Ernn Nous-MÊMES ! Juseu`À LA vrcrornn ! EN GUADELOUPE !!!

Transcription

Ernn Nous-MÊMES ! Juseu`À LA vrcrornn ! EN GUADELOUPE !!!
ryl*
Éorronr.q.L
Ne jamais renoncer ;
Ernn Nous-MÊMES
! Juseu'À LA vrcrornn !
Une nouvelle annéedémarre!
Soyonsnous-mêmes! Soyonsdes combattants!
Tous ceux qui sont particulièrementpréoccupés
par le devenir de notre peuple s'interrogent:
Commentles politiciensGuadeloupéens
peuvent-ils
-accepterd'être lesjouets d'un simulacrede concerVtution à propos d'une réforme institutionnelle ?
Ils veulent nous faire croire que cetteréforme,préparéepar le gouvernementFrançais,aurait la vertu
de résoudretous nos problèmes.En fait, ils sont formés pour exclure tous les débatsde fond nous
concernant.
* Mais alors. quellesforces politiquespeuvent
nous conduirevers l'issue incontoumablede notre
destinéecaribéenne,l'Emancipationréelle ?
A moins que l'idée européenne
se servede nous
comme d'un cheval de Troie afin de déstructurerla
Caraibenaissante!Awa !
x
Quellesforcessocialessontporteusesde la puissancecréatricecapablede transcenderles corporatismesafin de satisfaireles besoinsélémentaires, capitaux de notre société< fille de I'esclavaJge >>?
A moins que I'idée même de l'esclavagen'ait
aucunefaculté de régénérescence
et que les valeurs
dominantes du libéralisme triomphant se soient
incrustéesen nous pour le plus grandbonheurde la
nouvelle bourgeoisieeuropéenne! Awa !
*
Quellesforceshumainestout simplementnous
faudrait-il afin de vaincrenos égoïsmespour laisser
émerger Ia conscience du (NOU
GWADLOUPEYEN) ?,
A moins que notre horizon soit définitivement
délimité par les seulesbornesfixées par la vision de
la politiquede nos oppresseurs
!Awa !
Annou doubout pou nou pé gannyékonba !
ASSISES DU GoUvERNEMENTFRANçAIs
E NG U A D E L O U P E ! ! !
Les dernières ( assises) organisées
par le gouvernementfrançais dans les
( DFA D ne sont pas une mani fes tati on
particulière destinée à répondre aux
préoccupationsles plus profondes de
n o s p e u p l e s .C e s o n t d e s r é u n i o n s m i s e s
en place dans 1e cadre d'un réexamen
et
d'un
approfondissement de
la
< d é c e n t r a l i s a t i o n> i n s t i t u é e e n F r a n c e
en 1982. Ce ne sont donc pas des r éuni ons
rassemblant1es forces vives de nos
pays en vue de déterminer leurs
aspir ations actuelles.
Pourtant le gouvernementRaffarin tente
d e n o u s p e r s u a d e rq u ' i 1 s ' a g i t d ' u n e p o s sibilité offerte aux (( populations > des ((
DFA > de se positionner au sein de la
République française.
Qu' en est- il exactemen t ?
Tout d' abor d,les m anipulationsde m ots
qui ont précédé ces (( consultations ))
s o u s l e s a p p a r e n c e sd ' u n s i m p l e j e u a u
niveau du sensdes m ots ont comm enc épar
s u b s t i t u e dr a n s 1 a t e r m i n o l o g i e i n s t i t u t i o n n e l l e 1 e t e r m e d e < p o p u l a t i o n > >à
celui de < peuple >>.
voir page 2
nouvelle mascarade qui se
prépare !
Autrement dit, le législateur Français commencepar
nous dire, <<Avant de discuter, mettons-nous dtaccord
sur les termes ! n. Et là, il
nous impose un mot, ce qui
peut paraître un < simple mot
)), avant d'ouvrir des (
Assises sur les lib ertés
grande
lo cales
)) en
p o m p e , a v e c fl o n fl o n s e t
nègresde service...
e m p o i s o n n éE. t , a u c u n é l u ,
La liberté de notre
aucune personnalité invitée PEUPLE est notre bien le
n 'a o sé r elevé cette insulte plus cher, nous devons le
aux combats menés par nos conquérir !
pères pour notre réelle émanNous
nous
devons
ci p a ti on !
montrer les dignes fils et
Dans leur grande majorité, f,illes de nos aînés. Ils ont eu
les représentants Guadelou- le courage de se battre sans
péens qui étaient présents à jamais abdiquer devant le
ces (( assises> ont privilégié combat afin d'assurerune vie
f i d é e s e l o n l a q u e l l e u n d' homm e libr e
à l eur s
élargissementdes compétences enfants. NOU !
des ( assemblées locales ))
ORGANISONS d'abor
(Région et Conseil Général)
c o u p l é à l e u r u n i f i c a t i o n nos forces en un flot renou( u n e assem blée unique) , velé et déterminé !
ré so u dr a nos pr incipaux
p ro b l è mes. Voilà ce qu' ils
appellent une réforme instiUNISSONS-NOUS!!!!
tutionnelle. I1 n'y a qu'à
donner plus de pouvoirs aux
ET MENONS LE COM.
élus !
BAT JUSQU'À lÀ VrC:
À partir de ce ( petit
changement de mot >>,il nous
est dit que dorénavant, les
divers groupes de personnes
ayant constitué à travers trois
siècles d'histoire commune
une ( entité guadeloupéenne>
c'est-à-dire une réalité
distincte dans la Caraibe et
dans le monde ne doivent
plus se dénommer tels qu'ils
Franchement !
s e s e n t e n t e n s e mb l e , te l s
qu'ils se'vivent ensemble...
La tentative politicienne
Ils sont ce qui est décidé par
q u i consistait à demander
la loi française : < Vôus êtes
une
cer taine autonom ie
des populations au sein de la
interne.à travers la
Républidue ! >r,point final.
Déclaration de Basse-Terrea
jamais
Voilà dans quelles condi- été enterrée sans que
t io n s s e s o n t p r é p a ré e s ce s ses promoteurs aient eu le
courage d'en débattre avec le
< asslses>.
peuple, dans les quartiers,
A i n s i d o n c , c o m m e n t dans les hameaux... de nos
s'étonner que le ministre b o p rg s, de nos villes.
français aux DOM-TOM,
Mme Girardin ait pu dire à
I'ensemblede notre peuple :
GWADLOUPEYEN
DOUBOUT POUW
PWEVWA ZAFF. AW ! ! !
ne pas dépasser ! ". Cela
Nous appelons tous nos
nous prouve que dans le sys- co mp atr iotes à se mettr e
tème français Ia liberté d e b o u f p o u r d é j o u e r I a
octroyée est un cadeau
TOIRE FINALE !!!!!
Chronologie : Pour un€ analysedu Mouvement National Guadeloupéen!!!!
permet de faire pièce au racisme humains très étendus autour de
profond qui sous-tend la pensée mythes, de lois et règlements.
Pour mieux comprendre ces historiographique occidentale
Après avoir diffusé sur l'enpeuplementset ces cultures origi- depuis le 18èmesiècle.
semble des continents, cet homo
nales que la colonisation eurosâpiens aurait donné par une
Les
enjeux
de
ce
savoir
sont
péenne a exterminé ; faisons un
peu le point de ce que la science plus importantsqu'on n'a tendance mutation, I'homme de Crohistoriques'accordesur I'hiqtoire à le penser.C'est ce racisme fon- Magnon, le premier homme
damental qui fonde le sentiment blanc, il y aurait 20.000 ans de
de I'humanité.
de supérioritéde I'Occident, son cela.
Il est admis, depuis les travaux droit, son devoir même (le fameux
Le passageau continent améridu paléontologue Louis Leakey fardeau impérial de I'homme
que l'humanité aussi bien celle blanc) de dominer le monde, et le cain se serait effectué il y a
des lignées éteintes des australo- mépris infantilisant dans lequel 50.000 à 15.000 ans de cela, par
pithèques que pithécanthropes est tenu I'homme noir africain, et le passage alors émergé de
d'il y a 2 millions d'années, que même cette actuelle idéologie du Behring.
l'humanité actuelle celle des métissage ( de la peau chapée
Relativementisolé du reste de
homo sapienssapiens,doté d'un devrait on dire) dont on nous
I'humanité, mais pouvant avoir
cerveauvolumineux, et du langage accableà longueur de journée.
bénéficiéde contactsoccasionnels,
articulé remonte à 150.000ans et
que ce soit avec les mélano-polyparticulier
ce
cerveau
C'est
en
serait née en Afrique orientale
volumineux, et le langagearticulé nésiensdu Pacifique, que ce soit
dans la région des grandsLacs.
qui ont permis de donner un sens avec les Africains sur la côte
Cette thèse popularisée grâce symbolique à la filiation, le sens Atlantique, 1'évolutionsociale a
aux travaux du savant Cheick de la lignée, l'émergence de la été moins rapide en Amérique ; le
Anta Diop, est très importante conscience historique, et la passaged'une économiede chasse
pour nous Guadeloupéens,elle mise en cohérence de groupes et de cueillette, à une économie
basée sur 1'agriculture du mais et
desharicots.sur la domestication
d'animaux : lamas, cobayes ; sur
la maîtrise de I'eau et des techniques d'irrigation se seraiteffectué
entre les années 3500 et 2300 av
J-C, alors que sur le continent
africasiatique ce passage s'est
effectué 1l y a 10.000 ans ; permettant un peuplement plus
dense, et l'apparition de véritables civilisations.
en cette Amérique
C'est
Tropicale, en grandepartie baignée
par la Mer Carafbe que I'homme
Les civilisations américaines
d'Amérique, a réusÉià partir des
années 1500 av J-C, à édiflrerdes
civilisations originales, qui comptent parmi les plus beaux fleurons
de notre humanité.
loppent
la
civilisation
Olmèque, notamment dans les
domaines de l'architecture, du
calcul, de 1'astronomie.
