foswayè ka fasadé... komèsanjwé jé-bésé, bésé rido, bésé atè ranmaséayen ! Jou la sa, jou lanmémwa, Listwapa tin' a z a, Lijétéjéfwapé... si préfé pwéféré lévé léza pou fwapéyonn, dé koutboutou, Patron-bouwo kabouya, Padavwatoutjé pa jé, krachéen soupa la popilas, Si prokirè ozanj, davwa,dèvwa-listwapa jé ! pasé Lobi-béké bè|, si blan ka ri la jandawmri... pranlaplibèlanbala bay, Ola lé politik? Ola lé politik? Jéné-wtibwen Konpè-Lwi, Sé lè difé pri an pay Olyé yo kotésit,isitan bik kaz a pwi ja fè lé fwé, ou ka tan krikètpalé, Sélébrélé konbatan, Sé an pwèmyéboulanjri, On banna Bonointélo, onorélé militan, yo môdépen-lanmémwa. Lésé lé mô èvè lé mô, avoka-jida é filozôf-pèdfil, Yoyodi nonmMada,pa mandé voyélabou-banmboula lèspwi-vivanbyen vivan, boula... mandadoubout-awa boula... boulagyèl Siw sè lèspwi-Wozanalé, s-iwsolèspwi-Mawonélé ! Mi la krim a kôd-nwè-la Sa ki pr i, pr i... pèwpétchoué, yo ka méné nou an pwi-pwi. Lalalamenmnonm-lapa tchoué, On délinkan-majô Bawo maré Mada dèyè bawo... ka koulé'ydous la boukan, Komparisyonpap-pap! Mi pouki,mi poukwa Kondanasyonfap-fap ! kôz a Mada sé kôz a Gwada San mèd pwosé, mèd pwèv, Rapôtè-kolabopran rèlè, Sèl rèmèdlalit,lagrèv! maché-pôtémanti-mantè, Alôs mô swèf, mô fen Lé médiapran lè témwen men pa mô ! san fè Ia mas, Si ou vwè ou vwè ! Manblo-facho débaképa tchô, Lôd an pôch, mèt lôd an bitasyon, kôd-nwè-lapôté-métôd... métôd kasé-mawon An bik a Mada,an bik a Gwada, Mitanon pèp an boulvès, mitanon jénès an blès, O n j é n è so n b ra n l ... branlba-d-konba, Pa ni léza, tan a mitan fini ! Pèp-lakonfian sôs-piman, Piman pa ka vanté fôs ay, Mas-laan tanbou-la, tanboubout pou bout, Radio-Lond'pa fè lonbraj asi déba ... débal aj , pawôl pou len, pawôl pou lôt sé yonn a lôt... San jiré, san jijé lijétéjé pàs apa la lanjé, Lésansyè|,Gwada palé ba Gwada san soufrans, Gr asa Mada... si ou vwè, ou vwè... 27 mai 2001 Pierre-Aimé GAYDU vote du Conseil de sécurité de l ' O N U . M a i s , c ' e s tp o u r m i e u x s e NON A LA GUERRE CON. TRE UIRAK !!! la première guerre contre l'Irak en 1991, qui a causé la mort de ranger demain derrière llim3 0 0 . 0 0 0 p e r s o n n e s . Q u a n t à périalisme américain. Chir4c n'al'embargo contre l'Irak, il a été à t-il pas demandé aux armées Face à la menacede guerre I'origine de la mort de dizainesde françaisesde se tenir prêtes? que les Etats-Unis font peser milliers de civils, dont de très Cette guerre, si elle a lieu, sur le monde, un < Collectif nombreux enfants privés de ne servirapas l'intérêt despeuples, Guadeloupéencontre la guerre > médicaments, privés des calories a été constituéau cours du mois de mais celui de leurs oppresseurs. élémentaires nécessaires à leur Elle servira encore moins les janvier 2003. Après plusieurs rencontres,ll a été décidé de tenir croissanceet à leur santé quotidiune grande réunion publique afin enne. d'informer la population sur les Aujourd'hui, Bush et le vraies raisons d'une telle offengouvemementaméricain,suivis de sive... Tony Blair et d'une partie du Ce meeting a eu lieu dans g o u v e r n e m e n t britannique la matinée du samedi 15 février semblentvouloir à tout prix cette 2003 à la salle de la Mutualité gueffe, sous prétexte que I'Irak devant une assistanced'au moins détiendraitdes armesde destruction 250 personnes. Luc Reinette massive.Les inspecteurs de l'ONU présidait la rencontreet pas moins dépêchéssur place n'ont rien troud'une dizaine d'orateursprirent la vé. Ils sont même incapablesde parole fustigeant les prétentions déclarer que le gouvernement desEtats-Unis. irakien, a pu les gêner ou leur Nous vous reproduisonsci- opposer quelque obstacle que ce aprèsle texte d'appel à la manifes- soit dans leur démarche. Cette tation. guerre voulue contre I'Irak n'est pasune gueffe contrele terrorisme, J GRAND MEETING POUR DIRE NON A LA GUERRE CONTRE L'IRAK ! Les préparatifs d'une guelre contre I'Irak s'intensifient. Bientôt, ce serontprès de 150.000 soldats américaiïs qui seront déployésdansla région.Un arsenal ce n'est qu'une guerrecolonialede intérêts du peuple guadeloupéen, victime de la tutelle impérialiste française. Mais, nous pouvons contribuerà I'empêcher,si, comme dans de nombreux pays. nous manifestonsavecforce notre opposition à cettegueffe. Avec la nôtre des voix s'élèventde partout dansle monde pour manifester contre le crime qui se prépare, le samedi 15 février 2003 à 10 heures à la Mutualité (Pointe-à-Pitre). Non à Ia guerre contre I'Irak !!! Les Organisations sous- plus : elle vise à contrôlerle pétrole signéesappellent1'ensemblede la Irakien et à remodeler le monde population à se mobiliser acti',ieselon la seule optique de f impéri- ment et à participer à