Les aperçus de leur littérature
le Popol Vuh, le Chilam
- C'est d'abord la civilisation Balam témoignent de la puisOlmèque entre 1500 avant J.C. et sancede I'imagination, et de la
200 après ; la mère des civilisa- r i c h e s s e d e 1 ' e x p r e s s i o np o é tions américaines, on lui doit tique des Amérindiens.
f invention de l'écriture et du
- En 1492 Au moment de l'arcalendrier, le culte du jaguar, le
jeu de balles en caoutchouc.
rivée des Européens,la civilisaCette civilisation intéresse tion Aztèque est en plein essor,
particulièrement les descendants elle a moins de deux siècles
d'Africains, pour cestêtescolossales d'existence.Mais déjà, Mexicoen basaltede type négroïde, mais Tenochticlàn, la capitale compte
également figurines, bas-reliefs, plus d'un million d'habitants,
qui alimentent la thèse d'une c ' e s t I a p l u s b e l l e v i l l e d u
origine africaine de cette civilisa- monde, un chef d'-æuvred'urbation.
nisme. La population totale
êtant alors de 25 millions
- Ensuite les civilisation Maya d'habitants.
sur une aire géographique allant
On ne connaît pas les reladu Yucatan jusqu'au Giratemala,
qui
exactes
exi
Honduras et Salvador, sur une tions
stent
entre
ces
cultures
population de 15 millions d'habitants, entre 750 avant J.-C. et Caraibes-Arawak originaires UNn crrasrRoPHE LvrÉnrcarNp
1000 aprè's.Aujourd'hui on ne des bassins forestiers amazocompte plus que 4 millions de niens et de l'Orénoque et les
On a calculé qu'en 1492, la
grandes
civilisations
structurées population américaine s'élevait
mayas sur ces mêmes terres.
voisines à 100 millions d'habitants, soit
Les Mayas prolongent et déve- géographiquement
Olmèques,
Maya,
I n c a S , autant que l'Europe à la même
Toltèques, et Aztèques, on les
époque, alors que la population
constate. Ce qui est à souligner
mondiale était de 400 millions.
c'est la coexistencesur un espace
Aujourd'hui la population mongéographique
relativement
réduit, le Bassin Caribéen, de diale est de 6 milliards, celle des
cultures de chasséurs-cueilleurs, Indiens d'Amérique n'est plus
de villages d'agriculture de que de 25 millions.
De 100 millions en 1492,
subsistance,et de grandes cités.
cette population américaine va
I1 peut paraître aujourd'hui chuter jusqu'à 10 millions en
extraordinaire que les espagnols 1 5 7 0 .
Pour mieux apprécier le
soient restés trente années à
St-Domingue et à Cuba, commis mécanisme de cette catastrophe,
tant d'atrocités sans qu'à deux que l'on considère le cas de
pas de là, les Aztèques n'en St-Domingue en 1492 elle compte
soient inforpés et ne se prépa- 4 millions amérindiens, 12 ans
rent en conséquence, à leur plus tard en 1508, cette populainfliger la défaite qui aurait pu tion est descendueà 92.000. en
1518
elle n'est plus que
chanserle cours de I'histoire.
d e l 5 . 0 0 0 ,e t e n I 5 7 0 d e 1 2 5 .
La population indienne du
M e x i q u e v a e l l e p a s s e rd e 2 5
million lors de la conquêteen
1519, à 17 millions en 1532, en
1548 à 6 millions, 2 millions en
1568et enfin 1 million en 1605.
La population de l'empire Inca
est lui passéde 8 millions d'individus en i530, à 1 million en 1590.
En I'année 2001 le Parlement
de la République française
reconnaissaità bon compteI'esclavage et latraite desnoirs d'Afrique
qu'il consent à servir. Au service
de ces divinités il déploie des tréNos ancêtresesclavesAfricains,
sors d'ingéniosité, pour le plus ont aux prix de sacrifices sans
grand malheur de toute I'huma- noms, réussi à assurer leurs descendances: Nous sommesleurs fils
nité, de toute la planète.
et nous les continuons, et nous
Mais ce qui est mis en avant, avons le devoir d'assurerla pérence sont des écransde fumée cons- nité de cettelignée,et 1ànon plus la
titués de la croix, la bannière,le réussiteestloin d'être assurée.Non
Christ Sauveurde I'humanité toute seulementnous avons à faire face à
entière,le Progrèset la Science,les l'aliénation qui consiste à nier
Droits de l'homme. Malheur à qui, notre histoire, pour endosserdes
ou encoreà
par peur ou par naiveté s'aban- habitsd'Occidentaux,
la
manipulation
qui
incite
à s'oudonne entre sesmains, il lui arrive
blier dans la consommation de
le même sort qu'aux malheureux
plaisirs frelatésgénéreusement
disArawaks des grandesAntilles.
tribués maispréalablementvolontairement infectéesde virus mortels.
Il y a tout lieu d'être très inquiet
lorsque nous assistonsau combat
désespéréde notre jeunessecontre
à la consommation de drogues,
d'alcool, de crack,contrela violence armée, contre la montée de
ma-ladiesinfectieusestelles que le
sida. Arriverons-nous à passer le
seuil des prochain siècles?
commeun crime contre l'humanité.
Mais qui repondradescrimescommis
contre les Arawaks, les Caraïbes
tous ces peuplesd'Amérique, dont
le massacreconstituele soubassement de la prospéritéprésentede
tout l'Occident chrétien, de son
éclatantedomination sur le monde ?
En cinq cent ansla naturede cet
Occident n'a pas changé,l'esprit
de prédation et déprédation,l'exacerbation du moi, la violence, la
brutalité, la volonté de domination et d'écrasement,l'enrichissement rapide sont les seuls dieux
Le sort des Caraibesdes petites
Antilles dont l'histoire et la géographie conservent, entretiennent la
mémoireesttout de mêmeplus glorieux, quand bien même le résultat
est le même : exterminationd'une
culture. Une résistancefarouche,
une volonté de survivre libre, en
sachantfaire preuve d'intelligence
politique, en tentantd'exploiter les
contradictionsde l'ennemi (tentative d'alliance avec les Français et
les Anglais contre l'ennemi principal Espagnol),et contracteralliance
avec les nègresmaffons.
monde.
De même que les descendants
Amérindienset la majoritédes hommesde cetteplanète,nousvivonsen
marge du système,mais qu'on ne
comptepas sur nous pour le revitaliser et le développerplus avant.
Une utopie fondamentale nous
habite,nous aspironsà autrechose,
à un monde véritablement humain,
aimant et fratemel. Nous en trouveronsle chemin,et softironsle monde
de ce cul de sacdanslequelces500
annéesde domination l'ont enfoncé.
su r l es chamPs. Dans la comme une réponsespontanée,
sp h è re socio,- économ ique mais aliénante. s' es t i ntel B.G
donc, ils parviennent à une lectualisée. Au mi l i eu des
p
é
p
o
u
s
a
nou
Dê mo makê
gua deI o up éanis ati o n r aPide années 1980 en effet le mouc r éol i té
malgré les quolibets qui bornent vement de la
Cham
oi s eau,
(
Ber
nabé,
r écente intégr ation
leur
( K o n g o s ! . . . ) e t q u i o n t Confiant, 1989) es t né de l a
tendanceà disparaître de nos conceptualisation de c e
jours. Il est indubitable que métissagesubi. La théorie du
les effets de la discrimination ( tout m onde > ) ( Gl i s s ant)
par Ia couleur se font sentir qui I'a précédé se fonde sur
FOS ê BALAI,{. (suite)
encore aujourd'hui au sein une extension de ce concePt
même de cette majorité de à la philosophiepol i ti que.
nwè
Gu a d eloupéens. < I
Dans leur ensemble ces
kon Kongo ! ,r, reste une t e n t a t i v e s v o i l e n t 1 e l i e n
'ets
du nréiupé 4çtualité plus que choqu"ante. o r i g i n e l a v e c I ' e s c l a v a g e
Mais. dans un cercle sous un élan éperdu vers
e n c o r e p l u s l a r g e d e l a l'avenir. L'imaginaire en fe
Les Guadeloupéens dits d e s c e n d a n ceen q u e s t i o n ,P a r v o i l e l e s r é e l s r e f l e t s d u
noirs ou mulâtres sont tous exemple chez le mulâtre, le passé. Le lien en tr e Pas s é,
des d e s c e n d a ntsd 'e scl a ve s. sentimentd'être un cas à Part présent et futur est vécu en
Ceci est un fait indéniable. trouble très sérieusementla vn état de disjonction quasi
La très grande majorité de vision que nous nous faisons t o t a l e , c e q u i l a i s s e u n e
notre population est constituée du présent. C'est princiPale- impression de ratés que seul
d e d e s c e n d a n tsd 'e scl a ve s.
ment en lui que se fonde le l ' à v e n i r s e m b l e P o u v o i r
en un <tout - monde>>.
Les quelques Congos qui conceptdu métissageculturel. combler,
débarquèrent en GuadelouPe I1 p e nse êtr e à la cr oisée des
1.3.2 - ETfetsdu nombre:
a p rè s 1 ' a b o l i t i o n d e 1 'e scl a - ro u te s de 1' Afr ique et de
il
éProuve
Pourtant,
I'Europe.
des minorités
vage ont gardédestémoignages
du
existentiel
inconfort
un
d e l e u r o r i g i n e a fri ca i n e
1.3.2.1 - Les hindous
d ire c t e ( n o m e t q u e l q u e s fa i t d e la consciencequ' il a
quantitatif
p ra t i q u e s c u l t ure l l e s...)ma i s d u d éséquilibr e
arrivés en grand nombre à
noirs,
<
très
aux
par
rapport
e
1854
de
partir
ils sont aujourd'hui totalement
la
discrimination
de
>
et
noirs
n
'
e
x
P
r
i
m
e
n
ré
a
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i
té
l
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G
u
a
d
e
l
o
u
p
e
,
in t é g r é s
blancs
aux
par
rapport
subie
fer m ement leur v ol onté
guadeloupéenne.
qui ne le reconnaîssentPas d'intégration qu'au début du
Tout d'abord, la couleur comme un ( non noir >>'Le
XXe siècle. Il faut toutefois
d e l e u r é p i de rme l e s a concept du métissagetravernoter que dès les a nnées1860
confondu avec les descendants s e c e t t e c o u c h e d e n o t r e
certainsd'entre eux acquièrent
d'esclavesen nombre beaucouP population pour atteindre la
parcelles de terre (ex.
plus important. Plus signifi- majorité < noire >. Le fait de d e s
Moutoussamy à Port - Louis),
catif encore,la vitalité créatrice l a mi scégénationcr ée f illuce qui témoigne de réelles
des cultivateurs GuadelouPéens si o n , par une aPPar ente
espér ancesdans la Pr em i èr e
au lendemain de 1'abolition déclinaison du très noir au
génér ation instal l ée dans
de l'esclavage leur a offert t r è s c l a i r , d ' u n m é t i s s a g e
1'archipel guadelouPéen.
une intégration dYnamique. g l o b a l i s é ,
cultur ellem ent Auj ourd' hui, l' affrrnation d'une
En t o u s l e s c as, l a co u l e u r dominant.
communautaire
volonté
partagée avec la majorité de
E n Mar tinique, où ces p a r m i l e F G u a d e l o u P é e n s
la population constituait certes
d' or igine indienn e Pos e un
un support d'intégration, mais phénomènes sont beaucouP
réel problèmepour I'unité de
i l m e s e m b l e b i e n m o i n s plus prégnants,cette dYnamique
l'ensemble du peuPle de
actif que le travail Partagé n é e d e l a d i s c r i m i n a t i o n
2 . LANOUVELLE
INTELLECTUALITE
I
Elles ont donc perduré dans
la pér iode post- esc l av agi s te
Guadeloupe.
Les descendants
d'esclaves
qui s' étalejusqu' à nos j our s .
S ' i l y a à p r e n d r e e n e t l e s f i l s d e 1 ' e s c l a v a g e Les NOUS d' aujour d 'hui qui
compte les discriminations sont condamnésà s'entendre opèrent à l'ombre des principes
dont les originairesde I'Inde s u r u n e n o u v e l l e d o n n e . . . de la République Française
ont été victimes au cours de avec ou sans une révolution laissent apparaître un vide
l'eccomplissementde leur politique et sociale?
précisément au niveau de la
ergagement sur le sol de
Telle est la question !
majorité noire. Ce qui fait
fradeloupe, il s'agit de les
dire que <Nèg pa ka antannyo>.
prnger dans la catégorie des
Cette affirmation recèle La
liscriminations que nous
résonancede la discrimination
Êvons héritées du système
Au cours de la période et reflète en retour un réel
fondésur le méprisde <<l'autre>>
esclavagiste il y avait le bien vivant, à savoir, que
qui a prédominéjusqu'à nos
tous les autres NOUS se sont
jours au sein de notre société. NOUS blancs, 1e_NOUSnègres, organisésen tant que tels.
le NOUS mulâtres.
Nous reproduisons à un
L'abolition de l'esclavage Cela est par ticuli èr em ent
niveau ou à un autre, trop
a paradoxalement renforcé vrai desmétropolitains(d'abord
ouvent ces négatlons.
d'abord le nous mulâtres, puis et autr es eur opéens ) , des
I l r e s t e q u e to u te s l e s le nous nègres, en affaiblis- G u a d e l o u p é e n s d ' o r i g i n e
( com m unauté
perspectives de constructions sant relativement le nous indienne
communautaristes pour fon- blancs (entre créoles et métro- i n d i e n n e ) . . .
der le lien et le lieu publics politains) laissant émerger un
La vitalité des concepts,
nous condamnentà I'ancrage nouveau NOUS indiens.
européen et indien, traduit
dans les schémasde la sociédans des organisations
té esclavagiste.
souter r aines de lobby i ng,
grève l'.unité de l'ensemble
du peuple de Guadel oupe.
1.3.2.2 - Les descenNous sommes<fils d'esclaves>>
dants des maîtres esclavaen majorité et la société qui
gistes se sont enfermésdansun
s'est créée sur I'archipel
isolementqui leur est de plus
Guadeloupéen
d' aujourd' hui,
en plu s i n s u p p orta b l e . Il s
est < <fille de 1' esclav age>.
so n t t e n u s q u e l qu e p e u e n
arge des réseaux métropoLe fait de vouloir ignorer
itains et békés et gardent
cette réalité actuelle est un
leurs préjugés vis à vis de la
fr ein
majeur à Ia pl ei ne
majorité de notre population.
existence de la guadel ouIls gardentune position pri.
péanité qui est née de l'esclavilégiée (économiquementet
vage et qui
se développe
socialement)par rapport à la
aujourd'hui sur Ia terre de
1.4.1
Quelle est la Guadeloupe.
m a jorit é d e I a po p u l a ti o n ,
m a is l e u r s i t ua ti o n e st
Certains d'entre nous se
inconfortable. Ils auront forAutour de lrabolition de réfugient précisément dans
cémen t à p e r d re q u e l q u e
pr ochose en acceptantune redé- l'esclavageen 1848 les termes une vision univoque et
prement
mentale de ce fait
finition'des rapports sociaux du débat sont : indemnisation
pour
social
affirmer que
ou
dédommagements
? Pour
act uels .I l s ' a g i t d e l e u r p a rt
nous somm es en cons tr uc d'être
compréhensifs et qui ? Pour les maîtres.
La
question
vraie
de 1'éman- tion et que, de ce fait, il y a
ouverts à une réelle évolution
lieu de gommer (symboliquede la société guadeloupéenne cipation de la majo'rité noire
ment)
notre héritage(positi
p
a
s
n
'e
st
conçue comm e le
vers plus de justice et de
noeud du dépassement des ou négatif) de I'esclavage.
dignité.
d i s c r i m i n a t i o n s i m p o s é e s . Ils s' imm er gent dans un
futur incertain et aveuslant.
Pas besoin de se perdre
dans une extrême individualisation existentielle de notre
commune condition.
C'est - à - dire que nous campons dans notre singularité et
notre subjectivité est alors
vécu comme gage de notre
liberté. Nous sommesNOUS !
Ce qui signifie que <<je > est
( nous >>.Précisément,il y a
de'n o t r e p a r t à ch a cu n u n
effort conceptuel à faire.
Qu'est-ceà dire?
1.4.2.1-Nous...
!
Guadeloupéens
vécu individualiseà l'extrême
n o s i mpr essions; nos sentiments deviennentdes pensées,
n o tre analyse vogue entr e
d e u x univer s : I' un historique, celui des valeurs
discriminatoires héritées de
1 'e sclavage; 1' autr e vir tuel,
imaginaire, celui des livres
qui ne concernentpratiquement
jamais notre condition humaine
ré e l l e ( sauf pour 1' exotisme
e t l e m er veilleux) et que
nous continuons d'absorber
comme des pilules à forger
des idées ou à flatter notre
é g o ïsme. C' est le côté face
(illusoire) de notre commune
o ri g i ne. Le côté pile est celui
d e l a pleine consciencedes
réalités d'une éducation,
d 'u n dr essagede nous tous
pour une auto-exclusion que
notre société reproduit indéfectiblement.
ethnies,voire nationsd'origine
afr icaine. ont été m êl ées ,
br asséespar l' escl av age s ur
les habitationsdiv er s es .
La majorité noire de la population guadeloupéenneactuelle
est 1ê r ésultat d' un br as s age
de Bantous, de Mandingues
et encore de Bakongos, de
Batékés, de lbos, de Peul s ,
de Toucouleur s, de Sos os ,
Kongos...etc. Enfi n, s ur un
plan proprement conceptuel
nous pouvons aisément
comprendre que I'ensemble
des richesses matérie11es,
intellectuelles, et artistiques
de la Guadeloupe repose su{
un socle hérité physiquement,
hum ainem entde 1 'es c l av age.
Ce socle est < fils de I'es c l avage>. Nous somm es tous
T el l e
<fils de 1' esclavage>>.
est I'une des premières
bases de compréhension
de notre société issue de
I'abolition de 1848 sans
avoir r éalisé l' émanc i pati on
politique,
economrque,
sociale et culturel l e de Ia
majorité de notre population,
choses qui gr èv ent tout
Tout d'abord, NOUS
(1'ensemble de 1a société
guad e l o u p é e nn e ), so mme s
C 'est pr écisém ent for ts
tributaires au plan du vécu, de cette prise de conscience
de 1 ' o r i g i n e e scl a va l i ste d e q u e nous nous devons de
notre société.
p e n ser le nous au- delà des
lignes individuelles
Les Eur0péens,
durable,
d ' i m p r e s s i o n e t b i e n p l u s fléveloppement
Africains et autres Indiens
pensé ici ou ailleur s , de I'ar j
large encore que les lignes
o u Ar a b e s . . . fra îch e me n t
chipel gu.adeloupéen.
ethniquementbornées.
installés dans l'archipel tissent
A i n si , nous atteindr ons 1e
des liens, adoptent des
L' une des p r i nc i pal es
NOU GWADLOUPEYEN I
co
n
tra
cte
n
t
c o m p o r t e m e n ts,
questions actuelles que nous
d e s u n i o n s m a tri mo n i a l e sp a r
pouvons éclairer à partir de
exemple, selon des logiques
1.4.2.2 - La responsabilité... cette base consiste à savoir
d e d y n a m i q u e so ci a l e n o n
entre - nous !
quelle est I'explication
aberrantes, non surprenantes
socio-historique de la faillite
pour le plus grand nombre ' S eule la major ité de
des élites en G uadel oupe
d'entre nous, ce qui signifie (( descendants d'esclaves >>
face à ces questions d'une
qu'ils suivent tous les lignes peut avoir intérêt à défendre
pour
prédéterminéeshistoriquemçnt la Guadeloupe comme entité extr ême impor ta nc e
par les anciens systèmes de sp é cifique plur i- ethnique. I'avenir de notre peuple?
socialisation. Autrement dit, P o u r q u o i ? ' P a r c e q u e l a
le vécu se reproduit inélucta- n o t i o n r é v è l e u n e v é r i t é
blement. Cette prégnance du h i sto rique. Les nombr euses
Nousouvrons
noscolonnes
à |'U.P,Gpar l'intermédiaire
deAlain GAYADIN
partisansde I'unitédenotrepeuple,maisla diversitédesorganisations
oussommes
syndicales,
n'estpasselon
à desconditionshistoriquesobjectives,
à des
ftein à cetobjectif.Cettediversitépeut trèsbiencomespondre
tésdiverses
qui nenuisentpasà I'identitédesintérêts,ni ù I'unitéfaceà I'ennemi,maîsbienau contrairese
te psr uneuntrcsuperreure,
?