un grand alisme américain. Pourquoi donc Meeting: vouloir mener cette guerre contre l'Irak si ce n'est pour imposer la loi des puissancesimpérialistesau monde considérableest déjà en place aux entier et singulièrementaux pays poftes de l'Irak. pauvres? Cependant,les bombardeL'Etat français, quant à lui, ments anglo-américainsn'ont en fait mine de ne vouloir suivre que réahtéjamaiscessédepuisla fin de le droit intemational.c'est-à-direle L9 AGE 2000Ass. MUMIA ABU JAMAL - ATAC CFDT/ONF _ CGTG. COMBAT OUVRIER _ CTU KNLG -MOUVMAN NONM - PCG - SPEG UGTG - UPLG UNIVE taire généralGuy Suzanon(il a été relâchédansla soiréedu 27 février) les services de gendarmerie n'ont pas été capablesde stopperla vaguede revendicationssvndicales. EN MOUVEMENT !!! Enfin ...... ! Après plus de 3 semaines I'Université est toujours en grève, Le mouvement a commencé au début du mois de février, aux services centrauxqui réclamaient des postesprenant à témoin le fait que le ministère venait d'attribuer de nouveaux moyens à la Martinique. Les enseignants, les étudiants et les autres services généraux ont rejoint la grève en y greffant des revendications plus globales. En effet, le mouvement en se généralisant accentue aujourd'hui la réflexion au plan du concept < Pôle Universitaire Guadeloupe). En ce sens,la Guadeloupea mis du temps à intégrer des réflexions qui secouent 1'UAG (1'ensemble, Université Antilles-Guyane) depuis quelquestemps. Sommés de se mettre en cause les services généraux fixés en Guadeloupe ont été les premiers à s'ébranler et à se positionner malheureusementen fonction des revendications formulées et déjà satisfaites des Martiniquais... C'est un peu comme si les bataillons Guadeloupéens étaient arrivés après la guere. Toutefois, les étudiants puis les enseignantsvont donner un autre sens au mouvement entamé en formulant desrevendicationset des propositions allant dans le sens d'une dynamique de ( pôles universitaires >. Cela semble correspondre à la demande martiniquaise et guyanaise dont des délégations ont déjà obtenu les possibilités de négocier leurs ( revendications spécifiques > idirectementavecle ministère. Ommunes : UTC - IJGTG... : C D D enCDI...,CDD enCDI .... Après cinq semaines de grèves dans plusieurs Sur le fond le syndicat a communes, le syndicat UTC- exposé clairement ses propoUGTG a décidéde porterl'action sitions lors d'une conférence dans les rues de la Guadeloupe. de presse tenue le 25 février I1 faut dire que I'organisation 2003. I1 s'agit donc d'abord pour les autorités gouverneavait pris soin de multiplier les mentalesde stipuler le < droit à réunions publiques dans quasiintégration et titularisation de ment toutes les agglomérations. ces agents ) (emplois préDe nombreuses routes ont été caires).Le syndicat indique une bloquéespendanttrois jours et procédureparfaitementj ouable, malsré I'arrestation du secréà savoir : la création d'un < fond spécial de réparation Où s'achemine un tel mouve- pour financer cespostesdans la ment ? En dehors des revendica- même ligne que tous les fonds tions de moyens(postes...)et d'in- spécifiques accordés aux frastructures (bâtiments...) les patrons du secteur privé >, la diverses catégoriesde personnels mise en place d'un ( plan ainsi que les étudiants ne semblent pluriannuel d'intégration et de pas avoir une vision très claire de titularisation au fur et à mesure la finalité du mouvement. des échéancesdes contrats en La réflexion en effet porte sur la cours))... façon dont il faut concevoir la relation Antilles-Guyane et nous ajouI terons Caribéenneen la matière. { Faut-il une nouvelle UAG, organisée en trois < pôles > ? Faut-il trois < universités > distinctes ? Telles sont quelques unes des questions centrales de ce mouvoment. Disons simplement qu'une réponse apportéeau préalable à un tel questionnement simplifierait certainementla ligne de résolution des revendications immédiates. en leur déterminant une finalité. Sans cela le mouvement risque d'être un simple ( appel au secours r> alors qu'il aurait pu enclencher une dynarnique créatrice d'encrage dans les réalites Guadeloupéemes. Les représentantsde I'Etat doiventprendreleursresponsabil.ités.En Guadeloupe,des I mairesontjugé bon de sedonner(9 Eur un tel dossier des airs de durs à cuire sans aucunement se préoccuper de I'avenir des salariésconcernés. Chaque fois qu'il leur est donné I'occasion de prendre leurs responsabilités,ils disent d e sc . . . Pour une fois ils pourraient faire I'effort de comprendre que ce dossier syndical va dans l'intérêt de leurs administrés. NONM - té|. : 0690-81--89-19 Abonnement 6 numéros zXZ€ Directeur de rédaction ..J-C. MADO Secrétairede rédaction; M. BERGOPSON 20