Quelpositionnement
évolué dans un con tex te d'agriculture coloniale, réponQuel est son apport dans que cettefilière occupedans dant aux besoinsd' u n m ar c hé
l'économieguadeloupéenne
? l e q u o t i d i e n d e s extérieur.
Guadeloupéens.
La troisième : le poids éco
La nature même de ces nomique et social de c ette
Quelleest sa place?
questionsdémontrequè sa filière est indéniableau regard
Quelleest sa pérénnité?
c u l t u r ee t s a t r a n s f o r m a t i o n de I'importancenumériquede la
n e p e u v e n t ê t r e p e r ç u e s populationactivequi y estencore
Peut-onencorey croire?
u n i q u e m e nct o m m ed e s a c t i - rattachée.
que se v i t é s a t t a c h é e sà I ' h i s t o i r e La mùltifonction nal i téde l a
Autantde questions
posentencore de nombreux eVou à la culturesinonelles cultur e de la cann e, c 'es t à
G u a d e l o u p é e nA
s .u t a n t d e n e s e p o s e r a i e n t p a s . dir e sesfonctionssi m ul tanées
trois véritéss'impo- de pr oductionde de nr éesal i q u e s t i o n s a u x q u e l l e s i l Toutefois,
convientde tenter d'y répon- sentà nous:
m e n t a i r e se t n o n a l i m e n t a i dre.
La première : Le peuple r e s , d ' é n e r g i e , m a i sa u s s is e s
s'estconstruit f o n c t i o n s e n v i r o n n e m e n t a Autant de réponses,sans Guadeloupéen
les, d' am énagementter r i todémagogie,sanslanguesde dans la douloureusehistoire r ial, et de pr éser v ati on du
et de la coloni- patr im oine
bois,avecluciditéet cohéren- de l'Esclavage
r ur al, lui c onfèr e
partir
sation
à
la culturede un r ôle déter m inant
de
ce qu'il faut aujourd'hui
dans l a
apporterà la sociétéguade- l a c a n n e .C ' e s t I ' o r i g i n ed e str atégie de dével oppem ent
son apport culturel(Langue, a g r i c o l e g l o b a l d e
loupéenne.
la
M u s i q u ee, t c . . . . ) .
Guadeloupe dans le cadre
A u t a n t d e q u e s t i o n sq u i
d' un pr ojet de sociétépour l e
prouventla placeimportante Ladeuxième: cettefilièrea
paysGuadeloupede dem ai n.
{s*4
*ye!*n*
- 1980
orotocole
Haberer
r--1
Mug*
x
:
Avenantau
contnt de Plan
&
<Plande$auvegadeet
I)éveloppement
de la
Canneu
&
Mi*een mute
Schéma
définitifde
rcstnrcturallonavecoptlon: de la centrrh
Bag*aee
r Gat{alcoupléeà
une
Charâon
r
centialebaga*æ-charbon
i
i{r.rr::n@t
'rs&s
1s841se$
${$8.9
1gg2
Plande
Sauvegade€û
de
développement
Maintenantil devient PriC'est bien dans cette
le tYPed'amordialde préciser
perspectivelà, qu'il convient
parades
part,
de
les
D'autre
la
GuadelouPe
griculture
dont
d'analyseret de comprendre
à
la problématiquede cette I'Europepour tenter de rivali- a besoin,et la placeréservée
:
à
savoir
États-Unis
les
avec
ser
l
a
c
a
n
n
e
.
f i l i è r ea u j o u r d ' h u i .
- Élargissement
de I'EuroPe
Aussila récentetable ronde qui passede 15 à 25.
guadelouPéenL'agriculture
du 17 décembre2002,réunisn ed o i t r e v e n i rà s a f o n c t i o n
santlesacteursprofessionnels - LesinitiativesP.M.A: ouver- première: Nourrirla PoPula(Planteurset Industriels) et ture progressives
desfrontières tion du pays,donc produire
les partenairesinstitutionnelsde I'Europe
de 2006à 2009avec d'abordpour le marchéintédes rieur;en quantité,en qualité,
a adopté un projet straté- baissejusqu'àsuppression
gique pour la filière canne droitsde douanes,aux 48 PaYs et en régularité.Pour cela,
fixant desobjectifsclairs,Par- moinsavancés,
suivantla règle e l l e d o i t é v o l u e r e n s Y s t è "Tout
tagéspar tous, et s'inscrivant
sauf lesarmes"véritable mes de productiondiversi..
dansune stratégieglobalede duperienéo-coloniale.
fiée. Et là attention ! SYstème
agricole.
développement
productionne signifiePas
- La révisionde I'OCMsucre de
addition de spéculations.
En effet traiter, mêmeavec en 2006qui risquede voir un Mais,miseen placed'un sYstèla filièrecanneen démantèlementdu sYstème
cohérence,
me intégréet comPlémentaire
soi, indépendammentde la actuel au regard de la Posi- pour le revenuet les besoins
problématiqueagricoleglo- tion affichéeen ce sensPar
du développement.
bal, n'a pas de sensdans le I ' A l l e m a g n e ,l a S u è d e , l e s
à Pays-Bas,
le
contexteactuelqui Pr:ésente
le Royaume-Uni,
sontvariables,
Cessystèmes
la fois une contrainteet une D a n e m a r k . . .
selonl' agr iculteuret s esaffi ni nécessité.
'- Lesnouvellesnégociationstés et sa technicité, selon la
* Unecontrainte: le contex- ACPen cours,avecaPPlication r é g i o n e t l a q u a l i t é d e s s o l s
e t d e s c l i m a t ,e t c . . . . .
te international.
d e s a c c o r d sa u 1 e r j a n v i e r
2 0 0 8 , q u i s u P P r i m e n tl e s
L ' a g r i c u l t u r eg u a d e l o u D'unepart,ldcontextemon- accordsde Préférencecom- péennedoit aussir é Pondr eà
dialdu marchédu sucre,obli- merciaux
et laissentPlaceaux ses fonctions d'aménagement
gé de respecterles ièglesde accordsde partenariatéconode I'espaceet de valorisation
( O r g a n i s a t i o nmiquesrégionaux.
I'OMC
d u p a t r i m o i n er u r a l .
Mondiale du Commerce)et
* Une nécessité
: la stratérépondant aux exigencesdes
L'agriculture guadelouAméricaines, g i e d e dévelopPementinté- péenne doit enfin m ai nteni r
multinationales
r è g l e s d e l a g l o b a l i s a t i o ng ré p our la Guadeloupe.
en activité le plusgrand nombultra-libérales.
re de paysanset leur famille.
En un mot, il s'agitd'une
a g r i c u l t u r e p a y s a n n em u l t i fonctionnelle.
La classepaysanned'aujourd'huiest déjà danscette
voie. Le contextecolonialde
notre agricultureest mis à
mal.
Les productionsdestinées
au marchéintérieur(fruitset
légumes,produit d'élevage)
de la valeur
460/o
représentent
(c'est
agricolefinale
Plusque
la canne,plusquela banane).
duir e lesm êmesden r éesà des
coûts largementinférieurs.
Une telle démarchenéces- où le revenuest uctuant;
D'où le justeéquilibreà trousitedesluttespermanentes
:
- C ontr adictionspolitiques
Lutte pour la protection su r I'u tilisationper ver sede la ver avecla pr oducti onc anni èla fois pour I' ex por tati on
desterresagricoles,
taxe octroi de mer créée pour r e à
Sucr
e et du Rhum , m ai s
Luttepour I'eauet
du
protégerla production locale,
pour une autr e v al or i s ation,
ma i s qui alimente exclusive-aussi
Lutte pour I 'o b te n ti o n d e ment le budget de fonctionne- tion plus r émunér a tr i c e.
financement,
me n t des collectivitéslocales
Le conceptde filièr e c anne
Lutte pour l e ma rch é ,e tc. ( C o mmunes,Région)Les
. m ai-
I
,
- sucr e- r hum qui n'es t autr e
que le concept ca nne- s ous Ce sl u t t e s e x ig e n t I'o rg a n i pr oduits doit évolu er v er s l e
sation et la mobilisation: sync
oncept canne-co-produits,
d ic a t s , o r g a n i sa ti o n s é co n o c'està dire, à côté d'une indusmiq u e s , a s s o c ia ti o n sci to ye n r hum i ér e, i l
p
o
l
i
t
i
q
u
e
s
tr
nes ,r e l a i s
e tc.
D è s lor s, ces or ientations ie sucr ièr e et
C ' e s t a i n s i q u e s ' a i g u i s e n t g é n é ralesdéfinies,la lucidité convient de développer une
valorisation
différente,compléle sc o n t r a d i c t i o n s:
e t l a cohér ences' imposent.
- Contradictione
la plante c anne
mentair
e
de
s n tre a g ri L u c idité pour compr endr e
ver
sd' a utr espr oc u lt u r e c o l o n i a l ee t co n q u ê te q u e Ia conquête du mar ché elle m ême
duits, notamment I'aliment
d u m a r c h éi n t é r i e u r ;
. Contradiction entre pay- intérieur vise la souveraineté pour le bétail en uti l i s ati on
alimentaire.Mais si nous vous a n s g u a d e l o u p é e nes t l a l o n sp roduir eet que le tr avail- dir ecteou indir ecte .
re s n e peuvent, objectivement, qu'espérerune augmenta ti o n des im por tations en
Guadeloupe.
La cultur efour r agèr ede l a
canneest I' exem plem êm e de
systèmede productionintégré
pouvant occuper une pl ac e
importante dans notre stratégie de développem entagr i c ole, compte-tenu de la marge
de pr ogr essionqu'i l r es te à
fair e pour satisfair el e m ar c hé
. u a n ta u x
d e l a v i a n d el o c a l eQ
de v al or i s er
autr espossibilités
autr ement,ellesconc er nentà
l a f o i s l e m a r c h é i n t é r i e u re t
des mar chésà I' expor tati on.l l
s' agiten par ticulier:
*
I
J
Du sucreliquide pour
puissance
f i sn a n c i è r d
e e I ' i m - du paysansoit rémunéréà sa I ' i n d u s t r i e a g r o a l i m e n t a i r e s
port et de la distribution
;
juste valeur,il faut éviter le (yaourt,boissonssucrées,etc.)
- Contradictions
entre poli- piègede la surproduction
qui
et néces- entraînela baissedespr.ix.
tique d'urbanisation
* Dessucr es" a r ti s anaux
sitéde protégerlesterresagri" et " spéciaux", r ec her c héS
coles;
Notresurplusde production n o n p a s p o u r l e u r p o u v o i r
jamaisexportable
à un s u c r a n t , m a i s a p p r é c i é s
- Contradiction
entrefinan- ne sera
prix
ni
le c o m m e a l i m e n t c o m p l e t
sur
rémunérateur
cement pour la canne placé
ni dans la compte tenu de le ur teneur
dans un circuit sûr avec un marchéEuropéen,
revenu sûr, et financement Caraïbe,ni en Amériquedu en selsor gano- m in ér aux .
Lespay.Sud,ni aux États-Unis.
lpour les autres productionssansde ceszonespeuventpro* Lejus de canne- boi s s on
au marchéintérieur
idestinées
t---_
11
mrseen æuvreoe ce pro-
transformation de la société,
transformation des rapports
de production, transformation des r appor tssoc i aux ;c es
tr ansfor m ations se fondent
s u r d e s p r a t i q u e sq u i n o u s
e n t r a i n e à r é v o l u t i o n n e rl e
SENS.
jet exige une prise de contrôl e p o l i t i q u ed e l a f i l i è r e p a r
l e s G u a d e l o u p é e n sà, c o m me n cerpar les planteur seuxmê me s.
l l e st clair que ce n' est pas
I'e n tréeau capitalde GARDEL En effet, I'acte de produire
S .A .d es planteur squi constine peut se r estr e i ndr e au
tue en soi une prise de
m oyen de gar antir u ne r ém uco n trôle politique. Ce n' est
tr availdu pay s an.
q u 'u n moyen pour " peser " nér ationdu
p
roduire n'a de
su r l e s décisionsde mise en L ' a c t e d e
q u e s i e l l es ' I N S C RdI Ta n s
SENS
æuvre du projet.
le cadr ed' un pr ojet de SOC IEde bactésain, débarrassé
T E o ù l ' I N T E R - A C T I OeNn t r e
l l e st évidentque :
ries et recommandépour les
agr icultur eet sociétées t r éel sportifs.Lesnouvellestechno* M o d i fi e r l e c o n t e x t e
l e . C ' e s tu n é t a t d ' e s p r i t ,u n e
le
logiesde la micro-filtration
f i l i è r e mentalité qui puise sesrichesl
a
d
e
é
c
o
n
o
m
i
q
u
e
permettent.
c a n n ep a r u n e v a l o r i s a t i o n , s e sd a n sI ' a l l i a n c T
eRADITIONBref,la traditionGuadelou- * P r o d u i r e d e l a v a l e u r M O D E R N I T E .
péenneen matièrede transajoutée à partir de cette planC'ESTUN ACTE POLITIQUE.
et d'utiformationindustrielle
te , l a r éinjecterdans l' écono- SESACTEURSDOIVENTPOUde la canne
lisationartisanale
e n VOIRDECIDER,
'agit
METORIENTER"
aujourd'hui m i e G u a d e l o u p é e n n e
est riche.ll s
planteuç
le
ré
mu
nér
ant
TRE EN GUVRE en tenant
d'en exploiterles atouts pour
i n n o v e r e t m o d e r n i s e rl e s
* P l a c e rl a f i l i è r ed a n su n com pte des aspir ati onsde l a
et écono- p l a n de "développementglo- socrETE.
choixtechnologiques
miquesjusqu'icidécidéspour b a l d e l ' a g r i c u l t u r er, é é q u i l i Alain GAYADINE
nouspar l'Étatfrançaisqui, à
les différentes producpropos de cettê filière, n'a brant
le ter r itoir e,
c o n s i d é r éq u e l e c o n c e p t ti o*n s et
Pr oduir e pour le m ar réducteur
canne-sucre-rhum
L a s e c t i o nU G T Gd e G a r d e ln o u s a
du potentielde cette plante. ch é i n tér ieuren fr uits et légu- p r o m i sd e p u b l i e r à c e t t e m ê m e
me s et pr oduits d' élevage,
pageson point de vue sur la filièconstituent une démarchede
C'està nous Guadeloupéens,
r e . . .à n o t r e p r o c h a i nn u m é r o .
de
de la nécessité
conscients
maintenircette culturepour
des raisonsd'équilibreexpliquéesplushaut,de modifierle
contexteéconomiquede sa
p r o d u c t i o na i n s iq u ' u n ep a r tie de sa destination.Si le
c o n t e x t e d ' a u j o u r d ' h u ie s t
c o l o n i a l e l,a p l a n t e e l l e n e
I'estpas.
C ' e s t d ' ai l l e u r s c e p a s
importantqu'ont franchi les
participants
à la " tableronde
" du 17 décembre2002.
sÉrnruM
Dougour,.,
La Courles condamne,
également,auxdépensde première
KA GANNYÉKONBA En effet.
et d'appel.
- Le 17 juin 2002, la Cour instance
l-associationLAKOU-LA d'appel de Basse-Terreest
poursuit
- Le 26 juillet2002,letribunal
sonengagement
cont- f i n a l e m e n tr e v e n u e s u r l e
re I'injustice.
jugementdu tribunalde grande de grandeinstancede Pointel-affaire PETRIS (Petitde Pointeà Pitredu 28 à - P i t r e ,r é u n i à l a s u i t e d e
Bourg)connaitaujourd'hui
une instance
2001
l'assignation
en référédélivré
issue favorable à
la septembre
qui avaitété
Guadeloupéenne
par RogellaPétriscontre les
délibérémentet injustement
En rejetantI'essentiel épouxMollens,
ordonnait
attaquée.
attendus: le droità la v
1') I'arrêtimmédiatde leur
.:
construction
au lot no 22 du
Tractdistribuépar LAKOU-LA
"Pointe
lotissement
à Bacchus",
en novembre2002.
sous peined'une astreintede
Populationde Petit-Bourg,
230 eurosparjourde retard,et
Peuplede Guadeloupe,
pendantun an.
La victoire est au bout
2) la destruction
de toutes
du combat.
les parties de la construction
Fès é Sèlidaritépèu tèut
e m p i é t a n ts u r p a r t i e d e s 3
Pèp Gwadlôup!
mètresde distance
de la clôture
de séparation
souspeined'une
Populationde Petit-Boug,
astreinte
de 230 eurosparjour
Peuplede Guadeloupe,
au mois
de retard,et pendantun an.
de janvier 2002, I'association
Lakou-lavousprenaità témoin
contreune énormeinjustice
qui sur mer, ainsique les alléga- Par ailleurs, les époux
menaçaitl'existence
de Rogella tionsde violationdes règlesde Mollensont été condamnéà
Pétris,unefemmede ce peuple l'urbanisme.
verser une indemnitéde 763
de Guadeloupe,
et sa famille.
eurosà RogellaPétris.
- En reconnaissant
que les
Nous sommesaujourd'hui
Woulè pèu Règèlla vayan
heureuxde pouvoirannoncer é p o u x M o l l e n sa u v u d e s
que le complota échoué.La différentesinfractionsconsta- nègrèssGwadlôup!
justice colonialea fini par tées à leur encontreétaient
reconnaître
le caractèreinjuste particulièrement
mal fondéesà
Ellene s'estpaslaisséefaire,
et outrancierde la plainte prétendre
tirerun préjudice
d'un ellen'apascédéà la peur,'elle
déposéeparlesépouxMollens. quelconque soi-disant non
a refuséles intimidations,
les
Les précédentesconclusions
respectdes règlesd'urbanismepressionsde toutessortes,elle
des tribunaux condamnant
par RogellaPétris.Les époux a fait appelau sens de justice
RogellaPétrisd'unepartà leur
et
verserle prix des yeux de sa Mollensont été déboutésde du peuple Guadeloupéen
a renverséle rapport
têteà titred'indemnités,
d'autre toutes leurs demandes et finalement
part à démolirsa maisonpour condamnés à verser des des forces et remportéune
leurdégagerla vuesur mer,ont indemnitésà RogellaPétris g r a n d e v i c t o i r e e n f a i s a n t
été cassées.
s'élevantà 3000euros.
triompher
la justiceet le droit.
r
.ti
nt
t
L3
".
Le coMenr coNTREflu;usrtce
Wèulô.pèuPè GwadlôuP!
estune
LecombatcontreI'injustice
Une fois de plus en faisant commandede refuserde CourberI
- ldemarchelongueetlaborieuse'mais
- - - ' - .- - ' . "' à
preuved'unitéet de solidarité, la tête face à I'oppression'
- estune démar chenéc es s ai r:e
l c'
nous tenir aux | Nécessaireau niveau éconoet
de
I'injustice,
nousavonsréussià faireéchec
avant-postesdu combat de I miquepourarrêterI'appauvrissecolonial.
à I'arbitraire
plus grand nombreau
ll n'y a pas de petitPeuPle!
ll n'y a pas de petitevictoire!
toute I'humanité contre le I ment du
dirigeante'
mépris de l'homme, contre I Rrofitd'uneminorité
au niveauhistorique
Nécessaire
,,^..^,^,*^*,^^
|
contre I'exploitation
I'injustice,
| ^.
parlno,inl"-' Iai":n:[i,lî"lu::i'Xi",.::
delhomme
'"Ï,'u:::Jifi"ii
Ce sont précisémentà ces
peuptede Guadetoupe,
'" |
pointde vue
qualitésde forceet de solidarité
victoireaprès le combatest une I moral pour enfin reconnaîtreet
que nousdevonsd'avoirsurvécu
institudes plus belles joies qu'il soit I réparerla déshumanisation
que
la
traite
aux heuresles Plussombresde
constituent
lr-^ au
^.. coursi tionnalisée
connaître
de
donné
négrièreet I'esclavage.
d'ala traiteet de l'esclavage,
:
le
humaine
existence
i
d'une
, ^ société
_^^,,,,^^r^
^r
voirpu nourrirde notresueuret
porteencore
aujourla
dans
est
Lakou-la
de
coeur
i
,,,La
I'organisation
de
de notre sang cette terre de
marques
i d'fruiles
i socialeissue de deux siècleset
chérie.Ce sont à joie !
Guadeloupe
demi d'esclavage.
ces qualitéslà que nousdevons Cependant
nousn'oublierons
sontlespersonnes
I Nombreuses
de pouvoir reprendre notre
pas toutes ces angoissesqui quifontappelà LAKOU'LApour
balan pour conquérirtoujours ^ ^ r A t A ^ ^ l ^ ^ . l a n a r r a ô ^ ^ , , r o , , l dI é n O n C g f e t a f f f O n t g f d e S S i t U a été cellesde notresoeurau
plus de liberté,Plus d'égalité,ont
'"''. ut"'i I t'"9*il"ff:jse:il'J:1":::
deceqdernie*
rons
avouer
plusde fraternité.
d o n n e r une leçon à tous ces lde n' avoirjamais pu i m agi ner
de nosjoursde
Ayons une penséePour les conquistadoresqu'attirentfe | 9Y'"nGuadeloupe
pouvaient
exister'
",;i;;; """nî.nnr"
*';; injustices
^^r^-iar ^,,,,'^
I teltes
combattantsde 1802, ils sont .-^-^^^
qu'itsoaahanr
sachent
cotonial,
fromage
de
I
morts,certainsles armesà la
que le peuplede I Cuadeloupéens
désormais,
voit
ne
et
n'entend
main,d'autresà la suTted'un
qr" ce qui I'arrange.C'est ainsi
jugementde tribunalcolonial, Guadeloupê,a payé le prix du I
apprisà se lot:,:"i1'1t^T::::i::': ce n,,a
depuis,--t'.''v' vr
et vvye'v'
sans,
p o u r q u e n o u s P u i s s i o n s ,eq'
que ,ac
les
_ ]- | ru" pas comprendre
colohommeset femmes,marcher défendrecontre I'exaction
encadrant
leurs
et
| étudiants
avecforce;
libres,'la tête haute et sans niale.
I dénoncent
'le
queles trapas
comprendre
que
Ne
de
soleil
crainte sous
C,est dans ce SenS
I
se
communaux mobilisent
Guadeloupe,sur la terre de Lakou-la demande à tout I vailleurs
dç restervigilantI o"^1,t^0"^t:lo::1":Tl::^
Guadeloupe.De nombreux Guadeloupéen
que r{ac
des
Ne pas comprendre ^,,ô
.exposésjusqu'à
face aux manoeuvresque ces
corps furent
totale décomposition des
cadâvrespournousdétournerà pas de déployerà leur endroit,I ;;"rpréserverdesintérêtsfinancie
toutjamaisde leurmot d'ordre. dansle butde pouvoiréchapper
'de | . -___
_
ne soyonsPas
Guadeloupéens
jugement,
du
rigueurs
aux
I complicesde ces
" La résistanceà I'oPPrés------'
iniustices'ne
,:::';;;:'*;
I
prix
I'infamie'
payer
de
pas
le
ne
I
-:-"'"
"
I restons Pas à l'écart du combat'
sion est un droit naturel.
",i
coroniaristes n" I ùi,"";;, I:#:""l",'ffi
:li i:i[""î'l,i: ffiÏï
Pour la Justice et Poui la I L'hirtoireest là pournousrappeler
de
MaisdeuxsièclesaPrèsils Dignité ! Un. pour tous, TouSI CueOenombreuses
injustices,
vivent toujours, .leur sang pour
unI
l n9mfre,11Î'iT1'::t
?Yï?.1?imisdu faitque ceuxqui en étaient
nos bras,
continueà irriguer,'
témoinsse sonttus,
Jou nOuké mété a iounou I les premiers
nos cerveauxet nos coeurs.
qu'unjour ils se retroupoko vwè Jou i
II :-gÏi1"t
euxmêmevictimes.
veraient
leur esprit qui nous
Lakoù-la. le 28/02/2003
La4ou-la, le 10/l 1/2042
La Conférencedes 25
et 27 Octobre 2OO2
r i t é d e L a c r o s s e ,c o n t r i b u a n t à f a i r e é m e r g e ru n e
auc.un doute ce qui
toute nouvelleexpression
e x p l i q u el a p a r t i c i p a t i o an u
A I ' a p p e ld u M o u v m a n d é b a td e n o m b r e u xj e u n e s . d u p o u v o i r p o l i t i q u e d a n s
l ' h i s t o i r ed e l a c o l o n i e d e
N o n m u n e c o n f é r e n c ea e u
G
uadeloupe.
l i e u s u r l e t h è m ed u P o u v o i r Venonsen au contenu.
politique en Guadeloupe
C . B A S S E T T sEo u s l e
les26 et 27 Octobre2002au
L e sd é b a t ss u r c e sq u e s titre " Émergence
su pouC e n t r eC u l t u r e l d u R a i z e t .
v o i r p o l i t i q u e e n
C o m m ep r é v u a u p r o g r a m G u a d e l o u p e" s e p r o p o s a i t
m e l a C o n fé r e n c e é t a i t
d ' a p p o r t e rp a r u n d i s c o u r s
ouverte par une intervent o u t e n c r é o l es o n p o i n t d e
t i o n d e C a r l o m a nB A S S E T v u e s u r l e s p r e m i e r sb a l b u TE. Ce à fut GabyCLAVIER
t i e m e n t sd u p o l i t i q u ed a n s
d e p r e n d r ee n s u i t el a p a r o la Guadeloupe
m o d e r n e .E t
le avant que la première
s
i
n
g
u
l
i
è
r
e
m
e
n t. c ' e s t l a
journée soit clôturée. Le
p é r i o d er é v o l u t i o n n a i r d
ee
l e n d e m a i n ,I ' i n v i t é e R o s a
lafin
A m é l i a P L U M E L L E - U R t B E d u X V l l l è m es i è c l eq u i
s
em b l a i t s i g n i f i c a ti v e .
p r e n a i tl o n g u e m e n t
la ll considérait
dansle corps
parole.Enfin,Raymond
d e s o n p r o p o s ,q u e I ' o p p o - t i o n s n e c o n n u r e n t p a s
GAMA était le dernier des
une
s i t i o n e n t r e " r o y al i s t e s" e t
i n t e r v e n an t s o f f i c i e l s .
" p a t r i o t e s r é p u b l i c a i n s "f o r t e i n t e n s i t é , s i g n e s a n s
d o u t e d e l a f a i b l e s s ed e s
Q u ' a p p o r t a ce tte ma n i - é t a b l i s s a iut n s o c l eg é n é a l o g i q u e i n c o n - t o u r n a b l ec o n n a i s s a n c e sh i s t o r i q u e s
festation ?
j e u n e s s ee n p a r t i c u entre 1790 et
1793. de la
T o u t d ' a b o r d , i l f a u - T o u t e f o i sc e p r e m i e r
souffle lier et d'une majorité de
drait souligner la grande du politique
e n G u a d e l o u p eI ' a s s i s tnac e .
simplicitéqui enveloppait ne saurait
m a s q u e rl e m o u c e t t e c o n f é r e n c e a u t i t r e v e m e n td e s " p a t r i o t e s
Gaby Clavierest interrévop ar t i c u li è r e m e n t é v o c a t e u r .
l u t i o n n a i r e s "q u i m a r q u e v e n u t o u t d e s u i t e a p r è s l e
C e t t e i m p r e s s i o n g é n é r a l e l a v i e p o l i t i q u ep r o p r e m e n t
p r é c é de n t
o r a t eu r .
Les
é t a i t p a r t a g é e a u s s i b i e n g u a d e l o u p é e n n ep a r t i r
"
c
a
r
a
c
t
é
r
i
s
t
i
q
u
e
s
à
du
actuelles
p a r l e s p e r s o n n e sp r é s e n t e s
21 octobre 1801 lorsque du pouvoir politique en
d a n s I ' a s s i s t a n c eq u e p a r l g n a c e G é d é o n . . .
d é c i d e n t G u a d e l o u p e" l u i o f f r a i e n t
,
c e l l e sq u i é t a i e n t c h a r g é e s d e s e r é v o l t e r
c o n t r eI ' a u t o - l ' o c c a s i o nd e f a i r e r e s s o r t i r
d e l ' o r g a n i s a t i o nC
. ' e s ts a n s
l e s c o n t r a d i c t i o n se n t r e u n e
b a s ec o n s t i t u t i o n n e l l er é p u b l i c a i n e ,c i t o y e n n ea f f i r m é e
p a r u n e e x p é r i e n c em é t r o p o l i t a i n e s é c u l a i r ee t u n e
d y n a m i q u e s o c i a l eg l o b a l e
enfantée par le système
e s c l a v a g i s t seu r l e t e r r i t o i r e
d e I ' a r c h i p egl u a d e l o u p é e n .
La partie de son exposé
qui a semblé capterle plus
grand intérêt pour la salle
f u t s a n sc o n t e s t e c e l l e
r e l a t i v ea u r ô l e a c t u e ld e l a
c l a s s ep o l i t i q u e: r e p r é s e n -d e s r é p a r a t i o n s "( p a r c e u x
t a n t s z o m b i f i é sd ' u n c o r p s q u i o n t p r a t i q u él a T r a i t ee t
) .a s d u t o u t !
s e c o u é p a r l e s s c a n d a l e s ,I ' e s c l a v a g eP
l e s m i s e se n e x a m e n , l e s E l l e v a p l e u r e rd e v a n t u n e
s u r p r i s ed u p r o c o n d a m n a t i o n s .U
. .n e s o i t - a s s i s t a n c e
d i s a n t v i e p o l i t i q u e s a n s c é d é ,e n e x p o s a n tl ' h i s t o i r e
" a u c u nd é b a t ,a u c u n ei d é e , d ' un e e s c l a v ee t d e s o n
a u c u n er é f l e x i o np r o p r e . . . " e n f a n t v e n d u p a r s e sm a î t - N O U c o r p s c o l l e c t i fs i n g u l e v i d e c i t o y e np a r f a i t p o u r r e s .S o né m o t i o n n o n f e i n t e l i e r , é t a t d e c o n s c i e n c e ,
l a c o c a g n e - r o i ,l e s f a u x - c a r c h o i s i e c o m m e l e s u p - p o i n t d e d é p a r t d e t o u t e
".
s e m b l a n t sm a î t r ed u r é e l . p o r t p r i n c i p adl e s a c o m m u - i n i t i a t i v e
n i c a t i o n ra l l a i t s e d i f f u s e r
L e d é b a t q u i s u i v i tl e s
C e t t e p r e m i è r e s o i r é e d a n st o u t e l a s a l l ea f f e c t a n t
d e l a c o n f é r e n c es e t e r m i - l a q u a s i - t o t a l i t éd e s p a r t i c i - d e u x d e r n i è r e sp r ê s t a t i o n s
r e s t a i tf o r t e m e n t i m p r é g n é
n a i t p a r u n d é b a t l a r g e - pants.
par la puissance
émotivité
ment suivi et surtout aliE
n
f
i
n
l
a
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e
r
n
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dégagée par R. Amélia
menté par de nombreuses
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à
Plumelle-Uribe.
o b s e r v a t i o n,s r e m a r q u e se t
R
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G
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m
a
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a
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s
e
i n t e r r o g a t i s n sd e j e u n e s
ll était unanimement
a u d a c i e u sdea n ss o n o b j e t ;
p ar t i c i p an t s .
d é f i n i r u n e n o u v e l l el i g n e r e c o n n uq u e c e t t e i n i t i a t i v e
L e l e n d e m a i nm a t i n ,l a p o l i t i q u ee n G u a d e l o u p e , é t a i t e x c e l l e n t ee t q u e l e s
organisateurs devraient
L ' o r a t e u rs ' a p p l i q u aà ê t r e e n c o u r a g é a
sfin qu'ils
p
r
e
m
i
e
r
d é v e l o p p edr a n su n
r e p r e n n e n tI ' o p é r a t i o n .
t e m p s l e s c a r a c t é r i s t i q u e sL ' a s s i s t a n cne' é t a i t p a s t r è s
d e l a s i t u a t i o na c t u e l l e( c e n o m b r e u s e ( e n v i r o n 2 0 0
q u i p r o v o q u a q u e l q u e s p e r s o n e s s ur l e s d e u x
r e d i t e s )e t e n s u i t ed e s p r o - s é a n c e s )m a i s a m a n i f e s t é
p o s i t i o n s c o n c r è t e s .s a s a t i s f a c t i o n .
L ' a c c e n tp r i n c i p a l d e c e t t e
NOM !
i n t e r v e n t i o nr é s o n n a idt a n s B r a v oa u M o u v v n r u
cette phrase "Cette créaL ' e x p é r i e n caei d a n t, i l
t i o n p a s s e n é c e s siar e m e n t f e r a c e r t a i n e m e nm
t i e u xl a
p a r l a c o n s t r u c t i o nd e n o t r e p r o c h a i n ef o i s .
: Un
séance s'ouvrait par une NOU, fils d'esclaves
intervention
de
la
C o l o m b i e n n eR o s a A m é l i a
Plumelle-Uribe.
ll y a lieude dire qu'ell e s u r p r i tt o u t l e m o n d e p a r
la forme et le contenu de sa
contribution. En effet on
s'attendait à ce qu'elle
développe sesthèsesexposées dans .un ouvrage (La
fé ro c it é b l a n c h e ) e t q u 'e l l e
e n t r e t i e n n e I ' a s s i s t a n c ed e
sa vision de la "question
Swaré Rasino.oo bouk, denndé,
chateng... et
biais des (
administrateurs
Antillais ) dépêchés dans les
territoires de l'Union Française?
A partir des années 60, d'autres
regards se portent sur l'Afrique et
sur les Africains. dès lors que
certains fonctionnaires Antillais se
décident à porter leur concours à
deS Etats nouvellement indépendants.
bien
d'autres plats de riz mélangé, de
carotte, de tomate... avec des
dessertsde fruits secsen < bichèt >
Le samedi 22 février 2003. le
étaient mis à la disposition des
Mouvman NONM a organisé la
invités. Personnen'a trouvé à redire
première rencontre < Swaré
sur le plan de la qualité des repas.
Rasin...RasinPéyi > sur le thème:
C'étaitparfait !
Regardssur l'Afrique. . .regardssur
NOU. Cette soirée a connu un
D'une façon généralede l'orgaDe plus, les idées de la
énormesuccès.
nisation des serviceson ne pouvait <négritude> se répandent largepas en dire autant. La longueur des ment à l'époque et influencent les
En effet, plus de 400 personnes
deux queues d'attente a fatigué générationsd'après-guere.. . Peutse sont réunies sur I'habitation
plus d'un candidat à un plateau on croire que la fin du XXe siècle
Belle-Plaine aux Abymes autour
richement garni.' Les équipes de soit marquée par un changement
du manguier centenaire de la
servicescomposées<<uniquement radical de comportement ? Pas
propriété Losio. C'est vers 20
d'hommes )), nous a-t-on fait f o r c é m e n t s i l ' o n c o n s i d è r e
heures que les premiers invités ont
remarquer, ne pouvaient pas faire l'observation faite par un membre
commencéà serendresurplace,un
autrement...Ils n'ont pas l'habi- de la délégationqui s'estrendueau
peu en curieux, désireux de voir ce
tude. Quasiment400 plats ont été Sénégalen2002: <<Nous regardons
que pouvait être cette autre innovaservistout de même.
les Africains comme des sens
tion du Mouvman NONM. Mais,
sous-évolués.
. .. >.
dès les 21 heures une foule consiL'autre face de la soiréeconsisdérable se pressait sur les lieux.
tait à parler de l'Afrique... de tenir
De l'autre côté du regard, un
Le service d'accueil s'affairait afin
discours sur l'Afrique et surtout frère Africain nous a proposé sa
de que les voifures soient rangées
de comparer nos discours sur un vision de notre dernier parcours
dans les meilleures conditions
siècle.De plus, nous voulions que historique : il nous a dit exprespossibles. Les
participants nos frères
Africains présents en sémentque la période 1848-1960
devaient amenerchacunune chaise
Guadeloupenous disent ce qu'ils marquait l'émergence et la fîn
ou un banc pour pouvoir s'asseoir. pensent
d'une ère de création Sansprécédes Guadeloupéens.
Toutefois, I'accueil-Nonm avait
dent. L'intrusion des normes
isposé de longues planches avec
nouvelles
Après une courte présentation
à partir des années 60
supports (coinme pour des bancs)
de I'initiative de Lalibéla (associa- rompentavecune capacitéd'innotout autour du manguier, ce qui
tion de promotion de la culture vations pour laisser place à un
offrait une heureusepossibilité de
africaine et caribéenne) qui tenait gouffre de dépendancespréjudi.siègeà de nombreusespersonnes.
ce soir 1àune table de pub.lications ciables à 1'épanouissementdu
L'ensembledessinaitun vastecercle
l'échange (( entre-nous )) était Guadeloupéen.
comme peur (( l'arbre à palabre >
lancé.Il ressortaitque la vision du
des sociétésafricaines.
Plusieurs personnes intervienGuadeloupéensur I'Africain avait
sensiblementévolué depuis le dix dront lors de cet échangeindiquant
Sur le côté nord deux tentes
neuvième siècle : du mépris tout l'intérêt porté à la question
avaient été montées afin de
catégorique lancé au <<Kongo>>et traitée.
recevoir les plats finement cuisinés.
au < Sénégalé >, entre 1860 et
Le Mouvan NONM a tout lieu
Le repas était composé de multi1950, on était passéà la condesples mets du < péyi-Gwadloup > :
d'être satisfait de la manifestation
cendancepour le ( sauvage,le non
car 1l a innové, il a su trouver une
ziyanm, patat, madè, fouyapen,
civilisé >>.LaFrance ne se permetautre manière de < parler > de
kamannyôk, banann jônn, tifigtait-elle pas de dispenser des
pôyô, soup a Kongo, toupinannous-mêmes. I1 doit poursuivre
acquis de la modernisation par le
dansle même sens.
RasinPéyi
" N o nm p a d w è t è t k r i y é c h y e n b o p è p o u z o "
jodi sé pou dèmen,
voyé zyé, wouvè Ièspwi, annou tchèk dé paxwàl lib
a on fwè Gwada "Gwadafrika" Pierre Aimé GAYDU.
wouvè Ia wonn.
Si pèp sé fôs, sé osi fis,
Pèpsé f is mé sé osi
fwè-foswayè,
Fis é fwè-foswayè
ka fasadé...
komèsanjwé jé-bésé,
bésé rido,
bésé atè ranmaséayen !
Jou la sa, jou lanmémwa,
Listwapa tin' a z a,
Lijétéjéfwapé...
si préfé pwéféré lévé léza pou
fwapéyonn, dé koutboutou,
Patron-bouwo
kabouya,
Padavwatoutjé pa jé,
krachéen soupa la popilas,
Si prokirè ozanj,
davwa,dèvwa-listwapa jé !
pasé
Lobi-béké
bè|,
si blan ka ri la jandawmri...
pranlaplibèlanbala bay,
Ola lé politik? Ola lé politik?
Jéné-wtibwen Konpè-Lwi,
Sé lè difé pri an pay
Olyé yo kotésit,isitan bik
kaz a pwi ja fè lé fwé,
ou ka tan krikètpalé,
Sélébrélé konbatan,
Sé an pwèmyéboulanjri,
On banna Bonointélo,
onorélé militan,
yo môdépen-lanmémwa.
Lésé
lé mô èvè lé mô,
avoka-jida
é
filozôf-pèdfil,
Yoyodi nonmMada,pa mandé
voyélabou-banmboula
lèspwi-vivanbyen vivan,
boula...
mandadoubout-awa
boula...
boulagyèl
Siw sè lèspwi-Wozanalé,
s-iwsolèspwi-Mawonélé !
Mi la krim a kôd-nwè-la
Sa ki pr i, pr i...
pèwpétchoué,
yo ka méné nou an pwi-pwi.
Lalalamenmnonm-lapa
tchoué,
On délinkan-majô
Bawo maré Mada dèyè bawo...
ka koulé'ydous la boukan,
Komparisyonpap-pap!
Mi pouki,mi poukwa
Kondanasyonfap-fap !
kôz a Mada sé kôz a Gwada
San mèd pwosé, mèd pwèv,
Rapôtè-kolabopran rèlè,
Sèl rèmèdlalit,lagrèv!
maché-pôtémanti-mantè,
Alôs mô swèf, mô fen
Lé médiapran lè témwen
men pa mô !
san fè Ia mas,
Si ou vwè ou vwè !
Manblo-facho
débaképa tchô,
Lôd an pôch,
mèt lôd an bitasyon,
kôd-nwè-lapôté-métôd...
métôd kasé-mawon
An bik a Mada,an bik a Gwada,
Mitanon pèp an boulvès,
mitanon jénès an blès,
O n j é n è so n b ra n l ...
branlba-d-konba,
Pa ni léza, tan a mitan fini !
Pèp-lakonfian sôs-piman,
Piman pa ka vanté fôs ay,
Mas-laan tanbou-la,
tanboubout pou bout,
Radio-Lond'pa fè lonbraj
asi déba ... débal aj ,
pawôl pou len, pawôl pou lôt
sé yonn a lôt...
San jiré, san jijé lijétéjé
pàs apa la lanjé,
Lésansyè|,Gwada palé ba
Gwada san soufrans,
Gr asa Mada...
si ou vwè, ou vwè...
27 mai 2001
Pierre-Aimé GAYDU
vote du Conseil de sécurité de
l ' O N U . M a i s , c ' e s tp o u r m i e u x s e
NON A LA
GUERRE CON.
TRE UIRAK !!!
la première guerre contre l'Irak en
1991, qui a causé la mort de ranger demain derrière llim3 0 0 . 0 0 0 p e r s o n n e s . Q u a n t à périalisme américain. Chir4c n'al'embargo contre l'Irak, il a été à t-il pas demandé aux armées
Face à la menacede guerre
I'origine de la mort de dizainesde françaisesde se tenir prêtes?
que les Etats-Unis font peser
milliers de civils, dont de très
Cette guerre, si elle a lieu,
sur le monde, un < Collectif
nombreux
enfants
privés
de
ne servirapas l'intérêt despeuples,
Guadeloupéencontre la guerre >
médicaments,
privés
des
calories
a été constituéau cours du mois de
mais celui de leurs oppresseurs.
élémentaires
nécessaires
à leur Elle servira encore moins les
janvier 2003. Après plusieurs
rencontres,ll a été décidé de tenir croissanceet à leur santé quotidiune grande réunion publique afin enne.
d'informer la population sur les
Aujourd'hui, Bush et le
vraies raisons d'une telle offengouvemementaméricain,suivis de
sive...
Tony Blair et d'une partie du
Ce meeting a eu lieu dans g o u v e r n e m e n t
britannique
la matinée du samedi 15 février semblentvouloir à tout prix cette
2003 à la salle de la Mutualité gueffe,
sous prétexte que I'Irak
devant une assistanced'au moins
détiendraitdes armesde destruction
250 personnes. Luc Reinette
massive.Les inspecteurs
de l'ONU
présidait la rencontreet pas moins
dépêchéssur place n'ont rien troud'une dizaine d'orateursprirent la
vé. Ils sont même incapablesde
parole fustigeant les prétentions
déclarer que le gouvernement
desEtats-Unis.
irakien, a pu les gêner ou leur
Nous vous reproduisonsci- opposer quelque obstacle que ce
aprèsle texte d'appel à la manifes- soit dans leur démarche. Cette
tation.
guerre voulue contre I'Irak n'est
pasune gueffe contrele terrorisme,
J
GRAND MEETING POUR
DIRE NON A LA GUERRE
CONTRE L'IRAK !
Les
préparatifs
d'une
guelre contre I'Irak s'intensifient.
Bientôt, ce serontprès de 150.000
soldats américaiïs qui
seront
déployésdansla région.Un arsenal
ce n'est qu'une guerrecolonialede
intérêts du peuple guadeloupéen,
victime de la tutelle impérialiste
française. Mais,
nous pouvons
contribuerà I'empêcher,si, comme
dans de nombreux pays. nous
manifestonsavecforce notre opposition à cettegueffe.
Avec la nôtre des voix
s'élèventde partout dansle monde
pour manifester contre le crime qui
se prépare, le samedi 15 février
2003 à 10 heures à la Mutualité
(Pointe-à-Pitre).
Non à Ia guerre contre
I'Irak !!!
Les Organisations sous-
plus : elle vise à contrôlerle pétrole signéesappellent1'ensemblede la
Irakien et à remodeler le monde population à se mobiliser acti',ieselon la seule optique de f impéri- ment et à participer à un grand
alisme américain.
Pourquoi donc
Meeting:
vouloir
mener cette guerre contre l'Irak si
ce n'est pour imposer la loi des
puissancesimpérialistesau monde
considérableest déjà en place aux
entier et singulièrementaux pays
poftes de l'Irak.
pauvres?
Cependant,les bombardeL'Etat français, quant à lui,
ments anglo-américainsn'ont en
fait mine de ne vouloir suivre que
réahtéjamaiscessédepuisla fin de
le droit intemational.c'est-à-direle
L9
AGE 2000Ass. MUMIA ABU
JAMAL - ATAC CFDT/ONF _ CGTG.
COMBAT OUVRIER _
CTU KNLG -MOUVMAN
NONM - PCG - SPEG UGTG - UPLG
UNIVE
taire généralGuy Suzanon(il a
été relâchédansla soiréedu 27
février) les services de
gendarmerie n'ont pas été
capablesde stopperla vaguede
revendicationssvndicales.
EN
MOUVEMENT !!!
Enfin ...... !
Après plus de 3 semaines
I'Université est toujours en grève,
Le mouvement a commencé au
début du mois de février, aux
services centrauxqui réclamaient
des postesprenant à témoin le fait
que le ministère venait d'attribuer
de nouveaux moyens à la
Martinique. Les enseignants, les
étudiants et les autres services
généraux ont rejoint la grève en y
greffant des revendications plus
globales.
En effet, le mouvement en se
généralisant accentue aujourd'hui
la réflexion au plan du concept
< Pôle Universitaire Guadeloupe).
En ce sens,la Guadeloupea mis du
temps à intégrer des réflexions qui
secouent 1'UAG (1'ensemble,
Université
Antilles-Guyane)
depuis quelquestemps.
Sommés de se mettre en cause
les services généraux fixés en
Guadeloupe ont été les premiers à
s'ébranler et à se positionner
malheureusementen fonction des
revendications formulées et déjà
satisfaites des Martiniquais...
C'est un peu comme si les
bataillons Guadeloupéens étaient
arrivés après la guere.
Toutefois, les étudiants puis les
enseignantsvont donner un autre
sens au mouvement entamé en
formulant desrevendicationset des
propositions allant dans le sens
d'une dynamique de ( pôles
universitaires >. Cela semble
correspondre à la demande martiniquaise et guyanaise dont des
délégations ont déjà obtenu les
possibilités de négocier leurs
( revendications spécifiques >
idirectementavecle ministère.
Ommunes :
UTC - IJGTG... :
C D D enCDI...,CDD enCDI ....
Après cinq semaines de
grèves dans plusieurs
Sur le fond le syndicat a
communes, le syndicat UTC- exposé clairement ses propoUGTG a décidéde porterl'action sitions lors d'une conférence
dans les rues de la Guadeloupe. de presse tenue le 25 février
I1 faut dire que I'organisation 2003. I1 s'agit donc d'abord
pour les autorités gouverneavait pris soin de multiplier les
mentalesde stipuler le < droit à
réunions publiques dans quasiintégration et titularisation de
ment toutes les agglomérations.
ces agents ) (emplois préDe nombreuses routes ont été
caires).Le syndicat indique une
bloquéespendanttrois jours et
procédureparfaitementj ouable,
malsré I'arrestation du secréà savoir : la création d'un
< fond spécial de réparation
Où s'achemine un tel mouve- pour financer cespostesdans la
ment ? En dehors des revendica- même ligne que tous les fonds
tions de moyens(postes...)et d'in- spécifiques accordés aux
frastructures (bâtiments...) les patrons du secteur privé >, la
diverses catégoriesde personnels mise en place d'un ( plan
ainsi que les étudiants ne semblent pluriannuel d'intégration et de
pas avoir une vision très claire de titularisation au fur et à mesure
la finalité du mouvement.
des échéancesdes contrats en
La réflexion en effet porte sur la cours))...
façon dont il faut concevoir la relation Antilles-Guyane et nous ajouI
terons Caribéenneen la matière. {
Faut-il une nouvelle UAG, organisée en trois < pôles > ? Faut-il
trois < universités > distinctes ?
Telles sont quelques unes des
questions centrales de ce mouvoment. Disons simplement qu'une
réponse apportéeau préalable à un
tel questionnement simplifierait
certainementla ligne de résolution
des revendications immédiates.
en leur déterminant une finalité.
Sans cela le mouvement risque
d'être un simple ( appel
au secours r> alors qu'il aurait
pu enclencher une dynarnique
créatrice d'encrage dans les réalites Guadeloupéemes.
Les représentantsde I'Etat
doiventprendreleursresponsabil.ités.En Guadeloupe,des
I mairesontjugé bon de sedonner(9
Eur un tel dossier des airs de
durs à cuire sans aucunement
se préoccuper de I'avenir des
salariésconcernés.
Chaque fois qu'il leur est
donné I'occasion de prendre
leurs responsabilités,ils disent
d e sc . . .
Pour une fois ils pourraient
faire I'effort de comprendre
que ce dossier syndical va dans
l'intérêt de leurs administrés.
NONM - té|. : 0690-81--89-19
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Secrétairede rédaction; M. BERGOPSON
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